"A Fukushima, il y a eu déni d'information"
Avons-nous été correctement informés sur la catastrophe nucléaire de Fukushima ? Plus généralement, comment juger l'information sur le nucléaire ? On vient d'apprendre que l'autorité de sûreté nucléaire japonaise a plus que doublé son estimation de la quantité de rejets radioactifs libérés durant la première semaine suivant le tremblement de terre et le tsunami. Quasi-simultanément, le gouvernement japonais a reconnu que les cuves de trois réacteurs de la centrale avaient très probablement été percés par du combustible en fusion. Ces questions se posent donc aujourd'hui, trois mois après la catastrophe, avec une acuité particulière.