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Néoréacs : "Avant, ils avaient honte de leurs pulsions"

"Populisme, islamophobie, misogynie, xénophobie, homophobie, antisémitisme ou racisme : de plus en plus bruyamment, des idéologues mènent une offensive pour imposer les pulsions les plus mauvaises dans l’espace public." Parue il y a quelques semaines dans Le Monde, cette tribune n'en finit pas de troubler les intellectuels français et les journalistes ou producteurs qui détiennent les clés de l'espace public. Ce constat est-il exact ? Comment en est-on arrivé là ? Que peut-on faire ? Nous en débattons avec nos deux invités : l'écrivain Edouard Louis (En finir avec Eddy Bellegueule, Seuil, 2014), coauteur de cette tribune avec le sociologue Geoffroy de Lagasnerie, et la journaliste Aude Lancelin, directrice adjointe de la rédaction de l'Obs et animatrice avec Alain Badiou de "Contre-courant" sur Mediapart.

Derniers commentaires

Bonjour, chose improbable, je viens d'avoir droit à plusieurs publicités en revoyant cette émission de 2015 (deux en moins d'un quart d'heure). Serait-il possible de supprimer ces annonces? Merci pour votre vigilance.

C'est rare mais j'ai arrêté l'émission avant la fin. J'avais l'impression de me retrouver dans un cours de morale publique, avec des intellectuels parisiens m'expliquant (non en fait ne m'expliquant pas, car incapable de parler du fond), décrétant plutôt qui sont les intellectuels recommandables et ceux qui ne le sont pas, décrétant qui est un intellectuel ou qui ne l'est pas, etc. Mon Dieu quelle émission horrible après seulement un jour de réabonnement. J'espère que ASI va vraiment redresser la barre et ne pas tomber dans le gauchisme bête et méchant de Mediapart.
Ressaisissez-vous ASI, stop à l'entre soi idéologique !
Il y a un article de Pierre Rimbert dans Le Diplo du mois qui explique comment néo-réacs et éditocrates dansent la bourrée ensemble.
Il y a une réponse de Chevénement à propos de cette folie de dénonciation de réacs plus ou moins imaginaires dans le MARIANNE de cette semaine...

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Ça vient du CNRS, ça sort juste et c'est dans le sujet: analyse du ou des discours néo-réactionnaires.
http://www.cnrseditions.fr/sociologie/7186-le-discours-neo-reactionnaire.html
Je suis un @sinaute fidèle et passionné depuis plusieurs années, mais je m’abstiens d'habitude, n'en n'éprouvant pas la nécessité, de tout commentaire. Mais là je ne peux me retenir ! Je suis abasourdi par ce non débat, par cette hallali sonnée, sans peur du ridicule, par un lilliputien de la pensée comme Édouard Louis (au fait, sa renommée dépasse-t-elle le 3ieme arrondissement ?). Celui-ci n'hésite pas à exécuter collectivement des intellectuels qui n'ont rien à voir les uns avec les autres et qui, quoi qu'en laisse penser l'émission ont une œuvre considérable, je pense notamment à Régis Debray, qui je pense dépasse de très loin les capacités intellectuelles des soi-disant débatteur que rien, en définitive, n'opposait. Non décidément le débat ce n'est pas cela ! Il ne manquait que BHL citant Botule et insultant Péguy ! L'Obs + le bobo de service, c'est trop. En espérant des jours meilleurs sur "arrêt sur image".
Cordialement.
JP DEMANGE

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plus de 700 commentaires avec convolutions et circonvolutions sur les nouveaux reacs de gauche et les nouveaux imprécateurs de "gauche"!

la coupe est très remplie .
Tout ça pour éviter de parler franchement. Les gens anciennement à gauche et dans l'expectative attendent qu'on leur parle, qu'on débatte , qu'on s'écharpe même sur les thèmes obstinément dans l'ombre et qui peuvent constituer un espoir.

Sur l'Euro, sur l'Europe et sur le chômage.Sur l'OTAN, sur le TAFTA. Sur la guerre , sur le moyen-Orient et la Russie et sur les migrants: comment on peut freiner, arrêter tout ça. Sur la domination mondiale des multinationales et le capitalisme financier, sur l'hégémonie américaine. Sur le souverainisme et la capacité à résister des nations appuyées sur leurs peuples. Sur les régulations des flux de marchandise et de fric. Sur la régulation des entrants dans un pays donné aussi.

Les gens vont vers le FN car à défaut de solutions ils évoquent ces QUESTIONS . Les autres ; partis, médias,économistes, intellos pratiquent plutôt l'évitement.
ASI , on veut vous entendre la dessus , ça urge.
Cette émission a l'immense mérite de poser obstinément, sans recherche de faux-fuyants, la question " qu'est-ce qu'un intellectuel", et donc " qu'est-ce qu'un intellectuel frelaté". Nietzsche, pour qui j'ai une certaine estime, constatait le triomphe du journaliste, " maître de l'instant", sur le penseur " établi pour toujours" ( Cinq conférences bâloises sur l'avenir de nos établissements d'enseignement). Bien des noms inconnus du grand public, comme Jean-Luc Nancy ou Giorgo Agamben, n'ont pas été cités aux côtés d'Alain Badiou et les grands disparus Foucault-Barthes-Derrida tralala. Ces trous noirs contrastent avec l'omniprésence médiatique d' un Onfray ou d'un BHL. Ce contraste nous met-il sur la voie ? Comment prouver à un néophyte que Mozart est plus intéressant que Tartempion ? Est-ce à la démocratie de parler ? L'audimat ou le lectorat ont-ils son onction ? Je penche personnellement vers les positions de Lordon ( les medias pourrissent tout, ils sont conçus pour) ou celles de Mélanchon, pour qui j'ai une certaine estime ( seule la provocation peut percer la seconde peau du système)
La 20 octobre 2015, France Culture recevait Michel Onfray.
On peut réécouter l'interview (en deux parties) ici : : 1- Première partie; 2 - Deuxième partie.
Concernant Michel Onfray, j'ai toujours la crainte qu'il ne perde son calme et qu'il se conduise comme il l'a fait récemment chez Ruquier en face de Moix et Salamé, c'est-à-dire qu'il devienne la caricature que ses adversaires décrivent.
Cette belle interview de Franc-Culture est plutôt rassurante, car Michel Onfray a manifestement pris conscience du piège qui qui est tendu et semble décidé à prendre du recul et à rester dans sa région pour bosser. L'interview, bienveillante et sereine, que je me permets de recommander à ceux qui l'aiment comme à ceux qui ne l'aiment pas, est d'ailleurs réalisée en duplex depuis les studios de France-Bleu Normandie à Caen.
ce jeune intello pedant et parisianiste crache sur onfray!qui represente t'il ce blondinnet si content de lui?quel misere d'avoir ce genre d'olibrius sur le plateau! et puis la jeune journaliste de l"OBS obsedée par alain finkenkrault qui tourne a vide pendant 10mn.nul emission nul,intervenants nuls.FUCK PUTAIN.
Interrogé par DS sur les aveuglements de notre époque, Marc Ferro répond que nous ne voulons pas voir le projet islamiste de domination du monde. Ce à quoi DS réplique franco dans les gencives "Vous n'avez pas peur de passer pour un islamophobe ?".

Mais dans l'émission sur les néoréacs, foin de cette franche virilité ! Face aux sottises proférées avec impudence par les deux invités (je n'en rajoute pas, je pense que tout a été dit avant moi), changement de ton, profil bas. Il me semble avoir décelé l'esquisse d'une gêne dans un sourire de DS, me laissant imaginer que, peut-être, l'animateur ne partageait pas l'intégralité de ces énormités.

Si bien qu'on a envie de poser à DS la même question que celui-ci posait à Marc Ferro : dans cette émission, n'avez-vous pas eu peur de passer pour un homophobe ? Peur de passer pour un misogyne ? Peur de passer pour un néoréac ?

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Je regarde.

Ces gens sont intelligents. Il y a constamment des choses à grappiller dans ce qu'ils racontent.

Néanmoins. Néanmoins quand j'ai fait mes études d'art, j'ai eu une prof de couleur. A un certain moment elle donne un exemple tiré de son travail, un de ces horribles silos multicolores et flashy en plein milieu de la campagne française. Et je me suis dit alors "mince, c'est elle. Elle fait partie de ces gens dont on regarde les monstrueuses tours à nuage de la défense, que pas une âme croisée sur cette terre n'aime même un peu, elle fait ces silos qui deviennent d'instantanés symboles de la laideur moderne, et elle n'est ni incompétente, ni mal intentionnée. C'est juste l'école de pensée qui prédispose à son activité qui est en faillite complète".

Je l'aimais bien. J'ai appris des choses avec elle. Mais hors cours, son "œuvre" comportant un certain nombre d'attentat contre l'avis général, et même l'avis quasi intégral. Elle et ses collègues vivaient sur une île.

Et me voici trente minutes dedans cette émission et la sensation tenace de voir de près le même genre de confrérie de loosers, la bande qui a pris jalousement la charge du projet enfin juste, enfin égalitaire, enfin progressiste de gauche pour qu'il leur coule des mains et qu'on en soit réduit, comme alternative, aux projets effectivement déprimants d'une bande d'intellectuel centrés sur la réaction. Je crois volontiers qu'ils sont bien intentionnés, comme ma prof de couleur. Mais je leur en veux, oh, je leur en veux un peu.

Edouard Louis qui se plaint de ne pas avoir de tribune et qui l'explique dans le Monde. Aude Lancelin, directrice adjointe de l'Obs qui opine discrètement du chef. On croit réver. Donnez le même espace à une ou un parmi une moitié des commentateurs de ce fil, et je vous garantis qu'il se passera autre chose de plus vif.

Edouard Louis qui parle de renommée internationale, mais plus personne n'en a en France au niveau universitaire. Edouard Louis qui égraine comme des évidences que Marguerite Duras c'est quelque chose, alors que justement pour ces gens Marguerite Duras, c'est déjà un objet de critique. Il y a dans cette séquence le motif central de tout ce qui ne marche pas dans cette gauche foncièrement anti débat. "cet argument est raciste, nous n'allons donc pas le traiter" "cet argument est jalous de Dumas-qui-est-une-géante-puisque-j'vous-l'dis, nous n'allons donc pas le traiter" "cette invitation à débattre repose sur un dispositif qui ne permet pas de proposer une pensée, je n'y participerai donc pas".

Mais mon petit bonhomme, et Dieu sait que je n'aime pas Houellebecq, mais il a démontré brillamment que le dispositif, on le mettait à ses pieds quand on voulait. Usage des silences, et tout le château de carte du dispositif de plateau s'effondre. Houellebecq ne dira rien de lumineux dans un passage, mais il aura intrigué, tiré à son livre l'audience captive du plateau de télé, ou du moins la partie qu'il peut atteindre. Zemmour n'est certes pas un universitaire étudié, mais à la télé, il est brillant, et on n'a jamais pu aligner en face quelqu'un qui lui faisait de l'ombre, en tous cas dans le camp de la "vraie" gauche.

En face, on a soit des coquets comme Lordon, des gens avec une vraie puissance dans l'oral (quand il ne s'enferme pas dans un show plus pédant qu'intelligent) qui snobe les plateaux, montrant clairement que son militantisme est une activité de loisir, sois des gens qui n'ont tout simplement pas la talent nécessaire pour porter une contradiction efficace. Et pour cause, puisque culturellement ce camp n'apprend pas à débattre, mais à disqualifier le débat. Alors toute ces brutes du débat, les Onfray, les Zemmour, à l'heure où les choses vont assez mal pour que le débat ne soit pas une option, ça fait peur. Si on est des mauvais (comme les gens sur ce plateau), on fait les passif agressifs, les victimes. Enregistrés, diffusés, oubliés, on ne pèse pas une miette mais on a réussi à l'exercice qui semble parfois être le seul sincère dans ses milieux: sauver les apparences . Quand d'aventure quelqu'un manifeste le type de talent dont le groupe à besoin, il peut être bien sur d'avoir des caciques contre lui, parfois des tout petits caciques mais dans ces micro organisations, des gens avec un levier manifeste. Ce milieu semble dévorer et détruire tout ce qui pourrait produire une contestation véritable, coincée entre un vivier intellectuel à fort potentiel incontestablement présent... et un fessier solidement collé à ce qui sont généralement des Fauteuils de Fonctionnaires aux Idées Intéressantes.

Quoiqu'il en soit.

Si vous avez une émotion sincère face à ces migrants, si vous voulez qu'ils trouvent ici l'accueil et la douceur que vous voulez leur donner, la démarche est autre, mais simple. Elle implique juste de désapprendre un code qui dit en creux que la démocratie est un masque à porter mais une réalité à combattre. A considérer que l'état naturel de la démocratie est le désaccord et que rien n'est plus normal, si vous avez un projet, que d'essayer d'en convaincre les gens.

Fini de dire "il faut accueillir les malheureux migrants, parce que c'est raciste". Il faut expliquer pourquoi il faut les accueillir, quel bien précisément on accomplit, être prêt à s'entendre répondre qu'on aurait mieux fait de se soucier que les maisons de ces gens ne soient pas détruites ni menacées en combattant le parti de la guerre (ce qui certes demande un autre courage que de publier une tribune contre les réacs dans le quotidien de référence - il est clair que ce n'est pas pour tout le monde). Avoir une réponse à ça où être prêt à reconnaitre une erreur sans abdiquer son droit de proposition pour la suite.

Fini de dire "nous avons le monopole du projet progressiste". Il faut expliquer en quoi celui ci est forcément cloué au déterminisme d'une famille précise de pensée, et être prêt à se faire démonter et abandonner l'argument parce que franchement, il n'y a aucune chance que ça tienne dans un débat. Par contre ça peut être l'occasion de réfléchir vraiment à ce que serait vraiment un projet progressiste susceptible d'être aussi lisible et populaire que les réactions d'Eric Zemmour. On en aurait bien besoin.

Fini de ne rien dire sur le projet de la guerre et la politique impérialiste qui exacerbe la misère humaine des migrants qui vous bouleverse. Ils sont là, mais c'est un peu votre faute. Ou était votre manifeste il y a deux ans ? Quand Fabius vous a donné une occasion en or de l'attaquer avec une position très facile à défendre en disant "qu'Al Nosrah faisait du bon boulot", où étiez vous ? Ah, c'est sur, il fallait être paré à être accusé de soutenir la partie opposée à celle qu'on critiquait, vieille rhétorique du pouvoir que vous prétendez combattre. Il fallait payer un peu de respectabilité et d'apparence au profit de ce qui était aussi juste qu'urgent face au malheur humain produit jour après jour. Vous ne l'avez pas fait. Le malheur humain a été produit - il l'est encore - et seulement alors qu'il passe du prédictible au visible vous vous en souciez - et vous n'avez pas fini de voir apparaitre les victimes de ce qu'a produit votre passivité.

Zemmour, lui, il est réac et je ne lui confierait pas de projet de société. Mais il a dit, en temps et en heure, que ça allait amener où on en est. Il a eu raison devant une foule de témoin. Il vous colle la raclée, mais c'est le jeu. Vous avez loupé une manché, vous payez au score. La question est de savoir ce que vous allez faire dans les autres manches. Pour l'instant, c'est la chougne et toujours pas la queue du courage à taper du point sur la table assez fort pour perturber vos voisins. Il n'est pas trop tard pour déciller, ou mieux, laisser la place dans vos rangs à ceux qui veulent vraiment mener ce combat.

Enfin, si vous n'avez pas découragé toute les bonnes volontés.
Pas compris le passage sur Onfray. Vous avez coupé la séquence juste au moment où il allait répondre sur le fond à son interlocutrice dont on a vu, elle, toute l'intervention.

On saisit d'autant moins ce dont il s'agit que les deux invités refusent de commenter l'extrait...
Je n'avais jamais lu un seul livre de philo (ayant fait des études courtes), jusqu'à ce que je tombe par hasard sur un des livres de Michel Onfray, "La puissance d'exister". J'ai réalisé que j'étais capable de lire de la philosophie, de la comprendre, et d'en tirer des réponses dans mon quotidien et mon travail. J'ai donc poursuivi la découverte de cet auteur, et j'ai lu "les sagesses antiques", le premier tome de la contre histoire de la philosophie. Je n'avais pas le courage de me faire les huit tomes donc je me suis procuré le livre sur Albert Camus "L'ordre libertaire", ce qui a été une véritable révélation, je me suis mis à lire dans la foulée, la peste, l'étranger, la chute, les justes, Caligula, l'homme révolté, découvrant Albert Camus et ses idées. Puis "Cosmos" est sorti, un gros pavé, mais agréable à lire, et j'ai trouvé que malgré quelques longueurs et approximations, ça m'a une nouvelle fois enrichi et cela m'a donné envie de poursuivre avec le "traité d'athéologie", qui me semble être un livre indispensable à notre époque, puis enfin celui sur Freud (qui me parait nécessaire pour tous ceux qui, comme moi, travaille dans le social, des milieux professionnels particulièrement touchés par l'idéologie de la psychanalyse).
Je ne débattrais jamais sur le fait que Michel Onfray soit ou non un néoréac, car il suffit pour cela de le lire pour avoir la réponse.
Je précise que j'avais lu le livre d'Edouard Louis "en finir avec Eddy Bellegueule" lors de sa parution. La lecture m'a été assez pénible et j'ai mis plusieurs mois à le terminer, alors même que c'est un livre très court, qui peut se lire sur un après-midi. Je dirais quand même que c'est un beau livre, triste et rempli de souffrance, mais en rien cet ouvrage ne m'a apporté autant que les livres de Michel Onfray. Peut être parce que je côtoie déjà la misère tous les jours dans mon travail, et que je n'ai donc rien appris de bien nouveau malheureusement.
Bilan: émission chiante, interlocuteur arrogant, un bon point à A.Ancelin toujours impec,
forum verbeux et tout aussi chiant à suivre!
Je vais donc continuer à me rendre le plus souvent possible à l'Université populaire de Caen,
et persister à lire assidument les bouquins de M.Onfray qui doit être un parfait crétin puisque
l'un des plus vendus en librairie et lu par des centaines de milliers de Français abrutis et,
bien entendu, profondémént réactionnaires!
Je file, j'ai encore le dernier E.Todd à finir!
J'aimerais faire trois remarques :
Premièrement, il me semble curieux qu'un intellectuel comme Edouard Louis, normalien de son actif, puisse à la fois passer son temps à soutenir des thèse basés et argumentés par l'émotion, le sentiment, le ressenti sans jamais justifier une telle démarche puis taxer d'autres intellectuels d'escrocs sous prétexte qu'ils abordent certains sujet alors même que ceux ci les abordent de manière analytique. Par exemple, l'extrait de l'article au début parle du "mal" que soutiendrai ces "faux intellectuels"sans le justifier (on croirai entendre un discours de Bush sur l'Irak) puis un peu plus tard, sur le même sujet (le racisme en l'occurence), une insistance sur le fait que les "intellectuels escrocs' devrait être méprisé lorsqu'ils veulent en parler et que le sujet doit être évité et donc absolument pas analysé. Il me semble que Edouard Louis a laissé son diplôme lui monter à la tête au point de croire qu'il n'a plus besoin de penser pour connaitre la vérité.
Deuxièmement, Onfray. Il est mis dans le paniers des réactionnaires sans jamais en justifier la raison. Lorsque la rédaction de l'émission fait le montage des questions de Léa Salamé sur "Vous êtes la pensée majoritaire", il est mis dans la suite de Houellebecq, Zemmour et Finkelkraut alors que la question portait sur l'idéologie réactionnaire pour ces trois derniers et le libéralisme économique pour Onfray. Remarque amusante, depuis que Valls a lancé l'idée que Onfray serait le nouveau idéologue d'extrème droite, le monde, l'Obs, libération, ONPC et maintenant Arrêt sur Image reprennent mot pour mot cette thèse bancale, donc messieurs d'arrêt sur image : avez vous réellement creusé le sujet ? Non parce qu'il suffit de le lire pour comprendre que cette thèse est absurde ! Encore faut il prendre le temps de le faire..
Troisièmement, petite remarque amusante qui d'ailleurs a été reprise par la journaliste sans que Schneiderman ne le reprenne, l'idée montré par le dernier extrait que les émissions parlent toujours des sujets sans leurs acteurs principaux est terriblement bien représenté par ce plateau monstrueusement consensuel. Non monsieur Shneiderman : On ne parlait pas seulement de la parité homme/femme sur les plateaux, merci de mettre les choses en perspective.
En résumé, émission ridicule car malhonnête intellectuellement avec une absence totale de respect pour la logique formelle la plus élémentaire et un manque de rigueur suspect. Où voulez vous en venir ?????
"Soumission", de Michel Houellebecq, est paru aux Etats-Unis le mardi 20/10/2015. La presse américaine ne le trouve pas islamophobe. Plus globalement, "La France n'a pas bien compris le bouquin"
J'ai lu quelque part dans ce forum 2 contributions qui pointent une fois de plus la nécessité de préciser les termes qu'on utilise.Par exemple le terme "chochotte"ou celui d'islamophobie. Chochotte est employé très fréquemment et sans rapport avec l'homosexualité,ça fait plutôt conclusion au "t'es pas cap!" des cours de récréation.Un internaute propose de définir l'islamophobie comme ce racisme spécial qui s'en prend à "la dernière vague d'immigration". Je vois bien ce qu'il veut dire mais c'est,de mon point de vue,inadéquat.ISLAMOPHOBE serait ainsi celui qui se proposait de virer Pierre Rabhi ou les chrétiens d'orient de notre beau pays ou encore le correcteur de Charlie hebdo (avant son assassinat bien sûr).Des islamophobes sans Islam ça rappelle le slogan d'une limonade "dry"...
Je m'arrête à la 54' pour écouter du "Queen" --> ça détend et ça rassure. L'actualité de la société est devenue tellement anxiogène... je dois faire des pauses quand je regarde des émissions avec des sujets aussi graves, intéressants et surtout vrais.
Envie de serrer Edouard Louis dans mes bras; sa voix tremble un peu et ça m'émeut!
« La mauvaise monnaie chasse la bonne »: la loi de Gresham sévit également, sinon davantage, dans le domaine de la pensée que dans celui de la monnaie. La diffusion d'une production d'esprit est fonction de sa facilité d'absorption et non de sa teneur en pensée. D'où le succès des livres de second ordre, et le cortège d'articles qui leur sont consacrés: de plus grand tirage encore que ces ouvrages et leur offrant ce battage auquel critiques, chroniqueurs, débatteurs trouvent leur propre avantage et mesurent leur pouvoir d'influence sur l'opinion. Il faut s'étonner quil faille perpétuellement le rappeler, comme cela s'avère devoir l'être de nouveau s'agissant du succès de ces tardifs avatars de "la nouvelle philosophie" que sont nos bateleurs de pensées d'aujourd'hui.

De même donc qu'à la loi de Gresham ne peut être opposé que l'échange sans monnaie, car il ne saurait exister de "bonne monnaie", de même, à la diffusion des faciles pensées ne faut-il opposer, sans mépris mais avec pitié, qu'un aussi instruit que pur et simple désintérêt.
Mettre M. Onfray dans le même "quarteron" ne me semble pas d'une grande honnêteté. Si je ne lis ni n'écoute les autres, la pensée journalistique dominante que dénonce M. Onfray n'est-elle pas, par exemple, celle qui a porté unanimement le projet constitutionnel européen ou qui a fait bloc contre Syriza ?...et qui encense quotidiennement le libéralisme.
J'ai abandonné (pour la première fois) très vite l'écoute.
"Je ne vais pas à telle émission, parce qu'on y pose les mauvaises questions..." (Louis)
En substance - tout est là.
Un Onfray, lui, ne me semble pas être vite déstabilisé par des questions de nature a priori hostiles, triviales ou juste pas celles qu'il voudrait aborder.
Quelqu'un qui a quelque chose à dire, se fraie (sans jeu de mot douteux) son chemin.
(Le cadre général de nos media, ou cirque, est un sujet à part, c'est pas Onfray qui, plus ou moins qu'un autre, en crée les termes.)
En passant, une discussion entre ce Monsieur Louis et un Onfray serait savoureux... Un carnage annoncé, surtout au sujet de personnages comme Sartre par exemple.

Je ne défends pas Onfray en bloc. Sur Robespierre et Mélenchon il me semble très à côté de la plaque, ou sa vue sur Chavez par exemple. Mais le mettre sans arrêt (sur image, hein? et donc aussi ici) sur la ligne, dans la corbeille, au mur avec les autres est désobligeant, bête et en dit tellement plus sur les trieurs, amalgamants, "juges" que sur les "condamnés".
La présentation dans le courriel sur l'émission me semblait tout droit sorti du "Monde", de "L'Obs", de "Libé", de..., de...
Peut-être encore que Daniel se mélange bien les pinceaux entre ce site-ci et ses contributions pour son cher journal?

Je rejoins ce qui a largement déjà - aussi - été dit ici. "Débat" indigent, sans contradiction, sans intérêt, sinon peut-être la confirmation de l'état déplorable des échanges d'idées, des débats, du discours.

Onfray était hier chez Erner l'invité du matin:
http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-le-fond-de-l-air-onfray-2015-10-20
(la 2. partie est visible en cliquant sur le calendrier - tu parles d'un pratique...)
C'est tout à fait ce que dit Daniel, ils vieillissent et deviennent donc des vieux cons, parallélement à la fin de la suprématie "naturelle " de l'homme blanc. dur à gére rpour ces petites natures. Normal qu'ils se débattent mais c'est plié...
Cette émission est intéressante mais elle me laisse un peu sur ma faim. Il est dommage que le phénomène de droitisation du débat public ait été abordé par le petit bout de la lorgnette : les nouveaux philosophes, Finkielkraut, Onfray, le magazine Apostrophes... Le glissement vers la droite et l'extrême droite n'est pas propre à la France. On le trouve dans de nombreux pays d'Europe et aux Etats-Unis depuis des décennies. Il est dommage que M. Louis et, dans une moindre mesure, Mme Ancelin, aient beaucoup parlé de la France et très peu des autres pays. C'est d'autant plus étrange que M. Louis ne se sent pas français et qu'il aime voyager à l'étranger.
Alain Finkielkraut déblatère sur les capacités d'intégration des musulmans: c'est bien, il dit courageusement ce qu'il pense, c'est la liberté d'expression.
Aude Lancelin exprime des doutes sur l'intérêt de l'oeuvre de Finkie et lui reproche sa xénophobie: c'est mal, c'est du lynchage, c'est de la bien-pensance de gauche, de l'insensibilité à la question sociale.

Le venin que l'extrême-droite a injecté dans le débat public, c'est ça. Normalisation, victimisation. Dédiabolisation.
On en sort quand?
Entièrement d'accord sur Enthoven, qui présente la philosophie comme un commercial.
Étrange émission... Évidemment, on suffoque tous d'entendre à longueur d'antennes les élucubrations de Finkielkraut, Onfray, Zemmour et consorts, alors une tribune de deux "jeunes" appelant à se ressaisir, ça fait d'abord du bien. Sauf que rapidement, on s'aperçoit que la relève auto-proclamée est un peu pédante, un peu compassée, complètement gouvernée par un fétichisme obtus et étrangement nostalgique des Derrida-Foucault-et-compagnie. J'avais eu un sentiment voisin avec les débats soporifiques de Lancelin-Badiou sur Mediapart, me disant qu'une vieille chaussette normalienne, fût-elle gauchiste et auréolée de quelques glorieux travaux passés, ne faisait guère plus espérer en l'avenir que le lot commun de la pensée médiatique. C'est plus gênant avec quelqu'un de la jeune génération, de sentir déjà la vieille chaussette...

Alors comment fait-on quand on n'en peut plus des réacs télégéniques, mais qu'on ne met aucune confiance et aucun espoir dans des personnes comme Edouard Louis ? Ce que je regrette dans cette émission, c'est que le problème soit assez mal ciblé.

Il est vrai qu'autrefois les réacs avaient un peu honte de l'être. Mais il n'est pas pour autant vrai à l'inverse qu'aujourd'hui, les intellectuels (= ceux dont le métier est de réfléchir sur des sujets précis) de gauche aient honte de l'être, ni que notre époque n'en génère plus. Le problème est seulement de savoir pourquoi les médias fabriquent de toutes pièces ces néoréacs. Et je trouve que cette question n'est pas suffisamment posée.

Car :
1. Les intellectuels de gauche sont légion : pourquoi ne les expose-t-on pas davantage au public ?
2. Les intellectuels réactionnaires ou médiatiques sont également légion : comment se fait-il que le système médiatique en choisissent seulement certains pour les ériger en penseurs incontournables (ex : Raphaël Enthoven pourrait à merveille jouer le Finkielfraut ou l'Onfray de secours : belle geule, parle bien, à l'air intelligent, mais méchant comme une teigne et rampant comme une idée lepéniste ; or s'il a pignon sur rue, il n'a pas la notoriété grand public d'un Zemmour / Un Philippe Val pourrait jouer le même rôle : pourquoi n'est-il pas utilisé par les médias ?).

@si étant une émission sur les médias, je trouve qu'il aurait été plus convaincant d'inviter un ou plusieurs chercheurs du domaine, pour tenter d'élucider pourquoi le système médiatique est atteint de cette vérole réactionnaire. Qu'est-ce qui le détermine (l'audimat, le petit frisson érogène de la transgression droitière, la simplification télégénique du discours, certes, mais ça ne peut pas se résumer à cela, si ?), qu'est-ce qu'il y gagne, dans quelle mesure se comporte-t-il sciemment ainsi ou à son ainsu ? Etc.

Peut-être serait-on conduit à y voir plus clair, et par la même occasion à penser que les Finkielkonfray sont dans un même mouvement d'odieux diffuseurs d'idées dangereuses, et les victimes aveuglées d'un système qui les a enfermés dans sa spirale réactionnaire ?
Voilà ce que Alain Finkielkraut laisse dire dans son émission de France Culture
http://oumma.com/221787/france-culture-laffirme-francais-musulmans-antisemite
J'appelle réacs les antisociaux qui, par intérêt ou par bêtise, fraient un chemin à l'extrême-droite libérale sous couvert de dire ce que le peuple pense vraiment. Je leur reproche d'accaparer et de déplacer le débat public, pas par leur présence, mais par leurs outrances. Quant à l'absence de ténors de l'idée sociale dans les médias, c'était un des sujets de la discussion. J'y ajouterais que l'idée sociale n'a plus tellement la cote actuellement dans la société non plus. La tendance est à se détourner de la politique et des ses conflits.
Le parasitisme des "intellectuels" (judicieusement rebaptisés essayistes par un intervenant) réactionnaires n'est donc plus une évidence sur un forum comme celui d' @si, non plus que leur façon d'accaparer le débat public et de le déplacer vers la droite. C'est vrai que Nizan a publié ses Chiens de garde en 1932, et que ça commence à dater. Mais quand même...Pendant que les chiens d'aujourd'hui crient, la caravane ultra-libérale passe.
Peut-être n'y a-t-il pas de gauche solide sans bouquets-mystères. Les Rothschild, les deux-cents familles, Finkielkraut...Entre une gauche inculte et fière de l'être, et une droite qui se donne la chance - en tout cas une frange de la droite- de prendre le risque vital de la pensée, mon choix est fait, cornegidouille. Mais s'il y a ( et il y a) une gauche qui pense, n'étant pas maso, j'y plonge.
Je ne comprends pas ce que vous êtes devenus.

Je ne comprends pas le choix des invités, les termes du débat, les questions qu'on fait semblant de poser alors qu'elles contiennent leurs réponses. Je ne comprends pas les têtes qui s'inclinent exprimant leur accord, je ne comprends pas que l'on traite A.F. de raciste, qu'on dise de lui qu'il n'a jamais rien produit, rien écrit, qu'il n'a jamais travaillé. C'est non seulement la preuve de la plus grande ignorance mais aussi une forme de malveillance, un mensonge pur et simple, une bande annonce avec, en plans ultra rapides, la succession des portraits de Finkielkraut, Onfray, Zemmour (au secours, quel rapport avec les deux précédents) et, oh mon Dieu, Biraben.
Et Lancelin, "oh, on pourrait leur laisser une chance de se reprendre", comme si elle possédait le pouvoir de décerner des certificats de blancheur morale. Et cette haine de la culture, complètement démente, qui dégueule de partout, et ce libéralisme infect planqué, jamais exprimé. Et les constats de Daniel, jugeant que les intellectuels examinés "s'embourgeoisent", un manque de respect incroyable, alors que Finkielkraut écrit sur la culture, la République, l'école et l'intégration rigoureusement la même chose depuis 30 ans, et que c'est essentiellement et surtout le monde qui a changé autour de lui. Et l'insulte : "Ils savent qu'ils ne sont pas Duras et Derrida", alors qu'il n'est que vermisseau, tout jeune, le coeur plein d'amour pour les pauvres, dont l'apparence et la diction indiquent qu'il les a fréquentés longtemps. Ah non, en fait il a vu des gens pleurer sur le "terrain", c'est à dire dans les librairies, après les signatures. Pitié. C'est dégueulasse.
@Daniel Schneidermann


Vous avez laissé votre invité proférer des accusations graves sans réagir, malgré l'absurdité évidente de celles-ci. Celui-ci en appelle au boycott des personnes visées en "redistribuant la honte contre eux" et en les désignant comme des "falsificateurs" avec qui il ne faut pas parler.

Pourquoi ? Néoréacs car homophobes.

La lecture des sources ( voir plus haut ) discrédite totalement l'auteur de ces accusations et par là-même jette une ombre sur le sérieux de ce qui peut se dire sur votre plateau.

Une mise au point sur ce point serait la bienvenue.
Bonjour Martin,

Je crois qu'on sera d'accord sur l'essentiel.

Je pinaille un tout petit peu sur le vocabulaire ... le terme "mondialisation" a été galvaudé c'est vrai.
Il signifie juste la "marche du monde" ... que l'on peut penser de façons diverses (assez proche des altermondialistes pour ma part).

"globalisation" ou "globalization" est cette façon unique de penser le monde à travers le libéralisme extrême ... que je suis prêt à "combattre" avec vous.


ps : (pas vraiment pour vous Martin, d'autres qui vont se reconnaître ;)

La liberté ne peut exister sans la contrainte.
On vient tous de la toute puissance infantile ... on "veut" tous être libre ...
Normalement, en vieillissant, tout adulte intègre la contrainte (et en fait même une liberté au sens de Rousseau).

Le libéralisme tire les adultes vers la toute puissance infantile ... pas étonnant qu'il soit poussé par une civilisation américaine, à peine adolescente.
J'ai craqué dès le début de votre émission...
En lisant en diagonal le forum il me semble que les avis sont très opposés.
Pour ma part c'est pas sur le fond, car je ne l'ai pas regardé, mais ce sont les intervenants qui m'ont fait fuire et notamment quand ils mesurent la qualité des autres intelos sur leur degré de mondialisation.
AH ! AH !

Mondialisation qui n'est en fait qu'une uniformisation du monde et la perte de socio-diversité et de culturo-diveristé.
Uniformisation qui détruit tous les autres écosystèmes et socio-systèmes et donc toutes possibités de s'adapter à la finitude du Monde.

Mondialisation, Uniformisation, dont la seule résistance possible est le retour à l'échelle du petit térritoir, car l'Etat et l'Europe sont devnus des outils aux mains des multinationales qui se nourrissent de cette uniformisation. Où la science économique est remplacée par le dogme libéral, où les sciences dures sont remplacées par le scientisme, où les intellectuels sont remplacés par les clones de votre émissions, qui ne développent pas des idées, mais une nécessité de confomité, de soumission à la mondialisation.

Toute résistance à cette mondialisation, uniformisation, étant diabolisée, traitée d'extrême droite, de populisme, etc.

J'ai souvent le sentiment que depuis que le libéralisme à gagné, il se comporte exactement comme le socialisme, même dogmatisme, même bourrage de crane, même pauvreté de la pensée. Il suffit d'écouter le discour des commissaires européens pour s'en rendre compte, il suffit d'écouter les arguments pour les accords de libre échange. Et surtout quand on les confronte à l'évidence des dégâts occasionnés par leur idéologie, leur égal aveuglement que les socialistes et la même réponse, c'est qu'on est pas encore allé assez loin dans l'idéologie, que les gens font preuves de défaitisme voir pire, de néoréacs...

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Magnifique, magnifique émission ! Merci à l’équipe d’@si d’avoir permis cela, des paroles fortes, pleines d’intelligence, des références qu’on n’entend plus nulle part, un recadrage salutaire, bref, encore !!
Toutes les personnes que ça a l’air de gratouiller fort sur le forum devraient se demander si par hasard elles ne sont pas hommes-hétéros-cis-blanches (et pas pauvres) et un peu vexées que pour une fois on pointe du doigt un problème où ils auraient une part de responsabilité moins involontaire que ce qu’on veut bien dire.
merde... l'aristicratie parisienne essaye de nous expliquer ce que c'est d'être intellectuel... la prochaine fois, abstenez vous. Les aristoreacs sont sur le plateau et c'est une catastrophe ... un des gros soucis actuel.
c'est une blague?
consternant un pédant qui ne pense pas!

ce qu'on a préfèré ce sont vos têtes, dommage que la caméra n' était pas souvent sur vous.
nous on aurait été violent ou bien on se serait marré.

ridicule, irrémissiblement ridicule.

et vive hors-série!!!!

ps alors quand on ne pense pas comme le pouvoir ou comme les journalistes on n'est des néoréacs. et ben mince ou heureusement nous le sommes.
Merci pour ces invités de qualité.
Cela dit, Aude Lancelin devrait jeter un œil à la dernière saison de The Walking Dead.
Elle y perdrait sûrement ses dernières illusions. La rivière sans retour...
Communautarisme et prosélytisme à l'IUT de Saint-Denis ?
Un sujet digne d'intérêt pour une prochaine émission d'@si.
Le temps, pour inviter son directeur, qu'il sorte de l'hôpital.
pourquoi en rajouter et faire la promo des cons? c'est mieux de diffuser les messages de personnes interessantes plutot que de seniles precoces.
La remarque de Makno est parfaitement intégrée dans les milieux où il y a un look de gauche,des magasins de gauche,des loisirs de gauche et pour sucrer son café du sucre de gauche...
On voit bien qu'avec l'utilisation de ces etiquettes "gauche" et "droite" etc.... qu'on n'est pas dans le domaine des idees, mais dans le domaine des etiquettes, de la posture ramenant a une vision manicheenne, il faut d'abord decider qui est gentil ou qui est mechant, avant de commencer a avoir un debut de reflexion sur le contenu.
Il en va de meme avec le terme neo-reactionnaire, qui semble dans l'emission ramener a cet usage, et vu le peu de temps passé a le definir, la confusion operee sur des gens qui malgres les desaccords qu'on peut avoir avec eux, ont une reflexion/critique sur la societe qui ne se confondt pas.

Ce qui est aussi etonnant c'est de voir un discours sur le plateau de E louis, critique de la violence et du pulsionnel, alors que son discours en a toute l'apparence.
j'aimerais d'ailleurs avoir plus qu'un sentiment, mais des elements sourcés pour chacune des critiques formulés, comme l'homophobie de Debray.

Comme l'ont dit d'autres asinautes, il y'a un debat au sein des courants socialistes qui date pas d'aujourd'hui et qui a commencé avec la question internationale et locale, sur le plan strategique, l'apport des structuralistes a quelque peu deplacé le debat sur cette question de l'articulation entre lutte que je qualifierais de global et lutte specifique.
Ce n'est pas vraiment sur l'aspect "theorique" que cela pose un probleme, mais sur l'aspect strategique et son instrument l'organisation.

On a des mouvements politiques qui n'ont plus grand rapport avec le socialisme, et je rejoins un constat que font d'autres, le cycle politique amené par le socialisme est entrain de se terminer, les forces populaires qui supportent le projet socialistes et ce que ca impliquait sont en voie d'extinction.
Parallèlement la pensée socialiste a ete petit a peit substituer par un courant de pensé plus preoccupé par des luttes specifiques, renoncant a une approche globale et qui va vers l'acceptation de plus en plus affiché du systeme capitaliste. Aujourd'hui etre de gauche cette etiquette fourre-tout prend toute son importance, quelque chose qui a en fait rien d'identifiable en terme d'alternative sociétale, etre de gauche c'est avant tout une posture, du bien contre le mal.

Au debut du XXeme siecle; alors que la gauche (republicain) est en passe de gagner definitivement contre les monarchistes correspond aussi a la monté en force du socialisme sur la scene politique, ce qui a fait apparaitre un nouveau clivage divisant cette gauche entre ceux qui ont rejoins/rapprocher le courant socialiste, et la gauche "opportuniste" (la bourgeoisie liberale republicaine) se rebaptise "progressiste".
Aujourd'hui hasard de l'histoire avec le declin du socialisme reapparait en force une gauche "progressiste".
Ouf, ça fait du bien. Enfin! du côté des progressistes, les vrais, pas ces modernes décatis et croulants qui n'ont, effectivement même plus honte de leurs préjugés, de leurs peurs, de leur manque d'imagination et de leur adhésion totale à ce qui a toujours existé (le pire, évidemment), des gens qui osent parler sans avoir peur d'en dire trop, d'avoir l'air trop... progressistes, justement. Ouf! Y en a marre de recevoir des vessies qualifiées de lanternes, des réacs renommés modernistes. De l'air, enfin!
Et, contrairement à un certain nombre de réactions, ben oui! Vive les Bourdieu, Derrida, Barthes, Foucault and cie parce que, qu'on les aime ou non, qu'on soit d'accord totalement ou partiellement (pas du tout, hum!), ces gens là pensaient et proposaient. Il n'étalaient pas sur la table leurs diarrhées de profiteurs cherchant une étiquette prestigieuse à vendre au mieux, ils réfléchissaient, travaillaient, imaginaient, s'indignaient, aussi, mais de l'injustice pas de savoir qui couche avec qui, qui mange quoi sinon pour en tirer une analyse de l'homme et du monde. Et ils étaient du côté des dominés, des exclus simplement parce qu'ils nous rappelaient que la domination et l'exclusion ne sont pas une nécessité naturelle, mais une création pitoyable.
Ouf, ouf, ouf! Ça fait du bien. Merci.
"Pulsions".
On a progressé : on n'est plus dans les années 30 mais dans l'après guerre et le stalinisme triomphant.
Intrigué par les accusations d'homophobie proférés par Edouard Louis envers Régis Debray ( ""La révolution se fait maintenant dans les lits du Marais" ) et Marcel Gauchet ( "Les lacanailleries de Lacan" ) , jai recherché ( et trouvé ) les sources que je copie/colle en intégralité afin que chacun puisse se faire son jugement.

Régis Debray dans Le Monde daté du 31 août 2014

Rebelle, impossible métier

La venue de Marcel Gauchet aux Rendez-vous de l'histoire de Blois fait polémique.
répond aux indignés

L'appel à boycotter les prochains Rendez-vous de l'histoire consacrés aux " rebelles ", signé par une pléiade de vrais dressés contre un présumé faux, Marcel Gauchet, nous fait mesurer le passage des saisons. Qui ne se disait pas révolutionnaire en 1960 ne pouvait être premier de la classe ; le contestataire, moins compromettant, grimpa ensuite sur le podium ; le dissident suivit, le goulag aidant.

Et voilà de retour le rebelle, la marque en dispute, la cocarde en haut du mât. Le sens des mots-clés change plus vite hélas que le cœur d'un mortel. Il faut pister le rebelle dans les coins, soit. Mais comment séparer l'original de la copie ?

Les signataires auraient hier refusé de s'asseoir à côté du Che, qui envoyait les homos en camp de travail et ne s'indignait pas trop du non-partage des tâches ménagères. Ils auraient mis au piquet André Breton, qui excommuniait pour " ignominie morale " le peintre Roberto Matta pour avoir couché avec l'épouse d'un affilié. Ils auraient claqué la porte à Lénine et Trotski, ces petits cousins, dans le privé, de la reine Victoria. Le chassé-croisé des avant-gardes est un lieu commun.

Les esprits avancés qui ont lutté contre l'exploitation des prolétaires et le joug colonial étaient le plus souvent retardataires, voire franchement réacs, en matière de culture et de mœurs. Et l'extorsion de la plus-value, travail des enfants et semaine de cinquante heures ne troublaient pas trop les mutins de l'ordre patriarcal et pudibond. Je ne me souviens pas avoir vu hier au premier rang de la lutte pour la légalisation de l'avortement les ouvriers cégétistes. C'était des militants communistes, pas encore des rebelles. Un train de retard. Tempus fugit.

La rébellion, ce vieux service public, s'est privatisée avec le temps, tout comme le Crédit lyonnais, et demain les hôpitaux. La pointe avancée a quitté la sphère du travail pour celle des loisirs, Billancourt pour le Marais, la chaîne pour le lit. Extension du domaine de la lutte, diraient les nouveaux entrants, qui placent la " dé-ghettoïsation des questions sexuelles " au premier plan des luttes contre " les mécanismes cachés de domination ". Extension de l'embourgeoisement des lignes de fuite, répondra le sortant, qui peinera à voir dans les prostitués, les femmes battues, les transgenres et les intraitables de la plume les bataillons de fer du combat anticapitaliste. Si l'on ose suggérer une suspension du feu entre les enfants de Marx-Engels et ceux de Bourdieu-Foucault, c'est pour une raison factuelle, et assez triste. Le " total rebelle ", l'insurgé intégral, le révolté tous azimuts, je ne l'ai jamais rencontré.

Rimbaud lui-même fut un assez vilain colonialiste en Abyssinie, et Jean Genet, la figure la plus proche de l'idéal type, eut parfois les yeux de Chimène pour de beaux SS. Limite et finitude, c'est le destin. Nos rébellions, comme nos revendications, sont irrémédiablement catégorielles, et nous sommes tous parcellaires, lamentablement incomplets dans le choix que nous faisons des peuples opprimés, des misères à secourir, des ennemis à combattre. Il serait vain de vouloir fondre dans un même défilé Bastille-Nation tous les anti, celui qui pourchasse de son ire fumeurs, chasseurs et bigotes de sacristie et celui qu'exaspèrent homophobes et opposants au mariage pour tous.

M'est avis qu'on pourrait au moins envisager un pacte de non-agression entre l'avant-garde du château arrière, visant la lutte des classes, et celle du gaillard d'avant, visant nos conduites en société, sans se porter partie civile pour port illégal de décoration. Constatant une certaine hybridation des sujets de mécontentement et un nombre croissant de sang-mêlé parmi boudeurs et grognons — au nombre desquels je dois me ranger, la mort dans l'âme —, je plaiderais volontiers, quoique la tolérance nuise à l'image de l'insurgé, pour ce spécimen improbable, le rebelle modeste, petit-neveu de l'intellectuel spécifique, sociétal certes mais sociable. Le " qui n'est pas avec moi est contre moi " semble malheureusement sévir du côté des nouveaux opprimés.

M. Gauchet, à ma connaissance, s'il a pu évoquer certains dérapages du féminisme et de l'antiracisme, s'il ne s'est pas montré très allant sur les revendications LGBT, n'a jamais demandé l'interdiction de la Techno Parade ni des rave parties, la fermeture de Paris Plages et l'abolition du pacs. Il a excellemment décrit le devenir des démocraties occidentales.

Peut-on être bon partout et en tout ? Moi-même, partisan de la nationalisation des moyens de production et d'échange, d'une généreuse naturalisation des sans-papiers et des guerres d'indépendance des humiliés du Sud, j'avoue avoir été assez mou du genou sur la nécessaire féminisation des noms de métier.

Le fait que j'aie montré plus d'intérêt pour le point-virgule et la chronologie dans les manuels d'histoire que pour le congé paternité et la légalisation du cannabis n'autorise personne, j'ose l'espérer, à m'expédier dans la préhistoire machiste et répressive duSapiens sapiens. Pas plus que le silence qu'observent nos récalcitrants sur les bonus du CAC 40, les fileuses surexploitées du Bangladesh et les impositions du Fonds monétaire international ne m'autorise à voir en eux des suppôts de la gauche Wall Street. Personne ne pouvant cocher toutes les cases dans la liste des points de résistance recommandés, essayons au moins de résister à l'" envie de pénal " et aux requêtes du " département fusion-inquisition ".

Tant d'âcretés trahissent une certaine difficulté d'être. Sur l'échiquier intellectuel, la case " rebelle " offre à tout coup la position gagnante, mais c'est aussi la plus difficile à tenir. La bonne société rattrape le hors-la-loi au tournant, avec un chèque, des prix et un créneau sur Canal+. Nos purgatoires ont une fâcheuse tendance à raccourcir. La trouée surréaliste a mis trente ans pour faire l'unanimité chez les étalagistes, sur les Grands Boulevards.

C'est le temps qu'il a fallu à l'institution muséale pour phagocyter l'urinoir de Duchamp et transformer l'art brut de Dubuffet en fin du fin d'une collection. L'ex-anarchiste allemand qui horrifiait les bien-pensants de 1968, Cohn-Bendit, est la coqueluche de l'Europe néolibérale que se disputent les médias bien-pensants. Rothschild n'a pas trop tardé à remplacer Sartre à Libération, la BNF rachète à prix d'or les manuscrits de Guy Debord. Dure époque pour les séparatistes : les dominants tout sourire leur ouvrent les bras illico. Le non-conformisme est la clé du succès, le jeu s'est renversé.

Qui ne dérange pas déroge, qui ne scandalise pas ne vend pas, coming out et best-sellers fusionnent (Catherine M., Mme Angot, Eddy Bellegueule ne démentiront pas ce point). Lassée des ducs et des maréchaux, l'Académie française elle-même jette ses filets du côté des lépreux d'antan — femmes, Noirs, Arabes, juifs, homos. Et chacun connaît le profil imbattable du candidat à un poste envié : la jeune et jolie personne de couleur, gay, légèrement handicapée et récemment convertie au judaïsme libéral ou au bouddhisme tibétain.

A inversion néobourgeoise des ex-hiérarchies bourgeoises, inversion et demie. Dans un monde où les PDG se rendent en jeans, col ouvert et blouson de cuir à l'Opéra, la rébellion, c'est la cravate. Comme c'est le plan séquence et l'interview en longueur là où règnent le montage cardiaque et l'entretien stroboscopique. Quand le tutoiement se généralise, avec, à la radio, l'usage du prénom comme à la maternelle (Luc nous appelle — Bonjour Gérard), la dissidence réside dans le vouvoiement et le nom de famille. Et quand le culte bêtifiant du nouveau, qui lèche le cul de la jeunesse, a pour envers le rejet du septuagénaire, quoi de plus séant que de montrer ses rides, ses bleus et son latin ? Retournons nos cartes, les amis. Sic transit gloria mundi.

Roger Stéphane opposait jadis le militant à l'aventurier. Le rebelle est du côté de l'aventurier. Accrochant encore le reflet du soleil couchant, c'en est la version automnale et pudique. Le conseil général du Loir-et-Cher sait jusqu'où ne pas aller trop loin. Et prendre pour thème étant toujours statufier, il se trouvera sans doute quelqu'un pour dire qu'on célèbre à Blois les rebelles parce qu'il n'y en a plus ailleurs. Je parlerais plutôt d'une dépolitisation, d'une esthétisation du maquisard, en mode d'être et non de faire. La dissolution des croyances tant religieuses que politiques est celle des groupes solidaires et actifs. Elle fait émerger du sable gris de l'humanité l'individu souverain, " le fruit suprême de la vie ", la pépite exemplaire qui n'est plus le génie (trop artiste), le saint (trop angélique), le surhomme (trop dangereux), mais le rebelle, passe-partout sans danger.

Ne sommes-nous pas tous libérés des institutions androcentriques et contraignantes qu'étaient l'Eglise et l'armée, où les fortes têtes prenaient de vrais risques, enfer ou Biribi, sans parler de l'école où les cancres n'ont plus droit à une retenue, et bientôt même plus à une mauvaise note ? Le militant s'adosse à une collectivité ; le rebelle n'en a pas besoin. Cela tombe bien : il n'y en a plus. C'est un soldat sans armée, une grenade jamais dégoupillée, comme peut en susciter un âge où être une personne, c'est n'être à personne, où le moi fait loi, qui n'a plus en commun que le non-commun et où chacun est à même de recréer les mots de la tribu à sa propre image et convenance. M. Edouard Louis a qualifié son intervention dans la presse d'insurrection - M. Louis a cosigné une tribune dans Libération accusant Marcel Gauchet d'être un " militant de la réaction " - ; un autre intransigeant, écrivain également, se dit " tortionnaire de la syntaxe " et manie les mots comme des armes. Le préfet de police, dit-on, s'en est alarmé. On croit pouvoir le rassurer. C'est l'avantage, sur les hautes terres du Refus, du dernier cri sur les précédents, plus laborieux : un certain allégement des enjeux, qui permet aux risque-tout d'aller jeter leurs cocktails Molotov dans des Salons du livre au bord de la mer. Qui s'en plaindra ? Le progrès n'est pas trop chien.

**
Régis Debray


https://groups.google.com/forum/m/#!topic/paris8philo/5DPYwBJbcsA



Marcel Gauchet répond au Nouvel Obs à la question "Quel bilan feriez-vous de la période schématiquement qualifiée de « structuraliste » ?


Rien en général, structuraliste ou non, ne me paraît destiné à survivre du contenu des démonstrations ou des doctrines, et beaucoup de l'esprit qui a présidé à leur élaboration. Les livres de Foucault me semblent intégralement faux. Le type d'ouverture de la philosophie sur l'histoire qu'il a réalisé demeurera en revanche un acquis fécond et une voie à suivre. Pour aller au plus détestable, on ne peut que souhaiter une prompte et définitive dissolution des lacaneries et lacanailleries qui perpétuent l'imposture du « Maître ». Lacan n'en restera pas moins celui qui a dévoilé l'appartenance de la découverte freudienne à la culture philosophi- que et théorique de son temps. On ne reviendra pas sur l'exigence de décentrement introduite par la prise en compte des autres cultures, même si le relativisme radical au nom duquel elle s'est opérée est, lui, à rejeter (pour la pre- mière raison qu'il interdit de faire véritable- ment droit à l'autre). La méthode structurale de lecture des mythes et des oeuvres est un échec complet — une machine qui tourne à vide —, l'attention à la totalité des facteurs de significa- tion et l'impératif de mise en relation qu'elle a promus resteront indépassables. On reconnaît là, à bien des égards, les symptômes d'une maladie infantile. La naïveté et le dogmatisme
des réalisations ont fini par recouvrir et mas- quer ce qu'il y avait de force de renouvellement dans l'inspiration.
www.dailymotion.com/.../xejwtf_clip-le-premier-qui dit la vérité (Guy Béart)
L'article de Debray est magistral (et son contenu montre par ailleurs que Louis a menti vulgairement). Merci.
Louis s'est,en effet, cloué lui-même au pilori mais pourquoi l'avoir invité? Sans aucun interlocuteur pour remettre les choses en place? Aucun néoréac n'était libre ce jour-là?
J'ai cru comprendre que nos deux Torquemada ne veulent pas s'asseoir à côté de qui ne pense pas exactement comme eux ! Inviter un neo ou vieux reac n'aurait servi à rien ! Et autant les laisser dévider la pelote de leur pensée qui vole si haut, qu'on en profite pour une fois.

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Correction : le PS s'identifie autour de la lutte des valeurs(homophobie ,racisme )là ou elle s'identifiait autour de la lutte des classes.

Vu que la définition de la gauche, au XXe siècle, c'est la lutte des classes, ça veut simplement dire que le PS est passé à droite depuis 30 ans, en trouvant des enjeux de diversion (les questions de société, l'Europe...) pour continuer à se prétendre de gauche...

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Commentaire qui nous apprend que :
-100% des contributeurs de ce forum sont des militants du FdG.
-"Valeurs" s'oppose à "lutte des classes"
-90% des conversations des militants du FdG porte sur les "valeurs"

En plus de redéfinir les concepts et les frontières des valeurs, jeanbat fait de la statistique !

En effet, c'est flagrant.

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plus mon 1% anti jeanbat, j'y tiens beaucoup, tout est là.
Vous êtes bien péremptoire. On peut parler de lutte des classes sans utiliser les mots "lutte des classes", ou "exploitation", "bourgeois", "prolétaire", termes aujourd'hui (malheureusement ?) bannis du débat médiatique voire public. La proportion 90/10 est absurde. Et parler de "valeurs" concernant la lutte contre l'homophobie, le racisme etc. c'est aussi absurde. Ces dominations sont éprouvées dans leur chair par certaines personnes, comme la domination sociale. Ces dominations, comme les dominations sociales, sont des enjeux de luttes, luttes qui s'appuient sur des valeurs. Les catégories de la domination s'interpénètrent et se renforcent, il n'y a pas de hiérarchie à faire.
Bref, ça pue l'onfrayisme bas du front tout ça.

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Remarque pertinente, qui appelle une clarification.

La question de l'égalité sociale, du partage entre capital et travail est une question de gauche, c'est sa définition même au XXe siècle. Elle s'est bâtie là dessus, avec ses penseurs (Marx et Keynes pour citer les principaux), ses partis, ses syndicaux, son histoire, sa culture.

Après, que des partis qui sont les successeurs de ces mouvements, ou qui s'en réclament, aient opéré une sortie de route et fassent du hors piste en cahotant sur des questions sociétales dont tout le monde se contrefout, est tout à fait exact. La dernière fois que je me suis baladé sur le site le PCF de département, leur thématiques d'actualité étaient affligeantes...

Mais pardonnez mon purisme, je pense qu'il faut dès lors considérer que ces mouvements ne sont plus à gauche, et non pas que la gauche a changé de nature.

J'illustre d'un image : si un jour vous suivez la direction du soleil couchant en vous fiant à une boussole faussée, est-ce qu'il faut considérer que le nord et passé à l'ouest, ou que vous êtes juste à la ramasse ?

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Il y a beaucoup trop de monde qui se considère de gauche à tort.
Quand on fait de la liberté d'expression des racistes, c'est à dire de la dépénalisation du racisme, son combat principal, c'est déjà une grosse sortie de route.
Quand on considère que c'est un petit groupe de gens désignés pour leurs soit disant compétences qui doivent gouverner, c'est là encore un très gros détour, le genre de détour qui vous fait quitter la route pour toujours.
Et je n'énumère là que ce dont je me souviens sachant que j'ai un bon mal de crâne, mais les sorties de route ce ne sont ni les premières ni les dernières en ce qui vous concerne.
Bien évidemment tout est lié, le combat de gauche, en l'occurrence pour une égalité sociale, n'est pas compatible avec le racisme/xénophobie/nationalisme, pas plus qu'avec un régime politique non démocratique. Il faut que cela soit le peuple qui ait le pouvoir si l'on veut pouvoir espérer un juste partage des richesses et des politiques qui font de l'humain, de la justice, du progrès, de notre émancipation, de la préservation de notre écosystème et de la vie, de la richesse et de la beauté de la Terre, bref de l'intérêt général un objectif central.
Tout va ensemble, tout est cohérent, et ceux qui se croient de gauche alors qu'ils défendent des idées de droite voir d'extrême droite, ce sont eux qui sont dans l'incohérence.

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Le déni habituel.
Heu ... Sandy ... Connaissez vous suffisamment jeanbat pour affirmer qu'il aspire à plus de xénophobie , de racisme et d'antisémitisme ?
Je ne sais pas à quoi il aspire et je m'en fous complètement, mais je sais quel est son projet politique, et les conséquences qu'il peut avoir. Et d'ailleurs c'est bien sur cette différence aspiration / projet politique sur laquelle il joue. C'est son truc de choisir les mots qui l'arrangent. Je sais aussi contre quel camp politique il porte toutes ses attaques, ou encore de quel camp politique il prend systématiquement la défense.
Maintenant si du haut de vos qqs messages sur @si vous pensez mieux connaître les idées et les méthodes de Jeanbat alors que je les subis systématiquement pour ma part depuis 5 ou 6 ans, libre à vous.
Si j'interviens ici, c'est parce que cela m'écoeure complètement de voir quelqu'un comme Jeanbat qui hait tout ce qui fait et qui représente la gauche, qui vomit toutes les personnes qui défendent les idées de gauche, passées ou présentes, prétendre en faire partie, et continuer à essayer d'embobiner un intervenant comme il l'a déjà fait ou tenté des centaines de fois.
Si vous voulez des preuves adressez-vous à Canard, c'est lui qui a la patience de continuer à essayer de vous convaincre, moi j'ai perdu la patience et ai bien compris que c'était vain fasse à des personnes passées maîtres dans l'art du déni même face à l'évidence.

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Oui mais comme Sandy ne poste que depuis quatre, en tout ça fait six donc il a raison. ;-)

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Je ne sais pas qui est qui ... je ne juge pas sur la gueule de l'avatar.
Je poste depuis peu ici ... cela ne veut pas dire que je n'ai pas vécu avant.

Je ne déni rien ... j'avance en aveugle ... donc lentement ... si vous voulez donner votre vrai nom et/ou celui de canard ... pas de souci pour moi... cela me fera peut-être gagner du temps.

Dans la vraie vie, je parle aux gens ... même si je suspecte qu'ils ne "votent pas comme moi" ou ne défendent pas les mêmes "valeurs" ... un choix assumé depuis longtemps.

Si un réac' est quelqu'un qui se lève quand quelqu'un se fait agresser ... pendant que des "gens très biens" regardent leur chaussures ...

ps : canard ne m'a adressé la parole qu'une fois, en mp, ... sur un fil que le modo a supprimé ...

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Cela me fait juste mal au coeur de voir quelqu'un comme vous qui hait tout ce qui est de gauche, tout ce qui représente ce mouvement philosophique et politique, et qui surtout hais les gens de gauche, que ce soit aujourd'hui mais aussi ses personnages et représentants historiques, prétendre en faire partie.

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Ce que j'en ai lu.

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"Je vous trouve sectaire , misogyne , grossier avec les femme , très agressif, trop sûre de vous et incapable d'empathie .
Vous n'êtes pas du tout du tout a l'image que je me fais de la gauche .
"

Jeanbat est un troll, Sandy, ne lui répondez pas.

"Ne perdez jamais cela de vie si vous voulez comprendre quelque chose à la situation ."

Que voulez-vous répondre à une telle maîtrise de la situation?
"on est pas sorti du bois ..."

sortir du bois

Quel beau lapsus! Il est clair qu'avec jeanbat, on est loin d'être sortis de l'auberge...
Décidément, vous êtes partout sur ce fil
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1469699,1471079#msg-1471079

Euh, non rien, l'histoire de la paille et la poutre, je ne m'en lasse pas souvent :-)
Etes-vous ici pour flooder le fil?
Je ne vois rien dans vos contributions qui se rapportent un tant soit peu à la discussion. Les "néoréacs", tout ça...
Vous êtes l'avocat de jeanbat?
Question de pré-requis, longue fréquentation de ce forum et agacement devant des phrases péremptoires comme celle-ci par exemple (de vous), Jeanbat est un troll, Sandy, ne lui répondez pas.
Votre extra-lucidité péremptoire et votre ton moralisateur font en effet beaucoup plus avancer la discussion (haha)

Jeanbat n'a pas besoin d'avocats.

Concernant Brassens, nous avons en long passé en ces lieux hospitaliers et votre citation m'a du coup paru particulièrement inappropriée, je confesse que ça m'a agacée, mais bon, normal que vous n'ayez pas la science infuse, hein.

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...
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins

...

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" Entre nous soit dit, bonnes gens ,
" Pour reconnaître
" Que l'on n'est pas intelligent
" Il faudrait l'être
" Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons "
La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.
"agacement devant des phrases péremptoires comme celle-ci par exemple (de vous), Jeanbat est un troll, Sandy, ne lui répondez pas."

Simple bis repetita en retour: http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1467204#msg-1469362

jeanbat peut utiliser une chanson de Brassens pour me signifier que, depuis sa hauteur, il me chie sur la tête, ça ne vous dérange pas (s'il pouvait simplement me lâcher la grappe, le bougre...). Mais que je cite le même Brassens sur le sujet du fil vous "agace" (décidément).
Comprenne qui pourra, mais ça n'éclaire pas tellement le motif de vos contributions.
Si vous voulez mon avis sur Onfray :
http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,1446490,1450534#msg-1450534



(Vous voulez que Jeanbat vous "lâche la grappe, le bougre", mais c'est vous qui intervenez de manière latérale dans cet échange avec Sandy, pour faire le prof à partir d'un supposé lapsus... (décidément) )
"faire le prof"...Et dire que vous me trouvez péremptoire et moralisateur.
Sortir du bois ou sortir de l'auberge, c'est pareil?
Remarquez, moi, je m'en fous. Qu'il continue à insulter à tout va, à flooder autant qu'il veut...c'est votre affaire.

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Pourquoi pas? Une "anthologie méprisante et condescendante", réalisée par vous, qui voyez du mépris jusque dans la mention du Joueur de flûte de Hamelin, devrait être assez abondante.
Mais inutile de vous baisser.
Après l'injonction, et après l'insulte, vous voilà donc rendu à la tentative d'intimidation? Vous voulez du mépris? Je n'ai que cela pour les petits flicaillons de forum de votre espèce.

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"par vos métaphore ,l'âne et la flute, vous montrez votre rapport a l'autre"

Je cite un conte, un adage, donc j'ai un rapport de domination à autrui! c'est dingo, ça. Oui, mais voilà: soit je l'admets, soit je ferme ma gueule. Voilà le flicage!

"vous avez débarqué "

Vous surveillez les entrées et les sorties. Voilà encore le flicage!

"...en taxant celui ci de libertarien ,celui la de proche de l'extreme droite puisque pour la démocratie directe..."

Vous êtes pour la reddition de compte permanente. Vous caricaturez les propos pour les rendre pervers. Voilà toujours le flicage! Il me reste maintenant à comprendre de quelle cause, vous le gentil colibri, vous êtes le flic! Ça viendra!
Je cite un conte, un adage, donc j'ai un rapport de domination à autrui! c'est dingo, ça. Oui, mais voilà: soit je l'admets, soit je ferme ma gueule.
????
Soit vous vous interrogez...

Par curiosité, je viens de jeter un coup d'oeil sur vos publications de cette page... Pardon pour le flicage :-)

Des moutons qui se prennent pour des aigles, une sage-femme qui se prend pour Freud, le gratin que vous allez arriver à ajouter de justesse, le soupçon crispé que C. Demure se comporte en flic, pareil pour Jeanbat, aucun humour ,… .
Ben si, a priori, vous vous situez spontanément dans des rapports de domination.
Je vous trouve même une posture un chouïa épaules en avant.
Mais ce qui est cool dans la vie, c'est qu'on peut toujours décider de s'améliorer, hein ! (Puisque ce constat semble vous contrarier :-) )
Pompastel, vous avez la force. Ne vous manque que le choix entre son côté obscur et le mien, poil au perlin pin pin.
Tiens,
je suis pour le soleil couchant
https://www.youtube.com/watch?v=tYX2KRCr37g

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C'est finalement vous, pompastel, qui avez pris en charge le projet d'anthologie de jeanbat?
Au moins, il y a de le suite dans les idées, de l'intelligence collective, ça fait plaisir!
La conclusion, par contre, fait très psy de bazar.
Vuivui.
Chéri.
De la liberté d'expression au sens de Chomsky ... il m'a semblé.

Jean bat méfie toi ... j'ai croisé un policier à la retraite
(je n'ai pas la moindre idée de "pour qui y vote")
présenté par un ami manut' dans un golf ...
(autant te dire que le gars sait à la fois ce que veux dire "riche" et "pauvre" ... rajoute qu'il est métissé bizarre (boutade c un pote à la mort) ...
et tu comprends que le gars est un peu anar')

Bref le vieux policier qui vient s'occuper la retraite à faire de la manut' plutôt que jouer au golf (je crois que l'un lui permet de faire l'autre gratos ... rapport au fait que c pas donné comme activité).

re bref : le gars finit par nous lâcher :
"Attention les gars ! Commencer à réfléchir, c'est déjà commencer à vouloir désobéir !"

Et là je me suis dit ... mais que fait la police :)

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Intermède : Une nana vraiment sympa qui a composé cette chanson dans la foulée de sa rencontre avec Pierre Rhabi
https://www.youtube.com/watch?v=B_Gmqo89d1s
'xellent !
Merci pour elle :-)

(J'ai précisé le contexte de son inspiration parce que je le connais, sinon, c'est très entre les lignes, hein :-) )
Je ne le connais pas mais en ai un très bon pré supposé :)

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La musique ça apaise, aussi :)

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Je ne connais pas très bien ... mais déjà il semble apaisé.

Il réfléchit et fait des propositions que je connais peu mais sont déjà une construction.

Il teste ses propositions.

Des bons prés supposés :)

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Merci :)
Comme ça ne peut faire de mal à personne : http://www.arretsurimages.net/emissions/2012-08-17/-ux-sources-Pierre-Rabhi-id5120
D'accord. On récapitule.
Sur un autre fil, j'ai
- critiqué Pierre Rabhi d'ouvrir une école privée;
- pointé les incohérences du discours de John Jordan (long, long échange avec jeanbat...), considérant que, mêlées à sa haine du politique, elles étaient la porte ouverte au pire.

Mais le pire n'est pas politique. Le pire, c'est le ton, les mots, les manières de mes envois, qui ont heurté certains fidèles @sinautes. Ils ont considéré que j'aimais cracher sur les belles choses, et même que j'avais un besoin compulsif de les détruire. Putain de kaïra, en somme.

Ça avait l'air sympa, la veillée musicale d'hier, il manquait seulement un petit feu de bois. Pas facile sur le net. Mais les idôles étaient bien là, elles, et prodiguaient leur protection contre la nuit qui s'en venait.

Bon, ben, je vous laisse. J'ai messe, et je veux pas louper le premier service.
Vous n'êtes pas digne de porter du patchouli :-)



Putain de kaïra, en somme.

Quel orgueil, hein !
Au passage, association de pensées à partir de votre (ironique) allusion finale : votre pseudo, c'est du latin ?

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C'est vrai, j'ai oublié la critique de la démocratie directe. En même temps, les envois étaient assez abondants, difficile de tout reprendre, sans compter que ça ne présente aucun intérêt...
Plutôt que de refaire ici le débat d'un autre topique, on peut faire un simple renvoi aux deux fils de nos échanges:
ici
et

Ainsi, les @sinautes que ça intéresserait de savoir qui exagère (!) pourront le faire avec les débats sous les yeux (plutôt qu'avec des résumés forcément partiaux).
Estimer que les gens sont assez intelligents pour faire une opinion par eux-mêmes: voilà une démarche qui devrait satisfaire quelqu'un qui, comme vous parait-il,se réclame de la liberté d'opinion et de Noam Chomsky!

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Je ne comprends pas votre raisonnement.
Peut-être parce que:
1/ La position sur l'école d'un homme politique n'est pas pour moi secondaire, elle est essentielle.
2/ Il y a actuellement une brèche ouverte contre l'école publique, qui est la création d'écoles privées "alternatives". C'est une offensive qui est menée sur plusieurs fronts, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche.

Ce n'est pour vous pas le plus important concernant P.Rabhi. Soit. J'entends. Cet homme a par ailleurs une oeuvre écologique considérable, que je dois connaître si je prétends parler de lui. Très bien ("très bien, ce qui ne veut pas dire que j'approuve sa création d'école, entendons-nous!)

De mon côté, je ne prétends pas analyser l'idée de démocratie directe, par exemple. J'ai bien compris que nombre d'interventions sur le forum étaient tournées vers la philo. Mais moi, ce que je veux d'abord voir, c'est qui utilise et qui met en avant cette idée dans le débat public. Préoccupation pas totalement étrangère à celles d'un site tourné vers l'observation des médias. C'est ça, @si, non? On y discute des propos tenus par Machin ou Machine et de leurs effets politiques, médiatiques, tout le toutim...

Bien sûr, cette idée (la démocratie directe) ne m'est pas indifférente, au contraire, elle m'intéresse, me plait, me séduit, tout ce que tu voudras. Mais c'est bien pour cela qu'il m'importe beaucoup de savoir que cette idée est utilisée à des fins politiques diamétralement opposées à mes intérêts de classe! Utilisée, pas par Gugusse ou Tartempion (avec qui je pourrais discuter, d'égal à égal, moi, Salve Regina Pizzaïolo), mais par des formations politiques comme le FN ou DLF...

La chose continue à m'intéresser, bien sûr. Mais des gens autrement plus puissants que moi vont désormais en redessiner les contours, pour eux-mêmes et pour capter la sympathie des cons comme moi, vois-tu?

Mais j'ai l'air de quoi à expliquer des évidences pareilles? Pas très malin, sans doute! Et en plus de ça, voilà que mes propos sont réactionnaires. Désolé, mais je ne vois pas en quoi!

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Ah, ce bon vieux Krishnamurti, si je le connais! Quel dommage qu'il ne se soit pas intéressé à l'école laïque, gratuite et obligatoire! Je lui aurais monté moi-même les tréteaux d'où il aurait harangué les profs, pour leur faire réaliser leur responsabilité suprême: la reprise en main de leur outil de travail, et sa transformation effective en école de l'émancipation par le savoir, pour contrer l'offensive libérale en cours.
Politiser les profs, en pleine débâcle de la gauche. Krishnamurti aurait su,lui, mener à bien cette mission impossible: ...Sans lui, pfff....

L'école, quand même, quel enjeu politique! Dernier service public à mettre en concurrence, ou presque. Après ça, bienvenue dans la jungle libérale! Les mieux nantis iront créer leur école, celle du bien-être, avec Antonella Verdiani, avec les Colibris (je fais ma part!) et, pour les plus fortunés, avec Anne Coffinier. Les autres auront les dépouilles de l'école publique, et on continuera à leur rebattre les oreilles avec "le mérite"...

Quand même, je me demande si au SNES, ils connaissent Franck Lepage. Faudrait leur demander, un des ces jours.Mais faut faire vite: la réforme managériale des collèges, c'est dans les tuyaux.

PS: vous vouliez analyser notre différend, je crois qu'il est là. Pour moi, l'école publique, c'est indépassable. Améliorable, à améliorer, oh ça oui!...mais non négociable. Le capital est en train de la bouffer, insidieusement, comme le reste, un peu plus lentement peut-être, c'est un gros morceau l'école française. Et tout le monde s'en fout, fait mine de se faire une raison, ou regarde ailleurs. Alors qu'il faudrait se retrousser les manches, et se battre pour le bien commun.

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Je ne vous accuse de rien ("complice des forces...", non sûrement pas): nous ECHANGEONS des points de vue, qui ne se recoupent pas nécessairement, nous apprenons l'un de l'autre, nous sommes démocrates, et je ne veux pas vous faire mettre en prison à cause des vos opinions.
Relax!

C'est le capital que j'incrimine d'abord, puis l'inertie politique des concernés, ce qui m'amène à déplorer la dispersion des luttes, en effet.
PS: j'espère que ce n'est pas interdit!

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Bonjour à tous les deux.
Je me permet de remarquer qu'il y'a depuis longtemps en France (et ailleurs) des projets pédagogiques "originaux" ... qui nourrissent, aussi, l'école publique.

Je pense que le choix de financement de l'école de Rabi est plus à voir dans le sens de "l'autonomie" que du "privé".

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Je serais curieux ce connaître lesquels.
N'étant pas certain de me faire bien comprendre dans ce petit débat, je vais recourir à un bref exemple, débouchant sur une question que je vous adresse.

Si les expériences de Freinet ont essaimé et entraîné une réflexion d'ensemble, c'est parce que Freinet a toujours veillé à articuler ses expériences pédagogiques avec son activité militante et syndicale, avec ses collègues et avec le ministère.
D'accord?
Mais de quelle manière le "courant du bien-être" (pour aller vite, Rabhi, Verdiani...) souhaite-t-il investir l'école publique?
A quel moment est envisagé dans leur réflexion(je veux dire concrètement, politiquement, pas sur les nuages de la morale ou de la métaphysique) le passage de l'expérience particulière au souci du bien commun et à la préoccupation égalitaire?

J'espère que cette comparaison fera sens.
Pédagogie par l'exemple.
Voir comment fonctionne cette école ... essayer d'imaginer des méthodes ou sagesses qu'il puissent être bénéfique de transmettre aux enseignants du public.

Tout ce qui peut "ressembler" de près ou de loin à du capitalisme n'est pas à jeter.