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Émission antisémitisme : et si on recadrait le débat ?

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« Il faut être journaliste pour pouvoir réagir » dixit Alysée …

Autocritique impossible chez vos journalistes.

Robin (très réservé sur l’émission) et Nassira se contredisent sur qui choisit le plateau. Nassira se défausse sur la rédaction quant au choi(...)

Bonjour, quelle difficile émission! 

Alors, je n'ai pas participé à la vague de commentaires de l'émission concernant l'antisémitisme car je n'avais pas envie de me faire houspiller à mon tour. Peut-être que désormais, il faut "soutenir"... "choi(...)

En fait, le problème, que ne va pas régler cette émission, c'est que les 3 responsables d'ASI qui sont en face de DS sont en accord avec la ligne de Jonas Pardo, contrairement à la majorité des abonnés d'ASI. Robin Andraca cite même Pardo pour justif(...)

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Un exercice très violent a l'image, sans doute nécessaire mais qui montre publiquement ce qui se passe dans d'autres rédactions. Le journaliste expose a tous  le résultat de son travail avec les conséquences afférentes.

L'émission appelle plusieurs réflexions. 

On se fout de l'avis de Judith Bernard qui n'apporte rien a ce débat. 

Antisémite ou pas, il saute aux yeux que la caricature d'Hanouna, produit de l'IA Grok biaisée, était ratée. Il était inutile de diaboliser ce porte -flingue de Bolloré qui a multiplié les dérapages injurieux, racistes et autres. Un florilège d'inepties et d'incitation a la haine.

Cette mauvaise caricature était contre productive.

Sidéré d'apprendre que Robin Andracca ne savait pas qu'Hanouna est juif, alors que c'est, ici, une information essentielle.

Nassira aurait sans doute du recentrer l'émission qui était trop longue mais elle a fait globalement bien son boulot. Traiter l'antisémitisme est une matière explosive qui laisse peu de place à la nuance. 

Quand Daniel accuse Nassira de mal parler a Clouet, on sourit beaucoup connaissant sa pugnacité légendaire avec ses invités.

Nassira assume, elle voulait un débat sur l'antisémitisme a LFI. C'est insupportable pour certains abonnés et c'est bien dommage, mais cela dit bien ce que ça dit.

Fallait-il revenir là dessus ?

DS s'offre une émission pour s'en désolidariser et qu'on ne l'embête plus avec ça, pfffff






J'ai trouvé DS écoeurant par son paternalisme et en même temps par son attitude de petit garçon devant les remontrances de Judith Bernard, vieux mâle blanc qui n'a visiblement pas assimilé la leçon de Meetoo.

Je n'ai jamais eu autant envie de lui dire de se taire. Qu'il prenne du repos. 

Merci Nassira. Je me dis que l'attitude négative d'une personne de votre camp a dû vous toucher autant que les attaques d'extrême droite dont vous avez été l'objet. Si vous quittez ASI je me désabonne.

J'ai 77 ans et je suivais déjà ASI à la télé.




La démarche est courageuse, et ce n'est pas un exercice facile à réaliser. Je trouve la présentatrice souvent agressive, parfois franchement désagréable. peut-être est-elle trop sur la défensive pour pouvoir sereinement entrer dans cet exercice. Bon courage à tous

Exercice périlleux.... Ça pourrait sentir un peu le recadrage ou la justification des précédentes justifications.


Bon faut passer là.


Ça arrive a tout le monde de passer à côté. Et ça arrive de louper des émissions. De se louper sur des invités ou de se louper sur la manière d'aborder le sujet 

Même dans le métier de journaliste. Incroyable.


Et ça arrivera probablement encore.


Tant que vous faites le boulot de remise en question, d'écoute et d'ouverture. Et vous êtes quasi les seuls a le faire. 


Alors allez hop, on tourne la page. 

Vivement la prochaine. 

Bye 

Le directeur-rédacteur en chef Robin Andraca dit au début de l'émission qu'il ne savait pas que CH était juif.


Alléluia! Merci


je me sens moins seul dans mon ignorance.


Je ne suis pas du genre à googler: " Machin Truc juif?".


Sauf après coup, pour vérifier, quand je me fais traiter d'antisémite pour avoir critiqué qqun pour un truc légitime, indépendamment de sa religion ou origine supposée dont je me fiche.


Donc, pour voir de l'antisémitisme dans la fameuse affiche, il fallait:


1 Savoir que CH était juif


2 ne pas avoir vu que Praud avait subi le même traitement graphique.


3 connaître des affiches des années 30


4 un peu (beaucoup) de mauvaise foi  




Pour voir à quel point sa tête avait été modifiée pour ressembler à la fameuse affiche de film, j'avais cherché sur Alamy une vraie photo, voilà le résultat.

Si caricature il y a, c'est le degré zéro.

Si Grok il y a, il ne s'est pas foulé, il l'a juste mis  en noir et blanc.

https://bsky.app/profile/chiun31000.bsky.social/post/3lktotjfezk2i

Punaise, déjà 308 commentaires !!! Allez aussi vous indignez (ou pas) sur l’article qui concerne la disparition des insectes : « Les insectes disparaissent, et la télé regarde ailleurs ». Y a sûrement plein de trucs à dire !

Soutien à Nassira, le dispositif me paraît assez injuste et sévère à son encontre. 

On a parfois l'impression qu'elle se fait réprimander pour des fautes professionnelles alors qu'elle a simplement fait une émission un peu à côté de la sensibilité majoritaire des abonnés. 

L'émission en question a pu être frustrante par moments mais à mon sens elle a fait de son mieux pour cadrer et recentrer les sujets qui menaçaient de partir dans tous les sens. 

La question du harcèlement qui pourrait découler de ce type d'exposition où Daniel se désolidarise totalement d'elle se pose également, je pense. 


Nassira s'est vraiment très très bien défendue et cette émission a été bien meilleure que celle qui l'a déclenchée, où les sujets n'avaient pas vraiment été traités en fait. Là oui, mais c'est un peu douloureux de les voir dans ce dispositif. 

Même si les trois jeunes tous font montre d'un grand professionnalisme (et alors qu'il y a clairement un conflit déontologique dans la position d'animateur et partie que DS se permet d'occuper), je ne crois pas qu'il était nécessaire de leur infliger cela pour rassasier notre voyeurisme. 

On espère donc que le message est passé auprès des confrères qui n'avaient pas le réflexe de composer le numéro des responsables actuels d'ASI.

Je ne comprends pas le choix de simplification sémantique opéré par DS qui, a plusieurs reprises, regrette qu'il n'y ait pas eu plus de voix antisionistes sur le plateau. Si sioniste veut dire "partisan de l'existence de l'état d'Israël" alors je ne doute pas que H. Clouet se place dans cette catégorie.  Si on prend l'acception (regrettablement) plus en vogue qui voudrait que sioniste soit "partisan de la politique de l'actuel gouvernement d'Israel, de l'intensification de la colonisation, et des massacres a Gaza", je pense qu'aucun des invités ne se reconnaîtrait dans cette qualification.  Et si on avait invité un "vrai" antisioniste, contre l'existence de l'état d'Israël, il aurait donné du fil a retordre autant a H. Clouet qu'aux deux autres. Bref, quelle que soit la définition retenue, je ne vois pas en quoi c'est une ligne de partage qui aurait du sens dans l'objectif regretté par DS, à savoir "équilibrer" le plateau. 


Puisqu'@si est à peu près officiellement devenu un organe de presse dont la vocation est de permettre a LFI de s'expliquer en long en large et en travers dès que LFI est mis en accusation, autant lancer une série thématique ou LFi, nombril de l'univers , répond tour a tour a chacun, une émission avec Golem and co (c'est fait), une émission avec Tsedek ou l'ujfp, une émission avec Parole d'honneur. Au mons ça sera clair , et @si pourra décliner à l'infini : lfi face au bloc bourgeois, lfi face aux écologistes, lfi face a Ruffin, lfi face aux leninistes, lfi face a l'amicale bouliste de Montceau-les-Mines etc

L'émission avec Péan en février 2009, titre "répondre sur l'antisémitisme me fait trop mal", péan quitte le plateau...


et dessus des liens vers les réactions de DS les jours suivants.


♪♫♫♪♪♫♫




c était interessant , sur un retour critique de l'émission, et oui analyser , expliquer  sur ce qui a pu faire réagir  des telespactueurs , est utile. Et ça donne à réfléchir comment traiter au mieux certains sujets. Et temps qu 'il aura des débats contradictoires nous évoluerons .Merci. 

Très malaisante cette émission, je n'ai pris aucun plaisir à la regarder.
Passons à autre chose svp !!

Comme le souligne Gastounet dans un autre commentaire (mais je double ma réponse ici pour qu'elle soit plus visible), dans cette émission et dans les articles qui ont suivi la fameuse émission du 28 mars, il y a un angle mort, un non-dit : le titre de ladite émission. 


À chaque fois qu'on pourrait se laisser convaincre (ou amadouer, voire manipuler) par l'argumentation de ces gens qui se joignent à la meute* médiatique qu'ils dénoncent, mais en reprenant pourtant leurs idées toxiques (ici le supposé antisémitisme de LFI), encore et encore à coup d’articles, d’émissions et d’asinautes niés, il y a ce titre qui revient en tête et qui dit tout de l'intention réelle et initiale. C’est alors qu'on réalise qu'en plus de traiter LFI d’antisémite, ils nous prennent pour des crétins, en plein jour. 


Au début de cette thérapie de groupe filmée (je n'ai regardé que les 15 premières minutes de ce monologue de non-dits à plusieurs voix, mais sans interlocuteur, forme de théâtre où les acteurs jouent pour eux seuls), on nous glisse qu'il s'agissait aussi de "parler de l'instrumentalisation de l'antisémitisme". J'ai ri. On se pince, même DS se sent obligé d'aider à cet accouchement par le siège. 


Pour moi qui n'ai vu que les 15 premières minutes de ce nouvel opus de série B, j'ai le sentiment téléphoné que l'enfant est mort-né, non ? La petite dame dans son perfecto en plastique, une main à se recoiffer, l'autre à boire de l'eau, beaucoup (c'est fou ce qu'il faisait chaud sur ce plateau) n'a rien cédé, c'est-à-cela qu'on les reconnaît. Une ancienne amie jounaliste (que je n'ai plus) m'avait dit qu'à l'école de journalisme on leur expliquait qu'il ne fallait pas s'excuser, jamais, même quand on la langue qui fourche en direct — tout est dit. 


Quoi qu'il en soi, avoir dans l'idée de "parler de l'instrumentalisation de l'antisémitisme" était tout à fait impossible avec un titre pareil. Cela aurait été hors sujet. 


Et puis on nous explique que l'émission a été détournée ! Toujours tout à fait impossible avec un titre pareil. Pour ma part, je vois une émission du 28 mars cohérente avec son titre. 


Rien ne tient dans cet argumentaire-leurre pour neuneus. 


Ce titre, saillant comme le nez au milieu du visage d’Hanouna (dont le nez passe de "crochus" à "proéminent", c'est tout ce que cette thérapie aura mis à jour, gros boulot), serait pour Gastounet, un simple lapsus ; pour ma part, j'y vois plutôt un complexe et paradoxal lapsus réfléchi, tellement complexe à penser qu'on se demade si ce machin existe. 


En effet, à n'en pas douter, ce titre a été conçu avec beaucoup de soin et de réflexion, par essais, par touches successives... et finalement, patatras, à l'insu du plein gré des auteurs, il nous dit clairement qu'elle était leur intention, mais en même temps une intention tellement non assumée, qu'elle serait invisible à l’émetteur, tout en étant parfaitement explicite pour le récepteur. Mouais, un peu comme ce dont ils accusent LFI avec le visuel... bref, on vous dit que LFI est antisémite, même si LFI ne le sait pas, ceux qui ont pondu ce titre le savent. Point. 


À moins que l’usage de ce concept à la sauce freudienne ne soit là seulement pour tenter de les excuser, pour moi avec ce titre en grands caractères (pléonasme), ASI veut dire que LFI est antisémite, et dit que LFI est antisémite : avant, pendant et après l'émission du 28 mars


Or, à la différence de LFI qui retire son visuel illico presto (non pas parce qu'il est antisémite, mais seulement parce que certains le trouvent antisémite), ASI assume pleinement son geste au point de mettre la vidéo en accès libre, puis d'en faire tout un plat, resservi plusieurs semaines après (sans jamais parler de l’éléphant dans la pièce, j'y viens). Manifestement ce n'est pas seulement au petit monde asinaute que s'adressait ce geste sioniste (j'y suis) et anti-LFI (et j'y suis encore), mais à tous les autres.


[Permettez-moi de m'isoler un moment pour pleurer et vomir]


Horrifié, on découvre que nos amis de 30 ans (j'espère que vous avez la réf., sinon demandé à un adulte), invités régulièrement dans nos salons, ont un agenda (jusqu'ici caché, les-cra-pu-les ! à dire à voix haute comme le dirait Orgon) : 1. un agenda différent du nôtre, 2. mais le même que celui de Bolloré and co qui visent à répéter sur tous les tons que LFI est infestée d’antisémites (pour le "and co" médiatique, je vous renvoie à Rabah Madjer (Le Caracal) qui en tient une liste à jour et drolatique).


Quelqu'un ici même dans un commentaire dit que les trois gugusses face à DS sont d'accord avec Pardo (qui tout de même parle d’une centaine de propos antisémites de JLM, excusé du peu, le Perfecto en plastique ne bronche pas), perso je rejoins totalement ce commentaire, impossible de voir autrement. Comment faire autrement avec sa conscience et son instinct qui nous disent de fuir, à toutes jambes de ce site devenu une filiale d'i24 ?


Les articles qui ont suivi tout comme cette dernière émission à propos de celle du 28 mars ne sont que poudre aux yeux et gesticulations, sans jamais crever l’abcès et pour cause c'est un abcès sioniste dans une bouche qui se dit de gauche. Avec cet enchaînement de prises de parole à vocation auto-déculpabilisante, ASI enfonce le clou, feuilletonne, klaxonne et fonce dans le mur. Où sommes-nous ? Dans la bouche de Jérôme Guedj, l’homme qui fâche La France insoumise


Si si c'est exactement où nous sommes, il faut en prendre conscience. 


Un cirque faux-semblant, insulte à l'intelligence des asinautes, en contradiction avec la déontologie répétée toutes les semaines et ici transformée d'un coup en pseudo-science de charlatans, du bruit, des commentaires dans le vide (on en choisit un avec une faute d'orthographe, puis le cite tronqué en début d'émission), des asinautes enfermés dans une boîte de Pétri, sous total contrôle. Le petit perfecto en plastique, le doigt sur le bouton du chauffage régule et augmente la température du bain de la grenouille qui ne réalise pas encore qu’elle va cuire. Bref, c'est ASI/i24 qui — dans nos propres foyers, avec nos abonnements payants — nous parle via le télécran. Nous, toutes ouïes ouvertes, en toute confiance, la garde baissée... à deux doigts de nous laisser convaincre si, heureusement, nous n'avions pas été précédemment gouroutés par Mélenchon (ouf).  


Slogan à détacher et à emporter avec vous ou sur vous lors de la petite sauterie des 30 ans :  "je ne goûte pas la propagande, je débranche le télécran, je débranche ASI". 



*Finalement, ce livre dont toute — mais alors vraiment toute — la médiacratie bavasse, se résume pour les gens comme moi (qui ne le liront jamais) à un magnifique boomerang. Un titre (encore) qui échappe magistralement à leurs auteurs. Sous nos yeux médusés, une meute médiatique agit en... meute, feignant de ne pas s'en rendre compte, et la cerise sur le gâteau, c'est que mêmes conscients, ils ne peuvent plus arrêter la machine qui s'emballe et dénonce en creux et crûment ce qu'ils sont, une meute d'assassins politiques, alors qu’ils croient parler de la meute d’en face. Une meute d’en face fantasmée dans leurs cerveaux de propagandistes démasqués comme les espions finissent leur vie d'espions. Snif. 


On compare souvent ces gens de médias au scorpion dans cette histoire de grenouille et de rivière à traverser, nous sommes en plein dedans. Là aussi le scorpion se donne la mort tout en pensant la donner seulement à l'autre, belle métaphore de nos médias qui pour faire de l'audience tue la démocratie qui les soutient. Chez ASI les gugusses coupent dans le gras des asinautes, et coupent les mains qui les nourrissent. 


Mais qu'on se rassure, il y a une loi naturelle qui veut que l’espèce devenue trop dominante s'auto-élimine (cf. nos regrettés dinosaures). Exemple avec la tentaive de meutre médiatique de Jakubowicz qui compare Mélenchon à Goebbels penssant atteindre LFI, en réalité il tire à bout portant contre son camps (pardon pour l'utilisation de ce mot depuis peu considéré antisémite), il tire sur la Licra (même pas mal), il tire les sionistes (même pas mal), et accessoirement, sorte de bombes à sous-munitions aux effets pour le coup dévastateurs, il atteint l’ensemble des Juifs (un problème pour nous tous). Ces criminels, imbus de leur pouvoir qu'ils croient sans limite, agissent comme des enfants tyranniques à qui les parents cèdent tout, il est donc urgent et nécessaire de les considérer comme ce qu'ils sont et de leur dire non à chaque instant.

Donc si j'ai bien tout compris, le cadrage de l'émission c'était "1/La montée de l'antisémitisme en France 2/son intrumentalisation dans les médias"


Et le plateau était constitué pour avoir une confrontation entre Golem et LFI. 


Soit y a de la mauvaise foi dans ce qui est raconté à postériori, soit y a un gros problème. Parce que le plateau ne correspond pas du tout au fameux "cadrage" dont on nous a rebattu les oreilles. Et avec un tel plateau, concocté pour obtenir une confrontation, on ne peux pas jouer la surprise quand l'émission ne tourne que à ça, avec les résultats qu'on connait.  


Remise en question : ben pas trop apparemment. Ni dans l'article du Médiateur, ni dans cette émission quand même bien tendax. Dès fois on a aussi le droit de se foirer, c'est humain. Comme disait l'autre "Je ne dirais pas que c'est un échec. Ca n'a pas réussi".


(et pour être bien clair, je trouve qu'il n'y a rien qui va avec cette affiche : l'affiche elle-même, l'utilisation d'une IA, celle de Musk en plus, les réactions piteuses de LFI et en particulier de Mélanchon, chacune plus catastrophique que la précédente)

Je viens de finir le visionnage de l’émission.

Nassira, je vous trouve exemplaire. Bravo et merci pour votre travail de journalisme et d’éthique.

Je pense que toute cette affaire nous révèle un phénomène qu’il nous faut regarder en face et qui tient en un mot.

Il s’illustre par les réactions violentes et les commentaires agressifs qui ont été publiés par un grand nombre de militants et qui sont à l’origine de toute cette introspection.

Ce phénomène ça n’est pas l’antisémitisme de gauche mais le déni d’un antisémitisme qui malheureusement peut aussi exister à gauche, tout aussi bête et méchant et qu’il va falloir également combattre.

À mon humble avis, c’est là le noeud: le déni 

Nassira continue de s'enfoncer et Daniel est impeccable.

Et c'est reparti pour des centaines de messages,  après les milliers déjà écrits sur le sujet...


Qu'est ce qu'il faut faire pour satisfaire "la meute" ?

C'est bizarre de voir DS pousser les journalistes d'ASI dans leur retranchements. Surtout qu'il le fait souvent avec une certaine impolitesse, voire mauvaise foi (difficile à écouter parfois!) Mais il faut reconnaître que les questions sont tellement insupportables qu'elles permettent à chacun de déployer l'ensemble de ses arguments. Nassira explique très bien son point de vue, avec beaucoup de sincérité et de clarté. 


Le fait est que DS est un homme blanc influent et Nassira une jeune journaliste portant un nom arabe. Pourtant une interview en face à face aurait aussi pu avoir lieu sans que cela ressemble à un interrogatoire policier. Pour moi Nassira est la digne successeuse de DS. Elle est hyper pro, hyper brillante et cohérente. 


Moi aussi j'ai trouvé dommage que Pardo n'ait pas été davantage remis en question ou poussé dans ses contradictions lors de l'émission analysée. C'est important d'avoir conscience de ce déséquilibre et de se demander ce qui l'a créé.


Mais je vois de très fortes et nombreuses critiques sur le forum, les asinautes semblent scandalisés. 


Pour ma part je suis abonné à ASI depuis le début. Avant, je suivais même l'émission le dimanche à 11h à la télé. J'ai sans doute écouté les 9/10e des émissions dites "Arrêt sur image" et des dizaines d'autres années après années. Je dois dire que vraiment  je ne pense pas qu'on se soit écarté de l'état d'esprit originel d'ASI. Ni dans l'émission incriminée, ni dans celle-ci. Je vois des journalistes très humains qui acceptent la critique, qui sont prêt à être interrogés sur leur travail et qui sont prêt à reconnaître leurs tords (même si c'est plus long pour DS, comme toujours).


Bref, je ne me reconnais pas dans les personnes qui s'expriment si négativement. Sont-ce des abonnés récents?


Il faudrait leur ressortir l'émission avec le journaliste de terrain qui avait quitté le plateau au milieu de l'émission parce que DS l'avait traité d'antisémite. Là oui, là j'ai vu, pour la première fois de ma vie, un anti-sioniste se faire traiter d'antisémite... par DS!) Là en effet j'ai été traumatisée. 


Depuis DS a clarifié sa position et l'équipe est sans équivoque: antiraciste, contre l'antisémitisme, anticolonialiste.


Bref pour moi: ne changez rien!



Merci et bravo pour l'émission. Je ne suis pas journaliste mais je peux imager la difficulté d'être confronté à son travail, de devoir s'expliquer, surtout par le fondateur du média dans lequel ces journalistes sont embauchés. Ce n'est pas facile pour l'ego, et c'est une émission salutaire. Bravo et il faudrait en faire plus souvent ainsi!

Cette histoire prend vraiment des proportions démesurées. Franchement, s'il y a de potentiels invités de Daniel Schneidermann qui refusent de venir à cause de l'émission de départ, c'est peut-être plus parce qu'ils sont cons qu'à cause de l'émission.
La seule chose qui m'a un peu manqué dans l'émission sur le déni de l'antisémitisme à gauche, c'est un segment (qui aurait pu être utile lors de cette sorte de supermédiateur) sur le fait que c'est justement parce que la France Insoumise n'est pas un mouvement antisémite qu'il est intéressant et important d'interroger les multiples reprises de clichés antisémites et la manifeste ignorance/indifférence à ce que ça réveille chez les personnes concernées.

On touche le fond quand Daniel Scheidermann reproche de ne pas avoir assez parlé de Gaza, comme si l'antisémitisme était né de la réponse israélienne aux attaques du 7 octobre ou même du blocus de Gaza.


Pour le reste, l'émission de départ était très intéressante, et même la soi-disant « victime » du méchant dispositif-qui-dit-un-peu-de-mal-de-LFI dit qu'elle ne l'a pas mal vécue. À l'inverse de celle-ci, où un procureur somme trois journalistes de s'expliquer - comme quoi, il n'est pas nécessaire d'être en surnombre sur un plateau pour mener un interrogatoire.

je me permets deux réactions complémentaires (contradictoires ?) : 


cette émission est à la fois pénible à regarder et frustrante (pour moi, en tous cas, elle n'arrive pas à aller au bout de l'exercice d'auto-analyse sur le sujet), mais également salutaire et j'espère donc qu'il y en aura d'autres  car on sent  des réticences qu'il serait bon de regarder plus avant : les journalistes d'ASI gagneront à mon avis à faire cet exercice plus souvent ! Donc merci de lancer cela, malgré les grandes limites de ce premier jet.


Sur le fond donc, pour moi, le point le plus problématique de l'émission sur le "déni, etc." n'est pas regardé en face ici, à savoir le fait que NEM considère que le visuel de LFI est antisémite et qu'elle a l'expertise pour le dire et donc perçoit comme un déni l'absence de reconnaissance de ce caractère antisémite qu'elle décrète, parce qu'il lui paraît évident... Je ne vois pas ce qui lui fait penser qu'elle a forcément raison sur ce point, alors que d'autres experts, historiens, ou qui travaillent sur le visuel ont fait des textes clairs sur le fait qu'il n'était pas évident qu'un tel visuel puisse être qualifié d'antisémite (et qu'on sait qu'elle en a lu au moins un). En refusant de questionner la qualification du visuel, elle reproduit ce qu'elle prétend interroger. J'avoue que je ne comprends pas qu'elle ne comprenne ni ne reconnaisse cela. Sachant que cette reconnaissance ne remet pas en cause sa qualité professionnelle, au contraire. On fait tous des erreurs, et c'est comme cela qu'on progresse ! Pourquoi se braquer et se draper dans une position intenable (genre j'ai fait des études sur "x ou y" donc j'ai forcément raison).


Une fois dit cela, cette émission-ci, celle qui chercher à recadrer le débat est assez bancale : 

-on nous dit que  la raison est que Daniel n'arrive plus à trouver des invités pour ses émissions : si c'est cela, ce n'est effectivement pas la bonne manière de gérer cela et on comprend les réticences des journalistes d'ASI, tout autant qu'on regrette qu'ils ne comprennent toujours pas à quel point l'émission sur de déni de l'antisémitisme pose problème...! En se focalisant sur ces questions de relation d'ASI et de Daniel, les échanges sont inconfortables pour tous et souvent peu productifs.

-du coup, il y a peu de remise en question, alors que certaines réactions montrent qu'il y a du chemin à parcourir : 

    -non ce ne sont pas que les journalistes qui peuvent analyser des dispositifs médiatiques, même si c'est précieux que certains le fassent, notamment ASI, 

    - non un plateau avec deux accusateurs et un accusé et une présentatrice qui prend le parti de vouloir faire reconnaître à l'accusé quelque chose qui n'a rien d'évident n'est pas un plateau équilibré, 

    - oui, il faut se remettre en question sur la manière d'aborder ces sujets, sur qui on invite et à quelle fréquence, il faut écouter les réactions construites comme celles de Tsedek et Paroles d'honneur et prendre le temps d'y répondre, encore une fois, c'est une force de se remettre en question pas une faiblesse et ça ne diminue pas l'intérêt de la démarche d'ASI, les qualités de ses journalistes et de leur travail quotidien.


La démarche d'ASI est exigeante et complexe, elle est utile et gagnera à encore plus se remettre en question.

Courage et merci à vous ! 

Et, s'il-vous-plaît, même un mois et demi après, continuez à essayer de mieux comprendre ce qui est exprimé sur la fameuse émission, qui aura eu le mérite de créer du débat. C'est vraiment important, même si c'est pénible...

À un moment je pense qu'on peut faire le deuil d'une émission qui n'était pas parfaite... Nassira El Moaddem fait un excellent travail de journaliste et présentatrice sur les émissions, que ce soit dernièrement celles sur l'église ou l'Algérie ou sur les précédentes. J'ai l'impression qu'on ne se rend pas compte de la difficulté absolue de gérer un plateau et la parole des invités. Si parfois on ne peut pas parler de tout ou que tout ne s'est pas passé comme prévu, on peut juste l'accepter et passer à autre chose. Surtout qu'on a déjà eu le papier du médiateur. Les points de vue de tout le monde ont été entendus, des internautes en commentaires ou de l'équipe. On peut refaire le match indéfiniment mais bon, je pense qu'on a fait le tour quoi...


J'en profite pour remercier Nassira El Moaddem qui fait un travail incroyable dans la préparation et l'animation de ses émissions et qui doit avoir l'impression en ce moment qu'on résume toute son action à cette émission en particulier.

L'ambiance est prometteuse, au vu de la puissance des "liens affectifs" inter-staff. Je regrette vraiment de ne pouvoir venir au prochain événement, même si les places ont été sold-out en un temps record.

Le pique-nique va se dérouler en temps réel ou en léger différé ?

Vivement qu'on passe à autre chose.

Bizarre la logique de Daniel quand même !


- Il démarre lui même les hostilités sur Twitter et dans son Obsession où il dit que l'affiche est antisémite et sans doute avec intention (même s'il dit le contraire ici)

- Comme le fait remarquer Nassira, il ne parle pas non plus de Gaza dans sa chronique

- Dans les premiers jours il soutient l'émission et ne trouve rien à redire

- Puis quand ça commence à affecter sa carrière, il change tout à coup son fusil d'épaule et se met à critiquer la position qu'il tenait lui même un mois avant !


Ca donne la désagréable impression qu'il change d'avis selon son intérêt personnel et jette l'équipe sous le bus pour redorer son image. Equipe qui n'est d'ailleurs visiblement pas dupe du procédé. Il nous avait habitué à mieux. 

1- cet étalage de de contradictions, je l'imaginerai plutôt en "privé", quitte ensuite à s'entendre sur une émission exposant un point de vue "officiel" d'AI. Je comprends bien que l'envie était de montrer aux abonnés de manière transparente qu'à AI on sait débattre, mais bon personnellement je n'en doute pas et je n'ai pas besoin qu'on me le prouve. Par ailleurs l'argument de Daniel de dire qu'il est sans cesse pris à partie sur le sujet ne tiens pas. C'est juste un problème personnel.
2- Je fais confiance à Nassira et je la crois  totalement sincère et donc je lui apporte mon soutien si tant est que ça puisse lui être utile;
3- Enfin je pense que la présence de Tzedek aurait été préférable à celle de Golem. Je ne suis pas fan des confrontations "dures" et autres "punclines", je les laisse aux fans d'Hanouna.

Je me suis désabonné de vos newletters, les petits oignons, tous ces trucs, tout ça ne m’intéresse plus, j'ai aussi bloqué le renouvellement automatique de mon abonnement. Me questionne sur le fait de garder cet abonnement actif... 


Je venais voir sur le site ce qui se passait et je tombe sur cette émission... 


Sans y croire, je lance la vidéo, je vois une sorte de thérapie de groupe sans moi (ou plutôt sans asinaute), j'ai tenu 15 minutes. Pour ma part je ne vous crois plus, je ne crois plus en votre sincérité et j'en viens même à vous trouver antipathiques, certains plus que d'autres. 


Voilà, rien à ajouter. "Adios" comme dirait Adèle Haenel (toutes proportions gardées). 

Oh non, pas ça : c'est insupportable 😨 Non pas 1 mois après l'émission mais peut être dans 10 ans ... et encore. ?

Tsedek est une référence dans ce domaine

il est vrai que les millions de gazaouis affamés depuis le début mars, l'unwra interdit, pour pouvoir génocider sans témoins n'encourage pas à faire des câlins

Arte a obligeamment rediffusé Léonard Cohen apposant les mains au-dessus du public en prononçant Shalom qui ne semble plus dans le vocabulaire là-bas

le pape a bien mesuré l'ampleur de sa tâche: il l'a prononcé 11 fois dans son premier discours

s'ils ne renoncent pas à coloniser ce bout de sable caillouteux, l'avenir restera incertain, Eugénie Mérieau explique bien cet état d'exception

Dommage qu'il y ait de la tension et autant d'interruptions sur le plateau alors que cette discussion était juste entre vous, cela donne la désagréable impression d'assister à une dispute de parents :/


Trois heures d'émission sur le sujet maintenant et la question "peut-on représenter Hanouna sous un air menaçant ?" n'a pas été posée, alors que ce caïd des bacs à sable menace et désigne des cibles très régulièrement (l'extrême-droite quoi). 

Et le contexte de ce visuel n'est pas assez rappelé selon moi, car d'autres larbins de Bolloré étaient visés sur des visuels de ce genre.

Hanouna qui est d'ailleurs représenté en larbin menaçant de Bolloré et pas en tant que juif sur ce visuel, alors que la religion juive est explicitement indiquée sur les deux horribles vieilles affiches nazies.


Par contre je n'irai pas jusqu'à défendre l'utilisation de Grok :) Des générateurs de fake artificiel à éviter à tout prix.

J’aime tous les protagonistes de cette émission, mais..


Tout est parti du visuel proposé par LFI pour illustrer leur manifestation anti-fasciste avec la tronche d’Hanouna. Sans cette illustration, dénoncée en boucle par toute l’extrême droite jusqu’aux socialistes ( qui ne ratent jamais l’occasion de taper sur ceux qui les ont fait élire ) quid de cette émission ?


Je pense d’abord que le parti pris de Nassira s’est senti et n’aurait pas du paraitre. Elle avait organisé un débat, pas à elle de donner son avis., et ce qui lui est surtout reproché.


Ensuite, si Daniel a été interpellé ne serait ce pas plus d’abord par sa propre opinion, antérieure à l’émission en cause, où il affirmait aussi sa certitude du caractère anti-sémite du portrait, et que donc venait confirmer l’émission, ce qui ne laissait plus de doute aux abonnés sur les conclusion d'ASI  ? Or, octogénaire, électeur de gauche, anti-raciste, je n’avais vu que l’image d’un méchant sévissant chaque soir dans une émission de télévision, proférant des insanités et qui croyait savoir, où avais je lu çà, qu’il était d’origine pakistanaise.  Et donc je m’attendais à une émission analysant quels éléments factuels objectifs pouvaient faire conclure à un anti-sémitisme chez LFI puisqu’il n’y en aurait nulle part ailleurs

Pour ma part, cette émission m'avait heurté par son angle (surtout que j'ai financé les campagnes de JLM depuis 2012...). Mais, à tête reposée,  j'ai été fier d'être abonné à ASI , un site ne soufflant pas dans le sens du vent et capable d'aller à contre-courant de mes convictions. S'informer, ce ne doit pas être juste aller dans mon sens et mes convictions mais savoir se remettre en cause...

Ce tribunal de l'inquisition avec DS en évêque Cauchon me semble donc hors de propos...

Comme dirait Caran d'Ache, ils en ont parlé ! C'est un repas de famille où chacun se pense dans son bon droit mais l'observateur asinaute reste sur sa faim et s'exprime hors de table. 

Déception,  dialogue de sourds, incompréhension. Qui saura tourner la page pour éviter les rancœurs de part et d'autre comme dans une famille où il y a plus d'accords que de mésententes ?

Tourner la page ne signifiant pas oublier mais repartir dans un combat nécessaire où les alliés ne sont pas si nombreux ...

Je vous aime tous! Longue vie à Arrêt sur Image!😍

J’invite tous les asinautes qui liront ce commentaire à faire leur don pour les 30 ans d’ASI

Nous ne réaliserons jamais assez notre chance et notre bonheur d’avoir un site de cet acabit 

Merci Daniel Schneidermann, merci à toute l’équipe ❤️

Mais enfin ni Robert Hirsch ni Jonas Pardo ne se définissent comme sionistes. Ni comme anti-sionistes d'ailleurs. 

C'est désolant de voir DS quasiment légitimer les actes antisémites en l'expliquant comme une saine révolte face aux massacres à Gaza. Les atrocités commises par le gouvernement turc n'entraînent pas une déferlante d'actes anti-turcs en France (et c'est tant mieux). Posez-vous la question de pourquoi ! 

nouvelle émission de DS : "je vous ai forcé à parler"


ca sert a quoi de refaire une émission ou les positions de chacun sont déjà celles exprimées dans le billet du médiateur.

Si DS voulait exprimer son désaccord et se désolidariser de l'émission il aurait pu le faire dans une de ses obsessions plutôt que d'avoir recours à cette mise en scène malaisante.



Il n'y a que sur ASI que l'on peut voir une émission où ses journalistes s'expriment en toute franchise, parfois avec rancoeur voire avec un sentiment d'injustice mais le plus souvent avec un vrai respect et une confraternité qui ne sont plus à démontrer. Je comprends la blessure de Nassira comme je peux concevoir la frustration de DS, et ces polémiques sont  inhérentes à toutes les rédactions de presse, tant que ça ne tourne pas au cauchemar version "le média" ou "blast" ça reste somme toute anecdotique. J'ai apprécié cette émission à la fois pertinente et singulière mais je n'ai pas lu la plupart des commentaires du forum car j'ai comme l'impression qu'on va continuer à y tourner en rond et j'ai vraiment envie de passer à autre chose, pas vous ?

Comment Daniel avez-vous pu lâcher ce point vos collègues ! Je suis atterrée de voir que vous vous êtes décidé de faire cette mise au point si tardivement et en public parce que vous êtes gêné de recevoir des sms et des remontrances de la gauche ! Sérieusement ! Que devrait dire Nassira qui a reçu des vagues de commentaires, d'insultes de son côté, qu'elle a eu l'humilité de ne jamais mentionné, pas un mot de soutien ?


Vous êtes en retrait de l'émission je le comprends, mais vous bénéficiez toujours de Asi pour vos propres émissions "Je vous ai laissé parler", "Sur les planches", "Post-Pop", vous savez que votre notoriété est pour beaucoup dans nos abonnements, votre visage apparaît très souvent sur les campagnes de dons, se désister à ce point est assez décevant.


Nassira a pu faire une émission qui ne convient pas sur un sujet sensible certes, mais qui n'a pas vu des émissions même dans d'autres médias indépendants qui ne leur convenaient pas ? Je crois que les asinautes se souviennent de celle avec Louis boyard et les plus anciens celle avec Pierre Bourdieu qui vous avez particulièrement touché et pourtant c'est cette émission à mon sens qui a contribué à faire évoluer Asi telle qu'elle est aujourd'hui.


Cette mise au point partait d'une bonne intention mais laisse un goût amer, effectivement je crois que le face à face n'aurait pas été mieux. Devoir cadrer une émission lorsqu'on est une personne racisée est extrêmement compliqué surtout lorsqu'on touche au conflit israélo-palestinien, soit on reproche d'en faire trop ou soit pas assez.

Je m'avance peut-être mais le choix de ne pas mentionner Gaza en plus sur l'émission du 28 mars peut être vu un manquement pour certains mais peut s'entendre aussi dans le sens de ne pas rajouter en plus du débat très polémique un autre débat très polémique (sur 1h et quelques d'émission c'est trop peu).

Je n'excuse pas du tout les choix de Nassira, ni vient y sous-entendre quelconque victimisation, mais ce qu'elle rappelle en fin d'émission la position de "maghrébine" c'est tout les jours qu'elle le reçoit.


Elle ne méritait pas un tel d'acharnement, elle a tout mon soutien, et vous avez bien sûr toujours mon abonnement (je suis ravie de voir encore votre travail, il est vraiment nécessaire), ne la laisser pas partir s'il vous plaît.

Je ne pense pas regarder l'émission mais j'ai lu une bonne partie des commentaires pour prendre un peu la température du site et, indépendamment d'autres questions, vraiment, je n'en reviens pas des reproches qui sont faits à Nassira El Moaddem d'évoquer la question des rapports de domination.


Une situation de face-à-face professionnel impliquant d'un côté un homme blanc (n'en déplaise aux personnes qui rappellent que DS est juif, il n'a à priori pas ou peu eu à souffrir de discrimination quotidienne ‒ qu'il s'agisse d''embauche, de refus de location, de mépris généralisé ou de contrôles de police ‒ ça vous change complètement un rapport au monde), d'un certain âge donc et avec un capital culturel conséquent, étant de surcroît l'ancien patron de la personne en face, femme (ça compte) maghrébine et donc ancienne subordonnée...


Évidemment que ça change quelque chose ! Et pas qu'en termes de réception par les asinautes. La situation aurait de fait été totalement biaisée et parfaitement asymétrique.


Tant qu'à être là, je trouve excellente l'idée plusieurs fois évoquée dans les commentaires d'un debrief régulier en forme d'arrêt sur image d'ASI par des collègue de l'extérieur. Sans doute pas des plus confortable pour l'ego mais, outre que ça augmenterait votre crédibilité ‒ notamment vis à vis de vos confrères et consœurs qui se font épingler dans vos articles ‒ ça ne peut qu'améliorer votre pratique.

Et puis ça évitera les bandeaux proposant de s'abonner pour « une information sans biais ». ;-)

(ça fait longtemps que ça me démangeait ^^’)


Quelles que soient vos erreurs et vos biais (qui n'en fait / a pas ?), merci ASI de permettre cet espace de réflexion et de discussion, modeste mais salutaire bouclier face à cette surenchère d'irresponsabilité, de cynisme et de stupidité qu'est devenu le discours médiatique dominant.

Il y a des fois où il vaut mieux laver son linge sale en famille qu’en public. Celle-ci en était une. Je ne sais pas quelles traces ça va laisser mais j’ai trouvé la discussion au minimum assez stérile.

Pour ma part j'avais résolu le dilemme d'avance en ne regardant pas en son temps l'émission présentement passée à la moulinette : pressentiment de l'évacuation de l'éléphant de la pièce. Confirmé à mi-chemin du recadrage (je terminerai l'écoute après une petite pause.

En tous cas j'en profite pour renouveler ma confiance à asi, merci à tous les 3 pour votre honnêteté intellectuelle et professionnelle.

Ce que je retiens de cette émission, c'est qu'aujourd'hui avoir un débat sur l'antisémitisme c'est toujours autant casse-gueule. Parce que ça ne sera jamais équilibré selon la diversité des regards qui reçoivent ledit débat. Ce sera toujours pas assez ci, ou trop ça.


Pour moi, c'est juste le débat impossible, parce que clivant par définition et très très sensible.

Le dilemme est posé en début d'émission : il y a un vrai problème d'antisémitisme en France et on en a fait aussi un outil de disqualification, une étiquette infamante, qu'on balance à un adversaire pour lui clouer le bec. Qu'il y ait du fond ou pas derrière l'accusation devient secondaire dans un espace médiatique décérébré, accroc au nombre de vues, et avouons-le de plus en plus à droite.


On a heureusement des bulles, comme Arrêt Sur Images et d'autres. Mais on n'a plus vraiment de géants qui tentent de démêler les écheveaux pour lire la complexité du monde. Parce que pour être un géant, il faut de l'argent, beaucoup d'argent, et que très majoritairement ceux qui en ont ne penchent pas vraiment à gauche, et se fichent du pluralisme comme de leur première chemise.


Le sujet de l’antisémitisme est vaste. Tentez d’en énoncer les causes et vous serez accusé de chercher des excuses. Et ça a été pareil pour toute critique de l’État d’Israël. Il n’y a pas si longtemps que ça, s’opposer au pilonnage de la bande de Gaza était considéré comme pro-Hamas et par conséquent antisémite. La France Insoumise en sait quelque chose.


De manière générale, on assiste aujourd’hui à une tentative de confiscation de la parole via la dérive des mots, le tout soutenu par un système médiatique qui passe d’emballement en emballement, sans complexe aucun. Une vraie meute qui a dérivé complètement sur sa droite et qui comme aux US – on voit aujourd’hui où ça les a mené – normalise les dérives extrême-droitières et traite tous ce qui se passe sur la gauche au mieux avec grand scepticisme, au pire en adoptant les éléments de langage de la droite extrême.


Dans ce contexte, l’attente est grande de voir enfin autre chose et c’est tout à fait le créneau d’ASI, avec ses moyens et son équipe. Et l’équipe justement a pensé que c’était le moment de parler de ce sujet, et elle a eu bien raison de le faire, car le premier ennemi de l’information est l’autocensure, les sujets dont on ne parle pas parce que ceci, parce que cela... 


Or justement, ceux auxquels ont doit s’attaquer en premier, ce sont bien les débats impossibles. Ceux qui vont foirer et faire couler de l’encre. Ça peut paraître paradoxal, mais on avance plus vite en se plantant et en tirant des leçons de son plantage qu’en prenant moult précautions qui conduisent au surplace, et par conséquent nul part.


Et je m’interroge sur ce qui est dit en début d’émission, sur l’équilibre des forces en présence, qui apparemment fait débat et pas que sur le plateau. Déjà, est-il raisonnable de vouloir un débat équilibré sur un sujet aussi clivant ? Peut-on vraiment y arriver ? Et si l’équilibre c’était au contraire, réduire le champs des points de vue, en choisissant un seul angle bien plus étroit, en laissant le rôle du poil à gratter à l’animatrice ou l’animateur, mais en faisant plusieurs émissions qui se répondent ?.


Certaines femmes ont fini par parler de féminisme entre elles constatant que certains sujets avaient du mal à émerger en mixité. N’est-on pas dans un cas similaire, où les dispositifs classiques du débat conduisent à emprisonner la parole dans un mode attaque-défense plus qu’à la libérer ? Parce que finalement, qu’est-ce qu’on veut nous ? Réussir à se faire notre propre opinion.


Alors, sur un sujet comme ça, avec plusieurs angles d’attaque, pourquoi choisir ? Il y a l’antisémitisme et les différentes sources qui le nourrissent, il y a tout ce qui tourne spécifiquement autour de Gaza, et pour finir l’antisémitisme comme arme de dénigrement. Trois sujets qui méritaient peut-être chacun leur moment...
Et si c'était à refaire ?

Daniel Schneidermann me fait par moment penser aux journalistes-procureurs si souvent critiqués par ASI, avec son insistance à reposer un nombre incalculable de fois la même question, non pas parce qu'il n'a pas obtenu de réponse, mais parce que la réponse ne lui convient pas.


Et oui, Nassira El Moaddem a raison de souligner le caractère exceptionnel de cette émission sur l'émission. Des émissions critiquées, perçues comme déséquilibrées, et même franchement ratées, il y en a eu d'autres. Pourquoi un tel retour pour celle-ci seulement ? La puissance de feu de LFI et de ses partisans sur internet ? Les convictions personnelles du chef qui n'est plus chef mais quand même un peu ?


C'est quand même significatif que la première émission à faire l'objet d'un tel procès - ou debrief, si vous voulez - concerne l'antisémitisme et la gauche. Il était pas si mal, ce titre qui parlait de déni.

Drôle d'émission, et de dispositif, je peux comprendre, avec de surcroît la dimension affective que met en avant NEM, qu'elle ait été blessée et se demande pourquoi cette émission bénéficie d'un traitement spécifique... qu'elle explique bien vite en disant qu'en gros, elle a gêné le travail de DS qui se sent obligé de se justifier vis-à-vis de ses connaissances gauchistes (dont Judith Bernard...)


Sauf qu'en fait, si on en reparle encore un mois et demi après, c'est que cette émission semble avoir effectivement révélé une faille entre un certain nombre d'@asinautes et la rédaction, et qu'on peut évidemment se contenter de dire que "c'est la meute LFI qui se met à aboyer etc." pour ne pas entendre, mais qu'il y a probablement autre chose. 


Je ne vais essayer de ne pas répéter ce que j'ai lu ça et là sur le forum, mais ce qui me gêne vraiment dans les discours de la rédaction et de NEM sur l'émission, c'est : 


- parler d'analyse de l'antisémitisme, sans jamais se livrer à une définition sérieuse de l'antisémitisme. Cela aurait pu être effectivement super intéressant d'essayer de voir des biais, présupposés, qui restent à gauche sur le judaïsme, les Juifs, voire l'Etat d'Israël. Cela n'a absolument pas été fait, avec une "analyse" sauf sur le mode de l'évidence (cette image me rappelle d'autres images antisémites, donc LFI n'est peut-être pas antisémite, mais en a les codes). Mais en vrai, l'antisémitisme, c''est le discours de Drumont qui accuse la finance juive de ruiner le petit commerce français ; c'est Xavier Vallat qui met en dehors de la communauté nationale Blum en l'accusant d'être le premier chef de gouvernement juif d'un "vieux pays catholique'"; c'est la dénonciation des fourreurs juifs émigrés d'Europe orientale comme responsables du chômage des artisans français... Il y a forcément une intentionnalité dans un discours (a fortiori politique) antisémite, parce qu'on essaie de gagner à sa cause un public en faisant d'une partie de la population la responsable des problèmes de ceux qu'on veut gagner à sa cause. Le visuel de LFI ne cherchait pas à dire que les Juifs dominent les médias ou sont les vecteurs du racisme à la télé, et encore une fois, il suffisait de ne pas extraire le visuel Hanounesque de l'ensemble de la campagne de promotion de la manif LFI,  et considérer aussi ceux de Praud et de Roussel pour se demander quel message antisémite on cherchait à faire passer.


- Evoquer la montée de l'antisémitisme en refusant toute contextualisation.  On compte les actes antisémites, ils augmentent depuis le 7 octobre Très bien ! Depuis quand on compte, comment, quels biais, qui déclare, qu'amalgame-t-on... ça, ça aurait été de la déconstruction, et on aurait appris des choses en plus, et ça aurait permis peut-être même d'investiguer (quelles suites ? A-t-on des éléments sur les auteurs d'actes antisémites, leurs explications en audience, etc.). Et notamment voir la proportion de militants de LFI (ou "de gauche") qui sont passés à l'acte. (Pour rappel, J Pardo a fait une vidéo où la blague de Meurice qui lui a valu un licenciement (mais pas de condamnation pénale est posée comme clairement antisémite : donc un acte antisémite est-il un délit/crime, et... une intention qu'on prête à son auteur sur la base de faits établis ?). L'angle de la rédaction, c'est que l'antisémitisme existe "en soi", de manière insidieuse, alors que tout s'enserre dans un contexte. C'est bien parce que LFI sait qu'elle est renvoyée à un antisémitisme rampant dans les médias mainstream ou par la droite depuis le 7 octobre que le visuel est retiré très  vite, et c'est bien parce que des personnalités qui n'apprécient pas LFI et sa place dans le jeu politique sentent qu'il y a une polémique à monter que le visuel est plus diffusé après son retrait qu'avant (et  NEM, il me semblait que ce ne sont pas des "tweetos anonymes" mais Joann Sfar et co. qui ont rapidement effectué les analogies avec les affiches nazies... sans aucune intentionnalité, bien sûr). (Au fait, analyser l'antisémitisme d'une image par le biais d'un autre outil produit par Musk, le facho dont vous dénoncez à juste titre l'IA - "angle" qui aurait effectivement été intéressant de choisir pour pousser un peu H Clouet dans ses retranchements, ce n'est pas un biais techniciste aussi - car les algo qui font monter les sujets Twitter, tout ça...)


- Au lieu de ça, on a eu la même justification sur "les codes" antisémites d'un visuel, et les analogies avec les affiches qui sont rès discutables (cf. l'excellente analyse de Gunthert qui montre à tout le moins qu'un spécialiste des images informé peut très bien ne pas partager "l'évidence" de l'analogie entre le visuel et le Juif Süss qui, soit dit en passant, n'avait pas été citée très explicitement pendant le plateau de NEM, et ne l'est toujours pas sur ce plateau, même si "il aurait fallu l'inviter")/


- L'accusation (car c'en est une plutôt qu'un déni) d'une gauche antisémite car antisioniste ne date pas de LFI (je crois  me souvenir d'un bouquin de Eric Hazan et Alain Badiou sur la question dans les années Sarlozy...). Et si on veut analyser le discours médiatique sur l'antisémitisme (et ses instrumentalisations), cela paraît compliqué de faire abstraction du fait que les cinglés qui attaquent des rabbins dans la rue sont peut-être davantage exposés (mais on n'est pas dans leur tête, bien sûr) à des prises de parole légitimant le génocide à Gaza  parce que sinon on est antisémite qu'au visuel d'Hanouna. 


- toutes choses étant inégales par ailleurs, ça me fait penser à "l'affaire" de l'Université Lyon 2, où un vice-président militant à l'UJFP a dû démissionner parce qu'il a relayé un tweet d'un journaliste libanais (dont une partie de sa famille est originaire) rendant hommage au dirigeant du Hezbollah que le gvt de Netanyahu a dézingué sous 900 kg de bombes, pendant que son collège qui était allé en Syrie soutenir en personne Hafez El Assad quand il écrasait ses opposants et qui passe de plateau en plateau d'extrême-droite est célébré comme un résistant anti-woke victime d'une cabale quand il prétend sans contradiction que tous ses collègues sont islamo-gauchistes... 


"Soutien au terrorisme : le déni à gauche", prochaine idée d'émission pour la rédac...



Daniel Schneidermann me fait par moment penser aux journalistes-procureurs si souvent critiqués par ASI, avec son insistance à reposer un nombre incalculable de fois la même question, non pas parce qu'il n'a pas obtenu de réponse, mais parce que la réponse ne lui convient pas.


Et oui, Nassira El Moaddem a raison de souligner le caractère exceptionnel de cette émission.

C'est quand même compliqué cette émission.


D'un côté, on apprend des informations de contexte intéressantes : 


- la relative solitude de la présentation des émissions ASI est un élement non connu alors que l'émission est quand même pas mal la mascotte du site 

- l'angle contrarié de l'émission par son déroulement et les contraintes (j'y reviendrais)

- les certitudes de Nassira qu'on est libre de partager ou non mais qui sont assumées et remis en balance par les autres membres de la rédaction présents 

- quelques éléments de recadrage sur les reproches faits à l'émission


Et il y a également quelques questions intéressantes posées notamment sur le rôle de l'IA. 


Enfin je trouve aussi très courageux et juste de la part de Nassira de ne pas se laisse pas démonter par l'attitude paternaliste et le dispositif et l'organisation contestables de cette émission de Daniel. Et oui, en 1v1, Nassira a parfaitement raison de penser que cet autre dispositif donnerait lieu aux interprétations qu'elle énonce. L'attitude de Daniel est assez cringe même pour le dire franchement. On a l'impression d'une émission caprice.


Mais de l'autre, ASI n'adresse pas la principale critique qui lui est faite : la ligne plus politique que médiatique et le parti pris qui entourent toute l'émission. C'est son droit mais je continue à trouver ça vraiment dommage.


Pour ne donner qu'un seul exemple : le fait de ne pas voir que le peu de présence du 2nd axe prévu de l'émission la rend totalement déséquilibrée et s'en tenir au registre du regret me semble faire comprendre que ASI ne voit pas réellement le problème. Pour citer un exemple chez la concurrence, quand Mediapart aborde le sujet du livre anti-LFI "La Meute" il est bien précisé dans l'article que les critiques de ce livre sont instrumentalisées par les adversaires politiques du mouvement.


Plus gênant, il ne semble pas y avoir d'interrogation poussée sur les raisons qui font cette émission et ce billet ont tant fait réagir par rapport à d'autres. 


Enfin dernier point, un peu à part mais marquant, qui me semble hélas assez représentatif  : ce "ils ne sont pas journalistes" énoncé de façon très cash comme si il fallait en permanence ce "eux" vs "nous". 


Au final, je pense que l'émission a le mérite d'exister mais qu'il s'agit plus d'un exercice, contraint par Daniel de fort mauvaise manière, de justification que d'autocritique même si cette dernière, bien que légère, n'en soit pas absente. Il est vraiment temps de passer à autre chose car je pense que chacun-e a de quoi tirer ses propres conclusions.

Il est vrai que DS aurait pu se rapprocher de Nassira pour discuter en amont de l'émission. Je comprends cette volonté de ne pas s'immiscer mais ce n'est pas s'immiscer que de donner son avis sans autre injection, surtout pour une collègue qu'on estime. 


J'ai été assez mal à l'aise par cette émission, surtout à la fin, ou les reproches ont été faits de part et d'autre. Les "fautes" sont partagées. J'en conviens, l'autocritique est difficile, pour Nassira comme pour DS. 


Il faut écouter, lorsque Nassira se sent prise au piège c'est normal qu'elle se défende. Cette défense est parfois maladroite et cela permet la naissance d'accusations parfois passives-agressives, parfois carrément frontales, ce qui fait naître ce système de défense chez DS par la suite. Avec ça on peut peut-être créer de l'énergie renouvelable, mais pas forcément bonne pour la planète... 


Bref, ce dispositif s'il génère cette "énergie" n'est pas intéressant dans le sens ou ça ne permet pas l'autocritique, ça met mal à l'aise les spectateurs (et les gens sur le plateau) et pire, cela me fait personnellement beaucoup de peine. 


J'aime beaucoup tous les journalistes de ce média, c'est pour cela que je vous suis depuis plus d'une décennie. Voir que des dissensions peuvent apparaître au sein d'une équipe que j'aime me fait mal. Je parle de dissension pas productives. 

Aussi, dans une relation il paraît difficile de régler les problèmes en accusant, en commençant par "tu fais ça/ tu as fait ça", il est plus salvateur de se  se positionnait dans un "j'aurais plutôt en tant que journaliste, j'aimerais en tant que spectateur voir ceci."  Je dis ça... mais j'en suis incapable moi-même parfois.


J'espère que vous arriverez à effacer ces souvenirs négatifs pour en tirer le positif et mieux vous comprendre en tant que personnes et journalistes. 


Bien à vous tou.te.s

J'ai une admiration très grande pour Nassira. J'aime beaucoup ses émissions. Sur celle en question elle remarque qu'elle n'a pas pu montrer certains visuels. peut être qu'elle s'est un peu laissé débordé. D'autre part peut-on parler d'antisémitisme sans parler de l('istoire en train de se faire ? De la dure réalité.

Bon j’ai regardé l’émission dans sa totalité, et c’était assez décevant. Si l’exercice est salutaire, et devrait être fait plus souvent (pourquoi pas à chaque fin de saison), cela a semblé difficile pour l’équipe, et notamment pour Nassira. 

L’émission était très intéressante, vraiment, mais l’incapacité de l’équipe à remettre en question les choix et à reconnaître les erreurs est très décevante. Au final cela donne un sentiment de mauvaise foi, c’est dommage.


Le choix du sujet d’abord. L’équipe avait l’envie de traiter de l’instrumentalisation des accusations d’antisémitisme, et à l’arrivée l’émission passe totalement à côté du sujet. On comprend mieux le « cadrage » : le choix a été fait de parler de l’antisémitisme, avant de parler de son traitement médiatique. Problème : la culpabilité de « la gauche » semble acquise pour Nassira, qui dit à plusieurs reprises que l’émission est partie « des discours, des propos, notamment de Mélenchon ». C’est un énorme biais, que l’équipe refuse obstinément de voir. Et ce point de départ bancal, et jamais étayé, ne pouvait pas permettre un traitement correct du sujet. 


Nous sommes abonnés à un site de critique des médias, parce que nous attendons une analyse et une critique qui aille plus loin que de simples considérations personnelles. Dire « tel ou tel point est évident pour moi donc on ne l’a pas traité » est une faute. Non, rien n’est évident ni simple et c’est précisément le rôle d’un média comme ASI que de décortiquer ce qui semble « évident ». 


Si l’émission a pour point de départ des « discours, des propos » jugés antisémites, alors il faut étayer : quels propos, quels discours ? Pourquoi c’est antisémite ? Quelles références ? Et cela aurait du être analysé avec l’appui d’un spécialiste des discours politiques et médiatiques, et pas seulement avec des militants sionistes. Cet étayage aurait permis de déconstruire les discours médiatiques sur l’antisémitisme de gauche, et partant de là aurait permis d’aborder l’instrumentalisation des accusations d’antisémitismes. Le plateau tel qu’il a été composé ne pouvait pas conduire à autre chose qu’un tribunal. 

Le retour sur le dispositif, pointé par DS, n’a pas donné lieu à un exercice d’autocritique, loin de là. Rien n’a été étayé, Nassira ne donne aucun exemple concret ou précis venant appuyer son choix.


Sur la justification du plateau : c’est alambiqué. DS souligne très justement que ne pas inviter un représentant des Juifs de gauche décoloniaux, c’est biaiser la « réception » justement : cela laisse l’impression que tous les juifs de gauche sont sur la même ligne, or rien n’est plus faux. C’est invisibiliser une partie des points de vue. Or ça aurait été intéressant de les entendre débattre, y compris dans une opposition Golem/Tsedek. 

L’argument de « l’émission qui a empêché d’aborder le sujet » (de l’instrumentalisation des accusations) est navrant. L’équipe, et Nassira principalement, confirme la volonté de mettre en confrontation un responsable de LFI face à des militants juifs « de gauche » (mais une partie bien précise d’entre eux, on vient de le voir). Le mot « confrontation » est d’ailleurs utilisé plusieurs fois pour justifier la composition du plateau. Et ensuite on nous explique que la confrontation a empêché de traiter de la deuxième partie du sujet, à savoir l’instrumentalisation. Or cette confrontation a été recherchée !!! C’est ce que nous explique l’équipe ! 


Sur le lien avec la Palestine, c’est là aussi décevant. Non, on ne peut pas séparer l’antisémitisme et son instrumentalisation médiatique du contexte colonial d’Israel et de sa guerre d’annexion génocidaire. Car les accusations d’antisémitisme contre la gauche sont précisément faites -et médiatisées- pour rendre inaudible toute critique de la politique israélienne (elles sont d’ailleurs lancées uniquement contre les membres de la gauche critiques d’Israel et défenseurs de la cause palestienne, ce qui est un sujet en soi). Là aussi, l’absence de Tsedek est regrettable. On ne peut pas non plus ignorer que l’action militante des juifs de gauche s’inscrit dans ce contexte. Le traitement médiatique de ces sujets (l’antisémitisme, les actions militantes, la parole des juifs, la critique d’Israel) est sans cesse ramené au 7 octobre dans les médias de droite. Impossible dans ce cadre là de traiter ces questions sans parler de la Palestine. Mais encore une fois, Nassira ne voit pas le problème. 

D’ailleurs, la remarque de DS sur le militantisme des invités et l’absence de précisions (Hirsch présenté comme universitaire, alors qu’il est surtout militant) donne lieu à une réponse qui m’a sidérée. « On ne dit pas tout sur nos invités », comme si c’était une pratique habituelle ! Nassira ajoute même que tout le monde sait qu’on ne présente d’un invité que ce qui est intéressant pour l’angle de l’émission…. ASI passe son temps à critiquer -à raison- les bandeaux partiaux et mensongers des chaines de TV, et nous affirme pourtant faire la même chose ! Non on ne peut pas ignorer l’activité militante d’un universitaire en prétendant que sa casquette d’universitaire en fait une autorité neutre, d’autant plus quand elle influence autant son travail. Sinon on invite Goldnisch pour parler du droit, au prétexte qu’il est universitaire et donc supposément neutre. 


Le retour sur le visuel n’a pas non plus permis l’autocritique. Une nouvelle fois, on a l’impression que l’équipe est à cours d’arguments, et Nassira se retranche derrière la difficulté de juger d’une intention, tout en préjugeant de l’intention de LFI sur le retrait du visuel (elle insiste sur le fait que si ils l’ont retiré c’est qu’ils admettent que l’image est problématique). DS pointe pourtant clairement le fait que les mots, le contexte et l’émetteur d’un message permettent justement d’en comprendre l’intention. C’est la base du langage humain et le degré 1 de l’analyse des discours. 

Une analyse plus fine et moins partiale aurait permis de mette en évidence qu’un parti politique en campagne (contre l’extrême droite), et dont le support de communication donne lieu à un bashing intense, fait logiquement le choix de retirer le visuel pour ne pas nuire d’avantage au message. Le visuel n’est pas retiré seulement parce qu’il est râté et peut être mal compris (sinon on écrirait plus rien), il est retiré aussi parce que le choix est fait de ne pas donner du grain à moudre. Et l’analyse des discours médiatiques qui ont suivi aurait été pertinente : elle aurait démontré que quoi qu’elle fasse LFI est toujours jugée coupable. Au lieu de ça les arguments des détracteurs semblent être repris sans critique… 


 L’équipe a renvoyé d’ailleurs LFI à sa propre absence d’exercice autocritique, face aux arguments de DS. Cela donne d’une part une impression de « oui mais les autres sont pire », et en plus ce n’est pas le sujet ! ASI doit, comme l’a très justement noté DS, des comptes à ses abonnés. Nous payons pour accéder à du contenu, nous faisons le choix de soutenir un média indépendant et critique, et quand il y a un tel râté il est normal de rendre des comptes à ceux qui financent le média. 

LFI n’a à rendre de compte qu’à ses militants et électeurs, d’ailleurs ce n’est pas un média à accès payant mais un mouvement politique, rien à voir. Et au sein des organisations politiques et syndicales il y a des tas de moments où ces débats ont lieu, y compris à LFI ne vous en déplaise. Au nom de quoi LFI aurait du répondre au tribunal médiatique ?


Et non, LFI n’a pas à mettre au pilori une personne qui aurait « validé » ce visuel. Pour plusieurs raisons : d’abord les décisions sont le fruit d’un travail collectif, c’est comme ça que ça fonctionne à gauche (même si les médias passent leur temps à expliquer que Mélenchon décide de tout tout seul), elles sont donc assumées collectivement. J’imagine mal Robin dire publiquement : ah oui cette émission c’était de la merde et c’est la faute à Bidule ! Là on a l’impression que tout le monde attend, et ASI compris, que LFI dise « ah ben c’est Mélenchon notre gourou notre dieu notre maître à tous qui a décidé de faire une image antisémite ». Ensuite LFI a gardé le silence sur le processus de création de l’image,ce qui est évident pour quiconque a un peu milité : quoi que dise ou fasse LFI elle est coupable, donc n’importe quelle réponse aurait donné lieu à une autre vague de bashing en mode « vous avez mis tel ou tel mots dans le prompt parce que Hanouna est juif ! ». 


Sur le « ne regardez pas vos notes ! » en soi ce n’est pas dramatique, mais quand DS pointe du doigt que ce n’est pas très respectueux (Clouet connaît à priori le visuel et il n’a pas 4 ans), Nassira utilise un argument de mauvaise foi : ah ben si vous volez de la déférence ! Non mais sans blague, se montrer un tant soi peu respectueux de ses invités ce n’est pas de la déférence. Sinon on regarde pas ASI mais BFM !!! 


Enfin, comme d’autres je pense, j’ai été atterrée par l’accusation déguisée de sexisme et de racisme envers DS. Là franchement ça donne l’impression que dos au mur et sans autre argument Nassira tente de discréditer la démarche de DS. Et c’est nous faire insulte. Comme l’a dit un autre commentaire, nous sommes abonnés ici parce qu’on est exigeants, et à priori pas complètement neuneus. Je ne pense pas que la « réception » d’un échange entre deux professionnels de la critique des médias aurait été perçu par nous comme une leçon sexiste, paternaliste et raciste de la part de DS. Au final Nassira semble mise en difficulté dans cet exercice et repousse toutes les critiques avec des arguments parfois incohérents ou de mauvaise foi, même si elle reconnaît que certaines questions auraient pu être posées. 


Finalement c’est peut être Robin qui résume le mieux ce qui c’est passé : l’émission a déçu parce qu’elle passe à côté du rôle d’ASI. C’est le sujet lui même qui a été traité (l’antisémitisme de gauche) et pas son traitement médiatique, et probablement parce que Nassira avait plus envie de parler du sujet que de son traitement. Réponse de l’intéressée : « non je crois pas ». Dommage. Quand tes abonnés, tes collègues, ton ancien patron et accessoirement créateur du média (et largement plus expérimenté) te disent que t’est passée à côté du sujet et que tu t’es plantée, il faut peut être se questionner au lieu de renvoyer les autres à leurs propres défauts (renvoyer DS à ses chroniques, à son attitude dans certaines émissions alors que ce n’est pas le sujet…).  


Penser contre soi même c’est difficile, et ce n’est pas encore réussi. Mais vraiment, je vous invite à réitérer cet type d’émissions, peut être avec d’autres anciens d’ASI à la barre (ceci dit j’ai apprécié la pertinence de DS, et son absence de concession pour des collègues, c’est tout l’intérêt de ce travail d’autocritique). Pourquoi pas avec Judith ? 

La conclusion de cette émission nécessaire est que la présentatrice est vraiment trop seule dans la préparation de l'émission et pendant le tournage. Que personne en coulisse ne puisse la conseiller ou lui proposer des pistes de réorientation du débat lui fait porter la responsabilité entière de choix non maîtrisés. Si deux thématiques étaient prévues pourquoi celle de l'instrumentalisation est abandonnée ? Le rédacteur en chef, en coulisse aurait dû avoir ce rôle et éviter cette catastrophe éditoriale.

J’ai trouvé pertinente l’intervention de Robin Andraca pour souligner le fait que ce n’est pas normal que dans des émissions sur cette émission, il n’y ait pas eu d’invitation faite à la rédaction d’ASI. Robin mentionne une seule invitation : laquelle ? Est-ce qu’elle pourrait être proposée en lien ? Par contre, si c’était Nassira El Moaddem qui était la seule invitée, je comprends, au vu de la violence des propos tenus contre elle dans ce forum, et dans les commentaires de cette émission-même, qu’elle n’ait pas répondu à l’invitation. Ces commentaires sont des attaques sur sa professionnalité, qui n’a pas à être mise en doute tant elle a fait des émissions de qualité.

Tout d'abord, c'était une très bonne idée de faire ce debrief car même après le papier du médiateur, c'était je pense utile de clarifier certains points.

Difficile de ne pas voir que Nassira ne souhaitait pas ce debrief qu'elle ressent visiblement comme une attaque personnelle et les prétextes comme c'est fait trop tard (si ça avait été fait plus tôt, n'aurait-on pas entendu qu'on agit sous le coup de l'émotion?), un one-to-one avec DS qui aurait ressemblé à de la condescendance entre un mâle blanc de plus de 50 ans et une plus jeune journaliste d'origine maghrébine (whoa...) et last, but not least, cette émission a lieu parce que des gens ont interpellé DS pour qu'il aille "sermonner sa fifille"...

On apprend par contre un élément intéressant sur le deuxième axe de l'émission qui n'a pas pu avoir lieu et qui aurait été autrement plus intéressant.
Décentrer le débat sur les réelles motivations de la droite et extrême droite et leurs alliés médiatiques à faire passer LFI pour un parti antisémite avec le parallèle Corbyn aurait été nettement plus intéressant; parler du silence des partenaires de LFI dans l'optique de reprendre le leadership "à gauche" et la mansuétude envers les vrais antisémites comme le souligne cet article de Blast:

 https://www.blast-info.fr/articles/2025/gauche-antisemite-lamnesie-tres-suspecte-des-medias-dominants-taedrm5JSTqG472NkXsiVQ

Avec le recul, je pense toujours que cette émission a été ratée car elle avait un parti pris dès le départ surtout avec ce 2ème axe qui n'a pas pu être évoqué et qui aurait pu équilibre un peu le débat.

Après, des émissions ratées, ça arrive (je n'oublie pas cette terrifiante émission avec Elisabeth Lévy du temps de DS) et l'auto-critique qu'ASI demande fort justement à ses confrères, elle doit s'y plier aussi.
Je n'ai pas l'impression que cette auto-critique soit faite par toutes les personnes autour de la table...

Quant aux "menaces" de désabonnement, c'est évidemment stupide et il me faudra bien plus qu'une émission que j'ai trouvée ratée pour ça.
Dans quel autre média, on a un long article sur le slop et un autre long article sur la disparition des insectes?





En lisant un peu dans le désordre divers commentaires (dont celui de poisson qui décrit le site actuel comme, peut-être, " Un rejeton identifié d'asi, mais pas asi"), je me suis demandé s'il y avait un truc générationnel qui permettrait d'éclairer diverses réactions, dont la mienne.


M'est ensuite apparu un élément tout con tout simple : si, au fil des années Daniel Schneidermann a été parfois durement critiqué en ces lieux pour un choix, une question posée, une maladresse voire peut-être même une erreur, jamais jamais jamais n'a été mise  en doute son honnêteté intellectuelle.

A titre personnel,  je suis depuis toujours attachée à sa manière de laisser apparaître ses questionnements, ses émotions parfois, sa pensée en train de se construire (même dans les émissions sur les BD, ou dans ses publications Instagram, souvent inspirées et formidablement rédigées), ses étonnements visibles (le contraire d'un bloc de béton).
Dans cette émission, j'ai remarqué à plusieurs reprises les perches qu'il tendait à Nassira El Moaddem, imaginant très bien ce qu'il en aurait fait, lui, mais sans que celle-ci s'en empare (préférant son odieux scénario du mâle blanc : plus aisé pour séduire une génération sans recul sur le "vrai", l' "historique" Daniel Schneidermann ? Scénario tout prêt pour des cases toutes faites, le contraire de la pensée ? ). 


Possible qu'il se passe depuis "L" ' émission un truc aussi basique que ça : l'enjeu de la confiance en l'intégrité.
En plus de tout ce qui a été relevé, les scandaleuses (hypocrites ?) raisons évoquées par Nassira El Moaddem pour refuser un échange en tête à tête avec Daniel Schneidermann aggravent pour moi  cette sensation de méfiance alors que ça aurait pu n'être qu'un détail. 


A tout prendre, c'est peut-être mieux que la soupçonner de manquer d'intelligence. 

Ou pas.

Quelques remarques à chaud sur le déroulé de cette émission : 

- Je suis très en phase avec la réaction de Nassira (femme journaliste pouvant être regardée comme racisée), laquelle peut légitimement se sentir attaquée par Daniel (vieux mâle blanc particulièrement axé sur le(s) sujet(s) de l'émission en critique) On sent d'ailleurs tout l'affect qu'elle en ressent en se trouvant dans la position de l'"accusée". Le reproche de la phrase "Ne lisez pas vos notes" me semble particulièrement problématique de la part de Daniel à qui on a si souvent reproché son âpreté de procureur.

- Intéressant débat aussi sur la Jeune Garde d'Arrêt qui se défend sur son autonomie/indépendance au regard du Padré, père fondateur du concept et nouveaux regards  qui font évoluer le concept sur une ligne plus journalistique qu'éditoriale. 

- Je suis très en phase avec les remarques en commentaires de Juliak sur le décryptage de cette émission. 

- Je suis gênée par les motivations sous-jacentes de ce format mené par Daniel qui développe une "obsession" sur les régulières "interpellations" dont il fait l'objet autour de l'émission en cause et la difficulté qu'il éprouve à se détacher de son ou ses angles de réflexion. Daniel avez vous penser à faire une chronique "Obsession" sur ce sujet plutôt que de convoquer une telle émission ? (car cela donne l'impression que vous l'avez convoquée) 

- Autant le début de cet arrêt sur arrêt permet de cerner l'ambition programmatique et les angles ou cadres envisagés par Nassira en tant que patronne de son émission et notamment pédagogiquement de rappeler les objectifs puis ensuite l'évolution de son devenir face aux déroulés des interventions pendant l'enregistrement en prenant en compte le débat entre les invités, autant il me semble que la fin du débat interne est malmené ou mal mené par Daniel en renouvelant des reproches formels, qui pourraient relever d'une "intention" de Daniel l'éditorialiste que du concept d'Arrêt sur image.  

- Il me manque peut être une explication du débrief de l'équipe face à la réception de cette émission et quand je dis équipe c'est leurs propres réflexions avec et sans les remarques de Daniel. 


Bon vent en tout cas à Arrêt sur image et bonne célébration le 14 mai / N'étant pas à Paris, je ne pourrais venir mais sachez que je suis une fidèle de chez fidèle depuis France 5 en passant par le Big Bang Blog, la pétition, la fondation du site ...



Ah c’est rafraichissant de voir autant de confusion chez tout le monde sur ce sujet . Il faudrait peut être revenir a la base .     Israel colonise un pays et commet un génocide depuis 1948 . Sommes nous pour ou sommes contre ? Le reste c’est de la diversion .


Sonder le cœur et les reins de Nassira El Moaddem, et de ses collègues, ne m’apparaît pas très intéressant, ou du moins anecdotique. Il me paraîtrait plus intéressant de s’interroger sur la « fabrication » de ce type de journalisme dominant dans les médias aujourd’hui. En effet, les « défauts » de NEL se retrouvent chez un grand nombre de ses pairs – « effet de champ et de corps », dirait Bourdieu. Sur ce point, je ne peux m’empêcher de citer et de souscrire à l’analyse de Didier Eribon à propos du livre La Meute.

« Mais, plus généralement, il y aurait une belle enquête sociologique à mener sur ces journalistes et leurs "enquêtes", leurs méthodes délétères (choix orienté des interviewés, logique du préjugé défavorable, exclusion de toutes les versions alternatives, commentaires évaluatifs arbitraires qui permettent de donner le sens choisi à n'importe quel fait, élision systématique du contexte... bref, hostilité politique déguisée en " objectivité " journalistique), leurs détestables manipulations (car si vous vous étonnez de cette malhonnêteté foncière, on vous répond que c'était une "enquête sérieuse" - quelle blague! -, et que vous êtes un stalinien, qui s'en prend à la liberté de la presse).

L'inversion de la charge accusatoire en est un des grands principes : on vous attaque violemment, mais si vous répliquez, on vous accuse d'être "violent".

Par conséquent, pour en avoir été victime, je sais à quel point il est nécessaire de se méfier de ce genre d'"enquêtes". Le fait qu'elles rencontrent toujours l'assentiment unanime de tout le champ médiatique indique qu'elles sont moins destinées à apporter des informations nouvelles qu'à ratifier et nourrir des attentes et des sentiments préalables. » (Source : X)

Merci pour cette émission inattendue, qui va jusqu'à interroger en plateau son propre dispositif en temps réel : personnellement, j'ai du mal à voir ce qu'on pourrait demander de plus à @si.


Toute ma sympathie aux participants, particulièrement à Nassira et Daniel. Il est manifeste que quelque chose de presque filial se joue également là. 

Lorsque Nassira a révélé à la fin que Daniel avait d'abord proposé un face à face à la "je vous ai laissé parler",  j'ai d'abord pensé "ah mais oui, pourquoi a-t-elle refusé ?" Aussitôt après pourtant, en voyant la réponse de Daniel et la peine palpable des deux, j'ai compris qu'elle avait eu raison sur ce point. Le format retenu pour cette émission est le meilleur, ou a minima, comme dit Robin, le "moins pire".


Bon j'ai dit que je ne vous en demandais pas davantage, mais finalement, n'hésitez pas à faire l'émission de retour sur celle où boyard fut invité.


Histoire de changer des tristement habituels chantages au désabonnement, je vous annonce que je vais faire un don, et puis je m'en vais le faire parce que c'est mieux que de juste l'annoncer.


Longue vie à @si !

Nassira El Moaddem, vous nous avez livré le pire du pire lors de ce débat. Je comprends la colère et la souffrance que vous éprouvez suite aux harcèlements racistes  monstrueux que vous subissez, sur les réseaux sociaux notamment. Comme, je pense, toutes et tous les asinautes, je suis à vos côtés pour les dénoncer et les combattre, aux côtés, dans la rue, de toutes les victimes de racisme.


Mais quand vous parlez, à propos de Daniel Schneidermann, d'un "homme blanc de plus de cinquante ans " s'en prenant à vous, jeune journaliste d'origine maghrebine, vos propos sont odieux. Vous essayez ensuite lamentablement de les euphémiser en invoquant la "réception" de l'émission, qui pourrait induire chez les spectateurs une telle impression...


S'il vous plaît, de vous défaussez pas sur les "récepteurs" : nous sommes des abonnés, donc a priori pas des abruti.e.s et ignorant.e.s, nous savons faire la différence entre ASI et CNews.


Nous savons aussi que DS est juif, ce que vous ne mentionnez pas dans votre attaque contre "l'homme blanc de plus de cinquante ans". Car, oui, ça aurait tout faussé, pour vous si prompte à dénoncer la montée (bien réelle) de l'antisémitisme, à la traquer en particulier chez LFI. (Une précision : je ne suis ni LFiste ni encore moins mélenchoniste, je trouve lamentable la séquence du visuel d'Hanouna et le refus de LFI d'admettre qu'il reprenait des codes antisémites.)


Vous n'hésitez donc pas à vous poser en victime potentielle de racisme de la part de DS, mais passez sous silence le fait qu'en tant que juif, il est la victime potentielle d'antisémitisme. Pour une journaliste se targuant de dénoncer le "déni" de l'antisémitisme à gauche," c'est un comble.


Par ailleurs, nous savons que DS est victime, sinon de harcèlement comme vous, à tout le moins de bashing et d'excommunication assumée par les médias mainstream (CF les propos de Guillaume Erner), suite notamment à son courageux livre sur le dévoiement de Charlie. Vous poser face à lui en ennemie, voire en victime, comme vous l'avez fait tout au long de l'émission, avec une incroyable agressivité, était donc doublement inadmissible.



https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R58714

Il manque un rappel, dans cette discussion intéressante et DS lui-même ne l'a pas évoqué : c'est le titre de l'émission critiquée. "Antisémitisme : analyse d'un déni à gauche ". Non seulement on comprend que le coupable du déni, c'est LFI (usual suspect, et on se doute que ce n'est pas le PS), mais la faute est acquise. On va donc assister à un procès (nième du genre) des présumés négationnistes, pardon, "une analyse', la culpabilité étant du reste jugée d'avance puisqu'il y a "déni", c'est officiel. L'émission va donc se résumer à cela en zappant l'instrumentalisation médiatique qui est tout de même la raison d'être d'ASI (il paraît qu'on n'a pas eu le temps ... en 1h40 !). Je ne sais pas qui est l'auteur du titre, mais c'est un aveu d'intention, ou un fameux lapsus.

Encore beaucoup de commentaires ... avant de voir l’émission, j'ai commencé par là. C'est un incident industriel, c'est un fait et vous pouvez faire autan de plateaux que vous voudrez, c'est ce que l'on a pris en pleine figure. Comment les personnes se disant d'origine ne sont pas dans la honte pour ceux qu'ils elles considèrent. L'infamie est dans le camp. Je sais, je "grandiloque", mais maintenant, je vais réfléchir AVANT de regarder ASI le vendredi. 

Le commentaire sur l'appel récurrents aux dons, est aussi le constat d'une dérive dans l'air du temps. Si vous ne tenez pas dans le budget il faut augmenter l'abonnement ou réduire la voilure, mais faire l’aumône tous les 15 jours, ça interroge ! Ce n'est pas si loin du sujet qui nous occupe. Qu'est ce qui compte ? comment on segmente, les "premiums", les "historiques", les "golds", les "silvers" ? Bref, l'analyse marketing de la clientèle et de son cœur de cible. Faut-il trois émissions pour arriver à la conclusion que l'incident industriel, c'est d'avoir lâché le cœur de cible de la clientèle ?. 

La conviction que Nassira, elle aussi, ne supporte pas Méluch est faite, sauf qu'à gauche hors LFI, c'est le désert intellectuel et programmatique, même si DS adore Marie Tondelier, ce que je trouve touchant de naïveté. 

Après cela, est-ce nécessaire de regarder l'émission ? boof !

La Meute. Quelqu’un a osé critiquer LFI, un orage s’abat sur lui. Comme à chaque fois.


Je n’ai pas toujours été fan de Nassira, elle a aujourd’hui tout mon soutien et respect.


Avec le « aaah beh voilà, une émission sur Gaza » final, bien condescendant pour celui qui se vante « de recevoir des SMS privés de Bompard » , DS a perdu tout mon respect.



Quelle honte de lâcher autant sa collègue et démolir son travail en public ! Ce n’est pas une autocritique, ce n’est pas une volonté de transparence,  cette émission ne sert à rien si ce n’est faire plaisir à des amis LFI de DS. Nassira a parfaitement joué son rôle journalistique dans l’émission. Bien sûr que la critique peut intervenir, mais les gens doivent alors venir sur le plateau d’ASI, plutôt qu’une mise à l’index par la LFI!



On a le droit de dire que le cadre d’une émission c’est de refuser de penser que l’antisémitisme le plus crasse se justifie par des opinions sur la guerre et les massacres au proche orient. Le temps d’une seule émission.

Cette émission d'autocritique laisse un goût amer. On nous ressert l'antisémitisme de l'affiche Hanouna comme un dogme, alors que des analyses d'experts comme Gunthert, qui nuancent fortement cette lecture en insistant sur le contexte (IA, manif anti-RN), sont balayées d'un revers de main. Pour un média spécialisé dans l'image, c'est pour le moins un angle mort béant.

Et le "tribunal déloyal" initial ? Deux invités critiques face à un seul représentant LFI, c'était vraiment un oubli ? Pourquoi ne pas avoir invité des voix juives antisionistes (Tsedek, UJFP) pour vraiment explorer le "déni à gauche" au lieu de le présupposer ?

L'ironie, c'est qu'une émission censée traiter de "l'instrumentalisation des accusations d'antisémitisme" a fini par en valider une, de manière assez unilatérale. Le 30ème anniversaire aurait pu être l'occasion d'une introspection plus courageuse sur les propres biais d'ASI. On attendait un poil à gratter qui se gratte lui-même, on a eu une caresse dans le sens du poil. Dommage.

J'ai une difficulté avec la nature des missions d'ASI :


👉 S'agit-il de faire des Arrêts sur Images / sur la Forme sur des sujets traités par des producteurs externes ? 

(analyser leur forme, l'art et la manière, l'instrumentalisation...) c.a.d se mettre en position "méta", "en dehors du cadre" au sens de l'analyse systémique (cf. École de Palo Alto),


ou bien de


👉 Faire comme les autres émissions et programmes extérieurs des analyses sur le fond ?

(tel le titre de l'émission du 28 mars interrogeant un supposé déni d'antisémitisme à gauche)...

en restant "dans le Cadre" au sens Systémique...


Pour ma part, je supposais qu'ASI devait se positionner sur la première mission ?

Sinon quelle est la plus value  d'ASI ?

Bonjour, 


La démarche de cette émission est louable. Vous ne faites pas un métier facile et en plus dans un contexte polarisé de plus en plus dégradé. 


Arrêt sur Images change comme depuis toujours en s'adaptant au temps présent. L'adaptation n'est pas au goût de tout le monde mais il faut quand même rappeler que c'est facile de critiquer, c'est beaucoup plus difficile de créer et produire. 


Il y a toujours des défauts dans la création et Arrêt sur Images n'échappent pas à la règle. Ce qui compte c'est le processus que nourrissent ses journalistes à essayer de décrypter, faire prendre du recul et réfléchir. C'est très difficile à faire. Je trouve beaucoup de commentaires un peu trop facile. En plus Arrêt sur images aborde des sujets difficiles et donc forcément ça créé de la tension. Il serait beaucoup plus confortable de prendre des sujets moins polarisants ou même de balayer les problèmes sous la table, or ce n'est pas ce qu'ils font. Et pour cela je vous soutiens. Continuer votre métier et continuez à oser et à faire des erreurs. La vérité n'existe pas, il n'y a que l'intersubjectivité d'où votre rôle essentiel à mon sens. 


Vous avez mon abonnement et mon soutien pour votre travail.

Je viens sur le site par habitude. Je parcours le forum. Je me connecte de temps en temps. J'ai lu ce forum. Pour me donner envie de regarder l'émission, car a priori je n'ai pas envie. Je me détache et c'est normal.

Daniel Schneidermann écrit dans "Le charlisme" : "l'élimination par persistance rétinienne est une technique courante de l'industrie de la presse... /... marques prestigieuses rachetées, évidées, et ainsi remises sur le marché". 

On est attaché à ce que perdure un titre, mais si asi change trop, la question se poserait-elle? De ne plus mériter de s'appeler asi? 

Pour faire perdurer le site, une structure a été mise en place, des parts aux employés, un rédacteur en chef élu parmi eux chaque année. Le résultat est : un rédacteur en chef tournant, pas de chef, et l'émission hebdomadaire entre les mains d'une journaliste pigiste qui n'est pas mêlé à cette organisation et qui ne rend de compte à personne, c'est l'impression que ça donne, même si ça peut être réfuté. La liberté c'est bien, sauf si c'est débrouilles-toi ou sauf si c'est on valide tout, fais ce que tu veux. On peut arriver in fine à un espace de co-working journalistique, pourquoi pas, mais il faut le dire et lui donner un autre nom qu'asi. "asibus", "arrêt sur média"... n'importe. Un rejeton identifié d'asi, mais pas asi.


Et ces appels aux dons trop fréquents me défrisent, vous savez ce qu'en disent les anthropologues?

exemple raccourci d'un auteur au pif sur le cairn : 

"trois types de don : cérémoniel, oblatif, solidaire

Le don cérémoniel est symbolique et social. Et parce qu’il crée « une reconnaissance réciproque et publique » il est même le ciment du lien social.

La différence entre les sociétés égalitaires et englobant tous les éléments du monde, fondées sur le don conçu comme pacte de reconnaissance réciproque, et les sociétés inégalitaires hiérarchisant et tendant à l’exclusion, fondées sur le sacrifice, explique que le don devienne générosité morale et le sacrifice, renoncement éthique. On va de l’obligation horizontale de réplique, où la dette s’annule, à la dépendance verticale où la dette s’aggrave et fabrique de l’esclave"


Vous savez où vous allez? Pas de questionnement sur la société des cagnottes? Tout cela est bon enfant, pas compliqué, mais chantage à l'abonnement auquel on ne cédera pas! 


Je suis en partance. Le public du site va changer et je ne sais pas ce qu'on trouvera à manger ici.

Une question manquait à cette salutaire et rude mise en questions : la définition de l'antisémitisme. EnPlus précisément, dans le contexte ultrapolarisé qu'on connaît, la limite entre critique légitime et critique essentialiste de la guerre génocidaire de Gaza. Et de même qu'il était interessant de savoir comment ce visuel fautif avait été fabriqué, il est important de savoir sur quels critères sont déclarés et comptabilisés les actes dits antisémites. 

Il y a des discusscions intéressantes mais pour le coup j'ai été vraiment gênée par le côté hyper paternaliste de Daniel

Émission dense, profonde, émouvante, trop courte. Beaucoup de choses sous-jacentes, cruciales (pour les protagonistes et pour la société) et pourtant hors sujet. J'espère que le reproche fait à Daniel Schneidermann de ne pas avoir communiqué directement avec Nassira El Moaddem, et d'avoir donné trop de poids dans cette situation à son principe un peu techniciste de mise à distance, sera entendu.


Outre la fameuse question de "l'évidence" de l'antisémitisme du visuel, un autre point de désaccord avec Nassira El Moaddem (mais beaucoup de sympathie pour sa colère rentrée et sa façon de faire front sans se démonter) : L'épineuse question des intentions. Elle est difficile, elle est à la base de nombreux problèmes (Bartabac soulève plus bas celui des attributions d'intentions qui court-circuitent les discussions), mais elle ne peut pas pour autant être évacuée des analyses, par un simple "je ne suis pas dans la tête des gens". C'est un travail ardu et délicat, dont la superficialité est à la base de nombreux mots, mais il est nécessaire aux projets d'ASI tout comme il est nécessaire au juridique. La justice légale prend en compte les intentions derrière les actes, cela les éclaire différemment, et idéalement elle détermine ces intentions par l'enquête. Et ASI a la même responsabilité d'enquête. 


Pour prendre un exemple bateau, les procès d'humour sont violents parce que l'humour est décontextualisé sur internet, et oscille entre charges idéologiques et dénis. On peut clarifier les intentions réelles par le contexte (le petit corpus idéologique produit par l'auteurice, les schémas qui en émergent, etc). Et ça change tout, ça fait la différence entre un "crocolion" ou un "durafour" lepénistes et une satire de Desproges ou Cavanna. L'intention (comme les valeurs et représentations implicites) est importante, elle est déterminable, et c'est une fonction fondamentale de l'analyse de médias. 


À part ça, oui, l'émission discutée est pleine de y avait qu'à on aurait dû, comme tout. Les debriefings sont importants. Et le jugement a posteriori est assez facile. Le contexte délibérément hystérique grossit tout. J'espère naïvement une émission sur "La Meute" (Médiapart a sorti un petit article intéressant), mais ce serait téméraire vu ledit contexte.


"Il y a de la nuance à LFI ?" Hah. J'étais en train de ricaner de la même chose... Et pourtant, c'est Nassira El Moaddem elle-même qui, bien qu'ayant traversé tout ça, répond que oui. Un autre motif de sympathie malgré mon scepticisme. 

Au départ et sur le fond intéressée par cette démarche de déconstruire l’émission pour en faire une analyse critique , j’ai été extrêmement gênée par la manière dont l’a conduite DS ; très vite on a le sentiment du patron parti mais pas vraiment, qui vient donner une leçon aux jeunes qui ont pris les commandes. Beaucoup de maladresse mais aussi d agressivité déguisée vis à vis de Nassira. Je trouve au final le procédé peu glorieux . Déçue . 

Qu'on dise qu'il y a de l'antisémitisme à gauche et donc à LFI ne me dérange pas beaucoup,  car hélas,  la chose est hypocritement répandue, ce qui me dérange plutôt c'est que l'alouette de l'antisémitisme à gauche cache, fasse écran  de fumée à l'autre,  le cheval, le vrai , l'historique...celui  qui a remplacé très provisoirement le juif par l'arabe... mais qui au fond, reviendra comme un seul homme à ses positions historiques dès la première opportunité.. 

En revanche, je trouve abjecte l'accusation contre Mélenchon, l'outrance, la calomnie n'ont jamais remplacé les faits. 

 Ceux qui défendent des positions droitière dans le Crif et ailleurs, dans tous les partis actuels,  dites nous ce que vous pensez de la "politique" de Netanyahu, cessez d'avancer masqués en jetant des boules puantes.

Toute accusation d'antisémitisme produite par quiconque,  devrait être assorti de cette question préalable à la réponse de "l'accusé" : parlez nous d'abord de Netanyahu, de quoi est-il le nom ?

Et je précise pour être clair,  que ce n'est pas une défense de principe,  je n'apprécie nullement Mélenchon,  ce soit clair, pour moi, c'est un rhéteur définitif, mais je demande à ses opposants de l'attaquer sur ce qu'il est et non par des allégations grotesques et mensongères.

Eh bien, quelle émission ! Au vu des commentaires je m'attendais au pire, mais je trouve hyper courageux d'avoir produit cette émission. Tout n'est pas encore 100% clair, mais une telle transparence est rarissime.

Et j'espère que les protagonistes seront "indemnes" car émotionnellement ça doit être tout sauf évident.

Pas facile de constater les désaccords persistants. Donner autant d'autonomie aux uns et aux autres, forcément c'est prendre des risques. Mais la qualité est au rv 98% du temps..

Pas facile de constater que nul n'est tout à fait exempt de reproches, même pas Daniel qui joue un peu l'arbitre des élégances et le donneur de leçons - à froid selon lui, mais ça reste brûlant. Il y a certes eu un vrai accident industriel, et Nassira reconnait aujourd'hui des "erreurs" alors qu'elle ne bougeait pas d'un poil avant. Il faut parfois du temps pour identifier des alternatives, et les reconnaître sans se sentir menacé - alors même que les réseaux se déchainent... L'hypersensibilité sur ces sujets peut remettre en cause les cadrages trop serrés... qui pouvaient donner l'impression que Nassira était elle même sioniste, un comble !

Bref, je ne partage évidemment pas tous les points de vue exprimés dans cette émission, et il y a peut être encore d'autres leçons à tirer pour mieux traiter des sujets aussi épineux, mais c'est un sacré pas vers du mieux.

L'émission avec Louis Boyard  était effectivement un autre accident industriel, pas facile d'oser le faire remarquer.

Bref, ce soir je suis fière d'ASI. Et je vais de ce pas écouter l'émission sur Gaza.

wooooow , aucunes remises en questions de la part des deux journalistes, seul le rédacteur en chef se remet véritablement en cause …

Bravo à Daniel Schneidermann, qui essaie d'offrir un véritable recul critique sur l'émission.


Nassira El Moaddem est insupportable d'agressivité, refusant toute remise en question. Sa sortie où elle se pose en jeune journaliste maghrébine victime de l'homme blanc de plus de 50 Daniel Schneidermann, invoquant à la fois la réception potentielle de leur débat et leurs rapports affectifs, est absolument immonde et je comprends DS qui se dit scandalisé.


Alizée Vincent  abandonne professionnalisme et objectivité pour venir au secours de sa collègue. On sent Robin Andraca très gêné mais il n'ose passe se mouiller en désavouant une NEM déchaînée.


Oui, DS a raison : le problème majeur de l'émission sur l'antisémitisme à gauche était que les deux contradicteurs choisis face à Hadrien Clouet étaient sionistes, mais non présentés comme tels. D'où la catastrophe : Pardo, en particulier, s'est posé comme parangon exclusif de la lutte contre l'antisémitisme ; la colonisation, l'impérialisme israélien et le le génocide à Gaza restaient des réalités sous-jacentes, tues, impossibles à formuler, alors qu'elles constituent le contexte de la montée actuelle des actes antisémites, un contexte indispensable à évoquer pour comprendre la situation.


NEM défend son parti pris de n'avoir pas invité Tsedek! et L'UJFP : elle voulait des interlocuteurs franchement opposés à LFI. Mais juste après, elle admet que cet antagonisme agressif et ce déséquilibre entre les invités avait empêché d'aborder les sujets de critique médiatique dont ASI est pourtant spécialiste (en particulier : l'instrumentalisation de l'antisémitisme par les médias) et de passer des vidéos qui étaient prévues. 


J'apprécie la plupart des émissions de Nassira El Moaddem, mais son agressivité et son refus absolu de se remettre en question me font vraiment perdre toute estime pour elle : elle n'a pas une attitude de journaliste, a fortiori de journaliste travaillant dans un site de critique des médias.


Quant à Alizée fustigeant (à juste titre) l'utilisation par LFI de l'outil Grok parce qu'il appartient au fasciste Elon Musk, se rend-elle compte que pendant toute l'émission, DS, NEM, Robin Andraca et elle-même ont mentionné le fait qu'ils étaient tous les quatre sur le réseau X ?

Tout le monde est devenu suspicieux , on ne peut plus tenir une discussion , sans relever de prétendues mauvaises intentions dans des non dit , dans des impensés, tout le monde a son petit coeur qui saigne …Du coup a quoi ç& sert d’avoir des discussions contradictoires , ne parlons qu’entre gens de mêmes conditions , d’accord entre nous ..h c’est déjà le cas ? Et bien on continu ! Y’a suffisamment de vrais méchants a  droite et au centre , à commencer par guedj le porte flingue du gouda de corrèze !

Dany the goat lol ! Ça fait du bien , les 3 autres sont sur une autre planète … jusqu’à se vexer quand on dit que le react de tsedek fait du arrêt sur image , petite réaction bourgeoise qui en dit long … voyons NOUS , nous sommes journalistes ahahahaha . Mais Daniel Schneidermann , ça fait une diff de ouf … les bonnes questions , le bon cadrage , le bon esprit critique …et pourtant , ce sont ses collègues ou anciens collègues ! Franchement Dany the Goat  !! 

Je suis l'émission régulièrement depuis 30 ans. Nassira El Moaddem est insupportable. Elle a repris la place de Daniel Schneidermann, de manière régulière et constante, sans en avoir l'étendue de travail, ni l'expérience et l'ouverture. En fait, je me demande souvent si je vais poursuivre cet abonnement? ASI est devenu trop fragmenté, trop partisan renforçant les clivages sans cesse croissant en France. 

 Je comprends et partage l' indignation de Daniel Schneidermann face à la manière dont Nassira El Moaddem a justifié son refus d'un tête à tête, d'autant plus dans cet endroit où il existe cette tradition du "Je vous ai laissé parler".
Après s'être servie tout au long de l'émission de la justification du "Et vous alors ? D'ailleurs vous aussi ..." , ça m'a semblé particulièrement agressif, malhonnête et discourtois.


Je renonce à  multiplier les commentaires (pas faute d'avoir pensé des tas de trucs, en vrac, en particulier sur le registre antisémitisme/antisionisme totalement absent), juste quand même ceci, à propos du visuel  : Tout ce cirque autour de "l'intention" que Nassira El Moaddem estime impossible à évaluer -   et Robin qui trouve LFI trop peu transparente sur les demandes faites à Grok - : j'ai écouté jusqu'au bout pour savoir si enfin quelqu'un allait préciser que ce visuel  fait partie d'un ensemble.  

La totale absence d'allusion à ce détail hum hum rend cette tentative-d'-analyse-de-l'-analyse totalement bancale : est-il imaginable que la demande soit d'une autre nature pour Hanouna que pour Praud ou Roussel ?

(Merci quand même à Robin de faire allusion à André Gunthert même si ce que Nassira en dit à ce moment, soutenue par sa collègue,  me semble particulièrement hypocrite)


(Puisqu'on se dit tout : 

- je trouve que la technique de dialogue de Nassira El Moaddem ressemble à celle de ces politiques accrochés à quelques éléments de langage.

- je suis à titre personnel très contente que Daniel Schneidermann ait fait allusion, avec pas mal de simplicité,  au dialogue avec Judith Bernard et à son embarras. Je sais qu'à l'échelle de l'univers ça ne compte guère, mais j'avais été personnellement ébranlée, j'aime bien continuer à aimer les gens que j'aime (d'amour ^^)  )

A la racine de cette polémique regrettable de la part de confrères journalistes, des réseaux sociaux, et autres... à l'égard de la journaliste animatrice de cette émission, il y a la démonstration que, faire appel à l'intelligence artificielle est plus que problématique car le visuel de la caricature d'Hanouna générée par l'IA répond bêtement  et automatiquement aux critères qui figurent sur ce visuel à savoir : " Hanouna (qui est d'origine juive),  contre le racisme, ses idées ...et ses relais"  et a produit  sans aucun discernement une caricature raciste et antisémite comme les nazis en produisaient dans les années 30. Cette production est revenue  comme un boomerang à la tête de  ceux, LFI en l'occurrence qui ont fait appel à cette technique et sont tombés naïvement (j'en suis sûre et quoi qu'un pensent d'aucuns) dans le piège. 

ATTENTION ! les limites et la dangerosité de cette ININTELLIGENCE ARTIFICIELLE peut tromper les plus malins et prouve qu'il vaut mieux faire appel à l'INTELLIGENCE NATURELLE des gens.


La polémique à l'égard de la journaliste animatrice est stérile l'émission aurait dû porter sur l'utilisation de l'IA,  la pertinence douteuse voire inexacte de ce qu'elle produit et le manque de prudence de ceux qui l'utilisent.

Rhô. Très déçu que l'émission ne soit pas présentée par Jean-Jacques Vanier.

Le linge salle, ça se lave en famille, mais pas sur ASI qui préfère le laver... en public. 


Bravo à vous tous, même si c'était tendu.

Le rôle de procureur de Daniel Schneidermann dans cette émission était peut-être un peu bizarre et source de cette tension. Il y avait effectivement, un petit côté, "Retour du fondateur qui vient donner la fessée aux mauvais élèves qui ont rendu une copie jugée problématique à ses yeux".

Toutes les critiques dont vous faites l’objet, parfois (mais rarement 😄) légitimes, de droite comme de gauche, pro-palestiniennes ou pro-israéliennes, montrent que vous faites du bon travail.

Continuez ainsi.

Merci pour ce debrief... pour avoir pris en compte les retours qui vous ont été faits des abonnés... J'ai été tellement déçue et en colère ! mais j'ai l'impression que Nassirah a construit ce plateau et donc orienté le débat en fonction de ses présupposés, c'est a dire il y a bien de l'antisémitisme chez lfi, quoi qu'elle dise...
PS : comme le journaliste je ne savais pas que hanouna était juif et l'affiche ne m'avait pas choquée avant qu'on m'oblige" d'une certaine manière à y voir un nez "crochu" (pas proéminent), des oreilles décollées (?) et une bouche pleine de dents... je ne connaissais pas ces affiches... j'ai plus de 60 balais et plusieurs diplômes dont un master (je le dis au cas où..)

Bonjour à tou-tes, 

On a beau être plutôt d’accord avec “DS” sur le fond*, on reste assez mal à l’aise avec le dispositif, assez bien décrit par Nassira El Moaddem vers 1 h 8 min… malgré les dénégations “color blind” de Daniel (qui est aussi là en ancien boss). 


(*) Mon commentaire du 1er avril : “Dommage que vous n’ayez pas pensé (ou réussi) à faire venir un-e représentant-e de l’UJFP ou de Tsedek : le plateau aurait été plus équilibré et le débat plus intéressant ; et on aurait peut-être évité le côté procès… même si le ton reste globalement respectueux, grâce notamment aux efforts de l’animatrice. Merci, et bon courage. (On peut aussi écouter-voir ça.)”

Merci mille fois à Nassira El Moaddem (et à ses collègues de ne pas la laisser seule en porte-à-faux) pour son honnêteté. J'ai beaucoup aimé sa gestion de l'animation lors de la fameuse émission du 28 mars. Je suis surprise qu'aucune discussion n'ait eu lieu au préalable entre deux collègues, celui qui interroge et celle qui répond. Merci pour son intégrité. 

 C’est génial , tu ne peux plus caricaturer un sale mec sous prétexte qu’il est juif ..pourquoi ils se gêneraient alors pour faire un génocide ? Cette histoire d’antisémitisme c’est vraiment de la merde pour protéger des salopards , du coup , c’est tous des salopards tous ceux qui crient a l’antisémitisme ? Hè ,doit y avoir de ça …Et voilà bande de nazes !


Il y a de l'affect dans l'histoire. C'est beau de se parler dans une famille même si ça fait monter la pression. 


Perso j'ai adoré qu'on parle d'arrêt sur image un peu partout, ses émissions et sites sont importants pour l'esprit critique. On en est même à faire une émission d'autocritique, une bien difficile démarche. Beaucoup d'autres médias seraient passer à autre chose sans se  poser de questions.

La vieille garde qui fait la loi sur ce forum @si devrait un peu se calmer avant de se lamenter et faire le scandale sur cette émission. Cette fixette sur Nassira, c'est pas chic sachant qu'elle se fait menacer par beaucoup de troll bien à l’abri derrière leur clavier et autre jeunes premiers méprisants comme Hugo Clément et autres...

Qu'est ce qu'elle est Gringe cette émission. Total soutien à l'équipe d'ASI et en particulier à la journaliste présentatrice. Tout ça parce que le povre D. Schneiderman ne peut plus inviter des gens sectaires, incapables d'accepter le moindre regard critique à l'égard de lfi.


Bonjour,

Premier message ici, 


Juste un mot pour Daniel, l'idée d'une véritable émission entre un médiateur / un critique de l'émission initiale est bonne Pour autant ce n'est peut être pas à toi de le faire sur ce sujet qui est devenu une gêne personnelle pour ton égo. Dans ce cadre ton ancien statut et ta popularité font que l'émission devient un règlement de compte entre la rédaction et toi.


En dehors du comportement problématique de chacun entre Daniel et la rédaction. La rédaction semble avoir du mal à comprendre que le niveau d'instrumentalisation sur ce sujet est tel, que l'émission du 28 mars à finalement créer un plateau à peine mieux que BFM négligeant les choses ci-dessous.


La remontée des actes antisémites est aussi réveillée par le mauvais cadrage médiatique du conflit à savoir : 


1 - la défense et la minimisation de l'action d'Israël dans le génocide en cours

2 - Une assimilation de l'ensemble des juifs à Israël ("Israël ne fait que ce défendre, et donc fait ça pour défendre les juifs")

3 - Mauvaise représentation de la communauté juive : l'invitation systématique de certains représentants ou personnes juives qui tienne un discours invisibilisant le conflit et son parfois proche du sionisme.

4 - Lors d'un débat, donné l'impression que LFI est le premier responsable des actes antisémites et de leurs montées à gauche est un gros problème. 

5 - L'invisibilisation du désastre et la condamnation faible d'Israël par les autres forces de gauche et les collectifs proches du sionisme encourage aussi le complotisme antijuif.


Hors dès le début de votre émission la rédaction semble réfuter l'idée d'une explication forte de l'antisémitisme à cause des positions autour du conflit. C'est pourtant ça le fond du problème, et vous ne pouvez séparez le déni de l'antisémitisme à gauche si de fait vous n'expliquez pas que le problème n'est pas que l'affiche de LFI, mais aussi le cadrage de l'émission du 28 mars puisqu'elle coche la plupart des points (sauf le point 2) ci-dessus.


Encore pire, l'émission d'aujourd'hui ne revient que trop peu sur ambiguïté voir les parfois les mensonges du RAR et de Golem, conséquences du cadrage, mais se concentre encore sur LFI.


Je reste abonné, en espérant que la rédaction puisse mieux comprendre le problème à l'avenir.


Une émission faite avec les meilleures intentions, j'imagine, mais qui m'a mis un peu mal à l'aise par moment, je ne préfère développer. Soutien inconditionnel à Nassira El Moaddem et à la rédaction. 


Sur l'émission d'origine, je redirais ce que j'ai déjà dit: c'était pas ouf par moment, ça arrive. Y'a ni scandale, ni drame. Arrêt sur Images continue d'avoir mon abonnement.

Robin Andraca : " Nous on a pas de projet politique "
Ah oui ?
Donc vous êtes neutre comme tous les journalistes de Droite qui ne sont pas de droite mais neutre ?

D'abord, j'aimerais exprimer d'où je parle. Je précise pour commencer que mon cerveau électoraliste préfère assez nettement LFI aux autres formations de gauche. Ensuite, j'ai entendu Daniel Schneidermann dire récemment (je ne sais plus où) qu'il trouvait dommage que les jeunes générations ne connaissaient pas nécessairement les codes antisémites. Il se trouve que c'est mon cas, j'ai 35 ans, je n'ai pas fait d'études de communication ou visuel ou de journalisme et je n'avais jamais vu ces affiches. En revanche, j'ai grandi dans un environnement où il y avait Banania, la Zoubida, à chaque fait divers, on indiquait l'origine des agresseurs, des blagues sur Marseille et sa population d'origine africaine… Sans nier l'antisémitisme, dans l'espace public / médiatique, j'y suis très peu exposé, contrairement au racisme des noirs et des maghrébins.

Donc quand je vois l'affiche, et il me semble que j'avais vu les autres de la série avec Praud avant celle d'Hanouna, je n'ai rien vu de choquant. Après, je sais que DS n'est pas injuste avec LFI, il a plutôt tendance à dénoncer l'instrumentalisation de l'antisémitisme menée par le gouvernement israélien et ses relais bourgeois / racistes / colonialistes qu'on peut trouver au printemps républicain ou globalement dans les médias, chacun pour ses raisons. Du coup, si DS le dit, que LFI vire l'affiche aussi rapidement, c'est que ça doit être vrai et c'est mon ignorance.

Maintenant l'émission sur le sujet de l'antisémitisme d'arrêt sur image, je ne l'ai pas trouvé très bonne, et inviter Golem dont la seule obsession c’est les tropes à gauche, particulièrement chez LFI, au point que vraisemblablement ça les empêche de contrer l’extrême droite ; et LFI qui a une stratégie de citadelle assiégée, je ne vois pas comment ça aurait pu donner autre chose qu’un défouloir. Quand à l’instrumentalisation, encore une fois, Golem c’est pas trop leur ligne, et savoir qui est sioniste / antisioniste, sachant que ça ne veut pas dire la même chose pour tout le monde, je ne suis pas sûr que ça aurait changé grand chose. M’enfin ça s’arrête-là : c’était pas une bonne émission, ça arrive. Que DS se sente entre gros guillemets harcelé sur le sujet à chaque fois qu’il discute avec quelqu’un, c’est un problème, et c’est pas le problème de ASI. Je pense qu’il va falloir qu’on se calme à gauche.

Désolé les ASInautes mécontents et au-delà, mais de mon point de vue vous vous comportez comme Golem à harceler des gens qui sont plutôt de notre bord, a minima pas des suppôts du capitalisme, pour des erreurs qui peuvent heurter, mais c’était une émission comme c’était un visuel. Le monde part en sucette, je sais pas… Vous avez vraiment envie de concentrer votre énergie à taper sur un média de gauche qui critique les médias des milliardaires qui nous poussent vers le fascisme ? Je veux pas parler de cancel culture parce que c’est la langue de nos adversaires, mais il faut vraiment qu’on arrête de se comporter comme des enfants dans une cour d’école à envoyer des boules puantes par centaine à chaque fois qu’on est pas contents, on a plus l’âge des tempêtes émotionnelles. On en vient plus qu’à exister selon le niveau d’acidité de nos bons mots par twitter / forum.

En revanche, je suis vraiment gêné par l’émission d’aujourd’hui. Oui, je suis pour la transparence. Mais de la même manière que je ne vois pas pourquoi on jetterait sous le bus la ou les personnes qui ont laissé passer le visuel d’Hanouna probablement réalisé en quatrième vitesse par un stagiaire, là j’ai trouvé que c’était du voyeurisme. Je suis désolé, mais ça peut arriver à tout le monde de faire de la merde dans nos boulots respectifs. Mais déjà, ne faisant pas des métiers publics on a pas à subir des harcèlements sur les réseaux sociaux, harcèlements auxquels Nassira El Moaddem est quand même suffisamment confrontée pour qu’on ajoute les nôtres. Mais vous vous imaginez, devoir vous justifier comme ça, devant votre ancien patron qui n’est pas content et que ce soit filmé ? Elodie Safaris a fait son article, vous êtes toujours pas contents, je sais pas quoi vous dire mais l’embarras était quand même évident et ce n’est pas normal qu’on en soit arrivé là. Et heureusement que l’émission a pas été faite en face à face, parce que ça aurait fait interrogatoire / gamine qui finit chez le CPE et ça aurait été bien pire.

Bref, soutien à l’équipe et DS et comme dirait une certaine chronique — excellente au demeurant — de ce site, Calmos.

"Car tout comme il est courant de parler de la physionomie d'une époque , d'un pays , de même on désigne l'esprit d'un temps par sa langue." Victor Klemperer ... c'est par l'usage du langage que les esprits se pervertissent ! Quand "antisionisme" est remplacé "antisémitisme" ... le retour du mal n'est plus très loin.

J'ai rarement entendu une personne d'aussi mauvaise foi que Nassira el Moaddem :
Elle  ne supporte pas qu'on lui coupe la parole mais ne se prive pas de le faire constamment aux autres
Elle ne supporte aucune critique sur le déséquilibre évident dans son choix ( car il s'agit bien de son choix et rien que de  son choix)  des invités de son émission .
Elle prétend que ne pas dire un mot sur l'horreur de Gaza était logique car n'étant pas "l'objet" de l'emission .
A aucun instant elle ne se remet en cause.
A aucun moment elle reconnait avoir commis des erreurs.
En fait, rien de son émission n'avait sa place sur le site d'@si. Et en tant qu'abonnée depuis le premier jour, ça me navre.

Bonne émission, Nassira a pu dérouler sa vision de l'émission et ses choix face à Daniel qui a su la pousser dans ses explications.


Malgré les explications qu'il y a eu des erreurs notamment quand elle dit que "golem et tsedek sur le plateau se serait règlement de compte" je trouve que ça marche aussi avec LFI. Donc au final règlement de compte il y a eu, a 2 contre 1, Jonas Pardo n'étant clairement pas venu pour avoir un débat des plus constructif.


La disparition du second thème de l'émission a je pense, été un vrai problème pour l'équilibre de celle-ci.


Je soutiens le choix de Nassira d'avoir refusé l'échange en tête à tête avec Daniel pour les raisons qu'elle a évoqué. Quand bien même c'est une journaliste pleine et entière on ne contrôle pas la perception qu'auront les auditeurs. Et cela permet d'apporter une pluralité de points de vu. 


Attention Daniel, tu prends beaucoup de remarques pour toi alors qu'elle sont à destination du public, pour une meilleure compréhension.

C'est pas un peu provoquant d'avoir placé dans le bandeau de présentation de l'émission, juste au dessus des photos des quatre journalistes d'@si, l'image du Juif Süss ?

Pendant c'temps là , je lis Frédéric Joly : "La langue confisquée" , sortant il y a quelques mois de LTI de Klemperer !

Bon bah j'étais déçu par l'émission originelle. Mais alors je le suis encore plus de celle ci. Aucun réel regard critique.


Nassira El Moaddem nous sort quand même que son objectif principal c'est "qu'il y ai du débat" dans son choix de plateau. Degré zéro de l'analyse médiatique c'est cet objectif intrinsèquement bête de "l'entertainment" depuis 30 ans qui a détruit tout "débat" public dans les médias.


Presenter Mr Hirsch comme historien est une vaste blague, à aucun moment de l'émission il n'a pris cette position (qui nécessite tout de même de la contextualisation, de dates, d'événements).


Et alors inviter Jonas Pardon dans tous les cas ça ne peut être qu'une mauvaise idée, cette personne est un escroc intellectuel, le plus troublant pour notre époque est qu'il puisse en vivre en vendant des formations au mieux bidons, au pire dangereuse.


Le plus dramatique étant le niveau abyssal de critique media de cette émission (originelle), qui n'a aucun recul sur le cadrage et traitement médiatique de l'antisémitisme.


Je suis abonné depuis le début de l'émission, et chaque année je me demande si vos abonnés ne sont pas devenus plus bien plus perspicaces dans l'analyse médiatique que vous même...



PS : je suis "scandalisé" par la remarque de Daniel par rapport à la remarque de Nassira : OUI, si cela avait été un face à face, cela aurait pu être vu comme le fondateur faisant la leçon à Nassira. Comme elle le dit, c'est une question de perception.

Sur ce point-là : TOTAL SOUTIEN à NASSIRA.

Chapeau aux quatre intervenants qui pratiquent la vraie transparence. J’ai apprécié les échanges et la sincérité des journalistes. J’apprécie Arrêt sur images depuis que l’émission existe à la télé. J’y ai appris àregarder avec recul et à gérer mon émotion lors d’échanges difficiles . 

Dans votre dernière émission de débriefing je me rends encore plus compte de votre maitrise face à vos invités et je vous remercie de vous être montrés aussi humain et sérieux . C’est le journalisme que j’aime. Frédérique Jacquot (82 ans)

Rien n'allait dans l'émission  même le titre, maniant l'ambiguïté des mots "gauche", "antisémitisme" et "déni ". J'ai été dégoutée par le titre racoleur, écœurée par l'inculture (au mieux) des animateurs,  tels des bourrins dans un champ de mines.

Arret sur images, ce n'est pas ça. Je vais regarder cette émission...

 

Ce qui m'agace le plus, c'est le col de chemise de Daniel Schneidermann : il n'est pas bien mis et j'ai passé toute l'émission à espérer que quelqu'un le replie correctement. 

Ainsi donc, le retraité en chef sort du bois pour sauver la distribution de goodies du 14 mai,

C’est du moins ce qu’il annonce dans sa présentation.


Mais pourquoi donc sentir ce besoin de sauver la distributions de goodies du 14 mai ?


Parce que qu’une émission intitulée "ANTISEMITISME, ANNALYSE D’UN DENI A GAUCHE". 

A soulevé quelques milliers de réactions de colère.


Je passe parce que j’en ai un peu marre, sur les accusations d’antisémitisme du visuel qui a été retiré par LFI. 

L’antisémitisme est un délit. Je n’ai pas connaissance qu’aucune action judiciaire ait été entreprise à ce sujet, si ce n’est celle pour la défense du droit à l’image de la marionnette de Bolloré ce qui est cocasse, pour le moins.

Salut fraternel à Robin Andraca, je ne savais pas non plus qu’Hanouna était juif. Je croyais qu’il était breton comme son employeur.


Mais au fait.


 « L’émission telle qu’elle a eut lieu nous a empêché de parler de l’instrumentalisation telle qu’elle est mise en place » »

Ce n’est pas une vraie citation parce que Nassira El Moadem est sans cesse interrompue par Daniel Schneidermann, mais c’est ce que j’en retiens. 


C’était du direct, cette émission du  mars ? 

Si oui, et si l’émission n’a pas permis de faire ce que vous vouliez faire, pourquoi ne l’avoir pas reconnu il y a plus d’un mois maintenant ?

Si on, pourquoi l’avoir diffusée ?


Comme j’aime bien radoter, je radote .


J’ai écrit en réaction à l’émission du  28 mars : « Dans le climat délétère qui règne depuis le 7 octobre, cette émission n’est pas une erreur, c’est une faute ».


Et vouloir « recadrer le débat », ça ressemble un peu à prétendre que ce n’était pas son doigt qui était dans la confiture ou que ce n’était pas de la confiture.


Merci aux journalistes d'arrêt sur image de s'être prêter à cette émission.

L'exercice m'a paru assez violent pour eux. Peut-être est ce un mal pour un bien afin de désamorcer des procès d'intention qui pourrait leur être fait. Si c'est le cas tant mieux et encore merci à toutes les équipes d'ASI qui font un travail vital et pertinant dans le marasme journalistique ambiant. Petit clin d'oeil au passage à Loris et ses streams!

Merci pour cette émission.
Au moins, on comprend mieux par quel angle la rédaction et la présentatrice voulaient aborder le sujet.
À défaut d'être de n'être (vraiment) pas accord avec eux, je salue l'honnêteté intellectuelle.


Je félicité particulièrement Nassira de s'être défendue sur la façon dont elle a géré l'émission et la façon dont Daniel, dont elle est proche, ne la considère pas pour discuter du contenu de l'émission.

Mais aussi d'avoir accepté la critique quand elle était justifiée.


J'avais détesté l'émission. Ici, c'est au moins un peu salvateur.

Mais j'espère tout de même que cela fera réfléchir la rédaction à la façon dont ils présentent leurs invités, et la composition de leur plateau.

En fait, le problème, que ne va pas régler cette émission, c'est que les 3 responsables d'ASI qui sont en face de DS sont en accord avec la ligne de Jonas Pardo, contrairement à la majorité des abonnés d'ASI. Robin Andraca cite même Pardo pour justifier qu'on ne parle pas de la Palestine. En substance, pour Pardo, il ne faut rien dire sur les juifs de France car ils n'ont pas voté pour le gouvernement israélien. Il faut donc passer sous silence le fait qu'une partie des juifs de France, notamment représentés par le CRIF instrumentalisent l'antisémitisme en accusant grossièrement tous ceux qui critiquent l'action du gouvernement israélien et dénoncent le génocide à Gaza.

Gênant.

Je trouve cette émission plus ratée que celle dont il est question :)

Tout est dit par Robin à la fin : si des gens veulent discuter de l'émission, qu'ils invitent dans leur émission, chaîne ou tout autre support un ou l'autre membre de la rédac, ou Nassira.

Quant à Daniel, soit il se refuse d'intervenir soit il intervient, mais là, en fait, il fait les deux successivement, et c'est pire... Manifestement il n'a pas aimé l'émission, comme tous les goûts sont dans la nature, ce ne sera pas la dernière émission qu'il aimera moins. Est ce que ça valait cette agressivité (je pense au passage sur "ne lisez pas vos notes " ou bien "ce que tu dis me scandalise") ?

Comme je le disais en commentaire de l'émission en elle même, si tant est qu'on considère l'émission ratée, il suffit de l'exprimer, sans forcément en faire des caisses. Si on ne doit regarder que des émissions qui nous conforte dans ce qu'on pense, où est l'intérêt.

L'important est quand même que dans l'ensemble, ASI nous fasse réfléchir sur ce qui est son coeur de cible : les images, les récits médiatiques etc..

Et aussi, une petite précision "historique", à l'époque de l'émission télé, les Arrêts sur Image sur Arrêts sur image", qui avaient lieu une fois par an en fin de saison, étaient animés par quelqu'un qui n'était pas ou plus dans l"équipe... Ce qui n'est pas tout à fait le cas de Daniel aujourd'hui :)

Bonjour, quelle difficile émission! 

Alors, je n'ai pas participé à la vague de commentaires de l'émission concernant l'antisémitisme car je n'avais pas envie de me faire houspiller à mon tour. Peut-être que désormais, il faut "soutenir"... "choisi ton camp camarade"! :( 

Pour moi, les journalistes de la rédaction, celleux devant, et derrière la caméra font leur travail de manière honnête, font des choix, n'arrivent peut-être pas parfois à recadrer ou réorienter les choses, mais ce n'est pas grave car la critique média ne s'arrête pas à une seule émission. 

Pour celle-ci: Quelle mauvaise foi DS, face à NEM qui tente de vous expliquer que le dispositif que vous envisagiez au départ aurait pu être mal perçu ( la réception). Quelle mauvaise foi aussi quand il s'agit de ne pas entendre le point vraiment intéressant de cette émission ( et confirmant votre bon choix d'avoir laissé les reines d'ASI), à savoir ce qui vous a réellement poussé à vouloir organiser cette émission ( et ce que soulève Mme EM est à mon sens vraiment problématique: ne souhaitiez vous pas plutôt vous débarrasser, vous, des critiques qu'on peut vous remonter; et non pas revenir sur une sur-réaction des auditeureuses qu'il aurait été intéressant d'analyser? 

On est dans un moment politique de crispations telles que vous avez voulu faire dire des choses à la journaliste juste pour faire redescendre les regards hostiles que vous essuyez ( injustement) suite à une émission à laquelle vous n'avez pas participé. 

Pour ma part, j'avais trouvé l'émission (sur l'antisémisme) très intéressante, tout autant dans son contenu que dans la posture des uns et des autres.  

Pour ce qui est de celle-ci, elle est vraiment difficile car malgré vos intentions ( dont je ne doute pas), je ressors amère de votre démarche : vous rappelez à de nombreuses reprises ce qu'est l'ADN de ASI, vous coupez toute phrase de Nassira El Moadem, et on apprend en sus que vous la mettez dans une situation d'organisation pro inconfortable ( elle doit enregistrer et animer une émission 50 minutes plus tard... avec tout ce que vous avez remis en cause dans sa pratique professionnelle, ça a du être compliqué d'en sortir sereine) . Cette position en surplomb qui tend à valider ou infirmer les choix de la nouvelle rédac n'aura en tout cas certainement pas éteint le feu des critiques. 


Néanmoins, continuez toutes et tous à faire ce que vous faites, Daniel compris. ( car vous êtes journalistes, vous invitez parfois des personnes dont les discours peuvent être déplaisant.Es pour certain.Es, poser un regard perturbant sur des certitudes ; et vous n'êtes pas là pour "apprécier" vos invité.es mais pour nous éclairer. Et c'est ce que vous faites.) Merci du coup, et merci à la rédaction en chef de laisser de l'autonomie critique aux journalistes de la rédaction, et de les soutenir par la suite, tout en étant capable de nuances. Bien à vous. 

Décidément, nous sommes entourés de " mea culpa " tardifs :


- Delphine Horvilleur , la rabine qui a attendu des mois avant de reconnaitre la faillite morale d'Israel ;


- Johan Sfar qui a bien traîné pour avoir envie que ce calvaire s'arrête


- certains membres d'ASI qui s'interrogent sur un débat loupé pour ne pas dire un fiasco


La qualification " d'antisémitisme " rend fou....


Ces prises de conscience tardives et dépassées me paraissent scandaleuses... 

ça sent le forum à 2000 commentaires, 3000 si Jean Bat le vrai revient

Pour Nassira El Moaddem, il n'était pas question d'inviter à la fois le mouvement de Pardo et Tsedek, car "nous aurions eu un règlement de compte entre les deux". C'était bien sûr préférable de taper à 3 contre 1 contre LFI.

Finalement mieux vaut écouter cette émission 


très bonne idée, c'est pour ça qu'on vous apprécie: la capacité à mettre en débat votre travail et à se montrer critique, et à l'écoute des abonnés.


Reste à regarder pour voir si l'exercice est réussi ou pas, car déjà le descriptif me laisse dubitative: 


"alors que notre site, et notamment mon blog Obsessions, ont sans relâche déconstruit les imputations manipulatoires d'antisémitisme dirigées contre LFI"


hum... ASI a qualifié "d'antisémite" sans conditionnel ni pincettes le fameux visuel (qui ne peut être une "caricature" comme vous l'avez désignée, et, dont la définition donnée par le Larousse est claire = Représentation grotesque, en dessin, en peinture, etc., obtenue par l'exagération et la déformation des traits caractéristiques du visage ou des proportions du corps, dans une intention satirique), et sans plus d'autocritique dans le billet de la médiatrice qui a suivi. 

ASI a sans aucune difficulté taxé Mélenchon (et par extension LFI) "d’ambiguïté" à l'égard de l'antisémitisme (c'était même une des justification de Nassira)... C'est bien ce qui était reproché à l'émission incriminée, et à certains de vos billets chers DS.

« Il faut être journaliste pour pouvoir réagir » dixit Alysée …

Autocritique impossible chez vos journalistes.

Robin (très réservé sur l’émission) et Nassira se contredisent sur qui choisit le plateau. Nassira se défausse sur la rédaction quant au choix des invités.

La mauvaise foi de Nassira est incommensurable. Daniel Schneidermann lui tend la perche pour une autocritique éventuelle. Rien à faire, elle s’obstine.

Pour elle le choix du plateau était le bon, les débats bien menés, et LFI est dans le déni d’antisémitisme. Et la hausse des actes antisémites est incontestable (sans rappeler comment ils sont comptabilisés).

 Chaque fois que vous revenez sur cette émission du 28 mars vous vous enfoncez un peu plus.

Et ce malgré tous les efforts de l’ex boss.

Son retrait laisse un grand vide.

A propos de Pardo et autres toujours rappeler que « le sionisme de gauche est un oxymore » UJFP


A quand une émission sur le LFI bashing et sur les propos entendus sur une antenne comparant Mélenchon à Goebbels.



Tiens, le nez crochu a été remplacé par la lèvre "lippue". Décidément, on a du mal à assumer toutes les conneries qui ont été dites. Je continue la lecture de la vidéo...

Quelle perte de temps pour un exercice d'autojustification sur un thème finalement mineur alors que vous pourriez évoquer des sujets beaucoup plus fondamentaux. Notre société, traversée par la vague migratoire, l'émergence d'un ministre compétent et conscient des réalités, Mr Retailleau, le succès de l'excellente matinale de France Inter Paris, la victoire du PSG et les dignes célébrations qui ont suivi cette rencontre d'anthologie, l'élection d'un pape réformateur qui va poursuivre l'oeuvre du regretté François, la sortie du nouvel album de Florent Pagny. Il serait également temps d'évoquer la secte LFI et ses travers . Je signale que BFM avec les compétents et avisés Messieurs Jeudy , Thréard et la pugnace Mme Cabanna a fait le job. Voila donc autant de thèmes à traiter dans les semaines à venir car l'antisémitisme se loge à l'extrême gauche et seulement à l'extrême gauche, une bonne fois pour toute, il est temps de clore ce débat.

Inception : Dans la tête de l'émission qui commente l'émission qui commente....

"avec l'aide de deux militants de collectifs juifs de gauche "sionistes", le collectif Golem et l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP)".

M. Schneidermann, vous devriez vous relire. L'UJFP n'est pas un mouvement sioniste (même avec vos guillemets superflus quand ils concernentcelui de Jonas Pardo). C'est même tout le contraire. Ils sont antisionistes comme l'étaient Hannah Arendt, Daniel Bensaïd, Judith Butler, Hilla Dayan, Isaac Deutscher, Henryk Erlich, Karl Kraus, Ilan Pappé, Maxime Rodinson, Abraham ­Serfaty, ou encore Michel Warschawski et autres grandes figures intellectuelles juives.

Sans revenir à l'émission honnie des lfistes (faut savoir passer à autre chose à un moment), il me semble important de préciser que la chaine "militante" Paroles d'honneur est avant tout une chaine de propagande, liée au Qatar, qui en défend les intérêts et qui invite régulièrement des personnes pour le moins contestées (coucou Houria Bouteldja).


Bref, se faire attaquer par ces gens, c'est pas forcément 

Bon, je viens de commencer (15 min) et je vois déjà les x-milles commentaires, le prochain billet de la médiatrice et, pourquoi pas, l'émission débrief du débrief. Après j'aime bien les running gag donc pourquoi pas !

Pour revenir sur l'émission qui a tourné en procès, nous avons tourné une émission qui a tourné en procès de Nassira. Bon, je caricature, mais ça y ressemble à certains passages.

Où va se nicher le wokisme ?

Voici que le mot "mois" devient féminin : un mois et demie.


Au secours, les masculinistes !

C'est une excellente idée de faire cette émission. Je vais la regarder avec beaucoup d'intérêt

J'aimerais beaucoup la regarder mais chez moi ça fait des mois que la lecture des videos ne fonctionne plus, à cause de mon navigateur trop vieux (et je ne peux plus le mettre à jour pour cause d'ordi trop vieux lui aussi). Pouvez-vous la mettre en téléchargement, la seule manière avec laquelle j'ai accès aux émissions désormais ? Merci.

Nom de Zeus, je ne m'y attendais pas à celle-là ! 😯

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