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Quand la guerre du climat franchit la ligne j@une

Comment s'est construit le consensus général des climatologues sur le réchauffement climatique ? Sur des intrigues, des manipulations de statistiques, des manoeuvres pour évincer les adversaires des revues qui comptent ? C'est ce que laisse soupçonner le "climate-gate", cette récente divulgation, par de mystérieux "hackers", à quelques semaines de l'ouverture du sommet de Copenhague, d'échanges de mails parfois ambigus ou violents, entre climatologues.

Derniers commentaires

J'ai visionné 2 fois l'intégralité de ce débat passionnant,et chose curieuse,lors du 2ème visionnage,j'ai mieux compris l'approche du journaliste de Libération.
Je pense qu'il s'est trouvé peu ou prou face à 3 interlocuteurs septiques (dont je fais peut être partie..........................en fait je ne sais plus trop bien).
Reconaissons lui au moins le fait qu'il a été très clair et cohérent dans ses interventions,et je reste impressionné par la qualité du débat
Un petit reproche à l'animateur pour son manque de recul face à lui,mais que vivve encore longtemps "la ligne j@une"

Cordialement
c'était vraiment incompréhensible
"Les emails sur le climat ont été piratés par des espions"

Sir King estime que c'est une équipe de professionnels qui a piraté le serveur de l'université d'East Anglia abritant des milliers d'emails échangés depuis 13 ans entre scientifiques travaillant sur le réchauffement climatique. Des pros mandatés par un gouvernement étranger ou par des lobbyistes américains opposés à l'idée d'un changement climatique créé par l'homme.

"La fuite des emails était destinée à déstabiliser la conférence de Copenhague" titre la double page. Au centre une photo de Rajendra Pachauri patron du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU. L'article explique que c'est un homme ambitieux et très contesté qui figure au conseil d'administration d'une vingtaine d'organismes (banques, universités, groupes de réflexion) et vit dans un quartier pour milliardaires à New Delhi.

http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2739

Ciel ! Un complot ! bravo à tous ceux qui avaient anticipé cette réalité qui bien sur avait la pus forte probabilité d'être la bonne.
ils sont où les asinautes qui traitaient de conspirationnistes ceux qui avaient envisagé cette hypothèse?
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7021

alors maintenant y en a marre des sourds et des aveugles, soit vous changez de vocabulaire et vous arrêtez de parler de conspiration ou de complot à chaque fois qu'on envisage qu'un lobby se cache derrière une loi, ou qu'un état ou un politique ment, ou qu'un état dit aller quelque part pour faire quelque chose alors qu'en fait il y va pour faire autre chose. Soit vous décidez de persister dans votre cécité pour pourvoir vivre heureux tels des autruches enfonçant la tête dans le sable.
finalement moi ce qui m'énerve c'est pas ceux qui nous roulent dans la farine, c'est ceux qui se laissent rouler dans la farine sans s'en rendre compte et qui au lieu de vous remercier vous maltraitent quand vous tentez de leur faire prendre conscience qu'ils sont en train de se faire rouler dans la farine.
puisqu'on ne peut pas commenter sur un forum dédié les vite dits, je vais parler ici de celui là :
Nouvelles accusations contre le GIEC : le Climategate s'aggrave
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#6990
juste pour dire que quand je lis ce genre de revue de presse, c'est à la fois intéressant et initéressant.
intéressant car ça nous informe
inintéressant car ce qu'on voudrait savoir c'est si on doit sur cette histoire avoir confiance en la presse.
on l'a vu avec l'affaire peillon/apathie/duhamel
avec la soirée du lundi 25 janvier: sarko chez bouygues brother
et la petite mise au point sur le dernière article d'anne sophie.
on a plus que jamais besoin de décryptage, on veut pas savoir ce que dis la presse, on veut savoir si la presse a mené une enquete pour savoir , où se situe précisément la polémique , on veut les éléments pour savoir où se situe la vérité scientifique, où se situent les hypothèses, où se situent les doutes et les certitudes....
et toujours cette lancinante question: incompétence? erreur ? mensonge?
cette question concerne de plus ne plus d'émétteurs différents: politiques, médias et maintenant scientifiques avec la campagen de vaccination ou les histoires du GIEC
et bien sur tout ça se complique puisque des lobbies oeuvrent en sous main de façon totalement invisible.

on se retrouve avec un carré complexe sur ces 2 dossiers (climat et vaccination) comme sur les dossiers concernant les OGM, le nucléraire, les antennes de téléphonie, les nano technologies, scientifiques, médias, politiques et lobbyistes intervenant parfois tous dans le même sens, tous incompétents? tous faisant la même erreur? tous proférant les mêmes mensonges?

non ils ne sont pas toujours tous d'accord. voilà les éléments en présence, je crois qu'on ne peut plus se contenter de lire la presse ou d'écouter les politiques, non maintenant il nous faut les données scientifiques et nous prendre la tête nous mêmes pour comprendre les choses, il faut oeuvrer dans ce sens, et si ce n'est pas fait à l'école il ne nous reste qu'une solution, l'éducation populaire.
Je viens de regarder l'émission, avec beaucoup de retard... J'ai personnellement trouvé que M. Birenbaum sortait de son rôle d'animateur. De longues minutes à parler de la forme m'ont donné l'impression qu'on essayait de défendre une sorte d'amour propre blessé. Pendant ce temps, on n'a pas parlé du fond. Je n'ai pas compris la colère de M. Birenbaum et je n'en sais pas plus sur le sujet... S'interroger que le sujet fasse polémique et déclenche de la violence en se mettant dans cet état est assez étonnant. Mr Birenbaum, là, n'était pas animateur. Dommage, errare humanum est.
La taxe carbone censurée par le conseil constitutionnel.
Trop d'exceptions: inégalité devant l'impôt.
Une fois de plus nos gouvernants doivent corriger leur copie.
j'ai régardé cette émission aujourd'hui. Contrairement au ressenti général et en particulier celui de Guy Birenbaum, je n'ai pas trouvé que Mr Huet s'emportait, s'enervait ou méprisait les interlocuteurs sensés lui apporter la contradiction, même s'il a parfois réagit de façon un peu plus véhémente et tranchée que les autres. Je n'ai jamais eu l'impresion qu'il prenait ses contradicteurs pour des imbéciles, mais plutôt qu'il relevait souvent, selon lui, des inexactitudes fondamentales. D'où l'impression parfois d'assister à un dialogue de sourd.
Sur le fond du problême, on ressort de l'émission encore plus perplexe, sans vraiment savoir si le caractère réellement scientifique de la climatologie, de ses modèles et de ses prévisons, et les conclusions du GIEC doivent être remis en cause, comme semble le penser Mr Galam, faute d'un débat de fond précis et rigoureusement argumenté sur ce sujet. En dautres termes, comme l'a remarqué un étudiant scientifique plus haut, il est absolument nécéssaire de poser et d'expliciter les bases de la climatologie pour pouvoir réellement se positionner ici, sans quoi on ne comprend pas vraiment de quoi on parle, et d'aller au delà des problèmes de mesures des températures qui seules on été abordées. Tout le reste, c'est à dire l'emballement politico-médiatique, les films d'Al Gore et Nicolas Hulot, le catastrophisme et la manipulation dénoncés aussi bien par les climato-sceptiques que par Mr Huet, est le fait de militants qui ne se posent plus de questions depuis longtemps.
Moi aussi j'ai vu l'émission seulement hier. Plus de 800 messages, c'était un peu décourageant, mais puisque quelqu'un d'autre a osé se lancer, allez une petite couche de plus, ça ne fera de mal à personne apparemment ;-)
J'ai trouvé cette émission aussi frustrante qu'une émission sur les OGM. Deux thèses qui s'opposent et pas moyen de discuter sereinement.
A la fin, on n'en sait pas beaucoup plus, et on reste comme des couillons. La climatologie, j'en ai fait il y a fort longtemps. Les papiers dont parle Sylvestre Huet, possible que je puisse en comprendre quelque chose, pas sûr, mais de toute manière : PAS ENVIE. J'ai d'autres priorités et si c'est ça la stratégie du journaliste scientifique, n'être compréhensible qu'à ceux qui ont tout lu, ben changez de métier, hein. Ou formez une secte, restez entre vous, entre gens qui se sont donné la peine de tout lire et ont les capacités de comprendre.
C'est si compliqué d'exposer ce qui relève du fait, de la théorie, du modèle. Mais à aucun moment, on ne savait de quoi on parlait vraiment. Il est vrai que les interventions de Serge Galam y ont été pour beaucoup, dans le genre j'embrouille les choses, il est top niveau.
Monsieur Huet n'a pas vraiment non plus été toujours top, niveau argumentaire. Balancer une courbe sur un plateau, ça n'a strictement aucun sens. On a rien vu, on ne sait pas d'où ça vient, complètement inutile.
Alors il est vrai qu'il m'a bien semblé que celui qui maîtrisait le plus son sujet, c'était quand même Monsieur Huet, mais pourquoi alors moi aussi, je lui en aurait bien collé une à certains moments ?
Il n'a strictement rien compris à la problématique exposé par la journaliste, qui était pourtant simple : ce que reçoit le grand public est très éloigné de l'état de la Recherche. Il n'y a pas les doutes. Il n'y a pas les guerres de chapelles. Tout est lissé et comment le béotien fait-il pour obtenir des réponses claires à ses questions, sans se transformer en climatologue et se goinfrer une tonne de publis ?
On n'est pas assez intelligent pour comprendre peut-être ?

Cet été j'étais à Londres. Le musée des sciences est gratuit - sans doute d'autres, mais je n'ai pas fait les autres.
Et je me souviens d'un truc qui m'a plus - en dehors de l'aire de pique-nique nettoyée en permanence dans le musée même - c'était le coin des OGM.
Deux séries de panneaux face à face, avec d'un coté, les arguments de ceux qui y trouvent du positif. Et de l'autre les arguments de ceux qui y trouvent du négatif. Après à vous de vous faire votre idée, avec les billes qu'on vous a donné. Là pas possible, puisque les intervenants ne parlaient jamais de la même chose.
Monsieur Huet, lorsqu'il sortait de son rôle du méchant pas beau qui se catastrophait de la médiocrité ambiante a réussi à nous expliquer quelques trucs. Il en est donc capable, je pense notamment à son explication de comment se fait le rapport du GIEC et des mesures avant le thermomètre. Enfin de l'info, de la vraie. Et alors le reste qu'est-ce qu'on sait sur ce rogntudju de climat ? Qu'est-ce qu'on observe, quels sont les hypothèses possibles. Est-on capable de les classifier en plus ou moins probables ?
A un moment, il y a eu une discussion sur une période lointaine où les températures auraient été encore pus chaudes qu'aujourd'hui. Il y aurait donc des précédents. Pour autant, peut-on en déduire quoi que ce soit ? Ben au final, je n'ai pas trop suivi ...
Ce n'est pas au milieu d'une guerre de tranchée qu'on peut comprendre quoi que ce soit.

Il y a eu une émission d'asi sur les experts je crois, sur la difficulté pour lambda d'avoir des infos auxquelles se fier, parce que personne ne pouvant tout savoir, il faut bien se reposer à un moment sur quelqu'un de plus compétent que soit. Et je me souviens d'une réflexion sur le plateau que quand un expert est invité sur le plateau, il y avait plusieurs règles à édicter en plateau pour savoir à qui on avait à faire. Je suis une mauvaise élève, je les ai oubliée, mais parmi elles il y avait celle qui exigeait de l'expert de la transparence sur ses relations avec le milieu dont il parle, afin de se faire une idée de son degré de liberté de parole et de parti-pris.
C'est peut-être ce qu'il a manqué dans cette émission, revenir sur ces règles - ya bien quelqu'un qui s'en souvient. Car, au regard de la virulence des deux Messieurs, en savoir plus sur leur CV serait peut-être éclairant.
Serge Galam qui s'était montré plutôt confus tout au long de l'émission a fait une conclusion lumineuse qui parlait de l'humanité des chercheurs. Les experts aussi sont des humains, avec parfois de gros gros défauts. Et là, la démonstration a été éclatante. Et moi, je suis restée sur ma faim ... comme beaucoup d'autres.
Voilà, j'ai regardé cette émission avec émotionnellement des envies de rentrer dans l'écran pour secouer par le collet Mr Huet mais en même temps c'est par lui que j'ai appris le plus de choses... faut dire que personne d'autre que lui n'a pu en placer une correctement vu son comportement asocial le faisant monter immédiatement à "Orage" dans son baromètre interne.

C'est curieux j'aurais cru qu'un journaliste comme Mr Huet aurait été capable de rebondir sur le rôle de candide suffisamment informé pour savoir qu'il a besoin d'explications supplémentaires... plus ou moins l'@sinaute lambda. En clair, Mr Huet semble avoir postillonner sur l'@sinaute durant toute l'émission ou presque. Et non un candide n'est pas incapable de réfléchir et oui il est en droit de poser des questions. Lui reprocher de poser la mauvaise question ou la question qui traduit une ignorance (la raison même d'une question entre-nous) me parait mal placé et mal embouché. Ce type d'émission a le mérite de vouloir prendre son temps afin d'y voir plus clair et plus juste à la toute fin. Certainement pas de tancer, juger ou lever et baisser le pouce selon sa foi.

Mr Huet m'a rappelé le passage où Cervantes fait charger des moulins par Don Quichotte: magnifique et absurde, une gloire décadente et prise de folie. La fin d'un croisade.

L'émission portait sur le fait que dans l'actualité,disant tout sans rien informer, il était grand temps de séparer le bon grain de l'ivraie. Hors dans cette émission Mr Huet n'a pas joué le jeu ni fait son travail de journaliste. Il était obnubilé par museler tous ceux qui n'étaient pas dans son orthodoxie. Comment un journaliste ne s'intéresse t-il pas à ce que pense son voisin autrement que pour lui dire que c'est soit un ignare soit un demeuré ? Mr Huet a-t'il un sens aigu de l'humour en caricaturant au paroxysme ce qui se fait de pire humainement dans le journalisme ?

Les faits ne sont pas la vérité ou pierres angulaires de toutes explications Mr Huet. Ce ne sont que des outils comme d'autres avec leurs qualités et leurs limites. Par exemple Mr Huet, dans cette émissions vous vous êtes drapé avec puissance de faits mais au lieu de fournir des explications permettant d'y voir plus clair dans ce fatras "hopenaguien", ils n'ont servir qu'à alimenter un combat dont vous seul teniez de toute évidence. Comme quoi les faits ne sont pas scientifiques seulement mais aussi partisan et ici (a)social de toute évidence. Ce n'était pas très glorieux à mes yeux.

J'ai trouvé votre comportement indigne d'un débat, hérissant émotionnellement ce qui a pour résultat immédiat une sanction : celle de trouver vos raisonnement en a priori irrecevables. La vie n'est pas faite de faits scientifiques, loin s'en faut. Aussi revenez sur le plancher des vaches. Vous y verrez autre chose que de gros boeufs placides mais aussi des êtres humains qui se préoccupent du terre à terre car la vie s'y déroule.

C'était sûrement là que voulait au départ se situer l'émission : sur un terrain assagit, préhensile et compréhensible.
Dommage pour nous, Mr Huet, vous avez un combat à mener qui ne concerne en rien celui qui veut comprendre en toute simplicité.
C'était un débat de sourds que seul un coup de boule bien ajusté aurait pu résoudre. Heureusement, tout le monde n'a pas que les faits à voir sur l'autel.
Que nous soyons en pleine incertitude sur le climat puisque la science est balbutiante dans ce domaine;cest sans doute vrai.
Mais que la voie tracée par ce soit disant réchauffement soit la bonne(mise à par le nucléaire,qualifié de propre!!!),cela ne fait aucun doute.Les matières premières de notre petite planète au rhytme du gaspillage actuel de cette folle croissance s'épuisent rapidement(biomasse,métaux,hydrocarbures etc..)
Est-ce que tous veulent croire ou faire croire à ce réchauffement pour cette évidence?
OU peut-être que mr sarkosy veut y croire ou le faire croire pour vendre des centrales nucléaires à l'étranger.
pas le temps de dire pourquoi mais j'aime beaucoup la ligne jaune, et de plus en plus. Certaines semaines je prefere meme la ligne jaune a ASI, c'est dire.
Pour ma part et pour résumer :
Mr Birenbaum a fort bien joué son rôle d'animateur et de journaliste investigateur car au final nous avons appris...
Mr Sylvestre Huet serait sans doute le mieux documenté, mais gagnerait fort à se montrer moins psycho-rigide et plus nuancé dans ses réponses. En effet il est beaucoup trop intolérant voire même imbus de sa personne pour supporter la moindre contradiction et cela nuit gravement à sa crédibilité, ses remarques agressives indisposent tout le monde, et il n'est sans doute pas le seul détenteur de vérités.
Mme Sophie Verney-Caillat représente à mon sens la "vraie" journaliste, prudente, circonspecte, documentée et pondérée tels que devraient être tout ses collègues avant de diffuser leurs papiers.
Mr Serge Golam, par ses positions plus modérées, presque politiques tranche énormément avec Monsieur Huet à tel point que la vérité doit à mon humble avis se situer quelque part à mi-chemin de ce qu'ont pu dire ces 2 participants.

En conclusion, il n'y a pas à mon avis de vrai Climate-gate au sens crapuleux du terme, mais plutôt des querelles traditionnelles d'artistes, plus ou moins amplifiées et récupérées pour entretenir le doute, et ainsi influer sur les décisions de Copenhaque.
On nous a aussi sans doute un peu "noirci" le tableau c'est le propre de toute vulgarisation, en tout cas je l'espère, mais ce n'est absolument pas une raison pour ne pas mieux nous gérer, nous mêmes et notre planète. Il n' y a pas photo cette fois mais des vidéos. Même s'il s'agissait d'une grandiose mise en scène, Home n'est pas une pure fiction, il ne peut être que salutaire d'admettre que nous sommes des prédateurs d'en prendre vraiment conscience et d'essayer d'y remédier même par simple principe de précaution.
censure au sommet

On empêche les scientifiques sceptiques de publier, on empêche les journalistes sceptiques de poser des questions.
M. Birenbaum n'essaie pas de comprendre les arguments de M. Huet, il passe son temps à lui reprocher son ton passionné. Emission complètement nulle et biaisée.
Bonne émission, moi en tout cas j'ai tout compris maintenant du problème "profond" du climat. Cela viens finalement des "expert", comme le monsieur l'explique, qui irradis sur les politiques puis sur la population provoquant un dogme où la science n'a plus lieu.
Honteux de prétendre, avant de l'entendre, qu'on ne va pas le comprendre.
L'angoisse d'avoir à penser.
Le plaisir de se vanter d'être nul.
On a ça partout. Pourquoi ?
Le seul qui avait de l'info à exposer, on l'a censuré !
L'animateur voulait une opinion, la voilà.

Pakontan
Je signale juste un excellent texte sur le sujet des querelles sur le climat et de leur perception par le grand public, écrit par Vincent Moron, professeur de géographie à l'université Aix-Marseille-I et chercheur au Cerege (Centre européen de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement), publié dans la partie "Opinions" du Monde.fr.


http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/16/le-changement-climatique-pourquoi-l-information-est-elle-aussi-brouillee-dans-l-opinion-publique-par-vincent-moron_1281607_3232.html
Le gros problo c'est que se présenter comme un Beotien sur un sujet complexe n'a jamais été une excuse !
Il y avait sur ce plateau UNE personne qui connaisait le sujet et une femme intelligente ! (manque de bol c'était pas la meme personne).

Le truc c'est que l'animateur ne comprenait pas la portée de ce que racontait le journaliste de libé qui effectivement disqualifiait mais avec des arguements tout a fait pertinent ce que racontait son vis a vis .......le vrai souci c'est que le débat était assymétrique ....que du vent pour contrebalancer le journaliste de libé qui s'énervait a se voir opposer des arguements qui n'en sont pas.

La seule invitée a eu la parole de la fin .....c'est le travail des journalistes d'expliquer et de vulgariser....oui mais pour ça il faut connaitre et le seul qui serieusement pouvait vulgariser c'était HUET.

Je termine a l'instant le message d'Arcus ......rien a rajouter.
Si on peut considérer le ton dédaigneux de Sylvestre Huet comme contre-productif, on ne peut s'empêcher de partager son agacement vis-à-vis de questions qui semblent ne tenir aucun compte de ses explications. Comme si Guy Binrenbaum lisait des questions écrites à l'avance et n'écoutait pas ce qui se disait sur le plateau.

Mais au-delà de ces questions "d'attitude", le problème principal est la place faite à des gens au discours fumeux ou, au mieux, approximatif. Rien de vraiment étayé dans les discours des contradicteurs de Sylvestre Huet.

De manière générale, lorsque l'on voit un Courtillot, ou un Allègre, invités sur tous les plateaux pour égrener leurs arguments éculés et depuis longtemps discrédités, on se demande quel est le but visé par les animateurs des émissions qui les accueillent. Comme votre ami David Abiker et son émission Parlons net.

Comment peut leur laisser répéter des arguments aussi débiles (désolé, il n'y a pas d'autre mot face à une telle mauvaise foi) :
- confusion entre météo et climat ("on ne sait prédir le temps au-delà de 5 jours, comment voulez-vous qu'on prévoit le climat à 10 ou 20 ans") (article)
- différence entre la température du jour et de la nuit ou de Nice et de Paris, pour dire que quelques degrés de différence n'ont aucune importance,
ou asséner des arguments faux et connus comme tels :
- Groëland = pays vert au Moyen-Age donc il n'y avait pas de glace à cette époque (article)
- Vignes au Moyen-Age au Nord de l'Angleterre alors qu'il n'y a plus de vignes actuellement. Alors qu'on trouve jusqu'à l'extrême Nord de l'Angleterre.
(article)
Etc., etc. Il est à noter que ces deux éminences n'osent plus revenir sur leur oubli, dans les calculs de l'incidence du Soleil, que la Terre n'est pas plate. (article)

Les journalistes qui prêtent leur concours à ces opérations apportent, plus ou moins invonlontairement, leur contribution à une bien réelle opération de désinformation. En effet, le but avéré (et documenté) des lobbyistes qui contestent le réchauffement climatique n'est pas de confronter bille en tête le réchauffement climatique, c'est simplement de semer le doute et de retarder aussi longtemps que possible toute décision contraignante pour leurs bailleurs de fonds.
Pour éclairer cette question, on peut lire (en anglais, je sais) cet article de Wikipédia sur les controverses artificielles (article) ou, mieux encore, le livre de David Michaels "
Doubt is Their Product: How Industry's Assault on Science Threatens Your Health" (compte-rendu).
Pour exemple, en 1969, Brown & Williamson Tobacco Corp, dans un document interne, expliquait qu'ils ne pouvaient prendre position directement contre les "forces anti-tabac" et dire que la cigarette améliore la santé. "Aucune information ne soutient un telle affirmation". Et ils expliquaient que s'ils arrivaient à mettre en oeuvre une controverse, il serait ainsi possible de mettre de côté les faits sur le tabac et la santé. (article)

Leur seul but est d'instiller le doute. Et l'opération Climategate, qui tombe à point deux semaines avant Copenhague, aura été une réussite complète si le GIEC se lancent dans une longue et coûteuse nouvelle vérification de leurs données.

A quand un dossier de Rue89 ou une émission de Guillaume Durand pour démolir systématiquement les arguments anti-scientifiques d'un Courtillot ou d'un Allègre ?
Sylvestre Huet, le monsieur énervé et dédaigneux qui se tortille sur son siège en poussant des soupirs, a eu un effet étrange sur moi :

A force de le voir être systématiquement en désaccord avec ce qui est dit par autrui, j'en suis venu à totalement oublier quel point de vue il était venu défendre.

Du très très mauvais travail de journaliste, donc. Du caca nerveux égocentrique et suffisant que j'espère ne jamais revoir sur ASI.
impressionnant torrent de réactions...
Pour ma part je trouve que l'émission a au moins le mérite de faire ressortir la complexité des questions...un peu trop peut-être d'ailleurs. Il me semble que l'on aurait pu déjà séparer la question du réchauffement climatique de celle de l'épuisement des ressources planétaires, questionnement beaucoup plus global. L'intervention des extrait de films en particulier met un peu le bazar dans le débat...mais elle a le mérite de partir du vécu (lorsqu'ils ont vu le film) et des préoccupations du citoyen de base !

Je trouve que l'attitude de GB (à part peut-être le "j'aurais pu vous en coller une"...) était respectueuse bien que trahissant un énervement compréhensible. Je partage l'énervement de voir quelqu'un (Huet) qui apparemment maîtrise particulièrement bien son sujet mais qui soit ne veut pas (pourquoi alors ??) soit ne peut pas (ne sait pas) le rendre plus accessible dans sa forme (faire passer l'auditeur pour un débile qui ne comprendrait rien n'aide pas à soutenir son attention !!). On dirait qu'il a peur de trahir ces fameux écrits qu'il doit passer un temps faramineux à décrypter et que du coup l'imprécision lui fait horreur...De la part d'un scientifique c'est un défaut qu'on peut à la rigueur comprendre, de la part d'un journaliste c'est beaucoup plus surprenant. Ca me fait penser à cette phrase de Schrodinger (un sacré scientifique pour le coup) parlant de l'activité de recherche: « Si vous n’êtes pas capable -à longue échéance- d’expliquer à n’importe qui ce que vous avez fait, votre activité a été inutile ».

Par contre sur ce prétendu "climat-gate" il s'agit réellement d'un non évènement. La rédaction d'article scientifique et la mise en forme des résultats qu'elle suppose laisse toujours une marge de manœuvre plus ou moins grande. Il y a donc toujours quelque chose, au moins dans la partie discussion ou conclusion qui s'apparente à de l'opinion, du parti pris...bref quelque chose de vivant, de saignant. Je suis surpris de voir les réactions des journalistes sur le plateau qui s'étonne de cette découverte: comment les scientifiques ne sont pas des robots ? Ils peuvent laisser leurs émotions/ opinions guider une partie ne serait-ce qu'infime de leur activité ? Ben oui...la recherche reste une activité humaine, même dans les disciplines dites dures. Elle est toujours le fruit d'une action, d'un processus éminemment complexe avec des zones d'incertitudes. Attention cela ne remet pas en cause l'impartialité des chercheurs sur le fond des résultats (les cas de fraudes avérées sont très rares même s'ils sont réels).
L'intervieweur a-t-il la moindre idée de ce qu'est la maïeutique ? Son incessant monologue, ses colliers de questions (parfois carrément agressives) , ses interruptions ont bloqué les invités. C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. Au contraire, pour que les interlocuteurs s'ouvrent, il faut les mettre en confiance...Morceau d'anthologie à montrer à tous les stagiaires-journalistes ! Si l'intervieweur n'en sait pas plus à la fin qu'au début, il faut qu'i s'en prenne à lui-même. La Maladresse psychologique incarnée ! Pour que le roue tourne, il faut que le moyeu soit vide (Lao Tseu). Encore un effort, camarade !
Il faut virer Mr Birenbaum, c'est vraiment une caricature de journaliste ! Mais que faite vous avec cet olibrius ?

Il a dépassé la ligne rouge depuis longtemps !

Quelle horreur.

Il n'y a que le journaliste de libération pour relever le niveau.

Pfff, horrible comme émission
Je ne vais peut-être pas aller dans le sens de la majorité, mais pour ma part, j'ai trouvé Mr Huet totalement insupportable, a brailler pour un oui ou pour un non, couper la parole de tous ses interlocuteurs...
J'ai l'impression qu'il aime bien s'entendre parler , qu'il doit avoir une très haute estime de lui-même
et que le respect d'autrui est un concept qui passe très loin derrière son ego.

Pour ma part si j'avais été a la place de guy birenbaum , j'aurais simplement arrêté le "débat" et remis les choses au point hors caméra sur la différence entre monologue péremptoire et débat d'idée entre personne civilisé.



Sur la question de fond du climat , je pense qu'il y aura toujours des incertitudes scientifiques que ce soit en climatologie tous comme en archéologie, en paléontologie ou en astrophysique, et c'est ce qui fait la force de la science , sa capacité a se remettre en question a explorer de nouvelles pistes; Comme la dit une autre @sinaute : " la science progresse à coup d'assertions qu'on réfute "
J'ai l'impression que la violence n'était pas là où le présentateur l'a vue!
Qui s'est entendu dire qu'il avait besoin d'une psychothérapie ou encore s'est vu comparé à un dictateur nazi?
Certainement pas le présentateur mais plutôt le journaliste de libération dont j'ai trouvé qu'il était le seul parfaitement clair, compréhensible et informé!
Julie
Ou comment une personne qualifiée parvient à ne rallier personne à son point de vue (mesuré, lui) parce qu'il ne sait pas échanger sans dénigrer...PIRE il s'est mis des gens à dos ET ENCORE PIRE il a fait en sorte que des personnes trouve la version qu'il défend aussi insupportable que lui...

Dommage
ou plutôt, vous avez à faire un travail sur vous même pour apprendre à communiquer, à échanger.
Ne pas arriver à convaincre quand on a raison c'est gacher son savoir!
Abonné de la première heure, j' interviens pour la première fois pour remercier Guy, sur ce sujet difficile, où j' ai appris des choses, et pu écouter une pensée à l' opposé de la mienne. Je trouve les commentaires virulents, pas du tout en accord avec ce que j' ai ressenti. La ligne jaune a été franchie, dans les commentaires.....
Merci encore.
Je viens de voir l'émission,
à elle seule elle vaudrait un "arrêt sur image" tellement elle est la caricature du traitement médiatique des sujets scientifiques "chauds".
Vous étiez trois journalistes sur le plateau, un seul avais fait ses devoirs et avait un minimum de crédibilité pour parler non seulement du fond mais aussi de l'écume (assez peu intéressante par ailleurs) dont vous aviez décidé de faire le sujet de votre émission. Ce n'est pas parce que la science est plus compliquée que les sujets de société qu'il est acceptable pour un journaliste de se gargariser de son ignorance et de ne préparer une émission sur un potentiel "climategate" sans avoir RIEN lu sur le sujet si ce n'est trois blogs.

Très sincèrement, les qques euros d'abonnement à asi.net m'ont parus chers payés pour regarder un débat d'un niveau sensiblement égal à celui d'un talk show.

Amicalement
Vincent
Je tiens à noter, à dénoncer et à déplorer le non-respect d'une des règles de base des émissions sur @si.net: L'émission SDF, Sans Durée Fixe. De plus en plus souvent, j'entends Daniel et Guy (lui, quasiment depuis le début), dire aux invités: "on n'a pas le temps" et ça me met en rogne!
Je veux bien admettre que ce soit parfois parce qu'on sent venir une redite, ou parce qu'on sent poindre un hors sujet, mais la promesse de début, c'était de laisser tourner l'émission tant qu'elle n'était pas morte d'elle-même et de ne pas se laisser pourrir par une deadline auto-imposée. Et elle n'est pas tenu, et particulièrement dans cette ligne jaune. Certes Mr Huet est irrité et irritant, certes il a clairement basculé du journalisme à la science, certes ses emportements sur l'usage ordinaire des mots et sa méconnaissance totale de ce qu'est la vulgarisation, ou encore sa volonté obstinée à prendre toute critique pour lui et à refuser de comprendre le contexte médiatique du sujet, sont horripilants; certes, il est une erreur de casting en tant qu'invité pour toutes ces raisons et d'autres encore, mais il est une erreur à assumer, et il n'y a pas que des péquins moyens à culture littéraire qui regardent l'émission, il y en a aussi à culture scientifique, voire le deux à la fois, et eux, ça les aurait peut-être intéressé de le laisser développer pour mieux le contrer par la suite. Que Guy ne soit pas un expert, c'est une chose et c'est bien pour ça qu'il en a invité deux sur son plateau. Qu'il les laisse parler tant qu'il veulent et si les asinautes que ça n'intéressent pas zappent, tant pis, on n'est plus à la télé et il n'y a pas de pub à satisfaire.
en toute amitié
pourquoi ne pas inviter le Géophysicien Vincent Courtillot qui n'a guère la possibilité de se faire entendre ? Merci
Hum, impossible pour moi de lire l'ensemble des réactions du forum, mais le premier tiers m'a donné une idée de la tonalité des débats.
Merci tout d'abord pour cette émission, éprouvante mais très intéressante.

Je pense que la plupart des personnes qui regardent la ligne jaune sont conscient de la difficulté de votre travail et apprécient vos efforts pour aller vers la polémique et pour aborder les thèmes qui fâchent, très souvent couronnés de succès.
Attention cependant à ne pas trop vous réfugier derrière l'humour et les smileys dans votre animation et/ou dans ces échanges sur le forum. Si cela rend les choses plus vendables et divertissantes pour le spectateur, cela vous permet aussi d'éviter de répondre franchement à des critiques qui peuvent être bien fondées ou de vous sortir d'une position difficile dans un échange tendu, je trouve que votre crédibilité de journaliste et d'animateur en souffre.
Vous n'êtes pas un ignare, nous non plus. Nous souffrons tous d'un certain manque de formation et d'information sur des sujets complexes qui demanderaient des centaines d'heures de lecture à chaque citoyen pour se faire une opinion bien fondée. M. Huet avait certainement tort de prendre un ton hautin qui vous a braqué d'emblée, tout comme bon nombre de spectateurs. Vous avez cependant sous-estimé sa mémoire encyclopédique qui lui a permis de ne pas se laisser déstabiliser, et êtes resté un peu ambivalent dans vos questions: vouliez-vous parler du fond du débat entre scientifique, cette facette qui s'était effacée derrière les discours militants et simplificateurs qui dominent les médias, ou bien de ce phénomène lui-même (la "home-isation" du discours médiatique sur le climat)?

C'est souvent le problème sur @si: vous êtes tentés d'aborder les questions de fond (ce qui est tout à votre honneur!) tout en vous réclamant d'une approche essentiellement focalisée sur le traitement médiatique de ces questions. Le problème est que l'on ne peut pas traiter les deux sujets uniquement en étant préparé à l'aspect médiatique, c'est-à-dire en ayant lu les publications des invités, et éventuellement de leurs contradicteurs, et rassemblé quelques séquences vidéo illustratives. Vous le reconnaissez vous même dans l'émission: vous ne vous êtes pas intéressée aux sources primaires mais à leur restitution. Dans ce cas, il est relativement peu judicieux à mon sens de conclure l'émission en disant qu'au fond, on ne sait toujours pas si la planète se réchauffe ou non.

La solution serait peut-être de définir une (ou quelques questions) qui définissent de quoi l'on veut discuter spécifiquement dans des émissions qui comme celle-ci touchent à des sujets d'une complexité et d'une ampleur démesurée, et ce avec, peut-être, une participation active des invités dans la préparation des émissions (je n'ai aucune idée de vos méthodes de travail, peut-être est-ce déjà le cas?).

Mais merci encore d'avoir abordé cette thématique et ce débat, malgré sa difficulté.
Emission assez pénible ou Guy Birembaum essaye de faire porter le chapeau de la vulgarisation outrancière du climat à Sylvestre Huet qui le refuse probablement d'assez mauvaise foi. C'est vrai que les experts catastrophistes du climat sont exaspérants mais nous ne savons pas vraiment à la fin de l'émission si M Huet en est ou non, avec toutefois un gros doute.

Il semble que les climato-catastrophistes ne soient pas très à l'aise en ce moment, il était temps.
Je viens de regarder l'émission. Monsieur Birenbaum, si vous avez le sentiment de n'avoir rien appris c'est, je pense, parce que vous ne faites aucune question pertinente. Par ailleurs, opposer un journaliste scientifique manifestement très au fait de son sujet face à un olibrius, c'était garantir un débat inintéressant. Il y avait sur ce plateau un spécialiste qui tente d'expliquer un phénomène très complexe face à trois ignorants qui lui ont reproché le contenu d'autres publications ou films dont il n'est absolument pas responsable......Débat très étrange....
Guy,

Mon seul petit problème c'est que l'on puisse porter comme un étendard ou un badge de valeur "l'ignorance". Sylvestre est un scientifique qui écrit dans un journal. C'est la raison pour laquelle il est radical. Le mot qui le fait tiquer sur la fin c'est "position médiane". Ceci laisserait entendre que l'homme et le rayonnement solaire sont des intrants de même valeur dans l'équation du réchauffement. Ça peut énerver. D'un autre côté, il est parfaitement exact que la climatologie est une discipline jeune et qu'à ce titre les protocoles qui la régissent doivent être scruté avec attention.

Pour vous faire comprendre le point de vue que j'essaye de mettre en lumière, un petit exemple pris outre-atlantique. La lutte des créationniste est de vouloir instiller dans la tête du citoyen que Créationnisme et Évolution sont deux "théories", et qu'une position équilibrée, "médiane" serait de les étudier avec le même scepticisme, l'une et l'autre. J'ai, ce pendant, la violente faiblesse de croire que le Créationnisme est une ânerie sans nom et la théorie de l'évolution ce qui explique le mieux les observations.

Donc non, tout ne se vaut pas et c'est pour ça qu'on peut être un peu violent quand on écrit un papier de tonalité scientifique.

Ah oui, une dernière petite remarque, quand votre invité barbu raconte que les papiers qui sont faux seront contredits par des papiers justes, il répond évidemment à côté de la plaque : C'est le processus de relecture qui était en cause. Apparemment (je n'ai pas lu le texte en question) l'article vérolé était bourré de conneries ; des conneries telles qu'elles n'auraient normalement pas pu dépasser le stade du reviewing-process :)

Allez,

Superbe émission que la ligne jaune, vous êtes excellent et saurez vous rattraper.

Seb.

P.S. : Faites un peu de sciences, c'est hyper méga génial et ça empêche pas d'adorer la Princesse de Clèves (au contraire) ;)
Bonjour,
Réaction rapide; Le journaliste de libé a un problème pour expliquer clairement sa position d'où un sentiment pénible de l'auditeur mais aussi des intervenants à essayer de le comprendre. A aucun moment il n'a été mentionné que le débat actuel du réchauffement menait à un monétisation de sa conclusion, celle-ci devenant alors TRES sujette à caution... Il aurait fallu à un moment de l'émission prendre le débat à l'envers et de cette fameuse TAXE CARBONE (ou premier impôt planétaire!) dérouler le fil des débats pour parvenir à sa conclusion qui à été la votre sur le plateau; une incertitude et des sentiments partagés tant au niveau du citoyen qu'au sein même de la communauté scientifique.
Je pense qu'il y a matière à une autre émission sur ce sujet.
Merci de l'avoir abordé! ;)

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Je viens de regarder l'émission. C'est une émission qui mériterait un décryptage comme ASI sait les faire.

Nous sommes en présence de trois camps: un journaliste scientifique convaincu de la justesse de la production scientifique sur le sujet, un scientifique convaincu du contraire, et deux journalistes (je vous compte comme journaliste guy car vous animez l'émission). Ces deux journalistes sont le centre du débat. Ils représentent l'opinion publique.

Les jeux sont biaisés au départ. En effet le physicien n'a qu'un seul message à faire passer: ceux qui considèrent que le réchauffement du climat est dû à l'homme et ceux qui considèrent le contraire se valent, on ne peut pas trancher. Le journaliste scientifique, lui cherche à prouver que les deux opinions ne se valent pas et que le consensus exprimé sur le sujet est valide.

Le terme "réchauffiste" n'a rien d'insultant dans votre bouche mais dans l'oreille de quelqu'un qui a un peu suivi les débats sur le sujet, il est immédiatement connoté comme "falsificateur qui cherche à prouver l'existence d'un réchauffement climatique inexistant". Il est donc perçu par le journaliste scientifique comme une mise en défaut dès la présentation des intervenants. Vous le renvoyez dans les cordes dès les premières tentatives de précision. Il est véhément et cherche à être précis ce qui ne le place pas en position de force dans le débat.

Le physicien ne s'y trompe pas. D'un ton calme et posé, il débite des énormités (à dessein je suppose) afin de faire réagir l'autre. Il ne prend que peu la parole: il n'en a pas besoin, sa cause est déjà acquise. Il sait que l'autre devra, tout au long de l'émission, justifier les prises de position du GIEC, s'embrouiller dans des termes scientifiques. Lui ne sort que des piques de temps à autre pour le relancer.

La journaliste de rue89 est un peu à coté de ses pompes. Elle a découvert (ah bon???) que les scientifiques sont humains et qu'il y'a des magouilles autant que dans les autres milieux. Pourtant sa démarche immédiate est d'aller vers le "on m'aurais menti?" et de considérer que finalement, on ne sais pas ce qu'il en est du réchauffement climatique. Parce qu'elle n'est pas capable de comprendre, vous savez...

Et votre phrase finale, à propos de la "position médiane" signe l'acte de défaite du journaliste scientifique. D'où l'énervement qui s'ensuit.

Du coup le débat n'a pas porté sur les questions principales:
- n'était-ce pas le rôle des journalistes de rendre compte des réserves de la communauté scientifique sur certains aspects des rapports du GIEC?
- n'est ce pas leur rôle, aujourd'hui, de démêler ce qui est sur de ce qui ne l'est pas?
- ne sont ils pas en train de faire une grosse erreur en présentant les deux positions comme égales, tentant par là de rattraper leurs silences précédents?
- pourquoi ne font ils pas le travail d'investigation? Ce n'est pas si compliqué de comprendre, vraiment. Et pour quelqu'un qui sort un article sur le "Climategate" c'est quand même le minimum de se renseigner et de ne pas se cantonner à compter les points.
- peut on réduire un débat scientifique à deux camps, les "pour" et les "contres"?

pour finir, je voudrais mettre ici deux liens:
- les courbe de température d'après de nombreux articles
- la réfutation de l'article de Courtillot dont il est question dans le débat : (désolé, le lien incorporé ne fonctionne pas)
Il est vrai que le travail de l'equipe d'@SI est difficile, voir impossible vu le format des interviews/reportages.

Mais...

Ce qui est drôle dans tout ca, c'est que "la science économique" (et oui, on a mi a mort l'économie politique, merci Samuelson and Co) est aussi truffée de points litigieux (voir totalement absurdes) et les controverses abondent. Seulement, on dirait que ce n’est pas très croustillant comme sujet... Le "réchauffement climatique" vend mieux...
L'heure des discours structures, qualitatifs est révolue (vive le quantitatif et les courbes sans barre d'incertitude), ils ont cédé leur place aux analystes clones qui pensent sur commande en 5mn.
Il est très intéressant (d un pt de vue sociologique) que nous soyons si attentifs a des climatologues qui nous invitent a faire attention et de ramener de la "mesure" dans nos process de production industrielle/consommation, mais que par contre nous acceptons (sans toute déconstruction bien sur, comme @SI proclame le champion) des discours de politique économique a base de guerre de tous contre tous et d'utilitarisme forcené ... La encore, il n y a pas a gratter beaucoup pour se rendre compte de l'axiomatique sous jacente de tels discours "pragmatiques". Mais c'est surement moins intéressant...

(oui, c'est vrai, Lordon est par exemple passe a @SI... Vous voila dédouanés ? )

... surement que les conditions de production sont telles qu'elle rendent totalement impossible (impensable?) l'allocation de quelques heures pour la lecture d'histoire/philosophie des sciences (Fleck, Popper, Kuhn, Lakatos, Hacking, entre autres)... J aime a croire que nos journalistes produiraient un bien meilleur travail s'ils avaient un minimum de notion en épistémologie. Par contre, on voit que les travaux de Lyotard ou Derrida sont toujours (trop ?) apprécies.
1. En dépit de tout, l'émission méritait d'exister. Cependant :
2. GB m'a énervé encore plus que Sylvestre. N'aurait-il pas bien fait une seule fois de laisser une démonstration se terminer, au lieu de jouer les benêts systématiques ? On n'est pas si crétins que ça, les Asinautes, savez-vous !
3. Le meussieu de Libé est effectivement un militant déguisé en journaliste "objectif". De plus, il n'est vraiment pas doué pour la vulgarisation. J'eusse tout de même apprécié de mieux entendre ses arguments…
4. J'ai bien aimé la pondération et l'aisance de la dame de RUE89.
5. Quant au physicien, dont a priori je suis plus proche, il était un peu falot.
6. Serait-il si difficile de glisser un court insert de banc-titre pour voir les documents, au lieu de les présenter comme ça "à la dégueulasse" devant une caméra pas faite pour ????
7. Enfin, et le plus important : moi qui ne suis pas plus intelligent que Guy Birenbaum (mais moins VIRIL, car je ne menace que rarement les gens de leur en "coller une"), je pense que tout le monde y gagnerait si les asinautes pouvaient se faire une idée plus précise de ce dont on parle : DES LIENS ! DES LIENS ! DES LIENS ! Sur le climat-gate, sur les articles cités, sur les sites divers, sur les vrais enjeux scientifiques.

Merci.
Guy Birenbaum a comme toujours animé l'émission avec beaucoup de sincérité. J'apprécie l'énergie qu'il y insuffle . On ne peut lui reprocher d'être agacé par l'arrogance et la suffisance d'un journaliste en mal de renommée. Impatiente de voir la prochaine émission.
il faut changer l'animateur, il est trop excité, trop susceptible, ce débat est vraiment mal mené
Ah comme d'habitude je regarde l'émission en décalé en paf +600 messages :)

J'en suis au début, petite remarque à chaud, le physicien à lunette à raison, on ne mélange des données, en physique on qu'on ne peut pas mélanger des carottes et des patates, ou si on le fait on a une démarche claire et établie pour le faire. Moi même je bosse avec des models (actuariels), et le "trick" dont on parle au début est clairement une manipulation pour moi. Travailler avec un model, c'est un peu travailler dans un monde virtuel, si le model du giec contredisait les faits, ils auraient dû l'invalider, pas chercher à mélanger les carottes et les patates. Et Huet est particulièrement détestable dans sa façon d'insulter et de couper la parole. Cela dit ce n'est pas parce que que le giec s'est mal démerdé sur un model que sa invalide la thèse du réchauffement.
Je ne voulais pas qu'on s'arrête à 666 histoire qu'il n'y ait pas de doute...
En tous les cas chapeau bas pour le marketing, enfoncé le Téléthon!

bouuuuhhh!!!
et la fait franchir à ASI....

Au fur et à mesure de l'émission, un curieux sentiment de trahison m'envahit. C'est pourtant clair, je suis en train de me faire avoir.
Moi qui pensais avoir droit à une analyse de cette fameuse "ligne jaune" qui sépare les "alarmistes" des "optimistes" ou bien encore celle plus intéressante encore qui sépare les scientifiques, des experts, des politiciens,
me voila embarqué dans un mauvais remake des pires émissions d'Ardisson.
Je m'explique:

1. G.Birenbaum commence son émission en s'assurant bien grâce à des présentations à peine "orientées" que les différents acteurs du débat sont bien prêt à se taper dessus. Ici pas de gris, du blanc ou du noir que diable!
2. G.Birenbaum ne connait rien au sujet (déjà pas génial en soit...une émission ça se prépare!) mais en plus ne VEUT rien savoir!
De toute façon c'est trop compliqué et puis le spéctateur est limité, il va zapper...bref attention l'audimat!
3. Comme il ne veut rien savoir, cela lui permet de rester bien évidemment à un niveau superficiel, celui la même ou il sait que ca va saigner puisqu'il s'agit de rapport de personnes et non de faits qu'on discute.
4. Tout au long de l'emission, G.Birenbaum feint un énervement qui monte envers Sylvestre Huet qui trouve son apogée à la fin avec une menace on ne peut plus claire. Ouahh, du grand art, à la Ardisson justement, la mayonnaise qui monte pour accrocher le chaland, c'est beau. Seulement voila, on m'a trop fait le coup sur TF1!

Bref, c'est pauvre, contre-productif sur le sujet lui-même et j'irais jusqu'à dire que cette émission nuit à l'image d'asi qui se veut un endroit de débats argumentés dans lesquels on analyse et on dénonce plus qu'on ne cherche à se taper dessus et à faire du show.
D'accord pour analyser la ligne jaune, mais vous n'ètes pas là pour la créer!

M.Birenbaum, je pense sincèrement que vous avez la un concept d'émission très intéressant, quel dommage!!!

Alexis
Salut à tous !

1. Le temps de parole total estimé des 3 invités est :
- 50% pour S. Huet,
- 30% pour S. Galam
et 20% pour S. Vernier-Caillat. J'ai tout simplement pris le temps d'additionner le temps de parole en ré-écoutant l'émission.
Donc, cela confirme la sensation empirique que j'en avais : S. Huet a beaucoup parlé.

2. Interrompre d'autres personnes pour leur préciser que ce qu'ils disent est inexact est une technique connue lors de débats afin d'intimider (surtout lorsqu'elle est utilisée au début). Les autres personnes ont tendance à perdre en spontanéité et donc en répartie car tournent la lanque 7 fois dans leur bouche avant de parler. Cela crée en outre une impression d'expertise.

Dans un débat, il est parfois utile de préciser ou corriger des choses afin d'être constructif. Mais pardonnez-moi ! Quand S. Huet reprend G. Birenbaum pour lui dire qu'on ne prend pas en compte la taille des écorces d'arbre mais celle des cernes en dendrochronologie, cela est certes plus précis, mais tout le monde avait compris de quoi il parlait. Cela était donc plus destiné à agacer qu'autre chose...

3. S. Huet a également utilisé des artifices de communication, tel que montrer du papier à la caméra afin de crédibiliser son discours.

A mon avis S. Huet a mieux démontré sa connaissance des techniques de débat et de communication que de la rigueur dans son argumentaire sur changements climatiques.
Merci à G. Birenbaum pour ne pas être tombé dans le panneau de S. Huet.
Pourquoi ne pas refaire l'émission mais avec d'autres intervenants, enfin madame Verney-Caillat peut revenir car on ne l'a pas beaucoup entendu. Mais puisque le scientifique est contesté pour ses bourdes historique et le journaliste franchement insupportable, ne serait-il pas intéressant de refaire le débat avec d'autres protagonistes ?
Intéressant tant pour le sujet que pour voir en quoi la sélection des protagonistes peut orienter et modifier le sens, le ton et la profondeur d'un débat.
je tente une synthèse de la polémique ici: http://pythacli.chez-alice.fr/climatologie.htm#climategate
je suis preneur de toute proposition concrète d'ajout ou de modification pour clarifier cette partie de la page.
Quand on fait une émission sur un sujet technique comme celui-là, il faut mieux le péparer. Fouillez le dossier avant! Cela fausse vos analyses.
Il y a terrible dialogue de sourd avec le journaliste de Libération qui n'arrive pas à se mettre à la hauteur de votre inculture dans le domaine. Mais quand on a une carte de presse, je trouve que l'on se doit de travailler le dossier avant. On ne peut pas se vanter d'avoir un point de vue extérieur et non informé.
Le fait d'amalgamer les 3 films présentés et les rapports du GIEC pose problème. Cela n'a rien à voir.
Notamment : Les 3 extraits que vous avez passé : Il n'y a pas du tout ce que vous dites c'est à dire une certitude des chercheurs sur leur travaux en terme de CO2... Pourtant, vous le dites en présentation et en conclusion des extraits. Drôle non?
Effectivement, aucun intérêt quand Birenbaum reproche à Huet de ne pas démontrer ses dires, et de l'empêcher de parler quand il s'évertue à fournir les explications demandées. Monsieur Birenbaum, ceux qui vous regardent s'intéressent, prennent le temps et sont a priori capables de comprendre ce qu'on leur explique correctement.

Mais il faut croire que c'est le fight qui vous intéresse, plus que le fond du débat pour lequel vous ne manifestez pas un grand intérêt.
Quand Mr Birenbaum aura fini de prendre le francais lambda pour un con ignard, trop flemard, incapable de faire la part des choses et de peser les arguments (facilement trouvable sur le net en 1-2h), alors peut etre je regarderais peut etre de nouveau cette emission. Je suis vraiment de plus en plus decu par ASI. On verse dans l'ideologie et le post-modernisme quasiment a chaque emmission, sous couvert de "critique des medias".
Les spectateurs ont qu a lire Bourdieu sur le "champ des medias"...

"Non, non, personne ne vous comprendra"
"Allons a l'essentiel"
pourquoi je paye pour ASI, alors qu elle sert la meme merde formatee qu a la TV ou a la radio (1h d emission, ni plus, ni moins) avec une parodie de debat. Mr Birenbau est il trop occupe pour laisser la discussion faire son chemin? Comment exposer des theses qui ont du sens dans des reponses de 3-5mn max??? Ah, j oubliais... Je suis con et j ai pas le temps...
Franchement...
Je viens de regarder l’émission Lignej@une et je trouve scandaleux la façon dont se comporte Guy Birenbaum. C’est la 1ère fois que je regarde cette émission et je suis sidérée de voir l’impolitesse et le non professionnalisme de ce journaliste. A la fin, il se déclare un peu « con-con » mais pourquoi ne change-t-il pas d’attitude, si lui-même se définit ainsi !

Je suis pourtant plutôt d’accord avec la malhonnêteté dont on traite ce sujet mais ce comportement n’est en aucun cas favorable à un débat d’idées.
Moi ,j'ai aimé l'émission parce qu'elle questionne.On est tellement abreuvé par le discours consensuel et ses exagérations qu'on a envie d'approches différentes.C'est pour ça que j'ai apprécié les propos de Serge Galam.IL faut dire que Huet était carricatural.Son discours méprisant a donné raison à Birenbaum et à son "réchauffiste"... Birenbaum qui a d'ailleurs été très bon.
Je tenais à vous féliciter, Monsieur Birenbaum, d'avoir gardé votre calme et votre humour face à monsieur Huet. Je lui aurais mis mon poing sur la figure, chose que vous évoquez d'ailleurs avec malice à la fin...
Cela fait 12 ans que je n'ai plus la télévision, mais je suis fidèlement les émissions d'@si, et surfe pas mal sur internet.
J'apprécie beaucoup les émissions "Ligne Jaune" (tout comme "Arrêt sur images"), et cela vient surtout de votre façon de gérer les débats et les interlocuteurs.
Bravo et longue vie à la "Ligne Jaune"!
Excelente émission montrant enfin la suffisance, le manque d'objectivité et le refus de discussion scientifique de certains "réchauffistes" limite psychotiques et anti scientifiques ....

Bravo pour l'excelente (et difficile) animation de Mr Birenbaum
Je trouve qu'un point essentiel n'a pas été abordé: comment se fait-il que n'importe qui puisse hacker la boîte mail de n'importe qui????? Et est-on légitime à publier et discuter la correspondance privée (parce que même si c'est avec des collegues, les discussions par mail n'ont pas vocation à être rendues publiques sans l'accord des auteurs) de chercheurs ou autres citoyens? Le climat c'est TELLEMENT important que ça justifie de bafouer nos droits civiques?
Roland

que dire de plus que ce qui a été déjà dit dans les centaines de messages précédents (que je n'ai pas tous lus).

Au risque de répéter:

d'abord j'ai aimé l'émission au point pour la première fois d'éprouver l'envie de m'exprimer dans le forum.

sans doute Guy Birenbaum a un peu dépassé les bornes. Heureusement qu'il n'a pas mis à exécution son envie de rentrer dans le chou du climatologue! Mais bon, cela a donné une émission tonique, surtout car sylvestre Huet ne s'est pas laissé emporter.

Seul lui m'a appris quelque chose. Serge Galam, rien, sinon le rappel (honorable) de la nécessité du doute scientifique.

Ancien universitaire du domaine des sciences sociales, j'ai retrouvé dans le discours de ce dernier toute la morgue des physiciens, de ceux qui s'érigent en gardien du temple de la science et qui ne voient hors les maths, la physique et la chimie et quelques domaines médicaux que sciences "molles", savoirs mal dégrossis d'une gangue de présupposés passionnels.

Ces scientifiques des sciences qu'ils qualifient volontiers de "dures" sont à mon avis, du fait de leur champ disciplinaire, des handicapés mentaux incapables d'intégrer l'humain -en tant qu'être social - dans une analyse. D'où leur incapacité aujourd'hui à considérer une possible action de l'homme sur le climat. Les "climatologues" qui prennent en compte les effets naturels et sociaux me semblent de ce point de vue beaucoup plus conséquents.

En tout cas je souhaite que l'émission continue et avec le même animateur ...dans un climat peut être plus tempéré.
bon j'ai regardé l'émission hier soir, avant de réagir sur le sujet, je réponds à GB : que pensez-vous de la Ligne jaune, l'émission l'a-t-elle franchie ? ce que j'en pense : trop bien !! c'est l'émission ASI que j'attends avec le plus d'impatience (et pourtant j'apprécie aussi Alain , le philosophe, comprends qui veut) et surtout je dois avouer apprécier particulièrement son animateur, GB.... Je ne connaissais pas avant de le voir sur ASI, je ne sais pas ce qu'il a fait avant, mais je le trouve très bon ds l'exercice.... Vraiment je suis une fan, donc bonne continuation, ne changez rien ...
Sur le fond, l'émission était chaude, il est vrai que le journaliste de Libé est assez "tête à claques". Pourtant je lis avec intérêt ses articles, c'est un très bon professionnel (travail, rigueur, honnêteté) bref tout ce qui fait un bon journaliste, en revanche, il passe pas à la télé .... il a le défaut de ses qualités cad il ne supporte pas les approximations, les n'importe quoi, les mensonges, ... de ses interlocuteurs , c'est normal (c'est humain bien qu'il faille essayer de se corriger) , lui, il se donne du mal, il travaille , il fait pas ds l'amalgame, il fait travailler son cerveau plutôt que ses tripes , donc ça l'énerve.... Mais bon, le monsieur scientifique à côté de lui : c'était quoi son message ? pas compris. Il veut qu'on continue comme avant : on pollue à tout berzingue, on pille toutes les ressources naturelles et par voie de conséquence les pays tiers, etc, .... non, alors quel est son problème ?
Sinon les films de AG, YAB et NH, ils sont insupportables , c'es vrai, mais ils sont faits pour la grde part de la population qui ne s'intéresse pas à ces pbs : donc ça fait trop, ça fait catastrophique, ils veulent alerter, et eux ils parlent aux tripes pas au cerveau des gens , donc c'est nul mais là on aborde le sujet des moyens : est-ce que tous les moyens peuvent être utilisés pour une cause que l'on trouve juste ? je ne sais pas, vaste débat.
En tout cas, en ce qui me concerne, je suis intéressée depuis longtemps par ses sujets, donc j'ai pas besoin d'eux et je trouve insupportable la nouvelle doxa qui consiste à donner du "green" partout, ds tous les sens et souvent ds le n'importe quoi, mais .....
Enfin la petite journaliste : elle a l'air de découvrir que le monde des scientifiques n'est un monde de franche camaraderie, hé oui, ce n'est pas le pays de OUI OUI, c'est comme ailleurs, ça se bagarre, c'est des fois un peu dégeu ds leurs relations, il y a la course à l'échalote pour les publications au prix d'employer des méthodes peu ragoutantes ... (hé oui c'est comme ça), donc si elle veut être une journaliste spécialisée ds le scientifique (sciences molles ou dures) il faut qu'elle se renseigne un peu plus pour être au top, son étonnement était gentil mais pas pro.
Allez, continue Guy (j'ose le prénom seul) , trop bien ton émission (Alain je voudrais bien t'en convaincre car j'écoute ts les samedis ton émission comme quoi on peut faire les 2 sans être malade mentale)
Ce que je subodore : Le climat est un (vrai) prétexte pour la reprise en main du monde par les politiques occidentaux. Ça tombe bien! tentative de freinage de la croissance de la Chine et de l'Inde en évoquant les gaz à E de S. Doit-on s'en plaindre? Peu de commentaires en général sur la future toute-puissance de la Chine dans un horizon de 15 à 20 ans (c'était pas le sujet OK).
Pourquoi inviter des personnes comme Sylvestre Huet, il est impossible d'avoir un dialogue avec lui. Il est bien conforme à la suffisance de Libé, obtus sur de lui. (beurk)
Guy, c'est vrai, parlez un peu moins ça sera plus facile à suivre surtout pour ma petite tête, à part ça vous m'avez fait bien rire et dans une émission comme celle là, ça vaut son pesant de cacahuètes.
Que le débat scientifique ai lieu sur la place public est intéressant, bien que sa complexité brouille un peu la compréhension du phénomène. Connaitre la dose de responsabilité qu'aurait le soleil et celle induite par les humain est, en final, peut être vain. Il semble acquis, de l'avis même des septiques, (qui ont certainement raison de réfuter l'unique responsabilité humaine) que l'activité de notre modèle de société est une cause significative de ce changement climatique. Ce qui se joue là est plus une remise en question de nos modes de vie, axées sur la consommation débridée et l'exploitation désinhibée. Un choix de société et une idéologie agissent en arrière plan, et ce vrai débat est masqué par ce bisbilles "d'experts". Car les tractations de Copenhague sont politiques et géostratégiques. Elles devront être analysées sous le filtre du rapport de force des nations, de leur volonté à conserver ou à conquérir le leadership du modèle à suivre.
Poser le doute, à travers ce "Climat-gate", est aussi un moyen de résister au changement. "Si nous ne sommes pas sûr à 100%, alors cela est-il si nécessaire de changer de paradigmes ?" Car c'est cette révolution qui est la plus complexe. S'accrocher à ce modèle que nous connaissons, même s'il nous est nuisible dans notre quotidien, fait peu être moins peur que de s'ouvrir à un modèle encore inconnu dont nous serions les auteurs et les acteurs. Prendre le risque de créer c'est prendre le risque de se dévoiler et de s'affirmer ; prendre position, c'est prendre le risque de se retrouver seul.
Alors n'ayons plus peur et retrouvons nous tous, seul et ensemble à discuter d'un monde meilleur à créer !
Pour rester dans le thème de ce site, il semblerait intéressant de monter un nouveau débat qui aurait pour thème le black-out médiatique français autour du ClimateGate.

C'est pour moi l'information majeure du débat qu'a dirigé M. Birnbaum, et le sujet n'a été qu'effleuré.
Il serait intéressant de recueillir les explications des responsables des media télé/radio, voire grande presse à ce sujet.

De mon point de vue, ces grands media se sont une fois de plus discrédités en étouffant littéralement, et d'une façon sans précédent, cette information très importante, dont on mesure aujourd'hui encore assez mal les conséquences.
Le contenu de certains messages n'est absolument pas anodin, même si on tente d'adopter une position neutre.

Comment ne pas être touché par l'attitude, voire le comportement de certains scientifiques à l'égard de leurs confrères qui ne font que leur métier en exposant un scepticisme normal en regard de ce qui ne sont que des hypothèses ?
Comment ne pas être surpris par le "traficotage" de données "pour coller aux thèses" là où l'on s'attendrait à une exposition honnête des données scientifiques.
Comment enfin ne pas être navré de voir qu'il ne s'est pas trouvé un seul, et je dis bien pas un seul, rédacteur en chef de presse écrite, radio ou télé, qui se soit engagé dans un article à la Une pour même simplement s'interroger ?
Alors que leurs confrère anglo-saxon en ont fait leurs gros titres pendant plusieurs jours !

Ce que je constate simplement, c'est qu'autour de moi, personne n'est au courant, et que je le suis moi-même, au courant, parce que je suis abonné à @si.

Il y a vraiment quelque chose qui cloche dans le monde médiatique aujourd'hui, et un débat sur ce thème, avec de bons intervenants, retiendrait pleinement, je pense, l'attention de nombreux internautes.
Pour animer un sujet aussi complexe, il faut travailler un peu et il est alors possible de parvenir à une certaine compréhension du sujet permettant de maîtriser le cours de l'interview (voir les jurys de citoyens qui prouvent que des personnes du public, même non spécialistes, parviennent à une compréhension assez fine d'un sujet).
Ici M. Birenbaum s'agace quand on lui demande s'il a lu la synthèse du GIEC destinée aux "politiques" : il ne l'a pas fait et c'est cela que je lui reproche : ce monsieur n'est pas légitime pour animer un tel débat puisqu'il ne s'est pas mis en position d'exercer lui même un jugement sur ce que les personnes interviewées racontent : conclusion 2ème carton rouge !
Quand les journalistes se décideront enfin à sortir de leur paresse et de cette position facile consistant à prendre le ton de Saint Just pour dénoncer le fait que les choses sont souvent complexes et n'appellent pas une réponse univoque!
Je regrette de m'être abonné.

André Oudiz, Paris
Le problème de l'émission, est à mon avis qu'il y a 2 niveaux : celui du débat de spécialistes, experts ou scientifiques (comme ils ont été définis dans l'émission) et celui de la manière de rendre compte de leur débats et de leur résultats. Ce qui a créé la confusion dans l'émission est le mélange des 2 niveaux. Il me semble que si Mr Huet est si "vindicatif" c'est que lui présente le débat scientifique, ce qui est factuel et ne nécessite que peu de discussion. Alors que se qui est "reproché", c'est la manière dont des conclusions sont présentees comme "définitives" par des personnalités, des films ou des journalistes. Un bon sujet d'émission pour la ligne jaune sur un site de décriptage de l'information : "Les journalistes franchissent-ils la ligne jaune dans leur manière de rendre compte de la situation du climat ?"
Pour une fois je ne suis pas du tout d'accord avec Birenbaum quand il conclue qu'il n'a rien appris de cette discussion et qu'elle était trop passionné par la faute du journaliste de libe.Je pense au contraire, étant un médecin formé scientifiquement, que toutes ses réponses basées sur du dur étaient très interessante et m'ont fait comprendre beaucoup.
L'expert escientifique était un physicien et il a dit que la climatologie n'était pas scientifique car on ne pouvait pas faire de montages expérimental...sous entendu, comme en physique....c'est vrai que la physique est la plus scientifique des sciences saud les maths qui la surpasse parce que toutes les conclusions y sont vraie et reproductible...la médecine est moins scientifiques que la physique car elle utilise des statistiques et travaille sur l'humain, la climatologie est située à peu près comme la médecine, et fait mieux que la sociologie et la psychologie...
Et la passioon du journaliste de libe me fait penser au"Et poutant elle tourne!" de Galilée, je crois...on peut être enthousiste pour une science cela n'enlève pas son aspect scientifique, si elle l'est réellement...
D'autrepart ce sont plutôt les pétroliers qui feraient de la contre-information avant copenhage...et qui sont peut-être à l'origine du Hacking?
Dr Claire Sagnières
Pourquoi reprocher à M. Huet son discours d'initié ?
Pourquoi bloquer ses tentatives de rentrer dans le vif du sujet ?

Visionner cette émission a été une réelle épreuve car elle relevait presque de la malhonnêteté intellectuelle : vous forcez votre invité à faire ce que vous reprochez aux Hulot, Al Gore, Bertrand : SIMPLIFIER.
M. Birenbaum, votre émission est bancale dès les premières minutes car elle s'engage dans la simplification à outrance.

Je vous ai par ailleurs trouvé bien plus violent/virulent que M. Huet - bien que le reproche lui soit adressé -. Comme pris en défaut par la précision de ses réponses, comme quelqu'un essayant de se raccrocher à sa ligne directrice initiale (très binaire).
La rigueur dont fait preuve Sylvestre Huet dans ses interventions (rigueur lexicale, rigueur dans les sources...) est réellement plaisante. Que dire des autres intervenants ?

"Non, je n'ai jamais lu un résumé du GIEC, je vous pose une question journalistique !" C'était grandiose !
Une question journalistique de "quidam moyen", de "béotien", de "con-con", comme vous vous êtes défini dans cette émission, c'est dommage.
Ça laisse un arrière goût de journalisme expéditif, imprécis, à l'emporte pièce. C'est regrettable.
j'atterris doucement après l'écoute de cette ligne jaune ,presque un thriller tellement la tension montait...vrai que sylvestre huet était "vif" mais il était très passionné , serge galam était plus relax mais a quand même pris le temps de parler d'un de ces livres...quant à sylvie vernier-caillat, elle a pu s'exprimer quelque peu et a ainsi tempéré le débat ...
vu de loin, je remarque qu'en ce moment, il est très tendance d'être dans le courant des sceptiques...par exemple, la marionnette d'allègre aux guignols est très sympa,très esthétique, celle de hulot est ridicule....
et surtout toujours beaucoup de plaisir à écouter ligne jaune..continuez!
monsieur Birenbaum
comment vous dire ?
au début, enthousiaste, par votre façon de franchir la ligne jaune des tabous, je suis déçu de semaine ne semaine.quel souci vous préoccupe ? celui du décryptage ? ou celui de l'apologie du complot ?
le journaliste qui vous faisait face avait juste l'air de connaître son sujet à la différence de la journaliste de rue 89 qui se voulait la représentante du béotien de base, est ce un crime d'être un journaliste ?
désolant, et finalement tellement dans l'air du temps...place à l'émotion et fi de la raison..
a bientôt sur je suis partout

amicalement

samuel Mollière
Cet aprème, Denis Cheyssoux recevait notamment l'aventurier-écrivain-cinéaste Nicolas Vannier dans CO2 mon amour. Il y a 3mn dans cette émission d'une heure où Vannier témoigne simplement de ce qu'il a vu dans le Grand Nord des effets du réchauffement sur la nature, les animaux et les hommes qui vivent dans ces contrées. C'est précisément entre 11'30 et 13'30, par ici.
Que ceux qui se pourlèchent des guerres médiatiques et autres buzzes internautiques entre "réchauffistes" et "anti-climatistes" prennent ces 3mn pour écouter ce qu'il décrit. Ils nous diront ensuite où est le vrai sujet.
Il y a eu des périodes où le détroit de Gibraltar étant fermé, la Méditerranée s'est en grande partie évaporée, style la mer morte. En conséquence, Il y a d' énormes couches de sel gemme datant du soulèvement des alpes, dans les préalpes, près de Manosque, qui servent actuellement, après évidement, de réserve stratégique d' hydrocarbures. pas de réchauffement comme cause de l' immersion de la grotte Cosquer, mais réouverture du détroit de Gibraltar.
Ce qui est dommage dans ces émissions sur le climat, en général, c' est que personne ne parle de la vitesse de l' évolution des phénomènes de glaciation ou de réchauffement. En général, elles s' installent au cours de plusieurs milliers ou dizaines de milliers d' années.
Même la période de "réchauffement" du moyen âge s'est déroulée sur plusieurs siècles. On n' a jamais vu une rapidité de fonte des calottes glaciaires comparable à celle qui a débuté avec l' ère industrielle, ce qui m'incline à penser que l' activité humaine n' y est pas étrangère.
La seule émission depuis le début de la ligne jaune que j'ai visionné 2 fois.
Du bon boulot malgré une tension évidente dès le début.
Contrairement à vous, j'ai appris plein de choses. J'ignorais qu'il existait un tel extrémisme sur ce sujet du climat, bien que je soit consciente qu'on nous bourre le mou avec le réchauffement et son cortège de catastrophes afin de venir fouiller dans nos poches pour aider à la résolution de problèmes pour lesquels je n'y suis pas pour grand chose.... Rien que la taxe carbone, par exemple. Je n'achète pourtant pas d'ail qui vient du Mexique, je vais l'acheter en vélo sur le marché.....
Ligne Jaune franchit à donf certes, mais c'est pour cela que je vais de ce pas renouveler mon abonnement. Au moins à @si, on n'est pas dans le concensus mou !
L'ouverture de la foire aux claques, à la fin m'a fait hurler de rire.
Bonsoir,
le problème avec une emission sur un tel sujet, c'est que le forum qui s'en suit est illisible, dans le temps que nous allouons chacun à notre information personnelle. Impossible le samedi suivant de tout lire, pour éviter des redits.

Juste une question. J'habite dans le sud de la France et je suis allé au dessus de la grotte Kosker en rando, il parait que son entrée est à moins 40 m du niveau actuel de la mer. Que je sache, la montée des eaux n'a pas été dué à l'homme ni à son industrie, alors de la faute à qui ?

La nature et le soleil étaient présents, eux, en ces lointaines époques ...

Merci de m'éclairer un peu
La raison de mon abonnement à Arrêt sur image est que cette émission m'apporte par sa relecture des événements médiatiques des analyses moins partisanes, en somme plus objectives.
Or, la tenue de ce débat par Guy Birenbaum, m'amène a constater que sont reproduits exactement tous les stéréotypes rencontrés sur toutes les vecteurs d'infos généralistes. On sent la nécessité d'utiliser, d'exploiter, "le scoop" du "climatgate", il faut retrouver de l'émotionnel, du feuilleton à la M6. "Alors ils disent quoi ces mails? il prouvent bien la machination, non???" "l'Astuce" ça veut bien dire magouille, non???"
Que les intervenants, soient passionnellement réalistes (sylvestre Huet), ou plus modéré (Serge Galam), l'animateur ne doit pas tomber dans le piège de la réaction. C'est ce qu'a fait tout au long de l'emission Guy Birenbaum, en évoquant, tension, chaleur, militantisme des débats... Il a semblé être bloqué durant toute l'émission par Sylvestre Huet, dont on peut admettre qu'il n'enrobe pas ses propos. Mais peut on en vouloir à un journaliste qui mène ses investigations avec une précision rare, et qui réagit tout simplement pour rétablir certaines évidences. Je préfère quant à moi ces réactions, plutôt que celles inodores incolores de la journaliste de rue 89, qui elle était tout à fait dans le registre d'une presse peopolisée.
La seule vrai question, comme le souligne Mr galam et Sophie Vernier-Caillat, est celle de la vulgarisation scientifique et de la representation du monde scientifique dans la societe. il faudrait une emission juste la dessus sans entrer dans les details d un theme scientifique particulier.
le role des chercheurs est avant tout d etablir des modeles. ensuite d essayer d apporter des elements pour les confirmer/invalider. en tant que doctorant j ai souvent l impression que la societe attend trop des scientifiques alors qu elle leurs fait finalement peu de place. il ne faut pas oublier que la pluspart des labos tournent avec des doctorants qui gagnent juste le smic.. il faut mieux savoir jouer au ballon que de s interresser a l etude des systemes complexes. alors le climategate ... pschiiitttttt !!
L'intérêt de cette émission c'est qu'elle suscite du débat (ici et aussi chez moi) :)

Content de m'être réabonné donc !

Sur le forme de l'émission d'aujourd'hui, je trouve aussi que Guy aurait du plus souvent reformuler ce qui était dit.

L'histoire de "l'approche médiane" en est une bonne illustration. Huet s'arrête sur le mot pas sur ce que dit Guy B à ce moment précis.

Au fait, minimiser l'impact du CO2 sur le réchauffement au profit de causes moins liées à la production et au mode de vie des hommes, ça profite à qui juste avant Copenhague ?
C'est dommage que tous les @sinautes ne soient pas d'accord pour réclamer la lumière sur le climate-gate.
C'est dommage qu'on ne puisse pas parler calmement du réchauffement climatique et qu'aucun débat serein ne paraisse possible sur ce sujet.
C'est dommage que la passion, le phantasme et la peur, anesthésient l'esprit critique, et même, le diabolisent.
C'est dommage que le scepticisme, pourtant loué par Voltaire et Montesquieu, soit pris comme une attaque ad hominem de ceux qui affirment que tout va mal, que c'est urgent.
C'est dommage de ne pas se rappeler que Einstein disait qu'une théorie n'est scientifique, que si elle est réfutable.
C'est dommage que l'argument d'autorité soit considéré comme recevable dans une discussion scientifique.
C'est dommage qu'on ait l'impression que S. Huet défende un bastion religieux, totalement rétif à toute argumentation contre une pensée dominante.
C'est dommage qu'on entende toujours parler d'une unité complète du monde scientifique à propos du réchauffement climatique, alors que tout montre que c'est faux, et cette émission bien sûr.
C'est dommage qu'on continue à accuser l'humanité d'être seule responsable, voire même responsable, d'un réchauffement climatique, alors que de nombreux autres facteurs entrent en jeu dans les évolutions du climat.
C'est dommage d'ignorer l'histoire, même récente, des climats dans le monde, et faire croire que les évènements climatiques de ces dernières années sont sans précédent.
C'est dommage qu'on ait l'impression d'être manipulés par Hulot, Gore ou Arthus-Bertrand, dont les habiles montages génèrent plus d'émotions que de réflexion.
C'est dommage que peu nombreux soient ceux qui saluent M. Birenbaum pour la pertinence de son émission.
C'est dommage que pour contester la valeur de cette émission, certain en soient réduits à l'insulte et la calomnie, au lieu de prendre un peu de recul et se poser quelques questions simples.
C'est dommage de ne pas lire que c'est pour ce genre d'émission qu'on s'abonne à @si et qu'on se réabonnera l'année prochaine.
Relisez donc tous ces messages et dites avec moi que c'est dommage.

Merci Guy Birenbaum (et Clemenceau).
Mes impressions:

- Guy Birenbaum nul:il ne laisse pas parler ses invités et particulièrement le plus rigoureux et scientifique d'entre eux, j'ai nommé Sylvestre Huet. On aurait bien aimé avoir des détails, mais Birenbaum ne laisse pas développer...

- Sylvestre Huet: Bravo, voila au moins quelqu'un de rigoureux et de constant dans ses affirmations et qui étaye ce qu'il raconte avec des preuves concrètes. Même s'il parait rustre dans son discours, c'est de loin le plus intéressant.

- Serge Gala: il raconte n'impoirte quoi, confond passé et modélisation, ose affirmer que les articles publiés dans les revues comportent plein d'erreurs alors que les dits articles en général sont bien visés par les pairs pour justement éviter toute source d'erreur. Quand Huet montre la courbe des températures des 20 dernières années, croissantes sans contestation possible, voila qu'il nous parle de prévisions, de modélisation: du grand n'importe quoi, on se demande s'il écoute ce qu'on lui présente...

- Sophie Vernekaia: oui elle est en charge d'expliquer et de vulgariser: eh bien, pour cela, il faut se pencher sur les sources scientifiques et ne pas propager les idées des uns ou des autres...

Bref, un débat animé, chaud, mais Birenbaum ne laisse pas parler et laisser développer les gens intéressants (Sylvestre Huet en l'occurrence)
M. Huet détient La Vérité, ses courbes sont les bonnes et les autres disent n'importe quoi ! Justement pour moi le propre d'un scientifique c'est d'avoir un minimum d'humilité. Je préfère le discours de M. Galam qui remet le scientifique à sa place en reconnaissant que le fait de se tromper fait partie de son boulot. C'est hubert Rive qui disait qu'il faut toujours prendre avec des pincettes les théories des scientifiques en donnant comme exemple la théorie du big bang qui n'est que l'horizon au dela duquel les scientifiques ne vont pas mais ca ne veut pas dire qu'il n'y a rien derrière.

Un documentaire sur arte sur le rechauffement climatique avait mis en avant un climatologue qui disait, mais dont je me rappelle plus le nom, que la theorie du rechauffement par l'homme rassure les scientifiques parce qu'ils n'aiment pas reconnaître qu'ils ne savent pas et le soleil étant de plus en plus mis en cause les a confronté au fait qu'ils n'y connaissent rien à cet astre.

SYLVIE
Si on dénonce la "partie prise" du film d'Al Gore il faut également parler des méthodes du lobby pétrolier !
Je vous recommande le documentaire
Enfumés
sur France 4
Mercredi 09 décembre à 22h10

"A l’occasion du COP15, sommet de l’ONU sur le climat qui se déroulera du 7 au 18 décembre à Copenhague, France 4 vous propose Enfumés... une enquête documentaire inédite de Paul Moreira sur le lobby pétrolier américain et l’action des négationnistes climatiques. Le journaliste revient sur cette tempête politique montrant comment les industriels du pétrole, du charbon et de l’automobile ont placé leurs agents d’influence au cour même de l’administration américaine."
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#id6388
Non Guy Birenbaum, vous n'êtes pas un animateur con-con, et vous avez conclu cette émission de la seule manière possible: le public, entre les imprécations des stars du réchauffement et leurs films catastrophistes, et l'intransigeance froide et provocatrice de Huet, le public commence à se demander si le con, ce n'est pas lui. Votre posture, entre incrédulité et colère, est donc parfaitement justifiée et je la partage.
N'y connaissant rien en climatologie, mes seules armes pour me faire un avis sont de l'ordre du ressenti, jauge pour le moins subjective. Il en ressort cependant que l'agressivité et l'orgueil insupportable de Huet cache quelque chose. Il termine son intervention en disant "j'ai un message à faire passer" (en toute fin d'émission), ce qui le range définitivement du côté des militants,et retire de fait toute crédibilité à ses propos. Je pense que cette phrase lui a échappé, et qu'il la regrette. Car Huet est journaliste, et son rôle, à l'instar de celui de Verney-Caillat, irréprochable, son rôle est d'informer et non de "faire passer des messages".
Vous avez ouvert un débat (@SI et Rue89 sont les seuls à l'avoir fait, bravo pour ce courage), et nous commençons à voir les masques tomber. Pas suffisamment pour se faire une opinion (comment pourrait-on tirer la moindre conclusion à ce stade embryonnaire ?), mais suffisamment pour voir apparaître derrière des querelles scientifiques louables, le masque du catéchisme, du dogme et de l'intransigeance, qui certainement n'ont rien à y faire. Attendons et restons vigilants. Merci.
Que le débat scientifique ai lieu sur la place public est intéressant, bien que sa complexité brouille un peu la compréhension du phénomène. Connaitre la dose de responsabilité qu'aurait le soleil et celle induite par les humain est, en final, peut être vain. Il semble acquis, de l'avis même des septiques, (qui ont certainement raison de réfuter l'unique responsabilité humaine) que l'activité de notre modèle de société est une cause significative de ce changement climatique. Ce qui se joue là est plus une remise en question de nos modes de vie, axées sur la consommation débridée et l'exploitation désinhibée. Un choix de société et une idéologie agissent en arrière plan, et ce vrai débat est masqué par ce bisbilles "d'experts". Car les tractations de Copenhague sont politiques et géostratégiques. Elles devront être analysées sous le filtre du rapport de force des nations, de leur volonté à conserver ou à conquérir le leadership du modèle à suivre.
Poser le doute, à travers ce "Climat-gate", est aussi un moyen de résister au changement. "Si nous ne sommes pas sûr à 100%, alors cela est-il si nécessaire de changer de paradigmes ?" Car c'est cette révolution qui est la plus complexe. S'accrocher à ce modèle que nous connaissons, même s'il nous est nuisible dans notre quotidien, fait peu être moins peur que de s'ouvrir à un modèle encore inconnu dont nous serions les auteurs et les acteurs. Prendre le risque de créer c'est prendre le risque de se dévoiler et de s'affirmer ; prendre position, c'est prendre le risque de se retrouver seul.
Alors n'ayons plus peur et retrouvons nous tous, seul et ensemble à discuter d'un monde meilleur à créer !
Rien compris sur le climat,

moi y a juste un truc qui me dérange, toujours eu du mal avec des journalistes qui avaient un "message", tout en se revendiquant journaliste, la posture dite de l'Aphatisme,(va bien falloir qu'on définisse ce terme de journaliste, peut être juste après le débat sur l'identité national. Comme on a du temps à perdre.
Guy, vous avez de bonnes émissions.
Cette fois vous avez voulu faire passer la ligne jaune où il n'y a pas de ligne : les scientifiques ne peuvent pas en général répondre à vos questions telles que vous les formuler, et encore moins quand il s'agit d'assembler des disciplines pour pouvoir répondre. Le Giec tente de mobiliser ces connaissances . Les mails sont un processus courant dans la création scientifique, rien de rare. Où passe la ligne jaune ? Entre ceux qui utilisent des connaissances issues des recherches, des experts qui les traduisent et des vulgarisateurs qui on besoin de donner des solutions. Mais là il faut distinguer entre les fumigènes, les gros sous et le pouvoir.
leurs promotions sont aussi l' environnement de nos gosses, y' a plus d' abeilles mais elles ont déjà disparues au moyen âge.
Cher Guy,
Autant je t'ai apprécié dans toutes tes autres emissions pour ta sagacité, ta bonne humeur, autant dans celle-cie tu es particulièrement de mauvaise fois / Huet. C'est d'ailleurs bien la première fois que je te vois perdre ton calme et la raison probable est que tu ne maitrises visiblement pas le sujet.
Donc OUI tu as franchi la ligne jaune et comme tu le dis parfois en klaxonnant, claironnant et avec la corne de brume...
Je ne sais pas si cela vient du fait que tu n'as pas de passé scientifique mais c'est grave ce que tu as fait. Je pense aussi que Huet est plus scientifique que journaliste ...et donc il se défend mal...ce qui n'arrange pas les choses mais tout de même...
Quand on est incompétent dans un domaine, on prend 2 pas de recul et on réfléchit un peu : Le rôle d'un journaliste c'est aussi d'analyser les intérets respectifs, de chercher la dépendance des parties prenantes : Or à aucun moment on ne s'interoge dans cette emission pour savoir pour quelle raison ce "climat gate" sort à quelques jours du sommet de Copenhague (Je rappelle que vous êtiez 3 journalistes sur le plateau). Personne ne s'interroge pour savoir pourquoi l'article du scientique sceptique (dont j'ai oublié le nom) est publié sans que ces erreurs grossières ne soient relevées. Personne ne réagit sur le plateau quand Serge Galam met sur le même plan ces mêmes erreurs PUBLIEES et les corrections apportés dans les courbes des scientifiques du Giec dans des mails privés et donc par nature NON PUBLIEES ? Sur un sujet aussi grave, commettre des erreurs ou expliquer comment on présente des résultats dans des échanges privés n'a pas la même portée que de le faire dans une publication scientifique. Personne ne relève que à quelques jour du sommet de Copenhague l'objectif des lobys qui cherchent à éviter tout accord ambitieux est de semmer le doute...simplement de semer le doute... et qu'ils y sont parvenus.
Quant à Sophie Verney-Caillat, sa naïveté me laisse scotché...Elle a l'air d'être surprise que les scientifiques du Giec puissent ne pas tous être d'accord...Comment penser que des centaines de personnes puissent être 100% sur une position identique ? Comment penser que parmis tous ces gens il ne s'en trouve pas qui se désolidarisaient pas des rapports finaux s'ils ne les cautionnaient pas pleinement ? On voit que vous n'avez jamais participé à des travaux en communs pour lesquels un document final est supposé exprimé la position de tous !!
Par ailleur mon cher Guy, tu as franchi la ligne une deuxieme fois car tu as dit toi même que tu n'as pas lu les rapports du Giec. Ok c'est pas forcément digeste mais on comprend quand même si des doutes s'y expriment, si les positions ont l'air complètement imposées ou pas. Donc c'est pas pro.. et je ne te felicite pas mais alors pas du tout....

Pour le coup et en cherchant à être le plus neutre possible, (si c'est possible malgré ma colère) c'est toi qui apparait comme celui qui prend position alors qu'Huet me parait d'une probité telle qu'elle confine au masochisme. Le pauv' gars il a répondu comme un scientifique et il s'est enfoncé alors qu'il aurait du vous répondre comme un journaliste et vous renvoyer à vos études de JOURNALISTE et pas de sciences....
Tu auras compris que je suis sorti de cette emission vraiment énervé, bien sûr car je suis plutôt d'accord avec Huet, mais surtout parce qu'à aucun moment tu n'as été capable de metre en doute la position des sceptiques et en perspective les interets en jeux. Or c'est pour cela que je paye un abonnement à @si. Je continuerai d'ailleur...mais là j'ai vraiment les boules pour commencer le WE...Je ne te remercie pas
Ciao,
Sans rancune quand même...
Inquiétant tous ces fous furieux qui affirment parler au nom de la science. On serait moins inquiets s'ils n'étaient que malhonnêtes mais il faut se rendre à l'évidence, ils 'intoxiquent eux mêmes et ils enverraient leurs contradicteurs au bucher s'ils le pouvaient. On en a froid dans le dos. Tiens, ça fait une preuve de plus que le climat se réchauffe.

seule leçon que j'ai tiré de cette émission : pour être informé, éviter libé qui dans ce domaine fait de la pure propagande. Il est vrai qu'il n'est pas le seul.
M. Huet était le plus solide scientifiquement. Par contre celui qui le traitait d'agressif a nui à la richesse du débat par son agressivité.
Désolé mais pour ceux qui dissent que le temps se refroidit, et bien ils devraient sortir un peut et aller en foret, ils verraient des champignons dans les forets du centre de la France, Du jamais vue! d’ailleurs il n’y a peut d’eau, même que les chênes sont en train de crever par manque d’eau.
Pour L’eau cela vient de l’agriculture intensive.
Pour le reste même Courtillot dit que la terre se réchauffe, simplement il explique cela par des causes naturelles.
La réalité est due probablement aux deux causes, ceux qui disent que s’était un regain d’activité du Soleil, pourquoi pas, simplement que l’activité solaire est à un minimum depuis 3 ans !
PS Nicolas Hullot et Artus Bertand, j’apprécie leurs photos, mais pour le reste ce n'est pas des références
1) La fille : ce n'est pas la Western Anglia, mais Eastern Anglia, reste au niveau des généralisations. Dédain insupportable de la « vraie » journaliste (qui ne sait pas parler français). Or elle n'est pas terrible, par exemple quand elle dit que le fait que la BBC en parle est preuve de « hacking », or ce n'est pas une preuve : l'UEA a avantage à dire que c'est du piratage, plutôt que quelqu'un de l'intérieur qui envoie une enveloppe brune pour dénoncer des gens de l'intérieur. Si la BBC avait la même attitude que cette gonzesse et avait ignoré les blogues, cette gonzesse n'aurait jamais pris la chose au sérieux. Bonjour le comportement moutonnier.

2) Huet, correspondant de Jones : ayant travaillé dans des universités anglo-saxonnes, non les courriels ne sont pas vite rédigés. Au contraire, ils contiennent quasiment pas de fautes d'orthographe ou même typographiques, ensuite les universitaires savent qu'ils doivent faire attention et que l'université doit conserver les courriels des professeurs et employés car ils peuvent servir de preuve quand il y a contestation (même pour les notes des étudiants). Enfin Huet oublie opportunément les données découvertes qui sont une horreur, rechercher Harry-read-me.txt

http://wattsupwiththat.com/2009/11/25/climategate-hide-the-decline-codified/

http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/11/scandales-ethiques-chez-les-eco.html
Je suis nouveau inscrit, et c'est donc la premiere video que je regarde. Resultat : video la plus interessante que je n'ai jamais vu sur la toile.

Merci de ces differentes opinions !

(Desole pour les accents, mais mon clavier est anglophone. Je vous suis du Canada !)
Entre Sylvestre Huet qui réagit violemment à chaque question ne pense pas que les masses aient une influence sur l'opinion politique (c'est surement grâce a lui que génération écologie a fait un bon score aux européennes), qui ne daigne pas perdre du temps sur les documentaires les plus vues qui forgent l'opinion du public dans le domaine auquel il s'intéresse,
Serge Galam qui ne dit pas grand chose, qui reste dans un flou constant en lancant des piques minables et qui n'apporte finalement pas grand chose au débat (pourquoi pas Claude Allègre)
et la pauve journaliste Sophie Vernier-Caillat et vous même perdus.
C'était une épreuve a suivre. Je veux bien lire Mr Huet mais pitié ne me le faites plus subir à l'oral.
Cher Guy, je vous propose de recopier 100 fois la phrase suivante :

"Dorénavant, j'aurai le souci de ne pas braquer mes invités d'entrée."

Car qualificatif réducteur et invité pointisceptible font mauvais ménage.

Puisque c'est vous et que j'ai eu recours à un mot-valise, le copier-coller à la souris est exceptionnellement autorisé.

Au plaisir de savourer la webopsie que ne manquera pas de pratiquer sur votre émission un panel d'@sinautes experts scientifiquement choisi...
Etrange sentiment que celui qui m'habite après avoir vu ce débat...
Evidemment ce Monsieur Huet parait un peu brut de décoffrage mais il n'a fait que réagir, au sens de réaction après une action, à chaque contre vérité, chaque approximation ou chaque abus de langage qu'il a cru déceler dans les propos des uns et des autres. Il s'est sans doute emporté mais l'attaque par Monsieur Birenbaum (dont j'apprécie habituellement la verdeur de la langue) d'entrée de jeu l'a sans doute mis mal à l'aise. Je comprends le point de vue M. Huet sans en partager l'emportement mais -je suis enseignant moi-même- je sais que je peux parfois m'emporter lorsque des chose non-vraies sont dites (non-vraies dans le sens où elles ne sont pas exactes d'un point de vue très strict pour le spécialiste qu'il est) et qu'un débat s'engage sur des prémisses fausses... Parfois La ligne jaune permet de rendre compte avec synthèse de problème complexes et de points de vues contradictoires. Cette émission n'y est pas parvenu...

Pour information, je ne suis pas scientifique mais j'aime suivre l'actualité scientifique; et je ne suis ni partisan du réchauffisme ni un adepte du complot climatique. Mettons que je suis un bête citoyen. ;-p
Même si le choix des invités aurait pu être plus judicieux (en invitant par exemple un spécialiste des mouvements d'opinion pour décrypter la différence entre le message des scientifiques et sa réception par le grand public par médias interposés), la mauvaise qualité du débat d'aujourd'hui incombe à mon avis principalement à Sylvestre Huet.

Autant ce journaliste a prouvé sa compétence sur différents sujets (Areva hier sur @si, le climat maintenant), autant sa suffisance et son agressivité, doublés d'une incompréhension quasi-totale vis-à-vis des "indigents de l'intellect" largués par les subtilités de la recherche scientifique, tuent complètement à la fois la discussion, l'envie d'en débattre et ses arguments dans la foulée.

Bref, ce débat prouve surtout qu'on manque en France de journalistes scientifiques bon vulgarisateurs, et conscients de la difficulté du débat public sur des thématiques complexes !!!
http://www.manicore.com/

Surement déja cité, mais bon ca peut pas faire de mal de le remettre
Il aurait fait un très bon invité (Jeancovici) , il est beaucoup plus pédagogique que M Huet, et joue le même role de vulgarisation (Ce qui est le noeud du problème.)
PS: Ce n'est pas un scientifique (il ne fait pas de recherche en tant que tel) malgré une formation scientifique.
Plusieurs choses :
- Je trouverai très intéressant de savoir le temps de parole réel de chaque invité. L'impression que j'en ai empiriquement est que Mr Huet est celui qui a parlé le plus longtemps. Et cela de manière croissante à mesure que l'émission avançait. J'ai plus eu le sentiment que Mr Huet souhaitait occuper l'espace et le son tout le temps. Ce qui rendait nécessaire de le couper au bout d'un moment pour que les autres puissent aussi parler.

- Amener un papier pour donner de la crédibilité à un discours est une ficelle de communication. Je trouve que Mr Huet a plutôt utilisé des ficelles de discours et de communication que démontré de la rigueur dans son argumentaire.

- Ce n'est parce qu'on est spécialiste d'un domaine, qu'on a une vision objective de celui-ci. Et inversement, ce n'est pas parce qu'on ne l'est pas, qu'on dit forcément des inepties. Un exemple déjà cité sur a@i : je ne me rappelle plus quel historien avait dit que la situation sanitaire de la population en 1918 n'était pas comparable avec aujourd'hui. Ce qui ne permettait donc pas de faire un parallèle correct entre la grippe de 1918 et la grippe A de 2009.
"Les Créationistes Américains soutiennent les scientifiques du Climategate" : http://blogs.telegraph.co.uk/news/damianthompson/100018807/us-creationists-back-climategate-scientists/
Oui, vous auriez pu "lui en coller une" :-)

remarque technique : lorsque vous recevez des scientifiques qui font référence a des articles , donnez s'il vous plait les references de l'article. Que ce soit en note , en bas page, ou en sous-titre pendant l'emission.

Tres bonne emission, merci.

Guillaume
Plutôt qu'un débat sur la difficulté de construire un consensus autour d'un sujet complexe, j'assiste à un minage de la thèse du réchauffement climatique. Prévisible. Mr Birenbaum, vous pouvez lire un extrait de rapport du GIEC Giec . C'est très accessible à des non-scientifiques et réellement intéressant. Vous pourriez ainsi aborder le sujet avec davantage de maturité. pfff...
Réchauffiste= attaque, agression, vous Birenbaum êtes-vous polémiste?(polémioi=guerre) ou animateur du débat?
Il y a un élément que vous refusez de laisser percer malgré tous les commentaires apportés ici. Certes Huet ne prend pas l'angle que vous aviez choisi. C'est dans la prépa de l'émission que ça a du bugger aux vues du départ houleux.
Huet est journaliste, il se pense comme cela il a raison de ne pas accepter votre terme de réchauffiste. Si j'ai appris quelque chose dans cette émission c'est grâce à lui. Si on me parle du Climegate c'est surtout grâce à ses interventions que je pourrai discuter. Bien sûr votre angle de lecture apporte de l'eau au bidule tout comme celui de Sophie Vernier-Caillat. Mais ça aurait pu constituer la seconde partie de l'émission. Huet fait tout le travail de contexte factuel. S'il s'était fait sereinement alors peut-être aurait on pu déboucher sur la difficulté de "médiater", vulgariser les questions scientifiques.
Quant au physicien là franchement joker. A se demander si lui n'était pas un véritable chauffagiste(cf inanité des arguments).
Enfin dire que tout cela ne vous touche pas alors que vous finissez par des menaces physiques à l'encontre d'un de vos invités(il y a toujours du vrai dans l'humour). Ah mauvaise foi quand tu nous tiens. EN TOUT CAS MERCI POUR TOUT, VOS EMISSIONS M'INFORMENT(sur des trucs qui passent assez peu à l'image) ET C'est VACHEMENT BON!!!!
Pour essayer de répondre à la question: 'pourquoi le débat est-il si passionné? ', je pense qu'on peut simplement répondre qu'on est en train de parler de l'avenir de la planète, de celle de nos enfants et de conséquences assez dramatiques si le réchauffement était avéré et surtout de phénomènes IRRÉVERSIBLES. Il ne s'agit pas de savoir si on va pouvoir ou pas éteindre un incendie de forêt.

La position de M. Galam peut se résumer ainsi: la climatologie en est à ses balbutiement et donc il ne faut rien affirmer tant qu'on est pas sûr. Mais c'est précisément le principe de la science. Newton disait vrai jusqu'à ce qu'il soit dépassé par Einstein, qui sera sans doute à son tour dépassé par une autre théorie. Donc, en effet on ne sera jamais sûr de rien, sauf le jour où on aura les pieds dans l'eau!

LA SCIENCE NE PEUT ET NE DOIT PAS SE SUBSTITUER AUX DÉCISIONS POLITIQUES. Il me semble qu'on est sur un faux débat. La question véritable, et cela a été effleuré à un instant durant le débat, concerne la remise en question de notre modèle de société. Malheureusement les seuls mots qu'on entend alors sont ceux de croissance verte, durable ou encore mieux heureuse!!! Tant qu'on n'aura pas compris qu'un modèle basé sur une croissance infini n'est pas viable, on continuera à avancer droit dans le mur.

Ce qui est aussi surprenant aussi c'est qu'on parle bien peu du MÉTHANE qui est un gaz effet de serre bien plus efficace que le CO2, produit notamment par nos amis bovins. Or la croissance de l'élevage au niveau mondial a connu une accélération sans précédent durant ces 20 dernières années. De grosses poches de méthanes sont également présentes dans le fond des mers ainsi que dans les glaces de l'arctique et dont la stabilité pourraient être compromise par une augmentation de la température.

Pour terminer je ne suis pas spécialiste, néanmoins j'ai quelques difficulté à imaginer que le fait de transférer, comme on le fait depuis un siècle, les réserves d'hydrocarbures (pétrole, charbon, houille...) du sous sol vers l'atmosphère en les brulant ne puisse pas avoir d'impact sur le climat.

'chez le scientifique le doute est fécond, chez l'expert le doute fait con'
Cher Asinautes,

Le rapport du GIEC fait peur de par sa taille. Pourtant la synthèses à l'intention des décideurs fait moins de 20 pages très rapide à lire :

http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf

A vous de juger la principale source du débat. S'agit-il d'un texte politique et militant ou d'un texte scientifique et nuancé ?
grâce à vous les débats ne ronronnent pas ...continuez...on apprend beaucoup sur le milieu "scientifique"", et sur les question climatiques.
un brin affligé par ce n° de ligne jaune que j'apprécie d'habitude .Ingenieur de formation , vieux par calendrier (68 ans) ,citoyen du monde et militant de la vie ,vous , les "journalistes" m'avez moult déçu ,le discours scientifiquement très clair de Sylvestre Huet paraissant constamment vous contrarier .
il m'a semblé dommage de vous voir en permanence chercher une voie "moyenne" , un compromis entre des données avérées ( Huet),et une contestation doucereuse mais sans fondement (Galam) .
sans doute difficile pour un animateur de maîtriser la véhémence d'un Sylvestre Huet mais l'écouter vous aurait évité le naufrage ....
je reste beaucoup aimer ce que vous faites , Mr Birenbaum.
J'aime beaucoup votre émission et le fait que vous ne vous revendiquiez pas journaliste ( profession qui a depuis longtemps perdu tout crédit à mes yeux ! ) est important
à quand un sujet sur le 9/11. ??????????? Car pour franchir la ligne jaunej, y'a pas mieux !!!!!!!! suffit d'inviter des gens qui depuis le début se posent, des sous le regard gaguenard des journalistes bien pensant , questions ( légitimes !! ) sur la version officielle à l'image des familles des victimes !!!
Ma femme est américaine et je peux vous dire que REOPEN 9/11 à un sens de plus en plus pour la majorité des gens.
même si le dossier à été traité par "arret sur images" il ne serait pas unitile d'y revenir....

bravo continuez comme ça vous êtes tous ( entre les lignes et arret sur images compris ) ma source principale de reflexion !
pour l'organe officiel de l'état... j'ai france culture !
j'ai été effaré par cette émission : un présentateur caricatural, un scientifique sceptique qui a ma connaissance n'est pas climatologue, une journaliste qui répète à plusieurs reprises qu'elle ne connaît rien au sujet, et ce pauvre Sylvestre Huet qui manifestement fait son travail de journaliste sérieusement et qui finit par se faire traiter de militant. Effarant de la part d'un site dont le crédo est la critique éclairée des média !
Emission nécessaire à mon avis, insuffisante quand on voit que ce n'est pas une ligne jaune qui sépare les différents intervenants mais un gigantesque fossé. S'il est clair que Messieurs Huet et Galam ne peuvent tomber d'accord, le minimum aurait été qu'il s'écoutent et se respectent... par respect pour nous !
Je regrette que vous n'ayez pas laisser la possibilité à M Huet de démontrer ses propos avec des exemples scientifiques car même sans être étudiant en physique à l'ESN Cachan, l'humble étudiant en droit que je suis aurait aimé entendre arguments à l'appui en quoi la contestation des-dits "climatosceptiques" est dérisoire à ses yeux, au lieu de la guéguerre stérile et pleine de mépris à laquelle nous avons assisté. Je n'ai pas tiré grand chose de cette émission, en grande partie à cause du comportement des deux intervenants que j'ai nommé. J'espère que nous aurons l'occasion de démêler les lignes (jaunes?) de cet épineux problème au cours d'émissions futures.

PS : N'étant pas un @sinaute de la première heure, je me demande souvent pourquoi DS et vous-même Guy ne vous considérez pas comme des journalistes. Merci d'éclairer ma chandelle.
A priri ça n'a pas été publié ici : un nouvel article de Sophie Verney-Caillat sur Rue89 qui évoque au passage @SI :
http://www.rue89.com/2009/12/03/climategate-le-climatologue-mis-en-cause-se-met-en-conge-128624
Salut,

Je viens de visionner votre salutaire débat sur le "climategate",
et j'espère que vous lui ferez une place (même petite) dans la version télé de votre émission,
ce serait tout à votre honneur (et un acte d'un grand courage) de briser le silence assourdissant
des grands médias sur le sujet,
grands médias qui, je crois, servent un agenda et des intérêts qui leur imposent de traiter cette affaire par le mépris,
ne donnant aucune sorte de crédit à ce qui pourrait inviter les citoyens à remettre en question :

- leur propagande culpabilisatrice manifeste et intensive visant à paver de bonnes intentions
le chemin vers Copenhague 2009 (année de "la gouvernance mondiale" annoncée par Von Rompuy dans son discours d'investiture*)

- la validité, la valeur journalistique et le rôle même de la boite à images ...

* http://www.youtube.com/watch?v=rGCEVq-s_tU

On pourrait trouver bizarre (ou pas) que cette affaire
(de fraude scientifique, et de mariage moyenageux entre pseudo-science-religion et états)
n'ait pas fait les choux gras de France Télévision,
mais à n'en pas douter, le prix à payer aurait été un ridicule mortel après tant de pseudo-science enveloppée
de sensationalisme quotidien servi ad nauseum aux heures de grande écoute.

Frank Zappa, qualifiait la télé d'"outil du gouvernement et de l'industrie" (dans "I'm the slime" sur son album "Overnite Sensation" en 72/73) ...

L'auteur (ou les auteurs) de ce site (une impressionnante mine d'informations passées sous silence dans la théorie officielle)
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html présente le (ou les) hacker(s) plus comme un "whistle-blower"
(dénonciateur au sens noble du terme) que comme un pirate informatique en tant que tel, et donne des précisions intéressantes
sur la présentation (élégante et altruiste ?) des données et sur le nom du dossier dans lesquelles elle ont été soigneusement classées.

En remettant sérieusement en question la crédibilité et l'honnêteté de ces chercheurs chargés de faire la pluie et le beau temps,
cette affaire pourrait peut être apporter une réponse au "comment ?" (mettre en place une gouvernance mondiale, cf. Von Rompuy*),
et poser inévitablement la question du "pourquoi (faire) ?", et en soulever d'autres concernant la sincérité des voeux pieux
qui animent soudain les dirigeants du monde ...

* qui a manifestement été sélectionné (rien de démocratique dans ce genre d'"élection") lors d'une réunion surprise du très secret
et infâme groupe Bilderberg, cité (fait rarissime) dans un grand média national :
http://www.rtbf.be/info/economie/m-van-rompuy-se-devoile-devant-le-groupe-de-bilderberg-lecho-de-tijd-160590
C'est à se demander si l'on peut maintenant parler de complot (tout court) et oublier le terme de théorie, devenu obsolète ...
Il est devenu difficile de compter les mentions d'un "nouvel ordre mondial" entendues de la bouche des dirigeants
(les Bush, Kissinger (à propos d'Obama http://www.youtube.com/watch?v=SISUIhprOa8 ), G. Brown etc ...)
et dans d'innombrables articles des grands médias ...

Autant de questions en apparence hors-sujet, mais le débat scientifique
(et sa rhétorique qui plait tant à l'invité à l'attitude défensive et paradoxalement belliqueuse du journaleux de Libé)
pourrait bien n'être que la partie visible d'un gigantesque (titan(ic-)esque) iceberg ...

J'ai cru comprendre au cours de mes lectures que les accords de Copenhague signifieront des restrictions
et des taxes pour les pays développés

(en réalité, davantage pour les contribuables que pour les grandes industries polluantes qui financent
et soutiennent l'agenda qui leur permettra de continuer à s'enrichir grace au marché boursier basé sur le carbone,
cf. la réunion au bureau oval de Clinton et Gore avec Ken Lay (Enron) et Sir John Browne (BP-British Petroleum) en Decembre 1997)

qui ont contracté une dette (de carbone) auprès des pays en voie de développement et des pays sous-développés.
Ces derniers, financièrement endettés de manière forcée et inique jusqu'à ce jour,
(si leur dirigeants se laissent corrompre et signent le traité) n'auront pas les moyens de s'acheter le droit de polluer
et seront maintenus dans l'asservissement et continueront à être exploités par le nouveau gouvernement mondial
qui provoquera la hausse des prix de l'alimentaire en réquisitionnant de plus en plus de surfaces agricoles
pour la culture de "carburant vert" ...
Les pays dits "en voie de développement" (Chine, Brésil, Inde ...) quant à eux, pourront se payer le droit de polluer,
ce qui changera radicalemment la donne sur l'échiquier mondial (selon la vision "The Grand Chessboard" de l'infâme Zbigniew Brzezinski),
et assurera la prospérité d'une infime minorité pour qui tout ceci n'est qu'un jeu ...

Vous l'aurez compris, je suis un "sceptique convaincu" pour ce qui est de la sincérité de la volonté des maîtres du monde
de "Sauver la planète" et d'aider financièrement les pays en développement à lutter contre le changement climatique,
j'ai bien peur que pour ces pays, "aide" signifie en fait dette à perpétuité (et pour les globalistes "business as usual")
et que "développement durable" signifie eugénisme ...

Tenez, en cherchant une (inquiétante et troublante) citation de Maurice Strong (leader environnementaliste de l'U.N.)
je suis tombé sur cette série de citations (en anglais), certaines très inspirées et invitant à la réflexion,
de divers sceptiques du changements climatique anthropogène, et autres (y compris 2 citations de Maurice Strong) :

http://www.climatesceptics.com.au/curb-the-climate-cult.html

Maurice Strong est un ami de Ted Turner
(magnat des médias américain, fondateur de CNN, "philanthrope",
membre du "Think Tank" environnementaliste "Club de Rome"),
pour lequel il ne tarit pas d'éloges,
voici 2 citations de Turner,
d'après lui, si l'on ne fait rien contre le "global warming" :

"Most of the people will have died and the rest of us will be cannibals."
c'était en 2008 ...
et en 1996, il a dit à "Audubon Magazine" :

"A total population of 250-300 million people, a 95% decline from present levels, would be ideal."


Encore une citation tirée de "La Première révolution mondiale : un rapport du Conseil du Club de Rome"
par Alexander King et Bertrand Schneider 1991 :

- une idée (et une conclusion) troublante :
"Dans la recherche d'un ennemi commun, contre lequel nous pourrions unir la planète, nous avons développé l'idée que la pollution,
la menace du réchauffement de la planète, la pénurie d'eau, la famine et ainsi de suite, ferait l'affaire.
Dans leurs totalité et leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui doit être confrontée par tout le monde, ensemble. Mais, en désignant ces dangers comme l'ennemi, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà mis en garde les lecteurs,
à savoir confondre les symptômes avec les causes.
Tous ces dangers sont causés par les interventions humaines dans les processus naturels,
et ce n'est que par un changement d'attitude et de comportement qu'ils peuvent être surmontés.
Le véritable ennemi est l'humanité elle-même."

la citation est en page 75 ici :
http://www.scribd.com/doc/2297152/Alexander-King-Bertrand-Schneider-The-First-Global-Revolution-Club-of-Rome-1993-Edition

Je vous laisse lire cet article (en anglais) à propos d'un inquiétant et influent personnage
qui s'est retrouvé impliqué dans le "Climategate" et a dû s'exprimer à ce sujet :

http://zombietime.com/john_holdren/

et une dernière citation d'un sombre personnage, encore un "philanthrope", Prince Philip, Duke of Edinburgh :

"In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation."
"Foreword to Fleur Cowles, If I Were an Animal" (William Morrow, publisher, 1987, ISBN 9780688061500)

La propagande pseudo-scientifique voudrait nous convaincre que le CO2 est un dangereux polluant responsable
du réchauffement climatique, alors qu'il est un des éléments indispensable à la photosynthèse (eau + lumière + CO2 = oxygène).
En réalité, c'est le réchauffement des océans
(dû aux nombreux cycles solaires : http://news.nationalgeographic.com/news/2007/02/070228-mars-warming.html )
qui libère des taux élevés de CO2, bénéfiques à l'agriculture et donc à l'humanité.

Et pourquoi, alors que la forêt Amazonienne est détruite et empoisonnée depuis des décénnies (exploitation lucrative des bois précieux, puis cultures intensives destinées aux carburants verts et/ou à la fabrication du papier),
l'administration Obama a-t-elle autorisé l'exploitation d'une des dernières forêts primaires en Alaska (l'autre poumon de notre planète)
reniant ainsi sa promesse de campagne ? :
http://www.huffingtonpost.com/2009/07/16/obama-administration-appr_n_235311.html
... apparemment le but avancé est de créer des emplois ... mouaih ...

Les OGM seront-ils un jour considérés comme de la pollution et un danger pour l'environnement ?
et qu'en est-il de l'armement à l'uranium appauvri (utilisé en Serbie/Kosovo (par l'OTAN ), en Irak (en 91 et en 2003),
au Liban, à Gaza, et en ce moment même en Afghanistan, sûrement aussi au Pakistan, et sans doute bientôt en Iran ...) ?
le Guardian préfère parler de "modern munitions" et de "Controversial weaponry" :
http://www.guardian.co.uk/world/2009/nov/13/falluja-cancer-children-birth-defects
Très bon sujet, bien traité, juste un point qui m'a manqué : le débat me semble toujours opposer les climatologues et les physiciens, j'ai compris aujourd'hui que les physiciens reprochent aux climatologues de n'être pas physiciens, au sens d'une incapacité qu'ils auraient à trouver des lois prédictives, considérant que leurs études ne sont pas "scientifiques", leurs modèles mathématiques étant truqués, on pourrait alors s'interroger sur les modèles de recherche sous-jacents, sur un débat épistémologique entre eux,

mais on pourrait auss se demander, comme un des invités à commencer à le faire, sans suite malheureusement, si là où le bât blesse, ce n'est pas que l'approche médiatique et très offensive des climatologues fait de l'ombre aux labos de physique et s'il ne s'agit pas au-delà de différences d'approches scientifiques, d'une crainte des physiciens de voir les subsides leur échapper.

et là je suis restée sur ma faim.

http://anthropia.blogg.org
C'est dommmage que Mr Huet soit aussi excité, excitable et désagréable car du coup, on n'entend pas ce qu'il dit, juste la façon dont il le dit (c'est détestable et on aurait presque la réaction épidermiqude de ne pas vouloir être d'accord avec lui). Guy Birenbaum a bien réagi selon les circonstances.
(un bichon aurait peut-être détendu l'atmosphère pourtant! ;-D)
Juste pour trancher cette question de doute ou pas doute dans el rapport du GIEC, le mieux est de revenir au summary for policymakers cité dans l'émission, le rapport de 22 pages à destination des politiques. Il est ici en pdf et en anglais.

Effectivement chaque assertion est introduite par les termes mis en italique dans le document original : likely, very likely, with high confidence, very high confidence, unlikely pour indiquer le degré de certitude. Il indique à certains endroit si il y a "much evidence", "medium evidence"

A la page 8 par exemple, plusieurs scénarios de hausse de température sont données avec les incertitudes sur les prévisions.
A la page 13 un tableau résume les conséquences probables avec une colonne qui indique le degré de certitude.


Note : likely = probable

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Après avoir lu plusieurs articles du sieur Huet, je ne peux que soutenir Guy Birenbaum dans sa présentation de ce monsieur. Exemple tiré de l'article qu'il consacre à l'article dans Science décrivant les fameux résultats de paléo-climatologie selon lesquels le réchauffement est aujourd'hui global alors que les autres réchauffements connus de l'humanité étaient plus locaux :

"Le bout de la courbe, notre situation actuelle, indique clairement son caractère singulier à l'échelle des 1500 dernières années. Pas seulement par la rapidité de l'élévation des températures, mais par son caractère global... et surtout par ce qu'elle permet d'envisager si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître : des températures... qui vont sortir du cadre du graphique." (source : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/11/l%C3%A9volution-du-climat-depuis-1500-ans-pr%C3%A9cis%C3%A9e.html)

Regardez bien la partie en gras. D'où sort elle ? Elle ne peut sortir du papier de Science : il parle de comparaisons de données climatiques, pas de source du changement climatique. La réponse est simple : elle sort des opinions de M. Huet. M. Huet pense que le réchauffement climatique vient des émissions de gaz à effet de serre, et pensent que si elles continuent à croître, les températures "vont sortir du cadre du graphique". M. Huet parsème tous ses articles d'ajouts de ce type qui reflètent son avis et non pas les informations contenues dans les documents scientifiques qu'il rapporte.

M. Huet a droit à la subjectivité comme chacun d'entre nous. Toutefois, sa réaction épidermique à une affirmation de Guy Birenbaum qui s'étaye assez facilement par la lecture de ses articles prouve qu'il souffre bien du complexe du wannabe-matheux dont parle Laurent Gosse ci-dessus.

Ceci étant dit, je comprends parfaitement la dure tache de M. Huet : ce champ scientifique est si sujet à controverse que si vous vous faites labelliser, vous risquez de perdre toute légitimité. La seule solution pour vous, M. Huet, si vous voulez éviter les accusations de subjectivité, est de faire relire vos papiers pour éviter le type d'écart que je pointe ci-dessus.

Par ailleurs, cet article de M. Huet montre qu'il participe de ce dont parle la deuxième partie de l'émission, et que M. Huet semble vouloir ne pas entendre comme je l'ai déjà dit dans un message plus haut : les positions scientifiques sur le climat sont simplifiées dans les médias au point de gommer tout doute. Pire, des décisions politiques de portée mondiale vont être prises sur la base de ces simplifications.

Pourtant, il existe des raisons objectives pour réduire l'utilisation des combustibles fossiles :

- les combustibles fossiles sont consommés infiniment plus rapidement qu'ils ne sont produits
- il y a aujourd'hui des pans entiers d'industrie qui n'ont pas d'autre choix que d'utiliser des hydrocarbures (plastiques, aviation), alors que de nombreux autres secteurs peuvent s'en passer en grande partie dès aujourd'hui (production d'électricité, chauffage, automobile)
- qui déclencherait des guerres du pétrole s'il n'était plus la première source d'énergie ? (OK, celle-là est nettement plus polémique !)

Laurent Gosse, dans son excellent message ci-dessus, a raison : la climatologie est une science très jeune qui en est encore à ses balbutiements et ses adeptes se voient beaucoup trop beaux. J'ai peur des décisions que nous allons prendre sur la base de théories scientifiques aussi peu validées.
Je viens regarder l'émission d'1h et j'ai passé autant à regarder les posts (sans avoir pu tout lire pour autant).
En fait la ligne se situe entre ceux qui s'énervent pour les mêmes raisons que S. Huet et ceux qui s'énervent pour les mêmes raisons que G. Birenbaum. Mais est-ce qu'on peut tout simplement ne pas s'énerver? Inutile de reproduire ce qui s'est produit sur le plateau dans ce forum. Certains ont dû manquer de sommeil ces derniers jours, est-ce que du coup cela vous a apporté quelque chose de positif de débattre sur le forum? (bon je sais il est plus de 4h là mais moi je suis insomniaque c'est pas pareil). En fait on est pas obligé de prendre parti pour l'un ou pour l'autre, on peut aussi avoir une position "médiane".

Voilà donc mon avis sur l'émission elle-même.
Pour moi l'erreur initiale vient de S. Huet, qui ne sait pas toujours vulgariser ses propos mais qui surtout est très agressif, et sur-réagit quand il s'estime caricaturé. Ce que je me dis aussi c'est qu'il n'est pas habitué (voire pas compétent) à débattre avec des non-scientifiques. Ceux-ci, et c'est normal, ont tendance à trop simplifier, ce qui engendre des imprécisions. Cela dit sur le fond il répond bien aux questions et sa position est claire. C'était intéressant d'avoir ses précisions sur les mails du climategate et sur la discorde qui l'oppose au scientifique invité à "Parlons Net".

Je pardonne tout-à-fait à G. Birenbaum de s'être emporté lui aussi. Et encore seulement en fin d'émission. S. Huet manque clairement de tolérance face aux personnes "naïves". Cette position de naïf et d'ailleurs tout-à-fait légitime. Il faut partir de cette naïveté pour obtenir les explications et les avis de chaque intervenants qui soient accessibles à l'@sinaute moyen.
Néanmoins je me dis qu'il n'était pas nécessaire de rentrer dans cette spirale de l'énervement (et de continuer sur le forum). Si ça amuse S. Huet d'être agressif c'est son problème, pas la peine de rentrer dans son jeu. Je sais que moi, face à quelqu'un de cette trempe, je me dis: ça vaut pas la peine de se battre pour lui prouver qu'il réagit excessivement, tout le monde le voit bien.

Voilà. Pour finir un petit coucou aux @sinautes passés par l'ENS Cachan, il y en a au moins deux qui se sont exprimés ici (moi compris...).
je pense qu'on en vient toujours un peu au meme, j'ai toujours le sentiment qu'on n'invite pas les bonnes personnes.
on invite des journalistes (que l'on connait plus ou moins) mais qui ne maitriseront jamais le sujet comme un scientifique.
ca me rappelle le debat entre scientifique et litteraires qu'il y avait eu sur un plateau d'ASI a propos des geeks.
tout comme pour l'emission sur loose change, aucun scientifique d'inviter, que des journalistes. pas un ingénieur genie civil, pas un archi, que dalle.
donc au final on reste en surface et c'est tres dommage.
Sophie Verney-Caillat et Guy Birenbaum ont bien travaillé pour poser des questions de Monsieur et Madame tout le monde, mais malheureusement, Sylvestre Huet n'était pas à la hauteur. En tant que bon scientifique, le peu que Serge Galam a pu s'exprimer, était au moins clair.

Un vrai débat entre scientifiques pourrait être plus intéressant, par exemple entre Jean Martin (chercheur scientifique en retraite) et les auteurs du GIEC par exemple Hervé Le Treut ou Jean Jouzel. A mon avis ces individus sont capables à communiquer le sujet au grand publique vu leurs compétences. De plus il y a quelques mails de Hervé Le Treut et Jean Jouzel qui figurent parmis les fameux mails diffusés.
L'émission est très intéressante à mon sens de petit scientifique noyé dans la masse (chercheur lambda en mathématiques appliquées) qui a une opinion sur ce sujet qui déchaine les passions ... Quelques idées en vrac, mais en faisant un petit effort pour étayer les propos:

1/ c'est à mon avis une erreur de porter des recherches scientifiques sur la place publique comme l'a fait Al Gore: Courtillot explique très bien ce que savent les gens qui ont fait de la thermodynamique, à savoir que la température n'est pas une grandeur extensive. On peut additionner des masses, mais pas des températures. Dans ce cas, qu'est-ce que la température moyenne ? (ça me fait penser à tous les véliplanchistes qui parlaient de cavitation aux abords de l'aileron sous les carènes--les fabriquants aussi--jusqu'à ce qu'un ami calé en hydro m'explique, calculs à l'appui qu'il faudrait que la planche aille à 100kms/h pour caviter; on n'avait que de la vaporisation par chute de pression, mais clairement le terme est moins vendeur).

2/ ce qui m'amène au second point: il y a un énorme paquet de pognon en jeu, et ça fait tourner la tete des gens. Si vous avez les futurs financements d'un labo qui dépendent de quelques papiers bien publiés dans des revues "qui pètent", je vous assure que des patrons de labos feront tout ce qui est en leur capacité pour les faire passer (j'ai été précaire dans la recherche, donc je ne crache pas dans la soupe, je me borne à constater). Ca commence avec trouver les bons collaborateurs dans les carnets d'adresse (genre Ulmard de compétition), les inviter dans un endroit enchanteur aux frais de la princesse (ca s'appelle un "investissement", genre proposer un hotel Piazza di Spagna au printemps avec bobonne et les mouflets), ça peut se poursuivre avec l'adjonction de noms pour faire une author list mettant en avant le labo dans sa globalité ... Et si vous etes referee (ou reviewer) d'un truc comme ça, dites-vous bien que l'Editor qui gère la soumission aura tendance à examiner avec circonspection un rapport négatif de votre part. Personnellement, en tant que CR2, j'ai été amené à référer des Full Profs, y trouver des coquilles, et certains (pas tous) de mes rapports ont fini à la corbeille!

3/ Galam n'est pas une référence scientifique, mais il dit des trucs justes de temps à autres. En particulier que la climato n'est pas encore une science mure et que les politiques et les militants en attendent trop. Du coup les pratiquants sont sous pression et peuvent attrapper la grosse tete, surtout avec la masse de pognon qui a convergé dans ce domaine au détriment d'autres choses. J'ai eu l'occasion d'aller personnelllement en 2002 dans un institut de climato à Potsdam (le PIK, voir sur Google), j'y ai rencontré le Prof. Rupert Klein qui est tout sauf un manche. On avait discuté sérieusement et il m'avait fait part de l'ampleur de la tache que représentait mettre un peu de rigueur mathématique dans les calculs météo. Pour des matheux, c'était la foire aux problèmes ouverts en 3D: Navier-Stokes gazeux couplé avec l'océan, de l'homogénéisation pour passer d'une échelle locale à une échelle plus ample, sans parler de la stabilité numérique ...

4/ une bonne comparaison pour décrire ce qui se passe dans la climato actuellement pourrait etre la situation des mathématiques financières il y a quelques années. Dans les années 90, il y a eu un afflux massif de gens vers la modélisation probabiliste des marchés (pour faire simple, la modélisation inspirée en droite ligne par les travaux de Louis Bachelier dans sa thèse de 1903). Pendant 10 ans, on ne pouvait pas aller contre ça dans n'importe quelle discussion officielle sans passer pour un retardé mental; en fait, le vrai attrait de cette théorie était qu'elle était assez simple à comprendre (elle réduisait la complexité des marchés à pas grand-chose, meme si c'est relatif!) et qu'elle induisait une violente sous-évaluation des risques (on l'a vu en 2008), ce qui permettait aux banques d'avoir des effets leviers démentiels légalement. Là aussi, on avait en apparence un consensus unanime (qui venait en bonne partie d'une collusion d'intérets et d'une certaine naiveté); ça s'est révélé au bout du compte complètement faux .....

5/ Pour finir, je crois (mais je peux me tromper) que Mr.Huet (que je ne connais pas) souffre d'un mal pernicieux: le complexe du wannabe-matheux. Ca consiste à vouloir parler comme les grosses tronches alors qu'on sait qu'on n'en est pas. Un peu comme certains économistes qui sont des physiciens ratés et qui veulent absolument mettre de la physique là ou en fait, il n'est pas clair qu'il y en ait. Ces gens-là sont terriblement preremptoires parce qu'ils veulent compenser un complexe d'infériorité qu'ils ont avec les vrais praticiens. Autre exemple peut-etre plus parlant: les plus ardents défenseurs des classes préparatoires sont parfois des gens qui n'y ont jamais mis un pied. Les gens comme Huet, chez moi, on les appelle les "secchioni", c'est-à-dire les bons bétonneurs des revues; c'est des mecs qui connaissent toutes les références par coeur, qui seraient des super-bibliothécaires, mais qui au fond ne pipent pas grand-chose à la substance. Mais comme ils ont le vocabulaire et qu'à force de fréquenter les balèzes, ils arrivent assez bien à les imiter, ils font illusion! Dans la difficulté, ils sont agressifs, c'est exactement ce qu'on a vu pendant une heure ...

Je termine ce message trop long en disant que j'ai regardé l'émission avec une attention déclinante. Le coup de la courbe de température me faisait penser aux gens qui tracent des channels sur les cotations boursières en disant que ça va aller comme ci et comme ça. Ou bien à Le Pen dans ses débats télévisés d'il y a 10 ans. Par contre, la personne de Rue 89 m'a semblé faire une bonne prestation. Guy, tu es trop gentil avec les militants!
Une des réflexions de Sophie Verney-Caillat à la fin de l'émission m'a sidéré: elle veut rendre compte à la population des sujets scientifiques sans se coltiner les revues scientifiques comme Houet. Gloups... Et elle se base sur quoi alors?

Voila la situation: les passeurs d'information, c'est à dire les journalistes, n'ont en général pas la culture ou le courage de comprendre le message brut des scientifiques. Donc, en général, les journalistes ne se basent pas sur les articles scientifiques, mais sur les communiqués de presse. J'en ai déjà fait et soyons clair, il faut que ce soit à la fois compréhensible et percutant, voire racoleur sinon, ça n'attire pas l'attention des journalistes et du grand public. Ensuite les journalistes repassent un couche de simplification et de distorsion à leur sauce(*).
Et ils font ça parce que le public n'en a rien à fiche des subtilités, des incertitudes et des nuances, mais il faut que le message soit bien compréhensible.

La dessus, des gros malins balance sur internet que c'est de la propagande parce que ce qu'on présente au grand public comme avéré est en fait incertain, nuancé et discuté...

Le pire, c'est que tout le monde a raison, là dedans.
Le chercheur fait son boulot, le journaliste fait ce qu'on lui demande, le grand public ne peut ni ne doit comprendre toute la complexité de tous les problèmes et les blogueurs dénoncent une supercherie bien réelle.

BB

(*) Exemple imaginaire: un Danois produit une étude qui met définitivement en évidence un effet soupçonné auparavant, en collaboration avec 2 collègues Danois, 1 Allemand, 2 Américains, un Français et un Suédois.
Article de base: Nouveaux indices de ...
Communiqué de presse: Un chercheur Français participe à la découverte de ...
Article presse: Une équipe de scientifiques Français a découvert ...
Cher Guy,
Commencer une émission de décryptage en présentant "d'un côté" le climato-sceptique (qui sonne "sympathique" pour un décrypteur) et de l'autre côté de la ligne jaune "l'incarnation" ("diabolique"?) journalistique du "réchauffiste" (qui fait penser à "négationniste" l'invité d'ailleurs le récuse en disant "un réchauffiste c'est quelqu'un qui nie la réalité") et de l'autre côté, comme hors du ring, la journaliste "potiche"(je m'excuse d'employé ce mot, mais c'est l'impression que j'ai eu). C'est déjà conditionné le débat, non?
J'imagine que vous avez de bonnes raisons, je ne connais pas les invités, mais quand vous dites au rechauffiste, "nous allons parlé de vos écrits et vous allez nous dire si c'est du journalisme", j'aimerais bien savoir pourquoi vous dites cela? Qu'est-ce qu'il faut lire entre les lignes jaunes?
on aurait puse passer de la journaliste de ru 89 et mettre un scientifique a la place.
j'aime ASI mais globalement, on a toujours l'impression qu'ils s'invitent entre eux...
Huet etait tres bien renseigné et documenté, il a regretté que les autres ne le soient pas autant.
si j'avais un reproche a faire a la ligne jaune est le manque de profondeur, on reste toujours en surface et rien n'avance au final
J'avoue que j'ai vu "la grande arnaque du réchauffement climatique" il y a au moins un an et demi et que ça m'a complètement convaincu ... j'ai une formation scientifique mais je ne me lancerai pas dans les joutes scientifico intellectuelles pour en parler. Toutefois je n'ai jamais pu supporter le gaspillage et je pense que on devrait utiliser le pétrole plus intelligemment qu'à faire tourner des 4*4, des poids lourd ou des centrales électriques. Il faut faire de la vraie croissance durable sans griller des matériaux non renouvelables (du fer et du béton on en a ad vitam eternam mais le reste ...) . Je me dis que la thèse du réchauffement climatique du à l'homme pourrait donc être un mensonge utile ... sauf que tout est affaire de compromis entre des pollutions ... et en croyant que le rejet de CO2 est la pire chose à faire à cause du réchauffement climatique, on risque de rejeter d'autres choses plus nocives.

Ceci étant dit, le débat qui promettait de m'intéresser au plus haut point et qui au final s'avère un frustrant. Contrairement à beaucoup de monde je ne vois pas le mal qu'il y a à titiller gentiment Sylvain Huet en le présentant comme "réchauffiste". Cet individu confisque le débat par ses pinailleries de forme et n'est remis à sa place qu'à la fin de manière assez dure (mais juste au demeurant) mais "time is up" ... on aurait pu jouer un peu les prolongations tout de même ! C'est un vrai débat non pas sur le fond mais sur la formation du consensus dans les médias qui était annoncé. Comment se fait il que Pujadas en est il arrivé à nous expliquer à nous (pauvre français) que le réchauffement climatique est forcément du à l'homme ? Et puis essayer un peu de voir quand et comment les hommes politiques et les organisations internationnales récupèrent le thème ... Sylvain Huet croit démontrer l'importance incontestable du sujet par l'existence de gesticulations médiatiques comme le sommet de Coppehague (ce seul raisonnement me laisse rêveur sur sa soit disant rigueur scientifique) alors que tout ce que ça prouve c'est c'est un sujet susceptible de rapporter des points de sondage. Et puis les chinois qui construisent une centrale thermique par semaine, ça serait pas d'abord à eux d'arrêter les frais ?
mode psychopate ON:

Sylvestre Huet = SH
Sophie Verney-Caillat = SV
Serge Galam = SG
Guy Birenbaum = GB


transcription de l'émission selon la double grille:

1) le duel GB SH
2) les propos de SH relèvent-ils de l'opinion auquel cas ils prêtent à débat ou bien simplement des faits auquel

cas le fait que chacun soit d'accord ou pas importe peu il n'y a pas de débat possible.

00.00.00 générique introduction: les chiffres du GIEC sont-il truqués, tronqués, pipotés?
00.01.20 présentation de SG
00.01.40 perésentation de SH comme réchauffiste, celui-ci répond "pas du tout" GB insiste à 3 reprises et il finit
même par dire "alors je n'ai pas bien lu vos papiers" l'autre n'a encore rien dit à part "pas du tout" qu'en gros GB
se présente déjà comme une victime SH insinuerait que GB ne sait pas lire, on sent déjà GB agacé.

00.02.00 SH reprend la parole "réchauffiste c'est pas ça", il est interrompu par GB qui lui dit "mais pour moi qui
suis sommaire c'est ça" encore une fois GB se présente en victime comme si SH insinuait que GB est primaire. SH
poursuit en expliquant ce qu'est un réchauffiste "c'est quelqu'un qui nierait la réalité en disant que le climat se
réchauffe alors qu'il ne se réchauffe pas"

00.02.12 GB fait amende honorable en disant qu'il est obligé de caricaturer, mais il remet une troisième couche
"pour un esprit simple comme le mien" encore une fois il insinue que SH dit que GB a un esprit simple, 3 attaques
imaginaires , étrange suceptibilité de GB quand même.

premier bilan: SH s'est fait agresser, il a répondu gentiment sur 2 faits, il explique ce qu'est un réchauffiste,
pour GB un réchaufiste est seulement quelqu'un qui prétend que le climat se réchauffe. A mon avis le désaccord ne
relève pas de l'opinion, dans le monde scientifique les réchaufistes sont bel et bien ceux que décrit SH. et GB
s'érige 3 fois en victime IMAGINAIRE

00.02.15 présentation de SV puis SV nous parle du climategate, sa naissance sur le net, petit hitorique, une semaine
en arrière les bloggers la BBC en parle, elle fait son article

00.04.20 retour sur SH , GB écorche son nom et lui demande comment il a découvert l'affaire du climategate
00.04.30 avant de répondre il veut rectifier la présentation que GB a fait de lui, il dit qu'il est connu depuis 20
ans pour être antialarmiste, ne parle que des publications scientifiques, ne fait jamais parler les militants, il
dénonce les militants du climat, il dit qu'il s'est senti attaqué parce qu'en le présentant comme réchauffiste GB
l'a présenté comme journaliste militant, il critique ensuite les jorunalistes qui cherchent le sensationnel donnent
toujours la parole aux ONG etc.

deuxième bilan: encore une fois il parle des faits ce qu'il dit est aisément vrifiable, ensuite il dit qu'il s'est
senti attaqué, là aussi c'est un fait et il y a de quoi se sentir attaqué (cf 00.01.40)


00.06.00 GB : on va en parler à travers ce que vous avez écrit et on, verra si c'est du journalisme ou pas le moment
venu.comment avez vous appris les choses sur le climategate
00.06.15 SH dit qu'il l'a appris par mail vers le mois de mai, il explique sa première réaction, explique qu'il a
dialogué par mail avec Jones à une époque, (rien que des faits)
00.07.11 il parle des mails exhibés par les hackers:"ils ne contiennent aucune révélation de données scientifiques"
ce sont des conversations entre scientifiques, il explique comment les scientifiques utilisent les mails, ils
parlent très vite de manière élliptique, et "quand ils ont une information réelle, un résultat de recherche, un
calcul, des modèles, des données d'observations à se transmettre, ils ne le font pas par mail mais de façon
formalisée

je traduis: ça veut dire clairement que si par téléphone je parle à un collègue je lui dis bon j'ai trouvé un truc
avec les équations de bidule, puis ensuite je publie un article dans lequel je présente clairement mes calculs sur
les équations de machin de manière formalisée, je démontre, je prouve mes dires.

petite passe d'armes GB est encore acerbe au lieu de demander "ça veut dire quoi formalisé" il part sur "quoi ils le
font par des emails cryptés" bref une question qui montre que GB ne connait vraiment rien aux milieux scientifiques
et ce n'est pas un problème s'il se comporte comme tel face à quelqu'un qui visiblement sait comment se comportent
les scientifiques.

00.07.53 alors que SH pouvait parachever en expliquant ce que voulait dire "formalisé" et en disant que donc les
vrais résultats étaient forcément publiés dans des articles, SV s'invite dans la discussion: "On est dans la cuisine
des climatologues" SH reprend c'est incontestable, GB l'interromp "on verra plus tard" mais SH n'a pas encore dit ce
qui était incontestable.
00.08.00 SH nous dit ce qui est incontestable: on est pas dans l'élaboration d'article avec ses mails on est dans le
cadre d'échanges informels.

bref: oui c'est incontestable c'est un fait, la science se construit de manière formelle dans des articles qui
seront publiés. Point à la ligne c'est un fait et pas une opinion!

07.08.07 SH: "dans ces mails il n'y a donc aucune donnée cachée"

00.08.21 GB "donc climategate : pschitt" on passe sur SG

commentaire: bon alors y a t il oui on non des données cachées dans ces e mails??? voilà une question qu'elle est
intéresante , mieux que "donc climategate : pschitt"

00.08.22 SG : "j'ai appris ça par internet" puis il dévie "je trouve marrant qu'à l'amorçage du débat vous sentiez
la nécessité de vouloir dresser un bilan de moralité etc " bref il attaque SH au lieu de dire comment il a découvert
l'affaire du climategate, puis deuxième attaque énorme en disant qu'il veut se présenter "comme un ange du
journalisme" relisez la transcription, SH a juste dit il dit qu'il est connu depuis 20 ans pour être antialarmiste,
ne parle que des publications scientifiques, ne fait jamais parler les militants, et il dénonce les militants du
climat, il explique comment il travaille et qui il est c'est tout. SG continue "moi je vais pas dire si je suis un
bon physicien , un mauvais physicien" mais enfin c'est quoi ça????

bon à ce stade huet en a déjà pris plein la gueule par SG et GB alors qu'il n'a énoncé que des faits, et aucune
opinion, à partir de là on comprend bien que la discussion ne pourra plus être sereine.

si j'ai le courage je continue au moins jusqu'àux 2 extraits précis sortis des emails un peu plus tard, car à la
première vision je me souviens avoir été encore choqué à ce moment là par les réactions aux éclairages donnés par SH
Au 1er niveau : les scientifiques
Au 2ème : les experts
Au 3ème : les journalistes
Au 4ème : les @sinautes...

Etant scientifique (et piètre vulgarisateur), je constate que la guerre évoquée dans l'émission est plutôt une guerre contre le manque de culture scientifique. On reproche, à la fois, aux chercheurs de répondre par des notions et des termes précis et argumentés, mais difficilement compréhensibles par le commun des mortels, et exactement l'inverse lorsqu'ils tentent de faire passer des messages simples et formatés pour notre société du zapping et de l'effort allégé.

Quand la journaliste "scientifique" de Rue89 nous parle du "bon sens populaire" elle évoque sûrement la terre toute plate sur laquelle nos ancêtres tournaient à fond les ballons autour du soleil ?

Monsieur Huet est bien patient pour supporter tout ça !

L'émission aurait pu être intéressante si elle n'avait été menée sur le ton de la provocation : le sujet et @si ne méritaient pas une telle hystérie. Quand Daniel Schneidermann nous refait-il un débat là-dessus ?

Vincent.
"j'aurais pu vous en coller une" c'est un peu limite de la part d'un journaliste animateur qui doit rester distant même si il est vrai que Huet prenait les gens un peu de haut.
Je pense comme xxxy que Huet était le véritable connaisseur du sujet même si c'est un mauvais vulgarisateur. Pour ma part je suis le sujet du réchauffement depuis longtemps et pour les experts le débat n'est plus tellement si OUI ou NON le réchauffement vient principalement de l'activité humaine fortement génératrice de CO2 (pas que) mais BON SANG COMMENT allons nous nous organiser pour changer notre mode vie energivore et comment décarboner la société. Moi aussi je m'énerve !
Climate gate = piège à média
A+
Pierre Binder
Vous auriez dû inviter Rachida Dati qui elle, se situe clairement dans le camp des refroidistes.
J'était du côté des scientifiques avant l'émission , je le reste après , malgré ce prétendu climatgate. l'émission n'a pas ébranlé ma confiance en l'esprit scientifique grâce a l'intervenant au chemisier blanc.
Quant au présentateur j'ai particulièrement apprécié le fait qu'il dévoile sont ressenti ,a savoir une impression de violence , c'est la seule fois ou le journaliste scientifique a été déstabilisé.
Merci pour la qualité de vos émissions.
Oh là ce forum commence à être bien trop fourni, ça traîne en longueur, impossible de tout lire ...
msieur Schneiderman faut dire à GB de fermer la boutique !
)
Voici mon grain de sel,

M. Huet est effectivement très enervant à ponctuer non seulement les réponses ou commentaires des autres par une parole ou une gestuelle qui suinte pas mal le "mais qu'il est con" (le masculin n'étant employé ici qu'à des fins de légèreté) mais aussi les questions qu'on lui pose ! Poser une question ne devrait pas avoir l'air d'être une offense, ce qui n'est malheureusement pas le cas avec Sylvestre Huet dans la majorité des cas... Ça fait un peu touche pas à ma tour d'ivoire.

M. Sylvestre (;o)) aurait pu prendre les choses de moins haut et finalement être un bien meilleur défenseur de la position qu'il dit tenir. Mais bref.

Ceci dit j'ai trouvé que finir l'émission par "j'aurais pu t'en coller une, hahaha" c'est pas mal franchissement de ligne jaune dans son genre même si Sylvestre Huet a tout fait pour que tout le monde ait envie d'être là pour au moins le pincer pour le ramener sur terre, je trouve qu'il aurait mieux valu le laisser tout seul dans son caca.
C'est un peu comme le coup de tête à Zidane... c pas sympa d'insulter sa soeur, sa mère ou son chien, mais ce qui reste au final c'est le coup de boule qui n'a pas sa place sur le terrain.

Alors pousser les invités dans leurs retranchements, poser les questions clairement, les mettre face à leur contradictions ou les absences de réponse, oui... leur dire que ça a failli chauffer pour leur miches, bof.
Je trouve que ce débat a été la parfaite illustration d'un article paru récemment sur un blog : paradoxe de l'expertise

Extrait :
« J’y vois [dans le débat sur le climat] plutôt un effet du “biais centriste” défini il y a quelques jours par “Time Magazine” : exposer deux points de vue contradictoires avec l’ambition d’être objectif.

Le problème, c’est que la science n’est pas une opinion comme les autres, où l’on devrait nécessairement être modéré. La science est naturellement clivante – et Offit de préciser dans Wired que les véritables anarchistes d’aujourd’hui sont les scientifiques. En cherchant un “juste milieu” entre des positions opposées, on en vient dans la pratique à promouvoir des positions parfois obscurantistes et anti-science.

Les journalistes en ont d’autant moins conscience qu’ils sont, pour l’immense majorité d’entre eux, issus de parcours littéraires probablement plus habitués à la pratique du thèse/antithèse/synthèse et aussi assez ignorants de la science et de la pratique scientifique. Les sceptiques comprennent et exploitent ce biais, en insistant très souvent sur des “doutes”, fournissant ainsi l’antithèse à la parole d’expert, la synthèse étant le plus souvent panglossienne sur le mode “il est urgent de ne rien faire” tant qu’on aura justement des “doutes” »


On était parfaitement dans cette situation avec Sylvestre Huet qui est là pour nous informer sur les faits scientifiques, la démarche et les derniers résultats (mais vu par GB comme d'un côté de l'échiquier et donc de ceux qui défendent une « thèse »). Comme il y aurait un « pro » réchauffement, il faut un « anti » (mais on n'est pas dans un débat sur le port de la burqa !) et donc Serge Galam remplit ce rôle. Dans le rôle de la synthèse Sophie Verney-Caillat, la journaliste qui a une position mi-figue mi-raisin et qui correspond exactement à la synthèse panglossienne décrite ci-dessus.

La Terre n'est pas un peu ronde et un peu plate, elle ne tourne pas un peu autour du Soleil et un peu l'inverse. C'est soit l'un soit l'autre. Il se trouve qu'il y a un réchauffement climatique principalement dû aux activités humaines (notez le principalement, ça veut dire que ce n'est pas la seule cause), que ça ne fait plus débat parmi les chercheurs concernés, mais uniquement dans le grand public.

Comment un débat « scientifique » peut-il avoir lieu dans les médias alors qu'il n'existe pas parmi les scientifiques ? Justement en s'astreignant au « pour » et « contre », on donne de la visibilité à des thèses qui ne sont pas étayées scientifiquement mais ça, à la télé, on ne s'en rend pas compte.

Pour conclure, à la télé, un débat il doit y avoir des pour et des contre ; à la télé, un débat ça doit pas être trop compliqué pour que les gens ne zappent pas ; à la télé un débat ça ne doit pas être trop long pour qu'on ne s'ennuie pas ; à la télé un débat il doit y avoir du sang pour mettre de l'ambiance.
Cette ligne j@une a été tout ça à la fois, dommage, je pensais qu'@si voulait être un média différent...

Pour conclure (vraiment cette fois !), le besoin du « pour » et du « contre » (de façon générale, ce n'est pas une attaque personnelle) dans un débat est là pour compenser l'ignorance du journaliste. On obtient un débat où le journaliste ne sait plus que croire parce qu'il n'a pas forcément le temps d'assimiler les informations en plus du débat qu'il doit mener. Pourquoi un journaliste devrait-il pouvoir traîter tous les sujets, quitte à commettre des erreurs et à être assez rapidement dépassé ? Pourquoi lors d'une interview d'un climatologue (ou d'un sceptique) ne pourrait-on pas avoir un journaliste spécialiste d'environnement ? Pourqoi lors de l'interview de n'importe quel ministre, sur n'importe quel sujet a-t-on droit à Demorand, Aphatie, Duhamel, Chabot et al. ? Sont-ils omniscients ? Non ! Ils se font (souvent) enfumer par l'interviewé qui connait ses dossiers bien mieux que l'intervieweur. Et j'imagine que je ne suis pas le seul à avoir déjà bondi en entendant une interview d'un personnage qui sort une énormité (pour moi, avec la connaissance que je peux avoir du sujet traité) devant laquelle le journaliste ne bronche pas.
Si seulement le scientifique avait parlé beaucoup plus et le journaliste beaucoup moins, le peu que j'ai réussi à capter venait du physicien!
Votre meilleure émission : Il y a de la tension, de la passion, on est sur la corde, mais sans franchir la ligne jaune.... excellent, j'ai appris énormément de choses. Continuez sur cette ligne. Et laissez les émissions où le consensus mou est roi à drucker et compagnie...
Qu'il est c... ce Huet!
Remarquez, il nous avait déjà montré de quoi il était capable.
Rien que sur les revues scientifiques, il y a de quoi le baffer.
Quant à ses arguments "scientifiques", ce sont - dans cette émission - à chaque fois de purs arguments d'autorité. Le coup de la courbe "qui prouve" est un grand moment.

Cà me désole d'être d'accord avec lui sur le fond du dossier.

Nota : un aspect qui n'a pas du tout été abordé dans cette controverse est : n'y aurait-il pas des intérêts économiques en jeu, qui pourraient permettre de comprendre pourquoi la controverse prend cette ampleur maintenant?

PS : GB, vous avez été aussi bon qu'il était possible de l'être avec un énergumène comme celui que vous aviez là; même si je regrette de ne pas avoir entendu plus son contradicteur.
émission intéressante et énervante

intéressante car elle pose la question de la recherche, du doute, dans un contexte de certitude médiatique et politique ; entre la réalité fragile et complexe et les discours fermes et catégoriques, il y a toujours une marge énorme. En ce sens, l'objectif de l'émission est râté car on apprend rien sur le climat et les diverses thèses, mais sur la manière de s'informer, de vulgariser et de transmettre une information nécessairement partielle car en permanente construction, là c'est une réussite.

énervante car le journaliste de libé est véhément ; il souffre du syndrome de l'intolérance du spécialiste (dont je souffre moi-même dès qu'on caricature le moyen-âge), et du caractère brouillon de celui qui connaît ; il manque de pédagogie et d'esprit constructif. Le spécialiste en l'occurence n'a presque pas pu l'ouvrir, et l'animateur aurait pu l'aider dans sa démarche.


fondamentalement, le problème est que ni les politiques, ni les journalistes, ni les citoyens n'acceptent la nuance. C'est la loi de l'info aujourd'hui : il faut être radical, et être sensationnel, d'une part pour asséner des vérités et se draper d'autorité, d'autre part pour vendre. Or, j'ai travaillé sur le réchauffement quand je préparais les concours, et il existe plusieurs thèses, dont celle du refroidissement, provoqué justement après une première phase de réchauffement (théorie que je dis "du gulf stream"). Bon ce n'est pas "le jour d'après" non plus, faut arrêter. L'extrême variabilité décennale du climat est avérée, et la question est aussi de savoir si le "réchauffement actuel" est bien original, et s'il est le produit de la conservation des gaz à effet de serre ou si c'est toute la machine qui débloque, et dans quelle mesure les deux sont liés.

merci à Guy d'avoir été un humain et d'avoir remis le journaliste à sa place.
je ne suis pas encore très très vieux, mais depuis le temps que je vis sur cette terre, il m'avait semblé que le consensus unanime balançait plus du côté des négationistes de l'effet de serre: les personnes de ma génération qui ont connu des paysans étant petits se souviendront des grand-mère s'éloignant au loin après un double bang et s'écriant: "il vont nous foutre le temps en l'air avec leurs engins!", et nous enfants, on se moquait bien d'eux, car on nous avez appris à l'école et à l'ORTF qu'il ne fallait pas craindre le progrès, "Hein mémère! on va te soigner à la chimie, tu verras, ça va faire du bien à ton arthrite!" Parce qu'il faut savoir que ces vieux du temps passé se soignaient avec des soupes et de la tisane., mais on les en a guéris.
C'est un peu comme le capitalisme fimancier, quoi, il y a depuis quelques mois un consensus unanime pour dire que ça marche pas, et puis bienôt on nous parlera de la pensée unique et hop! On repart de plus belle!
Vive le progrès! "Ce fanal obscur, invention du philosophisme actuel, breveté sans garantie de la Nature ou de la Divinité, cette lanterne moderne jette des ténèbres sur tous les objets de la connaissance;"
"Mais, attention, lorsque les scientifiques et les politiques font bloc, ça ne présage en général rien de bon... pour les humains ; voir les précédents historiques: nazisme, communisme, inquisition (les docteurs sont des théologiens). En conclusion, lutter contre la pollution, pourquoi pas ? Mais si le réchauffement est naturel, ce n'est vraiment pas la priorité." Serge Galam, "Pas de certitude scientifique sur le climat", Le Monde (Débat), 7 février 2007.
Voilà ma conclusion, elle va sans doute faire bondir dans les chaumières, mais M. Huet est au mieux un autiste, au pire un irresponsable.

Certes, l'émission part d'une polémique sur des documents internes au GIEC, certes les personnes utilisant ces documents oublient consciencieusement de rappeler que les rapports du GIEC ne sont pas absolument unanimistes, et incluent les nuances de ces documents, sans doute imparfaitement, mais les rapportent tout de même, ce que M. Huet a rappelé.

Mais une fois cette précision apportée, tout le reste de l'émission, Guy et les autres ont courageusement tenté d'expliquer à M. Huet que les milliers de pages de documents de recherche qu'il compulse fiévreusement, et les rapports du GIEC, sont caricaturés dans le grand public à longueur de documentaires tous plus réducteurs les uns que les autres, et pire, que la sphère politique était à deux doigts de s'appuyer sur ces simplifications pour prendre des décisions de portée mondiale qui vont nous engager pour plusieurs décennies. Et ce bougre d'andouille de mettre sa tête dans le sable, je ne vous vois pas, je ne vous entends pas, vous et le monde réel n'existez pas, seuls existent les documents scientifiques qui eux ont toutes les nuances de l'arc-en-ciel ! C'est pas possible d'être une telle caricature du savant cosinus, obsédé par ses petites affaires, oublieux de tout ce qui existe autour de lui, alors qu'il n'est même pas scientifique mais journaliste scientifique !

Guy, je vous félicite de votre calme, j'aurais été en face d'un Rain Man de ce tonneau, je me serais beaucoup moins retenu.
Je reve... en lisant les quelques commentaires....
Faire passer Guy Birenbaum pour l'agresseur, et Huet pour l'agressé, faut quand meme le faire.
Moi, je suis pas scientifique, je suis pas climatologue, et j'attends juste d'une émission comme celle-ci qu'elle me permette de comprendre la polémique.Je suis pas réchauffiste, je suis pas sceptique, d'autant moins que je ne savais pas que ce débat existait.
Désolé, je lis pas "Science" tous les mois, et visiblement je dois etre seul sur ce forum, si j'en lis quelques extrapolations définitives.
Donc, je ne parlerai pas du fond.
Mas de la forme.
Alors, là, contrairement à beaucoup d'intervenants ici, je félicite Guy Birenbaum de ne pas lui en avoir collé une.
De prétention, d'avis définitifs, ce mec a été insupportable du début jusqu'à la fin.
Les vérités assénées, les médiocres graphiques face caméra, le mépris affiché face aux béotiens, ..la Totale...
J'en finissais par croire que de tant de violence, il devait y avoir sous -jacent un quelconque intérèt personnel.Pensée qui certes ne m'honore pas mais en revisitant le débat va finir quand meme pas m'effleurer.
Seule ombre au tableau: on n'en sait guère plus.
Encore que , vu la violence des débats, on prend la mesure du conditionnement et des intérèts en jeu.
Pour conclure: un mot à Guy Birenbaum.
Continuez comme ça.
A la limite, je dirais presque que je me fiche de la crise climatique. Je regarde autour de moi, j'essaie de m'informer un maximum et je vois que nous sommes dans un système économique et financier insupportable "moralement", que la dépendance des énergies fossiles (+nucléaire), la mondialisation (+ agrobusiness) et la crise alimentaire sont intimement liées et que même sans crise climatique, le mélange est détonnant.
Si vous ne voulez pas qualifier les dégâts de "climatiques", appelons-les environnementaux.

voir (entre autres ) 2 présentations qui viennent d'être mises en ligne sur le site de GRAIN (www.grain.org)

http://www.grain.org/o/?id=90

http://www.grain.org/o/?id=93 Les deux présentaitons sont disponibles en français (et en espagnol) il suffit de cliquer en haut à droite sur la langue
Cette ligne jaune etait tres tres interessante.
Le non-dit , c' est le peu d' estime que la plupart des physiciens et des géologues ont pour les météorologistes et les climatologues.
Je croyais qu'à @si, on avait tout le temps pour exprimer un point de vue, et que c'était ça qui était formidable par rapport à la télé, un format sans durée fixe qui permettrait à chacun de s'exprimer sans se couper la parole à tout bout de champ un peu comme sur France Culture. En fait ça finit en débat interminable pas mieux qu'à la télé d'où il ne ressort rien, à part un mal de crâne.

Pour répondre à ta question finale, Guy, je trouve que tu as franchi la ligne jaune, et c'est bien dommage, car tu es censé être l'arbitre. Je suis peut être un peu vieux jeu, mais j'aime bien quand l'animateur d'un débat ne se montre pas agressif envers un des participants, qu'il laisse les invités débattre en distribuant le temps de parole, et en faisant redescendre la pression par moments.
Très mécontent de votre émission. Huet a eu beaucoup trop de temps de parole et l'animateur a feint de l'agresser, mais sur des points secondaires. Du coup Huet peut paraître le seul à savoir de quoi il parle, et, bien qu'il soit très agressif, à paraître modéré tout en étant ferme sur ses positions. Alors que le fond de l'affaire est : les principaux animateurs du GIEC trichent, ils ont de sérieux ennuis avec la communauté scientifique, la presse anglosaxonne est très remontée sur cette affaire, Huet n'en dit rien dans Libé. Quel silence assourdissant de la presse française !
Il faudra, professionnellement, rendre des comptes !
BIRENBAUM a été au-dessous de tout dans ce débat !! Il a accuse l'autre d'agressivité en guise d'arguments (il faut pas qu'il fasse de débat s'il craint ce genre de climat et continuer à faire dans le soporifique ); C'est relativement pitoyable de la part de ce journaliste tout à coup boudeur (et lâche puisqu'il doit évoquer ses potes dans l'oreillette, au secours venez m'aider !) tout ça parce qu'il a été continuellement renvoyé dans les cordes (et il le sait) par un autre journaliste beaucoup plus intransigant que lui sur la précision des écrits et des paroles, bref beaucoup plus professionnel. Quand à la miss "je suis désolée" ... j'en parle même pas; Donc vraiment déçu par ce comporetement gamin qui montre le vrai visage de ce personnage que je croyais plus mature et pas du tout à la hauteur de cette émission. Pour le coup, c'est lui qui aujourd'hui a franchi la ligne jaune. Dommage.
Vas-y Guy! Franchis la ligne j@une! Casse lui la gueule! A ce journaliste frustré, ce scientifique raté!!

je diffame? et alors!

Serieusement:

Moi qui suis en train de finir de rédiger ma thèse en biologie (youhou!), je peux me permettre de dire que le propre de la science, c est précisemment qu on est sûr de rien, on émet des hypothèses, on se contredit, on cherche! chaque réponse obtenue laborieusement amène 10 nouvelles questions. On peut rarement dire "c est faux", "c est exact", tout dépend du protocole adopté, du modèle utilisé, de l'hypothèse de départ...

des resultats publiés (dans de très bons journaux), qui sont considérés a posteriori comme des erreurs, ca arrive tous les jours, et c est bien le propre de la recherche...

alors, avec ces petites courbes, il me fait bien rire...

mais bon, Serge Galam a dit tout ca bien mieux que moi (53-56ème minutes)


PS: Guy, SVP, respectez le temps de parole entre vos invités!
Daniel, j'ai peur !
A voir son rire final, je suis sûr que Guy est un psychopathe qui mange des petits chats !!!
Je viens de voir la dernière émission et je suis un peu agacé et scandalisé de la façon dont ça s'est passé.
Comme j'ai lu au dessus, le sujet n'était pas forcément simple. Mais à vouloir trouver absolument un franchissement de ligne jaune là où il n'y en a pas forcément, là est le danger de l'émission...

Les réponses de monsieur Huet étaient on ne peut plus claires, et la mauvaise foi de Serge Galam mais aussi de Guy Birenbaum qui s'accrochait à trouver des problèmes même après ces clarifications m'ont fortement agacé. Je trouve normal que monsieur Huet s'agace quand en face on semble ne pas l'écouter et avoir décidé qu'on ne pouvait admettre qu'il venait de répondre à la question... (pour caricaturer c'était du niveau : mr Huet : "vous voyez, globalement cette courbe elle monte, même si c'est en dent de scie" et en face limite "oui mais vous voyez bien qu'a des moments elle descent, ça pose problème... "
quand on dit "ne m'expliquez pas je vais rien y comprendre" y a vraiment un problème

Que de mauvaise foi , notamment quand monsieur Galam fait remarquer la pseudo contradiction de monsieur Huet : défendant d'un coté les mails et accusant d'un autre coté le problème posé de validité d'un article scientifique. Mr Huet s'explique sur les mails dont on parle, et il nous montre que si cela pose problème ce n'est que par méconnaissance. Idem pour l'article "vérolé", il s'en explique fort bien.

Et le fait que personne ne vient contredire cette "attaque" infondée, Il y a de quoi devenir fou. c'est là ou je suis fortement déçu, qu'on ne décode pas l'incohérence des propos tenus lors de l'émission. A mon sens à vouloir absolument nourrir la polémique et se mettre de l'autre coté de la ligne jaune on ne vois pas quand les arguments sont clairs ou quand c'est un procès d'intentions infondé. Et j'attendrais quand même d'une émission sur un site qui analyse les médias un peu plus de clairvoyance dans le débat, car en tant que spectacteur, c'est fortement agaçant quand on suit mieux les réponses des invités que le présentateur (je ne suis pas un spécialiste du climat pourtant).
Et le clou c'est quand au fur et à mesure on reproche à Mr Huet de s'agacer... c'est du délire. On peut dire q'un triangle isocèle a quatre cotés égaux de façon calme, cela passe sans souci, mais quand on s'agace quand on répond que non ce n'est pas un triangle, alors là on est accusé de semer la guerre, je trouve ça un peu fort .
Quand Sophie Verney-Caillat dit que pour faire de la vulgarisation il faut parler des différents point de vue, à mon sens, il faut d'abord savoir de quoi on parle.

A quand une émission arrêt sur image qui décoderait "la ligne jaune", c'est peu être ce que vous allez nous proposer pour la fin de l'année ?

Je garde malgré tout un grand intérêt à voir et lire tout le travail d'@si
Bonsoir à vous tous

Je viens de regarder cette émission sur le climat et je peux vous dire qu'elle m'a fait froid dans le dos...

OK, Guy Birenbaum est meneur du débat, mais je pense qu'il a tort de sacrifier à la mode très répandue dans les débats filmés ou radiophoniques qui consiste à constamment interrompre les intervenants pour donner du rythme et du punch à l'émission. Ceci est d'autant plus dommageable sur des sujets aussi difficiles que celui-ci. En effet, la vulgarisation scientifique est quelque chose d'extrêmement délicat à faire passer, exposer un point de vue dans ce domaine demande du temps et ne peut se faire en séquences limitées à deux secondes.

Ceci étant posé, je considère que Sylvestre Huet a en effet eu beaucoup de mal à défendre son point de vue, il a véritablement été passé au pilori dans cette émission et le fait que vous lui reprochiez d'être agressif et carrément violent est un peu fort de café alors que d'après moi il pouvait à juste titre se sentir oppressé par vos propos et votre posture qui le contraignait à constamment se défendre.

Je pense que face au stress que doit procurer ce genre de situation, n'importe quel être normalement constitué et qui tient à défendre un point de vue déjà difficile à faire passer de part sa complexité, ne peut que faire preuve de "niaque" et ne devrait en tout cas pas se retrouver dans la position de l'accusé montré du doigt pour sa soi-disant violence.

En résumé face à Sylvestre Huet, vous m'avez donné l'impression d'être ironique à mauvais escient, partial, tout de même un peu "chochote" de vous être senti agressé par un intervenant qui ne faisait que défendre son point de vue de manière soutenue, et en définitive très injuste, voire grossier dans la phase finale de ce débat.

Quant à Serge Galam, dans la posture du type qui a la totale maîtrise de lui-même, il était parfait dans le rôle du larbin envoyé là par un groupe de pression pour mettre le doute dans le débat, mais il n'a donné aucun argument convainquant ou étayé.

Voilà, l'atmosphère se réchauffe peut-être, mais mon intérêt pour votre émission à baissé de quelques degrés ce soir.

A plus pour un meilleur débat.
Je trouve cette émission pas mal du tout, en ce qu'elle repolitise un peu le débat.

Huet remet bien les choses à leur place sur le plan technique, même si il pue l'orgueil et que ça le dessert un peu. Il faut dire que la mauvaise foi de certains arguments de Gallam et en partie l'attitude de Birnbaum sont un peu énervantes.

C'est donc la jolie journaliste de rue89 qui repositionne le débat, sans toute fois aller jusqu'au bout. La vérité, c'est que nos sociétés (riches) doivent changer radicalement de mode de fonctionnement, pour tout un tas de raisons qui excèdent largement la question du changement climatique. Je ne referai pas ici le catalogue des crises écologiques qui s'annoncent.

Dans ce contexte, contester de vagues courbes et sortir quelques emails de leur contexte pour finalement nous expliquer que non, il n'y a pas de quoi s'exciter, qu'il ne faut surtout rien changer... c'est poursuivre l'objectif politique de la perpétuation des inégalités internationales et du capitalisme sans limite.

Gallam est bien de mauvaise foi, en effet, quand il dit que la climatologie ne fait pas de prédiction. Elle en fait pourtant une et c'est même l'objet de l'émission. Le problème, c'est qu'on ne saura si elle a raison qu'a posteriori, probablement pas avant 2050 ou 2080. Mais l'erreur serait de croire qu'il s'agit d'une simple expérience scientifique. L'enjeu n'est pas de valider ou non tel modèle ou telle partie d'une théorie, mais de survivre dans de "bonnes" conditions à l'échelle de l'espèce !
Bizarre, j'ai refait tous les calculs sur ma calculette de collège à écran LCD, eh ben tenez-vous bien: la terre est bien plate, et mieux, le soleil aussi, qui en plus tourne autour de la lune, c'est fou non?

Bon je vous avoue qu'il faut que je recompte, passe que j'ai aussi refait l'équation d'Einstein, et je trouve E=mc5.
Je suis tout-à-fait d'accord avec GB, que M. Huet se présentait un peu comme celui qui sait et ne peut être contredit.

Mon impression était qu'il fallait aller chercher ses informations au fond de son gosier, les lui arracher, et en ressortir des morceaux qui faisaient un peu bric à brac et pas forcément adaptés au débat. Et de ces bribes, on pouvait faire émerger une sorte de compréhension vague mais pas de certitude car ses arguments n'en étaient pas, mais des affirmations. On en est là.

Je ne suis pas beaucoup plus avancée sur le débat. Regrettable. Je pensais au moins en sortir des idées claires. Mais ça ne l'a pas fait....
On ne réussit pas à tous les coups....
Espérons que Copenhague nous en dira plus, mais.... hemmm, comment dire... Je doute.
C'est amusant mais en voyant votre émission j'ai tout de suite fait le rapprochement avec un autre phénomène médiatique de grande ampleur en occident et qui s'est effondré récemment : la pensée unique du capitalisme libéral d'inspiration anglo-saxonne.

En effet, la climatologie et l'économie ont en commun que ce sont des sciences qui se basent sur des modèles, souvent épouvantablement complexes, pour produire des scénarios. Dans les deux cas, hormis la tendance générale (et encore), il faut tout de même avouer que ces sciences n'arrivent pas à produire de résultats corrects (n'arrivent pas à anticiper l'avenir de façon convaincante, n'arrivent pas à se soumettre à la répétition de l'expérience censée produire les mêmes résultats). Pour l'économie c'est du au fait que souvent les axiomes de base sont peu judicieusement choisis, pour la climatologie au trop jeune âge de cette discipline.
A côté de cela, nous avons donc la sphère médiatique, qui se doit (car c'est son rôle) de traiter ces sujets (d'autant qu'ils touchent à notre quotidien). Face à la complexité de la tache, il faut avouer que mis à part des cas particuliers, l'immense majorité des journalistes recopient les avis "avisés" sans pousser le bouchon plus loin.

Nous avons vu le résultat avec la crise financière, et j'attends toujours l'autocritique d'une grande partie de nos journalistes (économistes). Bref, je crains que nous assistions à exactement le même phénomène, à ceci près que j'ai pour ma part plus confiance en la probabilité d'un réchauffement climatique qu'en la suprématie du modèle libéral anglo-saxon.

Bref, tous les avis (argumentés) existent dans la nature, et c'est de la faute des journalistes s'ils ne font pas l'effort (nécessaire) pour digérer les informations contradictoires pour produire une synthèse raisonnable. Ou qu'au moins les redac-chef emploient deux journalistes distincts pour produire deux points de vue opposés (mais argumentés) pour que le lecteur intéressé puisse se faire sa propre opinion sans avoir à fouiller lui-même.

D'ailleurs, Huet me rappelle un peu l'économiste Cohen. "Mais si, regardez les chiffres, vous voyez bien qu'ils ont (que j'ai) raison."

Plutôt que de sombrer dans l'hystérie complète façon Hulot il serait peut-être bon d'avoir un point de vue sur :
1. Si réchauffement il y a, et qu'il est causé par l'homme, que pouvons nous faire (la position actuelle)
2. S'il n'y a pas de réchauffement, comment se fait-il qu'on arrive à ces observations (bref un point de vue contradictoire argumenté, il ne suffit pas de s'opposer)
3. Si réchauffement il y a, et qu'il n'est pas causé majoritairement par l'activité humaine, que nous ne pouvons l'enrayer, que pouvons nous faire pour faciliter l'adaptation
Pour ma part je n'accorde pas d'intérêt au 2. mais je pense qu'il a sa place dans le débat. Par contre le 3. m'interesse vivement.
Bon honnêtement, jai regardé le débat de deux yeux différents (mis a part leur coté droite gauche). Celui de l'étudiant que je suis, Master 1 de physique à l'ENS de Cachan et suivant des cours de physique de l'environnement, et celui de l'inter-télé-@sinaute qui suit la presse écrite et tout ce que se dit dans les média sur le changement climatique.
Honnêtement (pour rester cohérent avec moi même), j'ai trouvé que la seule personne qui portait un jugement intéressant sur le problème était Mme Vernier-caillat. Le problème des deux autres c'est que le physicien est un spécialiste du désordre mais pas de la climatologie et ne connais visiblement pas grand chose à cela, et que le journaliste n'a aucun sens pédagogique et ne peut concevoir que le quidam ne connaisse que Home et le film d'Al Gore.
Au final un débat plutôt stérile ne montrant qu'au spectateur moyen qu'il n'est pas scientifique (mais ca il le savait déjà), et au scientifique que les gens normaux ne veulent pas faire l'effort de les comprendre.
D'ailleurs les réaction de Mr Birenbaum, affirmant qu'il ne comprenait pas et qu'il ne voulait pas entendre d'explication m'ont fait pensé à un candidat de qui veut gagner des millions. Je m'explique : un candidat arrive à 1000 € si ma mémoire est bonne (avant le premier palier) et tombe une question informatique pour laquelle la seule utilisation d'un ordinateur permettait de répondre par déduction. Le candidat s'est braqué et a pris 1 joker sans même réfléchir.
Ce que je veux dire c'est que ne pas tout connaitre ne veux pas dire ne pas comprendre. Les termes scientifiques sont souvent contournables pour une explication à un non scientifique et se braquer face à la science ne peut pas la rendre plus compréhensible.

Pour revenir au débat de l'émission. Le problème avec les climatosceptiques c'est qu'ils ne peuvent concevoir que la climatologie n'est pas de la météorologie. On le voit bien sur la courbe montré (sans assez d'explication nous sommes d'accord) par Mr Huet, les températures fluctuent sur des temps cours. Ce à quoi s'intéresse la climatologie est au contraire les temps longs (supérieurs à 10 ou 20 ans) sur des procédés de moyennage spatial (à l'échelle de la Terre) et temporels.
Le problème des alarmistes est comme il a été dit dans l'émission d'omettre, sciemment, le role de Dame Nature. Elle est très présente par le biais du soleil, mais également par l'effet de l'océan comme absorbeur de CO2 et comme régulateur sur les temps cours de la température.

Au final, le problème est, à mon avis, bien plus complexe que ne le laisse penser l'émission, avec 2 camps qui se font une guéguerre idéologique. Les scientifiques (au moins ceux qui connaissent le sujet) s'accordent sur la responsabilité du soleil comme moteur du réchauffement et celui de l'homme dans le rôle d'amplificateur-détracteur POTENTIEL du climat. La vrai question de société n'est pas "où sont les preuves du réchauffement?" mais "Voulons nous avoir les preuves d'un tel réchauffement, mais alors il sera trop tard?". Mais ceci n'est pas d'ordre scientifique mais politique.
Je trouve amusant que certains ici se moquent de Serge Galam. Il a été discret, s'est peu emporté, mais surtout il est resté clair dans chacune de ses interventions. Notamment sur l'argument d'autorité, sur la courbe-toute-puissante, et last but not least, sur ce qu'est une preuve scientifique.

Huet a beau être un journaliste expert de ce sujet, n'oubliez pas, s'il vous plait, le travail considérable de Galam, plus d'une centaine de publications revues par ses pairs. Laisser entendre qu'il puisse moins maitriser les outils mathématiques/statistiques/ou de mesures scientifiques que Huet est au mieux simplement faux, au pire insultant (et j'y reviendrai). Disqualifier systématiquement des scientifiques sur le fait qu'ils ne sont pas "expert" est excessif, je ne vois vraiment pas l'intérêt d'attaquer Ad Hominem Courtillot ou n'importe lequel des scientifiques qui décident de se mettre à étudier ce domaine.

La plupart des scientifiques (Courtillot et Galam compris) enseignait les thèses réchauffistes (non, calmez-vous, ce n'est pas plus péjoratif que climato-sceptique), il y a moins de 10 ans. Thèses fondées sur le travail d'une "science" qui avait moins de 20 ans à l'époque.

Je relève aussi que durant l'émission, il a été abordé l'article à charge contre Courtillot, reposant (comme insistait Huet justement) sur le travail d'un chercheur nommé Bard qui demandait (et obtenait) le soutien de Phil Jones justement dans les mails fuités du Climategate.

Je reviens aux insultes lues ici ou là sur les scientifiques qui doutent. C'est le début de ce que nous pouvions craindre de pire. Le GIEC, ou les membres du CRU de East Anglia, ont visiblement alimenté plus qu'un débat: une petite guerre entre pro et anti. Pour éviter de prendre le temps de confronter leurs prédictions aux faits (certains pensent que cette précipitation relève d'un alarmisme justifié, d'autres pensent qu'il y a beaucoup d'argent et de subventions de recherche en jeu, faites vous votre opinion). En décrédibilisant leurs contradicteurs au lieu de dialoguer, ils ont, aux yeux de leurs "fans" réchauffistes, il suffit de voir Huet parler à Galam , discrédité la preuve scientifique, la science en général, celle bâtie sur des faits, et non des consensus.

Si la thèse du réchauffement climatique induit par l'homme, ou essentiellement par l'homme, est infirmée, les "fans" réchauffistes, n'auront plus confiance en la science, et bonjour le retour à l'obscurantisme, il en sera de même pour les citoyens bernés par la propagande d'Al Gore, etc.
Une telle crise de confiance pourrait avoir des résultats plus grave sur nos sociétés modernes qu'une hausse de 40cm du niveau de la mer.

Soyons raisonnable, redonnons aux scientifiques le temps d'étayer leurs théories, et cessons de faire de la politique là ou elle n'a pas lieu d'être.
C'est marrant, Huet on dirait Joffrin qui aurait choppé les tics de Sarkozy.
Débat passionné effectivement, et l'émission ne peut pas laisser indifférent.

Sur le fond, j'ai été très intéressé par les explications de S Huet sur le GIEC, son fonctionnement, et l'écart entre science et expertise.

Sur la forme, le débat était tendu, et outre la personnalité "vive" de M. Huet, je remarque plusieurs points. Tout d'abord, un certain décalage entre les attentes sur le traitement médiatique du problème (Al Gore, ClimateGate et Opinion publique) de Guy B et de Sophie Vernier-Caillat d'une part, et les réponses sur le fond de S Huet (et faiblement de S Galam), d'où un certain nombre de malentendus agaçant pour tout le monde (comme sur la fin). Il faut dire que l'aspect "traitement médiatique" a été largement balayé d'un revers de main par S Huet ("Les films ne m'intéressent pas et n'ont pas l'influence qu'on leur prête" , "le climategate est sans objet et les mails sont à placer dans leur contexte").

Je pense que la discussion aurait pu être plus intéressante en laissant développer les arguments de chacun. Ceux de M. Galam m'ont parut quasi inexistants. Il semble que M. Huet en revanche, avait moult exemples à donner. Que ne lui laissez vous pas le temps de développer? N'insulter pas votre intelligence, Guy (ni la nôtre)! Monsieur a l'air extrêmement compétent. Son travail consiste à vulgariser ses questions. Il aurait pu ainsi aller au bout de ses propos, ce qui il me semble est quand même intéressant.
Fut un temps où vous (@si) nous parliez d'émission sans durée fixe. Il semble que ce ne soit plus le cas. Les émissions font toutes peu ou prou une heure. S'agit-il de rentrer dans le format télé (j'ai peut-être loupé un épisode où vous expliquiez ce changement de politique). Je trouve très dommage d'abandonner de cette force que donnait le support internet. Au pire vous pourriez toujours (je n'ignore pas que cela prendrait du temps et nécessite des moyens) proposer une émission intégrale (sur ce sujet aussi intéressant qu'épineux, peut-être 2h!) et une version montée, plus courte pour @sinautes fainéants...
bon alors je vais essayer de synthetiqer mon avis :

Pour faire court le problème de cette émission, c'est... le quiproquo général !

le sujet est complexe et le manque de connaissance du sujet par l'animateur est flagrante (il le dit lui-même). Donc il ne peut mener sereinement le débat. Ceci dit, il a le mérite de s'y intéresser et d'ouvrir le débat (même si il lui échappe par la suite).

Car la question est complexe et toute généralité doit être nuancée : les scientifiques produisent un savoir complexe et contradictoire (ce qui est normal) qui ne peut être résumé en deux lignes sans trahir la "vérité scientifique".

Voila le cheminement du savoir :
.................................politiques
................................./.......| .......\
scientifique ->expert ...|........ citoyens
.................................\.......|....... /
..................................journalistes
Concrètement, une grande majorité de scientifiques pense que les probables changements climatiques futurs seraient potentiellement catastrophiques pour une large part de l'humanité.
A partir de là commence le travail des "experts" (un conglomérat de personnes plus ou moins compétentes qui agissent dans la société réelle), qui vont passer l'information remachée aux politiques et aux médias, plus particulièrement aux journalistes, qui retransmettent au public (qui a lui-même peut-être un effet sur les politiques)

En gros pour le péquin moyen : scientifique -> expert -> journaliste -> citoyen

- Le scientifique peut déjà se tromper, mais dans un rapport comme celui du GIEC (équipe 1) qui rassemble une large gamme de scientifiques, l'erreur est quantifiée (dans les limites des connaissances actuelles), et à aucun moment niée.
- l'expert est sujet à caution (là s'exerce la majeur pression des lobby - politiques, industriels, financiers), et c'est ici qu'on perd la mjeure partie de l'information "incertitudes sur les prévisions", car il faut des propositions concrètes et sures, pas des probabilités.
- le journaliste peut être incompétent, mal informé lui-même, ou encore idéologiquement marqué, etc..
- le citoyen peut fermer les yeux, se boucher les oreilles, et boire un pastis (de dépit).

La plus grande marge d'erreur se situe donc au niveau de l'expertise et des journalistes, pas des scientifiques !

Donc c'est un comble pour des journalistes que de reprocher aux scientifiques de ne pas bien informer les gens !
C'est votre boulot de rapporter au péquin moyen la "vraie" information, c'est à dire celle qui est toujours accompagnée d'un regard critique et contradictoire. Car la réalité est toujours plus complexe que ce que vous pouvez dire. N'affirmez pas des généralités simplistes en disant que c'est "scientifiquement prouvé", c'est la moindre des choses.

Si vous ne voulez pas vous plonger dans la complexité de la réalité, si vous ne vous basez que sur "HOME" et Al gore, n'allez pas crier au "complot international des scientifiques" !!!

S'il devait y avoir complot, peut être que ce seraient ceux qui n'ont pas interet à ce que ça change (pays libéraux - je ne citerait personne). Et puis d'abord c'est qui ce hacker ?
Il y a de la propagande des deux cotés (pro et anti)... c'est certain, et alors?

alors : le mieux est de se fier aux scientifiques, pas aux experts ni aux journalistes ! Et si les scientifiques vous diront peut-être : 50% de chances de +2° en moyenne sur terre, 0.0001% de -15°, etc. Point.
Pour ce qui est de la politique à suivre, il faut prendre en compte l'envirronnement, mais aussi les considérations économiques, sociales, geopolitiques et geostratégiques.


En tout cas sachez que (et ce sont des faits, je dis ça comme ça :P)
1) les ressources viennent à manquer, car l'humanité détruit certaines ressources naturelles plus vite qu'elles ne se renouvellent (notamment à cause d'un système économique desastreux, écologiquement et socialement parlant)
2) le climat change constamment, à court, moyen et long terme (l'homme est un facteur parmi d'autres, évidemment)
3) les changements climatiques peuvent être desastreux pour une grande partie de l'humanité.

A partir de là, choisi ton camps... on continue de vivre dans une société de merde qui pourrit tout et tout le monde et on fait exploser la souffrance mondiale, ou bien on s'arrete, on réfléchit et on vit mieux ?
C'est LA question...

NB : synthèse ratée...
il me parait important de rappeler ici cet article qu'un asinaute à indiqué dans un autre fil:

les thèses de Courtillot arrivent à rassembler pas mal de monde et pourtant voici ce qu'on peut lire aussi :Comme la plupart des travaux du genre, celui-ci est construit sur un vide intellectuel –comme si tout ce que nous savions déjà en physique du climat devait être mis au rebut pour une idée nouvelle (et en fait pas si nouvelle). Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. Avec l’aide d’un Commentaire publié par Bard et Delaygue, nous exposerons un ensemble d’erreurs suspectes et d’omissions qui remplissent le papier de Courtillot. Je-m’en-foutisme et ignorance, est l’interprétation de loin la plus charitable que l’on puisse apporter à cet ensemble.


http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/12/les-chevaliers-de-l%E2%80%99ordre-de-la-terre-plate-part-ii-courtillots-geomagnetic-excursion/

petite exégèse pour les flemmards

le lien de cause à effet attendu entre l’augmentation des gaz à effet de serre à longue vie (comme le CO2) et l’augmentation de température ne repose pas sur une vague corrélation inexpliquée entre la température et la concentration des gaz à effet de serre au cours du 20e siècle.

L’augmentation présumée de la température a été prédite bien avant d’être détectable dans l’atmosphère, en fait bien avant de savoir que le CO2 était vraiment en train d’augmenter. Ceci a été prédit pour la première fois par Arrhenius en 1896 à partir d’idées extrêmement simples sur l’équilibre radiatif, puis fut reproduit en utilisant de la physique moderne des rayonnements par Manabe et collaborateurs dans les années 60. Aucune de ces prédictions ne reposait sur des modèles de circulation générale, qui sont apparus dans les décennies suivantes et ont permis des prévisions plus détaillées. Mais la prédiction de base du réchauffement est fondée sur des principes de physique vraiment fondamentaux ayant trait à l’absorption des infrarouges par les gaz à effet de serre, à la théorie radiative du corps noir, et à la thermodynamique de l’atmosphère saturée. Chacun de ces éléments a été vérifié avec une très bonne précision par des expériences de laboratoire et des observations de terrain.

Aucune autre théorie basée sur des principes physiques quantifiables n’a pu faire de même. Si quelqu’un arrivait avec la brillante idée que, disons, le réchauffement global est dû à la pluie de Phlogistique tombant de la Lune, cela n’effacerait pas d’un coup tout ce que l’on sait sur la thermodynamique, sur l’absorption des infrarouges, l’équilibre radiatif, et la température. Au contraire, c’est le boulot de l’avocat du Phlogistique de quantifier les effets du Phlogistique sur l’équilibre radiatif, et de les ajouter de manière cohérente aux forçages climatiques existants. Quasiment toutes les tentatives d’enfoncer la théorie de l’effet de serre anthropique ont perdu de vue ce principe simple mais incontournable.

Comme il n’y a pas de mécanisme physique quantifié reliant les variations du champ au climat, Courtillot doit se rattraper en nous montrant quelques supposées corrélations entre les variations de température et du champ magnétique. Pour ne rien arranger, Courtillot n’arrive pas à décider si une augmentation du champ devrait réchauffer le climat ou le refroidir, ce qui fait qu’on ne sait même pas quelle corrélation rechercher. L’absence d’un modèle physique ne permet pas de traiter les différents forçages sur un pied d’égalité ni d’attribuer de manière fiable les causes des changements climatiques.

La confiance avec laquelle Courtillot met en doute le rôle, accepté de façon générale, du forçage anthropique sur les changements climatiques du dernier siècle est surprenante, au vu des limites fondamentales de tout argument basé seulement sur une corrélation. Mais c’est encore pire que ça : comme le montre Bard et Delaygue, la plupart des corrélations sur lesquelles reposent les pauvres cas de Courtillot et al. sont en fait bidons.

il y a du truand. Ces papiers franchissent la ligne séparant l’erreur simple de la tromperie active. Les papiers de cette catégorie commettent ce que Damon et Laut nomment judicieusement un "ensemble d’étranges erreurs". Les papiers de cette catégorie utilisent souvent des manipulations de données criticables (et souvent cachées et non expliquées) pour fabriquer des corrélations quand elles n’existent pas. Les travaux des fanatiques danois du soleil, largement discutés par Damon et Laut, sont des exemples typiques de cette catégorie de truand. Nous laissons au lecteur le soin de décider, après la discussion qui suit, si le papier de Courtillot est simplement du brut, ou s’il a versé dans le truand.

Courtillot exagère le forçage radiatif des nuages d’un facteur quatre, car il attribue pratiquement tout l’albédo terrestre aux nuages et oublie de prendre en compte l’effet de serre des nuages.

En ignorant encore une fois l’importance bien documentée des aérosols anthropiques, il dit plus loin : "Notons que la stabilisation ou diminution de la température entre 1940 et 1970 correspond bien aux séries solaire et magnétiques, au contraire de l’accélération monotone de la hausse du CO2". Non seulement, c’est une dissimulation à la Crichton d’un phénomène bien connu, mais comme nous le verrons plus loin la supposée "correspondance" est le résultat d’une manipulation discutable des données.

Courtillot soutient que la corrélation entre les sauts ou "jerks" géomagnétiques et les avancées des glaciers alpins étaye une influence solaire et magnétique du climat. Comme le soulignent Bard et Delaygue, ceci nécessite une réponse aux variations du champ magnétique exactement opposée à celle avancée par Marsh et Svensmark (2000), qui est celle supposée par ailleurs dans le papier de Courtillot. Courtillot concocte une explication ad hoc de cette hypothèse, mais celà l’éloigne encore plus de ce qui peut être justifié par de la physique connue et quantifiée. On peut trouver toute sorte de corrélation si on se permet de changer le signe de la relation attendue lorsque ça arrange, et cela sans contrainte physique.

Courtillot fait grand cas du fait que la périodicité millénaire des débris glaciaires à hématite des données de Gerard Bond -considérés alors comme un indicateur de la température du nord de l’Atlantique- s’aligne bien avec les variations géomagnétiques. Cependant, comme le notent Bard et Delaygue, des travaux postérieurs avec une meilleure chronologie, plus de carottes et une meilleure résolution temporelle, montrent que l’enregistrement de Bond n’est pas un indicateur de température représentatif de toute la région nord atlantique. Ces enregistrements plus complets ne montrent pas ou peu de relation avec les variations géomagnétiques.

ATTENTION A PARTIR DE LA CA DEVIENT DU LOURD

Bard et Delaygue ont mis à jour un certain nombre d’erreurs d’une nature plus troublante. Courtillot et al. commettent l’erreur de la "Terre plate" d’où provient le titre de notre article : ils donnent une impression trompeuse de la comparaison entre les forçages dû à la variabilité solaire et dû aux gaz à effet de serre, en oubliant de prendre en compte la géométrie sphérique de la Terre et son albédo.

dans leur Figure 1, Courtillot et al. montrent des données géochimiques provenant d’une stalagmite des Alpes Centrales, données qui prétendent établir une corrélation très forte entre des variations climatiques et un indicateur de l’activité solaire. Comme le notent Bard et Delaygue, Courtillot et collaborateurs ont caché le fait que la corrélation est aussi bonne précisément parce que la chronologie des séries comparées a été finement ajustée afin de maximiser expressément la corrélation. Les données originales non ajustées ne montrent pas une si bonne corrélation.

En découpant le dernier bout de la courbe et en le normalisant à une déviation standard, Courtillot gonfle la variabilité et rend la corrélation meilleure qu’elle ne le serait en utilisant la totalité de la courbe. Comme morceau de manipulation trompeuse de données, celui-ci doit rejoindre dans les tréfonds de l’Histoire le lissage sélectif utilisé pour certains enregistrements solaires, comme discuté par Damon et Laut dans leur critique des travaux danois sur le soleil. Maintenant, dans sa réponse à Bard et Delaygue (il y a toujours une Réponse à un Commentaire), Courtillot s’enfonce encore un peu plus. Il déclare que la raison pour laquelle il a utilisé une série solaire tronquée est que les données ne proviennent pas de Solanki (comme suggéré dans le papier) mais en fait de sorties du modèle SOLAR2000 de Tobiska. Le papier de Tobiska n’est même pas cité par Courtillot et al. (2007), alors que Solanki (2002) y est cité comme dans les papiers précédents de ces auteurs sur des sujets similaires. Il n’y a aucune raison valable pour utiliser SOLAR2000 dans une étude comme celle tentée par Courtillot et al. car, comme le notent Bard et Delaygue, le modèle SOLAR2000 est limité à la petite fraction ultraviolette du spectre solaire, ce qui n’en fait pas le bon choix, sauf si on s’intéresse explicitement à des phénomènes liés au forçage des ultraviolets (voir Lean, 2002). On peut penser que Courtillot et al. sont allés pêcher ces données dans la mare la plus proche, parce que c’était la première courbe trouvée qui leur donnait quelque excuse pour tronquer l’enregistrement de façon à obtenir le résultat voulu.

Bard et Delaygue ont remarqué autre chose d’étrange. La courbe "Tglobe" de Courtillot ne ressemble pas vraiment à celle publiée par Phil Jones. La courbe de Phil Jones, provenant de ses vrais fichiers de données, est représentée dans la version corrigée par Bard et Delaygue de la figure. Ils ont également ajouté la reconstitution de la NASA pour comparer. Ces deux courbes sont en accord, mais aucune ne montre la succession rapide de réchauffement/refroidissement entre 1940 et 1970 visible sur la figure de Courtillot. Alors si les données de Courtillot ne sont pas les températures moyennes globales de Phil Jones, qu’est-ce-que Courtillot a représenté ? Nous ne le saurons peut-être jamais. Dans sa réponse à Bard et Delaygue, Courtillot assure que ses données proviennent d’un fichier nommé : monthly_land_and_ocean_90S_90N_df_1901-2001mean_dat.txt. Bard et Delaygue soulignent cependant que Phil Jones n’a connaissance d’aucun fichier de la sorte dans sa base de données, et ne reconnait dans la supposée courbe "Tglobe" aucune version de la température moyenne globale que son groupe ait pu produire.

Bard et Delaygue concluent avec une figure, reproduite ci-dessous, qui illustre bien ce que nous disons depuis des années à RealClimate. Sur cette figure ils ont représenté la température moyenne globale de Phil Jones avec un index global magnétique (l’index aa), un index du flux de rayons cosmiques (Climax), et la série composite PMOD des mesures satellitaires de l’irradiance solaire. Ces courbes sont moins lissées que celles du graphe précédent. La variabilité inter-annuelle de la température est liée à des causes naturelles comme les éruptions volcaniques majeures, les événements ENSO, et la variabilité solaire. Cependant, seule la courbe Tglobe est caractérisée par une tendance à l’augmentation très significative -une tendance qui ne peut être expliquée par ces causes naturelles. Répétez-le trois fois chaque soir avant d’aller vous coucher : la température augmente. L’influence solaire monte et descend, monte et descend, monte et descend. Vous ne pouvez pas plus transformer ça en une tendance que faire de l’or à partir du plomb.
Bonjour
Félicitations à Sylvestre Huet, sa connaissance du sujet a repoussé Sophie Vernier-Caillat et surtout Guy Birenbaum du mauvais côté de la ligne jaune, mais que dire de Serge Galam sinon qu'il a été en dessous de zéro et mon fuchsia n'aime pas ça du tout
Mr Birenbaum ,j'adore votre émission.
Bon.
Il n'y a pas trop de commentaires pour l'instant mais la tendance qui se dégage c'est de traiter a priori M.Galam de rigolo, M.Huet de journaliste compétente et M.Birenbaum d'agité à l'orgueil blessé.
Je ne vous cacherai pas que le journaliste compétent m'a agacé par son ton pontifiant, son incapacité totale a se mettre au niveau de ses interlocuteurs et par son imprécision d'autant plus impardonnable qu'il n'a eu de cesse de reprendre les autres.

A la 13ème minute par exemple il y a un micro débat sur la manière dont l'auteur du mail a répondu, communiqué ou interview. ça peut paraître anodin mais le gars qui se trouve confronté à deux démentis commence à bafouiller ses négations avec de moins en moins de force pour finir sur un "si vous voulez" assez pitoyable, ça pose quand même le personnage l'air de rien.
Laissons cela pour ce qui vient juste après. M.Huet nous dit que l'astuce a consisté à introduire des données réelles dans une courbe. Une courbe de quoi ? Des données qui viennent d'où ? Pour l'instant on ne sait pas. Le présentateur lui dit qu'il ne comprend pas, ce qui est admissible à ce stade parce que la phrase est quand même diablement imprécise. Et là, notre journaliste, après un petit silence de consternation et un "Comment ça vous ne comprenez pas ?" se contente de répéter exactement la même chose en hachant bien les syllabes comme s'il s'adressait à un demeuré. Et bien je suis peut-être susceptible mais là je n'aurais pas été plus heureux que M.Birenbaum et surtout beaucoup moins diplomate par la suite. Et après la répétition, je veux bien être pendu si à ce stade (12:50) quelqu'un a compris quelque chose. Bonne remarque de Guy, "Mais alors la courbe ne provient pas de données réelles ?". Après ça c'est la chute, le mayday du cortex, l'hallali sur l'imprécision. Il n'y avait pas de thermomètre à l'époque car il s'agit de paleotempérature (c'est là qu'on l'apprend, fallait être patient quand même) mais la courbe provient de mesure indirecte (ah bah ce sont de vrais mesures alors mais indirectes et d'après un modèle, ok) et les "fameuses mesures réelles" alors ? Je cite "il les a introduit où l'on disposait de données de thermomètre" (13:46) Ben je croyais qu'on avait pas de thermomètre à l'époque ? (13:20)
Franchement, si quelqu'un a capté quelque chose a cette histoire, pitié, qu'il m'aide. Le comble de la mauvaise foi venant ensuite avec le reproche fait à M.Galam de ne rien comprendre et de raconter des âneries sur le mélange données réelles et modélisation. Ce que disait M.Galam n'était pas idiot mais effectivement hors sujet si la courbe n'était pas issue d'une modélisation. Par contre, je vois pas comment on aurait pu le savoir à partir du salmigondis produit par M.Huet qui dans cette dernière intervention dit aussi une grosse bêtise. Non, une modélisation ne concerne pas que l'avenir et la paléoclimatologie c'est de la modélisation parce que les mesures sont éparses, indirectes et qu'elles donnent une valeur brute à replacer dans une paleoathmosphère qu'il faut elle même reconstituer avec des modèles.
En Bref, ce journaliste est encore plus obscur qu'un scientifique parce que le scientifique on a peut-être du mal à le suivre mais au moins il va quelque part et il a la cohérence de sa discipline.

A la 41ème minute c'est pas joli non plus. "Moi je ne m'intéresse pas aux films d'Al Gore et Nicolas Hulot parce que je n'ai pas de temps à perdre". Pas sympa mais bon, au moins s'il veut parler de l'opinion publique ce serait pas mal de se forcer un peu. Et je ne m'étend pas sur la naïveté du personnage qui croit que les gouvernements prennent des mesures parce que les scientifiques le leurs disent. Ha ha ha. Si l'opinion s'en foutait mon gars, il n'y en a pas un qui lèverait le petit doigt parce que comme il le dit "les gouvernements de la terre n'ont pas envie de s'occuper du climat". Marrant d'avoir tous les arguments en main et d'arriver à une conclusion inverse de celle que l'on pourrait déduire.

Et alors, à 41:25, le coup du pathos climatique c'est excellent. Il faut choisir entre les ours ou les enfants du Sahel. Déjà, sortir les petits enfants aux ventres gonflés et aux yeux plein de mouches du tiroir pour s'opposer au pathos et au spectaculaire c'est gratiné mais nous proposer un choix alors qu'en ce moment les uns comme les autres crèvent là c'est la réponse taille 44 en bas du dos qui s'impose.

Bref, vous avez compris, je n'ai pas trop apprécié le ton ni le fond des propos de M.Huet et M.Birenbaum a fait montre d'une patience d'ange que je ne le soupçonnais pas d'avoir. Je tire mon chapeau au professionnel. Malheureusement l'émission a souffert de tout cela et cette ligne jaune ne sera pas de celles que je regarde plusieurs fois rien que pour le plaisir. Pas grave, Il y en a des vielles sur lesquelles je pourrai me rabattre et de prochaines qui seront à la hauteur.

PS : Le fait de se pointer un peu à l'arrache, Guy, ça passe la plupart du temps parce que vous êtes au niveau du spectateur (bien vu pour l'écorce, c'était pas loin et M.Huet est un mufle) et que cela oblige vos interlocuteurs à être explicites, mais là ce n'était pas une bonne idée parce que quand vous tombez sur un participant qui est confus vous vous mettez dans l'incapacité de nous expliquer directement ce dont il est question tout simplement parce que vous ne comprenez pas non plus.
Franchement, si quelqu'un a capté quelque chose a cette histoire, pitié, qu'il m'aide.

Moi je veux bien vous aider, vous me direz si je suis plus douée en explications que Huet :-)

En paléoclimatologie, on veut retracer l'évolution de température sur de nombreux siècles pour avoir une idée des tendances et des cycles dans le passé, sur de longues échelles de temps. Or, le thermomètre n'a été inventé qu'au 18e siècle, et encore, on n'a pas forcément gardé de relevés complets de températures à cette époque.

Que fait-on pour les siècles précédents? On se base sur des mesures indirectes, c'est-à-dire que l'on observe des données qui ne sont pas des températures, mais que l'on peut relier à la température de façon assez fiable.
Par exemple, il est établi que la température a un effet sur la croissance des plantes. On peut donc se baser sur la vitesse de croissance des plantes, et notamment des arbres, pour savoir s'il faisait plus ou moins chaud à cet endroit à telle époque : pour cela on étudie les anneaux concentriques sur le tronc des arbres, que l'on peut relier à leur vitesse de croissance, donc à la température. C'est la dendrochronologie.

Evidemment, ce n'est pas très précis, notamment parce que la vitesse de croissance des arbres ne dépend pas seulement de la température mais aussi d'autres facteurs. Il faut donc recouper avec d'autres données, par exemple les sédiments marins, etc... Et surtout, pour valider la méthode, à partir du moment où on a des données de température (19e-20e siècle donc), on peut comparer les données de croissance des arbre avec les mesures dont on dispose. Et même, se servir de ces données pour améliorer la relation que l'on avait établie entre les deux variables (croissance des arbres et température). Par exemple, si l'on constate que suivant notre "modèle" basé sur les arbres, on sous-estime systématiquement la température réelle de 2°C, par rapport aux observations, on peut corriger ce modèle en rajoutant 2°C, et l'on suppose qu'on sera alors plus près de la réalité.

Voilà, à mon avis (je ne connais pas les détails), l'histoire du "trick", qui est de l'ordre de ce qui se fait tous les jours en sciences : améliorer un modèle en se basant sur des observations.

Notez que dans tout cela, il n'y a à aucun moment de modélisation au sens informatique du terme. Or, S. Galam était parti sur ce sujet-là, c'est donc à juste titre que Huet lui a répondu que ça n'a rien à voir...
Ah d'accord !
Bon Francis Clément à raison de bout en bout. Les propos et les postures de Huet sont truffés de contradictions. Ca me donne envie de rallumer mon chauffage et d'enlever mon pull.
Et bien merci Arya, sincèrement, parce qu'à partir de ce qui était dit dans l'émission je ne trouvais pas ça très clair.

D'après ce que j'ai compris le gars a donc affiné les modèles des mesures indirectes qu'il utilisait pour des périodes très anciennes en recoupant des données directes de mesure de température récoltés à une époque plus contemporaine avec des mesures indirectes elles aussi effectuées en même temps. Merci pour votre message précis et complet.
Quand je parle de modèle je pense à modèle théorique d'interprétation des mesures indirectes telles que anneaux concentriques et proportion O16/O18 dans les coquilles des mollusques pour en déduire la température externe. J'ai donc cru que M.Galam utilisait le même terme et pas celui de simulation.

Pfiou, je reste quand même assez déçu des explications de M.Huet qui n'a l'air doué que pour nous expliquer ce que l'on sait déjà.

Et bien merci Arya, sincèrement, parce qu'à partir de ce qui était dit dans l'émission je ne trouvais pas ça très clair.


moi j'ai trouvé limpides les explications de Huet à ce sujet.
Je crois surtout qu'a posteriori vous avez compris.
Si vous reprenez ce qui est dit dans l'ordre de 12:00 à 14:00 c'est extrêmement laborieux et il était impossible de comprendre au fur et à mesure. Je reconnais que les interruptions de M.Birenbaum n'ont pas aidé M.Huet mais quand il commence à parler de "la courbe" dans laquelle quelqu'un a introduit des "mesures réelles" vous ne pouvez pas me faire croire qu'à ce stade vous aviez compris parce que l'on ne savais même pas ce que représente la courbe et sur quoi elle se fonde. C'est seulement plus tard que l'on comprend qu'il s'agit de paleotempérature et quand M.Huet le dit il le considère comme évident alors que personne n'en a parlé auparavant.
tout comme celles d'Ayra...qui nous fait de la vulgarisation scientifique de qualité, pas comme les invités ni l'animateur (mais il n'est pas censé avoir cette qualité là en principe) de l'émission
moi aussi, l'explication d'arya à ce sujet me parait bien meilleure que celle de Huet.
pour Francis même réponse avec une précision supplémentaire, en fait à ce stade j'avais compris car j'ai lu ces 2 textes avant de regarder l'émission


http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/12/les-chevaliers-de-l%E2%80%99ordre-de-la-terre-plate-part-ii-courtillots-geomagnetic-excursion/

http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/langswitch_lang/fr/

mais j'avoue que sans ça je n'aurais certainement pas compris car comme tu le dis je me rappelle maintenant que ce n'est pas super clair à ce moment là, GB est obligé de tirer les vers du nez à huet ce qui a du encore agacer GB davantage
Merci Francis et Arya pour votre décryptage. Si j'ai bien saisit, l'astuce en question est bien frauduleuse.

Les scientifique du GIEC auraient ajouté aux courbes dites de l'écorce ( je n'ai pas trouvé mieux ) des températures exacts relevées grace a des thermomètres.

Par exemple la courbe de l'écorce nous raconte que la température est monter de manière régulière d'un degré par millénaire.
Sur le modèle de base de l'écorce la température moyenne de 1990 sont de 30° contre 29° a l'an 1000

Pourtant les thermomètres, donc les température réelles, indiquent que la température moyenne de 1990 sont de 40°
( Je vulgarise pour l'exemple )
Si les scientifiques du GIEC remplace dans la courbe de l'écorce les température des années 90 a 2000 par les relevés des thermomètres;
Mazette ! La température a augmentée de 10° entre les années 80 et les années 90.

Ai-je bien saisit l'astuce ?
Non. http://www.skepticalscience.com/Hockey-stick-divergence-problem.html

Le problème c'est que pour une raison qui reste assez mal connue, la corrélation entre croissance des arbres et température s'arrête en 1960 (pour les hautes latitudes seulement).
« Comparisons with direct temperature measurements back to 1880 show a high correlation with tree growth. However, in high latitude sites, the correlation breaks down after 1960. »

Donc pour avoir une courbe qui tienne la route de la période médiévale à nos jours, le chercheur a remplacé les données sujettes à caution, en raison de ce phénomène, par les résultats des thermomètres.
Ça c'est de la science!
Quand la corrélation disparaît on remplace les données qui la remettent en cause
par d'autres, d'autant plus que ça colle avec notre modèle
En résumé le modèle on ne le remet pas en cause. On remet en cause les mesures.
Je répète ça c'est de la science!...
Pas étonnant qu'ils n'aient pas divulgué leur méthode.
Sincèrement je travaille dans une équipe qui fait ça, je pousse un bon coup de gueule, et
si ça ne suffit pas je pirate tout et je le mets sur la place publique.
...
Oups...
J'ai un alibi Monsieur l'Agent...
Comme indiqué dans le lien ci-dessus que vous n'avez probablement pas eu le temps de lire, la dé-corrélation est connue depuis 1995. De plus ça ne concerne pas tous les arbres mais ceux à un certain endroit géographique, laissant penser qu'à partir de 1960 quelque-chose a provoqué une croissance moins rapide de ces arbres. À propos de la fiabilité de cette technique, comme vous ne lisez pas les liens, je vais copier-coller le texte ici, ça sera plus sûr :
« Has this phenomenon happened before? In other words, can we rely on tree-ring growth as a proxy for temperature? Briffa 1998 shows that tree-ring width and density show close agreement with temperature back to 1880. To examine earlier periods, one study split a network of tree sites into northern and southern groups (Cook 2004). While the northern group showed significant divergence after the 1960s, the southern group was consistent with recent warming trends. This has been a general trend with the divergence problem - trees from high northern latitudes show divergence while low latitude trees show little to no divergence. The important result from Cook 2004 was that before the 1960s, the groups tracked each other reasonably well back to the Medieval Warm Period. Thus, the study concluded that the current divergence problem is unique over the past thousand years and is restricted to recent decades. »

Par ailleurs on sait qu'à partir de 1970 la température a augmenté, le but de leur étude n'était pas d'étudier les températures postérieures à 1970 mais celles d'il y a quelques centaines d'années.
Je l'avais lu.
Cela ne change rien à ce que je dis.
Ils se précipitent sur une méthode pour conforter leur modèle alors qu'ils
se trouvent face à une anomalie qu'ils ne s'expliquent pas. Donc comment savent-ils
que cette anomalie ne s'est pas déjà produite dans le passé? Que d'autres mesures
ne sont pas mauvaises?
La raccourci pris pour aller dans le sens de la démonstration justifié ainsi[quote=Thus, the study concluded that the current divergence problem is unique over the past thousand years and is restricted to recent decades.]
me semble assez cavalier. Rien ne permet de justifier cette dernière phrase, si ce n'est le refus de
remettre en cause la méthode.

Je l'avais lu. [...] Donc comment savent-ils que cette anomalie ne s'est pas déjà produite dans le passé? Que d'autres mesures ne sont pas mauvaises?

Vous l'avez peut-être lu mais sans doute pas compris, puisque le passage cité par Kaelkael répond exactement à votre interrogation. A moins que votre interrogation soit mal formulée.
Cette réponse me pose un problème. Je ne suis pas d'accord avec le raisonnement de Cook 2004. Je ne suis
pas le seul, voyez les commentaires. Il faut peut-être remettre en cause la précision attendue par la méthode des
anneaux de façon importante, et ne pas se contenter de "la rustine" pour ces deux dernières décennies.
Ok, je préfère cette réponse à la précédente : pas la même chose de dire "comment savent-ils que" et de contester les arguments utilisés pour justifier "qu'ils savent que".

Huummm, je ne sais pas si c'est clair, mais dans le doute je rajouterais que c'est très panglossien. :p

PS : n'ayant pas les billes pour juger du bien-fondé des arguments avancés, je m'abstiendrai de tout commentaires plus sérieux.
Personne n'a les billes, on est là sur de la recherche de pointe où il
faut faire un choix méthodologique. Le reproche que je fais est que les auteurs
se contentent d'une "petite réparation", qui conforte leur hypothèse, sans se soucier de
l'état du moteur.
C'est une attitude de chercheur que je n'aime pas.
Elle s'accorde très bien avec les méthodes de "voyou" employées telles qu'elles
apparaissent dans les mails et les logiciels.
Ils se soucient évidemment de l'état du moteur ! Vous croyez qu'il y a quoi, franchement, dans tous ces articles publiés depuis des années ? La qualité de ces données, la fiabilité des différentes méthodes est discutée à n'en plus finir, et quand il y a de bonnes corrélations, qui ne fonctionnent pas seulement dans une région, pendant une courte période, c'est une bonne nouvelle. Ca semble indiquer qu'il y a quand même un peu d'information contenue dans ces séries.

Par contre, ils font avec ce qu'ils ont. Vous n'aimez pas les cernes d'arbres ? Vous n'aimez pas non plus les carottes glacières ? Vous avez une dent contre les reconstructions du climat passé grâce à des "proxy" ? C'est votre droit, mais ça ne fait pas avancer la recherche. Et ça, c'est leur boulot, à eux.

De quel "logiciel voyou" parlez-vous ?
Je ne vois pas ce que "l'amour" vient faire la-dedans.
S'interroger sur la précision de sa méthode et la remettre éventuellement en cause est
le meilleur moteur de la recherche.

Pour les mails, ils sont tous là:
cru mails
PS: je parle bien évidemment des commentaires sous ce papier:

arbres
La dernière phrase fait référence à l'article cité précédemment dans lequel différentes mesures sur le globe montrent une cohérence entre les données jusqu'en ~1950 où là ça part dans différentes directions.

Je pense qu'il faut quand même rappeler le contexte de départ. Dans l'email il y avait « hide the decline » et certains ont hurlé en disant « oh la la ! ils nous cachent que la température baisse ». Bon le déclin en question c'est juste que les cernes des arbres, ça marche pas top dans les hautes latitudes depuis 1960.
Et on termine avec un bout de courbe qui n'est pas obtenu avec des cernes d'arbre mais avec une mesure plus fiable. La seule question qui peut se poser, c'est est-ce qu'ils ont mentionné cela dans l'article d'origine ? (et encore Nature n'étant pas la revue qui permet de s'épancher le plus possible, ça pourrait se comprendre qu'ils ne l'aient pas fait)

Faut pas oublier non plus que les reconstructions de températures ne se font pas uniquement sur les cernes (comme le rappelait Huet dans l'émission).
C'est loin d'être aussi simple que ça. Les scientifiques ne peuvent se contenter de la seule mesure es cernes d'arbres. La donné qui en résulte est fortement liée à la géographie. Donc en plus de prendre en compte un grand nombre de mesures en différents endroit de la planète, ils effectuent d'autre mesures comme les avec carotte glacière où les couches sédimentaires. Leur composition chimique donne un renseignement précieux sur la température du passé. Ce sont ces trois donné qui permettent d'évaluer la température.
Elles ne peuvent cependant pas être suffisante, car elles ne donneraient qu'une évolution et pas de donnés chiffrées (ou très approximative). On utilise donc les donné "réelles" mesuré par thermomètre pour corriger les mesures et avoir des estimations plus fiables du passer.
Le problème avec les arbres, contrairement aux composé chimiques des glaces, c'est que leur croissance ne dépend pas que de la température. Elle dépend de la qualité des sols, de la pollution de l'air, de la quantité de CO2 présent dans l'air, de l'ensoleillement (qui est plus ou moins lié à la pollution). Ces facteurs sont très variables géographiquement ce qui explique que quand les mesures dans certains lieu ne coïncident plus avec le thermomètre, on l'abandonne comme relevé de la température, au moins tant qu'on a pas crée un modèle mathématique qui tienne compte de tous les facteurs. Ces relevés ne sont alors pas considérés comme inexploitable mais comme preuve que quelque chose se passe qu'il va falloir expliquer.
Bon je me suis absentée un peu du débat et beaucoup de choses ont été dites, mais Jir's a fait le post que j'aurais pu faire pour compléter ! C'est étonnant comme certains ont déduit de ma petite explication que le fameux "ajout de température" était n'importe quoi. En tout cas ils doivent être bien calés dans le domaine pour affirmer ça de façon aussi péremptoire sur les seules explications qui ont été fournies ici...

Effectivement, comme je le disais, la croissance des arbres ne dépend pas QUE de la température! Au nombre des facteurs cités ci-dessus (CO2, ensoleillement, pollution), je voudrais rajouter les précipitations/la sécheresse... C'est pour ça qu'on recoupe toujours avec d'autres données.

Un petit complément au cas où ça intéresserait quelqu'un : pour les sédiments marins, il s'agit notamment de faire des "carottes" dans le sol marin pour voir à quelle époque, quel type de mollusque était présent dans l'océan. Comme on sait que telle espèce prospère lorsque le taux de CO2 dans l'océan est supérieure tant, et que telle espèce ne peut pas survivre si la température est inférieure à tant, la proportion de chacune des espèces suivant les époques fournit de précieuses indications!
C'est vrai, j'ai grave déliré sur l'écorce ;-)
Mais non Guy, vous avez été très bien.

Moi j'ai lu les commentaires du forum avant de regarder l'émisiion.
Je viens de la regarder.
M. Huet est un journaliste qui ne s'intéresse absolument pas à ses lecteurs. Il ne cherche pas à vulgariser la science.
Ce qui semble l'intéresser c'est de montrer aux scintifiques qu'il fait partie des leurs. Eux sont dans des sphères inaccessibles à tous ces crétins que nous sommes, nous.
Il écrit dans Libération. C'est quand-même pas un journal scientifique.

Mais malgré tout cela, j'ai quand-même affiné mes connaissances sur le sujet. Que demander de plus?

Ce qui semble l'intéresser c'est de montrer aux scintifiques qu'il fait partie des leurs. Eux sont dans des sphères inaccessibles à tous ces crétins que nous sommes, nous.


Je coirs l'entendre d'ailleurs bafouiller un instant, il dit " J'ai p.., assisté au débat ..." .Moi derrière ce p., je mets "articipais", son rêve sans doute.
Voté.
Perso, j'ai abandonné grosso modo à la 40e minute.
Compte tenu du fait que tout ce que vous décrivez jusqu'à ce moment correspond exactement à ce que j'ai vécu,
je vous remercie de m'épargner le visionnage des 20 dernières minutes grâce à votre récit.
Et puis d'accord avec JREM plus haut, y'a des baffes qui se perdent.
Vivement la prochaine, Guy ;)
Ce débat intéressant dans lequel se confirme le fait qu'il n'y a aucune certitude sur les origines du changement climatique est passé un peu à côté. Oui, comme la majorité des asinautes, j'ai été insupporté par l'arrogance rigide de Silvestre Huet. Mais Guy Birembaum est sorti, a tort, de son rôle d'animateur. Dans un débat houleux comme celui-ci, on attend qu'il dirige et régule les interventions, pas qu'il se mette à la place d'un participant et règle ses comptes à l'antenne. Oui, c'est difficile mais il ne perdrait rien a réfléchir à la question ...
Bah c'est tout le problème de la Ligne Jaune.

Je ne suis pas journaliste et je ne suis pas un animateur au sens où vous l'entendez.
Et je ne le serai JAMAIS.

Donc, après, je suis tout prêt à réfléchir à tout ce que vous voulez mais je refuse absolument de passer les plats, de réguler, de diriger systématiquement.
Je veux pouvoir mettre les pieds dans le plat, si je le juge nécessaire et rudoyer quelqu'un lorsque j'estime en direct, à chaud qu'il le mérite.
Ce n'est pas une posture, un parti-pris systématique mais c'est ma liberté.

Et puis je veux avoir le droit de me tromper.
Et même de regretter.

En revanche, si la ligne Jaune doit devenir le dernier endroit où le consensus s'impose et où j'écoute la bouche ouverte des arguments voler, ce sera SANS MOI.

Par ailleurs, je précise que je n'avais aucun "compte à régler", je ne connais pas Sylvestre Huet et le sujet ne me touche en rien.

Je vous remercie de m'avoir permis de préciser ça.

C'est essentiel.

Et puis je veux avoir le droit de me tromper.
Et même de regretter.


vous avez comme tout le monde le droit de vous tromper
et vous avez aussi le droit de regretter, également comme tout le monde
Bon on en apprend des choses dans cette émission, surtout que je suis pas très finaude...

Mr Huet devrait apprendre à vulgariser, ses prises de paroles sont chiantes et ponctifiantes émaillées de mots incompréhensibles pour le clampin moyen que je suis. Pour lui tout est totalement stupide à partir du moment ou c'est pas lui qui le dit... (et en plus tu comprend pas t'es vraiment très c.. - ça c'est ce qu'il pense tout bas dans sa tête). Je ne crois pas avoir lu un des ses articles, mais s'il écrit comme il parle, ben ça risque pas.

En fait je me demande sur quoi était finalement l'émission :

le rôle des journaliste dans la vulgarisation auprès du grand public ?
les manipulations potentielles des scientifiques pour atteindre leurs objectifs ?
ou si Guy peut rester calme face à un excité ?

Ce qui est dommage, c'est que Guy n'a pas laissé beaucoup de place à Sophie Vernier-Caillat et Serge Galam. Et je suis d'accord avec la régie, il y a de l'électricité dans l'air, d'ailleurs, dans la vraie vie, un tel débat, je m'enfuie de toute la vitesse de mes petite pattes.

Voilà voilà, continuez comme ça, en mieux ;-))
Excellente analyse. Bravo.
C'est vrai que sur ce coup là Guy Birenbaum nous fait perdre notre temps. Il faut retourner à l'école de journalisme ou bien afficher le fait que vous n'êtes pas animateur mais simple "intervenant par hasard".
On se serait cru dans une émission au début des radio libre!!!
Sans rire, je ne dis pas merci et je suis profondément déçu.
Retourner à l'école de journalisme... Je crois que je n'ai jamais rien lu de plus drôle sur un forum d'@si ! Merci !
Je tiens simplement, en tant qu'abonné à @si, à exprimer mon mécontentement ( et non des moindres ) envers Guy Birenbaum;
dès la présentation des protagonistes, il décrit Sylvestre Huet comme " derrière la ligne jaune ", le qualifie de " réchauffiste " sans lui légitimer un droit de réponse, et durant toute la durée de la vidéo, va le démonter peu à peu, va prendre clairement parti, et va finalement biaiser le sujet du débat pour le pointer du doigt, ouh le méchant réchauffiste !
Que l'on soit pour ou contre les idées et les manières de Sylvestre Huet c'est une chose, mais lorsque l'on est journaliste et que l'on invite des personnalités pour débattre d'un sujet sur son plateau, le plus important, le vrai travail de journaliste, c'est de rester neutre, ce que n'a pas fait Birenbaum.
Je suis vraiment outré, navré par son comportement, il va tout au long de l'émission décrédibiliser Huet, le pointer du doigt, on sent le journaliste de Libération comme dans une arène, bien qu'entouré d'un Galam qui restera intelligement modéré, et d'une Sophie Vernier-Caillat toujours aussi pertinente.
J'ai toujours apprécié @si pour la neutralité de Daniel Schneiderman, qui ne laisse jamais rien transparaitre sur des a-prioris envers les invités; je ne comprends pas qu'un " journaliste " comme Birenbaum puisse animer une telle émission, je souhaite très sincèrement qu'il soit très rapidement remplacé.
Je trouve qu'un point essentiel n'a pas été abordé: comment se fait-il que n'importe qui puisse hacker la boîte mail de n'importe qui????? Et est-on légitime à publier et discuter la correspondance privée (parce que même si c'est avec des collegues, les discussions par mail n'ont pas vocation à être rendues publiques sans l'accord des auteurs) de chercheurs ou autres citoyens? Le climat c'est TELLEMENT important que ça justifie de bafouer nos droits civiques?
Bof... bizarre comme débat, si c'en était un, encore plus bizarre que le physicien n'est pas insisté sur l'explication du *trick qui n'en ai pas un* (mais qui fausse tout)... Il ne faut pas avoir un gros bagage scientifique pour savoir que mélanger deux données de sources différentes discrédite toute tentative de synthèse c'est le b.a.ba... ho combien la source rajoutée est plus précise... Un scientifique se serait surtout interrogé sur le décalage entre les sources de base et ce qu'on en tire comme conclusion (ici les coupes d'arbres pour des températures), et les températures réellement relevé, bizarrement peu curieux, et peu de méthode pour ces *milliers* de scientifiques qui font consensus...

Le dicton est bel est bien vrai, un chercheur qui a trouvé devient nuisible pour la science...
Ça ne rigole pas... là-bas

LONDRES - l'université britannique d'East Anglia, explique que le directeur de son prestigieux Climatic Research Unit (Phil Jones) se retire en attendant une enquête sur des allégations selon lesquelles il a surestimé le cas dans celui des changements climatiques.
L'université affirme que Phil Jones quittera son poste jusqu'à l'achèvement d'un examen indépendant des allégations selon lesquelles il a travaillé à modifier la manière dont les données de la température mondiale a été présenté.

Décembre 01, 2009 03:21 CEST
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la journaliste de rue89 dit qu'on est tous d'accord sur "une croissance plus modérée" (minute 46).

ben non ! il y a des gens , minoritaires pour l'instant, qui parle de décroissance.

c'est pourtant elle qui nous dit (minute 58) que le rôle de journaliste c'est de donner une information complète...
Quelques raisons d'être déçu par cette émission :

- je me réjouissais d'avoir la possibilité de comprendre ce qui se jouait derrière cette histoire de hacking.

- j'ai assez vite eu le sentiment, après un 1er tour de table, que les participants à l'émission étaient à des niveaux de compétence assez hétérogènes, ce qui me semble avoir considérablement nui à la clarté et à la cohérence des échanges. Si la seule conclusion a tiré est "non au catastrophisme", alors j'ai perdu mon temps car je le savais déjà.

- guy birenbaum a glissé progressivement de la posture de Candide à celle d'un Narcisse blessé. Comme s'il avait pris parti à un moment.

M. Huet a certes une voix désagréable à l'oreille et une tendance aux sourires mode mépris "on", mais il a donné de multiples preuves de son expertise journalistique au cours du débat, ce qui n'est pas le cas des deux autres invités.

Une consolation toutefois, cette émission m'a donné l'idée d'être désormais plus attentif et vigilant aux articles signés Sylvestre Huet.

J'espère que Guy aura pris un peu de repos après ce dur combat ! Il l'aura mérité.
J'ai regardé cette émission de bout en bout, et l'abordait sans aucun apriori particulier.
D'accord sur le ton parfois véhément du journaliste de libé, mais mine de rien c'est lui qu'on a davantage laissé parler, ce qu'il disait ne devait pas être complètement dénué de sens. Malgré sa violence paradoxalement il apportait tout de même une certaine mesure (notamment avec tous ses distingos communauté scientifique/experts/opinion publique etc). Et il y a chez lui un truc que j'avais déjà observé aussi chez d'autres spécialistes de la question (et partisan de la thèse du réchauffement par l'homme), ils pensent que le temps presse (et c'est un euphémisme), et s'agacent donc de la remise en cause de toutes ces questions, pensant qu'on ne fait que perdre du temps qu'on a déjà trop perdu.
Après je n'irais pas emmerder Guy B. sur le terme réchauffiste, caricaturer c'est son métier, et au final le fond de l'émission est tout sauf caricaturale (c'est pourquoi on n'en sort d'ailleurs sans aucune certitude!).

Sur le fond, je ne peux quand même pas m'empêcher de penser un peu comme la journaliste de rue89 que le Climategate apparait en réaction à, et qu'il y a des gens ni scientifiques ni journalistes qui adorent remettre en cause les thèses officielles, un peu comme pour le 11 septembre, et qui propagent leur thèse à eux de manière efficace et virale. Les mails en question, si j'ai bien compris on en a retenu deux sur les 1000 et quelques, complètement décontextualisés, et qui ne prouvent pas grand chose. moi en tout cas, ils ne m'ont pas convaincu!

Bonne émission en tout cas.
Très contente qu'on aborde (enfin) ce sujet dans l'une des émissions d'@si !

Par contre, je suis en cours d'émission là, et je ne connais pas ce Serge Galam, présenté comme physicien, mais qu'est-ce qu'il raconte comme co***ries ! En fait, toutes les fois où il a ouvert la bouche pour le moment c'était pour provoquer gratuitement ou faire des amalgame stupides. Mais bon, je regarde la suite, et je reviens après...
Ben moi, je fais une analyse totalement différente.

J'ai trouvé le journaliste de libé énervant et j'ai vraiment eu dû mal à comprendre ce qu'il disait contrairement aux autres invités qui étaient beaucoup plus posés. Chaque fois qu'un autre invité (ou Guy) disait quelques choses, il n'était pas d'accord voire même se marrait. Le débat aurait été plus intéressant sans cet invité.
completement d accord avec nohcilop, je suis outré de voir à quel point cette émission s est transformée en tribunal/jugement sur cet invité, de plus le débat était stérile et n'ammenait à rien de concret je vous avoue que j'attendais une reflection plus étendue, plus sage et surtout moins violente que tout ce qu on voit sur les forums du net en ce momment.
Pour ma part il me semble que remettre en cause le réchauffement climatique est vain, au delà de ce débat il y a la condition humaine, la protection de notre biosphère, et l'avenir de nos gosses qui est en jeu, malheureusement je crois que ce courant sur le web actuellement consistant à traiter les "ecologauchos" d'alarmistes et de terroriste est en fait la manifestation de l'autruche (mon dieu j ai peur je me planque dans mes certitudes pour y réchapper).
Ouvrons l'oeil et le bon.
Tres bon sujet mais carton rouge a Mr Birenbaum :

Je ne suis ni rechauffiste ni sceptique mais vous poussez le bouchon un peu loin :

1) vous le traitez de rechauffiste.(par provoc ou pour faire vite). L'invité étant pointilleux, on peut immaginer que cela l'enerve si comme il le dit, il traite l'information et toute l'information , qu'il accorde de l'intérêt a toute les positions, qu'il se coltine les articles princeps............etc.........et il voit débouler un gugusse qui le baptise rechauffiste, le meme gugusse qui ne connait rien au sujet.

2) Il explique la demarche de fonctionnement du GIEC qui part des données brutes pour publier une synthèse à destination du pékin lambda et des politiques. Et vous reprochez au journaliste de Libération que TF1 ne parle que des degrés en plus sans mention de l'incertitude. En gros vous reprochez votre flemme de vous coltiner un sujet. Lui l'invité, il les connait les nuances et les incertitudes, c'est pas de sa faute si les journalistes aujourd'hui ne produisent que ce qu'on leur demande de produire....sans chercher a comprendre de quoi ils parlent, sans aller chercher les données brutes qui existent.

3) Sur courtillon encore une fois, il ne lui reproche pas son erreur, il se pose la question de l'intégrité des comités de lecture des revues qui l'ont publié.........

Non décidément, votre rage était infondée et je decerne a l'invité une palme d'honneur d'avoir su garder son sang froid.
Je n'ai encore jamais regardé votre émission, mais je ne vais certainement pas commencer aujourd'hui.
Vous avez invité Serge Galam qui s'était ridiculisé il y a quelques années en écrivant dans un article du monde (que j'ai la flemme de rechercher ce soir) en en affirmant qu'avant Galilée on ne savait pas que la terre était ronde ( Magellan en avait déja fait le tour avant la naissance de Galilée!)
Bonsoir! Amusez vous bien!

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