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"Blast", un passif d'affaires étouffées

En deux ans et demi d’existence, la webtélé de gauche a enchaîné les crises internes opposant la direction à une grande partie de l’équipe. Conflit d'intérêt, projet de mécénat d’un milliardaire se proposant d’orienter les enquêtes, soupçon de partage de données, accusation de censure contre le rédacteur en chef politique… Une succession de casseroles, que la direction a tenté de mettre sous le tapis. Et autant de paradoxes éditoriaux. Second volet de notre enquête.

Commentaires préférés des abonnés

ASI est un média d'analyse des médias. Y avoir un double article sur le fonctionnement d'un journal y est tout à fait approprié. Qui plus est, il y avait une série speciale media independants sur ASI, analyser Blast est donc loin d'être en dehors de (...)

Je trouve que ces deux articles sont très supérieurs à l'enquête sur le Monde Diplo. Déjà ils sont beaucoup plus précis, le déroulement est plus logique, on passe d'une problématique à une autre et on relie les problématiques entre elles quand il le (...)

C'est terrible que de lire cela. Mais c'est ainsi dans de nombreux collectifs semble-t-il.

Je suis moi-même adhérent d'un syndicat CGT, j'ai pu voir et entendre des discussions assez vives et des conflits parfois éclater pour des raisons qui m'échappe(...)

Derniers commentaires

Alizée Vincent est-elle un clône de Loïs Guémard? A son avantage elle est bien plus lisible, la mauvaise foi moins apparente (sinon moindre)  ... Mais pour le reste le dégommage des médias dits de gauche va-il devenir une spécialité de @si? Nous voyons la dérive (Schneidermann ne partez pas! on vous en supplie!): c'est tellement mieux d'aller travailler chez Bolloré ou Bouygues car au moins on sait où on est! Avec de tel propos Pascal Praud ne tardera pas à faire une place de chroniqueu.r.se (à moins que Hanouna ne vous appelle avant). 


Quel est le but de cette rédaction (@si) et de son rédac chef (Guémard)? Devnir le seul organe de gauche? Avec de telles dérives @si va finir par être aux médias de  gauche  ce que Valls ou Hollande  sont à la gauche politique, une imposture!

Bonsoir, bien surprise de découvrir sous la plume de quelques abonnés, qu’ASI devrait s’interdire de critiquer des médias de gauche. N’est-ce pas légitime et sain d’être aussi, voire plus, exigeant vis vis à vis de projets fondés sur des principes éthiques et idéologiques dont on se sent proche ? Les écarts sont d’autant plus douloureux, aussi bien en tant que lecteur qu’en tant que salarié. 


Je me permets un commentaire sur un détail marginal par rapport au propos de l’article, mais qui m’a frappée : quelle mouche vous a piquée pour imaginer préserver l’anonymat d’une collaboratrice de Blast simplement grâce au fait que vous ne citez pas son nom, alors que vous donnez très précisément sa fonction, la période pendant laquelle elle a travaillé pour Blast, et son statut d’étrangère en procédure de naturalisation ? Par élimination, il doit rester…,  une personne, non ?

Bravo pour cette excellente enquête. 


L'opacité comptable de Blast pose également question. Pendant que Blast revendique être une "alternative à la doxa néolibérale", il recourt à une technique de gestion identique à celle de ses prétendus adversaires affairistes. Je constate en effet que Denis Robert a déposé les comptes de Blast au greffe du tribunal de commerce en recourant abusivement à l'option de confidentialité. Abusivement car Blast a collecté bien plus de 153 000 euros de dons dès son premier exercice, seuil au-delà duquel la publication des comptes est une obligation légale. Cette opacité est d'autant plus fautive et consciente que Denis Robert avait porté une série d'actions en justice contre les dissimulations comptables des grandes fortunes lorsqu'il était encore salarié du Média TV. (Ah, selon qu'il sera de droite ou de gauche, le secret des affaires sera condamnable ou opportun...) Les moyens de droit que Denis Robert avait utilisé à l'époque contre les grandes sociétés opaques pourraient sans difficulté être employés aujourd'hui... contre le président de Blast, c'est-à-dire contre lui-même.


Reste à savoir quelle est la finalité du recours infondé de Blast aux outils du secret des affaires. Dissimuler au grand public d'éventuelles informations concernant les plus hauts salaires de la structure ou ses flux financiers ? Rester discret au sujet du versement d'aides publiques à Blast par le Ministère de la Culture (cinquante mille euros en 2021 au titre de l'aide à l'émergence) pendant que ce même média prétend, lors de ses appels aux dons, ne pouvoir compter que sur la générosité de ses lecteurs ? Pour activer la charge émotionnelle des donateurs en prétendant que "Blast est dans une situation très périlleuse", sans jamais avoir à démontrer publiquement l'existence ou l'importance dudit péril ?

 

Bravo pour cette enquête qui confirme qu'ASi est indépendant financièrement, mais aussi idéologiquement. 

On aurait pu vous reprocher : "ils ne feront jamais d'enquête sur des médias de gauche..."  Eh bien oui.

Journalisme de caniveau. Je ne renouvellerai pas mon abonnement. 

On attend que les journalistes de blast fassent le meme type d'enquetes sur mediapart ou @si si ils le peuvent.


En attendant une emission de chez BLAST : 

Management toxique : La philosophie dans le foutoir avec Thibaut Brière

Il est évident qu'il est bien plus facile de faire du tapage et des clics sur les réelles sources de clics que sur les dysfonctionnements de ceux qui ont les moyens de se défendre et de vous mettre sur le trottoir.

Il est évident que s'attaquer à Blast coûte moins cher que s'attaquer à Bolloré quand il s'agit de gratter des abonnements.


C'est juste un choix .

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je trouve que ces histoires commencent à devenir un fond sonore un peu trop présent dans la vie des médias se voulant résolument de gauche. Je trouve ça à la fois révoltant et désespérant.


Je dirais bien que j'attends le fin mot de l'histoire, mais l'histoire, justement, au Média comme chez Blast, montre que je ne l'aurais sans doute jamais. Jamais de fin de mot de l'histoire pour le départ de Sophia Chikirou, puis Aude Lancelin pour Denis Robert du Média, ni pour le départ de Serge Gaubert de Blast.


En l'absence d'explication satisfaisante, inutile que Blast continue à compter sur ma contribution financière. Dire que je leur ai en récemment allongé une somme plutôt rondelette pour leur Kiss Kiss Bank Bank pour les Marioles... :-(

Merci Alizée pour ton travail. Cet article fait mal, suivant & soutenant Blast depuis ses origines. La vérité fait mal et est douloureuse, honteuse, vraiment décevante. Le type de vérité qu'au final on préférerait presque ne pas savoir tant les conséquences et retombées remettent tellement en cause cette aventure. Il faudrait vraiment un énorme changement de paradigme au sein de la rédac pour que la barque continue sereinement de se maintenir à flot. Je l'espère sincèrement mais honnêtement, au regard de la réponse apportée, cela ne présage rien de bon.... affaire à suivre ! Encore merci Alizée !

Voici le deuxième volet de ce Vaudeville, Alizée souffle sur des braises avec délectation, semble-t-il. Comme dit l'adage "il n'y a pas de fumée sans feu" et de fait certainement que chez Blast tout n'est pas parfait voire carrément inacceptable... Mais une question me taraude, chez ASI, le rose domine toujours dans la bonne humeur?? Entre " collègues" n'eut-il pas été plus judicieux de tenter d'évoquer en priver le problème, afin d'assainir la situation, cela ne s'appelle pas de l'ingérence, mais du bon sens ( me semble-t-il...) Ceci étant il n'est jamais trop bon pour ASI d'avoir trop d'ombre...! 

Donc Blast maintient en poste une personne toxique qui fait fuir les forces vives du média.

Les raisons : il travaille beaucoup (d'où sans doute ses cernes noirs type Panda) ; c'est mon poto ; le journalisme, ce n'est pas pour les faibles.


Enthoven est probablement en souffrance, son visage est marqué. Mais ce n'est pas l'aider que de le laisser martyriser ses collègues, en particulier ceux qui lui sont hiérarchiquement inférieurs.

J'apprends dans cet article que Serge Faubert a ŕéutilisé tranquilou un terme gloubiboulga d'extreme droite / gauche Vallsiste, "islamo gauchisme", pour qualifier Tahaf Bouhaf... ça me semble être une ligne rouge largement suffisante pour censurer son article, mais à lire l'article d'asi, on ne dirait pas  que ça en était la raison. Quelqu'un en sait plus ?

Grand merci  pour ce pétard dans un pot de chambre.

Blast a l’habitude de l’adversité et du fiel. Le journalisme que nous portons gêne beaucoup de monde et notre succès attise les jalousies.


Cette fois, Blast est victime d’une attaque d’une violence sans précédent. Un site en perte de vitesse publie une enquête à charge qui fait de notre entreprise une sorte d’enfer sur Terre.


Vous pensez sincèrement que Arrêt sur Images, qui n'est pas particulièrement en perte de vitesse (ou alors je me goure royalement mais il faudra me le demontrer) est jaloux de vous alors que vous n'êtes pas sur le même créneau? vous êtes parfaitement complémentaires et la plupart d'entre nous consultent voire soutiennent les 2 médias (entre autres)


Je ne souhaite pas que Arrêt sur Images ait raison car cela signifierait que vous êtes tels que celles et ceux que vous dénoncez et sincèrement, sans prise de conscience de votre part, je ne sais pas si je réussirais à séparer les êtres de l'oeuvre...


Je ne souhaite pas non plus que Asi ait tort parce que ça ferait beaucoup en peu de temps comme accusations envers un autre média de gauche et ça rognerait ma confiance en vous dans ce type d'enquêtes.


Fais chier...



Dans tous les cas, soutiens à toustes celles et ceux qui souffrent dans et de leur travail, quel qu'il soit.



Un article sur ce thème (mais sans doute faudrait-il plutôt un livre !) pourrait porter sur tous les conflits qui ont émaillé l'existence du Média depuis son lancement début 2018, ainsi que l'existence de Blast, média issu de ces conflits.


● La première polémique (bien entendu dûment relayée par les médias mainstream, comme les suivantes) a eu trait à la mise à l'écart dès fin février 2018 de la rédac-chef Aude Rossigneux au terme de sa période d'essai. Celle-ci avait réagi par une lettre adressée au comité de pilotage où on pouvait lire :

« Qu’est ce qui me vaut ce traitement d’une violence et d’une brutalité qui me laisse dans un état de sidération ? Une brutalité qui n’est pas exactement conforme à l’idée que chacun se fait d’un "management" de gauche. Une brutalité qui serait peut-être un sujet pour Le Média si elle était le fait d’un Bolloré…».

Ainsi que :

« les troupes sont toujours motivées, mais épuisées, et pas loin du "burn out" comme le montrent plusieurs arrêts de travail. »

Donc l'invocation d'un paradoxe entre la ligne éditoriale d'un média de gauche et son mode de management n'est pas un scoop. ASI le sait bien, qui a abordé non seulement les conflits du Media, mais aussi de Là-bas ou du Monde Diplo.


● Puis début juillet 2018, Sophia Chikirou démissionne pour laisser sa place à Aude Lancelin, dans un contexte de conflit interne, que Le Monde relaie avec délectation.

Serge Faubert, puisqu'il en est question dans le billet d'Alizée, avait dénoncé « une chasse aux sorcières [faisant] curieusement écho à des tentatives communautaires ou identitaires au sein de la rédaction », puis avait cosigné avec trois autres journalistes et chroniqueur un texte dans lequel ils déniaient la légitimité de la SDJ, qualifiée d’« instrument pour la prise de pouvoir sur les sociétés du Média par une nouvelle direction », et s'inquiétaient de la nomination du président de la SDJ, Théophile Kouamouo, au poste de rédacteur en chef.


● Puis en avril 2019, Aude Lancelin annonce avoir été poussée à la démission et est remplacée par Denis Robert. Plusieurs journalistes remettent effectivement en cause ses manières de faire.

En juin 2019, Aude Lancelin met en ligne sa version des faits, puis Denis Robert met en ligne sa réponse

On peut trouver ces deux textes dans un billet de votre serviteur du temps où il avait un blog à Mediapart, billet datant de quasiment 4 ans jour pour jour (18 juin 2019) .

Le lendemain, un certain Daniel Schneidermann interviewait Denis Robert.

Et, une semaine plus tard, dans un article d'ASI, des salariés du Média dénonçaient les méthodes d'Aude Lancelin.


● Mais en septembre 2020, dans le cadre d'un conflit avec les administrateurs, Denis Robert va être licencié du Média.

Et en janvier 2021, il lancera Blast.


Blast connaitra donc à son tour des conflits, avec dès mars 2021 le départ de Maxime Renahy, qui avait rejoint Blast dès sa création, départ lié à une mésentente sur l'implication d'un éventuel donateur.

Et Serge Faubert, journaliste qui avait également quitté Le Média pour rejoindre Blast en 2021, est licencié suite à un conflit l'opposant à la rédactrice en chef, Soumaya Benaïssa ainsi qu'à Denis Robert, à propos, comme Alizée le rappelle, d'un sujet sur Taha Bouhafs.

Serge Faubert créera à son tour en juin 2022 un nouveau média, Pure Politique.


BREF


La nature humaine et les relations humaines étant ce qu'elles sont, mettre en place et faire marcher un groupe, même animé des meilleures intentions du monde, est tout sauf évident. Les sociétés de média, tout comme les partis, les syndicats, les associations militantes et même non miliitantes l'illustrent constamment. Notamment quand sont en jeu les structures décisionnelles et les modes de financement.

A qui donner raison, à qui donner tort ? ASI est tout à fait dans son rôle quand il questionne les conditions de travail des salariés des médias, mais il ne faudrait pas qu'il se transforme en tribunal médiatique façon Mediapart, une des dérives qui m'ont poussé à m'en éloigner.

En tout cas, pour que de tels conflits n'aient pas été rapportés à ASI depuis 15 ans, c'est que D.S. doit avoir une personnalité particulièrement particulière. Pourvu que ça dure avec la nouvelle organisation !

Merci pour ces 2 articles très bien construits.

Ça n'a pas dû être facile quand on sait que Blast était souvent invité dans les club-indé d'ASI (super émission au passage, dommage qu'elle ait pris fin) et que vous les avez invité à faire leur appel à dons.

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On se demandait, mais ça y'est : on a trouvé ! La ligne éditoriale de la nouvelle rédaction d'Arrêt sur Image est de faire de la critique média une nouvelle forme de télé-réalité. Plus de 20 ans après son émission sur Loft Story, la bande à Lolo se complait à se vautrer dans les calomnies glauques et les potins sordides que d'anciens journalistes aigris ragent de déverser publiquement. Ici parce-qu'une promotion n'aura pas été accordée. Là parce-qu'un article aura été retoqué.


La recette est simple. Drapez-vous des atours d'intégrité journalistique difficilement acquise depuis 30 ans. Et laissez mijoter. Sans forcer, des journalistes éconduits vous contacteront. Prenez sans recul leur témoignage. Et écrivez une "enquête" à charge, de sorte que même les contre-témoignages semblent à charge eux aussi. Sur feu bien vif, ne laissez pas reposer, et publier immédiatement un second volet encore plus dégueulasse. Saupoudrez de publicité pour Amazon et pour la télé-réalité made in Netflix tout en vantant votre indépendance. Attendre.


Dès que les premières critiques apparaissent, posez-vous en parangon de la Morale et de la Vertu, et prétextez un train vers la Normandie pour vous échappez. Refilez le bébé à la plus humble et honnête de vos ressources humaines. En attendant, publiez des correctifs discrets en valorisant votre potentiel d'intégrité. Mais surtout, et c'est très important, aucun droit de réponse. Des correctifs discrets, certes (notez bien l'heure du correctif pour faire sérieux), mais surtout, surtout, aucun droit de réponse.


Le plus dur est fait. Bravo ! Maintenant, vous pouvez allègrement laisser libre court à votre créativité. Allez-y franchement, sans complexe façon visqueuse et ignoble à la Jean-François Copé. Vous payer vos pigistes 50€ le feuillet ? Accusez le Monde Diplomatique de ne payer les leurs que 110€ ! Vous vendez à Amazon les données personnelles et le profil politique de vos abonnés ? Accusez Blast d'envoyez un mail à leurs auditeurs pour les prévenir de la publication d'un nouveau reportage !


Voilà, ça y'est : vous avez votre trogne un mardi sur deux pendant 4 heures sur Amazon TV pendant que vous enfumez votre auditoire avec des valeurs de gauche et de journalisme indépendant. Je n'aurais donc qu'une seule question : qu'est-ce que c'est que ce torchon ?

Punaise, ca me fait mal de lire ça... pourquoi tant de bisbilles dans les medias independants comme le Média et maintenant Blast? Jai honnêtement du mal à croire que D Robert se la joue Janus. On ne peut pas suspecter des journalistes talentueuses comme S Saqué, qp Morritz, ou encore le genial chroniqueur cinema et du net P Thiellement de complaisance envers toute forme de nepotisme oi de favoritisme... je suis très très interloqué et jai maintenant un doute si je me réabonne, bien que je les au soitenus dès le départ. Jusqu'à preuve du contraire ASI n'a jamais été démenti, alors je ne sais plus vers quel saint me vouer. Ceux qui m'aident à forger mon esprit critique me laissent sincèrement perplexe.

Le premier volet était basé sur quelques témoignages (ou ragots) anonymes. Le deuxième "révèle" deux histoires anciennes qui ont été largement commentées et explicitées à l'époque, sur Blast en particulier. On attend avec impatience le troisième. Du bien beau journalisme d'investigation, BFM n'a qu'à bien se tenir !

Le sentiment est le même qu'à la lecture du premier article : Denis Robert est un bon journaliste, un bon auteur, quelqu'un de charismatique qui a su fédérer autour de lui à la création du projet, mais un mauvais patron. Qui plus est, c'est dommage de ne pas appliquer les belles valeurs qu'on prône et qu'on aimerait voir chez les autres. Il ressort de ces enquêtes l'impression de voir en lui un patron un peu con et un peu droitard dans le fond (quand on parle de charges au lieu de cotisations sociales, ça laisse songeur), au-dessus des règles, qui fait manger les copains et qui ne supporte pas beaucoup la contradiction. Il semble en cela bien secondé par Mathias Enthoven.


Après avoir contribué à leur campagne de financement participatif, ça déçoit forcément, même si le contenu proposé reste globalement de qualité.

Ce qui ressort grossièrement des deux volets c'est que D Robert est un très mauvais dirigeant: négligeant des procédures, qui dirige à l'affect, qui saisit "des opportunités" sans trop réfléchir.

Un type qui a de l'énergie et du charisme (même si c'est pas ma tasse de thé), d'où le succès de la chaîne, mais qui gagnerait à avoir un binôme gestionnaire plus posé, plus structuré, plus diplomate...

Le cas Robert à Blast me rappelle le cas Mermet à Là-bas. Il faut croire que les tauliers de certains médias alter ont du mal à ne pas se montrer plus durs encore que les gras matous de la presse des milliardaires.


Je présume que l'adversité à laquelle il faut faire face quand on dirige une telle entreprise endurcit ces individus au-delà du raisonnable. Gare quand cette dureté se retourne non plus contre les détracteurs, mais contre les collaborateurs. Gare également à la parano, ou au sectarisme.


Quel dommage, en attendant !

Votre article me fait mal. C'est pas gentil de faire ça à un abonné fidèle.


Ça fait mal en effet d'entendre des choses négatives sur un média, des journalistes, dont on apprécie le travail.

Ça fait mal mais c'est ainsi.

Je suis très déçu de voir que le mal être au travail, les batailles d'ego et de pouvoir se règlent encore ainsi, par coups bas, et par coups d'autorité. Je suis encore plus déçu que ça se passe ainsi chez BLAST, media qui se devrait d'être en phase avec les idées qu'il défend dans ses articles.


J'ai le sentiment que les entreprises sont de plus en plus dures avec leurs employés. Je ne sais pas si c'est seulement un ressenti, l'âge venant, ou si c'est une réalité.

Je vois partout des employés qui souffrent et des "boss" qui ne savent pas diriger leurs troupes sans les humilier, les dominer, les infantiliser, les fliquer, les flinguer.


Allez, je vous en veux pas de m'avoir fait une piqure de rappel pour me dire que nul n'est parfait, même Denis Robert, même BLAST. Pourvu que votre article soit aussi une piqure pour eux aussi et qu'ils en tirent des conclusions rapides. Dans ce cas, votre article aura fait un bien fou à tout le monde.


Biz !

Je trouve que ces deux articles sont très supérieurs à l'enquête sur le Monde Diplo. Déjà ils sont beaucoup plus précis, le déroulement est plus logique, on passe d'une problématique à une autre et on relie les problématiques entre elles quand il le faut, et on y ajoute quand c'est le cas le double discours entre la théorie (les valeurs défendues par Blast dans ses articles et vidéos) et la pratique (le management brutal, le chef qui se remet pas en question, l'opacité d'un certain nombre de décisions...).

Ensuite on voit bien que contrairement au Diplo la maltraitance et le chantage sont systémiques, ca a même l'air d'une condition sine qua non à l'embauche.

Je dis pas qu'il fallait pas enquêter sur le Diplo, on a bien vu dans le billet du médiateur qu'il y avait des problèmes dans cette rédaction. Mais l'enquête était confuse, mal foutue, elle passait complètement à côté de certains enjeux et elle constituait au final ce qui me semblait être un foirage assez magistral.

Bien evidemment Blast n'est pas aussi puissant que le Diplo, n'a pas le même prestige... Donc une enquête d'ASI en sera forcément plus dommageable. Mais l'hypocrisie du double discours doit être combattue, même quand il s'agit "d'alliés politiques". Et surtout quand ces problèmes se répètent d'années en années, d'une rédaction(Le Média) à une autre (Blast)...

Bref... C'est assez désolant.

Ce sont des articles importants pour nous faire comprendre que "la presse",se sont des groupes humains,avec le coté managérial négatif.

(En tant que cofondateur de Blast)

Communiqué

Le 20 juin 2023



Blast a l’habitude de l’adversité et du fiel. Le journalisme que nous portons gêne beaucoup de monde et notre succès attise les jalousies.


Cette fois, Blast est victime d’une attaque d’une violence sans précédent. Un site en perte de vitesse publie une enquête à charge qui fait de notre entreprise une sorte d’enfer sur Terre. Selon Arrêt sur images, nous serions une machine à maltraiter ceux qui travaillent pour et chez nous. Les sources sont pour l’essentiel anonymes ou reposent sur les témoignages de salariés ayant quitté l’entreprise et qui ont déjà, pour certains, largement commenté leur départ.


Nous contestons intégralement et fermement cette « enquête » et son contenu, dont nous dénonçons les méthodes, les trucages, la partialité et la malhonnêteté. Nous répondrons à chacune de ces accusations aussi folles qu’infondées au plus vite.


A Blast, nous avons l’habitude de lutter et de prendre nos responsabilités. Chacun devra assumer les siennes. 

Tout dans cet article est malaisant...

soutiens aux victimes de cette oppression 👍

C'est terrible que de lire cela. Mais c'est ainsi dans de nombreux collectifs semble-t-il.

Je suis moi-même adhérent d'un syndicat CGT, j'ai pu voir et entendre des discussions assez vives et des conflits parfois éclater pour des raisons qui m'échappent entre des personnes pourtant du même bord.

On ne peut pas en faire abstraction mais il faut pouvoir à un moment dépasser ces conflits et mesurer ce qui est en jeu, avant d'en arriver à exclure et diviser. 

Ce n'est pas sans rappeler l'époque où un certain parti prétendait "se renforcer en s'épurant".

Surtout que la santé financière de ces media est très fragile, repose sur les dons et le soutien de gens comme nous (j'imagine ne pas être le seul ici à être abonné à ASI, Mediapart,Fakir,Acrimed, et soutenir Blast, LeMedia etc..)

Pendant que moins de 10 oligarques rachètent, fusionnent et concentrent 85% des media un à un, nous n'avons pas le luxe de disperser et diviser le peu de forces qui nous reste.

Sans véritables procédures démocratiques et sans possibilité économique et logistique de distribuer la parole, une coopérative fonctionne comme une entreprise normale : hiérarchique et centralisée au niveau de la direction.

Dans une assemblée humaine, dès que vous approchez le sommet de la hiérarchie, vous retrouvez le pire de la société. Plus d’altruisme, plus d’empathie, perte du « collectif », absence de scrupules dans la souffrance imposée aux autres ... Le gout  du pouvoir attire toujours le même type d’individu. On le voit avec ceux qui nous gouvernent.

Dans le cas d’un site comme Blast, n’est-il pas possible d’avoir une gestion collective du média et d’éviter que quelques-uns fassent preuve d’autoritarisme au détriment du reste de l’équipe ? (un peu comme ASI semble le faire).

Cette incapacité des Robert, Lancelin, Kouamouo, et tant d’autres, à pouvoir travailler ensemble, quel gâchis.

Bonjour, en tant d'années d'abonnée à Arrêt sur Images, c'est la première fois que je sens le besoin d'écrire à la Rédaction ma stupeur : à quoi (à qui ?) sert cet article ? Comment aide-t-il la presse et les medias pas pareils à le rester ? En quoi permet-il aux abonnés qui le sont aussi à Blast, ou juste youtubeurs recherchant les enquêtes de Blast comme les vôtres, de s'en sortir avec cette liste de situations balancées dans ce trèèèès long article ? 

Je suis assez perplexe, habituée à vraiment mieux, et j'espère que vous n'en ferez pas votre spécialité à l'avenir (on dirait Mediapart avec Melenchon, quoi !) : il y a d'autres manières d'analyser le fonctionnement des medias et une ou deux petites lignes d'analyse comparative aurait permis de prendre du recul non ? plutôt que de dire que finalement, chez Bolloré au moins on SAIT, vous ne pensez pas ? Bonne réflexion, personnelle et collective (d'équipe), et bonne continuation, Claire HOFER 

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