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Commentaires

D@ns le texte, nécessairement

Vous êtes plusieurs, dans le forum, à demander ce que devient notre émission D@ns le texte. Alors que nos autres émissions ont repris, celle-ci manque encore à l'appel de janvier. L'impatience monte. L'état de manque menace. Alors ? Alors elle va changer. On est en pleine réflexion.

Derniers commentaires

Cher Daniel,

Si je regarde peu l'émission D@ns le texte, c'est parce que je préfère lire des classiques plutôt que de la littérature contemporaine. Je suis sûr que la cause principale du déficit d'audimat de cette émission est que la plupart des asinautes n'ont pas le temps ou l'énergie nécessaire pour acheter le livre, attendre l'envoi-réception du colis, le lire en trois jours puis regarder l'émission (la regarder a beaucoup moins d'intérêt si l'on ne s'est pas acquitté des deux précédentes étapes). En parlant de classiques passés dans le domaine public, il serait possible de s'affranchir de la première étape pour à la place télécharger directement le livre (ou l'ebook) sur un site tel que gallica. Actuellement, dans le PAF (ou sur internet), je trouve qu'aucune émission ne traite correctement des grands chef-d'œuvres. Quand je dis correctement, c'est à la loupe (pourquoi ne pas passer plusieurs émissions sur un livre ?), d'une façon plus universitaire, en étudiant le style et en mettant en rapport l'ouvrage avec la correspondance de l'auteur au moment où il l'a écrit (on pourrait à ce titre inviter un (ou des) spécialistes de chaque auteur). Le succès des université populaires auprès d'un public qui, à mon sens, se rapproche de votre écosystème, apporte de l'eau à mon moulin. Le jour où vous ferez cela, l'émission méritera son titre. Je trouve comme la plupart des asinautes qui se sont exprimés sur ce forum que le devoir d'une émission artistique est de ne surtout pas coller à l'actu dégueulasse et je ne pense pas que que vous gagnerez des spectateurs en mettant du sprite dans le vin de cette émission. Vous avez au contraire le devoir d'être extrémiste!!! Parlez nous juste bien des meilleurs livres. J'espère que mon avis vous aura été utile.

Mathieu

PS: Judith et Hubert sont très bons.
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Bonjour,
Je suis de celles qui hésite toujours à regarder l'émission car le titre ne me dit rien...et qui est toujours "déçue en bien" comme on dit chez nous en suisse...c'est à dire toujours très interessée en la regardant et plus heureuse après l'avoir vu, comme regonflée, comme ayant l'impression d'être nourrie. Un peu l'inverse que la ligne jaune dont le titre m'accroche toujours mais dont je suis souvent déçue du contenu, trop léger, facile et même simpliste.
Je pense doncque le problème de cette émission n'est pas son contenu mais son titre qui décourage le lecteur. POurquoi? Parce que, bien qu'ayant une assez bonne culture générale (je suis médecin et j'ai toujours lu des livres), je ne connnaits souvent rien des noms des écrivains mentionnés dans le titre. Dernier Exemple "Hammat" dont je ne me souvenais pas du nom, bien qu'ayant lu pas mal de Série Noire dans le temps...et Ellroy que je ne connaissais pas! Je pense qu'il faut que les titre se mettent à un niveau plus bas: par exemple:"les séries Noires de notre jeunesse: de l'américain mal traduit depuis 50ans?"...sinon vous n'accrochez que les vrais littéraires et ces noms inconnus inhibent le lecteur du tout venant...Barbier est plus connu qu'Hammat ou Elroy...même si l'émission "Dans le texte" nous apprend beaucoup plus...
Je serai très triste que cette émission disparaisse par manque d'audimat...Ne faut-il pas garder une émission de bon niveau même à perte, pour la réputation du site...car avec Ligne Jaune, que tous regardent, et s'il n'y avait plus qu'elle on se demanderait ou est partie le niveau intellectuel de daniel Schniedermann...
Claire Sagnières
PS:le titre, toujours le titre...demander ocnseil à Birenbaum si nécessaire, ou à moi-même ou à un quidam quelconque après lui avoir fait regarder l'émission
Bon alors Judith, voilà ma proposition !
Je ne comprend pas bien pourquoi cette émission n'est pas encore en ligne... Pas assez d'@sinautes devant leur écran d'ordinateur ou devant leur iPhone ?
Bon et alors !? On pourrait être 2 que ce serait une émission indispensable, évidente, IMPORTANTE.
Parce qu'elle n'est pas une émission littéraire comme les autres, parce qu'elle prend le temps, parce qu'elle donne à entendre le texte, par vous Judith, par les auteurs. Parce qu'elle est portée, partagée, offerte par vous, comme un cadeau, comme un questionnement, comme un présent, quelque chose de cher, de doux...

J'ai une amie qui étudie dans l'édition à la Sorbonne.
Ils ont comme projet d'étude la sortie d'un livre. Rien de bien original me direz-vous, sauf que, le sujet du livre, est une petit grain de sable dans le milieu de l'édition et de la littérature : Des histoires inspirées d'une image diffusée sur le net, des sons, des images, une interactivité très originale. Une nouvelle correspondance entre le papier, le numérique, le participatif etc.
Peut-être pourriez-vous abordez ce thème ?
Je vous sais au-delà de la littérature, une enseignante dans l'âme (je ne sais pas si vous enseignée toujours), alors pourquoi ne pas ouvrir une brèche avec ce type de questionnement...

Je peux vous donner les coordonnées de ces étudiants qui mènent ce projet.

En attendant, soyez assuré de mon soutien, de ma patiente attente et de mes encouragements, pour que d@ns le texte revienne vite !
Portez-vous bien !
Elargir l'émission à d'autres domaines culturels. Je trouve dommage par exemple que Judith n'aborde pas le théâtre, ou très peu, alors que c'est son domaine aussi: l'émission sur Vinaver restreignait étonnamment le propos au Livre, au contenu, aux idées et n'évoquait finalement que très peu le théâtre.
Le discours de Judith sur les livres est toujours très suggestif et intéressant mais il étouffe un peu celui de l'auteur et exclut le spectateur. Nous n'avons aucun doute sur l'intelligence et l'originalité de ses vues mais on a le sentiment parfois qu'elle prépare son émission comme si c'était un oral d'examen.
Je n'ai vu que les premières émissions, donc mon appréciation est peut-être injuste.
J'ajoute aussi que j'adore vraiment Judith et j'espère qu'elle ne prendra pas mal mes "conseils". En plus, les conseils, ça ne sert à rien en général. Bref, que Judith en fasse à sa tête!
Bon, toujours pas pour cette semaine, on dirait...
Une petite réflexion me venait sur le pourquoi du non-succès de cette émission.

Elle se trouve le jeudi. Le jour d'après il y a l'émission phare du site : arrêt sur images. Celle-ci fait de la concurrence déloyale.

Pourquoi ne pas la placer le dimanche? En plus ça équilibrerait la semaine d'arrêtsurimages.net.
Je me suis abonnée à" Arrêt sur images" surtout grâce à l'émission " Dans le texte".J'écoute ou regarde beaucoup d'émissions littéraires et je n'en connais aucune qui soit du niveau de celle là. En quoi, celà gène-t-il ? quand on n'aime pas ,on ne regarde pas...Il est fort injuste de priver le petit nombre que nous sommes à regarder, de ce que nous aimons. ( ça mériterait une grosse manif. ! )
Par ailleurs, vos projets de modifications sont très séduisants. Pourquoi ne pas continuer les critiques "classiques", intercalées d'autres émissions quand l'actualité s'y prête ? ( Camus ect...)
Enfin, j'aime l'ensemble de ce journal, mais je ne peux me passer de l'émission de Judith Bernard, rendez-là nous SVP !!
Tiens, tiens, maintenant que j'y pense... Cette semaine a lieu le festival d'Angoulême (site officiel), qui est, volens nolens, le grand rendez-vous annuel de l'édition BD en France. La sélection officielle pour le palmarès est un peu trop hétéroclite à mon goût (il a fallu essayer de contenter tout le monde, et c'est pas évident), mais il y a là dedans quelques vraies perles (, , et , pour commencer) et au moins un gros oubli, voire deux... Bon, c'est sûr que cette semaine, les auteurs risquent d'être un peu pris à cause de cet événement (surtout que certains passeront une belle nuit blanche qu'on peut suivre sur le ouaibe), et ça risque d'être assez difficile de les inviter, mais peut-être qu'ils seront de nouveau disponibles passé le festival angoumoisin... Si le palmarès n'est pas trop mauvais, vous pourriez inviter l'un des heureux lauréats. Enfin, comme toujours, c'est vous qui voyez...

PS 1: j'avais il y a un peu plus d'un an, via mp, suggéré au capitaine du navire de consacrer un @si à la visibilité médiatique de la bande dessinée (où le clivage entre anciens et nouveaux médias est assez intéressant), à l'occasion du festival (moment où l'édition bd est à l'honneur) avec pleins de liens... Depuis, D@ns le texte est né, je retente le coup

PS 2: sinon, dans les innombrables sorties à venir au sein de la surproduction actuelle de la bande dessinée, cette prochaine parution à l'Association (l'indispensable maison d'édition de Marjane Satrapi) de la jeune et fort prometteuse nine antico a l'air très alléchante, si j'en crois les chapitres déjà parus dans la revue Lapin chez le même éditeur et son précédent et premier ouvrage (Le goût du paradis, voir ici et )
Il est dommage de constater qu'une émission d'aussi bonne qualité que "D@ns le texte" soit menacée parce que le plus grand nombre ne la regarde pas.
C'est une émission véritablement complémentaire des deux autres, qui apporte une touche culturelle loin d'être négligeable dans ce monde de brutes qui fait de plus en plus insulte à notre intelligence.
Bref : une bouffée d'oxygène, un OVNI dans le PAF, un gâteau sur la cerise.
Donc, par pitié, trouvez une solution pour faire que ce bijou ne passe pas à la trappe.
Merci.

P.S. Dans sa forme actuelle, l'émission me convient parfaitement.
P.P.S. Je n'ai rien à me reprocher : je n'ai pas manqué un seul "D@ns le texte" ;-)
Christian Gailly... vous connaissez ? moi pas. Le Monde des livres de ce vendredi 22 janvier lui consacrait sa page rencontre à l'occasion de la parution de son 14 ème roman " Lily et Braine" ed. Minuit, 194 p. L'article de Da Cunha m'a donné envie de faire connaissance avec l'oeuvre de cet auteur dont la démarche me semble exigeante, sincère, sensible et foisonnante à la fois.

Et puis il y a ces propos comme réponse à une question sur l'imagination et l'inspiration du romancier, qui m'ont rappelé certains échanges dans les forums de D@ns le texte, il n'y a pas longtemps.

" Pas d'imagination qui tienne. Autrement dit, pour inventer des histoires, Christian Gailly puise dans sa mythologie personnelle : musique et intimité. Mais son inspiration ne se limite pas au mélange de ces deux matériaux. Le cinéma aussi l'a aidé à développer son imaginaire lorsqu'il se pensait sec et sans idées. "En écrivant, je me suis aperçu que j'avais très vite des souvenirs de scénarios et d'images qui m'avaient enchanté quand j'étais enfant et que je pouvais tout à fait utiliser." Curieux agrégat qui donne un coup de vieux à l'inspiration en tant que pure émanation de soi-même ! Christian Gailly pioche en effet partout où il le peut et sans aucun scrupule. A propos du personnage de son nouveau livre, Lily et Braine, il raconte avoir vu une photographie d'un soldat prise par Don McCullin, un personnage pour lequel il a souhaité écrire une histoire. La suite est une affaire de négociations avec lui-même. "Il lui fallait une famille, alors j'ai "tapé" dans la mienne. Car il n'y a pas d'imagination ou d'invention qui tienne. Ce qu'on prend pour du romanesque, c'est tout bonnement des éléments autobiographiques qui sont là parce qu'on a fait l'effort de travailler sa mémoire."

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L'intégralité de l'article est disponible là, pour quelques temps.
Je ne l'ai pas écrit jusqu'à présent parce que d'autres l'ont fait, mais c'est vraiment étrange que Daniel Schneidermann applique ici les critères qui ont conduit à son éviction de France 5 : l'audimat.

D@ns le Texte n'a peut-être pas un taux d'audience rêvé mais quelle importance ? Même si fabriquer une émission coûte de l'argent, ici, sur internet, il n'est pas question de rentabilité. Pas de tarifs différents pour d'éventuels publicitaires en fonction de l'audience d'une émission. Alors, à quoi ça rime de dire "Cette émission a un problème simple : elle n'est pas assez regardée."
Bonjour,

J'ai parcouru rapidement le forum. Je suis certains forums, mais n'y écris pratiquement pas pour l'instant.

D@ns le texte doit rester, à mon avis ,étant donné son originalité et son public. En revanche, je me demande si sa fréquence n'est pas en cause pour ceux et celles qui la regardent moins ou pas du tout. J'aime beaucoup l'émission, mais moins les forums énervés qu'elle suscite.

Pourquoi ne pas avoir D@ns le texte dans sa forme actuelle tous les quinze jours. Et une semaine sur deux, avoir une émission d'analyse de vidéos et d'images avec Alain. C'est une nostalgie de l'émission télé.
J'arrive un peu tard, mais j'ai envie de réfléchir avec vous. De fait, c'est une émission que je regarde moins, alors que j'étais une grande fan de l'idée. Il est vrai que je suis un peu nulle en littérature contemporaine (mais je me soigne, il me faut plein plein de temps pour tout tout lire ce que j'ai en retard, des dizaines de livrse empilés devant moi... de toutes sortes, de tous genres, de toutes les époques, avec une petite préférence pour le "avant Jésus-Christ"). Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais après avoir lu tous les commentaires, et réfléchi un peu par la même occasion, je crois savoir ce qui m'aiderait à mieux "rentrer" dans l'émission.
Plusieurs explications pour expliquer mon désintérêt progressif :
1) Je regarde moins les émissions de toutes façons ; pas encore très habituée à regarder des émissions sur le net. Mon grand âge sans doute ;-)
2) Je regarde et lis ce que je connais déjà un tout petit peu,même de très loin. J'ai eu beaucoup de mal par exemple à lire et à regarder ce qui s'est dit sur la crise, parce que je n'y comprends rien. Mais il m'en faut peu pour que je me sente concernée et intéressée. Je pense qu'un texte qui paraîtrait avant l'émission m'aiderait. Je vois bien que Judith analyse certains passages : [large][large]pourquoi ne pas publier une ou deux analyse d'extraits de l'oeuvre qui sera le sujet de l'émission[/b[/large]] ?[/large] Avec ce type d'article, c'est sûr que je cours vers l'émission dès sa diffusion ! J'ai la désagréable sensation d'être exclue des discussions et du débat : j'ai besoin d'un peu de matière, de comprendre, d'avoir l'impression de réfléchir en même temps que les intervenants, et d'y avoir pensé à vous. Si vous réfléchissez bien, c'est toujours le cas des autres émissions et dossiers : on en a entendu parler, et on cherche à creuser. Pour fouiller le texte, il faut que j'ai eu accès à des extraits, et à des pistes de réflexion, qui m'invite à penser par moi-même, et qui me donne envie d'aller plus loin. Je ne sais pas si je suis très claire, mais cela me manque, et je ne pense pas que cela soit difficile à mettre en place, ni que cela change quoi que ce soit à l'émission que beaucoup aiment tant.
Et que j'aime aussi d'ailleurs, quand jeconnais l'auteur ; j'ai regardé l'émission avec Vinaver 3 fois, parce que je connais bien cet auteur !...
3) Une idée qui ressemble à celle que je viens d'évoquer : souvent l'impression d'assister à une conversation d'initiés intellos (pourtant, je suis prof de français, et je comprends très bien tout ce qui se dit....). Ce n'est un reproche ni à Judith, ni à Hubert, ni aux auteurs invités ! Je ne fais pas partie des initiés ; et Dans le texte sert à fouiller et à approfondir, pas à faire découvrir ; je ne pense pas que ce soit une émission de vulgarisation, et je ne veux pas que c'en soit une.

Ouhh... Suis un peu fatiguée, j'écris des tonnes de lignes pour dire toujours la même chose.
[large]Un résumé (désolée) : me permettre d'accéder au texte, rapidement et facilement, me donner envie d'entrer dans le texte.[/large]

Mais merci à Judith et à tous ceux qui permettent à cette émission de vivre et d'exister.
D'accord aussi pour inviter des critiques, des commentateurs, des chercheurs à propos d'un auteur plus ou moins classiques (en tous cas mort) : sur la Princesse de Clèves, sur Hugo et le coup d'Etat du 2 décembre, sur les relations entre Ovide et Darcos (si, je vous assure, il a écrit un livre sur Ovide !!!).
Et puis changer le générique de Dans le texte et Ligne jaune, je suis pas contre, même si je ne pensais pas être attentive à ce genre de détails. Mais je dois avouer que je coupe le son pendant ces génériques ; et je suis affolée par la musique stressante de Ligne jaune quand j'oublie de couper l'émission avant la fin. Mais, franchement, je pense que je vais pouvoir dormir la nuit même si les génériques ne changent pas !
Trop tard pour éditer : Naulleau pas Neauleau !
Perso, et j'ai comme l'impression que je suis le seul, je regrette enormement le couple Judith/Neauleau ! c'est la principale raison de mon décrochage. Mais bon, il fait partie du Grand Satan de lémedias si j'ai bien compris, je dois manquer d'orthodoxie.
Bon, je n'ai pas lu les précédents commentaires, la quantité me décourage (comme de plus en plus souvent).

Personnellement, j'aimerais une émission qui s'appuie sur la littérature pour ouvrir vers un débat de société. C'est déjà un peu le cas pour E.Hazan par exemple, ça le serait je pense avec Badiou. Mais ce serait bien que vous poussiez dans cette direction, avec éventuellement un autre invité en même temps, "spécialiste" du sujet (sociologue, journaliste ou je ne sais quoi, selon le thème).
Et puis, des textes non contemporains seraient appréciables (déjà parce qu'on peut les trouver en poche!!! Judith, des fois je vous ai maudite, renonçant à un bouquin dont vous m'aviez donné l'envie!)

Un exemple? Le Deuxième Sexe de Beauvoir, 61ans après sa parution: obsolète, oublié, à déterrer? Beauvoir était-elle vraiment émancipée? Avec Virginie Despentes, et un sociologue, pourquoi pas?

Pour les auteurs contemporains, j'ai moins d'idées...(je crains que mes goûts soient trop aventureux pour nombre d'@sinautes)
J'ai suivi toutes les émissions mais je n'ai pas lu tous les livres.

Les livres lus étaient tous de grande qualité et m'ont fait retrouver un plaisir « esthétique » un peu perdu avec le temps, parce que «je n'avais  pas le temps », parce «j'avais des choses plus importantes à faire ».

Pour ces bons moments, merci.

Maintenant que vous changiez presque tout dans « votre » émission, peu m'importe pourvu que subsiste le plaisir par la qualité.
Un petit vote pour.

En effet, même si je considère que s'intéresser à des grands ou nouveaux auteurs est intéressant, le rapport un peu trop éloigné à l'actualité m'a fait oublier cette émission. Et oui pas envie, pas ici. Maintenant, les idées que vous avancez sont très intéressante. Attention tout de même à ne pas être trop arbitrairement de gauche. J'espère que les textes analysés ne seront pas que de gauche mais qu'on pourra aussi éclairer, tiens un discours de Philippe Seguin ^^.
Après lecture intéressée et attentive de la chronique de DS et des commentaires du forum, je suis tentée de souligner quelques aspects du problème soulevé.

Ce qui me surprend -- et ne me surprend pas vraiment vu l'influence inconsciente de la pensée unique – c'est la levée de boucliers des abonnés face à ce qu'ils nomment "la dictature de l'audimat" dès qu'il s'agit pour DS (a) de s'interroger sur le pourquoi l'émission D@ns le texte n'est que "peu" (ce peu serait effectivement à préciser) regardée, et (b) de manifester le désir d'élargir l'audience auprès des abonnés. La démarche du Capitaine n'est pas, à mon avis, celle d'un directeur de médias dépendant de la publicité et surtout d'actionnaires dont le but serait la rentabilité financière. Il reste toutefois qu'"il et on", peuvent souhaiter qu'une émission de qualité soit présentée à, et qu'elle attire un, plus large public qui pourrait y trouver son compte, et surtout son plaisir... le public en question n'étant pas encore touché.

Les "solutions" présentées par DS me semblent intéressantes. Une autre dans le forum, qui parle de "chronique ciblée littéraire" (en supplément ?) que Judith pourrait mettre en ligne, aurait l'avantage de toucher un public qui "n'ose peut-être pas" s'aventurer dans l'émission pour le moment (quelle qu'en soit la raison), mettant au lecteur en question le pied à l'étrier... Il y a sans doute pas mal de "solutions" à explorer.
Il me semble important que ces solutions restent périphériques à l'émission proprement dite dont la formule actuelle apparaît comme plébiscitée malgré quelques bémols.

L'essentiel, pour moi, est que vous, Daniel et Judith, continuiez à nous faire partager votre passion des textes. L'étude rhétorique que Judith met en oeuvre (son comparse éclairant précieusement le contexte) dans les diverses rencontres me semble le seul capable d'éviter les traditionnels discours convenus, promotionnels ou autres, et cela quel que soit l'auteur présenté, quel que soit son degré de notoriété publique à l'instant de l'émission.

C'est dans ces rencontres que j'ai trouvé les "pépites" dont je parlais ailleurs. Ces moments précieux pour moi débordent les épisodes d'émotions particulières qui ont surgi grâce à ce travail d'approfondissement des textes, au cours de la rencontre. Ces "pépites" sont aussi des surprises ou des échos surprenants en relation avec à mes centres d'intérêts. Et c'est la raison pour laquelle je tiens beaucoup à cette formule "rencontre avec un texte et un auteur" même si d'un côté je jubile de mieux connaître un auteur déjà lu, ou, à l'autre extrémité, je conclus que je ne lirais aucun des ouvrages de cet auteur.

Toutefois je suis persuadée et même convaincue (:)) que la rhétorique est un outil puissant qui doit s'exercer dans d'autres contextes. J'ai déjà dit combien je trouvais l'absence de Judith préjudiciable à l'émission-phare d'@SI, surtout quand un des invités est un adepte de la langue de bois (le directeur de la com. d'Aréva pour ne citer que lui) : mais qu'est-ce qui empêcherait Judith de faire une chronique sur ce type de discours en post-émission de DS ... Plus Judith exercerait ses talents dans des chroniques (ou des mini-émissions filmées) plus largement diffusées, ou, pourquoi pas, sur des supports mis gratuitement à la disposition des visiteurs du site, plus l'émission D@ns le Texte serait, pour les "cerveaux rétifs", un terrain déjà défriché, disons un domaine apprivoisé, donc plus tentant...

Quant au choix des auteurs lus et invités, afin d'élargir l'assiette des "coups de coeur", les abonnés sollicités pourraient lister leurs trois ou cinq auteurs favoris en argumentant, pour chacun, en une phrase les raisons de leur choix.

Petites pistes... et surtout petits cailloux pour les "Petits Poucet" des textes....
"Au niveau marketing, il serait intéressant de faire de la publicité dans le monde littéraire. Proposer un forfait "@si culturel" pour ceux qui veulent regarder uniquement cette émission et les articles de Judith, d'Alain." (Citation de little jo 22:04 le 14/01/2010)

En effet, tout cela a un coût, ne soyons pas naïfs.
Alors pourquoi pas une campagne de promotion : Dans les journaux "qui pensent" (Politis, Figaro littéraire, bakchich, Humanité), dans les magasines littéraires (Les Lettres et les Arts, La pensée de midi, Décapage, La Revue littéraire, etc.), sur le thème : "L'émission littéraire qui fait parler les textes ... et les auteurs ... à écouter où vous voulez, quand vous voulez, aussi longtemps que vous voulez, disponible pendant trente ans ... ; 22 livraisons pour la somme modique de 1,6€ par émission à déguster autant de fois que vous voulez; .... avec en prime des émissions de décryptage des médias et des actualités quotidiennes ..."

Une promotion, cela aussi a un coût : alors pourquoi ne pas se cotiser ? Qui, parmi les fidèles d'@si, ne serait d'accord pour verser 7€ afin de faire mieux connaître ce bijou sur Internet ?
Moi aussi, elle me manque, l'émission "D@ns le texte". Même si je ne me "branche" sur ASI que deux ou trois fois par semaine, et irrégulièrement, quand j'en ai envie (Oh l'hédonisme incorrigible des vieux soixantehuitards !). Chaque fois que je me connecte, je regarde si elle est de retour. Rendez-moi ma drogue. Je suis en manque.

Plus sérieusement, oui, les suggestions peuvent être intéressantes, mais il faut changer avec prudence, ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain et si des améliorations sont possibles, le faire doucement et comme Madame Bernard le sent, pas comme l'audimat le dit ! Et ne pas tout suspendre en attendant d'avoir trouvé la solution magique. Les progrès se font en marchant.

Vite, vite revenez, Judith !
Tout à coup je me demande combien de fois j'ai regardé chaque émission, et je ne suis à peu près sur que celle que je regarde le plus est Dans le texte - quand aux problèmes de temps et de disponibilité pour voir l'émission, elle est la même avec Ligne jaune ou Arrêts sur images - que cachait donc la phrase provocatrice de DS ?
Vous dites que l'émission d@ns le texte n'est pas assez regardée. Combien d'Internautes la regardent-ils en moyenne ? Pour vous c'est à partir de combien d'entre eux qu'une émission est valable ? Je déplore vraiment cet arrêt momentané d'autant plus que je me suis abonné principalement pour cette émission, même s'il m'arrive aussi de suivre les sujets d'actu. Dommage. Je ne regardais par forcément tout de suite, un peu comme pour les livres que j'achète, certains peuvent attendre un certain temps sur leur rayon, mais savoir qu'ils nous attendent fait partie du plaisir de lire - comme de visionner. J'aime le caractère incisif de Judith et du second journaliste, qui permet d'aller plus à fond et de pousser parfois l'auteur dans ses retranchements. Je ne vous cache pas que faute de retrouver une émission littéraire - une vraie - d'une bonne heure, je mettrai tristement fin à mon abonnement.
Remarques sur le format actuel, que je souhaite très fortement garder: les émissions sont extrèmement bien préparées, mais pour l'améliorer, il serait intéressant d'augmenter la "post-production", par l'ajout dans le texte de l'article de l'émission et eventuellement par l'incrustation textuelle dans la vidéo:
- un résumé des thèmes abordés dans l'émission, c'est-à-dire un sommaire des chapitres, ça aide et ça devrait aider à attirer le chaland
- un lexique, en bas de page, pour les termes litérraires rarement maitrisés par tout un chacun (moi le premier)
- une bibliographie, listant les noms d'auteurs et les titres d'oeuvres abordées dans l'émission, avec si possible l'indication du moment ou du chapitre où cela est mentionné.

Ces informations pourraient permettre de grandement réduire le manque de compréhension "à chaud" qu'on peut souvent avoir de ce qui est dit dans l'émission (j'aime beaucoup l'émission, mais je fais frequemment des pauses et retours sur vidéos pour réussir à comprendre ce qui y est dit).

Bref, [large]présentez l'émission comme si c'était un livre.[/large]
Vraiment dommage. Excellente émission littéraire . Passionnante avec notammment Debray ou Lanzmann. Les choix des auteurs ont tous été judicieux. J'ai lu un ou deux livres que je n'aurai sans doute pas lus sans l'émission ( De Vigan..).

Pour moi, la meilleure émission du site devant arrêt sur images et très très très loin devant ...ligne jaune.

Moi qui ai attendu ( vainement) la venue d'Alain Badiou. A propos, j'aimerais savoir quelles sont les raisons précises à l'origne "des lapins" de Badiou. Donnez-nous des nouvelles de Badiou !!

Indispensable de conserver, au moins de manière occasionnelle, des émissions dans la forme telle qu'elle existe actuellement.

Mince, on est pas à la télé . Marre du people et des sujets convenus.
C'est vrai que c'est une émission que je ne regarde plus, pour différentes raisons:
- Je lis très peu de romans contemporains, et je n'ai jamais lu un livre des auteurs présentés, et l'émission ne m'a jamais donné envie d'essayer.
- Je n'aime pas la présentation que vous faites des émissions, les "ah, ce qu'on lui a mis, à Lanzmann, il n'en revenait pas!", les "oh, et celle-là, dis donc, elle en a pleuré tellement, Judith, elle est allée la chercher au fond de la virgule! Elle ne s'attendait pas à ça!", les "et lui; oh! il n'a jamais vu ça de toute sa carrière, une émission littéraire comme la nôtre!" Et je caricature à peine... J'aime beaucoup @si, vraiment, depuis toujours, mais les petits textes d'accroche à "D@ns le texte" me font décrocher.
- De plus, je ne trouve pas toujours Judith très agréable en animatrice. Pardon de l'écrire, j'adore la lire, j'aimais ses chroniques télévisées, mais là, je la trouve trop agressive, trop tendue. Je comprends que ça soit stressant de présenter une émission, je ne prétends pas le contraire, mais je finis par ressentir un certain stress aussi, une tension en tout cas, quand je regarde l'émission et c'est l'une des raisons qui font que je ne la regarde plus.
peut être considéré comme le fond d'une librairie, ce qu'on va voir dans la durée, donc quand les petits sujets d'aujourd'hui seront devenus des rossignols, bons à jeter, les Dans le texte, feront référence, c'est cela qu'il faut comprendre.

http://anthropia.blogg.org
Bonjour,
changer de format, des thèmes plus politiques, pourquoi pas... mais ce qui m'a séduit dans cette émission,
et qui pour moi en fait la signature, est incontestablement la primatie accordée à la question littéraire. Et
puis aussi le temps de l'écriture, de la pensée, qui par essence est en déphasage complet avec le temps
médiatique.
Peut-être aurais-je plus facilement l'occasion d'aller trouver ses émissions si, justement, à l'occasion du
temps médiatique qui est la vie courante du site, vous trouviez l'occasion de glisser quelques mots sur les
émissions à venir, sur ce qui vous a fait penser aux thèmes. Et puis donner un peu de background... càd
de contexte, de repères. Ce serait une façon d'introduire les émissions, qui sans cela peuvent
paraître assez déconnectées du reste du site.
Il peut aussi être intéressant d'obtenir les impressions des invités sur l'actualité, sans les forcer, en les
laissant s'exprimer sereinement. En effet ce ne sont pas des voix que l'on entend beaucoup dans le flux
médiatique. Et puis il se peut que l'on obtienne ainsi quelques accroches pour l'émission facile à replacer
dans le site.
En généralisant, est-il envisageable que les émissions se répondent l'une à l'autre ? Par exemple, interroger,
au détour du débat des deux autres émissions, les invités sur un thème avec un des auteurs à venir. Une
question littéraire à un politique est un exercice intéressant, et probablement utile et plaisant.

Enfin, my two cents, sur le vif.

Bon courage.
C'est juste que ça m'a occupé l'esprit une partie de la nuit... alors je rentabilise.

Je me demandais ce que donnerait quelques secondes d'une bande-son originale où seraient mixés/mêlés le bruit d'une plume écrivant sur du papier + le claquement des touches d'une machine à écrire + le cliquetis d'un clavier d'ordi + des rires + des pleurs + la pluie + le vent + la mer + une foule en délire +...+...+... et pour rester dans la métaphore sémantico-aquatique de la "plongée dans le texte" une impression de vagues sonores qui se chevauchent et s'entremêlent...

Mais moi je suis comme Sébastien, je dis ça mais je saurais pas faire hein...

Hey Djac ! Hey Sleepless ! Hey les musicos asiens ! Vaut mieux oublier vite ou pas ?
Rien de très révolutionnaire dans mon propos : j'ai regardé toutes les émissions avec grand intérêt et très grand plaisir malgré une horrible connexion... et lu plusieurs des livres, ceux que Judith a aimés! et je les ai presque tous aimés (pas tellement Les onze que je trouve un peu trop volontairement "trop bien écrit", un peu trop volontairement "original", un peu compliqué pour ne pas dire grand chose...

Un peu triste de voir que l'audimat soit un critère...
D'accord avec quelqu'un qui a dit plus haut que les émissions ne sont (ou plutôt) n'étaient pas assez mises en valeur sur le site.
Que l'émission continue ! et si des adaptations surviennent que cela ne fasse pas des émissions un simple reflet de l'actualité !
Dommage, j'ai tout regardé et avec beaucoup d'intérêt et de plaisir! il y a si peu d'émissions de ce genre, vraiment, c'est dommage.
J'ai même pas dit sur ce forum que d@ns le texte est mon émission préférée,
celle que je regarde systématiquement et avec le plus de plaisir.

Si vous la supprimez, on fera une pétition sur internet. Alors une marée de votant se lèvera et on créera une société en hommage à l'enfant caché d'Hubert et de Judith, le petit Hubert Bernard ou le contraire, ça marche aussi.

Et la société BertBer Naru produira l'émission de service public, injustement évincée.

Puis, en dépit des remarques perfides d'Alain Minc, l'équilibre économique sera atteint. Alors la société Bertber Naru se diversifiera et créera des émissions nouvelles : la "ligne blanche" animée par F. Beigbeder et "Ç@-roule" une émission musicale animée par Yannick Noah et Doc Gynéco. Mais bien vite, la question de la rentabilité de "Ç@-roule" sera posée : trop lent, trop fumeux, l'émission n'aura pas trouvé son public.

On fera alors une pétition sur internet et une marée de votant se lèvera. On créera ensuite une société en hommage à l'enfant...Heu non, j'veux pas voir ça.
On pourrait couper la poire en deux : une émission par mois avec des pom-pom girls, des séquences courtes, de la bd, de la SF, pas de mots trop compliqués, et une autre avec un seul auteur et la même formule que celle qui a fait ses preuves ?
J'aurais du à 13h55 insister plus encore sur vos talents d'animatrice, la justesse de vos vues, la précision de vos lectures...
Bonjour,
il est difficile d'être plus demandeur que moi d'une émission littéraire, et pourtant j'avais cessé de la regarder. Aussi je me permets, à titre de simple témoignage, de vous dire pourquoi :
- Le générique, déjà, faisait très "culture avec un grand K". C'est simple : j'éclatais d'un rire mauvais à chaque fois, tant ça ressemblait à une caricature réalisée par les Inconnus, émission de "service public" pour instituteur à collier de barbe. (Je parle juste du générique pour l'instant.)
- La présentatrice : à peu près la même conception de la littérature que le générique, hélas. Il suffisait de voir sa stupéfaction face à Michon lui déclarant que le meilleur de la littérature s'écrivait AUJOURD'HUI, croyant à une blague alors que Michon n'avait jamais été aussi sérieux, pour comprendre que sa conception du beau texte datait d'Anatole France et de la phrase "périodique" (à preuve : le ton pris pour lire les extraits, toujours celui d'une phrase qui monte par paliers, atteint son pic de sens, puis lentement redescend en feuille morte, avec la main qui dessine des volutes pour manifester que c'est joli).
- Le décor : pathétique ("on a tendu des tentures à la MJC") et surtout très angoissant.
- Les invités : souvent choisis pour contrebalancer tout ce que je viens de dire, hélas l'opération est trop grossière, trop politique, trop voyante (on n'échange pas Chloé Delaume contre Anatole France non plus, voyez, il faut inventer un juste milieu entre la littérature à grand-papa et le trash ).
- La technique d'entretien : c'est la raison principale de ma désertion. On aurait dit que les présentateurs étaient des élèves, soucieux de plaire à leur professeur (l'auteur invité), présentant leur exposé en priant pour que le prof à la fin n'ait pas trop de choses à dire, le but recherché n'étant pas une réponse argumentée, synonyme de remise en question, mais une reconnaissance intellectuelle immédiate, un compliment, un bon point. Et lorsque le but d'une interview n'est pas de libérer la parole, le spectateur se sent rapidement de trop, et s'en va.

Votre chronique du 13 janvier me semble aller dans le bon sens. Sortir du "littéraire" est effectivement une première piste. Un peu comme "arrêt sur images" n'est pas une émission de théorie cinématographique, il faut peut-être faire un "arrêt sur phrases" (pas avec ce titre-là, bien sûr), où la composante "littéraire" ne serait qu'un aspect parmi d'autres. Un écrivain analysant la "langue" des journalistes, par exemple.
Ce serait d'ailleurs ma principale suggestion : non plus une émission dont les écrivains sont les invités, mais une émission dont les écrivains sont les chroniqueurs, les animateurs.
(Je suis prêt à en parler sur Skype avec vous, vous avez mon e-mail.)
Bon courage dans votre réflexion !
Les idées émises par D.S. me conviennent, mais je trouverais dommageable de perdre l'une des rares ( la seule?) émissions littéraires où l'auteur a du temps pour s'exprimer et dans laquelle on ne s'en tient pas à deux ou trois éléments rabachés dans tous les entretiens de promotion du livre.
Bien sûr il y a le narcissisme de Judith, mais il est largement compensé par la pertinence de certaines de ses interrogations (avec Lanzmann il y fallait aussi du courage).
Peut-être pourrait-il y avoir aussi des invitations à des écrivains de polars et des créateurs de BD avec, auprès de Judith, des spécialistes de ces domaines.
Mais ne nous privez pas de "d@ns le texte", version entretien autour des livres de qualité et d'actualité .

JC13
J'ajoute mon impatience à celle des Badiou-bavant ! hi hi !

une idée de p'tit con: et si tous les défenseurs de l'émission sous sa forme actuelle lançaient la vidéo plusieurs fois avant le visionnage (et même quitte à le faire pour les précédentes)...? DS serait peut-être satisfait du nombre de clic...

j'attends les coups...
Cessez-donc d'inviter des mignons-Chamoiseau ou des niaises-Ovaldé...
Les émissions avec Debray et Michon étaient grandioses. Pour ma part, j'aimerais que vous parliez plus d'écriture encore, de langue, de style. Ne grillez plus, s'il vous plait s'il vous plait s'il vous plait s'il vous plait, une émission entière dans de la pleurniche antiraciste. Et enfin, les deux animateurs sont brillants, qu'on nous épargne donc la SF, la BD ou je ne sais quoi encore.

quelques suggestions:

François Bon
Eric Chevillard
Jean-Philippe Toussaint
Antoine Volodine
Jean Echenoz
...

En espérant que la meilleure émission du site ne se noie pas dans de tristes compromis.

Octave
Bonjour, je voulais donner mon petit avis sur la question en disant que j'ai beaucoup aimé le démarrage de l'émission, surtout la présence de Michel Vinaver que j'ai vraiment découvert à travers l'émission. J'espérais découvrir encore beaucoup d'autres auteurs mais je trouve que les auteurs invités depuis sont moins éloignés du paysage audiovisuel que Vinaver. On les voit. Même s'ils sont interviewés différemment dans l'émission. J'aurais aimé voir chez vous ceux qu'on ne voit pas, des dramaturges (j'en ai déjà cité un !) et autres écartés des médias.
L'émission D@ns le texte m'a un peu déboussolée au début en raison de son objet (analyser les textes avec un spectre littéraire), qui me semblait bien différent de celui du site (analyser le traitement médiatique de l'actualité), mais je suis revenue sur ma première impression. Je trouve que cette émission complète le propos du site dans la mesure où tout en gardant une posture d'analyse, elle s'attaque encore davantage au processus de construction du langage narratif (comme Alain Korkos le fait avec les images), or ne dit-on pas que les médias versent de plus en plus dans le "story telling"?
Mais il est possible que cette "extension de gamme" d'émissions n'ait pas fait l'objet d'assez de pédagogie auprès des abonnés. Après si la raison d'être de cette dernière sur @si ne s'impose pas naturellement c'est effectivement qu'il y a un problème en terme d'offre comme l'a pressenti l'équipe.

Les pistes relevées par DS dans sa chronique son intéressantes dans la mesure où je trouve qu'elles permettrait une meilleure "irrigation" entre l'audience générale du site et D@ns le texte, un peu à l'image du magazine Books qui éclaire une thématique d'actualité "par les livres". Cela permettrait également d'ouvrir le plateau à d'autres intervenants évitant ainsi l'aspect "interrogatoire" que certains asinautes ont relevé dans le forum. Cela animerait le débat en le faisant peut être paraître moins long pour certains, même si je comprends le plaisir que cela procure de permettre à quelqu'un de développer sa pensée dans la longueur. Evitez peut être cependant de tomber dans l'analyse du milieu littéraire comme la critique du dernier livre de FOG citée par DS au sujet à moins que cela ne soit dans l'analyse du texte et de sa rhétorique en elle-même, même si cela peut sonner un peu trop didactique a priori.

Enfin, comme l'ont relevé plusieurs personnes dans les forums il est vrai que l'on se confronte toujours à la difficulté de filmer de manière dynamique et illustrée par de la vidéo un débat sur du texte et donc celle de la "regarder" plutôt que de l'écouter (voire ni l'un ni l'autre). Vu les moyens techniques dont dispose l'équipe difficile de faire des travellings type le feu Bateau livre avec un joli décor de péniche :/ Et difficile de mettre de la vidéo sans tomber dans le mauvais micro trottoir... Je fais confiance à Judith pour tenir la barre!
Pourquoi ne pas publier une chronique littéraire toutes les semaines ou toutes les deux semaines ?
Cela donnerait leur dose de littéraire et de Judith à ceux qui, comme moi, sont vite en manque et ce serait un moyen de faire de la pub récurrente pour les émissions mensuelles. En plus, lire une chronique, ça va très vite: les asinautes qui ont toujours eu la flemme de regarder Dans le texte seraient vite persuadés que c'est une émission à ne pas rater.

Propositions de sujets de chronique ou d'émission:
- Oui, ce qu'a dit réellement Camus sur sa mère et la justice, ça m'intéresse!
- Oui, la traduction (un commentaire en parlait), ça m'intéresse!
- Vous avez entendu Emmanuelle Pagano parler de son roman épistolaire (paru chez POL) écrit par mail avec un autre écrivain (A plus d'un tire, France Cu, hier jeudi)? Littérature et médias... Ca m'intéresse! En plus, une fameuse personnalité! (non, malgré mon pseudo, je ne suis pas Pagano)
- Pour rester chez POL (vous voyez, qu'il y a des asinautes qui s'intéressent à la littérature contemporaine!), le combat de cheffes entre Ndiaye, Darrieussecq et Laurens me semble passionnant. Qui va avoir le courage de lire les livres prétendûment plagiés et plagieurs et de décortiquer le Rapport de police de Darrieussecq? Une chronique, Judith? Je me réjouis déjà de la lire!
- Pierre Jourde, Pierre Jourde... On aime sa confiture de culture, on connaît ses prises de position sur la littérature, mais lui, qu'est-ce qu'il écrit? Le dernier roman en date: "Paradis noirs". Alors? Jourde est-il aussi exigeant avec lui-même qu'avec autrui? Moi, j'adore, ça fait longtemps que je n'avais plus lu quelque chose d'aussi beau et d'aussi fort, mais tout le monde n'est peut-être pas du même avis. Ca mériterait bien une chronique!
- Le rapport des écrivains au réel... Hou! Il y a de quoi faire! Exemple: Emmanuel Carrère (non, je ne suis pas Carrère non plus) qui, de "A part moi tout le monde est mort" et "Un roman russe" à "D'autres vies que la mienne", part d'une position nombriliste pour s'ouvrir progressivement aux autres (l'affaire Roman) et au monde. C'est pas un beau sujet, ça?

Et oui, comme le relevait un commentaire, il y a des petits nouveaux sur le forum. Je n'avais jamais participé, mais l'enjeu m'a paru fondamental!

Emma
Je fais partie des abonnés qui regardent régulièrement Dans le texte.
Je n'en ai jamais manqué un "épisode".
Les changements ont, c'est vrai, l'air alléchants, mais j'espère que l'esprit et le forme ne seront pas trop changés.
Et que Judith pourra continuer à aller à fond dans ses questions aux invités.
@ Tous (ou presque) : ne poussez pas des cris d'orfraie lorsque DS nous dit que l'émission n'est pas assez regardée, et que donc elle est remise en question. Ne brandissez pas l'épouvantail audimat à tout bout de champ, la mesure de l'audience ne sert pas que pour la pub, mais aussi pour évaluer l'adéquation entre ce qu'on fait et une attente (sans que ce soit commercial).

Quelques exemples :
1. lorsque j'organise et anime des formations (internes), s'il n'y a pas de participants ou s'ils donnent l'impression de se faire ch.. et bien je me remet en question. Pourtant, je suis payé pareil, pas en fonction des participants. Mais si je prépare ma formation pendant 4 heures, avec des supports etc... et qu'il y a 2 pelés et un tondu qui se pointent, et bien je me dit "a quoi bon?" , et sois j'arrete, soit je change le format.
Ce n'est pas faire du clientelisme, c'est être à l'écoute de ceux au service desquels on se met (que le service soit payant ou gratuit).

2. Un peintre (que je connait bien) fait des tableaux à longueur de journée, y passe des heures, les modifie jusqu'à ce que son oeuvre lui plaise (ou lui déplaise le moins), et ne cherche à en vendre aucun. C'est un artiste, qui a besoin de ça pour exister, de peindre, c'est son mode d'expression (moi j'aime beaucoup ce qu'il fait, mais je suis partial) - lui ne va pas changer en fonction de son audience (il s'en fout), même si ça lui fait plaisir que ça nous plaise.

3. Un écrivain, par exemple, peut être entre les deux : il va écrire ce qui lui plait, non pour être riche, mais parce qu'il en a besoin, parce que c'est ce qu'il aime. Mais s'il n'a pas de lecteurs, il se lassera peut être (ou son éditeur)

4. Et puis il y a le peintre ou l'écrivain qui adaptent leur travail à leur public, qui sont des artistes-artisans (je schématise..) voit parfois des industriels, qui cherchent à maximiser leurs gains (parfois sans que cela ne remette en cause la qualité de leur travail, ni leur sincérité ..)


Où placer @si là dedeans ?
Je ne suis pas sûr que la vocation d'@si ce soit de faire de l'art pour l'art, ni de maximiser leur profit. Je crois qu'ils cherchent plutôt à rendre un service. Et ce service, si personne (ou pas grand monde) n'en veut, et bien, est il utile ?

Donc oui, c'est normal qu'@si s'interroge quand personne ne veut du service rendu, fut-il gratuit (ou pas).
Le titre de mon message dit tout.
ASI s'attache à réexplorer les friches des médias et à en décrypter les méandres. Cette démarche ne pourrait-elle pas s'appliquer à 'investiguer' l'insondable mystère de ce média populaire et si varié et dont personne ne parle véritablement? Qui parle de BD aujourd'hui? Personne. Mis à part la chaine public Sénat avec une émission hebdomadaire* (et diffusée sur le net), PER-SONNE! Et pourtant la BD (je veux dire LA bd, celle qui décrit le monde, le critique, le vomit, le transfigure parfois) mérite qu'on s'y attache et qu'on l'analyse.
Je suis un asinaute régulier de Dans le Texte et j'aime qu'on me parle de littérature en prenant le temps, sans la vaine critique de certains masques ou la pure promotion d'autres plumes; toutefois, je ne manque pas de lieux où les pistes ouvertes par M. Schneidermann sont déjà (peut être pas suffisamment certes) débattues; allez parcourir le ressac (autre mot pour le surf) des côtes Franceinterriennes ou Franceculturelles et vous trouverez matière à litterer.
Mais qui prend le temps de montrer (la radio a ses limites) les planches de Satrapi, les gauffriers de Guibert, les aquarelles de Davodeau? Ces artistes-là nous parlent de bien autre chose que des lutins bleus ou des gaulois vieillissants (même s'ils sont chers à mon coeurs, ces lutins et ces gaulois); ils abordent la crise, les Roms, l'intégrisme, la rébellion, la guerre, la pauvreté, le beau, la vie quoi...
Mais, comme souvent, je m'emporte...
Un dernier conseil avant de me sauver corriger des copies qui ne se corrigerons pas toutes seules, lisez XXI (j'ai bien dit XXI et non XIII!!!) et voyez comment le dessin, l'illustration et le BD s'insèrent si justement dans le travail journalistique; comment un trait furieusement individuel est plein du collectif; comment les artistes qui s'investissent dans ce genre en plein essor qu'est le BDreportage redéploient les frontières des deux genres.
Lisez de la bonne BD nom de nom!
Oui, je rêve de cette approche Asinautique portée sur la BD, loin des albums alibis encensés parce qu'ils vendent et à l'écart des discours des messieurs qui se sont auto-proclamés dépositaires des critères du bon et du mauvais en BD. Je rêve d'une approche naive, candide, ouverte et pensée.

Veuillez recevoir mes salutations les plus phylactèriennes,

Y. Barrière (qui rêve d'une belle émission "d@ns le texte et l'im@ge")
A en juger par le nombre de messages, le sujet passionne quand même.

Je ne suis pas sûr de vouloir et de pouvoir argumenter...

D@ns le texte, est une émission très forte. Elle m'a fait découvrir des auteurs. J'ai eu envie d'acheter les livres à chaque émission regardée. Je l'ai fait assez souvent. Que demander de plus ?

Il faut qu'elle continue à vivre loin de toute illustration de l'actualité.
Bonjour,

Voici quelques pistes dont peut-être une bonne pour que D@ns le texte soit plus regardée, ou vue :

- Découper la video en actes ou extraits courts qui ont une unité thématique : je remets souvent le visionnage de l'émission à plus tard car je sais que je devrai la regarder d'une traite. Pour l'émission @rrêt sur images, le découpage en actes m'a permis de regarder quand j'étais pris par le temps, c'est-à-dire très souvent. J'ai parfois fini par regarder l'émission en entier de cette façon alors qu'une seule video de soixante-quinze minutes m'aurait trop intimidé. Idéalement, il y aurait autant d'extrait que de questions posées à l'auteur, ou que de groupements de questions connexes. Les questions pourraient être travaillées dans le but de faciliter ce découpage thématique. Je suis conscient que cela demanderait plus de travail de votre part.

- Un résumé succinct devant chaque extrait accrocherait davantage [s]l'asinus[/s] l'asinaute

- Continuez à ne parler que des livres que vous aimez. Cela se sent et c'est à mon avis une force de l'émission. Je trouve cependant intéressant d'inclure un chroniqueur avec un avis différent, comme par exemple avec Hazan, du moment qu'on aie les questions de la personne "qui aime" et que l'auteur aie tout son temps pour répondre.

- Le générique de l'émission ne ressemble pas a son contenu. Tant mieux pour le contenu. J'imagine que certains ont pu hésiter à ouvrir ce cadeau à cause de son emballage.

- ajoutez dans le résumé de l'émission les références bibliographiques que vous utilisez dans vos analyses du texte. Elles peuvent faire écho à des références connues et permettent de retrouver facilement ces livres sans rechercher désespérément dans la vidéo.

- En guise d'image d'introduction à l'émission, plutôt qu'une photo de l'auteur parlant dans l'émission, vous pourriez utiliser un dessin ou la couverture du livre si elle est illustrée. Ceci remplirait la même fonction que l'affiche d'un film : capter les spectateurs potentiels.

- Vous pourriez vous-même construire votre émission sur le mode narratif, en racontant le cheminement qui a amené l'auteur à écrire l'histoire. Vous pourriez inscrire le discours de l'auteur dans l'histoire servie par les "story-tellers", politiques ou non, de l'actualité. Vous deviendriez des personnages, qu'il conviendrait à chaque fois de présenter et dont les motivations se préciseraient au fil de [s]l'émission[/s] la scène. Je crains de vous entendre rétorquer "Comment ? Du story-telling ? N'est-ce pas une forme de manipulation que nous dénonçons à nos heures ?". Justement, la mise en scène utilisée ailleurs pour tromper, ici devant des spectateurs prévenus, pourrait rejoindre la vocation générale du site de décryptage de la communication. Croyez-moi, j'adorerais être manipulé par une telle mise en abîme.

J'attends de cette émission des auteurs qui parlent de leur art, de leur vision du monde et de leur façon de la transmettre. Quand je lis dans leurs yeux incrédules "Mais, on m'écoute vraiment ici ?", j'ai l'impression que le deuxième acte de l'émission commence et je l'attends avidement. Je suis grisé par cette conversation où la parole n'est jamais coupée comme dans une classe, un jour où les élèves ont décidé d'apprendre.
Ca parait con à dire mais je me suis abonné à @rret sur images pour soutenir votre travail de décryptage et d'observation du monde médiatique. Pour les enquêtes, les émissions qui reviennent sur des évenements et les débats que vous savez provoquer. Aussi, autant Ligne Jaune me semble vraiment complémentaire d'@si dans son principe , autant j'ai encore du mal à comprendre ce que D@ns le texte fait ici.

Ensuite, j'ai tenté de regarder 4-5 émissions et je me retrouve pas mal dans la première hypothèse de Daniel Schneidermann : je ne suis jamais arrivé au bout tant l'exercice me rappelle les interminables cours de français du lycée quand je n'avais pas lu le texte avant. J'ai surtout l'impression que c'est pour ça que je décroche, n'ayant pas lu le livre je me sens complétement absent du débat qui se passe entre l'invité et les animateurs. Pour être D@ns le texte, il faut connaître le texte ou, il me semble, une culture littéraire que je n'ai absolument pas.

Après au vu du concept quand même très cadré de l'émission, pas de polar, pas de sf, que de la littérature contemporaine, ça ne m'étonne franchement pas qu'elle soit peu regardée car finalement elle est quand même réservé à un certain public qui a le temps et les clés pour regarder. N'en faisant pas parti , je m'abstiendrai de juger.
Comme bien d''autres asinautes, je suis surprise et déçue de ce questionnement sur d@ns le texte. Cette émission est ma préférée. Je n'en connais pas de cette qualité (n'en déplaise au traumatisé de la Rue d'Ulm...) J'ai acheté certains des livres(Chloé Delaume, Eric Hazan), emprunté d'autres à la bibli ( j'ai réussi grâce à Audouard à lire sur la guerre d'Indochine et l' accompagnement des malades en fin de vie). D'autres bouquins dont vous avez parlé sont dans mes projets de lecture (Lanzmann, Ovaldié).
Vous avez commencé très fort avec Michel Vinaver, il faudrait que, comme lui, le Capitaine laisse de côté ses soucis de chef d'entreprise , s'il n'écrira pas, comme Vinaver, une oeuvre théâtrale considérable et originale (mais peut-être écrit-il lui aussi pendant ses temps libres???) , il aura créé un site où la richesse et la diversité des émissions seront tout à son honneur.
Et bon sang! Rasl'bol des logiques comptables!!!
Halte aux chiffres, Vive le texte...

C'est une émisision exigeante, il est nécessaire de s'installer pour la regarder et d'avoir l'humeur à l'écouter comme l'ont souligné plein d'asinautes et ne faut-il pas lui laisser le temps de s'installer ?
MAis surtout je crois de générer sa publication le week-end où l'asinaute a peut être plus de temps. pour s'asseoir et écouter.

Je me rends compte que sur le site celà se bouscule en semaine ( les chroniques, les articles, le forum, la ligne jaune)
et si je n'ai pas le réflexe de regarder l'émission très vite ou tout de suite, l'émission est un peu chassée de mon emploi du temps puis également par l'émission du vendredi soir . donc il faut être volontariste pour y revenir. Surtout dans l'ancienne version web ...où elle n'était pas évidente à retrouver dans les pavés...

Ne pensez vous pas qu'en terme d'affichage, le samedi après-midi ou le dimanche serait plus approprié ? il y aurait plus de possibilités, me semble t'il, de rencontres. ?

Je suis déjà toute désespérée du nouvel agenda de Sherlock qui ne me permet plus de jouer par exemple.
- Oblivion, tu fais l'effort d'écrire en essayant d'oublier trois chroniques récentes de Judith qui t'ont donné des boutons.
- Bon, d'accord… Coucouche-papattes-en-dedans.


Vos propositions d'évolution de Dans le texte me semblent bonnes et très ambitieuses.
Un concept plus original se profile, comme on dit dans le poste.
Personnellement, je suis plus sensible au langage en général qu'à la littérature.
Et comme dirait l'autre, si j'aime lire, bah ! j'éteins le poste…

Par ailleurs, Judith me semble plus créative dans ses chroniques qu'en tant qu'"animatrice" qui révèle.

- Ouais, parfois, trop…
- Tais toi…


C'est cette créativité que je perçois, cette singularité qui sont à exploiter, me semble-t-il.
Oui, alors, j'ai raté des trucs dans l'émission. Possible…
Je serai curieuse d'avoir d'autres avis d'asinautes sur cette question. Je n'arrive pas à nommer la différence
que je perçois. Au secours, euh !

Après quelques clics comparatifs sur les nombres de "vues" des trois émissions, j'ai noté une différence d'audience.
Mais pas pour autant d'accident industriel. Seulement, mon panel est restreint. Alors, quid des chiffres ?
Avec fromages en 3D et prospectives dans les trois ans, svp.
Contrairement à nombres d'asinautes, l'audience me semble un critère important (recruter de nouveaux abonnés,
et produire pour être vu, quand même…)

- Vous savez ce que je crois ?
- Non.
- Triturer les faits politiques et sociaux manque à Judith et Daniel. Il n'y a pas tant de soucis d'audience. Juste une nécessité.
J'ai commencé à rédiger un post que je sais incomplet, mais que pour diverses raisons je n'entend pas poursuivre aujourd'hui (manque de réflexion, surtout). Je propose donc ici le début d'une """réflexion""" que je poursuivrai par la suite, en souhaitant que les idées viennent à moi. Disons qu'ici je ne fais que constater et réagir au premier au billet de DS. Mes propositions viendront dans un second temps, que j'espère proche, et je les posterai en réponse à ce premier billet...

Je fais partie des aficionados de D@ns le texte, et je regrette déjà que l'audience soit si faible que vous songiez déjà à transformer la formule, faute de littéraires suffisants pour pérenniser l'actuelle. Mais —mea maxima culpa—, je confesse également que ,si j'ai regardé la majorité des émissions, je ne les ai pas toutes vues, et pourtant j'aime énormément le concept même de D@ns le texte. De plus, même si j'ai aimé les vidéos que j'ai regardées, je n'ai pas cherché à lire les œuvres discutées avec les auteurs. Pourquoi cette étrange ambivalence de ma part (aimer beaucoup l'émission mais ne pas faire l'agréable effort de lire les textes)?

C'est que je suis un peu compliqué... Tout d'abord, je ne lis presque exclusivement que des livres de poches, et je suis plutôt attiré par les littératures étrangères —je lis ainsi en ce moment Le choix de Sophie— ou les bandes dessinées. Bref, l'actualité littéraire n'est pas mon premier souci, car je me dis que je trouverai bien le temps de lire les-livres-dont-on-parle-parce-qu'ils-sortent lorsqu'ils seront publiés en poche si l'envie me vient de les lire (ainsi ai-je récemment acheté Rosie Carpe de Marie N'Diaye). Par ailleurs, j'ai les yeux plus gros que mes réelles capacités de lecture, et j'achète bien plus de livres que je n'en peux lire (ce qui fait que désormais j'ai une longue et interminable pile de livres-achetés-et-donc-à-lire-que-je-n'ai-pas-encore-lus).

Pour autant, j'aime vraiment la littérature, et ai beaucoup de plaisir à regarder D@ns le texte, quoique je n'aie pas lu les livres discutés, car l'émission a l'immense intérêt de rendre compte de ce qu'écrire veut dire: le rapport au monde, le rapport aux mots, la difficulté de se confronter aux deux, le caractère extrêmement personnel et tortueux du processus d'écriture, etc. Sans avoir lu son livre, je trouve passionnant d'entendre un écrivain évoquer les problèmes qu'il a dû affronter pour l'écrire —et ça change du discours creux des plateaux-télés ronronnants et réductifs.

Maintenant, je vois que pour changer la formule, vous songez à vous écarter de la stricte actualité littéraire —celle des livres-qui sortent— pour rapprocher l'analyse d'un texte de l'actualité médiatique —celles des faits-dont-on parle. J'ai un peu peur qu'alors le texte ne risque de devenir un prétexte pour parler d'une actualité que par ailleurs vous traitez déjà en partie via Ligne j@une et @si. Par ailleurs, je ne suis pas sûr que des écrivains veuillent parler de leurs travaux sous le signe de l'actualité: pour prendre l'exemple de Marjane Satrapi, je ne suis pas sûre qu'elle veuille faire de son autobiographie dessinée, puis filmée, le point de départ d'une discussion plus générale sur la situation actuelle iranienne; et de fait, je préfèrerais l'entendre parler de son rapport l'autofiction, du travail d'adaptation, de son rapport à la langue française ou des influences de son dessin (David B. en premier) plutôt que de la voir jouer le rôle difficile de porte-parole d'une opinion publique iranienne dont elle est désormais géographiquement, voire sociologiquement, éloignée. Et puis, il y a d'autres auteurs de BD que Marjane Satrapi, qui n'a d'ailleurs rien publié en BD depuis Poulet aux prunes (2004!), et je ne voudrais pas que vous sombriez dans l'écueil d'une certaine presse (telerama in primis) qui réduit le panorama de la bande dessinée contemporaine à quelques auteurs-stars (sfar, satrapi, sattouf, larcenet), qui ne sont pas les seuls auteurs intéressants aujourd'hui (ex: Ruppert&Mulot, ou encore Winshluss, alias Vincent Paronnaud, co-réalisateur de Persépolis le film, sont moins connu médiatiquement et pourtant leur production dessinée est magistrale).

Autant j'apprécierais que vous évoquiez un livre sans qu'il s'agisse là d'une des dernières sorties de la (sur)production éditoriale actuelle, en prenant ainsi le temps de revenir sur des livres déjà anciens, autant vouloir coller à tout prix à l'actualité me semble un peu étrange pour une émission bi-mensuelle et attachée plus aux mots qu'aux faits et aux choses —même si ils sont liés.

À suivre...
Bon je n'ai pas lu tous les commentaires. Donc c'est probable que ça rejoigne certain.

Avant-propos

J'ai visionné toutes les émissions D@ns le texte mais je n'ai lu aucun de ses livres présentés.


1) Pourquoi D@ns le texte est moins regardé que les autres émissions?

À la télévision, les émissions littéraires sont moins regardés. J'aurais dû mal à comprendre pourquoi ça serait l'inverse sur le net. Même si on peut a priori penser que l'@sinaute est un peu plus cultivé que le français moyen. De plus, l'émission a un créneau encore plus réduit que la littérature : la littérature contemporaine. Ce qui réduit le nombre d'amateurs.

Mais je ne pense pas que c'est l'unique explication, l'émission ne parle que d'un seul livre, beaucoup d'@sinautes vont penser qu'il faut lire le livre avant de visionner l'émission. Et ils n'ont pas tord. Parfois l'émission est difficile à comprendre sans avoir lu le livre. Il faut faire un effort, se concentrer, un peu comme pour lire un livre.

Il serait intéressant d'avoir les chiffres exactes du visionnages par rapport aux autres émissions : D@ns le texte est regardé 10 fois moins que la ligne jaune? De plus un sondage sur le nombre de livres qu'ont lu cette année les @sinautes serait intéressant pour voir s'il y a une corrélation.


2) Alors pourquoi tant de monde soutient cette émission?

Je me rappelle d'un sondage comme quoi la chaine préféré de la télé était Arte. Je crois que c'est un peu le même phénomène. L'homme est plus tenté de soutenir une émission culturelle qu'une émission style la ligne jaune.

D'autre part, DS propose de modifier l'émission. Donc forcément les mécontents se manifestent dans les forums et soutiennent forcément cette émission. On va bientôt avoir une pétition à ce rythme là.


3) Que faut-il faire pour remédier à ce manque d'audience?

Au niveau marketing, il serait intéressant de faire de la publicité dans le monde littéraire. Proposer un forfait "@si culturel" pour ceux qu'ils veulent regarder uniquement cette émission et les articles de Judith, d'Alain.

Au niveau forme, je pense qu'il faut plus de pédagogie dans l'émission, il y a par exemple souvent des mots que je ne connais pas, il serait bien de les expliquer au cours de l'émission. Ça permettrait de ralentir le rythme et le sang dans le cerveau serait toujours bien irrigué. Il faut aussi changer de rythme pour réveiller l'@sinaute, il serait peut-être intéressant de créer un petit documentaire avec des images d'archive sur l'invité.

Au niveau du fond, il serait intéressant d'élargir à la littérature classique, bon d'accord on ne fera pas venir Hugo ou Proust. Mais cela serait intéressant de faire venir un passionné d'un livre classique qui a un rapport avec l'actualité (par exemple : vous auriez dû invité Sarkozy lors de la polémique sur la princesse de Clève). Pourquoi pas à la BD (avec un renfort d'Alain). Pourquoi pas à la SF mais je ne suis pas sûr que c'est le genre préféré de Judith :)

Je pense que le plus important dans tout ça c'est que Judith aime faire cette émission. Ça se sentira vite si on ne sent pas de passion de sa part.
Bonjour,

deux auteurs découverts.
Alors oui, d@ns le texte, nécessairement.
Pour reprendre tout ce qui vient d'être dit par les autres @sinautes: je me fiche éperdument de savoir que d@ns le texte n'est pas l'émission la plus regardée. Le pourquoi du comment est assez simple: c'est l'émission la plus exigeante de celles que vous proposez, celle qui demande le plus de concentration, donc celle qui nécessite d'avoir le plus de temps a lui consacrer : quand on regardre d@ns le texte, on ne fait que ça, alors que ligne j@une ou @rrêt sur image peuvent être regardées en faisant autre chose. Mais chacun ses goûts: en tant qu'abonné, je suis content de payer pour quelque chose même si je ne la regarde pas: il est réconfortant pour moi de savoir que l'émission est là, disponible dès que j'en ai envie :j'ai rattrapé mon retard pendant les vacances de noël en en regardant deux. La différence est peut-être là: ligne jaune et arrêt sur image sont dans l'écume de l'actualite: on ne les regarde que tant que le sujet dont elles traitent sont "à la une". D@ans le texte est plus intemporel: comme la littérature l'est face au journalisme. Par conséquent, on peut regarder ces emissions mêmes trois mois après leurs mise en ligne, ce qui est beaucoup moins le cas pour vos autres émissions. Donc, pas de course à l'audimat, de grâce!!!
Vos propositions d'évolution de l'émission n'en sont pas moins intéressante, mais vouloir être trop dans l'actualité risque d'enlever à l'émission ce qui fait son intérêt: sonder la vérité des cœurs au-delà des clichés.
Alors certes, je n'ai pas vu toutes les émissions de Judith (je n'en ai vu que 6 il me semble), mais ce sont celles qui m'ont le plus plues et qui justifient le plus à mes yeux mon abonnement: l'audimat est vraiment un mauvais critère pour évaluer le taux de satisfaction de l'@sinaute.
Merci pour votre site encore une fois, et continuez.
Daniel, allez-vous répondre à toutes les questions que vous posent les @sinautes déçus ???
la littérature n'est jamais d'actualité,
c'est ce qui la rend si rare, si nécessaire
Je serai le seul à regarder cette émission, qu'il faudrait la garder !
Non mais que sont ces questions, sur le fait qu'il y aurait moins de gens qui regardent une émission...
Alors chez @si, c'est aussi partit pour faire de l'audimat-net !!!! Ah non
C'est simple, si D@ns le texte disparaissait, moi @sinaute, je disparaîtrait avec : CQFL ! Ce qu'il faut lire !
Etant une forçat d'@si,
je me permets de dire pourquoi les derniers jours j'ai pas regardé "D@ns le texte":

Y'a beaucoup d'emissions (ce qui est bien mais c'est trop pour tout voir dans une semaine quad on travaille en plus de regarder @si).
Mais du coup, je travaille et je repousse toujours le visionnage de "D@ns le texte" parce que
- C'est une emission longue
- On peut pas trop la decouper sinon on est tout perdu dedans
- et c'est tout...

Donc voila, le format de l'emission ne se prettant pas trop à la decoupe il faut attendre d'avoir une heure pour regarder cette emission (ou des que j'aurais un bon lecteur mp3 ecouter le podcast). Du coup ça arrive pas souvent de pouvoir se poser plus d'une heure pour regarder une emission.

Par exemple, en emission compliqué, je regarde Philosophie d'Arte (on est d'accord c'est pas du tout le meme niveau et bien moins complexe). Mais c'est plus court et comme ça on a le temps de se poser pour regarder et se faire asperger de savoir.

Voila selon moi c'est ça.
Allons bon.

Comment galvaniser les foules et maintenir la qualité ? l'exigence qui est la vôtre ?
Comment maintenir le qualitatif quand on est soumis à une forme de vote via le renouvellement des abonnements ?
Comment maintenir le qualitatif quand on est soumis à la "dictature" du quantitatif ?
Au nivellement des valeurs par le calcul d'une opinion moyenne prise comme étalon.

Tiens, ça me rappelle vaguement un débat sur la démocratie...
Problème complexe.
La grande question du pédagogue quand l'auditoire n'est pas contraint d'écouter.

La seule solution que j'entrevois est proche de la séduction : il faut empapaouter l'auditoire, l'enivrer d'une rhétorique douce, bienveillante mais exigeante, piquante, dérangeante. C'est là seule façon de l'emmener là où il ne serait pas allé spontanément mais où il est, à posteriori, fort content d'être arrivé.

Aller du simple au compliqué. Dérouler la pelote et tirer le fil qui nous lie. Hameçonner la curiosité. Piquer au vif.
Mais attention, séduire dignement, séduire avec cette pointe de morgue qui est la mesure de ce que l'on offre en retour et comme l'écrit Balthazar Gracian y Morales : "N'être pas colombe en tout."

P.S.
j'ai regardé tous les d@ns le texte avec beaucoup de plaisir mais une exploration de vrais textes littéraires en rapport avec l'actualité pourrait être intéressante. Il y a de beaux discours politiques dont la rhétorique pourrait donner lieu à une émission de décryptage.
La princesse de Clèves est un beau texte, Camus, etc.
Bref, les pistes évoquées me semblent bonnes.
Moi j'en ai raté aucune, des émissions...
Pour faire de l'audimat, je propose cette idée :
(mais faite vite TF1 est sur le point de vous piquer l'idée :)
remplacer les deux { T } par deux { S }
D@ns le texte
deviendra
[large]D@ns le sexe[/large]
Je ne viens pas souvent sur le forum... Je n'aime pas trop parler pour ne rien dire !
Je viens aujourd'hui soutenir Judith que j'aime bien, même si j'avoue, je n'ai jamais eu le temps de voir aucune de ses émissions !! (aïe!!!). L'article de DS sur l'évolution de l'émission laisse voir des changements qui me semblent très intéressants : coller plus à l'actualité. Je crois que la clé est là. Pourquoi ne pas rajouter une rubrique "actualités des sorties littéraires" aussi...

Hors sujet : Je possède un pda HP iPAQ, je pense que c'est possible de podcaster vos émissions. Simplement, je ne sais comment faire. J'ai déjà essayé de podcaster des émissions radio sur Radiofrance sans succès. L'appareil emmagasine quelque chose pourtant mais impossible d'écouter quoi que ce soit. Et impossible de retrouver le dossier sur l'appareil. On a l'impression qu'il ne se passe rien.... Voilà, s'il y a un ingénieur informatique parmi vous qui connait les hp iPAQ, pour me renseigner. Merci.

Hors sujet : Comment puis-je effacer mes "post" sur le forum d'arrêt sur images ? Je me suis rendue compte qu'en tappant mon nom sur Google, mes "posts" apparaissent !!!! Comment faites-vous pour avoir un pseudo ? J'avais un pseudo avant (ikebana) et je ne sais par quel procédé, le pseudo a disparu et c'est mon nom qui est apparu à la place.
Merci
Bonjour,
Cette suspension de l'émission est révélatrice. J'espère que ce sera un alerte utile à mettre en garde votre course inconsciente à l'audimat. "Pas assez de gens pour la regarder", est-ce un problème réel? non et non si vous restez fidèle à votre l'esprit de départ: la qualité, l'intelligence...

Tout chose solide a besoin du temps pour s'installer, notamment une émission sans pub sans star. Elle ne fonctionnerait que sur la durée, grâce à sa qualité qui ne peut s'améliorer qu'avec le temps. Cher Daniel, vous n'êtes pas assez patient pour le moment, cela se voit même avec d'autres émissions. On dirait même que votre préoccupation est ailleurs que dans la qualité des émissions.

Je n'ai pas vraiment de conseille à donner pour 'dans le Texte' que j'ai toujours regardée et appréciée, sinon une structuration plus marquante pour une émission longue. Je suis peut-être un peu trop scolaire, il me semble utile de préciser au début de l'émission sous quels angles (1, 2, 3...) l'analyse va se dérouler. cela diminuerait le sentiment d'un bavardage sans queue ni tête.

Judith a les qualités précieuses pour ce genre d'émission: une connaissance littéraire solide et une vision du monde qui plaît aux abonnés de L'arrêt sur l'image. Entant qu'animatrice non professionnelle, elle s'améliore sensiblement avec si peu d'émissions, que voulez-vous de plus, cher Daniel? Laissez faire! en tout cas, ce n'est pas en suspendant l'émission que vous allez l'améliorer. On ne devient pas forgeron en discutant sur le forum! Il faut continuer.

Résistez au conformisme, c'est ce que nous attendons de vous et de votre équipe. Ne nous professez pas des mots, mais montrons-nous un exemple.
120 commentaires à ce jour, c'est plus que la moyenne générale des forums sous chacun des D@ns le texte non ? J'ai dit la moyenne hein, pas le record !

Alors à ce stade je commence à me dire que si l'émission peut sembler insuffisamment regardée (on attend les seuils d'ailleurs qui décident de ça) cet afflux de réactions souvent très impliquées témoignent ou révèlent un taux d'intérêt non négligeable pour le principe même de ce type d'émission.
Et puis il y a autre chose, mais je ne suis sûr de rien. Beaucoup des pseudos qui signent les commentaires sont pour moi des "nouveautés". Alors, alors, où est vraiment le problème, Daniel ? dans votre tête ? dans les chiffres d'audience (brrrr...on se croirait à la télé) ou tout bonnement dans une irrépressible pulsion perfectionniste qui vous intime l'ordre de faire encore mieux, toujours mieux en 2010 ?
Ce que je sais à peu près, c'est que Judith est perfectionniste, Hubert... je ne jurerais de rien (mais il me fait tellement penser à un certain Korkos parfois;-)
Et pourquoi pas un livre de 1948 La planète au pillage

Avec un peu de multimédia pour actualiser tout çà: The Story of Stuff
Bonjour,

En quoi le fait que cette émission ne soit pas assez regardée est-ce un problème ? Pouvez-vous étayer Daniel ? Votre post m'a laissé sur ma faim, car vous dissertez sur la manière de la faire évoluer mais en aucun cas sur le critère de cette question. Quelle est la limite du "pas assez regardée" ?

Il m'a fallu près de six mois pour visionner l'émission avec Hazan, la seule que j'aie pu regarder dans son intégralité jusqu'à présent. Et cela à suffit pour me convaincre de l'intelligence, de la pertinence et de l'unicité de D@ns le texte. Le choix des auteurs, contemporains et français, est original et très précieux, c'est très rare. Aussi c'est bien la première fois que dans une émission l'animatrice après une question se tait pour laisser le temps à l'auteur de réfléchir (et nous avec) et de s'exprimer... Très franchement cela m'a scié, enfin l'invité a le temps finir ses phrases ! Ces silences de réflexion, c'est un trésor, c'est reposant... Tout le contraire des autres émissions où par moment tout le monde essaye de prendre la parole en même temps, cela casse les oreilles, où est le temps de la réflexion?

J'ai renouvelé mon abonnement voici peu, et c'est cette émission qui m'a décidé de cocher la case "abonnement de soutien" au lieu de la formule normale. Car du peu que j'en ai vu, je la trouve nécessaire. C'est elle qui fait une bonne part de l'originalité du site. Je souhaite que Judith continue ainsi. Laissez-la faire ! Ce que vous suggérez Daniel dans votre post est une tout autre émission, pourquoi ne pas la créer ?

Judith, puis-je suggérer La zone du dehors et La horde du contrevent ?
Je trouve dommage aussi de se poser des problèmes d'audience - pour moi c'est une très bonne émission ! J'ai eu envie de lire le bouquin presque à chaque fois, en ai acheté plusieurs après l'émission, jubilé devant le démontage de Ravalec... - Mais il est vrai que l'émission est très longue (70 mn), que dernièrement les invités étaient moins alléchants, que les lapins posés par Badiou ont du beaucoup vous perturber ! Je ne suis pas très enthousiaste devant les propositions de DS : Camus et l'Algérie?, Satrapi et l'Iran ? Et 1 plateau de 4 personnes ? ouais, bof... Je crois plutôt qu'il faut continuer d'aller chercher des textes et auteurs exigeants, polémiques. Pour moi 1 fois par mois ça serait très bien, parce que j'en ai déjà 2 en retard à regarder !
D@ns le texte est une très bonne émission.
Judith est mordante, triture le texte, son auteur, en dégage les entrailles et pousse loin, très loin.
C'est inédit, exigent, de haut vol, en somme.
C'est rare, surtout. Extraordinaire au sens premier du terme.

Pourquoi n'en ai-je pas regardé tous les numéros ?
Parce que les auteurs invités par Judith ne m'intéressent pas, ces derniers temps (dommage pour Badiou ça aurait été passionnant).
Elle donne de la place à un genre de littérature qui ne m'intéresse pas forcément. Cette position, d'une part, est subjective. D'autre part elle n'oblitère en rien mon désir de voir l'émission perdurer ni même de me jeter sur elle à la faveur d'un invité dont les écrits m'interpellent.
C'est là, à mon sens, que réside le danger du format choisi : il suffit que l'auteur ne dise rien à l'@sinaute pour qu'il choisisse de consacrer une heure à autre chose qu'à regarder l'émission. Le pari de cette parole longue, qui prend le temps de se dérouler, de se raconter elle-même, est à la fois le sel de l'émission et son défaut majeur, au sens où elle peut tuer l'audimat. (j'aime pas l'invité je regarde pas puisque lui et son texte sont le seul sujet de l'émission).

Je trouve ce souci de l'audimat agaçant, pour toutes les raisons avancées ici, aussi je ne développerai pas inutilement.
Cela étant dit je comprends le besoin de produire des émissions qui attirent un large public, fédératrices, en un sens.
Mais nous savons tous ici que ce genre de préoccupation vide toutes les émissions culturelles de leur contenu véritable.

Transformer D@ns le texte en analyse littéraire de l'actu ?
Attention danger. Vous risquez de faire une Ligne jaune littéraire (je répète que j'ai rien contre Ligne jaune, et que Guy est un putain d'interviewer hein, bon).

Le temps de d@ns le texte est un temps long, un temps qui se regarde couler, un temps qui n'existe plus, nulle part ailleurs.
C'est un temps long, sublime.
Faire de cette émission un miroir littéraire de l'actualité accélèrera ce temps, augmentant certainement l'audimat, mais transformera l'objet magnifique qu'elle est encore en short cut littéraire : Judith aura-t-elle le temps nécessaire à la lecture, à la réflexion ?

Comment être à la fois spectateur d'un évènement ? Et analyste ? Je tremble à l'idée de la voir se transformer en Christophe Barbier de la littérature. Brr. Ça fait froid dans le dos.
Moi je suis dans la clan de la saint Glin-glin.
Dans le texte est passionnant et je regarde presque toutes les émissions, mais avec pas mal de retard car je n'en ressent pas l'urgence.
Et puis je sais que je ne vas pas me marrer autant qu'avec Guy Birenbaum! Donc même si je me régale dans les émissions de Judith, je remet à plus tard. Et comme ma vie est autant chargée que celle de tout le monde, c'est à dire surchargée, et ben ça traine…

Pour la solution, je vous laisse trouver, vous avez l'air d'avoir plein d'idées!
Daniel, non !

Pour une fois, je fais partie de la minorité, je suis de ceux qui, parmi les @sinautes, regardent l'émission d@ns le texte, dont je suis devenue une inconditionnelle depuis l'émission avec Lanzmann. Et je suis perplexe de vous entendre, vous qui vous êtes décarcassés pour monter un site et devenir indépendants du Roi Audience, nous parler de modifier l'émission car elle n'est pas suffisament regardée. Daniel, comment pouvez vous dire cela? Les émissions littéraires sont exigeantes, difficiles, elles nécessitent de la concentration, de la patience, et un réel intérêt pour la littérature. Elles se regardent uniquement lorsqu'on prend le temps nécessaire. Ce n'est pas une émission fast food, Daniel, et si son public est confidentiel, il n'en est pas moins fidèle et passionné. En ce qui me concerne, j'ai souvent lu le livre, prenant acte du conseil de lecture, avant de regarder l'émission. D@ns le texte a marqué mon année 2009 en me faisant découvrir Ovaldé et Lanzmann, c'est devenu l'un de mes prescripteurs de lecture favoris, pour moi qui habite à l'étranger et qui me sens coupée du monde littéraire, loin des librairies de quartier que j'avais l'habitude d'écumer à Paris.
J'aime particulièrement Judith Bernard, qui s'est appropriée le concept de l'émission, elle est devenue la voix que j'aurais souhaité avoir face à l'auteur, elle pose des questions auxquelles j'aurais aimé avoir pensé, et qui m'éclairent, m'invitent à la réflexion. Daniel, ne sacrifiez pas la valeur de cette émission-pépite sur l'autel du Chiffre Sacré, vous qui avez fait tant d'efforts pour vous en affranchir. Faites confiance aux deux présentateurs, laissez les continuer un projet qu'ils ont jusque là si bien mené.
Moi qui suis un inconditionnel de "D@ns le texte", j'ai le sentiment d'être, mon cher DS, votre idiot utile !

Moi qui prends le temps de regarder cette émission, d'en discuter sur le forum consacré, comment me vois-je remercier ? Par la non prise en compte de mon opinion. Ceux qui regardent "D@ns le texte" ne vous intéressent pas, ces idiots utiles regarderont toujours et encore, pensez-vous, même si on leur massacre l'émission qu'ils chérissaient ! Seuls sont intéressants pour vous les intelligents alors inutiles à l'audimat !

Où situez-vous la nécessité de "D@ns le texte", DS, si votre regard tente uniquement de séduire la ménagère de moins de 50 ans ?

J'ai eu la fâcheuse impression en lisant votre chronique de m'être abonné à un site qui cherche à tous prix à remplir avec n'importe quoi le temps de cerveaux disponibles. Et cela me donne juste envie de rallumer ma télé qui fait et fera cela toujours bien mieux que vous !

La meilleure façon d'éviter le chantage à l'abonnement est de ne pas succomber au chantage à l'audimat, la meilleure façon de vous rendre nécessaire est d'être exceptionnel. Et "D@ns le texte" restera nécessaire tant que vous ne succomberez pas aux chants des sirènes de l'audimat !
Allez juste un petit mot: Personnellement je n'ai regardé qu'une fois dans le texte: l'émission sur l'insurrection qui vient. Et je me faisais un plaisir d'attendre l'émission de Badiou. Car ce qui m'intéresse ce n'est pas la littérature, c'est la politique, et je ne peux (ne sais) accéder à la première qu'au travers de la deuxième.
Evidemment, c'était trop beau, une émission pour écrivants, une émission dans le texte et pas autour comme d'hab, c'était trop beau, et pas assez de monde n'en veut, too bad.

Tout le reste sera bien, à l'image d'@si, mais franchement, moi c'était cette émission-là, peut-être aurait-on pu la faire à la carte, genre, appel aux livres dont on veut voir la tête de l'auteur, livres qu'on a aimés, dont on veut analyser les tours de passe-passe, pourquoi pas ça ?

Mais si même là, on ne peut pas faire du rare et du bon, alors où pourra-t-il se faire ?

Moi je pense que l'émission n'a pas trouvé son public, parce que son public n'est pas que là, dans les abonnés actuels, il est dans les librairies, dans les forums de la FNAC, dans les festivals de livres, dans les théâtres, dans les magazines littéraires, dans les ateliers d'écriture, dans les prisons, etc.
Il faut donc que vous partiez en campagne de recrutement de nouveaux publics pour une émission hors pair, jamais vue ailleurs, et voilà. Parce qu'à ne compter que sur l'endogamie, vous appauvrirez vous-même la vigueur du sang d'@si.


http://anthropia.blogg.org
Bonjour,

Je n'ai pas pris le temps de lire le forum, et je ne sais pas si ce que vais dire correspond à la tonalité générale du forum, ou pas. Mais le clavier me brûle les doigts après vous avoir lu, donc je n'attends pas.

Ce que vous proposez, Daniel, me semble être exactement ce qui rendra l'émission non-nécessaire. Des émissions qui sous couvert de littérature parlent d'autre chose - d'actualité, des auteurs, des lecteurs, des que sais-je - elles se comptent à la pelle. Chez Judith, c'est le texte, les mots, le vocabulaire, la syntaxe, les références, les influences. Les structures textuelles. Et parce qu'il n'y a pas d'autre émission comme ça, ça la rend indispensable.

Si c'est pour faire du Taddei, Taddei le fait très bien.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je ne regarde pas D@ns le Texte pour plusieurs raisons.
Comme beaucoup l'ont dit, c'est une émission dure à suivre en pratiquant une autre activité, ce que je fais systématiquement avec les deux autres. Trop abstraite, ne bénéficiant pas des interludes images qu'on peut avoir dans @rrêt sur images, quand passe un extrait de JT. Mais n'ayant pas non plus le pouvoir de fascination d'une émission de radio, peut-être parce qu'elle n'est pas conçue comme telle (pas de lectures enregistrées à l'avance par une voix différente, ce qui "casse" le rythme et réveille l'auditeur, ni de sons d'ambiance... ok, là je vais trop loin par rapport à vos moyens).

De plus, je ne peux m'empêcher de penser que les auteurs ne sont pas des personnes de l'oral, qu'ils disent ce qu'ils ont à dire dans leurs livres et non sur un plateau télé.

Je suis en revanche toujours passionnée par les chroniques d'Alain Korkos, qui élargissent nos horizons tout en pratiquant ce pour quoi @rrêt sur Images a été créé, à savoir l'analyse d'images. Judith n'est d'ailleurs pas une débutante en analyse d'image : je me souviens d'une conférence absolument brillante (qui m'a convaincue de m'abonner) aux Arts décoratifs de Strasbourg, dont le sujet était le décryptage d'un JT. C'était de l'analyse d'image de haute volée, comme j'en ai rarement eu dans mes nombreux cours d'histoire de l'art.

Bref, si ça ne tenait qu'à moi, je vous dirais "foncez, analysez de la BD, du cinéma, de l'affiche, un peu de tout ça, utilisez le medium vidéo à fond au lieu de faire une émission de radio en moins bien avec une image que personne ne regarde".
Mais je comprends bien que le but de D@ns le Texte était de faire une émission littéraire unique, avec des auteurs contemporains, et pas une leçon d'histoire de l'art / littérature. Ça ne m'intéresse pas, mais ça plaît beaucoup à d'autres, alors gardez-la et faites-en une quatrième ! (je plaisante)
Inconditionnel de d@ns le texte, j'ai regardé tous les numéros et elle a été le déclencheur pré ou post
émission d'un grand nombre de mes lectures en langue française de cette année.
Il n'est pas question pour moi d'exiger quoi que ce soit tant l'apport de votre site est riche pour son coût
N'existeraient que le suivi quotidien de l'actualité et/ou les chroniques et/ou une seule des 3 émissions,
le renouvellement de mon abonnement ne serait pas compromis.
Je ne crains pas de perdre "d@ns le texte" car je pense que vous allez le rendre plus riche et plus intéressant,
votre message montre votre détermination.
Et si "d@ans le texte" pouvait devenir une sorte d'"@rrêt sur cré@tion", nous serions tous gagnants à
cette évolution.
Pour contacter Marjane Satrapi, peut-être pouvez-vous essayer du coté du producteur-distributeur
Diaphana?
Cette émission a un problème simple : elle n'est pas assez regardée.

J'ai envie de casser la baraque meme si je me prends un rateau: "D@ns le texte", j'ai vraiment essayé. Vraiment. Et comme je regarde les emissions de @si le soir après le boulot, ça ne manque presque jamais, je tombe endormi! Voila. Et meme s'il n'y en a que très peu qui auront le courage de l'avouer, cette émission est formidablement casse-bonbons pour qui n'est pas khagneux-normalien comme la présentatrice ...

N'y voyez aucun ressentiment contre les Khagneux-Ulmards; j'ai une grande admiration pour les jeunes gens qui ont le courage et l'abnégation de se frotter, voire de réussir des concours d'une telle difficulté (j'ai habité rue Tournefort, à 2 pas du Saint des Saints), mais le revers de la médaille, c'est que ça laisse des traces indélébiles pour le restant de la vie (je sais, j'ai vécu 3 ans avec une hypo-admissible qui avait fait Khagne à H4), notamment l'incapacité à comprendre que la vaste majorité des gens se contre-fichent de toute ces constructions intellectuelles. Pour prendre un autre exemple: Hilary Hahn, c'est une merveille à écouter, mais ça vend des clopinettes parce que les gens, en majorité, écoutent Johnny en France, Vasco Rossi en Italie, et les 2 craquent pour "la balena" Laura Pausini. Vous feriez un plateau avec Anne-Sofie Mutter intitulé "D@ns la p@artition" que vous auriez le meme problème! Ou bien, si vous invitiez Stéphane Jaffard à faire une émission intitulée "D@ns la démonstration" ...

Les gens écrivent pour dire qu'ils veulent maintenir l'émission parce que c'est dur de se prendre la réalité dans la tronche! La réalité, c'est que la culture livresque façon Khagne, c'est indigeste. Mais en France, on ne veut pas l'admettre. Aux USA, on en serait presque fier ... Regarder une émission qui ressemble diablement à une colle de prépa littéraire, il faut bien comprendre que du point de vue marketing, c'est à peine mieux que si j'allais poster des démonstrations de théorèmes sur Dailymotion. Alors je sais bien que cette façon d'analyser le texte en profondeur correspond à la méthode qu'avait suivie Judith pour intégrer (elle le raconte ici), qu'elle a envie de communiquer à son auditoire son enthousiasme pour les oeuvres qu'elle décortique ... mais désolé, je n'y arrive pas! Les auteurs sont en général casse-pieds (je reste poli), souvent élitistes, parfois nombrilistes, les nanas un peu nunuches et la plupart m'apparaissent avoir des préoccupations qui m'échappent complètement; je vois ça comme du concentré de boboitude parisienne (j'ai vécu 6 ans à Paris, dans le Vème, donc mea culpa, j'en ai bouffé tant et plus) ... Ce soir ou Jamais réussit un bien meilleur cocktail accessibilité-culture-coolitude.

Alors, n'étant pas adepte des relances artificielles, qu'elles soient économiques ou pas, je dirais que la démocratie a parlé: pas d'audience, donc on remplace. Ma suggestion serait de choisir entre 2 choses: 1/ une émission traitant de l'international, en particulier les sujets phares des médias US qui sont bien plus libres que les notres (Gilles Klein, par ex. ou bien peut-etre Dan Israel), ou bien 2/ une émission artistique qui permettrait à Alain Korkos de s'exprimer de façon plus ample (le format d'une heure n'est pas impératif, on peut faire plus court).

N'insistez pas sur D@ns le Texte: il y a quand meme des raisons si tous les lycéens bacheliers ne se précipitent pas tous pour passer Normale Sup'. Personnellement, j'aurais été bien en peine de lire pleins de bouquins que je trouve passionnants aujourd'hui (à 40 ans) quand j'avais cet age-là. Le futur, c'est vraiment les programmes comme "la ligne j@une", meme s'il a parfois des ratés (ça arrive à tout le monde). C'est vers cela qu'il faut aller ...
Brrr... vous me faites froid dans le dos. Vous partez d'un constat purement quantitatif pour ensuite extraire des arguments qualitatifs... c'est discutable, très discutable... D'autant que je ne pense pas que cette émission, précisément parce qu'elle dans un site dont l'analyse littéraire n'est pas le fond, soit jamais autant regardée que les autres.

Alors, soit votre inquiétude numérique fait écho aux inquiétudes perfectionnistes de Judith (et d'Hubert), et je leur fais assez confiance pour croire en une émission toujours aussi exigeante et toujours aussi littéraire, soit vous faites cavalier seul et vous plaquez des impératifs qui finiront fatalement par la mettre à terre...

Vous avez déjà trois émissions, si vous ne conservez pas les spécificités de chacune, autant revenir à la formule unique, et, alors, oui, vous obtiendrez toute l'audience souhaitée.

Et ce n'est même pas une immense lectrice de littérature contemporaine qui vous parle. Je ne lis presque exclusivement que des morts. Je n'ai encore jamais acheté les livres dont il était question dans les émissions. Mais j'aime, j'aimais, passionnément, ces échanges intelligents, sensibles souvent, tendus parfois, motivés toujours. Rien n'est gratuit dans cette émission, et c'est bien là son principal mérite : nous faire ressentir que la littérature est une chose (joyeusement) sérieuse.
c'est incroyable que ce soit l'audimat qui formate @si. Il n' y a PAS DE PUB sur @si.
Alors je ne comprends pas...
C'est quoi l'idée? c'est que plus il y a de monde qui aime, mieux c'est? N'est-ce pas une logique moutonière et mercatoire qui va à l'encontre de ce qu'@si semble vouloir nous proposer?
C'est un grand luxe de pouvoir laisser vivre des émissions qui ont une audience moins forte.
J'ai beaucoup apprécié notamment les émissions avec Debray, Hazan et j'ai eu un très grand bonheur de découvrir Chamoiseau. Quel dommage de vouloir faire rentrer "dans le texte" dans un moule pseudo attractif.
Oui, tout ce qui permet de réfléchir sera le bienvenu ! ...mais, la littérature est un vivier ...et un plaisir : les mots reprennent sens ! en somme, c'est l'anti-lavage de cerveau-anti-marketing-anti-novlangue ...[=)réflexion,au lieu de pulsions,/ B.Stiegler aussi et autrement,cherche autour de tout cela] Les gouvernants-marketeurs,le sado-masochisme des managements des multinationales,les techniques comportementalistes ont tendance à,essaient de,nous faire fonctionner comme des rats de laboratoire : "Bobo"(**)/décharge électrique =) bon,compris! je n'y retourne plus ! esprit critique : décharge ! bon, d'accord : soumission .... (** = Ayyyy !!!, et non bourgeois bohême...)
J'ai acheté le bouquin "Histoire d'un crime", mais pas encore lu : une discussion autour, avec des personnes éclairées, serait la bienvenue.
Surtout,je vous en prie,laissez ce temps lent :il est indispensable.

Ecouté Hazan "in extenso" : il manque 3 mn, mais bon...
En dehors des critiques qui sont recevables, cela prend une importance particulière depuis que la manipulation politique est démontrée, car il s'agissait bien de censure,d'intimidation,de contrôle - et, quoique l'on pense du texte, c'est insupportable! ce sont des ballons d'essai ..."On" veut nous faire tous penser la même chose, c'est-à-dire ne plus penser, n'être ni "Je", (et donc),ni "nous", mais un magma indifférencié, une amibe en somme ! c'était bien la peine de se fatiguer à évoluer pendant des millions d'années !

tous petits extraits d'un poême d'Hugo,période Badinguet :métaphore quant tu nous tiens!
"...Aujourd'hui ce Paris énorme est un éden
Charmant,plein de gourdins et tout constellé d'N;
La vieille hydre Lutèce est morte;plus de rues
Anarchiques,courant en liberté,bourrues,
Où la façade au choc du pignon se cabrant,
Le soir,dans un coin faisait rêver Rembrandt;
Plus de caprice,plus de carrefour méandre
...
Alignement ! tel est le mot d'ordre actuel.
...
L'empire est un damier enfermé dans sa boîte.
Tout,hors de la conscience, y suit la ligne droite."
Les Années funestes.

Là, point de raison ! mais, c'est la liberté du poête ...et, c'est trés insolent!donc, délicieux.
J'ai regardé toutes les émissions d@ns le texte et du coup je me sens frustré que l'on dise qu'elle n'est pas assez regardée ! Et alors ? Et moi dans tout ça ? Dois-je regarder chaque émission plusieurs fois pour faire gonfler l'@simat ?

Trêve de plaisanterie… Qu'il y ait du polar, de la science-fiction, j'aimerais assez… Diversifiez les thèmes… Juste pour essayer de voir ce que ça donne…

De toute façon, vu ce qui a été dit dans ce billet, la prochaine émission de Judith va faire un carton… Mon petit doigt me l'a dit :)
A la fois, je comprends que vous puissiez être atteints par le diktat du quantitatif, comme étalon justifiant de la pertinence d'une émission, et je m'en inquiète. Il est vrai que l'on ne peut pas fonctionner économiquement sur un mode confidentiel dès lors que l'on se place sur un media de masse. Toutefois, le fait que ceux qui regardent l'émission en soient enchantés (qu'est-ce que cela fait du bien de voir de telles émissions !) devrait conduire à prendre en compte que, plus l'accès exige de concentration, plus il faut laisser de temps à ladite émission de trouver sa place. Et sa place est évident sur ce site ! Sinon, où la trouverait-on ?... alors qu'elle est tellement enrichissante...
Je suggère d'élargir le contenu à d'autres domaines que la littérature : un peu de philosophie me semble d'une urgente et impérieuse nécessité ! Elle manque cruellement à nos sociétés marquées par le règne du calculable. Je pense à des auteurs comme Bernard Stiegler, Paul Virilio ou Dany-Robert Dufour, par exemple, qui éclairent notre réalité.
Je crois, aussi, que l'on pourrait donner la parole à des économistes hétérodoxes, tels que Serge Latouche, par exemple ou à des spécialistes de la santé au travail (Christophe Dejours ou Yves Clot sont incontournables)
Autrement dit, conserver l'esprit de l'émission et l'ouvrir à des spécialités autres que la littérature (qui doit, bien sûr, demeurer présente dans la programmation).
Les émissions relèvent de l'a-temporel... L'ouvrir à différentes disciplines des sciences sociales permettrait de créer un fonds culturel d'une valeur inestimable !
PhLR
honte à moi pour ce commentaire qui détonne parmi toutes ces louanges : je n'ai pas aimé ces émissions. Et pourtant j'en attendais beaucoup. Que s'est-il passé? J'avais un grand désir de mieux connaitre les auteurs invités ( pas leurs vies, leur oeuvre !... ). Les auteurs ne sont pas nombreux à avoir été assez costauds pour résister comme a su le faire Pierre Michon. Résister à quoi ? Et bien à Judith... J'ai ressenti chaque fois que l'auteur est mis au service de Judith et non l'inverse. J'étais "assommée" par des analyses de textes trop longues ( et l'auteur semblait assommé lui aussi, sauf Michon justement qui rigolait en douce...) . Et surtout je n'ai pas aimé les interruptions infligées aux auteurs quand ils avaient enfin l'occasion de parler un peu. On ne traîte pas ainsi un invité. Il me semble que le rôle de l'animateur n'est pas de se mettre en valeur mais d'accoucher l'invité de ce qu'il a de meilleur à dire sur son oeuvre.
Attendons la suite.
Cette émission est géniale. Peut-être pas unique (il y a peut être, ailleurs sur le net ou sur le "cable", d'autres émissions du même type, comme il y a peut-être de la vie sur d'autres planètes) mais c'est la seule à laquelle j'ai accès.

C'est clair qu'elle ne correspond pas à la vocation principale d'@si, et donc qu'elle ne répond pas à l'attente de beaucoup (?) d'@sinautes, qui viennent là pour un decryptage des médias (pas toujours au niveau d'ailleurs).

Mais cette émission est géniale. Avoir le temps de cette discussion, profonde, les doutes des uns et des autres, sans avoir lu le livre, c'est un plaisir infini. Mieux qu'Apostrophe - La modestie de Judith et de son complice, qui ne cherchent pas à briller par un bon mot, mais juste à comprendre, mieux et à confronter leurs cerveaux sans chercher à voir raison rend cette émission complètement à part.

Elle vaut de l'or !


Alors deux choses :
1. donnez nous les chiffres d'audience, et quel serait selon vous le chiffre qui ne donnerait pas l'impression d'avoir travaillé pour pas grand monde.
2. peut-être que vous êtes un peu timide. Je rêve d'avoir l'occasion de rencontrer des "grands auteurs" (en terme de notoriété, pas forcément de talent), de ceux qui font de la promo en chaine, dans cette émission, pour leur donner enfin l'occasion de parler vraiment de leur vie : anna gavalda, yasmina khadra, martin winckler...

continuez, n'arrêtez pas, essayez ce que vous voulez, mais gardez ce temps de parole long, tranquille avec un auteur...
Pitié. Gardez cette émission. Je lui dois le bonheur d'avoir découvert l'arabe débarquant à vélo sous la pluie dans la cave, les poissons volants et la montée des marches de Vera, moi qui ne lisais plus rien d'autre que la presse... Quel bonheur d'entendre ces auteurs débattrent avant de commander et de dévorer leurs textes, je viens juste de voir la déjà très ancienne émission consacrée à Delphine de VIgan et j'ai tellement hâte de recevoir son dernier livre... Pitié. "Dans le texte" est la seule émission qui ne vieillit pas. Ou pas trop. "Ligne jaune", "ASI", un mois après franchement, plus beaucoup d'intérêt. Mais revoyez tous les "dans le texte". Pas une ride.
J'ai pour ma part regardé toutes les émissions (enfin je crois) et je trouverais dommage d'avoir une émission qui colle trop a l'actualité ou qui ne se mette qu'a parler des faits autour du texte sans parler du texte lui-même. Par contre, il serait tout a fait intéressant d'èlargir a d'autres types de textes en effet (un article polémique, etc ...). Ceci dit quelquesoit les changements que vous ferez gardez-nous quand même de temps en temps une vrai rencontre avec un auteur qui parlerait de son texte pour toute la durée de l'émission. Désolé pour les fautes dues au clavier que j'utilise.
Dommage que ce modèle d'émission ne parvienne pas à trouver son public. Je ne me souviens pas en avoir raté une seule, mais apparemment, je suis tout seul... Certes, toutes les émissions ne sont pas parfaites, en particuliers celles où Judith n'est pas à l'origine du choix de l'invité (Parce que dans ce cas, elle s'emm... et nous avec. Voir Ravalec). Mais dans l'ensemble, c'est toujours passionnant pour tous le monde, auteurs et asinautes compris. Et quand je vois Emmanuel Carrère subir en baillant (après avoir refusé de participer à "Dans le texte") la superficialité du discours de Frédéric Ferney dans "le Bateau Livre", je suis triste pour lui, pour Judith et pour nous. Bref, c'est bien dommage qu'une émission unique en son genre doive devenir une émission littéraire en vrac de plus par la volonté du webimat. Mais l'expérience aura été belle !

Ne désespérons pas néanmoins. Il y a d'autres pistes à explorer. Et effectivement, une émission de spécialiste autour d'une oeuvre ou d'un auteur connu et reconnu, comme "La Princesse de Clèves" ou Albert Camus (ou "Les trois mousquetaires" ou Fernando Pessoa. Personnellement, la résonance avec l'actualité m'importe peu), peut être également intéressante. Après, le polar ayant le vent en poupe, inviter quelques-uns des auteurs français concernés pourrait booster l'audience (Pouy, Vargas, Villard...) sans nécéssairement emm... qui que ce soit. Revenir sur la trilogie "Millenium" pour en décrypter le succès (et le texte) est une autre piste (Et un triomphe au webimat assuré). Enfin, réunir sur le plateau quelques éminents traducteurs pourrait être (de mon point de vue) intéressant. La traduction n'est quasiment jamais abordée sur les plateaux (Sauf celui de "Dans le texte" justement, mais trop brièvement) et pourtant nous y sommes confronté tous les jours ou presque. Qu'est-ce qu'un bon traducteur ? Pourquoi Kundera a-t'il revue et corrigée les traductions de l'ensemble de ses livres ? Pourquoi les traductions de Jim Thompson, James M. Cain ou Charles Williams par Marcel Duhamel ressemblent-elles d'abord à du... Marcel Duhamel ? Comment traduire fidèlement Henry James sans le rendre illisible ? Pourquoi la retraduction des livres de Dostoïevski est-elle une révolution ? Bref, y'a de quoi faire !
Pour une chronique publiée à 17h 56, un forum de plus de 70 commentaires à 23h c'est top! Je n'ai évidemment pas tout lu donc je ne commente que la chronique. J'ai regardé en totalité ou en grande partie 9 de vos émissions et commenté sur les forums correspondant plusieurs fois. En proportion, j'ai moins souvent regardé @rrêt Sur Images et jamais regardé la Ligne J@une.
Je me demande, comme peut-être beaucoup, pourquoi vous semblez tant vous soucier de l'audience. Le bilan 2009 qui devrait bientôt être disponible serait en équilibre si j'en crois Sattelinet (cité par vous). Si c'est la diffusion télé sur Free qui coûte sachez que je ne vous regarde que sur mon PC.
La forme de D@ns Le Texte me convient bien et j'ai toujours apprécié la connaissance de l'auteur qu'elle m'apportait (en particulier pour ceux dont j'ignorais jusqu'au nom comme Pierre Michon ou celle que je n'avais connue que comme "forumeuse" :Chloé Delaume.
Bien sûr, l'émission a aussi invité des auteurs qu'on ne découvrait pas et celle (repoussée deux fois) avec Alain Badiou risquait de n'être que très peu littéraire.
Et bien , expérimentez! C'est la raison d'être de sites comme @si. Mais ne prenez pas l'audience comme seul témoin de la réussite. Avez vous un seul désabonnement prenant prétexte de cette émission?
Hum. Tout cela m'effraie beaucoup. D@ns le texte ne m'a jamais "intimidée", et je ne suis pas sure que la majorité des abonnés le soit.

Vos idées sont assez contraires à l'idée que j'ai de l'émission, et à ce que j'en espère. Si mes souvenirs sont bons, elle est née d'une réflexion sur la critique littéraire, et d'une volonté d'analyse littéraire profonde, qui n'existe pratiquement pas dans les médias aujourd'hui, d'analyse stylistique (à ma connaissance cela n'existe que sur France Culture, et encore). L'analyse de la forme de texte, de son rythme, sa sonorité, bref sa langue, la vraie, serait une révolution inespérée.

A mon sens, D@ns le texte avait avancé dans cette voie, bien qu'insuffisamment. Si j'avais un reproche à faire à l'émission, ce serait de ne pas avoir poussé cette idée assez loin, et de s'être parfois contentée du propos de la "critique" contemporaine: la discussion sur le récit, le sens superficiel, le contenu sans le lier la forme....etc. Malgré tout, tout son mérite tenait dans une tentative de faire différemment, ce qui est déjà beaucoup: j'ai été abasourdie et émerveillée de vous voir inviter Pierre Michon, écrivain dont j'avais loué le talent quelques jours plus tôt dans vos forums, sans espérer un instant que mon cri serait entendu. Or, précisément, Pierre Michon est le contraire de l'actualité. Ses nouvelles œuvres, ses entretiens "promotionnels", auront toujours un gout de préhistoire abstraite, voire absconse, comme toute bonne œuvre, et comme toute bonne critique.

Vos idées, qui sont de bonnes intentions, me paraissent inquiétantes à cet égard. Se rapprocher de l'actualité, du monde concret, c'est se rapprocher de contenu brut au détriment du fond, se rapprocher de la glose au détriment de la poésie. Vous semblez vouloir concilier les deux, garder l'ancien et innover, mais je crains que cela n'aboutisse qu'à effriter la fragile cohérence que cette émission à réussi à construire.

Je vous accorde que c'est compliqué, mais la mesure où mes désirs me portent vers une émission authentiquement "décalée" de l'esprit général d'@si. C'est en tout cas ce qu'il semble au premier abord. Pourtant, une authentique critique littéraire s'inscrirait pour moi parfaitement dans le rôle "nécessaire" d'@si, en comblant un manque évident et délétère, ainsi que dans un rôle de décryptage, dans la mesure ou il s'agit d'aller explorer ce qui dans le texte est toujours négligé, et parce qu'il s'agit comme toujours chez @si de parler de forme.

Cependant, mes désirs sont risqués, sans doute, car cela circonscrirait D@ns le texte dans un rôle authentiquement littéraire, toujours aussi complexe. C'est alors prendre le risque que certains y soient peu sensibles, ou n'y voient pas de rapport direct avec @si. Ol y a de multiples raisons probables au peu de vues de l'émission: en dehors de sa prétendue complexité: l'@sinaute arrivant sur le site cherche en général de l'@si classique, de l'actualité plus concrète. a mes yeux, c'est cela surtout qui justifie le moindre succès de D@ns le texte, qui n'en est pas vraiment un. Je dirais même que c'est le signe que l'émission était réussie: une émission littéraire exigeante, l'abstraction incarnée, ne pourra jamais être ingurgitée comme une critique des médias, plus concrète et donc plus facile à appréhender, à laquelle qui plus est nous avons été habitués grâce à vous depuis des années.

Je ne sais pas exactement en quoi ce peu de vues pose problème: est-ce une question de rentabilité? Si oui, en quel sens? S'il s'agit de conclure que vos efforts seraient vains, et que c'est un mauvais investissement, sous prétexte que l'émission est consommée avec parcimonie, je pense que c'est aller vite en besogne. Depuis quand la quantité de consommation fait-elle signe pour la qualité du produit ?
Bonjour

Primo-abonnés depuis janvier 2008, c'est la première fois que nous décidons de venir sur le forum. Pour défendre "d@ns la texte", son animation
par Judith et Artus, et son format. Votre chronique Daniel s'intitule "D@ns le texte, nécessairement". Pourtant cela n'apparait pas si
nécessaire à vous lire...
On est comme plusieurs @sinautes très déçu de ce désir de changement (pour lequel la course à l'audimat est un bien faible carburant).

Pourquoi cette déception ?
Parce que d@ns le texte est un rendez vous régulier qui nous manque depuis un mois.
Parce que même si elle n'est pas conforme à l'esprit de l'émission asi originelle (au sens où elle ne répond pas à l'immédiateté et qu'elle n'est pas directement liée à l'actualité) d@ns le texte ouvre des portes...
Parce que peut-être l'appétit pour l'actualité ne se conjugue pas si souvent avec l'appétit de littérature.
... Parce que d@ns le texte nous apparait nécessaire, en l'état.

Nous trouvons son format très intéressant. Le duo a trouvé son rythme, et l'émission laisse le temps, celui qu'on ne prend peut-être pas, mais qui est si précieux pour comprendre. Comprendre le travail d'un écrivain.

Nous regardons, mon amie et moi, l'ensemble des émissions du site. Suite aux émissions d@ns le texte,
nous avons lu une grande partie des auteurs (dont l'intégralité des auteurs féminins invités), sans déception. Auparavant ces auteurs nous étaient inconnus.

La critique de la critique. faible audimat? Mais comment des personnes intéressées par l'actualité n'ont-elles pas la curiosité de rencontrer des auteurs. Car lorsque lémédia, comme les appelle Daniel, nous incite à nous intéresser à un sujet (la grippe A) nous y courrons tous. Pourquoi ne pas avoir cette curiosité pour "d@ns le texte", qui a balayé tant de sujets différents depuis sa création ?

La lecture des forums montre clairement deux écoles. Alors Daniel, merci de conserver "d@ns le texte" en l'état, et de monter une nouvelle émission telle que vous la décrivez. Tout le monde sera content :)
Bonsoir,

Je participe rarement au forum, mais j'avais envie cette fois-ci. Je dois dire tout à d'abord que je ne lis pas. Très peu de livres. Un ou deux livres par an (environs!), je lis par contre pas mal de bande dessinée, la presse sur le net aussi et quelques revues spécialisées (sur les jeux vidéos notamment). Donc mes lectures sont très limitées. Je suis beaucoup plus sensible à l'image et au son (voilà pourquoi j'apprécie énormément la forme hybride du site ^ ^).

Depuis des années, j'aimerai " m'investir " dans la littérature, car je sens bien que c'est là aussi que ça se passe, au plus près de la chair et des voix. Le problème, c'est qu'il n'y a pas vraiment de porte d'entrée pour moi. Le nom d'un écrivain, aussi grand soit-il, ne me parle pas. C'est trop abstrait pour moi ! Pourtant, je suis persuadé que ça doit être un écrivain passionnant et qu'il a des tas de choses intéressantes à dire, mais ça reste des " choses ". Je ne sais pas ce que c'est exactement ces " choses ". C'est déjà pour moi une barrière trop haute. De quoi parle-t-on ? Expliquez le moi et j'aurai déjà raccroché.

En ce sens, l'émission @si nous pousse plus à la curiosité, car il fait référence d'emblée à un sujet d'actualité dont on a entendu parler ou qui a des chances de nous toucher. On se l'est déjà approprié intellectuellement d'une certaine manière. On a éventuellement un avis dessus. ça peut nous inciter à nous plonger dans l'émission pour former notre réflexion, l'affiner ou au contraire la remettre totalement en cause. Il manque donc pour moi dans l'émission de Judith d'une thématique forte, quelques chose d'universelle qui puisse à la fois toucher les amateurs et les non connaisseurs. Par exemple, je serai ravi de savoir quelles sont les livres dignes d'intérêt concernant les sans papiers, les migrations de population, la clandestinité... Il y a une thématique principale et des approches littéraires multiples, qui permettent d'avoir un éclairage " complet " ou presque du sujet. ça peut être un bouquin historique, une bande dessinée, un témoignage, qui se croisent. Pourquoi " Dans le texte " ne ferait pas ce travail avec leurs auteurs ?

L'idée ne serait pas de faire un débat sur le traitement du sujet, pour ou contre. Ce serait plutôt d'établir des ponts entre différentes littératures qui étendent le champ de curiosité et se font échos. Ce serait aussi faire se rencontrer des regards complémentaires qui se nourrissent parfois les uns et les autres. Je crois que cette richesse de regards et de tons peut permettre d'avoir une vue juste ou du moins pertinente d'un thème. On peut alors se dire : " si je veux mieux comprendre la réalité de ce monde qu'est la clandestinité ", je devrais lire tel ou tel ouvrage.

C'est une manière d'aborder la littérature pas à pas, en accompagnant tous les types de lecteur, en mettant en valeur ses atouts variées et uniques. Cela peut s'appliquer à la mode, aux gothiques, à la guerre d'Algérie, au jeu vidéo (je pourrai vous donner quelques noms ;), etc. Il y a d'ailleurs dans des rares émissions d'@si une approche un peu similaire (je pense aux émissions sur les geeks ou les gothiques). Sauf que pour Dans la texte, on ne partirait pas de la forme pour arriver au fond, mais l'inverse.

Voili voilou... C'était la petite contribution d'un petit lecteur au débat ! :)
Pas d'accord, mais alors pas d'accord du tout du tout du tout ! Je suis tellement fâchée que je n'arrive même pas à organiser mes contre-arguments alors je vous la fait façon liste :
1- il n'y a à ma connaissance absolument rien de comparable à CETTE émission littéraire
2- Elle est excellente et elle fait vendre : j'ai acheté l'ouvrage d'A audouard après avoir écouté leurs échanges, je vais fin janvier voir une adaptation d'une pièce de vinaver pour les mêmes raison (voir là: http://www.leforumbm.fr/spectacle/169/Tori-no-tobu-takasa), je viens de lire l'éloge de l'amour pour aborder différemment l'émission attendue avec alain Badiou...
3- j'ai des pb avec mon ordi qui m'empêche de visionner les autres émissions, et ça me rend chèvre de frustration
4- depuis quand devrait-on comparer l'audimat d'une emission littéraire avec celui d'une emission d'"info" ?
5- keske vous en avez à faire de l'audimat ?
6- L'emission n'est pas encore assez connue, le nom de la chaine étant celui de feu l'emission télévisée, c'est cette image (hihihi, toujours !) qui lui colle à la peau, laissez le temps aux amateurs de littérature, qui ne sont peut-être pas à l'affût, de prendre connaissance de son existence. Il me semble que les canaux qui mène à la litterature et à l'art en général, leurs réseaux, se construisent lentement
7- Vous n'allez pas nous faire le coup du recentrage sur le "core business", vous avez fait un stage dans une agence d'analystes fi pendant les vacances ou quoi ? Vous songez à introduire ASI en bourse ? Bon sang, c'est le contraire ! A quand des entretiens avec des intellectuels pour complèter le panorama ?
8- Vous allez nous lâcher avec la tyrannie du 'sujet d'actualité", oui ?
9- je jure de faire une pub du tonnerre de dieu à l'emission si vous la conservez. C'est vrai, je bats ma coulpe, je ne l'ai pas fait, cette émission était un plaisir solitaire, un petit coin secret que j'avais trouvé mais c'est promis au diable l'égoïsme effréné, au diable le repli sur le nombril de ma sensibilité de lectrice, je vais en parler, tambour battant, à mes milliers contacts all-over-the-world qui sont absolument des internautes acharnés autant que des dingues de littératures.
Bref, non vraiment, votre décision et votre argumentation sont désespérantes - vous notez que j'ai la bienscéance de ne pas faire de chantage au suicide mais je ne doute pas que vous m'ayiez entendue ;-)
Merci !
Sophie
Bonjour,

J'aime bien lire, j'aime bien Judith, mais je ne regarde pas l'émission d@ns le texte. En y réfléchissant, je trouve qu'une émission recevant des auteurs francophones contemporains, pourrait être passionante, pourvu bien sur qu'il existe des auteurs francophones contemporains qu'on puisse avoir envie de découvir.

Je crois que je ne regarde pas l'émission d@ns le texte, parceque je ne connais pas assez bien la littérature française contemporaine, pour savoir a priori ce que tel ou tel auteur francophone contemporain pourrait avoir d'intéressant.
A part Le Clézio, Pennac, Van Cauvelaert, et un peu Gavalda, je ne suis attiré par aucun auteur francophone contemporain. Les rares autres dont j'ai entendu parler, m'ont semblé être parfois commerciaux (Lévy), prétentieux et serviteurs ou profiteurs du système (d'Ormesson, Giesbert), porteurs d'une idée dégoutante de la littérature (d'Ormesson), peu talentueux (Lévy, d'Ormesson, Giesbert, Angot), déprimants (Angot, Houellebecq), égocentriques (Angot, Beigbeder), peu aptes à inventer un monde dans lequel j'aie envie de plonger (Angot, Houellebecq, d'Ormesson, Giesbert, Lévy).
Il suffirait peut-être que le titre de telle ou telle émission, et sa courte description sous ce titre, parviennent à donner envie à l'@sinaute qui ne connait rien de l'auteur, ni de la littérature française contemporaine, de découvir cet auteur. Décrire en une phrase ce qu'il a de génial, le courant contemporain dans lequel il s'inscrit, ses sujets de prédilection, l'originalité ou la pertinence de son regard sur notre époque, que sais-je ?

Par ailleurs, l'émission d@ns le texte a-t-elle pour vocation, de faire découvrir les auteurs français contemporains ? Le titre de l'émission donne plutôt l'impression qu'on va rentrer dans le détail du texte d'un auteur qu'on connait bien, plutot que seulement être initiés à un auteur qu'on ne connait pas. A mon avis, le public des gens qui connaissent bien les auteurs francophones contemporains, est beaucoup plus restreint que celui de ceux qui les connaissent peu. Et justement, c'est pour cela qu'une émission sur ces auteurs peut être intéressante : pour permettre à ces auteurs d'être découverts par un public, non ?
Il faudrait donc peut-être aussi que l'émission donne plus clairement l'impression qu'elle vise à faire découvrir des auteurs, si bien sur c'est son intention.
1) J'adore
2) J'adore Judith(toujours sur le fil du rasoir )
3) Parfois je ne regarde pas ( je ne connais pas l'auteur et rien ne m'a poussé à faire l'effort ...)
4) Parfois je ne connais pas l'auteur et je regarde quand même
5) Je trouve que c'est le nouvel apostrophe
6) J'adore parce que Judith prend des risques( elle va dans le texte au risque de parfois mal comprendre)
7)J'adore parce que l'invité est poussé dans ses retranchements
8)Faites de la pub pour inciter à regarder l'émission...
Et ZUT...

Moi, j'aime bien l'émission de Judith et Hubert comme elle est actuellement...

Zut, zut, zut et reZUT

Si ce qu'on vise c'est l'audimat, alors c'est tout le site qu'il faut changer !

Ne pourrait-on pas, au moins, faire alterner des émissions en phase avec "l'actualité", et des émissions dans l'esprit de ce qui existait jusqu'à aujourd'hui ?...

Camarlette
J'avoue faire partie de ceux qui ont décroché, pourtant je suis une passionnée de littérature et je ne trouvais pas cette émission intimidante, difficile à suivre ou trop abstraite. Sans contester la qualité des analyses et des réflexions, je lui faisais un seul reproche : ne pas laisser la parole et la place qui devait être la sienne à l'auteur invité : il fallait qu'il soit d'égal à égal dans la discussion avec Judith et son collaborateur (?). Dans les faits, on était obligé de suivre d'interminables analyses de texte sur un ton souvent didactique (y compris à l'adresse de l'auteur), ou alors des bavardages à grandes doses d'intertextualité, souvent peu intéressants. Dès que l'auteur commençait à se sentir à l'aise et s'installait dans sa parole, il était sans cesse interrompu et souvent recadré. Voilà donc en peu de mots. On attend la suite avec impatience!
Salut à vous,

Je ne sais pas si mes propos vont apporter quelque chose, mais sait-on jamais. Je ne sais pas développer mais voici quelques idées.

Peut-être que l'émission pourrait avoir un roulement de sujets entre découvrir des grands penseurs, donner la place à des théories nouvelles sur la société et la culture, des romans envoutants. Bref une émission culturelle par la littérature où la culture évoquée serait le reflet de l'actualité (ou non) mais surtout de la société.

Participant à une émission musicale sur une radio associative locale (je me permets cette mini promo), nous avons essayer d'avoir les travaux de sociologues. Ceux de Gabriel Segré sur les fans d'Elvis (L'auteur a sorti plusieurs livres à ce propos) que vous pouvez retrouver ici.

Je ne dis pas ça pour la promo mais c'est un type d'idée (en allant plus d@ns le texte) que je voulais vous proposer.
Je crois ne pas innover en disant que certes je ne regardes que peu cette émission mais que je respecte et je suis content de penser qu'il existe une émission qui traite réellement du "texte". (J'ai pas été un grand fan des cours de Français et ce commentaire le prouvera peut-être.)

Selon moi l'émission n'accroche pas parce qu'elle ne paraît pas vivante..
Par comparaison une "Ligne Jaune" est beaucoup plus énergique: bon j'attends pas d'avoir du théâtre non plus.
Ma critique porte sur le fait qu'on sort de l'émission habituelle, ou d'une "Ligne jaune" et on lance la vidéo de l'émission qui est posée...
Imaginez-nous: Daniel nous fait réagir, Guy nous révolte et Judith doit nous calmer ? Gros gros travail pour Judith

Donc, si je peux me permettre, j'aimerais proposer de "découper" cette émission en plusieurs parties, avec chaque partie traitant d'un livre différent MAIS SANS POUR AUTANT tomber dans la promotion "à la Drucker". (on va pas détruire la raison d'être de l'émission non plus)

Je verrai bien deux ou trois auteurs, en face de Judith pour traiter du texte, ou tout du moins d'une partie du texte dans laquelle (par exemple) une bonne approche, un défaut, une qualité d'écriture ou une description des plus réaliste a pu éblouir Judith et mérite d'être discutée ou mise en avant sur le plateau (peut-on éblouir Judith sans une lampe torche? ^^).

Cependant la question se pose: Quelle serait la quantité de travail ?
Je ne vais pas imposer à quelqu'un de lire 3 livres en 2 semaines pour une émission..

Je tiens aussi à rappeler que l'audimat sur @si ne compte pas: l'argent est déjà donné!
La déception arrive lorsque l'on voit que son travail pour faire une émission n'intéresse que peu de monde.

PS: Sympa le nouveau "chez soi"
Ne faites pas la course à l’audimat comme on rechercherait le dahu.
Fais chier.

Ca commence plein de promesses: émissions à durée variable, émission "OVNI", etc. Et ça finit avec des émissions calibrées à quelques minutes près dans la plupart des cas et à un rejet de d@ns le texte sous prétexte d'audimat!!!!! On nous promet de l'intelligence; et elle était ô combien présente grâce au sublime duo Bernard-Artus (Artus qui n'est pas assez évoqué dans ce fil de discussion et qui nous a permis d'atteindre des sommets de finesse et de pertinence: je suis fan!); et puis non, en fait c'est pas assez vendeur, c'est trop "culturel", trop "élitiste"....

Fais chier.

La meilleure émission du site à mon goût, même si elle était "à part" car pas en relation directe avec l'objet du site...Alors quoi, Korkos c'est vendeur alors on va faire du Korkos d@ns le texte? Pas d'accord. Korkos, c'est brillant, et c'est bien qu'il soit là lui aussi. C'est Korkos. Et Bernard-Artus, c'est Bernard-Artus....

Fais chier. Dois-je me réabonner à un site qui s'occupe de l'audimat et non du contenu? Pas sûr.
Je ne vais pas être d'un grand secours par mon commentaire : je trouve que l'émission en l'état était déjà très bien, c'est la seule émission littéraire qui ait jamais réussi à accrocher mon intérêt sur la durée. Il y en a surement d'autres qui valent le détour, mais aucune ne m'avait rendu accro comme celle-ci. Et oui, j'espère chaque semaine qu'elle reviendra! Heureusement, il m'en reste quelques unes de retard pour patienter, j'ai bien fait de faire des provisions pour l'hiver!

Elle réussit le tour de force de susciter mon intérêt même sans avoir lu les textes, par l'analyse, la recherche. Elle donne du matériel pour alimenter la réflexion, c'est vraiment passionnant. On pourrait reprocher aux animateurs de "charger" les invités, mais ça se fait toujours dans une démarche de respect et d'analyse. Je ne suis pas sûr que ça déplaise aux invités.

Pour conclure, si vous devez faire évoluer la formule, essayez d'en garder l'essence. Essayez aussi de ne pas céder aux sirènes de l'audimat.
Pour moi, cette émission est largement plus réussie que la putassière "ligne jaune", largement dispensable. Je viens sur @si pour faire le plein d'intelligence, pas de discussion de comptoir animée par un bateleur de foire sur des sujets qui seront aussi vite oubliés qu'ils ont surgis.
Prendre autant de temps sur un texte et interpeller son auteur sans complaisance, c'est un format qui n'existe plus à la télé. A l'inverse la ligne jaune est un banal talk show cheap qui se différencie à peine du reste par l'absence d'un public qui applaudit à chaque bon mot.
Personnellement, Dans le texte et l'émission de la semaine sont les 2 raisons pour laquelle je paie mon abonnement de bon coeur.
D@ns le texte n'est pas regardée? Ce n'est pas un problème de format ou de ligne éditoriale. C'est juste que ceux qui apprécient la littérature ne sont pas aussi nombreux que les amateurs de télé.
Snif.
Je dois être une exception: je ne ratais jamais un d@ns le texte, alors que je m'autorisais à regarder plus tard les autres émissions (ce que, effectivement, je ne faisais qu'une fois sur deux). J'ai donc peur de perdre, en partie, ce qui me plaisais tant: le temps de la discussion avec des auteurs, souvent inattendus, et qui ne m'intéressaient pas d'emblée.
Maudite indiscipline de l'asinaute! (Je sais ce que c'est, j'en souffre sur les autres émissions)
Ah tiens puisqu'on en parle, mon rêve ce serait que dans la télé, page 94 de la freebox, il y ait des rediffusions d'émissions complètes, sans interruption, et plus précisément même, du d@ns le texte à haute dose, plutôt que des extraits de cinq minutes d'émission, toujours les mêmes, pendant l'heure qui sépare les diffusions d'émissions complètes.

C'est presque systématique : lorsque j'allume la chaîne 94, je me dis : "pourvu qu'il y ait "d@ns le texte" .... - ah merde, c'est une redif de la "ligne jaune" d'hier, déjà vu", ou "...ah merde on est dans le créneau ou il parle de la petite télé dans la grande télé qui n'a plus voulu de la petite émission etc." ...

Vous me direz peut-être, cher Daniel et vous autres, que ça n'a pas grand chose à voir avec la question qui était, je crois, "pourquoi vous ne regardez pas assez cette émission ?". Mais je pense qu'en fait, si. Puisqu'en y réfléchissant, je suis ni plus ni moins en train de dire "parce qu'elle ne passe pas assez à la télé".

Ou, pour essayer d'élargir mon propos à quelque chose d'un peu plus exploitable quoique très subjectif, je dirais que tout est affaire de créneau :

Dans la journée, que je passe entièrement à mon bureau, de 9 à 21h, devant mon ordinateur ou dans mes dossiers, je vais plus volontiers faire une petite place dans mon temps de travail à regarder sur INternet l'émission ligne jaune ou l'émission d'arrêt sur image, qui sont toutes deux au coeur de la mission de critique du média/ traitement de l'actualité que poursuit ASI, car c'est cette mission que je viens chercher lorsque je décide de naviguer dans le site d'ASI. Et comme c'est de l'actualité, c'est presque une entame légitime sur mon temps de travail, du même genre que la consultation de tous les nouveaux articles du jours sur le site d'ASI grâce aux flux RSS qui m'envoient directement le lien par mail.

Moins facile en revanche de justifier de faire une pause café pour regarder une émission littéraire au bureau. Surtout parce que le tempo de l'émission n'est pas adapté à ce cadre)là.

À mon avis, "D@ns le texte" se déploie dans un temps, et un ton, de narration, propre à la nature littéraire de cette émission, qui est forcément plus lent/long que les émissions d'analyse critique des médias. Ce temps de narration, je vais moi le chercher aux heures où j'ai envie qu'on me raconte une et des histoires ; ce qui dans mon cas se situe dans le créneau de "j'ai envie de me détendre devant quelque chose d'intelligent à la télévision" (créneau exigeant donc, et qui m'amène surtout à allumer la télé directement sur la chaîne d'arrêt sur images), c'est-à-dire, lorsque je rentre chez moi le soir ou que je fais la grasse matinée le dimanche matin,

Oui, dans ces moments-là, c'est Judith fouillant D@ns le texte -plutôt que Birenbaum tirant les vers du nez de ses invités à propos du buzz de la semaine- que j'ai envie de retrouver, voire de re-retrouver. Car ces émissions littéraires sont faites, à mon goût, pour être vues et revues, un peu comme au cinéma permanent qui existait du temps de ma mère, où on peut prendre le truc au milieu, voir le début après la fin, revoir des passages et comprendre différemment la question posée, revoir l'émission après avoir lu le bouquin, etc.

Bien sur c'est personnel et subjectif, comme commencement de réponse à la question posée. Mais c'est peut-être toujours mieux que l'autre tendance qui me pousserait volontiers à dire : "de quel droit se mêle-t-on de ma consommation quotidienne de D@ns le texte? J'ai de très bon rapport avec D@ns le texte. Comment ça pas assez? ça fait des mois que j'attends l'émission avec Badiou. C'est vous qui etc...Vous êtes des malotrus", et autres.

Amitiés.

Aurélia.
A la réflexion, les DLT qui m'ont tentés sont Hazan, Lanzmann, Debray... En somme, toutes celle qui ne portait pas directement sur de la littérature. 1 pt pour Daniel !

2e chose, c'est vrai que Judith manque à @SI !
Si c'est pour avoir une émission qui fait "débat", non merci. Car le débat est toujours le prétexte à l'affrontement débile plein de testostérone où chacun veut imposer son point de vue.

Pour le peu d'audience, il y a un point très simple, jamais résolu malgré de nombreuses évocations: expliquer les néologismes et les termes techniques (littéraires), et les références du niveau thèse-sur-la-littérature-religieuse-du-lac-des-ailettes-autour-de-l-an-mil.

Cela ne me semble quand même pas compliqué d'expliquer en quelques mots d'introduction à l'émission ce que c'est que la "défractalisation", nom d'une pipe.

Et cette axe "allons vers ce que l'audimat semble nous désigner" risque fort de faire perdre en qualité à l'émission. Car n'oublions pas que la majorité des gens ne cherchent pas de la qualité, mais de quoi assouvir leurs instincts "j'ai raison toi t'as tort" et "houaa le nuuuullll !!!".

Et vous savez ce qu'il manque à cette émission ? Un candide. Par exemple un certain Daniel Schneidermann qui dirait "Ouh là ! stop, c'est quoi la défractalisation ? (pour nos jeunes asinautes, et moins jeunes d'ailleurs...)"
Très déçue ... Finalement, c'est comme à la télé, l'audimat avant tout ! Qu'est-ce que ça veut dire "pas assez regardée" ? On était combien ??? Est-ce que l'émission a fait fuir des abonnés ?? On n'est pas obligés de tout regarder !

J'aimais beaucoup "Dans le texte" (tiens, l'imparfait!!) , j'ai découvert des auteurs et acheté 5 livres, l'émission m'ayant donné envie de découvrir les textes.
Pour ma part, la transformation serait bienvenue. Autant je trouve Judith intéressante lorsque livre son analyse du texte dans un contexte très différent (par exemple je pense à son analyse de la métaphore médicale dans le bouquin de Peyrelevade), autant lorsqu'elle parle "purement" de littérature je la trouve profondément soporifique. J'ai regardé 4 ou 5 émissions, puis j'ai abandonné, faute d'intérêt. Mais par ailleurs le point de vue de Judith me manque dans @si.
Bref, si ça ne tenait qu'à moi, exit d@ns le texte, et retour de Judith dans @si.
Personnellement, je regretterai(s) beaucoup la disparition de cette émission extraordinaire, qui est pour moi la pépite non-alignée du site. Je comprends, Daniel, qu'il y ait de la cohérence dans les pistes que vous proposez, si ASI se réduit à un observatoire du jour-le-jour ou presque, mais on est sans doute un certain nombre à se réjouir qu'il soit aussi autre chose. Un certain nombre, mais sans doute pas assez, comme l'indique DS, ce qui laisse en effet un peu pantois, quand on s'émerveillait de voir un site enfin libéré de la clicométrie de Panurge.
Ceci dit, mea culpa, mon assiduité à D@ns le texte avait baissé, ces derniers temps. Les raisons ?
D'abord c'est une émission qui se regarde d'une traite, alors que les deux autres me paraissent pouvoir aussi se picorer (par actes, par exemples, à plusieurs moments de la journée), et qui demande donc un luxe de temps qu'on n'a pas toujours sous la main. Ensuite, il me semble que le choix des invités n'est pas toujours judicieux ou suffisamment diversifié. Le texte, ça pourrait être autre chose que le roman. Une émission avec Wouajdi Mouawad serait passionnante, par exemple, une émission avec un poète, l'auteur d'un livre pour enfants, un philosophe, que sais-je, mais des choses aussi diversifiées que toujours liées au texte (et la lecture si fine et emportée qu'en fait toujours Judith).
En tout cas, je serai(s) très déçu de ne plus voir cette émission. Et si les pistes évoquées par Daniel sont sans doute bonnes pour une tout autre émission, je crains qu'elles ne nous prive de la minutie et de l'exactitude des questions de Judith, qui n'ont jamais été aussi nécessaires et justes que dans la longueur qu'elles s'autorisaient ici, et dans la configuration du (presque) tête-à-tête avec l'invité [qui est bien autre chose qu'un passage à la Question, comme l'écrit je ne sais plus quel asinaute en ce forum].
Bref, Requiem aeternam dona eis ! Snif...
Pour moi, si je ne regarde pas trop, la raison est simple... je n'arrive pas
à m'intéresser aux auteurs francophones contemporains.

Mais comme d'autres l'ont dit plus haut, ça ne me dérange pas que l'émission
existe puisqu'elle plait à d'autres abonnés. Il m'arrive même de la regarder
moi-même, mais sans aller acheter le livre dont il était question ensuite.

J'aime bien l'idée d'inviter Alain sur un plateau. Je me délecte quand il parle.
Mais pas forcément sur le plateau de d@ns le texte... Ses chroniques
mériteraient d'ailleurs une petite version vidéo !
Je ne suis pas une fidèle spectatrice de D@ns le texte : j'ai regardé des extraits de 2 émissions. C'est "pas assez" sans doute, si je reste d@ns l'esprit de votre article...

Cela dit, il me suffit de ne pas regarder l'émission : ça ne me dérange pas que l'émission existe , et je dirais même que ça me dérange un peu le reproche de ne pas être "assez" ... encore une évaluation à la quantité ? Même ici ? !
Ca m'énerve tellement, que je me forcerais presque à regarder, juste pour vous donner tort !
Imaginez que d'un coup je me mette à lancer les émissions sur mon ordi, pendant que je vais à la piscine et qu'on soit des dizaines à faire ça juste pour que vous ayez d'autres chiffres sous les yeux, mais sans la regarder pour autant... alors vous la regarderiez vous aussi différemment DS ?
Mais au nom de quoi, diantre ? On est où ici ?
Cette référence à une quantité est indigne, vous n'êtes plus D@ns l'esprit de votre site vous-mêmes !


Si ça peut aider, voici pourquoi je ne regarde pas :
- Ce que je préfère dans la littérature, c'est lire ! Entre une heure de lecture et une heure d'émission sur un bouquin, j'ai vite choisi !
(pour contre exemple : mon œil est moins éduqué que ma lecture donc, entre une chronique de Korkos et regarder seule une image, je choisis une chronique, j'en retire plus !)

- Les bouquins dont il est question sont souvent ceux que je n'achète pas et ne lis pas.
Récemment, me fiant à des contributions sur le forum, me suis procuré L'éloge de l'amour de Badiou et ça a fini de me convaincre que je n'avais pas les goûts conformes.

- Je ne comprends pas pourquoi pour se plonger "dans le texte" il faudrait se plonger dans l'auteur ... c'est le texte qui m'importe et dans la très grande majorité des cas je me soucie vraiment très peu de l'individu qui l'a écrit et de ce qu'il a à dire, sur son texte ou sur d'autres sujets !
Pour contre exemple, dans une chronique de Korkos sur une photo, on ne fait pas une interview du photographe ( si c'était ça, je ne lirais pas avec intérêt), on plonge dans l'image elle-même.Et si ça évoque un tableau de la renaissance, on ne va chercher dans la bio du peintre que ce qui est absolument indispensable à une meilleure réception de l'image.

Si D@ns le texte faisait un boulot de décryptage de l'écrit, en partant d'un texte précis peut-être, mais pour en sortir, pour élargir, pour analyser ! La pub, l'actu, les courriers administratifs, le blog de machin ou les chroniques d'@si ça peut se lire tel que c'est, mais sans doute aussi d'un point de vue littéraire,non ? Là, oui, je regarderais sans doute. Ça serait d@ns l'esprit du site à mes yeux.
Il y a bien des questions de style dans tous les écrits, et les ficelles, les références, des choix, ... les pratiques se décoderaient sans doute avec autant de bonheur pour l'écrit que pour l'image.
Et puis, il y a beaucoup à "décoder", ou dévoiler, sur les pratiques de maisons d'éditions : comment un texte est-il choisi ( est-ce le texte qui est choisi ou l'auteur ? et comment ? et par qui ? et pourquoi ?) ...


Mais un entretien avec un auteur sur un de ses propres textes , ça ne peut pas m'intéresser et surtout ça ne correspond pas à mes motivations pour m'abonner ici.
"Pourquoi ne pas traiter aussi des sujets plus inattendus ? Dans le forum de l'article de Sébastien Rochat, sur le cirage de pompes que Giesbert, directeur du Point, organise à sa gloire dans son propre journal, est née une étrange hypothèse : sous couvert d'encenser le dernier livre de Giesbert, le critique Jean-Paul Enthoven ne lui taille-t-il pas un joli costard entre les lignes ?"

Puis j'y pense, plus j'en suis convaincue. C'est le mode de communication des manipulateurs: dire le contraire de ce qu'ils veulent dire et s'arranger pour qu'on entende à la fois une chose et son contraire: la louange, de façon à rester inattaquables, et la critique incendiaire, de façon à garder le critiqué en leur pouvoir (ce qui ne manque pas de sel ici). Utile en politique aussi, mais ne me dites pas, Daniel, que vous ne l'aviez pas remarqué!:-)
Judith Bernard, D@ns le texte, nan, j'vois pas, qui c'est, une journaliste ?

:) yG
Asi n'a-t-il pas vocation à nous apprendre à entrer dans le discours, dans l'image et dans le texte?

Même quand je n'apprécie pas trop l'auteur invité, je regarde Dans le texte, parce que j'aime la façon dont Judith analyse et décortique les oeuvres. Et que j'apprends toujours beaucoup de choses. Les émissions littéraires n'ont jamais fait beaucoup d'audience. Elles se cassent toutes la figure à plus ou moins longue échéance. Je pensais qu'asi avait, justement, une liberté que n'ont plus les chaînes de télé.

Le texte, c'est plus compliqué que les images? Ah oui, ce n'est pas nouveau. Ca attire moins de gens? idem. Mais c'est une des grandes richesses d'asi de présenter ce type d'émission.

Je me suis abonnée pour Dans le texte. Cette émission est pour moi de loin supérieure à Ligne jaune, que j'aime pourtant aussi, mais nettement moins. Désolée, mais moi, ma drogue, ce n'est pas l'info, c'est la culture. Pas sûre que je me réabonnerais si Dans le texte et la chronique de Korkos venaient à disparaître. On vous aime parce que vous décortiquez, que vous analysez et que vous faites de la qualité. N'ayez pas peur, continuez!

Ouvrez l'éventail d'auteurs, oui, raccourcissez peut-être les longues questions de Judith qui tournent parfois au manifeste, mais gardez des exigences de qualité littéraire et maintenez le cap! Merci!
Quelle bonne idée, pourquoi pas ?

Je plaiderai pour ma paroisse, laquelle est le SFF, science fiction fantastique.

1984 d'Orwell par exemple, il me semble que Judith est une fan, et la Princesse de Clèves, oui oui oui. J'avais adoré ce bouquin.
Ou la Ferme des Animaux .... Ou "Cent ans de solitude" de Marquez. Ou Kafka...... Et la moitié du Lagarde et Michard. Quand je pense à toute cette littérature magnifique qui attend d'être autopsiée par Judith et notre ami Artus, j'en frémis de bonheur.
Ou les ouvrages de Rambaud sur les Chroniques de Nicolas 1er, quelle classe, les références aux vieilles chroniques avec une adaptation magistrale au temps présent

Je voulais juste ajouter que j'ai mieux compris ce qu'était le racisme en regardant "Bienvenue à Gattaca" que n'importe quel livre un peu intellectuel sur le sujet, quelle que soit la qualité de l'auteur. Tout simplement parce que je me suis facilement identifiée à la victime de racisme dans le sens où je ne suis de toute façon pas sélectionnée génétiquement, ce qui dans le film génère le regard hostile et dédaigneux des autres. Et forcément, on ressent très facilement le type d'émotion du héros, parce qu'on réagirait comme lui, sans doute. Et que ce film parle de combat et pas du pauv'Arabe qui n'a pas de chance, ce qui m'énerve parce que les personnes victimes de racisme doivent être traitées comme des hommes et des femmes comme nous, et pas comme des victimes sur lesquellles il faut se pencher avec commisération et douleur.
Fin de mes obsessions.
Si je ne regarde pas systématiquement D@ns le texte la raison en est très simple : le choix des auteurs.

Cette émission ne s'intéresse ni à la grande littérature, ni vraiment à l'actualité littéraire...mais plutôt à ce dont Judith Bernard à envie de traiter et ce n'est pas forcément la tasse de thé de chacun.

Vous voulez faire une émission de littérature qui soit digne d'intérêt ? Et bien c'est simple, laissez tomber les auteurs contemporains ([s]comprendre vivants[/s]) ; faire découvrir les classiques me semble bien plus intéressant que de traiter de la dernière publication d'un plumitif quelconque, que personne ne lira dans dix ans (voir cinq).
Oui, l'émission sur l'insurrection qui vient était un pur bonheur. Elle avait un rapport avec "l'actualité", ce qui m'a permis d'accrocher.
J'imagine une émission sur un livre que j'ai lu, ce doit être le même bonheur à chaque fois. Hélas, quand on n'a pas lu le livre, et qu'on n'a même pas entendu parler de lui, dur de trouver la motivation pour cliquer sur la vidéo de 90 minutes.
Il est difficile de suivre cette émission en faisant la vaisselle ou en bricolant par exemple. Il faut être d'avantage concentré, je fais l'effort et c'est un plaisir, mais cela demande vraiment d'y consacrer un temps exclusif.

Peut avoir les chiffres d'audience, ou du moins la proportion par rapport aux autres émission ? C'est histoire de connaitre quels sont les efforts que les abonnés devraient faire.
Et bien moi j'avais pris gout à ce rendez-vous....
Je crois bien les avoir regardées toutes ou presque...
Et j'ai complété ma bibliothèque par la même occasion, avec des auteurs que je ne connaissais pas!

Il serait vraiment dommage que vous changiez le format de l'émission pour la faire coller plus à l'actualité, j'aimais bien que cette émission reste un OVNI un peu décalé...
La première émotion passée, je m'interroge de l'utilité de nous demander encore notre avis. Les avis ont été largement développés dans plusieurs forums.

Je vous fais confiance Capitaine et Judith pour faire évoluer cette émission.
Les idées que vous donnez dans cette chronique sont déjà un vaste chantier pour vous j'imagine ,et il est intéressant à mes yeux.

Je ne regarde pas moins cette émission que les autres, en fait je lis davantage que je ne zyeute les émissions. L'émission de Judith est élitiste, un peu difficile à suivre. Perso, c'est ce que j'aime bien et je ne m'y ennuie pas, je suis tellement scotchée pour suivre avec attention, que je ne vois pas le temps passé. C'est ce qui s'est passé avec Vivaner que je ne connaissais pas, par exemple. Toutes celles que jai vues et parfois revues, chacune dans leur genre m'ont plues, parce que j'aime bien activer mes neurones. J'ai complété ma bibliothèque à l'occasion des émissions, soit avant, soit après l'émission.

Et surtout n'arrêtez pas cette émission parce qu'elle est moins regardée. Il faut que Judith fasse ce qu'elle aime, ce qui la passionne et qu'elle fait le mieux. Je retrouve la Judith télé sur la 5 avec l'intervention trop courte qu'elle avait.
Bonjour,
voici ma petite contribution:

Il me semble que "d@ns le texte" tel que l'émission est proposée jusqu'à maintenant exige de ses spectateurs un plus grand investissement et un plus grand effort que les deux autres émissions. je me plonge plus facilement, plus instinctivement dans tout nouveau numéro d' "@si" ou de "la ligne j@une" en sachant que les sujets abordés, soit me seront d'emblée plus familiers, soit me seront rendus rapidement familiers par une présentation même succinte du sujet par DS ou GB. Ces émissions sont par définition plus "accessibles".

L'obstacle majeur à la plongée dans un numéro de "d@ns le texte", c'est évidemment le suivant : le sentiment qu'avoir lu le texte dont il est débattu (ou tout du moins être suffisamment familier avec l'auteur invité) est un réquisit pour pleinement savourer le débat. Or il évident que peu d'entre nous ont la possibilité de "préparer" l'émission en lisant l'oeuvre dont il est question avant visionnage. Même en admettant que le propos de "d@ns le texte" soit de donner l'envie de lire l'oeuvre, cela suppose également un investissement, post émission. Et j'avoue n'avoir jamais encore acheté une oeuvre présentée dans l'émission à la suite de son visionnage.

D'où mon sentiment à chaque fois que je vois apparaître une nouvelle émission sur un auteur ou un livre qui ne m'est pas familier, d'un investissement que je devrais faire pour pleinement la savourer. En gros : "arf, encore un livre que je n'ai pas lu... à quoi bon passer une heure à écouter un débat à propos d'un livre que je ne lirai d'ailleurs sûrement pas".

De deux choses l'une, alors :

Soit "d@ns le texte" continue d'avoir pour objectif de disséquer précisément un livre, un auteur, pour ceux qui l'ont lu ou dans l'objectif de donner envie de le lire, ce qui est extrêmement louable... mais et à ce moment là, il ne faut pas s'étonner que des gens comme moi ne la regardent qu'occasionnellement ; et après tout, c'est peut-être aussi bien ainsi : une émission plus "rare" car plus exigeante que les autres.

Soit "d@ns le texte" tente de composer avec le fait que beaucoup d'entre nous n'avons pas lu ou ne lirons probablement pas les textes proposés, et alors il y a plusieurs possibilités d'ouverture :

- mettre en place une meilleure introduction aux oeuvres choisies, pour les non initiés :
> mise en ligne de larges extraits...
> "dossier" pédagogique de présentation de l'oeuvre ou de l'auteur, en son absence, comme un préambule à l'interview...
> en faisant des débats entre critiques littéraires...
> débat entre spécialistes autour d'un auteur (mort ou vivant, d'ailleurs) qui ne serait pas forcément présent...

- faire quelques émissions autour de questions plus générales de littérature :
> en invitant plusieurs auteurs autour d'un même thème...
> en créant des débats entre acteurs du monde littéraire ou des critiques littéraires, sans forcément des auteurs...
> en s'intéressant à des phénomènes qui font se croiser la littérature et d'autres domaines (idées diverses ou suggérées par certains : l'adaptation au cinéma... la poésie aujourd'hui... littérature et internet... écrire en iran... panorama du roman français aujourd'hui ?... panorama du monde de l'édition?... que sais-je encore ?)

... mais alors, me direz-vous, "d@ns le texte" ne perd-il ce qui fait son identité : la plongée dans un texte, un auteur ?...
... et ce type de dossier trans-disciplinaire ne demande-t-il pas un travail préparatoire de la part des animateurs qui dépasse leur capacité d'investissement en temps ??

En tous les cas, que vive "d@ns le texte"
ça sent le couperet tout ça. :(((
bonjour, je suis parmis ceux qui sont très intéressés, en principe, mais parfois j'ai l'impression que l'émission ne "décolle" pas, et je m'ennuye, ex D. Vigan, que je n'ai pas regardé jusqu'au bout, alors que j'ai bcp aimé celles avec C. Lanzmann, C. Delaume, Agnès Desarthes, R. Debray, et même Hazan qui a l'air d'un fou.
C'est peut-être une sensation d'exclusion, on parle d'un livre sans vraiment expliquer de quoi il s'agît, c'est peut-être pour ne pas trop raconter l'histoire?
Parfois je ne suis pas du tout attirée par la thématique, ma bibliothèque ne doit pas ressembler à celles des experts sur le plateau.
J'aimerais qu'on invite aussi des écrivains étrangers, John le Carré, Hanif Kureishi, Paul Aster, Alain de Botton, Saramago, Mendoza, Perez-Reverte, qqun qui nous parle de Borges, P. Picq pour l'évolution, L. Extebarria, ...
Hello!

Je sais que Noel, c'était le mois dernier, mais ce serait possible d'avoir une émission coanimée par Judith Bernard et Alain Korkos qui analyserait de la bande dessinée?

PF
Une idée, comme ça... et si la chronique et l'émission étaient en rapport? (C'est p-ê déjà arrivé, je ne sais plus)
Qu'est-ce qui différencie le traitement d'un thème dans les media (chronique) et dans la fiction (émission), ça aurait pu s'appliquer sur le thème de la souffrance au travail, ou des immigrés...
Bon je sais pas, je dis ça comme ça me vient parce que vous nous demandez notre avis, hein.