Tempête dans une tasse de café
Chaque vendredi depuis 2003, j'envoie ma chronique Médiatiques à "Libération". Elle est en général publiée en ligne au cours du week-end, et toujours dans le journal le lundi suivant. Les lectrices et lecteurs ne l'y trouveront pas aujourd'hui. Voici pourquoi.
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"Raphaël Glucksmann, candidat potentiel de gauche à la présidentielle"
"Et plus largement le stéréotype, omniprésent dans toutes les sphères de la société, bien au-delà de l'extrême droite et de la gauche de la gauche, du journaliste politique connive(...)
« Mais pourquoi ces attaques de l'extrême droite -et de la mélenchonnie- contre Thomas Legrand et Patrick Cohen ont-elles porté »
La melenchonnie est un terme un peu méprisant, comme si c’était une secte (dixit O Pérou) . Ce mouvement est celui de per(...)
Ainsi donc, dans l'actualité du jour concernant l'affaire ''Thomas Legrand'' - nouvel épisode - on apprend que le quotidien de la ''gauche du Capital'' ou dit ''le journal le plus libre du monde'' (dixit ''Libération''), aurait usé des ciseaux de Mad(...)
Derniers commentaires
ce qui est cocasse c'est que cette chronique sent déjà l'autocensure, vous l'aviez calibrée pour qu'elle rentre dans le cadre, indulgente presque bienveillante par endroits.
Du coup vous faites quoi ? se faire censurer ca n'est pas rien, d'autant que j'imagine vous aviez un accord tacite pour une certaine liberté de ton.
On en a marre de Libé. De quelle conséquence ont-ils peur exactement? Ils s'imaginent que leurs lecteurs tiennent une comptabilité de ce qui se dit sur un journaliste du journal par un journaliste du journal et dans le journal, en plus ...
C'est faire croire que Daniel Schneidermann profiterait de sa chronique pour intriguer contre un collègue. Du pur carrièrisme ou il lui a gardé un chien de sa chienne, et la laisse a laché. Ça doit arriver tout ça, mais là la probabilité est négligeable. Oh eh, à l'âge qu'il a, l'ancienneté qu'il a, la réputation, l'identité.
Si ils voulaient prendre en compte les lecteurs Libé, ils ne feraient pas de tels coups.
Pas beaucoup de "plumes", de marqueurs d'identité, hors le titre. Et ils embêtent Daniel Schneidermann? Pour sauver (de rien de tellement dangereux) Thomas Legrand qu'a un air d'en avoir deux (des airs...). Moi qui démolis la pile de la médiathèque pour chercher les lundis, je trouve qu'ils dirigent très mal Libé, on est gentils, on passe sur beaucoup de choses, du moment qu'on a du plaisir à tourner des pages de vrai papier, et qu'on lit des vrais papiers, avec du style, riches en couches superposées de réflexions, de synthétisme, de vrai, et de tout le contraire pour voir si on suit.
Faudrait le diriger comme un journal, pas comme un parc zoologique qui garde des journalistes en cage pour sauver l'espèce.
Sinon on se moque un peu de la tablée de quatre, on ne comprend pas la logique, le café est du déca peut-être, la fatigue du soir. Entre la vraie vidéo et le sketch parodique de la fête de l'huma, quelle différence?
Tout le monde se prend trop au sérieux, se complait, même dans le rôle du méchant du moment qu'il y a des retombées, pour l'égo, le porte-monnaie. Du vent.
Face à ce brève de comptoir ridicule, tant de scandales graves révélés, et alors qu'on se désole de la cuisine médiatique trafiquée, je m'aperçois que grâce au net, je n'ignore plus rien :-)
Libération, celui d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie, était censuré et non censeur. Ce libération ci est censeur. La reprise du titre était un peu présomptueuse...
Et je me sens bien d'accord avec D.S qui remarque la fatuité de ces journalistes qui veulent (je reformule) apprendre à mordre aux crocodiles.
Le plus rigolo, c'est que les journalistes (tous !) se gaussent des dires et faire de "journalistes" dans un troquet, mais on ne se pose pas la question concernant l'importance des deux zozos du PS qui étaient venus prendre un café. Des seconds, sinon troisième couteaux plus proches des chevaux de retour que des canassons de Vincennes.
De ce fait tout simple, les deux journalistes en cause, qui discutent stratégie de la présidentielle avec les deux concierges de la rue Lepic, ça montre qu'ils ne connaissent pas leurs interlocuteurs ou qu'ils fument la moquette grave ! https://youtu.be/8iWW4WdI3Nc
Effectivement, lisant ce matin Libération comme chaque jour de parution je m’étonnais de votre absence dans ses colonnes alors que nous sommes lundi, jour de votre présence.
Ensuite, toujours dans ce rituel de passage en revue des sites d’information, je découvrais votre Obsession du jour qui n’est autre que la chronique absente du canard cité au-dessus.
Le chapeau donne la raison de tout ce remue-ménage : Une bonne vieille censur.
Elle m’a tout de suite rappelé celle que vous subissiez autrefois au Monde et qui vous vaudra d’être lourdé.
Libération semble ne pas avoir pris en compte qu’à la différence, si bonne mémoire, du moment Le Monde, aujourd’hui vous avez votre propre fenêtre numérique ; à moins que Libération, sa Rédaction, se soit dit : Question fair-play, impossible d’admettre ladite chronique dans nos colonnes, que de toute façon notre chroniqueur médias a son propre espace avec une bonne force de frappe ; évitons-nous donc de nous mettre en porte-à-faux directement, laissons lire ailleurs ce que nous avons nous aussi bien envie d’écrire, mais le fair-play…
Mais une question tourne dans mon crâne quant à l’affaire elle-même : Si comme beaucoup, voire tout le monde, j’ai bien compris que la sphère médiatique en pince pour Raphaël Glucksmann, en revanche je sèche sur cette conversation des deux journalistes avec deux élus du PS qui, en résumé, cherche la bonne combinaison pour que Raphaël Glucksmann soit dans la meilleure position possible afin de le faire élire à la Présidence de la République.
Je n’ignore pas l’opération de sauvegarde du parti au lendemain du cuisant quinquennat de Hollande : Impossibilité pour le PS de concourir à des élections sans se faire laminer. Ainsi pour survivre aux Européennes, le PS invente une tête de liste hors de son périmètre comme paravant et espérer ainsi sinon rafler la mise, la sauver.
Ça ok, mais aujourd’hui, la situation est bien différente, pour preuve, le PS s’autorise à contester la suprématie de LFI dans l’opposition de gauche, mieux, il en revendique même le retour à sa propre hégémonie.
Donc, où se trouverait la logique pour ces deux élus PS de discuter avec des journalistes, qui sont aussi et surtout des éditorialiste, en clair, des faiseurs d’opinion, d’une stratégie pour faire gagner Raphael Glucksmann à la prochaine présidentielle ; car, le promouvoir et le faire accéder à l’Elysée cela revient pour le PS de n’être plus qu’un parti d’arrière-plan, en quelque sorte, une espèce de Modem pour Place Publique comme le Modem est depuis huit ans pour En Marche, aujourd’hui Renaissance ?
Par ailleurs, si le PS a réellement l’ambition de jouer cette carte là, qu’en est-il des autre Parti de gauche : PCF, Les Verts, LFI, qui ont tout de même un historique autrement plus fourni que Place Publique ?
N’est-ce pas une configuration baroque que de se retrouver avec Place Publique en majesté à l’Élysée et les partis PS, PCF, Les Verts et LFI en rang d’oignons au fond de la salle des fêtes en guise de tapisserie.
Tout cela n’est-il pas grotesque ?
A moins que toutes ces têtes d’œufs de gauches se savent foutu devant un RN triomphant et que, perdu pour perdu, elles se disent : Autant envoyer le perdreau de l’année au casse-pipe, quant à nous, restons en arrière à construire la relève une fois le bon peuple de France repu de RN au pouvoir.
Il y a clairement une volonté de décrédibiliser la gauche dans son ensemble du côté de l'extrême droite. Les journaux faf produisent du contenu vidéo se voulant à charge contre la gauche. Les Guignols genre Tegner s'en vont parcourir les manifs et les meetings espérant dénicher le militant un peu con con qui sera alors exhibé comme l'emblème de ce qu'est LFI, les wokes ou je ne sais quoi d'islamo-gauchistes. Bon mais là les faf ont marqués un point. Et pourquoi donc ? Car ce sont les valeurs de gauche qui sont mises à mal et qu'aucun mec de gauche ne pourrait défendre cet autre guignol de Legrand dont l'avis éclairé me sert à naviguer dans le brouillard politique au même titre qu'une diode électroluminescente guiderait un tanker à une lieu marine vers l'entrée du port. Imaginez la même avec un mec de droite, ça ferait psiit car l'électorat de droite n'a pas d'étique et donc il s'en foutrait. Voilà et donc pas la peine de dire "mélenchonie" pour caractériser une réaction normale à gauche. Par ailleurs, même si chacun tiens à sa chapelle, dans celle du PS on doit circuler sans se rentrer dedans, pas étonnant alors que les voix critiques proviennes des cathédrales de LFI car elles sont majoritaires. Au PS il y aura mécaniquement les derniers irréductibles restés fidèles à l'hombre de ce qu'était ce parti, accrochés à la rose au point et quelques symboles, hier emblème d'une idéologie et d'un espoir qui ont fuit sous les coups des opportunistes qui espèrent encore surfer sur cette gloire passée pour assoir leurs culs dans un siège au parlement, pour être dans le deni et défendre l'indéfendable. Pour autant dire "mélenchonie" pour parler de tout le reste de la gauche me parait un peu fort. Et quand bien même dans la tête de DS ce serait pour parler de lFI c'est insultant. Il n'existe pas de "Mélenchonie" car il y a toujours chez n'importe quel militant de gauche un libre arbitre, une capacité a réfléchir par lui même. Dans le cas contraire ce n'est pas un militant de gauche mais un droitard égaré. La macronie existe, la Lepenie aussi, elle est voulue et fabriquée par leur fondateur respectif. Mélenchon convainc par les arguments, et non par des affects racistes ou waou.
Cette séquence me fait furieusement penser à la manière dont libération s'est comporté (en particulier Serge July qu'en en plus sévissait avec Christine Ockrent sur France TV ) en 2005 au moment du referendum.
La machine à promouvoir le Oui tournait à plein régime avec des journaliste qui s'étaient entendu sur la stratégie libérale qui ne voulait pas voir l'absence de projet social;. qui culpabilisait les opposants. qui ridiculisaient les arguments, à la manière de Cnews.
Et c'est la même stratégie à l'œuvre aujourd'hui pour dézinguer le NFP et en particulier sa colonne vertébrale LFI.
A ce titre, je considère que c'est loin d'être une tempête dans un vers d'eau.
Au lendemain du référendum de 2005, dans un célèbre édito de Serge July - qui avait coûté beaucoup à ''Libération'' en terme de fuite des lecteurs-trices -, il avait traîté - que dis-je, insulté - les partisans du Non d' ''épidémie de populisme''.
Tout comme Patrick Cohen, l'autre personnage de la triste comédie de bistrot ainsi dévoilée, a tranquillement qualifié LFI de populiste et de partisane du chaos pas plus tard que dans son billet de lundi matin sur France Inter (au sujet de l'attitude non constructive de la gauche face à la nomination de Lecornu).
C'est un peu le sale gosse pris la main dans le pot de confiture qui tente vainement de détourner l'attention en accusant un autre camarade d'un forfait imaginaire... Pathétiques !
On sent une grande fragilité dans les sphères médiatiques Mainstream. Sinon pourquoi interdire une telle chronique qui au demeurant ne casse pas trois pattes à un canard.
Dans la vraie vie, cette proximité médiatico-politique, cette dévorante passion réciproque, n'interdisent pas, au moment d'écrire, l'indépendance de la plume.
Si justement ! Cette proximité, cette consanguinité, empêche toute indépendance d'esprit, consciemment ou non. Elle instille des biais dont même le plus attentif et honnête des journalistes ne pourra se défaire.
La seule ligne de conduite éthique et professionnelle reste d'entretenir une distance critique nécessaire : assez proche pour comprendre le milieu, jamais trop au risque de s'y confondre. Une ligne de crête très difficile en pratique, mais vitale pour la déontologie journalistique...
Cher DS, une suggestion : et si la position exprimée par Legrand au café (recentrer Glucksmann en "élargissant la bordure") était plus simplement l'aveu, en creux, de ce que lui et ses semblables omettent délibérément de faire là où ce serait simplement énoncer les faits que de le faire ?
Et que vous omettez à votre tour de faire, en écrivant : "Raphaël Glucksmann, candidat potentiel de gauche à la présidentielle"...
Le journalisme doit permettre aux citoyens d'accéder au droit d'être informés. Or factuellement, tout journaliste politique devrait rappeler et démontrer qu'un parti de gauche qui a mené une politique de droite (la politique de l'offre, dans n'importe quel manuel d'économie, c'est une politique de droite)... a mené une politique de droite.
Ce n'est pas de la "stratégie" pour recentrer Mélenchon. Ce sont des faits : le PS hollandiste a gouverné à droite. Ces faits eussent-ils été énoncés (et opposés aux héritiers dans chaque itw), ils auraient peut-être sorti LFI de la bordure dans laquelle elle s'est fait enfermer, en la faisant apparaître plus "gauche classique" qu'il n'y paraît – ce qu'une nuée de trolls de Nathalie Artaud fait d'ailleurs valoir en boucle, depuis la semaine dernière.
Les journalistes qui le feraient ne produiraient pourtant pas cet effet en étant "à la manœuvre" (comme Legrand-Cohen au café), mais en faisant leur métier : informer, nous donner la possibilité d'être informés.
En rendant visible tout ce dont les éditorialistes à la Legrand sont capables pour fabriquer un réel qui serait plus favorable à leur candidat de cœur (survaloriser Canfin pour recentrer illusoirement Glucksmann), cette vidéo montre surtout l'invisible de tout ce qu'impardonnablement ils ne font pas, pour documenter le paysage politique réel de la France (caractériser le PS sur l'échiquier politique réel – ce qui aurait pour effet d'impossibiliser la diabolisation de LFI, et d'éclairer l'imposture de l'"arc républicain").
En fait, il nous manque une video: celle de la conf de la redaction de cnews.
Rassurons-nous, la meute médiatique va se soulever contre cet acte de censure du mal-nommé Libération.
Mais non, non, ne soyez pas si négatif, toujours dans le déni d'une dérive fantasmée ...
Comment peuvent ils penser qu'ils nous influencent ? Glucksmann la gauche encore plus "molle" que celle de Hollande ? AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au lieu de montrer son indépendance en publiant votre chronique, Libé enfonce le clou de ce qui est reproché à France Inter à travers cet enregistrement publié par le torchon extrémiste. Le scorpion ne peut pas s'empêcher de piquer la grenouille.
Par contre vous n'annoncez pas l'arrêt de votre collaboration à libé.
Je rappelle qu'en d'autres temps la rédaction de Asi avait refusé une chronique de Jean-Lou Fourquet, estimant "avoir fait le tour de la question".
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" On oublie les retombées dans la vraie vie. Nous sommes obsédés par la stratégie. "
N'étant pas joueur dans la vraie vie, ayant même la hantise de perdre, je n'ai jamais compris la stratégie en matière de politique
La motivation du bien commun semble essentielle
L'éthique doit être primordiale
Avec macron, les analystes politiques ont pu s'en donner à cœur joie
Il serait amusant d'entendre à la manière d'un bêtisier tout ce qu'ont pu dire ces journalistes experts en stratégie
Leurs prévisions concernant la survie des N premiers ministres de macron et de leurs programmes respectifs doivent une source "d'inspiration" sans fin pour ChatGPT
Heureusement D.S. est encore lè....et justifie mon maintien sur A.S.I.
La plupart des épigones n'incitent pas à la fidélité ou ... à l'indulgence !
pour paraitre vendable au yeux des investisseurs de la holding, un tiers du personnel devra être licencié, le moindre écart suffit pour passer dans les fourches caudines!
Cher DS,
Est-ce qu'ils seront invités prochainement de Je vous ai laissé parler ou d'une émission spéciale dans votre média.
Ils risquent d'être voire sont déjà marginalisés.
"A la non-publication de cette chronique, décidée dans la journée de dimanche 14 septembre, la direction du journal m'a donné deux raisons. D'abord, les développements évolutifs et imprévisibles de "l'affaire Legrand-Cohen". Et aussi, une obligation de protection vis à vis de Thomas Legrand, salarié du journal".
Daniel Schneidermann ne peut pas le dire explicitement car il tient à garder sa chronique à Ration, mais les raisons invoquées pour le censurer (car c'est bien de censure qu'il s'agit quand DS euphémise avec "non publication") sont bien sûr bidon.
Plus que la protection de Legrand, ce dont il s'agit c'est de la protection de la ligne idéologique du journal qui, on peut d'ores et déjà en faire le pari, va rouler pour Glucksmann ou le 2ème Macron qui sera le mieux placé au moment idoine.
J'ose espérer que cette chronique censurée de Daniel Schneidermann circulera plus largement que les pauvres analyses de ses collègues d'ASI, qui ne sont pas loin de rejoindre celles de Ration.
« Mais pourquoi ces attaques de l'extrême droite -et de la mélenchonnie- contre Thomas Legrand et Patrick Cohen ont-elles porté »
La melenchonnie est un terme un peu méprisant, comme si c’était une secte (dixit O Pérou) . Ce mouvement est celui de personnes éminentes : A Trouvé , C Guette, M Bompard , D Obono , H Clouet … Pas sûr que l’on trouve d’autre personnalités de cette qualité dans les autres partis .
Concernant T Legrand , ce n’est qu’un épisode de plus qui montre au grand jour sa partialité . Qu’il est arrêté une émission, ne changera rien à l’affaire, tant que le service public ne mettra un peu de pluralisme dans le choix de ses journalistes ( et humoristes).
Que Libé ne publie pas une de vos chroniques ne surprend même pas , de la part du journal de la fausse gauche
Cela prouve aussi que vous avez gardé un esprit indépendant et avait évité le reflexe corporatiste de tant de journalistes, y compris sur ASI .
« Ecoutez la différence ! proclamait le slogan de France Inter, au siècle dernier. »
Ecoutez le déference dirait on aujourd’hui
Merci Daniel, pour cette obsession de l'honnêteté intellectuelle, de plus en plus rare chez ceux qui nous gouvernent et, plus grave, chez ceux qui sont chargés de nous informer.
Je ne me faisais pas d'illusions mais voir la meute médiatique détourner ainsi le regard me confirme que la situation démocratique est pourrie ... Ce n'est plus Berlin 33 mais X (Occident, Europe, France ?) 2025.
" Le journalisme, c'est le contact et la distance " ( H. Beuve-Mérry )
Le journalisme politique au risque de la connivence.......
Il leur faut pas grand chose pour censurer à "Libération"...
"Raphaël Glucksmann, candidat potentiel de gauche à la présidentielle"
"Et plus largement le stéréotype, omniprésent dans toutes les sphères de la société, bien au-delà de l'extrême droite et de la gauche de la gauche, du journaliste politique connivent avec les puissants"
Y a décidément un énorme problème de définition de "la gauche" et une bataille culturelle urgente à mener. C'est quoi le critère pour être de gauche? Pour moi, la gauche c'est l'ensemble des acteurs politiques, pas seulement institutionnels, qui apporte leur contribution du côté des prolétaires dans le rapport de force avec le capital. Aujourd'hui, LFI est qq part au milieu de la gauche, chez les écolos, y a une ligne de démarcation qui passe au milieu, place publique et le PS, c'est la droite complexée, le reste est en train de devenir un amalgame fascisant quasi homogène.
Ainsi donc, dans l'actualité du jour concernant l'affaire ''Thomas Legrand'' - nouvel épisode - on apprend que le quotidien de la ''gauche du Capital'' ou dit ''le journal le plus libre du monde'' (dixit ''Libération''), aurait usé des ciseaux de Madame Anastasie !
Si ma mémoire d'ancien lecteur ne me trahit pas, le père Joffrin avait déjà pratiqué - il y a près de vingt ans - cet acte que l'on appelle la censure, pour une chronique de l'excellent Pierre Marcelle, un voisin de bureau de Daniel Schneidermann à l'époque.
Ce fait-là reflète, en tous les cas, un certain état moral du quotidien et confirme sa lente dérive éditoriale glucksmanienne ...
A ''Libération'', deux ''affaires'' dans l'une, donc.
DS cite à raison Rachid Lairèche. Tiens, je serais curieux de savoir ce qu'ont pensé de son bouquin les Thomas Legrand, Charlotte Belaich et Sacha Nelken (ces deux derniers étant au service politique de ''Libération'') ?
'' De la difficulté de critiquer un média à l'intérieur même de ce média '' écrit DS. Cela rappelle Pierre Bourdieu et quelques autres sur ''l'impossibilité de critiquer la télévision à la télévision'' ...
Et personne ne s'émeut que des journalistes ( et des politiques) aient été surveillés et filmés .
Que leurs conversations privées aient été jetées en pâture non sans avoir fait l'objet de savants découpages , remontages et autres bidouillages pour manipuler l'opinion .
S'il y avait un papier ou une émission à faire sur cette séquence , cela aurait pu concerner, à tout hasard, la protection de la vie privée par exemple ?
Quels autres journalistes sont ainsi surveillés ?
Quels autres personnalités politiques ?
Et qui surveille ?
Ben dis donc, il s'en passe des choses dans la cour de récré des grands, avec les journalistes et les politiques qui jouent aux cow-boys et aux indiens avec la déontologie !
Quant à nous, les petites gens d'en bas, on se contente de regarder ça de loin...