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Urgence climatique : la contrainte, ce gros mot

Commentaires préférés des abonnés

1975, nous, vieilles connes et vieux cons de la "Gueule Ouverte" et le grand Pierre Fournier disions que l'écologie ne pouvait être que radicale et non négociable.

Le "système" a trouvé au fil du temps des écolos compatibles avec le capitalisme produc(...)

Il faudrait en finir avec ce thème de "l'écologie punitive" assené par les médias mainstream et les éditorialistes.


Comme si l'économie ne l'était pas en imposant, depuis des années, une réduction toujours plus forte des services publics, des conditio(...)

Comme si actuellement nous n'étions pas "contraints" 

- par la désindustrialisation, 

- par la libéralisation des échanges commerciaux , chers à nos gouvernants, 

- par la militarisation à outrance pour régler les problèmes causés par ce (...)

Derniers commentaires

Ce sera donc Jadot. Bonne chance à lui, en espérant qu'il arrivera à faire une bonne campagne.



Dommage pour Sandrine Rousseau.



on ne va quand même pas contraindre ces pauvres animaux d'élevage à manger que de l'herbe:


https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-farines-animales-de-nouveau-autorisees-dans-l-ue-20-ans-apres-la-vache-1630871472


vive la transition écologique sans contraintes, avec l'Europe !

Notre société patriarcale est très infantilisante, d'où les termes utilisée par le pouvoir de pédagogie, de contrainte (réglementation)...

Et les termes utilisés par les grands enfants que nous sommes de punition, de droit à l’émancipation (je fais ce que je veux et je crois ce que je veux)...


L'urgence climatique est un pb technique qui se heurte à notre incapacité de faire le deuil de notre qualité de vie actuelle, avec nos 400 esclaves énergétiques plus les x esclaves plus traditionnels qui bossent pour nous.
Le drame de Sandrine Rousseau, qui affirme proposer des reformes écologiques ambitieuses à la société française, c'est qu'elle assume en fait une schizophrénie politique délétère.
Et que, en cela, elle n'est pas détentrice de l'alternative ni de la radicalité face à la politique néolibérale française. 
Sandrine Rousseau, candidate à la primaire écologiste est d'un côté impeccable et moderne sur les questions de société, les violences conjugales, la nuisance du patriarcat, les nouvelles formes de luttes antiracistes, le droit des femmes à décider de leur extériorité ("je porte un voile, un burkini, une perruque, une jupe courte, une jupe longue, m'en fout, c'est autorisé, relisez la Loi de 1905, allez vous faire voir". Ceci résumé à ma façon).
Mais que survienne une voiture thermique, et la démocratie fait place chez la candidate écologique au trope autoritaire : interdire, dégoutter, taxer ; la politique progressiste s’efface au profit du tout venant. "Ya plus le temps de discuter, ya plus besoin d'expliquer aux con.nes que la planète-est-en-danger."
C'est désespérant.
Moi, je pensais qu'on voulait sauver l'humanité, avec son concours, son assentiment. Et que la planète suit, forcément.
Le deux-poids-deux-mesures de Sandrine Rousseau va donner du grain à moudre à toutes celles et ceux qui pensent que les combats d'aujourd'hui, contre le machisme, les exactions policières, les discriminations, sont bidons, puisqu'ils sont soutenus par des politiques qui n'ont pas autant de considération pour tout.es les Français.es. Et qui, avec un simulacre de décisions courageuse (s'attaquer à la seule thermique) tentent de vider la mer avec une cuiller.
Quand France Info demande à Rousseau "quid du 110 km h ?", Rousseau ne répond pas : "Ne me saoulez pas avec ça. 110, 130, c'est peanuts, le 30 km h ça pollue davantage que le 50 km. Le problème c'est la mondialisation, l'aérien, les pesticides, l'élevage intensif ! "
Non, Rousseau, elle répond "ben oui, il faudra le faire. S'il le faut par la contrainte."

Ah, cette bonne vieille "contrainte", fille aînée de l"infantilisation".

Le voilà, le diptyque intenable de Rousseau.
Si la dame dénonce la matraque des flics (et bravo, on est d'accord : on a la pire police d'Europe), elle ne peut pas assumer dans le même temps de contraindre les Français.es à rouler moins vite et à 2.50 euros le litre, dans des régions où, arrêtez votre char, il n'y aura jamais de transport public, à part des cars polluants.
Car si elle veut vraiment réaliser ce grand écart, "contraindre" entraîne : mécontentement, pétitions, rassemblements interdits, manifs autorisées, force de l’ordre, charge, matraque, grenade...
Et voilà l'écologiste Sandrine Rousseau associée à... "répression policière". Chapeau bas.

C'est désespérant. Mais on peut tenter de comprendre pourquoi elle agit pareillement. Et qu'elle a tort.

Sandrine Rousseau. Qui est elle à la base ? On s'en fout un peu. 

L'important, c'est : 

PREMIÈRE QUESTION D'IMPORTANCE : dans quel SYSTÈME POLITIQUE évolue Sandrine Rousseau ? 
Dans une autocratie, une ploutocratie, même ("Le travail, traverser la rue", "la Rolex à 50 ans," "le rêve d'être milliardaire à 20 ans" contre "ceux qui ne sont rien", mis bout à bout, ça fait peur, hein ?). Les contre pouvoirs ont capitulé. Les énarques, les hauts-fonctionnaires pensent faire de l'économie néolibérale en bradant les industries au nom de la Mondialisation. C'est dans ce marigot que Rousseau fait de la politique, et ce n'est pas son choix.

DEUXIÈME QUESTION D'IMPORTANCE : dans quel SYSTEME ÉLECTORAL  Sandrine Rousseau fait de la politique ?  Une Vme République où le suffrage majoritaire donne tout au premier.

TROISIÈME QUESTION D'IMPORTANCE : Maintenant, QUI VOTE ET COMBIEN VOTENT ?Autrement dit : à qui Rousseau assume t-elle de s'adresser ? A qui ses propositions de faire suer les péquenots en auto thermo s'adresse-t-elle ?
Aux dernier.es Francais.es qui votent.
Et chez les dernier.es Francais.es qui votent, ya pas, ya plus ou très peu de péquenots en auto thermo.
C'est aussi simple que ça.
Les politiques se présentent pour les quelques pour-cent du corps électoral qui ont encore un intérêt personnel à voter.
Si on retire les militant.es des partis, celles et ceux qui votent sont :
Des vieux
Des riches
Des urbains de l'extrême centre
Des pas encore trop désargenté.es
Des qui croient encore au système (t'as qu'à aller voir en Corée du Nord, tiens...)
Des pour qui ça renforce l'estime d'eux-même.
Et ces bonnes gens votent pour la matraque sur tout ce qui n'est pas eux. 
Et aussi, ils votent contre la matraque sale (Le Pen), et pour la matraque propre (LREM, LR, PS)

Le dimanche, devant l'isoloir...
Ya pas de gilets jaunes.
Ya pas de pauvres
Ya pas de jeunes

Pas le public des écologistes de scrutins, donc.

En France quand on fait des propositions politiques, c'est pour celles et qui ceux qui VOTENT les vieux, les retraités, les riches, les ultra urbains; C'est pour ça qu'elles sentent le rance, ces propositions. Tapez "Bertrand, Pecresse, proposition présidentielles...." sur Internet, vous n'aurez même pas besoin d'écrire "Zemmour" pour saisir mon propos....

Si elle veut être élue. Rousseau pense qu'elle doit articuler un discours petit-bourgeois, de guerre de classe, et point barre. Même Jadot, Rastignac à défaut de pouvoir évoluer dans un système plus sain, n'ose pas une telle pureté voltairienne. 
Rousseau croit-elle elle-même à ses fadaises ? Encore une fois, ce n'est pas le problème, elle a décidé de faire le job de cette façon, à savoir : en France, la politique est une carrière professionnelle ; on ne représente pas le peuple, on le dirige. Elle n'est en rien une alternative à Jadot, Macron, Bertrand ou Pécresse. C'est là-dessus qu'on peut l'attaquer.

Car si Rousseau, et oui, ce nom ! s'inspirait de la pensée de Jean-Jacques, elle parlerait à tout le pays, surtout les 70% qui ont commis l'acte politique de ne pas voter à aux Régionales/Départementales. A la télé, on les moque, on les traite d'égoïstes, mais qui croit encore à ces conneries de sortie pêche du dimanche ?
Si Sandrine Rousseau voulait être vraiment radicale, comme elle dit, elle soutiendrait les femmes voilées (de par leur décision) 
ET les voitures thermiques que l'on conserve autant qu'on peut pour réduire l'empreinte carbone 
ET la sortie de l'Euro, monnaie unique, pour aller vers une monnaie commune avec deux trois pays, 
ET la décroissance 
ET l'interdiction des BAC et des BRAV.

Ah, c'est sûr, ça ne passerait pas en 2022. Mais ensuite ? Une idée instillée, surtout minoritaire et conchiée, est une idée qui fait son chemin. On le sait tous depuis "Inception".

Voilà pourquoi les radios, les télés et pas mal de la presse papier a tourné facho. Pour plaire au dernier carré d'électeurs. Les gens qui comptent, l'"opinion publique". Pour tenter d'émoustiller celles et ceux qui flippent du déclassement social, tenter de rassurer ces parents qui voient bien que leurs marmots galèrent malgré les études.
Mais des parents qui préfèrent perdre une main plutôt de basculer dans autre chose que le libéralisme. La preuve, la main, ce n'est jamais la leur, c'est celle d'un Gilet Jaune, qui représente à jamais leurs dernières aspirations démocratiques, coupables, à jamais tues.

Et dans cette histoire, Sandrine Rousseau... ne sert à rien.

La France Insoumise est bien plus légitime et cohérente.

Je crois que personne n’a abordé le sujet dans le forum (que j’ai survolé) : Les deux-roues polluent plus que les autos, et font beaucoup de bruit.


De plus, L’association Ras le scoot dénonce la manœuvre électoraliste de Macron, qui a cédé au lobby des deux-roues en revenant sur une mesure pourtant exigée par une directive européenne de 2014, l’obligation de contrôle technique.


Je cite :

Ras Le Scoot remarque qu’Emmanuel Macron sait également choisir son moment : trois jours après la publication d’un rapport alarmant du GIEC, il fait le choix de laisser sans contrôle des véhicules très fréquemment montrés du doigt pour leur rejets polluants aggravés par la modification des échappements dont sont coutumiers les motards. Dans une étude menée en 2018, le Conseil international sur le transport propre notait l’« impact disproportionné » des 2RM sur la pollution atmosphérique en ville : leurs émissions de monoxyde de carbone (CO) sont ainsi dix fois plus élevées que celles des voitures à essence et vingt fois plus que celles fonctionnant au diesel.

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Il va quand même falloir arrêter de considérer et de dire que Zemmour est "radical". Il n'est pas radical, il est, par son mélange assez classique en fait de conservatisme rance, d'homophobie, de racisme, de misogynie, tout simplement  réactionnaire.

Il ne propose pas de solution radicale parce que rien de ce qu'il ne propose ne va réellement à l'encontre d'un certain statu quo. Notre société est déjà conservatrice (surtout sur le plan économique) mais également encore très homophobe, raciste et misogyne alors à part le même en un peu plus pire et assumé, que nous propose Zemmour ? Certainement pas de la radicalité !


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110 km/H super donc on va fabriquer des bagnoles de 2 cv qui vont consommer beaucoup moins et de fuel et de matériaux pour les construire et on se distinguera par notre originalité a la décorer et plus par le vroum vroum . Ca va être chaud les petites bites !

J'aime beaucoup cet article. Mettre en avant le terme de contrainte est une bonne piste. Ce qui m'étonne c'est que en face de la "contrainte écologiste / Rousseau" on ne mette pas en avant le fait qu'une énorme partie de la population est sous contrainte déjà. Attention je ne parle pas des confinements et pass sanitaire, mais de ce que représente la crainte du licenciement, le crédit, la difficulté d'étudier équitablement pour tous....Bref vivre sous contrainte c(est déjà le lot de beaucoup. J'espère que S. R. pensera à cela. Que la contrainte se déplace serait une bonne chose.

Bernard

Je commence à peine de lire le papier de Daniel Schneidermann et la phrase "Faut-il limiter la vitesse sur autoroute à  110 km/heure " vient se superposer à la vision que j'avais il y a une heure ou deux des roues d'une voiture grosse très grosse que j'ai fini par décrypter que c'était une Porsche citadine quatre portes, noire bien sûr et racée comme un véhicule familial bon pour le circuit de Monza

Ce qui a attiré mon regard sur cette voiture et surtout ses roues, c'est les carters de couleur jaune qui je suppose sont des freins à disques génération 5 (je n'y connais rien)

et je me suis demandé pourquoi

et la réponse est venue aussitôt : bien sûr pour freiner et rabattre la vitesse de plus de 200 à 0 en quelques millisecondes


et voilà les 110 km/h


et comble de l'ironie Bezos fait sa petite sauterie dans l'espace en brûlant du fuel au bas mot plus que moi dans ma vie entière, et nous dit au retour que ce qu'il l'a marqué c'est la fragilité de la terre vu d'en haut et fait un gros chèque pour sauver notre planète avec ses avions qui vous ont déjà livré ce que vous n'avez pas encore commandé sur Amazon


Le bal das faux-culs continue

comme ces distilleurs de fake news qui se donnent bonne conscience en se voulant combattre pour la liberté de penser

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Et pourquoi toujours être punitif ?

Il y a un autre moyen de réduire la consommation sur autoroute : faire des « trains » de voitures. Comme font les cyclistes, comme font les oiseaux. La plupart des voitures récentes (celles de ceux qui peuvent se payer l'autoroute) sont capables d'ajuster elle-même leur distance avec le véhicule précédent.

Et en prime, en forçant à respecter strictement la limite de vitesse, ça améliorerait la sécurité.

le problème n'est pas tant la vitesse que les émissions de CO2 tout court... et la pharaonique quantité d'énergie et de matériaux que nécessite la fabrication de chaque voiture


les problèmes sont multiples: pollution, épuisement des ressources, extraction et fabrication énergivores...Etc.


Pour produire une voiture il faut plusieurs 10 voire centaines de personnes (dont chacune se déplace en voiture...), des tonnes de matériaux plus ou moins rares, extraits et acheminés depuis des régions variées et lointaines du monde. La chaîne de production (en usine), comme l'extraction des matériaux, leur acheminement et leur transformation, chacune de ces étapes requiert des machines outils elles-mêmes voraces en énergies et dont la fabrication pose les mêmes problèmes. 


Donc le problème c'est pas la vitesse, c'est qu'on a 3 voitures par foyer qu'on change tous les 2 ans environ. 


la seule solution viable est l'arrêt du tout voiture, le passage aux transports en communs partout, donc le retour au très très local.


ça va faire mal...

la seule solution viable est l'arrêt du tout voiture, le passage aux transports en communs partout, donc le retour au très très local.  

Le rêve, quoi. Et ce n'est pas ironique. Pouvoir vivre dans le monde rural sans être à des milliers de kilomètres de la moindre boulangerie/bureau de poste/et tout et tout!

Tant pis pour les oranges, je m'en passe. Ou une fois de temps à temps, à Noël par exemple. Vraiment, qui kiffe d'être coincé dans sa bagnole pour aller au boulot ou faire le moindre truc? 100 fois mieux les transports en commun, tranquille à bouquiner. (pas ceux surchargés ou qui passent une fois par heure, bien sûr )

Je ne vois pas en quoi passer de 130 à 110 km/h va aider à sortir du tout voiture.

Et il ne faut pas oublier que la mise en place de transport en commun est elle-même très consommatrice de ressource.

Et pour finir, le Covid a, de manière déconcertante, montré les limites du tout-en-comnun.

personne n'a dit que les 110km/h allaient sortir du tout voiture, c'est même tout le contraire


le transport en commun est certes énergivore, mais on met 50 personnes dans un bus, au lieu de déplacer 50 voitures

lui aussi a ses limites bien sûr, et c'est plus largement nos modes de vie qui sont à changer: ne plus travailler à 1h de chez soi, ne plus se rendre dans des méga-zones commerciales, ne plus se déplacer en bagnole à 20h pour un paquet de sucre ou de clopes...etc. L'énergie pas chère et qui coule à flot, c'est terminé. Un bonne partie de la planète vit encore sans tout ça, en produisant sur place ce qui est consommé sur place. Personne ne dit que c'est le modèle rêvé, oui ça fait crever des gens de faim, de maladie, de fatigue.... Et c'est malheureusement ce qui nous attend si rien n'est anticipé pour organiser la sortie du système (attention gros mot) thermoindustriel.  Les conséquences d'une part des bouleversements climatiques et d'autre part de la fin de l'accès aux ressources (en premier lieu au pétrole) vont être dramatiques. Le covid à côté de ce qui nous attend, c'est dysneyland.


En gros, vu les dérèglements du climat, la situation économique, sanitaire, environnementale... nous courrons droit vers un retour à l'antiquité.


enfin, les limites physiques de la planète amèneront de fait la sortie du tout voiture (plus de pétrole, plus de nickel, cuivre, plomb, alu, terres rares pas extractibles à long terme...)Sauf qu'il nous faut faire aujourd'hui le choix entre subir ou anticiper


Vous dites que le Covid  a montré les limites du collectif? Je ne suis pas d'accord, il a montré les limites d'un système qui privatise plutôt que de collectiviser justement. Si l’hôpital avait bénéficié des moyens financiers dont il a besoin pour fonctionner correctement, si la recherche médicale avait été financée décemment, alors on aurait pu assumer le tsunami covid. C'est précisément parce que les politiques libérales ont sacrifié le collectif depuis 30 ans en coupant de toutes parts les robinets des moyens que cette crise sanitaire est un désastre. 

La perfusion d'argent public à des entreprises qui visent le profit a sacrifié la recherche sur les pathologies comme le covid et les zoonozes au profit de la recherche "rentable" sur les produits antirides et les pilules pour bander.


Je pense que vous jetez le bébé avec l'eau du bain. L'avènement de la voiture électrique offre la possibilité d'un mode de déplacement durable. En s'appuyant sur le renouvelable et surtout en s'appuyant sur la robustesse du moteur électrique.

Ce qui ne signifie pas ne pas questionner les usages, en limitant taille et poids des véhicules.

Par ailleurs, je pense que plutôt que s'appesantir sur les limites, il faudrait insister sur l'infinitude qu'offre le renouvelable.

Il est tout à fait possible d'imaginer un monde où l'exploitation des ressources se fait sans férocité ni rapacité, principalement en mettant fin au renouvellement si rapide et inutile de nos biens.

Mais les batteries ?

Mais les kilowatts ?


À quoi croyez-vous que les québécois se chauffent l'hiver ?

À l'électricité !

À l'électricité ?

À l'électricité.

Sont-ils donc si riches.

De lacs, oui : ils se chauffent au renouvelable.

euh...alors le Canada étant un gros producteur de pétrole issu des sables bitumineux, question "vert" on fait mieux


ensuite le renouvelable est ridicule dans leur mix énergétique, encore énormément composé de gaz naturel (dans les 40%) , pétrole (un tiers) et charbon


donc non, ils ne se chauffent pas exactement au renouvelable, sur la consommation globale ils peinent à dépasser les 20% (16% et des poussières en 2018) de part renouvelable


Le québec est peut-être la province qui fait le plus d'effort, mais on est loin du 100% renouvelable qui est vendu. Et M.Trudeau se peint en vert tout en finançant l'extraction des sables bitumineux... On a vu plus écolo comme modèle

Ben moi je ne rapporte que ce que j'ai vu là-bas.

Certes, et c'est tout à votre honneur d'alimenter vos analyses de vos expériences

Mais cela ne reflète que la réalité... que vous avez pu voir. 


si je ne vois que des chats gris, dois-je alors tenir pour acquis que tous les chats sont gris??? 


N'importe quoi ! La nuit, tous les chats sont noirs, pas gris...


CQFD !

On pêche le lithium dans les lacs ??? J'savais pas moi. On nous dit jamais rien aussi...

L’électricité n'est pas une source d'energie !


C'est un vecteur d'energie , c'est a dire qu'elle ne fait que transporter/conserver  de l'energie qui lui est transmise (gaz pétrole , charbon , renouvelable ou nucleaire)  pour la restituer ( transport , chaleur , travail)....

Avec l'electricité toujours s eposer la question de "comment a t elle été produite " .... idem pour l'hydrogène .

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Plus de vent, de Soleil, de géothermie, de vagues, de rivières ?

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Pourquoi toujours vouloir faire de demain la copie d'aujourd'hui en électrique ?

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Ça ne veut pas dire que chaque véhicule actuel doit être remplacé par un équivalent électrique.

Un bon exemple est celui des robots de tontes. Il ne s'est pas agit d'électrifier les tondeuses notamment les autoportées, mais de se recentrer sur le besoin : résultat : un mouton électrique léger, silencieux, qui n'abîme pas la pelouse, évite les déchets verts et nourrit le sol.

Résultat: des pelouses tondues au cordeau, sans plus aucune trace de biodiversité... Qu'elle soit électrique et silencieuse ou thermique et bruyante, la tonte anéanti toute possibilité de biodiversité des sols (en surface, et même en dessous).


Nous devons repenser notre rapport au vivant, la tonde obsessionnelle en fait partie. Nous avons encore et toujours un rapport de prédation avec notre environnement, même le plus proche. 



c'est exactement ce à quoi je pensais :)


merci!

C'est totalement faux !

J'en possède un, et ma pelouse se porte bien mieux qu'avec le tracteur-tondeuse.

Bien plus de fleurs (violettes, trèfle, etc.), herbe moins abimée.

J'ai l'impression que vous vous restez sur des préjugés, sans connaitre la réalité.

le préjugé c'est faut tondre pour que ça aille bien :)


si vous ne faites rien, vous verrez que ça se portera encore mieux!

Plus de vent, de Soleil, de géothermie, de vagues, de rivières ?


Plus de vent: ah si y en a, même trop. Cette année encore le nombre de cyclones/tornades et autres typhons a battu un nouveau record. Parfait pour les éoliennes... 


de Soleil: ça dépend où vous habitez. Dans mon coin on a battu les records de pluviométrie, et cette année a probablement été la moins ensoleillée depuis longtemps (et pourtant je suis dans le Sud). Pour les panneaux solaires, c'est donc très fluctuant. Donc le solaire oui, quand il fait beau... 


de géothermie: ah ben là oui, mais c'est mieux si vous habitez un endroit où on peut installer une centrale géothermique. Parce que sur un gros plateau calcaire, ou granitique bon courage. Technologie intéressante mais pas efficace à ce jour. Secteur qui mériterait qu'on y développe la R&D, mais le retour sur investissement n'attire pas les fonds... Trop compliqué à mettre en œuvre. Et l'état s'en cogne. 


de vagues: voir le point "vent"


de rivières : le problème de l'eau vous connaissez??? Le Doubs qui est à sec? Les cours d'eau disparus, asséchés ou détournés??? Et juste en passant, dans les cours d'eau douce qui coulent encore sans être pollués par une usine/déchetterie/cimenterie...etc en amont, y a de la vie. Et donc y installer des trucs avec des turbines pour produire de l'électricité (qui n'alimente que quelques milliers de foyers autour), ça pourrit la vie des bestioles qui n'en demandent pas tant. Pour alimenter une ville comme celle près de chez moi (environ 50 000 habitants), traversée par une rivière (maousse la rivière, hein), il faudrait installer 5 ou 6 centrales hydroélectriques tout le long des berges, en plus des deux déjà existantes. Bonjour le bordel pour les perches, les truites, les carpes, les silures, les batraciens, les oiseaux de berges (des martins pêcheurs survivent vaillament, mais avec ça se serait terminé), les canards, les foulques...etc.


Toutes ces technologies ont le mérite de nous faire penser autrement l'énergie, sa production et sa consommation. Mais elles ne permettent pas de maintenir un modèle comme le notre. Donc retour à la case départ: réduire, réduire, réduire la consommation, les déplacements, la production...etc. Pour pouvoir vivre uniquement sur du renouvelable il faut consommer peu, à bon escient et cumuler les sources d'énergies. 

Pour revenir à ma ville de 50 000 habitants ça signifie un mix énergétique composé de solaire, d'éolien, d'hydroélectrique (pas de géothermie possible ici), selon les quartiers, les période de l'année et les besoins. Et tout ça en tenant compte de la biodiversité et de l'impact des installations sur l'environnement local. Et bien sûr en "contraignant" les population sur leur consommation d'énergie (fini le monde qui tourne H24).

Je vous conseille (et à d'autres) de lire les propositions du projet Négawatt : https://www.negawatt.org/


Leur projet s'appuie avant tout sur un recentrage des besoins : la transition sera d'autant plus facile s'il on évite de convertir le gaspillage.

Et en deuxième lieu sur le réseau de gaz.

Enfin, pour comprendre le dispositif, il faut sortir de la « rentabilité » : le renouvelable permet la mise en place de systèmes peu efficace parce que la source est quasi-inépuisable (j'en revient aux québécois qui se chauffent à l'électricité quand c'est une aberration pour un français).

Toutes les structures de captation du mouvement, de la chaleur ou de la lumière demandent des ressources (cuivre, terres rares, etc.), et pour garder la consomation actuelle d'énergie il faudrais multiplier notre production par 3. Et je ne parle pas des contraintes et pertes duent au stockage.

les voitures électriques, c'est plus de terres rares et de métaux lourds que les voitures thermiques, donc le problème n'est absolument pas résolu. Et elles roulent toujours sur des gommes fabriquées à partir de pétrole, contiennent autant de plastique et de matériaux composites que les véhicules thermiques.

et s'y ajoute le problème des batteries, qui elles aussi nécessitent des matériaux et des alliages complexes, et qui génèrent des déchets ingérables car non recyclables


l'individualisme du modèle pose problème, car vous remplacerez 2 ou 3 véhicules thermiques par foyer par 2 ou 3 véhicules électriques par foyer


le seul transport vraiment "vert" et renouvelable ce sont vos pieds. Éventuellement le vélo (à l'huile de genou, bien entendu). La charrue, sans doute.


de plus les énergies renouvelables, si louables soient elles, ne remplacent pas les énergies fossiles. Elles se cumulent avec elles. Le remplacement n'est pas encore pour demain. Et le 100% énergies renouvelables est envisagé dans le cadre d'une baisse considérable de la consommation globale d'énergie. Les ER sont dépendantes de sources d'énergies directement liées au climat: comment produisez vous suffisamment d'électricité pour alimenter Paris si il n'y a pas de vent, ou si au contraire il y a avis de tempête (de plus en plus problématique avec les dérèglements climatiques)? Comment produisez-vous l'énergie hydrolienne qui alimentera Marseille en l'absence de courants favorables ou par temps de houle? Comment faire fonctionner un hopital ou une université au solaire quand le temps est couvert pendant plusieurs jours/semaines??? Ou mettez vous les énormes batteries qui limiteront la fluctuation de l'alimentation??? Comment alimenter proprement le méthaniseur quand les camions qui y amènent les déchets roulent à l'essence? (sauf si vous envisagez des semis remorques de 12 tonnes électriques, mais là je vous laisse calculer la taille des batteries et la quantité de terres rares que ça représente)


La production d'énergie par le renouvelable est par essence instable et fluctuante, donc inenvisageable seule. Il y aura forcément cumul de plusieurs formes d'énergies renouvelables, voire de toutes.


Oui au renouvelable, mais comme pour les véhicules électriques (qui résolvent le problème des émissions directes de CO2 mais pas celui de l'énergie et des déchets "gris", indirects) le 100% propre c'est obligatoirement un modèle autre, décroissant et solidaire. On devra par la force des choses consommer moins et mieux, et l'envisager collectivement.

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il faut bien être conscients qu'il n'y a pas de "nettoyage de l'atmosphère" possible, que ce qui est émis est là pour des milliers d'années... Le modèle actuel n'est plus possible. Il faut absolument penser les déplacements, le travail, nos modes de vie, radicalement différemment.


les véhicules électriques sont une arnaque, du green washing appliqué au transport. Les voitures électriques n'ont de propre que le nom, quand on considère le désastre que représente leur fabrication. 

Cela maintient le modèle égocentré 1 individu = 1 voiture, les déchets et énergies gris sont catastrophiques. Je maintiens que non la voiture électrique n'est pas une solution. 


La seule solution c'est la diminution de la mobilité couplée à une socialisation du transport (plus de véhicules individuels, seulement du collectif, en maillant le territoire partout où c'est possible, réduction des distances domicile-travail, domicile-école...et bien sûr fini les voyages low cost au bout du monde). J'exclus bien sûr les transports sanitaires, les véhicules professionnels comme ceux dont ont besoin les policiers/gendarmes, pompiers ...etc. Là à la limite le véhicule électrique peut être une solution pour limiter la pollution due au gaz d'échappement, et seulement celle là. 


Pour le reste (matériaux, extraction, acheminement, transformation, fabrication) les véhicules électriques sont aussi sales que les véhicules thermiques. Et l'épuisement des ressources met de toute façon à mal le projet de généralisation des véhicules électriques. 

Il vous faut énormément de pétrole pour acheminer les métaux et minéraux extraits à l'autre bout du monde (extraction possible grâce au pétrole elle aussi). De même qu'il faut énormément de matières dérivées du pétrole pour fabriquer une voiture (et plus globalement la plupart des objets de notre quotidien). Le pic de production a été atteint en 2008, nous sommes sur le déclin et les sables bitumineux ne sont absolument pas viables. Il faut aujourd'hui 1 baril de pétrole pour en extraire 20. Contre 1 pour 50 il y a quelques années seulement. 

On ne pourra donc pas fabriquer des voitures électrique pendant très longtemps.


Nos villes et nos voies de communication sont pensées sur le modèle de la voiture individuelle. Il faut tout repenser.


Et garder nos vieilles thermiques le plus longtemps possible. C'est possible. 

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Ca passe entre autre par une reforestation massive (particulièrement en france et en europe)


une forêt c'est plusieurs centaines d'années de croissance avant d'avoir un système efficace de captation du CO2... donc oui c'est théoriquement possible dans plusieurs siècles si on commence maintenant à augmenter significativement chaque année la couverture forestière. 

Et les mégafeux liés au désèchement des sols sont un grooooos problème pour y arriver. Certaines zones sont condamnées. 

Il faut 4 000 ans pour restaurer une forêt primaire, à condition de ne plus intervenir du tout dans l'écosystème. Chose actuellement inexistante. 


Il faut définitivement admettre que nos vies doivent changer, en profondeur et pour toujours.


Soyons clair sur les voitures: je prône le plus de voiture du tout. Le véhicule électrique maintient un système égo-centré dans lequel chacun consomme l'équivalent des ressources d'une région entière juste pour rouler dans une voiture neuve, qui fait pas de bruit et donne bonne conscience puisqu'elle n'émet pas de gaz d’échappement. Sauf que... produite à grande échelle, elle devient aussi problématique que la voiture thermique. Elle utilise les mêmes ressources naturelles, et même plus puisque certains métaux rares sont indispensables à la fabrication des batteries.  Donc c'est peut être une solution mais dans un projet global de modification totale de nos déplacements. 


Et il faut tenir compte de l'effet rebond: un biais psychologique puissant qui nous fait consommer toujours plus. Exemple simple: on me présente un gâteau au chocolat, je suis raisonnable j'en mange une part. On me présente en gâteau au chocolat 0%, ben j'en mange 3 parts puisqu'il est sans risque pour mon tissu adipeux. C'est la même chose pour la consommation de tout produit: si il est considéré comme moins risqué, moins polluant...etc les individus vont spontanément et presque incosciemment augmenter leur consommation (nombre de véhicules, déplacements plus ou moins utiles...), et donc générer autant de problèmes qu'avant, voire plus.


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oui je sais parfaitement ça, et je suis à 100% d'accord, mais ça ne change rien au fait que contrairement aux glands magiques de Panoramix qui font pousser des arbres en un clin d’œil, une forêt met plusieurs siècles à devenir un écosystème efficace! 

Un arbre a un cycle de vie de plusieurs siècles, on ne peut pas reforester en claquant des doigts tout simplement parce qu'on ne sait pas faire pousser des arbres adultes en 6 mois!!! 


le GIEC mentionne la reforestation parce qu'elle est bien évidemment indispensable, mais elle est surtout une mesure urgente parmi tant d'autres, au premier rang desquelles le basculement de nos modes de vie dans une décroissance forte!


donc oui il faut reforester, à partir de maintenant tout de suite, massivement et partout où c'est possible... tout en stoppant net toute action de réduction de la couverture végétale partout dans le monde et en réduisant en plus drastiquement nos consommation/production.

"donc oui il faut reforester, à partir de maintenant tout de suite, massivement et partout où c'est possible..."


mais ici, en France ?


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'ajouter 1 milliard d'hectares de forêts pour contribuer à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C d'ici à 2050


ce qui laisse 30 ans pour créer 1 milliard d'hectares avec des arbres qui ont besoin de centaines d'années pour se développer.... 


donc expliquez moi comment on obtient des forêts de ces dimensions là en moins de 30 ans... 


Les forêts ont commencé à disparaître avec l'apparition et l'essor du modèle thermoindustriel


il faut donc:

1- changer de système, définitivement

2- laisser les forêts pousser en paix

3-donc arrêter de prélever du bois dans la nature...

4- et bien comprendre que l’Europe sera de nouveau une forêt dans 300 ans... et que d'ici là on aura largement dépassé les 2°c


ce sont des écosystèmes extrêmement complexes, les essences qui s'y développent ne le font pas au hasard. Un forêt se sont des milliers d'espèces végétales et animales vivant en symbiose. On ne l'obtiens pas juste en plantant des chênes et des pins... Ce qui a été détruit est perdu pour des millénaires. 

Croisez toutes les données, le travail est titanesque. Tout notre modèle est à modifier de font en comble. A l'échelle planétaire.


Implanter des quantités de pins douglas parce que ça pousse vite et haut ne résoudra rien (ce qui a été fait dans les forêts d'europe centrale, parce que cela permettait d'obtenir vite fait du bois de construction pour l'habitat, la navale, l'industrie...). Cela provoque juste une sorte de monoculture intensive de forêts, rendant l'écosystème fragile, sensible aux champignons et maladies... et pas diversifié donc non viable. 


Le maintien de notre mode de vie, de notre système économique est incompatible avec la sauvegarde de la planète. Nous n'avons qu'un seul écosystème viable, il est en train de basculer dans un certain nombre de points du globe, ne sera plus viable pour une large partie de l'humanité, et cela très bientôt. 

Le GIEC propose un ensemble de solutions qui dessinent une société radicalement différente de la notre. Qui est prêt? 


Pour en revenir à Sandrine Rousseau et aux propositions politiques actuelles, le débat sur la limitation de vitesse est inepte. On ne devrait pas se demander si... mais comment... Le débat devrait porter sur comment on change de modèle? comment on supprime les véhicule individuels? comment on bascule dans une alimentation essentiellement végétale? comment on anticipe la fin des ressources pétrolières et minières? qu'est-ce qu'on doit changer et comment dans notre agriculture pour avoir encore à manger dans 20 ans? Comment on impose à tous les pays de changer et de basculer dans un modèle franchement décroissant? Comment on fait pour tous mettre un terme au développement des villes, des industries? Pour laisser de la place au forêts justement??? Au lieu de ça on se demande si il faut ou non limiter la vitesse des voitures sur autoroutes.... Et si ce n'est pas trop "dictature verte" de mettre des vélos électriques en ville. On ne peut pas être plus à côté de la plaque.





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oui c'est possible et nécessaire de reforester, mais trèèèèèès long!!! Bien sûr que c'est une mesure techniquement possible, mais vous n'aurez pas une forêt capable de capter du CO2 dans 20 ans si vous la plantez aujourd'hui... Le GIEC propose des solutions viables, à différentes échelles de temps. Ils soulignent incessamment la nécessité de cesser d'émettre des GES et de modifier radicalement nos modes de vies. Finalement ils ne disent pas autre chose que moi, mais ils le disent infiniment mieux, et avec l'appui d'études chiffrées.

Cesser d'émettre des GES, ça veut que vous ne fabriquez plus de voitures, même électriques. O émissions nettes, c'est une société plus que décroissante. C'est un mode à l'arrêt.


je ne rejette pas le GIEC, je prends en compte leur rapport car il rassemble toutes les informations nécessaires de manière exhaustive. Et si on les lit attentivement et qu'on leur donne une réalité, ne vous en déplaise on arrive à un monde sans portables, sans ordinateurs, sans voitures, sans avions....


Alors pour vous faire plaisir, voici ce que contient le rapport (lien que vous avez mis plus haut):


Under emissions in line with current pledges under the Paris Agreement (known as Nationally Determined Contributions, or NDCs), global warming is expected to surpass 1.5°C above pre-industrial levels, even if these pledges are supplemented with very challenging increases in the scale and ambition of mitigation after 2030 (high confidence). This increased action would need to achieve net zero CO2 emissions in less than 15 years

= à l'heure actuelle, et même en freinant très fort, on atteint et on dépasse les 1.5° si rien ne change. Limite de temps 15 pour tout réaliser, tic tac...


Limiting warming to 1.5°C implies reaching net zero CO2 emissions globally around 2050 and concurrent deep reductions in emissions of non-CO2 forcers, particularly methane (high confidence). Such mitigation pathways are characterized by energy-demand reductions, decarbonization of electricity and other fuels, electrification of energy end use, deep reductions in agricultural emissions, and some form of CDR with carbon storage on land or sequestration in geological reservoirs. Low energy demand and low demand for land- and GHG-intensive consumption goods facilitate limiting warming to as close as possible to 1.5°C

= pour ne pas dépasser 1.5° (mais quand mêmele rapport table plutôt sur 2°), il faut décarboner à mort, partout, cesser d'émettre du CO2 tout de suite et séquestrer autant que possible celui qui est déjà émis. Le rapport place donc  "séquestrer dans des réservoirs géologiques"  dans une batterie d'autres mesures, dont la première mesure efficace c'est de cesser démettre du CO2. Et aussi les GES qui ne sont pas du CO2 (le méthane est cité, 10x plus problématique que le CO2)

Mais il ne dit pas que séquestrer le CO2 se fera du jour au lendemain. 


Il faut d'urgence faire tout ça en même temps, à partir de tout de suite (c'est ce que dit le GIEC), pour arriver à 0 émissions nettes très rapidement, et alors seulement on espère pouvoir limiter à 2°. Et à 2° les conséquences sont déjà catastrophiques. 

+5° entre la fin du paléolithique et la fin du néolithique, c'est 120m de plus sur le niveau des mers, la disparition des grands glaciers continentaux donc, la désertification d'une partie du globe, le développement de zones forestières immenses en lieu et place des steppes gelées qui couvraient l’Europe, la disparition massive d'une partie du vivant.

+2, ce sont des phénomènes cycloniques extrêmes et plus fréquents, un cycle de l'eau intensifié par l'augmentation des températures de surface (et donc des pluies diluviennes dans des régions peu habituées à tant d'eau), c'est l’acidification des océans, l'altération des grands courants marins et océaniques régulateurs du climat, ce sont des sécheresses intenses dans des zones du monde jusque là épargnées (on l'a vu en europe), des températures létales sur la partie équatoriale du globe la majeure partie de l'année, des canicules intenses en saison chaude sur les régions autrefois tempérées...


Nous sommes en 2021, 2050 c'est demain. On a moins de 30 ans pour changer l’intégralité de notre modèle économique et productif. Le GIEC nous en donne 15. Et à cette heure aucun pays n'a initié le moindre changement. 

Donc, oui, préparez vous à cultiver vos patates et à vivre sans smartphone...

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ben c'est dommage, je cite des extrait de la page que vous avez mise en lien


je pose une simple question: un arbre pousse pendant plusieurs siècles, la reforestation est urgente.  Comment allier les deux (lenteur de la croissance des arbres et des forêts et urgence de l'objectif à tenir)???? 


le pire est que nous ne sommes pas en désaccord vous et moi... 


je ne conteste pas les propositions du GIEC, je dis juste que mathématiquement la reforestation prendra beaucoup plus de temps que les 30 ans qui nous séparent de 2050, simplement du fait que les arbres croissent extrêmement lentement... 


Le GIEC propose cette solution (qui est une solution de long terme pour stocker du CO2) parmi un tas d'autres, mais que leur rapport insiste bien sur une chose: la solution la plus efficace est de ne plus émettre de GES...


vous savez quel est le meilleur moment pour planter un arbre ?

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en fait nous sommes déjà sur une trajectoire qui dépasse les 1.5 (ce que dit aussi le rapport)... mais oui la captation est essentielle, et il faut qu'elle soit réalisée par des moyens géologiques, naturels, pour ne pas générer de CO2 en voulant en capter... 


Simplement l'objectif 2050 parait fortement compromis. Car il faudrait dès aujourd'hui mettre en œuvre toutes les solutions proposées. Et quand on voit la crispation que génère la limitation de vitesse, je me dit que ce n'est vraiment pas gagné. 


En effet comment expliquer qu'il faut garder nos ordinateurs et nos téléphones plus longtemps, les réparer, acheter d'occasion, ne plus rouler de manière individuelle, arrêter la viande...etc? Comment faire comprendre tout ça quand la simple proposition de passer à 100km/h déclenche débats houleux???

la couverture forestière en France évolue positivement depuis plusieurs années, mais ce n'est pas suffisant au sens où l'entendent les scientifiques. C'est une évolution naturelle des forêts qui est à l’œuvre, pas une re-forestation. Qui implique politique de sauvegarde /protection + de plantation/restauration.


ce n'est pas à regarder localement mais globalement, les forêts étant des systèmes complexes liées à tout le reste de l'environnement. Donc reforester ici ne sert à rien si on déforeste massivement ailleurs... 


La perte de couverture forestière en 2 siècles est phénoménale. Rien que sur le nord du continent américain (states et canada), c'est une hécatombe. La surface de terres recouvertes de forêts en Amérique du nord a fondu comme neige au soleil entre le 19eme siècle et aujourd'hui. Rien que ça, ce sont des millénaires de patience pour récupérer ce qui a été perdu. La conquête de l'ouest a été un massacre forestier. Et cela impacte l'atmosphère planétaire, pas seulement au dessus du Dakota... 


Donc sauvons les forêts de Rambouillet ou les Landes ou d'ailleurs, oui. Mais il faudra aussi stopper l'artificialisation des sols, les cultures intensives (cultures céréalières, vinicoles, élevage...), l'expansion urbaine... Et on revient encore et toujours à la sobriété qu'on le veuille ou non. 

La proportion d'espaces forestiers protégés en France est autour de 2%... Ce sont seulement 2% de la surface des forêts qui sont protégés drastiquement (comme les forêts domaniales par exemple). C'est très très loin du compte.


Si nous passons entièrement en bio paysan en France, nous serons peut-être autonomes, mais si la Nouvelle-Zélande ou le Brésil continuent de laisser se développer des mégas fermes de plusieurs 100aines d'hectares, au détriment des forêts et des ressource en eau, cela ne changera rien pour le climat.




vous connaissez le roman "L'Arbre-monde" de Richard Powers ? je l'ai bientôt fini, c'est angoissant...

on me l'a prêté, je l'ai commencé et il m'attend sur ma table de nuit:) angoissant mais prenant...

je viens de finir Damasio, les Furtifs, j'attends un peu pour la Zone du Dehors (je me remets des Furtifs et de on monde si ressemblant aux notre), j'ai commencé Agrapha de Luvan (publié chez La Volte), donc je suis pour le moment plongée dans le Xeme siècle... Bref je n'ai pas assez de paires d'yeux pour lire tout ce qui me fait envie! (Hildegarde m'attend aussi, toujours chez la Volte...)


pour revenir aux forêts, je vous conseille, si ce n'est pas déjà lu, la vie secrète des arbres de Peter Wohlleben: absolument magnifique, tellement riche et beau...

cette carte distingue-t-elle les forêts naturelles des forêts artificielles ? cf le documentaire Forêts Artificielles — Les dangers des arbres génétiquement modifiés

" le véhicule électrique est fortement moins polluant, même en comptant la fabrication. "

Même si on ne polémique pas sur ce sujet, le véhicule électrique reste ... électrique.

Et électrique, c'est beaucoup - trop - surtout - nucléaire.

Nucléaire qui même si tout fonctionne bien (nous dit- on ) n'a pas franchement résolu le problème des ses déchets.

Bure ? c'est tendu, encore plus tendu en ce moment

mouai , Bure c'est certainement tendu , mais pas pour des raisons techniques , mais politique .....

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J'ai bien écrit qu'il fallait questionner les usages.

J'espère personnellement passer prochainement au véhicule électrique pour ce qui devrait être mon dernier véhicule. Je pense que rien n'empêche qu'un véhicule électrique dure 50 ans voire plus.

Je ne souhaite rien imposer à quiconque n'est pas responsable de la situation actuelle, et ça n'est certainement le quidam moyen.

Il faut arrêter de laisser croire que l'alternative à notre monde est nécessairement privateur. Je crois à un futur confortable, différent, mais confortable, et les gisements quasi-inépuisables renouvelables nous l'offre.

mais qui a dit que réduire nos consommations et nos déplacements, que "décroitre" devait être inconfortable??? 


personnellement un futur dans lequel j'irai bosser à pied ou à vélo, où je consacrerai la moitié de mon temps de travail à aller faire pousser la nourriture qui se retrouvera dans nos assiettes, où je n'aurai pas de portable, où il n'y aurait plus de télé, ni réseaux sociaux, un futur dans lequel je mangerai des tomates seulement en été, et des oranges seulement en hiver (en fait j'en mangerai pas parce qu'il n'en pousse pas par chez moi)... bref ce futur là ne me parait pas inconfortable, bien au contraire. 


je suis tellement d'accord... je rêve même d'un monde sans ordinateurs ! ;-)

oui!!! 


sincèrement, je rêve de pouvoir vivre à l'échelle de mon village, d'y participer à la vie collective sous tous ces aspects (et cultiver ce qu'on mange en fait partie)


Le retour à l'échelle ultralocale et rurale va être une obligation, la réduction de la consommation ne sera pas une alternative, mais on risque de la subir violemment si on ne l'anticipe pas.

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euh... le GIEC produit un rapport consensuel pour ne pas effrayer les populations et maintenir le consentement... 


alors je n'impose à personne de jeter son portable,mais si vous regardez les choses bien en face, il va falloir vous en passer à plus ou moins court terme


qu'est-ce qui est excessif?? ne pas avoir de portable (qui ne sert quasiment plus à téléphoner...) ou envoyer des gosses à la mine, dans des zones en guerre, pour récupérer du cobalt pour que vous puissiez jouer à candy crush??? 

Et ne me parlez pas fairphone, parce qu'à 500 balles le modèle bourré de terres rares "équitables", ce n'est pas plus acceptable.


qu'est-ce qui est excessif? laisser l'usage de l'ordinateur aux seuls champs où il est indispensable (un certain nombre de métiers), ou consommer l'équivalent de l'énergie nécessaire à Las Vegas pour que vous puissiez acheter vos pompes en solde sur Amazon?


Qu'est-ce qui est excessif? renoncer à la côte de bœuf grillée ou continuer de polluer les nappes phréatiques de régions entières pour élever du bœuf qui finira en plus à la poubelle puis qu'on produit trop pour pouvoir tout consommer?


qu'est-ce qui est excessif et punitif? interdire la bagnole ou mourir pendant une canicule/typhon/inondation??? 


l'excessif c'est notre mode de vie, nous n'avons plus les moyens de le maintenir... 


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Je veux être claire: j'écoute attentivement le GIEC, qui produit un rapport essentiel. Mais eux mêmes ne cachent pas que leur travail est un consensus, un compromis pour permettre d'être audible.


Je ne crois pas être excessive. Comprenez bien que c'est notre modèle économique qui l'est. 

Entrer dans les limites que propose le GIEC c'est renoncé totalement et définitivement à e qui fait notre quotidien. C'est un travail politique, économique, social, éducatif de longue halène. Qui doit commencer tout de suite.


L'écologie ce n'est pas simplement de replanter quelques arbres pour compenser un bilan carbone (d'ailleurs l'efficacité de cette pratique est limitée puisqu'elle ne tient pas compte des déforestations) ou manger bio. 

Un mode de vie soutenable pour la planète et qui permet de limiter le réchauffement à moins de 2° c'est un mode de qui dans lequel tout ce que vous connaissez aujourd'hui n'est plus possible. Le "confort" technologique que nous connaissons n'est pas envisageable dans un modèle compatible avec la sauvegarde de notre biotope. 

A l'heure actuelle, nous sommes sur une trajectoire qui frôle les +3°c avant 2050, si rien ne bouge.


Je suis désolée que cela soit violent. J'ai eu beaucoup de mal à franchir ce cap, l'entière compréhension des enjeux et des conséquences a été un véritable choc pour moi, j'ai été traversée d'émotions violentes et il m'a fallu du temps pour métaboliser tout ça. 

Maintenant que j'ai digéré un certain nombre de données et d’informations (toutes puisées à des sources scientifiques hautement fiables, dont le GIEC fait partie, rassurez-vous), je m'inquiète de l'inertie politique, de l’immensité du chantier devant nous. 

Que vous le vouliez ou non, le temps compté, et les 2° seront atteints. Et les conséquences seront dramatiques. Le GIEC nous donne moins de 10 ans pour agir, et éviter d'aller au delà des 4°. Ce qui signifie: sortir du modèle économique que nous connaissons, sortir de la dépendance aux énergies fossiles, de la production intensive, du dogme de la croissance, de l'exploitation sans limite des ressources limitées de notre planète. Tout ça en même temps et dès maintenant.


Il n'est pas excessif d'envisager un futur proche sans portable ni ordinateurs, ni voitures, avec des pénuries alimentaires, des pénuries d'énergies, des problèmes majeurs d'approvisionnement et tous les conflits qui viendront avec. 

Cela aussi est écrit dans le rapport du GIEC, dans le rapport Meadows, dans les études et rapports de l'ADEME, des ONG travaillant sur le climat et/ou la biodiversité, dans les études scientifiques sur l'évolution du climat. 


Non, les phénomènes extrêmes ne seront pas réservés aux zones tropicales et lointaines, non les pénuries et les problèmes d'approvisionnement ne seront pas limités aux pays en guerre ou pauvres. Tout cela est su, depuis longtemps, et ne sort pas de l'imagination délirante d'un gourou prophétique, mais des publications scientifiques les plus éminentes.


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je ne VEUX pas supprimer les ordinateurs, il va FALLOIR les supprimer, ou à minima arrêter d'en fabriquer, car nous n'aurons très rapidement plus accès aux ressources nécessaires pour les fabriquer. Réutiliser, réparer.

Recycler est très compliqué car les objets numériques sont faits d'alliages que nous ne savons techniquement pas recycler (nous ne savons pas séparer des métaux qui ont été alliés). Les déchets sont donc colossaux.


mais cela dit, dans un certain nombre d'activités, on pourrait allègrement s'en passer


là encore il y a un problème d'effet rebond: les prix des matériels numériques se sont effondrés ("démocratisés" diraient certains), résultat: 4 ou 5 ordinateurs/tablettes par famille. Comptez le nombre d'écrans dans un foyer lambda: chacun est un petit trésor technologique recelant des 10aines de composants faits d'alliages plus ou moins précieux avec des terres rares, de plastique, de matériaux composites complexes, de minéraux... etc. 


A-t-on vraiment besoin d'un ordinateur ou d'une tablette neuve tous les 2 ans??? Non. A-t-on besoin d'un ordinateur par enfant, d'une tablette par adulte/ado, d'une console de jeu par chambre? NON


Les livraisons mondiales de PC atteignaient 261,2 millions d'unités en 2019, ce qui représente une augmentation de 0,6% par rapport à 2018 

et ça c'est juste pour une année... 


90% de l'énergie consommée pour un équipement numérique l'est pour sa fabrication (40kWh de conso quand vous utilisez votre PC, 2000kWh pour sa fabrication). Ajoutez-y les datas center, les réseaux d'énergies nécessaires, les infrastructures, les usines... Toute l'énergie grise est énorme. Et la consommation d'énergie liée au numérique augmente chaque année de 10%. 


Il faut 11 métaux et minéraux rares pour fabriquer un smartphone simple, multiplié par les milliards de smartphones qui circulent c'est abyssal. 


encore une fois, ce qui est excessif c'est ce que nous consommons et produisons.


la réaction de Neity est intéressante, et c'est un comble de qualifier d'excessif des personnes qui justement luttent ou résistent contre les excès (je parle de la surconsommation  dans à peu près tous les domaines, dont découlent les crises successives qu'on subit depuis 50 ans) ! 


un exemple concret : la fibre débarque dans mon village de Haute-Garonne, un département très volontariste sur le numérique... voici comment est présentée la chose dans le "guide de l'abonné" :


a priori, je n'avais rien contre faire raccorder la maison que je loue, mais là je suis totalement refroidie ! quand je lis ça, d'une part je ne me sens pas concernée (ma connexion ADSL me suffit largement pour télétravailler, et je n'ai pas la télé, ni de tablette), mais pire : j'y vois de la propagande, une forme de "dictature" du numérique, et j'ai un flash du roman "Les Furtifs" -> objets connectés partout, chacun dans sa bulle avec son doudou numérique, etc. 


bon, je viens de lire cette revue aussi, donc je suis remontée : Revue Z n°9 : Entre Toulouse dédiée à la high-tech et ses campagnes offertes à l’agro-industrie : pourtant l’autonomie paysanne se réinvente...


alors je suis consciente que certainement, la majorité des habitants va se précipiter pour s'abonner, hein... mais je connais d'autres personnes dans le village qui n'ont pas la télé, par exemple, et pour qui la fibre n'est pas une priorité


mon impression, c'est que les autorités en font tellement pour "faciliter" l'accès au numérique pour tous, même les personnes très âgées, que ça cache une injonction insidieuse : "attention, adaptez-vous (connectez-vous), sinon vous serez marginalisés et ce sera tant pis pour vous"


et on notera qu'il n'y a pas un mot sur les ressources nécessaires à ces technologies, ni sur les problèmes soulevés par cette prolifération des écrans et objets connectés...

bref, c'est rien que de la com' sans conscience ! une spécialité du PS au pouvoir ici... bref


merci pour cette réaction, je suis entièrement d'accord avec vous!


je viens de terminer les Furtifs, et j'ai parfois le sentiment malaisant et un peu glaçant qu'on y est... n'ayant ni télé, ni réseaux sociaux, ni tablette.... je me sens un peu comme les "sans bague" de Damasio :)


il a d'ailleurs livré une interview très intéressante sur le sujet dans la revue Yggdrasil


je me suis fait la même réflexion que vous sur la quantité de ressources et l'énergie phénoménale que représente par exemple le visionnage d'un film en 4k!!!

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j'ai cherché une définition rapide, j'ai trouvé ceci : 


"Le cloud computing est la mise à disposition de ressources informatiques à la demande via Internet, avec une tarification en fonction de votre utilisation. Au lieu d'acheter, de posséder et de gérer des serveurs et des centres de données physiques, vous pouvez accéder à votre guise aux services technologiques, tels que la puissance de calcul, le stockage et les bases de données, d'un fournisseur cloud"


si je vous suis bien, dans 20 ans, en supposant qu'on soit encore en vie, il y aura  donc ceux qui ont accès à tous les services du cloud (ou "des clouds", parce que bien sûr, il y aura une concurrence féroce entre les big data) et ceux qui seront passés au low-tech (par manque de moyens ou par choix)...


le fossé se creuse de plus en plus !


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Avant le "cloud computing", il y avait le "grid computing" (à peu près le même concept) à la mode au début des années 2000. Et avant l'arrivée des PC (personnal computer), c'était même une nécessité d'avoir un gros ordinateur central et un réseau de "terminaux" (écran + clavier).


Donc l'idée de centraliser les calcul n'a rien de neuf.


Si cela permet effectivement de limiter les besoin de calcul des PC, je pense qu'on en restera au modèle d'un ordinateur personnel (qui peut être un smartphone ou une tablette) car:

1) avoir une certaine autonomie "hors ligne", c'est quand même bien pratique

2) pour beaucoup de tâches, il est plus rapide de faire les calculs localement que de faire une requete à un serveur distant (il y a toujours un delai de transmission)



Donc non, je ne pense pas que la 5g ou le "cloud computing" nous fera économiser du matériel informatique.

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un "pass financé par le gouvernement" ? vous vendez du rêve, là xD


et tout le monde n'utilise pas ces services que vous citez... pas besoin de Microsoft office pour faire du traitement de texte... vous connaissez le logiciel libre, non ?


dans l'absolu, en soi, je ne dis pas que le "cloud computing" est une mauvaise idée, mais dans un contexte où on pousse les gens à la surconsommation dans tous les domaines, je ne vois pas comment ça peut créer un cercle vertueux... ça va juste s'ajouter à ce qui existe déjà, on l'a déjà vu avec plein de choses, à commencer par la téléphonie mobile : le réseau 2G est toujours en service, pour ceux qui veulent juste téléphoner et envoyer des SMS (oui, ça existe !)


et parler de low-tech, non non non... tout ce qui est informatique et numérique, par définition c'est l'inverse du low-tech ! un des "critères" importants du low-tech, à part l'utilité, le fait de répondre à un besoin essentiel, de consommer le moins possible de ressources énergétiques (à part l'huile de coude) et de générer le moins possible de déchets, c'est que le fonctionnement, la compréhension du système ou de l'appareil doit être accessible au plus grand nombre, ce qui n'est pas du tout le cas avec le numérique !


à ce sujet, vous pouvez lire ou écouter Philippe Bihouix : https://www.sismique.fr/post/l-%C3%A2ge-des-low-tech-philippe-bihouix


Vous avez une idée des capacités de stockage que nécessite le "cloud" ?


Et de la catastrophe énergétique que représentent les "fermes de stockage" de plusieurs milliers voire millions de tera-octets ?

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il y a contrainte et contrainte, visiblement. 


Pas contrainte: "flexibilité" du marché du travail, productivité, rentabilité, privatisations et "libéralisations" ... Bref les mesures ultralibérales ne sont pas des contraintes mais des "nécessités" pour nous "libérer".


Contrainte: toute mesure sociale ou économique visant à socialiser, diminuer l'impact de nos activités sur le climat, partager, réglementer pour encadrer... Brefs, toutes les propositions de gauche (vraiment de gauche, hein) sont des germes de dictature. Ce que sous-entend le discours du journaliste face à Rousseau.


Sandrine Rousseau présente une version acceptable, limite bisounours de ce qui nous attend. 


https://www.youtube.com/watch?v=iuUk1yu-A0o


Est-on encore dans une situation qui nous permet de prendre le temps de discuter de la démarche la plus tranquille, de qui pose la bonne question et comment? Non. Nous avons atteint la limite, le climat bascule dans l'imprévisible, l'incontrôlable, le catastrophique. Nous devons mettre un terme à l'hyper production, aux flux permanents, à la consommation outrancière. Demain. Mais pas demain genre dans un futur plus ou moins proche. Demain, genre demain matin.


Si nous arrêtions net, demain matin, toute forme d'émissions de CO2 (donc si l'humanité entière se mettait à l'arrêt), la température moyenne grimperait quand même d'environ 2°c. Ce qui est cataclysmique. Une moyenne est une illusion. + 2 "en moyenne" c'est en réalité des changements extrêmes. Comme le dit Jancovici (lien vidéo ci-dessus), si vous avez les pieds dans le congélo et la tête dans le four, votre température moyenne elle reste correcte. Pourtant vous mourrez par les deux bouts. 


Alors les tergiversations pour savoir si on doit ou non nous demander notre avis sur la limitation de vitesse, c'est largement trop tard. Les scientifiques alertent depuis les années 70 (rapport Meadows, The limits to growth 1972, et tant d'autres après eux). 

On n'a plus le temps de se poser ces questions là. Oui il va falloir contraindre, limiter, drastiquement, revenir à l'utra-local, ou lowtech, à la marche à pied et à la pioche. Parce que de toutes façons on ne pourra plus faire autrement. Au delà du changement climatique, les limites de la planète nous l'imposeront (le rapport Meadows est sous-titré "dans un monde fini"). 


Les partis écologistes sont donc loin du compte, si l'on regarde les publications scientifiques (parmi les quelles le rapport du GIEC est le plus médiatisé, c'est dire). Tout ce cirque médiatico-médiatique, la course des petits chevaux pour savoir qui arrivera le premier sur la case Elysée est bien dérisoire (ridicule, voire complètement hors sol), au regard de la réalité. Les catastrophes climatiques s'enchainent, chaque année plus intenses et plus proches de nous. Il est grand temps de freiner, et encore on n'empêchera pas la sortie de route, on limitera juste (peut-être) le nombre de tonneaux.

C’est marrant : le 110 par Rousseau me fait envie, mais pas le 110 par Hidalgo…

C’est grave docteur ?

Parce que être obligé de bosser pour un salaire minable, jusqu'à une retraite qui n'arrivera probablement jamais, pour enrichir quelques milliardaires ça n'est pas une contrainte ?

Et si l'on décide de ne pas jouer le jeu, finir en prison ou SDF, ça n'est pas une contrainte ?

Ce qui empêche les pauvres de se servir à la table des riches, à savoir l'appareil policier et judiciaire, ça n'est pas une contrainte ?

On va devoir créer un point Zémmour, pendant du point Godwin. Appelons le plutot "point Z" pour éviter la performativité. Un point Z pour cette chronique donc.

Sandrine Rousseau dérange les médias, c est parfait,

sur que le bla bla bla de Jadot ,lui grand par la taille pas plus;

"Mais enfin, Sandrine Rousseau : faut-il sauver la planète ou sauver l'humanité ?" 
J'attends que cette question soit posée à Sandrine Rousseau, à la télé.

Mais non, je déconne. Les 110kmh au lieu de 130 sont le stigmate d'une élection qui va se faire avec 12, 13 millions de Français.es.

C'est la proposition provoc pour un suffrage censitaire ploutocrate, à destination des dernier.es qui votent, qui ont encore un intérêt personnel à glisser un bulletin dans l'urne : riches, retraitées, urbains, classe moyenne supérieures.
Se foutant bien des bagnoles.
Se foutant bien des émigrant.es, des gilets jaunes, des jeunes, surtout des jeunes, ces petit.es con.nes geingnard.es

Les 110 kmh au lieu de 130, c'est comme le thermique banni des centres urbains (mais pas le gasoil des livraisons au Carrefour Market, hein) : c'est de la gentrification qui ne dira plus jamais son nom (qui ose encore ce mot à la télé ?).

Ça n'arrêtera pas les 2.7 degrés supplémentaires et meurtriers à coup sûr.

Les 110kmh au lieu de 130, ce sont les arbres arrachés du "Domaine des dieux", d'Astérix ; 
"Regardez tout ce qu'on à coupé, maître ! " 
"Ah oui, et pourquoi la forêt est-elle toujours intacte ?" 

On fait comme si, on fait comme ça.

"130, 110, la belle affaire, c'est pas le sujet. Le sujet, c'est le transport aérien, maritime, la mondialisation." 
Elle aurait pu répondre cela, Sandrine Rousseau, car elle sait tout ça : le 130 à peine plus polluant que le 110, si ce n'est le contraire, le 30km en ville qui va produire plus de gaz d'échappement.

Mais Sandrine Rousseau connait son public. Elle parle ici comme tous les autres politique "tradi" qu'elle pense pourtant tenir à distance, comme Bertrand qui veut des 50 ans incompressibles pour les terroristes, Pecresse qui harangue le même genre de bêtise inepte (pardonnez moi de ne pas m'en souvenir).
Rousseau sait qu'elle parle à 10% de Français.es qui profitent encore de cette autocratie et qui redemande de la matraque.
Sandrine Rousseau parle de contrainte ? Et voici son nom rattaché à contrôle routier, manif d'automobiliste interdite, police, matraque, LBD, amende, comparution immédiate. Je suis sûr qu’elle n'a jamais dû en rêver, de ça.

L' affrontement médiatique entre la droite et EELV est simulacre honteux.

"110 km h ? Ne me faite pas rigoler, moi je vous parle de décroissance, je vous parle de renverser la table ". 

Elle aurait pu répondre cela, Sandrine Rousseau.

Elle aurait pu planter cette idée dans nos caboches, comme ces arbres qui repoussent sans cesse, au grand bonheur d'Idéfix
 Mais Sandrine Rousseau préfère, cette écolo de paille (synthétique), dans le pays de la loi de 1905, comme l'ensemble de la classe politique française à droite de LFI, convoquer la religion, oui,  monothéiste même. 110 km heures : elle propose que l'on souffre pour les pêchés de l'économie et du libre échange plutôt que de faire de nous des citoyen.es laïcs, des être libres et impliqués.
"130, 110, c'est pas le problème... T'es pas à la télé; là. On peut être sérieux deux minutes ?" 

On en est là.
Les propositions de ralentissement, d'interdiction, de punition, ne sont que des tropes judéo chrétiens. Des expiations de pêchés remises au goût du jour au pays des indulgences néolibérales.
Baissons la tête, baissons d'un ton, c'est pour notre bien, y savent c'qu'y font, quand-même.

Pas terrible, la Rousseau, au fond, sortie de son discours sociologique, féministe, très articulé.

Mais on va finir sur une note positive.
En 1975, Patti Smith, dans sa version toute à elle de "Gloria" des Them écrivait : "Jesus est mort pour les péchés d'autrui, mais ce n'était pas les miens."

Alors, faites gaffe, les politiques. Pensez à celles et ceux qui ne votent pas, qui est l'acte politique le plus répandu, conscient, dans ce pays : il n'y aura pas assez de LBD pour tous.

S. Rousseau du Zemmour vert !!!

Comparer la ligne politique raciste qui est puni par la loi et une ligne politique radicale écologiste et féministe est scandaleux. Que l'auteur de "33" ajoute sa voix  à cette musique ambiante délétère est choquant.

 

Il faudrait en finir avec ce thème de "l'écologie punitive" assené par les médias mainstream et les éditorialistes.


Comme si l'économie ne l'était pas en imposant, depuis des années, une réduction toujours plus forte des services publics, des conditions toujours plus restrictives d'accès à la retraite ou allocations chômage.

Tout cela ne serait donc pas "puntif"?

Mais, cela touche essentiellement les plus pauvres...


Tandis que l'augmentation du prix du kérosène, les contraintes sur les véhicules les plus lourds (donc les plus luxueux) auraient un impact sur le mode de vie des plus riches qui lui est "non négociables".


Il faudrait dévoiler le discours de classe qui se cache derrière la critique de l'écologie punitive dans les grands médias..  

Si Jadot  sort gagnant EELV aura un candidat au 1er tour de la présidentielle .


Si Rousseau l'emporte,  elle a promis de participer à la "primaire populaire" avec pour objectif  de réaliser l'union à gauche avant le premier tour .  Et si elle ne remportait pas ce vote d'union populaire, que se passerait-il pour EELV ?


Rousseau est parfois maladroite, mais j'apprécie son discours. Son angle mort comme vous l'avez soulevé, le cadre européen. Elle est persuadée de pouvoir réunir une majorité pour porter ces changements à l'échelle européenne. J'avoue que j'y crois peu. Une alliance Rousseau / Mélenchon serait intéressante, mais il faudrait que Mélenchon s'efface. Par ailleurs, Rousseau est moins adroite et aguerrie, et les problèmes pourraient être sa capacité à faire valoir ses arguments dans les débats et à motiver les classes populaires à voter. Cela dit, elle saura peut-être mieux aller chercher les femmes. En tout cas, ça me ravirait qu'elle l'emporte dans cette primaire, ça nous changera les idées.

Je pense que les mesures prisent par notre gouvernement dans la crise du Covid ont beaucoup contraint les Français et ce de façon autoritaire parfois même dans le mensonge.

Même pour de bonne raison écologique, la contrainte aura maintenant beaucoup de mal à passer.

Comme si actuellement nous n'étions pas "contraints" 

- par la désindustrialisation, 

- par la libéralisation des échanges commerciaux , chers à nos gouvernants, 

- par la militarisation à outrance pour régler les problèmes causés par ce capitalisme même, 

- par des mesures sanitaires imbéciles et non efficaces


Mais pourquoi est ce que je m'énerve ????

" si on veut, par facilité ou confort, l'analyser comme du "Zemmour vert", alors va pour la radicalité."



Décidément, c'est plus fort que vous. Même là où le nabot de Cnews n'a rien à faire, vous le faites passer par la fenêtre (d'Overton ?)*


(*) au fait, c'est quoi une fenêtre d'Overton ?

1975, nous, vieilles connes et vieux cons de la "Gueule Ouverte" et le grand Pierre Fournier disions que l'écologie ne pouvait être que radicale et non négociable.

Le "système" a trouvé au fil du temps des écolos compatibles avec le capitalisme productiviste (agriculture compris) les lalonde, wachter, hulot, bendit (!!), lepage, pompolo (je ris!) alimenté par les superbes photos vues du ciel du grand yan. Bref, des pantins bougeant.

Latouche par exemple fut un "oublié" des médias (sauf du diplo) pour dire. 


Maintenant on se mange le grand chambardement qui arrive, le mur qui se profile et on mégote sur le 110, 130...et on parle de radicalité.

Mais qu'on est cons! 

Nous vivons une époque formidable.

Citons Reclus Elisée: "L'Homme et la Nature prenant conscience d'elle-même" Il lui en faut du temps pour s'apercevoir qu'il est Nature et que le mot "environnement" est faux et frelaté car NOUS ne sommes pas au centre, nous sommes dedans.


A force de ne pas vouloir voir les réalités en face, notamment les limites physiques à une croissance infinie ( écouter hier Les matins de France Culture sur "Un monde en manque"), du refus des médias de donner la parole à ceux qui proposent d'organiser une décroissance raisonnée - désolée, j'ai utilisé le mot le plus tabou -, on favorise la guerre du tous contre tous et les ressentiments dévastateurs. Effrayant!

Au-delà de la "contrainte", le mot qui me semble plus important est celui présent dans le titre : "urgence".


Ca me rappelle cette image :


https://datacovid.org/wp-content/uploads/2020/06/Figure_titre.png



Ah, non, Daniel ! Là, vous n'aviez aucune raison d'invoquer l'infâme Z, j'ai l'impression que vous ne l'avez fait en toute fin d'article que pour troller votre section commentaire qui vous le reproche à chaque fois. 


En tout cas, fait rare : votre article me donne envie de regarder ce débat sur France-Info-deux-points, rien que pour voir la performance de Rousseau. Son programme économique ne me semble pas être assez ambitieux, mais s'il y a des éléments de style à glaner pour mon propre travail militant, et peut-être même quelques idées...

Ce qui pose le problème de "la raison". Y a-t-il de bonnes contraintes, face à de mauvaises contraintes ? Des légitimes et des illégitimes ? Des restrictions de liberté indispensables face à des restrictions de liberté insupportables ? Qui décide de ce qui est bon pour l'ensemble de la société ? "Nous, bien sûr" ? 

D'un point de vue personnel, je souscris aux propositions de Sandrine Rousseau, qui me paraissent aussi urgentes que nécessaires. Mais d'entendre dire "on va consulter, bien entendu, mais à la fin, on fera ce qu'on a dit, bien sûr", ça me gratte un tantinet. Parce que si c'était quelqu'un d'un autre camp qui disait cela, hein, par exemple, pour décreter qu'il est absolument nécessaire de construire beaucoup plus de centrales nucléaires (cette "énergie propre")...

contrainte ou radicalité ca me semble encore trop politique correct ou édulcore , c'est plutôt  le mot "autoritarisme" qui est sous entendu in fine,  je doute que les mesures pour endiguer le réchauffement seront toutes adoptees démocratiquement. car paradoxalement limiter a 110 risque de provoquer une levee de bouclier plus importante que le passe sanitaire. Commençons par interdire les SUV ca au moins ca ne coute pas trop cher politiquement si on est de gauche.

Euh il me semble qu'Eva Joly en son temps, et manifestement trop en avance dessus, assumait aussi pas mal de vouloir imposer des choses (comme une forte taxe carbone et sur les véhicules polluants de mémoire).

Ce qui a changé c'est que ce type de discours peut devenir un point fort plutôt que faible, le niveau de conscience des enjeux écologiques n'étant pas le même.

Pompili fustige la  " déconnexion " de Rousseau.


Qui c'est qui déconne(xe) ?


Pompili, Hulot des vrais con  (nexés) !!!


Dans quelques années, la petite Pompili  bien connectée , et attentiste,  aura chaud aux fesses  , comme nous, hélas.... 

Oui à sa radicalité.

Avec EELV ,on sait comment ça finit . Voir tous ceux qui sont passés du côté de LREM.

Si vous voulez de la radicalité, verte mais aussi sociale : AEC me semble plus fiable ! 

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