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Ukraine : un rapport "confortable" à la guerre ?

Commentaires préférés des abonnés

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Nos capitalistes et m(...)

Derniers commentaires

À quoi sert asi si il laisse dans le forum la propagande, lien anti-Mélenchon ci-dessous, ou autre défense de Netanyahu ailleurs,... et si il sert de relais à un levier anti-Ruffin (oui c'est utilisé pour attaquer Ruffin, son féminisme dans le couple assimilé à son féminisme politique!, ça alors quelle surprise). Les casseroles des adversaires, ça reste le B.A. ba de la politique, de l'obtention d'un pouvoir. 

Personnellement j'en ai marre de Macron, j'en ai marre du RN, et je n'ai pas encore eu l'occasion d'en avoir marre de Mélenchon en personne, mais je constate qu'heureusement qu'il y a LFI et compagnie. Ils s'épuisent et méritent qu'on les aide, pas ouvertement bien sûr, pas comme font ces gros balourds de cnews, et non pas qu'on se serve d'eux comme "preuve de neutralité" cachet faisant foi. Être objectif alors ce serait plutôt s'intéresser aux "femmes de" de tout bord et comparer le vécu... (Le pire semble être femme de futur roi d'Angleterre:-) . En même temps, on les copie? Les gens célèbres? C'est la boussole de quelle sorte de gens? Personne! On leur prête une exemplarité qui n'apparait nulle part dans les études de sociologie... On est à deux doigts de conclure que le féminisme est incompatible avec la vie de couple hétéro. Une révélation :-(


Les abonnés absents: on change rien et on fait un appel au don. Au bout de combien d'appels au don, on se remet en question? Tout n'est pas une question d'investissement, de ré-agencement du site, déjà fait. Aussi d'investissement intellectuel. L'ambiance est chouette dans l'équipe? Tant mieux. Mais on ressent une pression, des remarques sur l'obligation de passer énormément de temps, un manque d'air. (une recherche de sens? non-non ça ne se trouve pas dans l'écho, ou dans l'ombre portée.. oui oui on ne peux pas en juger de l'extérieur, mais moins de forum=plus de place pour votre choix de sens?) 


Le choix, pour élargir son public de lecteurs et avoir un retentissement, de faire du gratuit a forcément son pendant de faire des lecteurs payants, une subvention. Il faut l'assumer de manière plus nette alors. Et être certain que des non-abonnés lisent et regardent en masse les gratuits. Je ne suis pas persuadée, c'est lacanien payer fait s'impliquer. Bon n'augmentez pas démesurément comme lui les tarifs :-).


Jamais de la vie je ne me désabonnerais. 

Même si il n'y avait plus de forum. D'ailleurs la fois où je me suis désabonnée, c'est à cause du forum. 

Même si asi sortait une fois par semaine un recueil d'articles en mode tourne-page gauche/droite, ouest/est, et non pas défilement haut/bas, nord/sud, et une émission, si possible qui ne montre pas les images que j'ai réussi à m'épargner, on peut les décrire et en parler...


Et vous avez vu comme "le plaisant" qui parsemait  le contenu a disparu? Par rapport à l'asi des années passées? Certainement que l'évolution s'est faite avant qu'asi passe la main et que ce n'est pas facile pour les jeunes journalistes, qui pourtant commencent à avoir des années d'asi derrière eux, de faire leur trou, surtout avec ces vieux ronchons du forum. C'est très étriquée la vision du forum, par rapport au début où il y avait des fils à 1000 commentaires. Est-ce qu'il n'a pas trop de poids? Est-ce que la question qui se poserait n'est pas plus la suppression du forum que la suppression des commentaires préférés? 

Ça fait peur. C'est bon signe?


spécimen de message trop long qui sera très peu lu, et pas en entier...

Mélenchon : La France soumise



Mélenchon veut jouer sur l’inquiétude de l’opinion face à la guerre d’Ukraine pour refaire le retard de sa liste sur Raphaël Glucksmann. Pour gagner les voix qui lui manquent, il est prêt à abandonner la démocratie ukrainienne au profit de la tyrannie russe. Il mène en fait la liste de la France soumise à Poutine. Voilà qui est digne du bateleur démagogique que l’on connaît. Et non d’un homme d’État.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Pour la premiere fois un politique donne une des vraies raisons de la guerre a l'ukraine , les céréales ...Il aurait pu ajouter ,en prévision du réchauffement climatique .Pour une fois ils ne nous prennent pas pour des truffes .On a choisi de laisser crever tous les autres , sauf que poutine fout le bordel ! Je l'ai deja dis mais je vais le répéter , poutine si il utilise une bombe tactique , qui va lui répondre ? Et maintenant ces abrutis parlent de referendum ...Encore une fois les petits soldats de chair ont servi d'amusement aux petits garçons neolibéraux ! Et personne pour les gifler et les remettre a leur place comme des sales gosses mal élevés ! Papa poutine ?

Guillaume Ancel (*) Face à la guerre en Ukraine, les masques politiques tombent



La réaction des (nombreux) opposants politiques au président Macron révèle surtout leur in-conscience de la gravité de la situation internationale. Focalisés sur les gauloiseries habituelles, de la crise des agriculteurs aux menaces de grève lors des prochains Jeux Olympiques, les partis politiques français sont consternés de devoir se positionner brutalement face à une situation qui a, pour l’essentiel, échappé à leur attention et qu’ils ont gravement sous-estimée. 


Tous affichent leur attachement à la paix, mais en oubliant (ou en ignorant) que la paix se défend et que l’armée française a déjà été engagée dans 32 conflits depuis la guerre d’Algérie, l’Ukraine étant le 33eme. La plupart des partis politiques mettent en avant leur volonté « d’imposer une négociation » entre Poutine et Zelensky, reconnaissant de fait qu’ils ne saisissent rien de la situation : Poutine n’attend que cette opportunité pour nous menacer pire encore dès lors qu’il aura reconstruit son armée, deux à trois années lui suffiront. 


Tous affichent de même leur crainte d’affronter une puissance nucléaire comme la Russie en oubliant que la France est aussi une puissance nucléaire et que nous n’avons pas de raison de nous coucher devant les grognements de l’ours russe. Ce n’est pas l’escalade qu’il faut craindre, c’est notre incapacité à arrêter Poutine




(*) écrivain, ancien militaire et analyste que DS a cité sur Gaza, en orthographiant mal son nom

La Russie emploie des armes chimiques en Ukraine



Ces deux dernières années, la Russie a mené au total 1 068 attaques chimiques (cas documentés), alors au cours du seul mois dernier, les occupants ont mené plus de 250 attaques chimiques : 244 cas de bombardements avec des grenades à gaz, un cas d’utilisation au combat de gaz – attaque au gaz, et cinq autres – avec l’utilisation d’autres munitions contenant une substance chimique, rapporte Defense Express.
 Les grenades étaient de deux types : RGR (« grenade à main irritante ») et RG-VO (« grenade à main – substance toxique »).  Le principe actif de ce dernier était la chloroacétophénone.


La chloroacétophénone est totalement interdite par le Protocole de Genève de 1925 interdisant l’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou autres, ainsi que de méthodes de guerre bactériologiques. Son utilisation est également interdite dans des conditions de combat par la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies du 1969″ ″, a expliqué l’attaché de presse.


 À propos, la Fédération de Russie est toujours signataire des deux documents



Utilisation d'armes chimique, non respect des traités qu'elle signe. Qui sont les cons qui veulent encore négocier avec la Russie ?

que de grands esprits ici ! que d'analystes puissants des grands enjeux internationaux ! que de conseillers du prince ! on se demande pourquoi macron ignore encore que c'est sur les forums d'@si qu'il pourrait enfin être éclairé et prendre les bonnes décisions !



l'OTAN étend sa mainmise sur l'Europe, en faisant main basse sur la Finlande puis la Suède. Poutine a tout tenté, a supplié les américains, mais ça n'a pas suffit. et en désespoir de cause il a envahi l'Ukraine, il n'avait pas le choix. il a été poussé à le faire, tellement l'OTAN menaçait de se répandre en Europe comme la peste au moyen-age.


comme Macron, j'appelle la France à s'engager. mais pas contre Poutine, avec lui, contre l'Ukraine et l'OTAN. il est temps que le monde comprenne le nom du véritable ennemi : l'OTANUSA.

je ne comprends pas. Zelinsky demande des armes, des munitions, pas de troupes européennes. Alors pourquoi tergiverser sur la charrue au lieu des boeufs?

Extraits du texte de Galia Akerman:



Face à la situation difficile sur le front, et malgré des succès ukrainiens indéniables, tels que la destruction d’une partie de la flotte russe de la mer Noire, des incursions sur le territoire russe, l’abattage d’avions de combat etc., des voix s’élèvent en France, en Europe, aux États-Unis pour répéter la propagande du Kremlin : il faut arrêter les combats, céder à la Russie ce qu’elle a déjà conquis, accepter ses conditions, y compris le changement de régime à Kyïv, afin d’arrêter l’hécatombe. C’est aussi ce que prônait le faux libéral Boris Nadejdine, évincé de la course présidentielle car rien ni personne ne devait faire ombrage à Poutine.


Mais comprennent-elles vraiment, ces soi-disant bonnes âmes qui prêchent la paix, ce que cette paix signifie réellement ? Savent-elles ce qui se passe dans les territoires sous contrôle russe, officiellement annexés par le régime de Poutine ? La recette est ancienne, c’est la même que celle utilisée par le NKVD/MGB (ancêtre du KGB) dans les territoires nouvellement conquis d’abord en 1939-1940, puis reconquis vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. En même temps que le commandement militaire, on installe la police politique. S’appuyant sur des listes composées avec l’aide de collabos locaux et d’agents infiltrés, celle-ci arrête à tour de bras tous ceux qui pourraient résister, d’une façon ou d’une autre : anciens fonctionnaires, membres de différents partis politiques, professeurs, instituteurs, écrivains et plus généralement tous ceux qui semblent suspects, à tort ou à raison. Certains sont fusillés illico presto, d’autres envoyés au Goulag ou en exil en Sibérie, d’autres encore passent par des camps de filtration d’où peu ressortent, mutilés physiquement et moralement.


C’est ce qui est arrivé en Crimée et dans les territoires du Donbass occupés par des séparatistes pro-russes et encadrés par le régime russe, dès 2014. Il ne faut jamais oublier notamment le sort des Tatars de Crimée dont beaucoup ont été interdits de séjour, et d’autres condamnés à des peines de prison extrêmement lourdes. Il ne faut pas oublier non plus l’existence, dans le Donbass, de centres de torture, comme la tristement célèbre Isolatsia à Donetsk. Aujourd’hui, ces pratiques sont en vigueur dans tous les territoires occupés. Les « libérateurs » tuent, violent, pillent, enlèvent, torturent. Les témoignages sont légion, dont plusieurs publiés sur notre site. D’ailleurs, l’administration des territoires occupés ne nie pas ces pratiques, comme en témoigne une récente déclaration d’Evgueni Balitsky, le soi-disant gouverneur de la région de Zaporijjia.



Quand aura-t-on une véritable analyse des enjeux Ukrainiens ???

Les USA jouent un jeu à plusieurs bandes, entre les investissement massifs en Ukraine pour en faire un laboratoire du Néo-libéralisme (Cf. CHILI), comme cheval de Troie en poussant les Européens à son intégration dans l'UE et dans l'OTAN .... Qui a saboté le gazoduc "GolfStream II) dés le lendemain de l'invasion russe ??? Directement après était mis en oeuvre une solution de remplacement avec le Gaz de schiste Américain ...  Une telle anticipation et préparation est digne de l'Oncle Sam. Et dans l'incapacité de les produire, nous allons payer l'achat d'armes américaines (50 Milliards d'Euros)... Trop beau / Trop Gros / Trop fort les Amerloques .... L'atlantisme béat et soutenu de nos élites et leurs intérets en dollars, Macron en tête, nous engage dans le pire des scénario. Qui peu vouloir à ce point une guerre à plus de 4000km de chez nous mis à part l'industrie armement et tout les riches capitalistes néo-totalitaire dont notre gouvernement est la plus pure des caricature ???? Envera-t-on tout ces va-t-en guerre des médias et leurs enfants au front avec leur petit fusils et des munitions pour trois jours ???? Non. Allez les gueux, un peu de courage pour la patrie reconnaissante, allez vous faire défoncer et fermer vos bouches, la liberté et le partage (Egalité & fraternité) c'est pour plus tard, la boucherie n'attendra pas ..... Les riches ont soifs d'encore plus de pouvoir et d'argent que vous ne sauriez en dépenser pour soigner le monde de leur maladie consanguine de dégénérés. Bonne chance, bande de fous !!!          

Mais Daniel, vous avez perdu la tête? C'est quoi cet appel à la guerre?

Pour ma part, j'adhère plutôt aux thèses d'Emmanuel Todd qui analyse finement les possibilités d'expansion de Poutine. Celui-ci est limité par sa démographie et veut récupérer les provinces russophones tout en établissant un cordon sanitaire contre l'OTAN. En revanche il n'hésitera pas une seconde à déclencher le feu nucléaire s'il sent trop la présence de USA ou de l'OTAN dans cette affaire... Je ne soutiens pas Poutine qui est un réel autocrate. ET la guerre qu'il mène en Ukraine est épouvantable pour les ukrainiens.  En revanche, je pense qu'il faut prendre en considération ce que montre Todd, à savoir le déclin des USA qui n'a plus comme moteur existentiel que la guerre, si possible loin de chez eux... EN Israël et en Ukraine, c'est parfait tout comme ce le fut en Libye ou en Irak... Et que c'e sont eux qui ont activé en Ukraine les sentiments anti-russe entre deux peuples frères par bien des côtés... ET qui agissent "dans l'ombre" pour pousser les européens à la guerre.

Bref, ne tombons pas dans l'analyse aveugle de ce qui se passe en comparant les intentions expansionnistes de Poutine à celles d'Hitler... Deux époques, deux configurations socio-géo-politiques, deux éthos, deux économies, deux territoires (la Russie ne souffre pas d'un manque d'espace!!!).  Cette guerre pourrait (et aurait dû) se régler diplomatiquement, en laissant les territoires convoités par Poutine (russophones et russophiles pour la plupart). Ce qui aurait été préférable eut été d'empêcher l'Ukraine de demander son adhésion à l'OTAN (ainsi que de tous les anciens pays satellites de l'URSS).... Ce qui avait été promis à Gorbatchev  au moment de la déconfiture de l'URSS.... C'est là qu'il aurait fallu s'opposer aux USA et les empêcher de vouloir écraser définitivement la Russie en l'accueillant dans l'Europe ou en la soutenant dans sa décennie économiquement fatale (1990-2000). Mais comme on dit... Avec des "si". On ne peut que déplorer la bêtise et l'inculture de nos dirigeants (toutes époques confondues) avec, ces derniers temps, des champions toutes catégories. 

https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Connaissance/La-Defaite-de-l-Occident

un grand moment d'humanisme ... quelle  bande de nazes ces journaliste en 1933

" C'était l'oncle Martin, c'était l'oncle Gaston

" L'un aimait les Poutin's, l'autre aimait les Macrons

" Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts

"  MoI qui 'n'aimais personne, eh bien! je vis encore...



....


" Qu'aucune idé' " sur terre est digne d'un trépas

" Qu'il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas

....


" Mourir pour des idé's, l'idée est excellente

" Moi, j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu '  ''


... 

"  Mourons pour des idées, d'accord mais de mort lente

" D'accord, mais de mort lente

À ceux qui pensaient que des sanctions économiques plus massives et plus efficaces auraient eu raison de la Russie: pourquoi voudriez vous que le monde du fric se prive de profits actuels pour diminuer leurs profits à venir? 


Avez vous calculé à quel point une (bonne) guerre fait du bien à l'économie, avant, pendant et après? 


Avant: la hausse mondiale des budgets militaires. 

Pendant: l'obsolescence programmée au cube, on ne vend plus quelque chose qui servira x années avant de devenir irréparable, on vend quelque chose destiné à être détruit et renouvelé immédiatement!!! 

Après: reconstruire tout ce qu'on a détruit, quand le bâtiment va, tout va, et je vous passe les détails. 


Devinette: les marchands de canons étaient-ils contre Hitler? Les uns non, ils le soutenaient même avec ferveur. Les autres oui... mais pour lui faire la guerre.


"Je vendais des canons

Dans les rues de la Terre

Mais mon commerce a trop marché!


J'ai fait faire des affaires

À tous les fabricants d'cimetières

Et maintenant je me retrouve à pied."


Merci à Boris Vian, qui prônait également une utilisation originale de la bombe atomique.


A la lecture des commentaires, qu'il est difficile de se débarrasser de ses affects pour voir la situation d'un œil froid et clinique, condition impérative quand il s'agit de trancher entre la négociation et la guerre.


Côté Poutine. Peu importe les occasions ratées dans le passé (Libye, Kosovo), les possibles provocations (missiles OTAN en Ukraine), etc. Il a attaqué un pays souverain pour lui prendre des territoires. C'est inexcusable, peu importe par quel bout on prend le problème. Poutine a clairement un projet impérialiste de reconstruction de l'aire d'influence soviétique, chacun de ses actes le montre. Les ex-républiques n'étant pour la plupart pas d'accord (pays baltes entre autres), leurs peuples ont le droit à l'autodétermination et de refuser de retourner dans l'orbite russe.


La question est donc : jusqu'où sommes-nous Français prêts à aller pour stopper les appétits poutiniens ? On fournit déjà des armes et du personnel militaire sur place (dont sans doute quelques forces spéciales). Veut-on aller plus loin, au risque de la guerre nucléaire ? Veut-on "mourir pour l'Estonie" ?


On pourrait se dire envoyons des troupes pour livrer une guerre "classique" uniquement en territoire ukrainien et parions qu'engrenage il n'y aura pas et que Poutine ne sera pas assez fou pour franchir le pas nucléaire. Sauf qu'à chaque étape il a montré qu'il était capable du pire (j'étais de ceux qui pensaient qu'il n'envahirait jamais l'Ukraine, trop à perdre pour un si petit gain). Veut-on prendre ce risque ?


Pour la négociation, ça se tente, mais Poutine n'est pas un interlocuteur honnête et il est fort peu probable qu'il lâche ce qu'il a conquis si chèrement et qu'on ne peut pas lui reprendre sur le terrain dans les conditions actuelles. Mais bon, il me semble qu'il faut essayer quand même, sans illusions, ne serait-ce que pour montrer la mauvaise foi du camp russe.


Je n'ai aucune illusion sur les Américains, qui nous veulent comme vassaux, et n'hésitent pas à nous livrer une sourde guerre économique. Cependant force est de constater qu'ils n'ont envahi personne en Europe, eux.

Je pense à ce terrible texte d'Antoine Volodine : Nous aimons la guerre .  

A ma gauche : 18% de territoire amputés à l'Ukraine. 

A ma droite : 5.889 ogives nucléaires russes.


JE NE VEUX PAS MOURIR POUR LE DONBASS. 



Personne ne vous dérange de mourir pour le Donbas.


En revanche, on vous demande de réfléchir : si la possession d'armes atomiques autorise tout, y compris d'envahir son voisin qui n'en possède pas et de commettre un génocide, que va t il se passer ?  Tous les pays devront avoir l'arme atomique. Est-ce vraiment ce que vous voulez ?

Il y a l'option intermédiaire sinon : 


Si en plus d'avoir des armes atomiques vous êtes prêts à subir des sanctions en pagaille pendant une décennie, puis à sacrifier 100000+ hommes de votre population déjà déclinante dans une guerre profitant surtout à votre plus grand rival et où tout le monde armera vos adversaires en plus de vous sanctionner encore plus, on vous laissera sans doute un jour conserver ces ruines dévastées que vous contrôliez déjà pour la plupart au début du conflit qui semblent tant vous obséder, faute de pouvoir établir avec certitude votre santé mentale (ce tout en continuant probablement à vous sanctionner pendant y années de plus, et en invitant vos autres voisins dans des alliances défensives).


Je ne pense pas que beaucoup d'autres soient si tentés que ça.

L'option intermédiaire n'est pas toujours la meilleure.



On verra bien ce qui se passera. Mais ce qui s'est passé jusqu'à présent montre que:

1) Poutine n'en a rien à faire des dommages subis par la Russie (sanctions, morts, etc)

2) Il n'est pas obsédé par les ruines du Donbas (il n'y est jamais allé depuis 2014), mais par détruire l'idée que l'OTAN et l'UE peuvent être détruites de l'intérieur

3) Il ne respecte que la force. 


Tout cela, plus des considérations géostratégiques, font que ni l'UE, ni l'Ukraine n'ont un quelconque intérêt à lui faire des concessions territoriales.


Quand au risque atomique, lisez les explications de Michel Goya.



Bah 1) On ne sait pas , il n'y a pas eu de vraies sanctions - massives, tôt, volontaires, en un seul coup, sans possibilité d'ajustement progressif russe. Elles auraient peut-être pu impacter le pays pour de vrai. On ne saura jamais.


Et 3) On n'est pas sûr qu'il la respecte, la force. Voir l'indifférence aux morts du point 1. Et franchement, en mode pioupiou, on a clairement perdu, du moment qu'il est indifférent au massacre de masse de ses propres troupes, ce que notre société n'est pas. C'est une asymétrie qui rend la guerre conventionnelle impraticable contre lui.


Ce qu'on aurait pu tenter, mais il et trop tard, c'est donc, d'une part, des vraies sanctions sérieuses motivées pour de vrai en vrai. D'autre part, un vrai gros bluff quitte-ou-double pour tester le point 3 on sait jamais. Genre ah bah oui on est en train de tous se mettre d'accord pour envoyer nos uniformes en Ukraine, faisez gaffe si l'un se fait mal à cause de vous, on envoie toute la population d'un coup, si si, guerre de la planète contre la russie, j'espère que vous étez prêt. Des fois que ça réfléchisse en face. Pis si ça réfléchissait pas, ou si le bluff était called, bin on en serait arrivé direct à aujourd'hui :


On a perdu. Pragmatiquement. Navré, plié. Plus rien à faire. La "dissuasion nucléaire" c'est un gag (la fin des guerres tu parles). La guerre de tranchée c'est illusoire (on va pas se jeter dans la boucherie en masse pour un pays lointain, à la limite on attendra que le front vienne à nos pieds une fois que la Russie sera composée du reste du monde). Les sanctions c'est pas pensable (on va pas se fâcher avec nos commerciaux, nos industries, et nos consommateurs d'énergie juste pour quelques morts pas de chez nous). La diplomatie n'existe pas (aux yeux d'un Poutine, la diplomatie c'est soit "oui vous avez raison, vous voulez qu'on vous aide un peu ?" soit la complicité antirusse tralala j'entends rien). Et le bluff potentiel est annulé (avec l'immédiat choeur européen des "non mais ça va pas la tête, non non, en vrai il peut raser l'Ukraine, on n'ira jamais se mêler de ça, on a des missiles à vendre et ça tombe bien mais c'est tout"). Reste donc : rien. Le spectacle. L'échec et mat. La balle est dans le camp de Poutine, et au tour suivant aussi, et au tour d'après aussi.


Un jour le poutinisme tombera, comme le régime de Ceausescu. Rougé de l'intérieur. Ou pas (le régime nord-coréen se porte bien merci). D'ici-là, franchement, on est spectateurs. Et disons qu'on est déjà chanceux...



  

Pour les sanctions le problème est surtout qu'on avait une économie terriblement dépendante des russes au départ (enfin la France un peu moins, mais toute l'Europe orientale dont l'Allemagne était addict). 

On pouvait difficilement les sanctionner plus brusquement sans s'effondrer nous mêmes faute de l'énergie qu'ils fournissaient (ou il aurait fallu que les États-Unis et autres fournisseurs fassent un vrai effort financier pour nous en envoyer au même prix, pour les USA nous le vendre à perte vu qu'entre l'extraction par fracturation et le transport le leur a un prix de revient aux alentours du triple).

Ce qui fait que même aujourd'hui on n'a pas trouvé d'autre solution que de continuer à importer une part de gaz russe (15% du gaz européen contre 40% environ avant 2022) et il faut aussi y ajouter les produits raffinés dont on fait mine d'ignorer l'origine première (on s'est mis à importer du pétrole raffiné "indien" entre autres alors qu'il est notoire que leur brut est russe).

on est un peu face au réel du monde physique. la Russie c'est le 3ème producteur de pétrole du monde et sans doute dans les 3 premiers mondiaux de gaz. c'est un très important producteur de matières premières de toutes sortes. dans le système actuel il est donc très difficile de se passer d'eux.

un bon moyen de s'en passer serait d'amorcer ces fameuses économies d'énergie tant nécessaires, mais attention au choc, ça risque d'être brutal.

Je n'ai pas dit qu'elle était la meilleure, juste qu'il y avait peu de chance que le prix auquel la Russie aura payé une région dévastée fasse beaucoup d'envieux à ce stade, l'Ukraine la lui céderait elle.


Ce que c'est déjà pris la Russie aura plutôt démontré qu'être une puissance nucléaire ne sert pas à grand chose vu que même dans ce cas il faut faire des sacrifices énormes avant que le monde commence à croire que vous risqueriez peut-être un jour d'être assez fou pour l'utiliser.

Si vous ne pensez pas qu'elle est la meilleure, pourquoi la défendez-vous sur ce forum ?


De plus, "le prix auquel la Russie aura payé une région dévastée" n'est pas ce que la Russie (et le reste du monde) retiendra de cette guerre en cas d'abandon occidental. Ils retiendront que les occidentaux n'ont pas osé faire le nécessaire pour vaincre la Russie,  que leurs promesses d'assistances militaires ne valent rien, qu'il suffit de faire élire une crapule fasciste aux USA pour neutraliser la première puissance mondiale, et que si l'Ukraine avait gardé ses armes nucléaires dans les années 90, elle n'aurait pas été envahie.



D'une n'étant pas un campiste pro-occidental, je n'en ai strictement rien à battre de ces questions d'images de marque vis à vis d'une clientèle de protectorats (moi qui croyait que l'ère des sphères d'influence était dépassée, à en croire nos discours officiels même !? faudrait savoir à la fin...).


De deux, tout simplement car la meilleure (qui serait une Russie revenant à la raison, réalisant qu'elle n'a aucun intérêt vital à agrandir son déjà immense territoire, et se contentant de négocier la fin des sanctions et quelques garanties quant à l'installation de missiles sur ses frontières contre son retrait complet) me semble bien plus irréaliste que l'Ukraine finissant par lui laisser quelques miettes pour obtenir la paix (en particulier si on ne parle que d'une région que la Russie contrôlait déjà en grande partie ; ce serait déjà fabuleux qu'elle accepte d'abandonner la partie de la côte sud de l'Ukraine qu'elle a conquise).


Tout ce que je dis de cette issue moins improbable (enfin, d'un scénario où on aurait suffisamment soutenu l'Ukraine pour que les russes acceptent de s'en satisfaire, ce qui à l'heure actuelle n'est pas gagné) c'est qu'elle serait à mon avis non dramatique (ou plutot meilleure que la plupart des aussi probable).


Même si Poutine la célébrerait comme une victoire pour des raisons intérieures, les gens censés y reconnaitraient plutôt au minimum un match nul, voire victoire de l'Ukraine pour ce qui est de lui faire renoncer à renverser son régime et la soumettre complètement, ce qui était son objectif et l'issue de la guerre largement vue comme la plus probable au départ. D'ailleurs rien que Poutine acceptant de s'assoir à la table de Zelensky qu'il qualifia de drogué pro-nazi etc. pour conclure des négociations de paix quelles qu'elles soient, serait en soi une grande victoire symbolique, qui couterait autrement cher à son image "d'homme fort" qu'à celle des alliés de l'Ukraine.

D'une n'étant pas un campiste pro-occidental, je n'en ai strictement rien à battre de ces questions d'images de marque vis à vis d'une clientèle de protectorats


Ce n'est pas une question "d'image de marque", mais de dissuasion et de non-prolifération nucléaire. La plupart des pays développés (et bon nombre de pays en voie de développement) ont toutes les capacités techniques pour avoir des armes nucléaires.


De plus, vous avez du mal à comprendre le concept d'alliance militaire défensive, que vous confondez avec "une clientèle de protectorat".



De deux, tout simplement car la meilleure (qui serait une Russie revenant à la raison, réalisant qu'elle n'a aucun intérêt vital à agrandir son déjà immense territoire, et se contentant de négocier la fin des sanctions et quelques garanties quant à l'installation de missiles sur ses frontières contre son retrait complet) me semble bien plus irréaliste


OK. Donc nous sommes d'accord, c'est la meilleure solution. Maintenant, qu'est-ce qui permettrait de la réaliser ? Un soutien enfin franc et massif à l'Ukraine, où on lui donne tous les moyens dont elle a besoin pour battre la Russie (et non 10 à 25% des moyens nécessaires, ce qu'on a fait depuis l'automne 2022). A long terme, ça nous coûtera beaucoup moins cher (politiquement et économiquement) que de se coucher devant la Russie. Aux occidentaux de se retrousser les manches.

Je pense que vous devriez essayer d'être un peu cohérent avec vous même, il n'y a aucune raison de s'inquiéter de la prolifération d'une arme si on la considère comme n'ayant aucune chance d'être utilisée car le grand Michel Goya l'aurait dit (sauf à croire que les basanés qui se mettraient éventuellement à en disposer aussi seraient par nature des acteurs moins rationnels que Poutine, ce qui me semblerait quelque peu raciste, en plus d'être terriblement optimiste quant à ce dernier).


Perso ne croyant absolument pas à l'absence de risque nucléaire (sans même parler de folie d'un dirigeant il y en a un constant d'erreur d'estimation conduisant à un échange quand les détenteurs ne se font pas confiance, comme ça a été à un cheveu de se produire à 2 ou 3 reprises durant la guerre froide) je veux bien convenir que ce puisse être un problème à terme, mais dans ce cas il faut reconnaitre qu'il y en a déjà un d'encore plus grand à ne pas chercher à revenir au plus vite à des relations cordiales entre puissances actuellement détentrices (surtout qu'elles auront encore pour des décennies le monopole d'une capacité suffisante à entrainer la fin de la civilisation, que quelques puissances secondaires finissent par s'en doter aussi ou non).


Et ce n'est certainement pas de s'obstiner à n'accepter que des issues complètement irréalistes (surtout après des processus l'étant encore plus, comme votre délire d'évacuation préalable au début même des négociations que vous espérez voir y aboutir) qui y contribue.


Ce que Michel Goya (et tous les autres analystes militaires) a conclu, c'est que la Russie n'a actuellement aucun intérêt à utiliser l'arme nucléaire en Ukraine. Pas que l'arme nucléaire n'a aucun intérêt, ou qu'elle est sans danger. 


On a plusieurs fois frôlé la guerre nucléaire, parfois sans le vouloir, pour faire tout pour éviter que ces armes se diffusent comme des petits pains. Et oui, le risque que des terroristes (basanés ou non, ce n'est pas la question) mettent la main dessus n'est pas non plus à négliger.



Et ce n'est certainement pas de s'obstiner à n'accepter que des issues complètement irréalistes (surtout après des processus l'étant encore plus, comme votre délire d'évacuation préalable au début même des négociations que vous espérez voir y aboutir) qui y contribue.


Je dis juste que, si les Russes veulent la paix, ils ont un moyen très simple de l'obtenir. Je ne dis pas que c'est ce qui va arriver, mais ça permet de rappeler que cette guerre continue uniquement par la volonté des Russes (et en particulier la volonté de Poutine).


Et je me permet de douter de vos capacité d'analyse militaire (ce qui est "irréaliste" et ce qui ne l'est pas) alors que les Ukrainiens ont montré qu'ils savent très bien battre les Russes quand on leur fourni les armes nécessaires. La question est plutôt politique/industrielle du côté occidental (beaucoup dépendra du résultat des élections américaines, par exemple).

C'est une démonstration assez absurde. On pourrait tout autant dire que si les Ukrainiens veulent la paix ils n'ont qu'à se soumettre totalement aux russes, un moyen très simple de l'obtenir.


Enfin c'est à l'évidence tout sauf simple politiquement de reconnaitre une défaite dans un sens ou dans l'autre, sans même parler du type de défaite absolument totale qui consisterait pour les russes à abandonner jusqu'à des territoires qu'ils contrôlaient déjà avant 2022.


Moi c'est ça que j'appelle irréaliste. Il y a 0 probabilité de ce genre de scénario dans aucun horizon prévisible, hors peut être un renversement du régime russe.


Quant aux analyses militaires, tout ce que les ukrainiens ont montré c'est une capacité à reprendre du territoire non fortifié suite à la déroute russe de 2022, leur dernière offensive a plutôt montré qu'ils n'étaient pas plus capables que leurs adversaires de reconquérir des régions vraiment défendues, et même en consommant une si grande quantité de munitions d'armes occidentales qu'ils en manquent désormais pour se défendre (et probablement d'hommes qu'ils en sont au point d'élargir la classe d'âge des mobilisés).  Enfin le contraire aurait été étonnant, vu que c'est juste la norme dans toute guerre moderne que l'attaque soit bien plus couteuse que la défense, même avec un avantage d'armements (comme les russes ont pu le constater tout aussi cruellement au début du conflit).


Après je suis d'accord que c'est une raison de plus pour les soutenir d'avantage, mais surtout car sinon il y aurait un vrai risque d'effondrement ukrainien, pas parce qu'ils auraient d'avantage de chance de percer dans des régions qui seront encore plus fortifiées dans 6 mois ou un an. 


L'objectif actuellement c'est surtout qu'ils n'en perdent pas d'avantage, ce qui compromettrait les chances de voir les russes revoir à la baisse leurs objectifs (pour rappel des actuels, Medvedev s'est récemment filmé devant une carte montrant toute l'Ukraine russe moins une région au nord-est d'environ un quart de son territoire, comprenant l'oblast de Kiev et la région de Lviv - ce qui en soit est une petite baisse par rapport aux initiaux, mais loin de les montrer disposés à abandonner même leur rêve de prise d'Odessa - bon après comme précisémment la défense prime sur l'attaque c'est peut être à l'avantage des ukrainiens que les russes continuent à nourrir ce genre d'ambitions, qui ne feront qu'augmenter leurs pertes avant qu'ils y renoncent).

Remarquable argumentation, dont il faut vous remercier.


Je doute cependant que votre argumentation arrive à transpercer la carapace de certitudes atlantistes de Tristan Le Gall dont je me demande parfois s'il n'est pas un envoyé spécial de la CIA et de L'Otan réunis pour la ciconstance.

C'est une démonstration assez absurde. On pourrait tout autant dire que si les Ukrainiens veulent la paix ils n'ont qu'à se soumettre totalement aux russes, un moyen très simple de l'obtenir.


Dans ce cas, les Ukrainiens n'auraient pas la paix, mais une forme d'asservissement. La situation n'est pas symétrique. "Si les Ukrainiens arrêtent de se battre, il n'y a plus d'Ukraine. Si les Russes arrêtent de se battre, il n'y a plus de guerre".


Si les Russes se retirent d'Ukraine, oui, ils perdent la guerre, mais c'est tout. De même que les Français ont perdu les guerres d'Indochine et d'Algérie, les USA la guerre de Vietnam et l'URSS la guerre d'Afghanistan, c'est quelque chose de tout à fait acceptable (à part peut-être pour Poutine et quelques acharnées ultra nationalistes). On peut même argumenter que si cette défaite leur permet de se débarrasser de Poutine et de sa clique (chose improbable, j'en convient), c'est même la meilleure issue pour les Russes.



Quant aux analyses militaires, tout ce que les ukrainiens ont montré c'est une capacité à reprendre du territoire non fortifié suite à la déroute russe de 2022, leur dernière offensive a plutôt montré qu'ils n'étaient pas plus capables que leurs adversaires de reconquérir des régions vraiment défendues, et même en consommant une si grande quantité de munitions d'armes occidentales qu'ils en manquent désormais pour se défendre (et probablement d'hommes qu'ils en sont au point d'élargir la classe d'âge des mobilisés).


La question de "comment avancer" est en effet centrale, mais votre analyse est incorrecte. Les Ukrainiens n'ont pas consommé "une si grande quantité de munitions d'armes occidentales", c'est juste que cette grande quantité ne leur a jamais été fournie. Ils ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'on leur a donné, c'est à dire pas grand chose. Et malgré tout, ils ont réussi à avancer un peu en ayant un rapport de perte favorable, alors que les Russes sont incapables d'avancer sans perdre du 3:1 (à Avdiivka, c'était même du 10:1).  La situation n'est pas symétrique.


De même, l'armement occidental (notamment les HIMARS, SCALP) s'est montré très supérieur au matériel russe, et les Ukrainiens ont développé des drones longue portées (et des drones maritimes) qui leur donnent une capacité d'action toujours croissante.


Les difficultés actuelles de l'armée ukrainienne sont dues principalement à l'arrêt des livraisons américaines, et peuvent être résorbées soit en débloquant cette aide américaine (si Biden gagne en novembre), soit par la monté en puissance des européens (qui se produit hélas trop lentement). 


Donc la situation n'est pas éternellement bloquée, et il existe une voie vers la victoire pour l'Ukraine. La voie pour la victoire russe, elle, passe obligatoirement par un abandon occidental. Tout dépend de ce que les occidentaux sont prêts à faire, donc aucune des deux n'est "irréaliste", contrairement à ce que vous semblez penser.




Achetez vous un casque lourd et une pétoire en état de marche et allez donc vous battre au lieu de nous asséner vos discours de donneur de leçon.

et vous, allez dire aux ukrainiens qu'ils doivent arrêter de se battre pour avoir la paix.

Bien dit ! Y'aurait-il, sur cet espace de discussions, un "pompeux cornichon" qui se serait introduit ? Tellement ses analyses sont assénées avec un dogmatisme en béton armé !

Vous oubliez Hiroshima , Nagasaki , il ne manque pas grand chose pour que poutine utilise l'arme atomique , ça viendra après une erreur de notre part . La divulgation des écoutes de l'armée allemande sert ce narratif . C'est la raison pour laquelle manu se chie dessus en ce moment .Une erreur qui justifiera l'utilisation aux yeux des brics , ça fera OH , AH , et puis on se fera dessus , et il aura eu raison aux yeux de nos opposants ...On va encore perdre cette partie , et comme a Tchernobyl , poutine aura plus fait pour la nature que les neolibéraux .

J'ai beaucoup d'imagination, et on peut en imaginer des choses. Peut-être que l'utilisation de l'arme atomique (& co) fait l'objet de diplomatie secrète? Que des études montrent qu'il ne faut pas dépasser une fois par siècle. Que des puissances ont signé un accord, que si un utilise l'arme avant, les autres puissances seront en droit de faire valoir l'accord, de se substituer au gouvernement, de se partager le territoire du pays en cause, de le gérer.. D'où problème avec les nouveaux prétendants à posséder l'arme nucléaire. Les pays sont en train de se positionner... pour 2045.


On écoutera "rendez-vous avec X" dans 20 ans, pour se renseigner.


Personnellement, si la guerre est une question de commerce des biens, de disponibilité des ressources, que ne font-ils des accords, sans le simili méthode mafieuse qu'est la violence de la guerre? Est-ce que la guerre est force de négociation des échanges commerciaux?

Je vois sur les échanges de ce forum, que la stratégie guerrière se suffit à elle-même pour certains. Qu'on est prêt à croire que la toute-puissance d'un seul homme est une condition suffisante. Macron veut qu'on choisisse son camp, ce qui est aussi une adhésion à faire joujou à la guerre.


Je n'arrive pas à m'intéresser. À part "Moscou, les plaines d'Ukraine, elle avait un joli nom mon guide Nathalie", rien ne vient. Autant l'injustice en Palestine est capable de me faire choisir mon camp, autant je serais hypocrite de dire que je me préoccupe de l'Ukraine et la Russie. 


Avez-vous essayé de comprendre pourquoi?

parce que des civils massacres en Ukraine, ça ne manque pas. 

ça vient peut etre du fait que c'est une guerre a armes égale , alors qu'en palestine il y en a en moto et d'autres en tank?...Qu'en palestine on sait , on voit comment sont traités les animaux depuis 75 ans ? On voit l'injustice ? On voit l'aide reçu par les ukrainiens en france , comparé a ceux qui n'ont pas la bonne couleur on laisse crever en mer ? Oui , c'est une bonne question , on devrait peut etre meme commencer par celle là de question . Y'a toujours une bonne raison de tuer si on ne se pose pas la bonne question , ne serait pas de l’orgueil ? Ne serait ce pas de l'envie ? Ne serait ce pas de la bêtise ? .....

Bien que je sois d'accord avec vous sur le constat de ce que l'on nomma naguère le règne de l ' "équilibre de la terreur " - et il faut toujours œuvrer dans le sens du désarmement nucléaire mondial [ à ce propos, voir la tribune du général Norlain dans le "MONDE" où il affirme l'inefficacité de la Dissuasion Nucléaire ] (1), ma réflexion est plutôt d'ordre philosophique, dans cette dialectique qui est entre la guerre et la paix. Pour reprendre mon premier message, celui-ci s'inscrit dans une tradition humaniste, pacifiste et antimilitariste. En ce sens, je me reconnais volontiers dans les grandes consciences des décennies antérieures  qui alertaient sur l'apocalypse atomique : Jean Rostand, Théodore Monod, Albert Jacquard, etc.


"A BAS TOUTES LES  ARMÉES", 

"A BAS TOUTES LES GUERRES" ! 


Cabu 


(1) : et contre la "prolifération nucléaire".


à la télé russe ça parle aussi de paix 


Cher Daniel Schneidermann.

Dans votre excellente interview sur le site Elucid vous citez deux moments historiques où l'Europe fut aveuglée et l'a payée très cher. 1914 par le bellicisme et 1938 par le pacifisme.

Personnellement on ne m’ôtera pas de l'idée que l'époque actuelle ressemble furieusement à 1914. Les fous furieux qui proclament qu'il faut faire la guerre à la Russie jusqu'à récupérer la Crimée et le Donbass, régions où jamais un ukrainophone n'a habité, ressemblent beaucoup à tout ces crétins qui imaginaient en 1914 qu'elle serait "fraîche et joyeuse". Et qui, comme aujourd'hui accusaient les gens raisonnables d'être vendus à l'ennemi. 

Poutine est très méchant et a l'intention d'envahir la planète entière et de devenir maître du monde (voire de la Galaxie à en croire certains) ? Et alors. La Russie ne pèse pas grand chose, ni économiquement ni militairement, comme l'ont montré ses piètres performances contre une Ukraine corrompue et en faillite.

Il existe une solution parfaitement raisonnable, pourtant. Celle qui a été utilisée bien des fois en Europe et encore récemment dans l'ancienne Tchécoslovaquie, qui consisterait à séparer ceux qui ne parlent pas la même langue et n'ont jamais voulu habiter le même pays.

Ce serait immoral car cela reviendrait à récompenser l’envahisseur ? Ah oui ? L'argument moral utilisé par ceux là même qui sont en train de faire mourir de faim les enfants de Gaza ?


"Elle a débuté sa chronique ..." écrivez-vous, Daniel. Je suis étonné de trouver une telle faute sous votre plume. Le verbe débuter n'admet pas de COD.

Je note qu'il y a beaucoup de monde dans la tête à Poutine, donc placés de manière optimale pour tout savoir de ses pensées et ses intentions, qui ne peuvent être que sanguinaires. Je n'ai pas cette capacité et ne serais pas désintéressé de savoir un peu mieux quelle est sa position effective. Mais là, pas grand chose à se mettre sous la dent. Il y a eu récemment une interview exhaustive par un journaliste américain, parait-il.

Depuis bien avant l'invasion de l'Ukraine, il est conchié jour pour jour, de même que la Russie par tous nos médias et hommes politiques, comme un vulgaire Mélenchon.

Je ne sais pas si on espère l' amadouer de cette façon, ou lui inculquer nos valeurs.


Avant d' être traité de poutinolâtre, j'ajoute que c'est un infâme salopard de dictateur. 


Mais, au lieu de décréter la mobilisation des esprits, avant de décréter celle des troupes, ne pourrait-on pas envisager

d' essayer un tant soi peu d' utiliser l'arme de la diplomatie, d'utiliser le mot de cessez-le-feu, sinon celui de paix, au lieu de ne parler que de guerre.

Et peut-être de faire quelques tentatives pour communiquer avec l'Infâme au lieu de s'enliser toujours plus profond?

San présager de la suite. Juste une pensé hérétique, comme ça.


PS: Legall, Simon et trolls, merci de m'épargner vos réponses, ce msg ne vous est pas adressé.


Ce que je trouve plus inquiétant que le rapport confortable à la guerre des médias c'est à quel point à force de martelage (et avec l'aide des quelques vrais trolls russes qui leur servent d'épouvantails) ils ont réussi à rendre impossible les débats sur la plupart des espaces de discussion 'pluralistes' que je fréquentais avant le conflit (du style reddit généralistes, forums sans tendance politique claire comme l'agora, etc.), où il est devenu totalement impossible d'exprimer un point de vue qui ne soit pas à fond va-t-en-guerre (ne serait ce que d'évoquer les risques de celle ci ou d'émettre un vague souhait de résolution diplomatique) sans être accusé de poutinophilie ou autre munichisme.

 

D'aucuns considéreront qu'ici ou sur d'autres espaces de tendance similaire il y a un peu le problème inverse, et que ceux défendant plus de soutien à l'Ukraine peuvent se retrouver un peu vite accusés d'être des idiots utiles de la propagande de guerre, d'atlantisme forcené, etc. mais d'une (de mon expérience d'être capable de me faire accuser des deux :) c'est sans commune mesure avec la domination des débats s'exerceant dans l'autre sens sur la plupart des plus fréquentés, et deux le serait-ce ça participerait de toutes manières au même problème, débattre de ce sujet sans être ramené à l'un ou l'autre des extrêmes semble complètement impossible, et dans un sens ou l'autre plein de gens semblent avoir un rapport très "confortable" à la guerre (ou en tout cas à leurs certitudes la concernant).


C'est sans doute cet unanimisme sourd d'espaces que j'avais l'habitude de trouver plutôt divisés et ouverts aux débats même sur des sujets tout aussi épineux (Israel-Palestine par exemple), qui me fait le plus bizarre depuis le début de ce conflit. Et aussi comment certains y tournent en boucle dans une espèce de propagande de guerre auto-générée (ne se contentant pas de reprendre les discours médiatiques type Le Monde, mais allant en plus tous les jours pécher sur divers réseaux toute information susceptible de les renforcer dans leurs convictions - ce qui avait aussi pour amusante conséquence, à la période où l'Ukraine semblait avoir le dessus, que toute contestation des bilans délirants de pertes russes circulant sur X, ou autre ou interrogation sur celles d'en face, y valait également accusation de poutinophilie).


Je m'écarte un peu du sujet de Daniel, mais si on parle de rapport "confortable" à la guerre, c'est ce confortable mélange de voyeurisme et d'unanimisme guerrier qui se rencontre un peu partout en ligne qui me vient surtout à l'esprit. Et même si sur le fond je ne suis pas en désaccord avec la nécessité de soutenir d'avantage l'Ukraine (comme encore répété sur un des derniers forums, je ne suis même pas sur la position dominante à LFI sur le sujet, si je ne vois pas d'issue autre que diplomatique, je pense aussi qu'elle passe par nettement accroitre notre soutien si on veut convaincre la Russie de l'accepter, et surtout de respecter les engagements qu'elle prendrait à cette occasion).

"Et pourtant nous sommes aujourd'hui, me semble-t-il, face à un Empire qui a clairement manifesté qu'il ne se satisferait pas de l'Ukraine (suivez mon regard vers les pays baltes) pour retrouver sa grandeur perdue, dans une situation terrible où il nous faut, Européens,  l'envisager.


Que la Russie ait des ambitions impérialistes meurtrières et criminelles (au-delà de l'Ukraine) est une évidence; qu'elle ait les moyens de ses ambitions est un autre problème. 


Avec ce type de réflexion on retombe, me semble-t-il, dans la même petite musique grandement appréciée des C ce soir, C à vous, C politique et autres "débats" façon chaines d'infos, petite musique elle aussi bien "confortable" et grandement appréciée des Kaufman, Laserre et conssorts qui semblent avoir un sac de couchage sous les tables des plateaux TV depuis deux ans.


A croire que la propagande poutinienne a fini par infuser dans les fantasmes atlantistes/otaniens, et vice et versa...







Si l’Allemagne était aussi agressive envers la Russie qu’elle le fut avec la Grèce nous serions peut être en meilleur position.... Le monde a publié récemment sur article sur la proximité idéologique de certains Français, sans mentionner les liens financiers type Sarkozy-Fillon. L’Allemagne aussi serait pas mal corrompue par Gazprom....

Un journal qui s’appelle Le Monde c’est déjà un journal qui se prend pour lui. C’est aussi en conséquence un journal qui donne à ceux qui y travaillent des certitudes, au moins celles d’en savoir un peu plus que le commun des mortels, comme de l’être moins mortel, d’être d’une autre condition, plus intelligents, de trôner au-dessus de l’ignorance générale et des ignorants.

Quant à ceux qui le lisent, il donne un sentiment de supériorité dans leur clairvoyance. Ah! le statut du lecteur de Le Monde! Je connais des abonnés, au tarif étudiant hérité d’une époque lointaine où ils le furent ou dont certains pour eux le furent, qui coupent court dans les discussions avec cet argument : «Tu ne lis même pas Le Monde!» 


Je n’en éprouve aucune honte. Aucun remords. Aucun regret. Je n’aime pas les va-t-en guerre, les pousse-au-crime, les porteurs d’étendards, les En-avant-les-gars!, les Jeanne d’Arc de plumes ou de claviers. Je n’aime pas Jeanne d’Arc. Les bouteurs-hors-de-France, d’Europe ou d’ailleurs, les souffleurs-dans-les-trompettes de leur renommée où se niche leur intelligence, ainsi que l’écrivait Stefan Sweig (« Quand les drapeaux sont déployés, toute l’intelligence est dans la trompette. » )


Le Monde souffle dans la trompette. Il ne manque pas d’air Le Monde que la honte n’étouffe pas!


Les « ignorants » et impuissants que nous sommes et qui sont en apoplexie devant le délirant et criminel spectacle du monde, saisis d’effroi, pétrifiés de tristesse et de honte, à qui il ne reste que d’écrire de malheureux commentaires, écrivent de malheureux commentaires. Sans que ça les soulage de la connerie ambiante, ni de leurs impuissances. Au moins n’en donnent-ils pas de leçons à tout vent.

"l'envisager et la préparer"... 

 

de ma place, je commence en effet à envisager qu'ils la déclarent, qu'ils (d'autres) la fassent. 

je ne la prépare pas, mais je me prépare... à essayer de survivre et de tenter de sauver un peu d'humanité, comme on tente de le faire devant toutes les catastrophes en cours.

Notre base industrielle est morte, incapable de soutenir le défi lancé par les russes et les chinois (ben oui, tu crois quoi, que les chinois supportent sans moufter les provocations consternantes des tarés qui nous gouvernent ?)


Nos capitalistes et milliardaires ont décidé qu'ils n'étaient pas concernés et que le seul objectif sain était de vider les caisses collectives au plus vite pour remplir les leurs.


Les américains ont décidé que posséder l'Ukraine était plus important que la paix en Europe. Victoria "fuck the EU" Nuland nous l'a expliqué en 2014 pour rappel, et Merkel et Hollande ont expliqué qu'ils n'avaient signé Minsk I et II que pour permettre à l'Ukraine post-Maidan de s'armer pour rentrer dans l'Otan, et la CIA vient d'admettre ce qu'on savait déjà, que des bases de la CIA sont présentes en Ukraine depuis au minimum 2016, alors qu'on sait que les services secrets occidentaux, on le sait, sont présents depuis Maidan (je lis à l'instant qu'elle (Nuland) est démissionnée... pfiouuu... mais que se passe-t-il à la tête de l'empire ? les européens vont-ils d'un coup se rendre compte des dizaines de balles dans le pied qu'ils se sont tirés grâce à elle ?).


Mais n'empêche, ce sont les russes qui veulent conquérir l'univers et il faut continuer à les sanctionner et à les traiter comme des demeurés. 


Les russes en ont marre de la politique de zombie de l'occident. Les russes sont sanctionnés comme jamais de telles sanctions ont été prises dans l'histoire, à part contre Cuba peut-être, et encore même pas sûr, Cuba, ils sont encore pires, on le sait tous, ils méritent donc pire. Et donc, les Russes, ils devraient faire comme si de rien n'était. Les lignes rouges tracées il y a très longtemps (l'OTAN ne doit pas avancer au delà de...) ne sont toujours pas respectées, mais c'est nous qui avons raison. Les occidentaux ont toujours raison.


Je ne comprends pas qu'on puisse continuer à faire comme si les lignes rouges n'existaient que pour nous, et jamais pour les autres. Les russes ont tracé des lignes rouges par le passé, et on a fait comme si ça n'avait aucune importante. Aucune. Et nous là, on continue comme si ça n'existait pas, parce qu'on te dit que bon, si, si, nous, on peut intervenir dans les élections, nous on peut envoyer des espions, nous on peut envoyer de l'assistance militaire. Mais les autres, jamais. Et nous on peut commettre un génocide. Nous on a le droit. On a même le droit d'harceler judiciairement ceux qui trouvent que non et qui le disent. Et allez pas dire que c'est mal. Ils sont encore vivants, c'est pas la dictature. 


Préparer la guerre, c'est un vrai truc, qu'on doit hélas faire. Avoir la capacité à vitrifier l'autre, c'est indispensable, pour éviter le pire du pire. Mais faire comme si l'autre n'avait pas le droit de faire la même chose, c'est infantile et grotesque.



Pétition afin d'utiliser les "avoirs gelés" russes au profit des Ukrainiens.



Nul doute que cette proposition d'utiliser les fonds russes (capital issu de l'exploitation des ressources pétrolières, et dont le peuple russe n'a d'ailleurs pas vu la couleur) afin de donner aux Ukrainiens les moyens de se défendre contre l'invasion russe a été très bien accueillie par ces "grands humanistes" que sont LFI et le PCF.


Quoi ? L’anticapitalisme s'arrête donc là où commencent les intérêts de Moscou ? Quelle surprise !

L'envisager et la préparer, même avec les mains qui tremblent.


Oui, notamment en prenant enfin Poutine au sérieux en ouvrant immédiatement une grande conférence internationale sur les frontières en Europe, sans "trembler, mais sans tabou.

Et de préférence avant que Trump ne soit élu, sinon quoi il sera trop tard pour obtenir quelque chose de la Russie...

Je pense que si les Etats occidentaux étaient prêts à faire la guerre à la Russie, ils auraient d'abord été prêts à imposer des vraies sanctions économiques. Des vraies, maximales, immédiates, en bloc, pas ce vague mille-feuille sempiternel auquel on demande à la Russie et à ses partenaires commerciaux de s'ajuster petit à petit et dans six mois on rajoutera peut-être une autre taxe.


Le "shock and awe" aurait pu, et aurait dû, être là. S'il y avait eu une vraie volonté. L'inconfort, assumé pour sauver des vies, pour bloquer une invasion, aurait été là. Les Etats occidentaux ne vont ne vont pas se risquer à une guerre : ils ne se sont même pas risqués à des mesures pacifiques coûteuses.  


(Quant à l'irréel de l'Allemagne : on peut commencer par la Palestine.) 

"sérénité, voire avec allégresse, fraîche et joyeuse"

C'est ce que je vois sur LCI, quand je zappe dessus.

Jamais assez longtemps pour savoir qui parle, experts? journalistes? éditorialistes? 

Tout sourire, pour détailler avec gourmandise les caractéristiques de tel ou tel missile.

Moi, j'en ai marre de cette époque de merde. Qui nous prépare un avenir de merde.

Quelque chose me dit que le cours de l'or va continuer à monter...

Entièrement d'accord avec DS.


Le rapport à la guerre n'est jamais confortable (à part pour les psychopathes et encore). Mais il faut avoir ce rapport. Car s'il faut être plusieurs pour faire la paix, un seul agresseur suffit pour imposer sa guerre à tous. Comme le fait actuellement Poutine.

Préparer la guerre pour défendre quoi ? Un système de domination par un autre ?Qu'est ce qu'il y a a défendre dans notre système ? Mourir pour ce système ? Non, y'en a suffisamment qui on quelque chose a perdre , une bm , une maison , laissez les y aller .Moi ce sont mes ennemis et les uns et les autres , je suis pas plus con qu'un bourgeois , je fais sécession ! Ou alors , je veux que dans ma tranchée il y ait les fils de bolos , et d'arnault , je veux les voir se chier dessus , qu'ils apprennent l'humilité , je veux benjamin duhamel devant moi pour monter a l'assaut .Non , l'un ou l'autre , ça ne changera rien pour moi ! Rien a foutre ! Entre ferme là et cause toujours ....Le principale c'est que j'ai ma petite bagnole dans mon garage pour aller a mon petit supermarché faire mes petites courses pour faire a manger dans ma petite maison , et je crois que c'est le projet des deux systèmes non ?

Très bel article, vraiment.

Je crève de peur de ce qui ne s’annoncera jamais je l’espère.Et, pour cette raison, il faut prevoir, très solidement prévoir.

 Ce sera toujours mieux qu’essayer d’en guérir à posteriori.

Je n'ai d'appetence pour Polony loin s'en faut.

Mais son edito qui reprend le New York tire est  à verser au dossier. Désolée je ne sais pas insérer des tweets. Voir tweet insardi


S Kaufmann, la journaliste atlantiste du monde, à l'image de son journal.

Est elle prête à laisser ses proches partir sur le front combattre pour "ses idées". 

Et vous M Schneidermann, qui avait été si clairvoyant sur Gaza, comment pouvez-vous, vous laisser intoxiquer par la propagande occidentale sur l'Ukraine. Une guerre que nous n'avons pas voulu, nous occidentaux éviter. Plutôt même encourager en suivant comme des moutons l'oncle sam, qui sans doute avait tout intérêt à éviter une alliance UE Russie qui aurait mis à mal sa domination dans le monde 

Comment auraient réagi les gringos si la Russie avait installé des missiles à la frontière mexicaine.

Rappelez-vous Cuba 

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