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Taha Bouhafs : BFMTV chasse le scoop… et se trompe

BFMTV est le premier média à avoir révélé que des témoignages de violences sexuelles visant Taha Bouhafs avaient fait l'objet d'un signalement auprès de La France insoumise (LFI). Mais la publication moins d'une heure plus tard d'une enquête beaucoup plus fouillée de "Mediapart" a amené la chaîne a retirer certaines informations. En toute discrétion.

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Triste affaire. Bien que ce soit tout à l'honneur de LFI d'avoir retiré la candidature à T Bouhaf pour les accusations graves qui lui sont reprochées. Le système politico- médiatique ne va pas se gêner pour utiliser cette actualité pour taper sur la (...)

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Franchement, la gauche récite en boucle (et à raison) "les gens qui ne sont rien" depuis des mois, et "le bruit et l'odeur" depuis des décennies... Donc ça suffit, il faut sortir la tête du sable : c'est impossible d'être crédible avec une propension(...)

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C'est loin d'être un scandale. Taha n'était rien à la FI. 

De plus si demain Darmanin subissait des attaques racistes on doit pas le soutenir parce qu'il a usé de son influence pour coucher ? 

Les deux sujets ont aucun lien

(...)

Derniers commentaires

Pour ceux qui veulent pousser la compréhension de ce qui c'est passé chez LFI, il y a la tribune de Autain dans l'obs :

comme il a été dit ailleurs, soit jl melenchon ment quand il dit le 11  mai "j’apprends" les accusations portées contre T Bouhafs, soit c’est le bazar chez LFI (où personne ne prend la peine —ou tout le monde a peur— d’informer le chef de cette accusation aussi sérieuse). 

Sinon personne n'évoque ce scénario tout simple, mais est ce que les comptes twitter de certaines personnalités LFI ne seraient pas gérés par d'autres qu'elles même, comme c'est souvent le cas pour les politiques (voir un même autre, qui aurait posté la plupart des messages de soutien à Bouhafs, sans savoir que les personnes au nom de qui il parlait le savaient déjà accusé).


Je vois pas trop comment expliquer le message d'Autain elle même sans ça, qui non seulement savait mais aussi que Mediapart allait ébruiter l'affaire.

Finalement, aussi incroyable que ça puisse paraître vu que des figures aussi haut placées que Autain ou Panot était au courant, il semble bien que Mélenchon n'ait été mis au courant qu'au moment des dépêches.

Dans un article du Monde d'aujourd'hui, on y défend l'idée que ce ne soit advenu que le mercredi 11 mai :

Jean-Luc Mélenchon, lui, a soutenu Taha Bouhafs jusqu’au bout, avant de découvrir ces accusations. Le jeune homme ne faisait pas l’unanimité en interne, et encore moins avec les autres forces de gauche, des communistes aux socialistes, mais il a longtemps pu compter sur le soutien du chef de file des « insoumis ». Le 10 mai encore, ce dernier dénonçait l’acharnement d’« une meute » sur le jeune homme. C’est le surlendemain, mercredi, dans une brasserie de la cour des Petites-Ecuries, à Paris, à un jet de pierre du QG de LFI, qu’il semble apprendre publiquement les déboires de son protégé. L’artisan de la Nupes, enjoué, en était à commenter l’attitude d’Emmanuel Macron à son égard, persuadé que le chef de l’Etat « l’avait moite » en voyant l’engouement des électeurs pour l’alliance de gauche. Quand soudain les téléphones se sont mis à vibrer. « Il faut qu’on vous dise », lui lâche l’un des participants au déjeuner. Posant sa fourchette, le leader de la gauche lit sur le téléphone qu’on lui tend l’information de Mediapart reprise sur le site de BFM-TV. Silence. Ligne à ligne, il parcourt le récit censé expliquer les véritables raisons du retrait de la candidature de Taha Bouhafs dans la 14e circonscription du Rhône. Jean-Luc Mélenchon entre alors dans l’une de ces fureurs que l’on avait presque oubliées. Voilà les attaques qu’il redoutait. « J’attends de voir, je ne suis pas juge, je ne suis pas policier », souffle-t-il. Et il le jure : il n’était « pas au courant » des différents témoignages. C’est d’ailleurs l’une des raisons de sa colère : pourquoi divulguer des informations censées rester confidentielles ? « C’est la guerre, c’est tout », s’agace-t-il. Il prévoyait, ce jour-là, une conférence de presse à 17 heures. L’idée est abandonnée. 

Je trouve ça dingue.


Sinon il me fait bien rire Mélenchon, "pourquoi divulguer des informations censées rester confidentielles ?", bah tiens, salauds de journalistes qui font leur travail ("la guerre", sans doute).


Quand on voit que Darius Rochebin multi accusé de harcèlement sexuel en Suisse, sévit toujours sur LCI, on se dit que le système médiatique choisit ceux qui il veut jeter l'opprobre...

La vache. (o_O)
Indépendamment de Taha Bouhafs qui sert de point de départ, cet article dresse un inventaire quand même assez hallucinant des méthodes plus que limites de certains médias (et que j'ignorais par ailleurs, à garder en tête).


C'est l'heure de la pause musicale :



Deux titres , en l'honneur des femmes :



- Jean Ferrat :  La femme est l'avenir de l'homme



- Idir : SSendu

cet article semble un peu sodomiser les diptères


on se focalise sur les détails et non sur le fond de l'affaire  : les accusations, les victimes

le traitement qu'à fait mediapart dans son article de cette histoire est assez exemplaire. Sur le fond je me souviens de l'article de Maurice Midéna et je ne comprenais pas bien la parti pris contre Taha Bouhafs sur la base des faits cités. Je me demande maintenant si il y avait d'autres informations connus des journalistes mais qui ne pouvaient pas être retranscrites à l'époque; alors que lui considère que cette article constituait un signe à prendre en compte concernant Taha Bouhafs (dans un tweet; flemme de chercher). j'ai du mal à voir en quoi; mais je suis peut être biaisé.

Sur le reste beaucoup a été dit; on est choqué et deçu; et on se sent évidemment manipulé par le communiqué publié lundi par Taha Bouhafs (comme c'est expliqué sur l'article de Mediapart). soutenir et croire les victimes bien sur (qui pour le moment ne souhaitent pas rendre l'affaire plus publique qu'elle ne l'est); même si c'est facile à dire; et continuer de tenir la ligne contre les attaques racistes bien réélles de la droite et de la gauche franchouillarde; que ce soit contre Taha Bouhafs ou d'autres; sans bien sur pour autant céder à une forme de complotisme sur la réalité des faits d'agressions dont il est à priori coupable.

Triste affaire. Bien que ce soit tout à l'honneur de LFI d'avoir retiré la candidature à T Bouhaf pour les accusations graves qui lui sont reprochées. Le système politico- médiatique ne va pas se gêner pour utiliser cette actualité pour taper sur la NUPES. Darmanin pour les mêmes raisons est resté au gouvernement,  et se représente à Tourcoing. LREM s'accommode plus facilement des écarts avec la loi de ses candidats. Et cela fait moins de tapage dans les médias. 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

C'est une bonne chose pour la NUPES qu'il soit débranché, même en dehors des accusations récentes il restait un gros caillou dans la chaussure. 

En plus parachuté a Venissieux, sans aucune légitimité. Il aurait créé la même polémique pendant des semaines inutilement. C'était le seul os à ronger. Ils essayent encore de le ronger d'ailleurs. 

Il faisait plus de mal que de bien, même si toutes les attaques qu'il a reçu étaient ignoble. 


Ils sont tout de même dégouté qu'ils soient écarté pour son comportement avec les femmes plutôt que pour ce qu'il représente à leur yeux. 

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