Stéphane Hessel et l'indignation, d@ns le texte
Quand un texte, publié quasi clandestinement,
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Derniers commentaires
Les titres espagnols reprennent tous "indigné", alors qu'en France, on va d'indigné à témoin de son siècle, ce qui est vraiment tout différent, en passant par humaniste, encore un autre registre.
Qu'il repose en paix
Bien sûr que ces portes existent. Mais le poids de ceux qui veulent qu'elles restent fermées est toujours le plus fort.
Sans compter que ces portes, une fois ouvertes, laissent bien malgré elles passer de vilains coucous.
Voir par exemple comment le peuple tunisien s'est fait voler son indignation (lire les reportages de Martine Gozlan dans Marianne).
Plus exactement, de l’action des gens qui l’ont lu et brandi dans les manifestations.
Car dites, quels bulldozers des banques, de la Commission Européenne, du gouvernement allemand qui a tendance à devenir le gouvernement européen, des gouvernements locaux inféodés aux gros, ces manifestations ont-elles seulement ralentis ?
http://www.marianne2.fr/Stephane-Hessel-resistant-Certes-mais_a210915.html
Merci à Sébastien Fontenelle d'avoir pointé la chose.
Cet extrait caricature la réaction non-violente face à la catastrophe : UNE PURE JUBILATION.
A. CARRET.
http://mobile.agoravox.fr/actualites/europe/article/silvio-berlusconi-renverse-par-91522
Sur Amazon
Sur FNAC
Rodolphe
http://www.lalibre.be/actu/international/article/647020/marine-le-pen-en-tete-au-1er-tour-de-la-presidentielle-selon-un-sondage.html#comments
Il faut défendre la Sécu, les retraites, le droit d'asile, tout ce qui va dans le sens des droits humains. Les sociaux démocrates trop tranquilles ont participé à la grande braderie des services publics, c'est un gouvernement de gauche qui a privatisé France-télecom dont on voit aujourd'hui les bienfaits (Suicides, conditions de travail, tarifs incompréhensibles, profits élevés).
Hélas sur les retraites notre syndicalisme un peu trop gentillet a permis à Sarkosy d'infliger aux salariés une défaite très rude et il n'est pas du tout sûr qu'un gouvernement de gauche revienne sur la loi infâme sur les retraites. Mieux au fil des décrets ils aggravent la chose : il faudra 17 ans de travail pénible pour partir à la retraite à 60 ans, si le salarié n'est pas mort avant on lui fera un cadeau de 2 ans, c'est même pas sûr !
Vive Hessel et vive Mélenchon qui tend à faire que la gauche ne lorgne pas trop vers la droite !
Un million de personnes qui se posent la même question : « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? »
www.indignez-vous.fr, le site citoyen des Indignés Constructifs, est né de cette envie d’offrir un relai, un « outil clés en main » à cet immense besoin de « passer à l’action ».
Pour démontrer qu’indignation rime certes avec émotion et opposition, mais aussi et surtout avec réflexion et propositions.
S’indigner, c’est bien. Proposer, c’est mieux !
A l’opposé d’un simple catalogue d’indignations "stériles", Indignez-vous.fr a donc la prétention d’inviter ses lecteurs à (re)trouver le pouvoir d’imaginer, d’inventer, de proposer, sans attendre les programmes à prendre en l’état ou à laisser.
L’idée fondatrice est donc de demander aux citoyens intéressés de poster une contribution structurée en 2 parties :
- l’indignation et l’exposé de ses motifs
- les propositions concrètes des solutions pour en éradiquer ou en corriger les causes
Dans la thématique de leur choix (société, politique, économie, justice, culture, écologie, sport), sur le sujet désiré, à l’exclusion de l’anecdotique.
Quelques-unes des 15 premières contributions déjà postées :
Et si les promesses électorales devenaient un contrat au sens légal du terme ?
Médecins déshonorés et méprisables : donnons une valeur juridique au serment d’Hippocrate
Un Président interviewé a-t-il le droit de mentir impunément ? Plus jamais ça : les solutions
Au sujet de comportements peu respectueux de l’esprit des lois de certains maires sortants défaits par les élections
Peut-on donner la Légion d’Honneur à tout le monde, voire à n’importe qui ?
Un permis de légiférer pour nos députés : voter des lois mérite bien une formation citoyenne approfondie
Un an avant les Présidentielles de 2012, devenons la 1ère force de propositions de France !
10% de lecteurs répondant à l’appel d’Indignez-vous.fr (transformer ses indignations en propositions concrètes), c’est 100.000 contributions !
A ce stade, inutile de préciser le mouvement qui serait ainsi enclenché, le tremblement de terre que représenteraient 100.000 propositions, 100.000 réflexions citoyennes, 100.000 indignations constructives, mûries et étayées.
Indignez-vous.fr deviendrait ainsi, ni plus ni moins, que la 1ère force de propositions du pays, loin, très loin devant toutes les organisations politiques, syndicales, associatives confondues ! Et si 20 ou 30% s’y mettent, alors…
Prouvant ainsi que 20 petites pages « de rien du tout » peuvent tout bonnement bouleverser la société.
Quel(s) rapport(s) avec Stéphane Hessel ou son éditeur ?
Aucun, et nous le regrettons. Car notre initiative s’inscrit totalement dans les réflexions de Stéphane Hessel :
« Il ne faut pas rester bloqué sur une indignation sans suite. Mon livre n’est pas grand-chose. Peut-être le premier étage d’une fusée. »
(Marianne du 1er au 7 janvier 2011)
Indignez-vous.fr est exactement le 2ème étage désiré… Mais toutes les tentatives d’approche et de contact se sont montrées vaines à ce jour.
Fernand Buron (le "pov'con" du Salon de l'Agriculture 2008) tiendrait sa revanche
Deja une chose me parait erronée, le vieillard (sauf son respect) s'exprimant ici :
mini-interview
et le gaillard de grande taille qui refuse la main tendue sont deux personnes différentes (à vrai dire, je pense que la personne qui a mis en place le blog est elle-même une personne distincte des deux autres)
Au dela de l'apéro organisé ce jour près de l'Elysée, est-ce que le coup médiatique va effectivement se matérialiser par la publication d'un livre-pamphlet ayant comme sous-titre Le Livre qui Congédie Sarkozy ? Je m'interroge. Accessoirement, pourra-t-on parler de nègre littéraire dans ce cas de figure ?
j'aimerais savoir pourquoi votre émission sur Hessel a été retirée par l'auteur (du livre ou de l'émission?) et a l'air d'être revenue.
J'aimerais aussi savoir pourquoi Alain Korkos est parti sans un mot d'explication et où on peut le retrouver.
Merci
dommage qu'il n'y ait pas de forum ouvert à ce propos.
Les explications de Plantu sont particulièrement foireuses. Il essaie de dire qu'il fait une différence, mais dans son dessin comme dans ce qu'il dit, il répète que c'est la même chose ...
à part ça, j'ai bien aimé l'interview de Hessel. J'ai trouvé que DS pointait bien les contradictions de Hessel dans son positionnement politique.
"Ah mais ce n'est pas la même chose"
Daniel utilise régulièrement ces remarques pour couper son interlocuteur à mon avis sans raison. C'est parfois pénible. Il pourrait laisser la personne finir ce qu'elle a à dire et dire ensuite (dans l'exemple qui me vient à l'esprit) :
"donc vous préférez que la régulation des banques se fasse dans le cadre d'une nationalisation..."
au lieu de sauter de sa chaise parce que "nationalisation des banques" "n'est pas la même chose" que "régulation des banques".
Les mots sont importants c'est vrai, mais c'est aussi important de ne pas être distrait toutes les 5 minutes par un détail sémantique, sur lequel on peut revenir ensuite.
Bon ceci dit je continue de regarder.
"l'age est un naufrage" disait celui qui pensait que les français étaient des "moutons"...peut etre avait-il raison sur les deux points ?
http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds/article/140111/le-crif-r
« Ne soyez pas pertinents, ne soyez pas conformistes » S. Hessel – Ce soir ou jamais du 12 janvier.
Pendant ce temps Sarko Aliot-Marie nous annonce ce qu'il va nous faire lors des prochains mouvements d'indignation populaires (comme aux tunisiens).
C'était la page actualités: que se passe-t-il dans le monde pendant que nous causons?
Cher Chronophagos, je vais tenter de lever les incompréhensions.
Peut-être, en fait, ai-je plus confiance que toi en Mr. Archer. Et il faut croire que mon introduction à ma question était bien maladroite ou que je n'ai pas mesuré suffisamment l'effet du contexte dont il sortait (il s'en était pris cinq sur le paletot!). Peut-être (certainement) aurais-je dû redire ce que j'avais dit ailleurs sur le « caractère non polémique de la question » comme il le reprend lui-même dans sa première réflexion. Comme quoi...
Moi qui, après avoir attendu patiemment, voulais précautionneusement signifier que je prenais ce qui était « énoncé » pour ce qui était énoncé, je dois reconnaître que c'est raté.
Peut-être avais-je dans la tête (mais Mr. Archer n'était pas censé l'avoir, lui) ce que j'écrivais là
« Ici va prendre place le clivage entre ceux qui considèrent que certains êtres humains sont qualitativement différents des autres et ceux qui considèrent que les différences sont le produit non valorisable [j'ajoute maintenant: et non hiérarchisable] des rapports entre un groupe humain et son environnement ». (N'est-ce pas ce que défend Diamond, (d'après Wikipédia, je ne connaissais pas avant que tu le cites) pour qui « ce sont les facteurs avant tout géographiques et biogéographiques, qui ont déterminés la vitesse et les limites du développement (technologie, forme sociale, quantité de population), et qui expliquent seules le fait que les sociétés actuellement dominantes sont issues de l'ouest de l'Eurasie. Il réfute au passage les explications racistes, ethnocentristes, ou socio-religieuses de la supériorité des sociétés occidentales, ainsi que l'idée d'une supériorité intellectuelle ou morale de l'homme blanc. »?)
Je précisais: « Par facilité pour la suite du texte, je désignerai arbitrairement comme « de droite » les premiers et « de gauche » les seconds. » Je souligne arbitrairement, puisque pour les besoins de l'argumentaire de ce texte là. Je ne me situe donc pas dans le cadre du « nuancier » politique (Pour qui tu votes?). Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'indignation, l'intelligence, le cœur, l'analyse pertinente, la bêtise, le ton péremptoire, etc., sont des privilèges de « gauche ». Je pense par contre, que la situation (position) sociale ET les options philosophiques (même implicites) ont à voir avec certaines formulations (« les mots sont importants ») et positions autant sur la question sociale que sur les questions politiques. Mais pas forcément dans le registre « évident » de la gauche et de la droite politiques, les clivages se situant ailleurs d'après moi, sinon on ne pourrait expliquer comment des personnes se disant communistes « basculent » à droite ou à l'extrême droite (je n'ai pas d'exemple inverse...) et que des fractions du « peuple » votent contre leur intérêt.
D'où ma question à Mr. Archer sur la phrase (le fait qu'"E. L." l'énonce, non sur l'affirmation contenue dans la phrase), de sa « lévynette ». Non pas posée comme une devinette piégeuse (je dirais putassière ainsi qu'il l'a comprise et peut-être toi aussi) sur le modèle de l'injonction contradictoire type: « Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV , jouant sur la fascination inquiète du questionné, ou le modèle de l'épreuve type Sphinx à Œdipe: « Quel est l'être qui marche sur quatre pattes au matin, sur deux à midi et sur trois le soir? », soumettant l'interrogé, « non à la rationalité ordinaire du langage, mais à ses tours, ses équivoques, ses étrangetés, c'est-à-dire à tout ce qui, du langage, sert dans l'ombre le désir et le pouvoir, érotise son acquisition et son emploi. » (Merlin-Kajman). La publicité et la propagande politique sont friandes de ce rapport de domination.
Mais question posée au contraire à quelqu'un dont je partage les réflexions sur la liberté d'expression (et d'autres pas si loin de celles de ses contradicteurs, et surtout sur Siné hebdo, oh oh) dans ses échanges précédents, y compris dans la provocation du premier énoncé (« comment on est passé de ce pluralisme de points de vue au gauchisme borné et intolérant des forums actuels? ») même si rendu obscur par le fait de ne pas savoir d'où (ce qu'il en dit) parle le locuteur (et pas: d'où vote?) à ce moment-là, ce qui a été éclairci (peut-être! Parce que le bougre est rusé) par la suite.
Ce quelqu'un, donc, dont l'aveu qu'il « aime bien » E. L. pour des raisons que j'entends et de ses divergences par ailleurs, font que son avis sur le prononcé de cette phrase par elle m'intéresse plus que celui d'autres plus attendus ou convenus. Réponse non en termes binaires (oui, non), ou nuancée par « de magnifiques salauds » ou « d'atroces Justes ». Pas plus que « vis(ant) à déterminer la valeur humaniste de Mister Archer par une équation » ou « correctement facile ». Encore moins « dans le sens que (j') estime le bon ». N'ayant pas le bouclier de Persée, que je sois pétrifié d'avoir pu te laisser spéculer (Miroir, oh! Miroir!) ça. Je retire s'il le faut, avec l'épée d'Hermès, le vocable « comminatoire » « prononces-toi » dont je ne faisais pourtant pas sentence mais dont je vois là comment Mr. Archer a pu le saisir comme ce « qui m'amène à me justifier, alors qu'après tout je ne dis rien d'extraordinaire ». Au temps pour moi.
J'ai donc posé cette question parce que je n'ai pas trouvé ce qui pouvait y faire sens dans les échanges précédents, puisque focalisés sur l'interprétation de « la calomnie gratuite perpétrée par ceux et celles qui ont la chance de bénéficier de la diffusion de leur parole via les grands médias » (Fan de canard, OK) et l'importance de la question israélo-palestinienne dans les problèmes du monde, sans que la question d'origine sur la réduction de la « pluralité d'opinions » sur @si soit traitée (c'est un constat, et seul, je pense, le "maître des fichiers" pourrait extirper des statistiques vaseuses à ce sujet), et finissant sur l'abjecte arithmétique des définitions diplomatiques des décomptes des crimes et des meurtres des terrorismes d'État.
Il doit être clair (c'est ce que je dis) que, sur @si, "nous" ne "traitons" pas de la même manière l'analyse des personnages médiatiques, dont les motivations importent peu puisque nous n'en voyons que ce qu'ils nous donnent à voir en s'intégrant dans cet « appareil idéologique d'État » et en « jouant » sur les affects et les désirs que cela est fait pour provoquer en nous, et les échanges des abonnés clampins que nous sommes, ayant choisi d'intégrer l'institution @si et d'en être des acteurs « dont la subtilité est le fait d'autres que (nous) ».
En ce sens, la question de la liberté d'expression (et son corolaire: les excès langagiers de certains – mais nous nous passons la balle - ) qu'évoque Mr. Archer (« et là on en vient au cœur de ma réponse ») est loin d'être secondaire, de quelque manière que chacun veuille l'aborder.
À commencer par: « J'ai d'ailleurs beaucoup de mal avec l'idée de modération, j'ai du mal à en saisir les principes, les critères... » qui curieusement ne suscite pas de réactions, comme si la soumission allait de soi. Je ne sais si Mr. Archer a des informations particulières sur des pratiques souterraines (« Et il ne me viendrait pas à l'idée d'envoyer un message à Daniel pour dire que c'est inadmissible. » Y en aurait-il qui le font?), mais il est certain que des « bannissements » se produisent sur @si (comme sur tous les sites). Que la gendarmette du forum (ou le "capitaine") soit forcément de parti-pris est lié à l'arbitraire de la fonction inhérent à la gestion d'un site, la mettant en demeure d'interpréter la règle . Ici, un droit régalien s'exerce. Mais droit du secret, appliqué en cachette. Dans une société dont les « gouvernants » prônent la « transparence », rien n'est plus prégnant que le secret. « Cette société, que l’on a diversement qualifiée d’industrielle, de technicienne, des loisirs, de consommation, du spectacle et, récemment, de l’information, se révèle à l’examen une société du secret, et cela constitue d'ailleurs son premier secret, celui qui couvre tous les autres. Secret scientifique, industriel et commercial, secret défense et services secrets, zones interdites et archives classées, sociétés écrans, paradis fiscaux, circuits financiers électroniques, censure par le silence ou par le bruit. Dans cette société prétendue "ouverte" par ses apologistes, il n’est rien de si difficile que de saisir une vérité partielle et d’en tirer le fil au-delà du voile de "transparence" et de communication derrière lequel on dérobe la vérité vraie; car la vérité, c’est toute la vérité. » Pièces et main-d'œuvre, Terreur et possession, L'Échappée.
Or le bannissement, ce n'est pas rien. Pratique commune au Moyen Âge, « la condition du banni, en effet, ou à tout le moins les degrés les plus sévères du bannissement, sont volontiers désignés comme l'expulsion d'un champ social identifié à la loi ou au droit. Le banni est "hors-la-loi"... Ainsi, le pouvoir ne se borne pas à marquer son emprise sur les citoyens de telle ville, les sujets de tel royaume, et à faire la preuve de sa capacité d'exclure de ce cercle; il s'affirme en même temps maître de l'honneur et du déshonneur, des relations entre Dieu et les hommes, de la frontière qui sépare l'humanité du monde sauvage. Corrélativement, le banni subit une dégradation du statut de sujet à celui d'objet. On ne lui retire pas seulement la qualité de ressortissant de tel ordre juridique (…); on lui dénie en même temps l'appartenance au monde des hommes d'honneur, des amis de Dieu ou au genre humain. (…) Le banni est donc celui qui a autrefois compté mais qui ne compte plus; le bannissement est un acte de soustraction. » (Jacob Robert. Bannissement et rite de la langue tirée au Moyen Âge. Du lien des lois et de sa rupture. In: Annales. Histoire, Sciences Sociales, 55e année, N. 5, 2000. pp. 1039-1079.)
Or, le bannissement s'inscrit, à cette époque, dans la visibilité de la loi. « Il s'ensuit que faire la loi et exclure de la loi sont deux actes compris, au plan formel, comme d'essence identique. Mais n’est-ce pas là un trait dominant de l'idée que les hommes du Moyen Âge se faisaient du bannissement? Celle qui commande, non plus des formes exceptionnelles ou marginales de la proscription, mais au contraire les plus répandues? Car "faire" ou "crier" le ban, cela signifie aussi bien publier la loi et proscrire. L'apparente contradiction des deux opérations se résout dans l'unité de leurs formes. Le bannissement, répètent à l'envi les statuts municipaux, doit être crié à la bretèche, ou d’une certaine fenêtre de l’hôtel de ville; il est publié à son de trompe à chaque carrefour: il s’accompagne du son de la bancloque, cette cloche municipale qui ponctue aussi la proclamation des édits. Bref, les formalités requises sont exactement celles de la publication des ordonnances municipales. À nouveau, une explication fonctionnelle: la proscription comportant toujours l'interdiction d'avoir commerce avec le proscrit, il convient que cette norme-là soit donnée à connaitre aux sujets dans la forme des autres. Mais à nouveau, cette explication fonctionnelle n'épuise pas la substance sociale du phénomène. En fait, ces cérémonies de communication solennelle participaient d'une pédagogie du lien social, du pouvoir et de la loi. Dire la norme et retrancher tel ou tel du nombre de ses destinataires était une seule et même opération publique. Le pouvoir fixait à sa mesure la composition du corps social de la même manière qu’il lui donnait ses règles. De loin en loin, de manière obsédante, l’homme du Moyen Âge pouvait entendre aussi bien les impératifs qui lui étaient adressés que les noms de ceux qu’ils ne concernaient plus. La loi lui était communiquée dans les mêmes formes que le sort de ceux qui l'avaient assez transgressée pour que, dans leur cas, la sujétion même ne fût plus requise. Le sentiment d’appartenance au corps, l'adhésion aux règles qui le soudaient, la considération des membres qui s'en trouvaient retranchés, s'éveillaient d'un même mouvement au son des cloches et des trompettes. Autant et peut-être plus que par l'éclat terrorisant des supplices, la propension à obéir se cultivait ainsi par l'audition, la réception d'une loi, nécessairement fondatrice puisqu’elle pouvait moduler à chaque instant les contours de la communauté dont elle renouvelait les liens. Il n'est nullement fortuit qu'en français, le mot ban et ses dérivés aient uni durablement, indissociablement, les actes contradictoires de faire la loi et d'en exclure, et que toutes leurs significations s'articulent autour de l’idée d'une communication publique et sonore. Celle-ci visait d'abord à inculquer le respect de la loi. Un respect qui se nourrissait de l'idée qu'y rester soumis constituait après tout un sort enviable. » (Jacob Robert)
Aujourd'hui, alors que l'on prétend rejeter la soumission (qui doute que je le revendique?), la loi s'exerce en cachette, empêchant la communauté, « l'ensemble », de se manifester à elle(lui)-même. Est-ce là la liberté d'internet? L'agora, le "débat public", l'interactivité comme paravent.
Et voilà donc qu'arrive alors le pire, nous signale Mr. Archer dans [s]l'indignation[/s] la torpeur générale: « En lisant une partie des réactions à la chronique de Lévy de 2008, j'ai été surpris de ne reconnaître aucun des posteurs, surpris surtout de constater qu'une proportion non négligeable d'intervenants appréciaient la dame... Alors que c'est précisément le lynchage dont avait été victime cette pauvre Elisabeth suite à l'émission avec Sifaoui qui m'avait motivé à commencer à poster. » « je conçois que d'autres puissent penser différemment; (…) essayer de (la) comprendre, du moins écouter ceux qui (l')illustrent sans hurler au scandale, sans appeler au blacklistage définitif. » « Oser apporter ne serait-ce qu'un peu de nuances sur certains sujets vous expose illico à des accusations comme celles du gugusse en dessous ou au dessus, qui m'apprend que je suis de droite. (et qui n'a visiblement rien compris au texte que j'ai mis en lien). Qu' Élisabeth Lévy s'excite dans une émission, et c'est une avalanche de messages, tous identiques ou presque, la traitant de sorcière hystérique et demandant à Daniel de l'interdire de plateau... Je trouve ça d'une violence dingue, que ses propos vous choquent ok, mais un appel au bannissement, vraiment ? » « Inadmissible, ça veut dire quoi? Qu'on ne peut pas les admettre? Qu'on doit les interdire? Qu'ils sont passibles de sanctions? Qu'on doit attaquer en justice ceux qui les profèrent? Qu'ils faut les censurer ? »
Ainsi, corroborant la politique de délation du gouvernement actuel et les pires heures de l'occupation (mais aussi de la libération, que l'on songe aux femmes tondues), voilà une meute de « gauchistes bornés et intolérants », faisant régner leur ordre exclusif dans un forum devenu « gaucho-centré », et cela ne provoque aucune « indignation » des bonnes âmes?
Ne retrouve-t-on pas là-dedans justement des pratiques du bannissement moyenâgeux, notamment le rite de la « langue tirée » dans l'usage par certains du clip ou de ponctuations comme négation du langage, donc de l'autre? « C'était aussi le sens de la langue tirée au Moyen Âge. Mais le geste était alors plus grave, car le lien établi par la parole était aussi plus intensément vécu. Le rompre, c'était tuer symboliquement l'interlocuteur. C'était en tout cas le faire mourir d'un certain point de vue, en tant qu'agent susceptible d'émettre ou d'entendre des paroles génératrices d'obligation, de leur obéir ou de leur désobéir. Donc des normes. » (Jacob Robert)
On retrouve dans la mort par envoûtement que décrit Claude Lévy-Strauss dans son Anthropologie structurale, ce phénomène de mort sociale (pouvant déboucher sur la mort réelle): « Depuis les travaux de Cannon, on aperçoit plus clairement sur quels mécanismes psycho-physiologiques reposent les cas, attestés dans de nombreuses régions du monde, de mort par conjuration ou envoûtement: un individu conscient d’être l’objet d’un maléfice est intimement persuadé, par les plus solennelles traditions de son groupe, qu’il est condamné; parents et amis partagent cette certitude. Dès lors, la communauté se rétracte: on s’éloigne du maudit, on se conduit à son égard comme s’il était, non seulement déjà mort, mais source de danger pour tout son entourage: à chaque occasion et par toutes ses conduites, le corps social suggère la mort à la malheureuse victime qui ne prétend plus échapper à ce qu’elle considère comme son inéluctable destin. Bientôt, d’ailleurs, on célèbre pour elle les rites sacrés qui la conduiront au royaume des ombres. D’abord brutalement sevré de tous ses liens familiaux et sociaux et exclu de toutes les fonctions et activités par quoi l’individu prenait conscience de lui-même, puis retrouvant ces forces si impérieuses à nouveau conjurées mais seulement pour le bannir du monde des vivants, l’envoûté cède à l’action combinée de l’intense terreur qu’il ressent, du retrait subit et total des multiples systèmes de référence fournis par la connivence du groupe, enfin à leur inversion décisive qui, de vivant, sujet de droits et d’obligations, le proclame mort, objet de craintes, de rites et d’interdits. L’intégrité physique ne résiste pas à la dissolution de la personnalité sociale. »
Dans notre monde d'Internet et de pratiques sociales inconscientes d'elles-mêmes, l'individu disparaît comme ses traces sur le sable, sans qu'on s'aperçoive même de sa disparition (sauf Fred le (faux) Misanthrope qui tient à dire au-revoir, parce qu'il l'a choisit, lui peut le dire, et hormis quelque veilleur chomskien comme Mr. Archer pour sonner l'alarme: « Non, je n'admets pas l'inadmissibilité en ce qui concerne les opinions, aussi détestables soient-elles. »
Aussi, cher Chronophagos, s'il y a « nécessité des pôles, pour que le courant passe », si tant est que les métaphores physiciennes s'appliquent aux sociétés humaines, dans ce monde « la musique de l'altérité » dont tu parles m'évoque plutôt le chant des sirènes que la tendresse des licornes. Et je ne suis pas sûr que le gnomon qui dessine sur le sable la projection de l'ombre du soleil qui permit à Thalès d'énoncer l'invariance d'une même forme par variation de taille, c'est-à-dire la conservation d'un même rapport et « nous aide à placer hardiment hors de nous le centre actif du savoir », selon Michel Serre, débouche sur l'égalité géométrique chère à Platon, modèle de sa société de savants, ne corresponde pas à la conception mathématique d'une culture comme « la somme et la multiplication et la soustraction, ou comme ici, parfois la division de ses membres, des hommes qui l'ont formé et la forment ». Si j'ai bien compris...
À la conception d'une culture qui divise ou agrège, je préfère une conception qui autorise la diversité:
« L’essence des sociétés indigènes préindustrielles se situe dans leur diversité et leur adaptation locale. Chacune est liée à un habitat spécifique et a évolué dans sa propre expression culturelle et comportementale. La grande diversité des formes sociales humaines qui en résulte est une réponse à une diversité égale d’habitats, chacun avec un ensemble de contraintes environnementales distinctes » (Donald Heyneman).« Chez les êtres humains, la diversité naturelle est [...] renforcée par la diversité culturelle, qui permet à l’humanité de mieux s’adapter à des conditions de vie variées et à mieux utiliser les ressources de ce monde. Mais dans ce domaine, pèse la menace de la monotonie, de l’uniformité et de l’ennui. Chaque jour s’amenuise cette extraordinaire variété qu'ont mise les hommes dans leurs croyances, leurs coutumes, leurs institutions. Que les peuples eux-mêmes s’éteignent physiquement ou qu’ils se transforment sous l’influence du modèle qu’impose la civilisation industrielle, bien des cultures sont en passe de disparaitre. Si nous ne voulons pas vivre dans un monde envahi par un seul et unique mode de vie, par une seule culture technologique et parlant pidgin [c’est-à-dire, dans un monde extrêmement ennuyeux], il nous faut faire très attention. Il nous faut mieux utiliser notre imagination. » ( François Jacob)
Et rejoindre Feyerabend (Adieu la raison): « Mon souci n’est ni la rationalité, ni la science, ni la liberté - de telles abstractions ont fait plus de mal que de bien - mais la qualité de la vie des individus. Cette qualité doit être éprouvée au nom de l’expérience personnelle avant qu’aucune proposition de changement ne soit faite. En d’autres mots: des propositions de changement doivent provenir d’amis, et non de "penseurs" lointains. Il est temps d’arrêter de radoter sur la vie de gens qu’on n’a jamais vus. Il est temps de laisser tomber la croyance que "l’humanité" (quelle généralisation prétentieuse!) peut être sauvée par des groupes de gens brasseurs d’air dans des bureaux bien chauffés. Il est temps de devenir modeste et d’approcher en ignorant désireux de s’instruire ceux qui sont censés bénéficier de nos idées, ou, s’il s’agit d’affaires, dans le rôle du mendiant et non comme s’il s’agissait du plus grand cadeau que le ciel pouvait faire au Pauvre, au Malade et à l’Ignorant. (…) ». Qui ajoute, pour notre gouverne: « Si j’en venais aux détails, je dirais que ce n’est pas à moi de décrire la structure et la fonction des comités, mais à ceux qui les introduisent et s’en servent: les mesures démocratiques sont ad hoc, elles sont introduites en vue d’un but spécifique et sont au service de gens spécifiques, ce qui fait que leur structure ne peut pas et ne doit pas être déterminée par de lointains théoriciens. »
« Je conclus modestement en disant que la civilisation occidentale est construite sur une vision pervertie et erronée de la nature humaine. Pardon, je suis désolé, mais tout cela est une erreur. Ce qui est vrai en revanche, c'est que cette fausse idée de la nature humaine met notre vie en danger. » Marshal Sahlins
En espérant ne pas avoir déformé ton propos, le sujet est si ardu...
Bien à ta licorne et ses secrets, merci pour ton "rebond".
http://www.dailymotion.com/video/xbcia6_l-arnaque-grippe-a-devoilee-v2_webcam
Le choix d'Europe Ecologie pour un résistant qui aurait participé au CNR m'a moi aussi étonnée.
C'est à l'image de ce parti, perçu comme étant du centre alors que certains de ses leaders sont ou ont été des figures de l'extrême-gauche, ou assez radicales comme la juge Joly. Ces liaisons dangereuses entre le centre et l'extrême gauche "retournée" sont générales en France quand on constate que l'hebdomaire le plus virulent contre le pouvoir, Marianne, se réclame du centre politique.
Mais ce qui me sidère le plus, c'est la certitude de M. Hessel que le balancier va revenir tout tranquillement de l'autre côté et que la gauche va revenir, et que tout va s'arranger.
C'est là une méconnaissance absolue des nouvelles conditions politiques qui prévalent actuellement.
Stéphane Hessel a connu la guerre, puis l'arrivée au pouvoir des résistants, progressivement il est vrai. Puis les trente glorieuses où les gains de productivité étaient répartis entre les dominants et les dominés.
A cette époque, la social démocratie avait sa raison d'être. Les dominants capitalistes français s'étaient pour la plupart compromis avec l'occupant nazi. Pour survivre dans le nouveau système, ils devaient donner des gages à la gauche et aux gaullistes tandis que le fait d'accorder des droits et des salaires décents à leurs employés neutralisait une des contradictions du capitalisme parce que le salaire n'était pas seulement un coût pour le producteur mais un moyen d'activer la consommation globale à l'intérieur du pays, donc payer bien ses salariés était une forme d'investissement.
Les mêmes dominants avaient une concurrence politique dans les pays communistes. Si on ne laissait pas du lest aux dominés, il y avait toujours moyen pour eux de décider d'adopter le système en face.
La droite libérale avait tout intérêt à la jouer piano, et à lâcher la bride à la gauche;
C'est à cela que servait la social-démocratie : elle était l'interface entre dominants et dominés dans un combat éternel, mais qui pour une fois laissait à égalité les classes dominées et les classes dominantes.
A partir de la fin des années 70, le contexte, et donc le rapport de force, se sont inversés.
La crise économique due à la hausses des matières premières, la mondialisation en marche, et l'évidence que le bloc soviétique était aussi dur aux dominés que l'était le capitalisme, ont changé la donne.
Les dominants se sont trouvés en position de force, puis au fil du temps, avec le chômage, et la chute du régime soviétique, les dominés ont perdu tous leurs atouts, La mondialisation, par le biais de la production dans des pays émergents, a renvoyés l'employé et l'ouvrier français à l'état de simple coût qu'ils sont dans les stades divers du capitalisme.
Dans un tel monde, la social-démocratie est obsolète. Elle ne sert plus à rien aux dominants, et de ce fait, encore moins aux dominés.
La seule solution, c'est le combat, et faire peur n'est pas à rejeter. Le combat politique n'est pas une partie de bridge, c'est beaucoup plus violent que ça. Les diplomates et leurs détails, le fait qu'ils permettent de ne pas perdre la face, peuvent toujours servir, mais difficilement dans un tel contexte.
Cher vieux monsieur nonagénaire, tout a changé, et il faut en prendre la mesure.
Sans cette évaluation sereine et précise, nous ne pouvons pas agir.
Et inutile d'espérer qu'on nous laissera la moindre latitude, avant, maintenant ou après, il faut juste attendre le bon moment pour frapper.
Et il viendra.
http://extraneens.free.fr//actualite/vacci...time_alerte.pdf
http://wisher.unblog.fr/tag/grippe-a-h1n1/
c'est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre mondial” . (David Rockefeller)
Un lien IMPORTANT, pour réveiller certains et certaines sur le nouvel ordre mondial
http://wisher.unblog.fr/2008/11/19/desinfo...-dans-sa-tombe/
à faire passer
bonne lecture à tous et toutes
et pas au nom du CNR ou "Résistants d'hier et d'aujourd'hui". A moins que j'ai manqué une annonce politique d'EE ou un post de http://www.citoyens-resistants.fr/ ou de http://www.reseau-citoyens-resistants.fr/ .
cf le discours de Raymond Aubrac le 17 mai 2009 au plateau des Glières lors de la journée "Résistants d'hier et d'aujourd'hui" :
Il rend d'abord hommage aux Résistants d'hier et rappelle ce qu'est le Programme du CNR, en deux parties,
puis évoque les "résistants" d'aujourd'hui: 03:11Aubrac
" Nous cherchons les résistants d'aujourd'hui... ils sont unis et variés parce que nous avons voulu qu'ils le soient... Mais si quelques uns d'entre eux veulent accaparer la mémoire, nous devons les dénoncer comme adversaires car ils veulent accaparer à leur profit notre avenir 04:00. " Bref, j'espère qu'avec cette annonce sur votre plateau, Mr Hessel n'a pas commis une gaffe politique. Ma déception, c' est autre chose.
Je me souviens du combattif Maurice Kriegel-Valrimont qui se définissait comme antifasciste Maurice Kriegel-Valrimont .
lettre
trouvée sur le net. Je ne sais pas si c'est le même Alain Vidal qui écrit dans le Diplo
C'est très émouvant et intéressant d'entendre la voix de Mr. Hessel qui a traversé le(s) siècles, surtout pour un baby de 28 ans comme moi..
je rejoint pas mal de gens sur ce forum, comme quoi ça m'a frappée ce rapprochement inconscient de Mr. Hessel pour le PG et non pour europe écologie. C'est pas juste un vague rapprochement, d'ailleurs mais quelque chose de très flagrant.
en écoutant ce fabuleux discours de Mr. Généreux (économiste de renom du PG), on s'en rend compte immédiatement.
discours
Pardon pour ceux que ça gave de lire des trucs sur le PG mais je pense que cette ressemblance est trop frappante pour ne pas l'évoquer, comme si c'était de la copie conforme ^^'
Sinon, on peut aussi en revenir aux textes :
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#preambule : Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/const02.htm : 9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
Légalement, je rappelle que la Constitution française est, en France, supérieure aux traités internationaux, ce qui veut dire que Bruxelles ne peut pas nous contraindre à privatiser nos services publics, et plus encore que nous n'avons pas le droit de le faire.
je vais faire du hors sujet, mais je ne sais ou poster cela
En ce moment se déroule une belle Action, courageuse.
Le collectif jeudi Noir a squatté un bâtiment d'Axa vide près de l'Elysée dans le 8ème, beau pied de nez.
Ces jeunes demandent la création de logements sociaux, la réquistion des logements et bureaux vides, pour y loger les personnes sans habitation, ils dénoncent la spéculation outrancière de l'immobilier!!S'indignent avec courage et intelligence.
[www.rue89.com]
Ce serait positif et salutaire que arrêt sur image s'intéresse à leur Action sociale et courageuse.
Bien à vous
Une citoyenne résistante et indignée
L’ennui, c’est que pour mener la contre offensive, il faut un peu de talent. Face à un humaniste mesuré, ce n’est pas faire montre d’une grande intelligence stratégique que de dérouler le tapis rouge à des aboyeurs plus hystériques et excessifs les uns que les autres, de Luc Rosenzweig à Elisabeth Lévy – la Nadine Morano du journalisme, pour laquelle le mot « hystérie » semble avoir été inventé [...] »
Hessel face aux icônes de la France moisie
BDS et Tribunal Russel
Nous sommes des millions à nous indigner de ce que nous voyons et entendons tous les jours , nous sommes des millions à étre exaspérés par tant de faux culs et tant de pieds nickelés ; alors qu'au moins ces millions se fassent plaisir et se donnent les moyens de se reconnaitre dans cet océan de "j'men foutistes" de "moi d'abord" , faites comme moi apposez sur la plage avant ou arriére de votre voiture le livre ou une copie de la page de couverture "indignez vous". Si quelqu'un produit un pin ou badge de indignez vous faites le savoir.
Indignés unissez vous , nous agirons mieux ensemble pour lutter contre les indignes.
j'aurais aimé que mr Hessel parle de Ségolène Royal quand il a parlé du PS car elle représente
tout à fait ses valeurs morales ;
ce que j'ai apprécié chez ce mr Hessel c'est qu'il n'a pas la langue
de bois tout en étant très diplomate !
j'aimerais tant pouvoir être cela !
ce que j'ai apprécié c'est la dernière question sur le pouvoir de Daniel et la réponse de mr Hessel;
il y a des humains qui ne peuvent pas vivre sans pouvoir et d'autres ce n'est pas leur truc, ils peuvent
vivre sans;
j'apprécie sa position sur ISraël dont les actes peuvent être
assimilés à des crimes contre l'humanité mais quand même le pb d'Israël vient de sa création en 48:
le monde occidental s'est débarrassé du bébé juif avec son eau très vite en Palestine: chassons ce
problème juif que nous ne pouvons voir: l'état d'Israël est un état d'occupation qui ne vit que par son
armée de 1948 à aujourd'hui et mr Hessel il était là en 48;
C'est pas un peu facile comme raccourci ?
1/
Marc Touati n'est pas un Trader, mais un "économiste en Chef" (sic) qui travaillât chez Natixis en faisant l'apologie des Subprimes (sic sic) à l'époque.
Il ne travaille plus chez Natixis (sans doute c'est-on rendu compte de son incompétence... car selon moi, il est incompétent).
Il a rejoint apparemment le cabinet de Conseil "Global Equities" mais en tant qu'économiste... et on continue de le voir "distiller" ses "conseils" à la télé !! Mais qui le met en avant ??
Les vrais spécialistes sont ceux que nous avons vu dans l'émission d'@SI consacré au Trading électronique...Christian Walter ou Hélène Rainelli-Le Montagner.
2/
Pas mal la question sur la Palestine. Un sujet qui "brûle" tout ceux qui s'y frotte...
3/
Stéphane Hessel aussi défendu les sans logis...On n'en a pas parlé mais je me rappelle sa présence aux côté des expulsés de la Rue du Dragon dans le 18ème...
SEMIR
Hessel a pu s'exprimer avec clarté : il est de ces rares personnes qui vous "élèvent".
Il a su aussi tranquillement rappeler ses engagements : le Résistance en évoquant la genèse du livre, le C.N.R., son mendèsisme (il fut le collaborateur de Mendès-France), son amitié pour Rocard, son attachement à l'Europe...
Mais, comme pour l'horrible article précédent, après des commentaires sereins et sérieux, on a revu [large]la clique des séides de Mélenchon[/large] se déchaîner en étalant [large]leur sectarisme arrogant[/large] Hessel est vite oublié pour laisser la place à leur lider maximo l'ex-sénateur PS.
On trouvera quelques échantillons significatifs de leur prose, enrichie de celle d'un chroniqueur de Libé, sur :
Hessel, Marcelle, Mélenchon et les mélenchonniens
Je fais partie des nombreuses personnes pour qui ce livre fait du bien. Ecouter ce haut personnage me fait du bien. Je suis scotchée par son parcours et sa faculté à avoir surmonté des épreuves terribles. J'aime son calme, la sérénité qui se dégage de lui, les valeurs auxquelles il croit et le respect qu'il témoigne envers son interlocuteur. Quel contraste, en d'autres lieux, avec les interviewés qui deviennent subitement intervieweurs pour éviter les questions qui fâchent !... Selon moi, les personnages de cette envergure sont hélas trop rares et nous feraient tellement de bien en politique.
Merci Daniel de nous avoir offert ce privilège.
Je retiens un extrait de "Indignez-vous" parmi tant d'autres qui m'ont marquée :
"On ne poursuit pas quelqu'un qui a parlé sous la torture", a écrit Stéphane Hessel dans un autre livre, alors que lui-même a été arrêté à la suite d'une dénonciation...
je me demande pourquoi les dessins animés sont aussi insipide maintenant ? Je les trouve de moins en moins expressif, avec peu de recherche graphique.
voilà un exemple de ce qui manque à mon avis http://www.metacafe.com/watch/2356790/saint_seiya_tenkai_hen_la_bataille_finale/
et c'est vrai que sur gulli il y a beaucoup trop de pub
sinon y de bon truc aussi maintenant, mais trop gentillé a mon avis comme "linus et boom", "hi hiPuffy Ami yumi", "Skunk fu".
On peut se demander pourquoi ils sont aussi aseptisé ? tout comme pourquoi les contes de Grimm, ou Andersen, ...ont également été "nettoyé" par Disney ?
Un enfant à besoin de peur qu'il ne comprend pas consciemment pourquoi les en privent ont ?
" Seul l'enfant peut découvrir la signification qui peut lui apporter quelque chose sur le moment. Plus tard, en grandissant, il découvre d'autres aspects des contes qu'il connaît bien et en tire la conviction que sa faculté de comprendre a mûri, puisque les mêmes contes prennent plus de sens pour lui. Cela ne peut se produire que si on n'a pas dit à l'enfant, de façon didactique, ce que l'histoire est censée signifier. En découvrant lui-même le sens caché des contes, l'enfant crée quelque chose, au lieu de subir une influence. "
Extrait de Bruno Bettelheim.
au fait c'est quoi le sujet du forum ? ah oui Hessel.
Si Hessel insupporte Zemmour, c'est qu'il est dans le bon.
C'est un phénomène relativement nouveau ( il me semble que Gulli est la première chaine gratuite à diffuser des dessins animés toute la journée )
et les parents ne semblent réagir qu'aux images violentes, sans remarquer le vide de plus en plus flagrant de contenu ...
Exemple : n’êtes vous pas surpris de la disparition de la figure du "méchant", qui quand il existe encore est beaucoup plus ridicule qu’effrayant ?
[/Hors-Sujet]
le réalisateur est une ... une brele ?
L'âge ne m'impressionne pas et je préfère être indulgente avec les jeunes qu'avec les anciens (à l'inverse des gens.., je ne sais pas..).
Sa pensée dépasse ses mots, ceux qu'on relaie à propos de son petit livre et je ne suivrai pas du tout Stéphane Hessel dans sa pensée.
Je ne comprends rien à leurs discours à tous en général.
Et c'est vrai que ça ne m'aide pas à adhérer aux choix de Stéphane Hessel.
Car le moindre roi de France cherchait à maîtriser le territoire:
l'eau: visite de la maison du fontainier à Paris à l'observatoire, on n'avait pas été assez ingénieux pour avoir inventé le robinet, mais on avait inventé un bassin intermédiaire à trois niveaux pour la gestion en cas de sécheresse: le tuyau du niveau le plus bas pour le jardin Luxembourg et les palais royaux et quand il y en a un niveau suffisant alors les fontaines de Paris étaient alimentées,
la poste et autres transmissions diverses,
les banques,
les échanges commerciaux, les ports.
Le moindre gouvernement, même de droite, s'occupait des réseaux de communications bitumées, fluviales ou ferrées. La SNCF a été privatisée en 1937 d'accord mais avant c'est l'état quand même qui décide de tout : il avait accordé des concessions aux sociétés de chemins de fer et imposait son bon vouloir (c'est une loi qui réglementait les lignes, un réseau d'état a existé bien avant 1937).
On ne pensait pas que "plus d'état" était une idée de gauche. Et que régir une collectivité était du collectivisme.
Ce n'est pas une politique de droite ou de gauche, la question soulevée par le libéralisme.
C'est pour ça qu'on ne se retrouve nulle part, ni avec Martine Aubry, ni avec la droite, ni avec le centre, ni avec la gauche. Ce qu'on veut c'est une politique qui fait tourner une collectivité, qui s'appelle un pays, au mieux pour ses habitants et forcément que ça s'obtient en respectant les biens publics et en les maitrisant pour qu'ils servent nos intérêts et pas seulement qu'ils servent à faire tourner l'économie et à créer de la richesse. Les biens communs du pays profitent à la droite comme à la gauche. Si en plus on se préoccupe du peuple et qu'on lui accorde de l'importance bien qu'il n'ait pas un pouvoir de fait entre les mains, alors on est de gauche.
Autre chose qui ne me plait pas. Les gens du parti socialiste ont l'art de balayer le parti communiste de leur histoire. La raison pour laquelle ils se sont désolidarisés n'est pas très glorieuse pour le PS, ils veulent qu'on l'oublie. Quand c'est en balayant les communistes de l'histoire de la résistance, en minimisant leur rôle, qu'ils font ainsi le ménage, c'est pas très classe. Facile de dire les communistes ont voulu "faire croire" qu'ils ont eu un rôle primordial dans la résistance. Ça ne me plait pas de voir Stéphane Hessel remettre ça sur le tapis.
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Pourtant ceux à qui je l'ai envoyé me disent tomber sur une demande d'abonnement
Je suis déçu (agacé?) par la tiédeur de Hessel, son côté "tout le monde il est gentil", mais je voterais avec enthousiasme pour lui s'il était candidat à quelque chose, sauf s'il se trouve sur la même liste que Strauss-Kahn ou Cohn-Bendit.
Et c'est bien le problême puisqu'il les voit comme de gentils nounours alors que ce sont des valets du système capitalisto-financier l'un et l'autre, des mandarins, des apparatchiks. Je ne comprend pas qu'il ne le voit pas, est-ce de la naïveté ou de l'aveuglement de classe (ils nagent dans les mêmes eaux...).
ça fait quand même du bien de voir et entendre Stéphane Hessel, en plus abordé sans brosse à reluire. Merci.
Contrairement à Hessel, je rejoins Mélenchon quand il dit "qu'ils s'en aillent tous", les politiciens professionnels, je le dit autour de moi depuis longtemps, la représentation démocratique n'est pas l'affaire d'une classe spécialisée au-dessus des citoyens ; et j'ajouterais dans ce cas que "c'est celui qui dit qui est", lui aussi Mélenchon étant un apparatchik de la politique politicienne, qu'il aille aussi aux fraises !
Hervé Kempf sort un livre passionnant à ce propos sur nos démocratie qu'il décrit plutôt comme des oligarchies ploutocratiques (gouvernées par des cliques acoquinées au monde de l'argent) : "L'oligarchie, ça suffit, vive la démocratie". ça pourrait faire l'objet d'une prochaine émission ...
je résume :" je suis de gauche, les 35h c'est bien mais ça causent de nombreux problèmes, le monde est de gauche, apathie est intéressant,nationaliser... bof"
bref,indignez vous mais votez dsk
tout et son contraire.
merci Daniel d'avoir mis ce gentil monsieur devant ses contradictions.
cette émission était un grand fleuve tranquille, une respiration, une élégance télévisuelle, un accroche coeur.
on devrait la diffuser dans les écoles de journalisme.
un grand homme au langage chatié et chatoyant, un grand journaliste loin de la performance, loin de tout ce qui pourrait le faire briller, très près de son sujet, tellement attentif.
Il faut dire qu'il est fascinant, le sujet, qu'on soit d'accord ou pas.
vous étiez tous les 2 fascinants, je n'ai pu vous quitter des yeux, des oreilles et du coeur.
un grand moment de télévision.
J'avais entendu parler de son livre, mais je ne m'y étais pas vraiment intéressé.
Je viens de l'écouter longuement, et je me sens bien.
Tout un monde semble s'écrouler, les coups de boutoir continuent sans cesse, toujours contre les mêmes, toujours au bénéfice de la petite oligarchie (j'ai lu récemment le livre des Pinçot-Charlot).
Encore cet après-midi, un ancien ministre de la fonction publique, ancien cadre de l'Oréal, propose de revenir sur la sécurité de l'emploi des fonctionnaires (c'est moderne cela coco !)
Et là, j'entends un vieux monsieur tranquille de 93 ans, calme, lucide, parfait. Un vrai humaniste en somme.
Pas d'anathèmes, pas de haines. Je l'écoute, je l'approuve sur presque tout, je me sens mieux, je suis presque heureux.
J'hésitais à me réabonner. Cette émission me réconcilie avec ASi.
Encore une fois, merci. Et meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Le plus difficile,me semble-t-il est de faire en sorte que cette indignation soit efficace.Tant et tant de décisions,d'actions et de propos du gouvernement actuel m'ont indignée. Si je me sens en bonne compagnie sur ce forum,je n'ai pas encore découvert le bon moyen de faire fructifier mes indignations. Sauf avec ma carte d'électrice. Et c'est pas souvent...Et c'est une goutte d'eau. A quand le référendum citoyen ?
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Et juste après cela : le positionnement très passif de Hessel vis à vis du libéralisme. ?
N'y a t-il pas là une contradiction ?
Et oui, c'est pas si facile que ça le monde, y'a pas juste le camp des gentils et celui des méchants, et l'indignation pour se positionner dans le bon camp.
Dans le monde cruel et complexe, où nous vivons, "Préservez vous" est une injonction que je préfère à celle de Hessel.
Merci d'avoir fait ressortir le positionnement très passif de Hessel vis à vis du libéralisme.
Merci de l'avoir interrogé sur l'immigration.
Mais elle me donne envie de dire.... pépé prends ta retraite.
Ses idées sur l'économie, la finance, la politique, les 35h etc. sont ridicules et périmées.
Sa vision du monde date d'un temps totalement révolu, la gauche ça n'existe plus, l'état tel qu'il le conçoit non plus.
Une remarque à propos du titre "je veux vous foutre la trouille": ce n'est pas la première fois que je surprends @si en flagrant délit de bidonnage de titre. Celui-là sonne bien, il attire les foules, mais il est en décalage net avec le contenu qu'il chapeaute. Vigilance! le bidonnage des titres est un des travers les plus dangereux des médias d'aujourd'hui et équivaut, auprès de ceux (hélas nombreux) qui ne lisent... que les titres, à une vraie désinformation.
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Par ailleurs, le fait de "donner" les 35 heures à effectif constant est une trahison de l'esprit de ces heures. Souvenez-vous qu'on disait "travailler moins pour travailler tous". Les nombreuses embauches que nous espérions n'ont pu avoir lieu que très partiellement. Plutôt que de "déverrouiller" les 35 heures nous devrions plutôt faire sauter les verrous qui empêchent leur application loyale. Et supprimer les heures-sup-low-cost génératrices de chômage supplémentaire.
Et ne venez pas me dire que le France, l'état, les entreprises, n'ont "pas les moyens". Nous n'avons pas, et depuis longtemps, les moyens d'entretenir des L'Oréal, Total, Areva, et autres vampires, et c'est pourtant bien ce que nous continuons à faire, imperturbablement.
Ça m'a laisser perplexe ! C'est une taupe du PS ou quoi ?
J'ai visionné ça cette nuit donc peut-être n'avais je pas tout mes esprits ?
Ben oui, s'il avait 25 ou 40 piges, on l'aurait pris pour un rigolo, un utopiste ou un idéaliste...
Il le dit lui même.
Il est calme, sympathique, un Mélanchon ou un A. Legrand, sont plus dérangeant.
C'est vrai qu'il plait plutôt aux Vieux, c'est un calme.
Imaginons ce texte rédigé par un Arabe, un Juif, un Musulman ou un "Noir", "C'est important de savoir qui parle !", alors on dit quoi ?
C'est vrai que c'est un type bien, et pas seulement parce qu'il est vieux !
Mais il a fait quoi sinon ces 30 dernières années pour faire avancer ces ou ses idées ?
perso je suis une fan du Petit Journal et selon moi le Petit Journal n'a pas pour vocation de ridiculiser le suprême : il est, et ce sans l'aide de quiconque, ridicule !
le Petit Journal met bout à bout des images proposées aux médias par Elysée.fr et ces images là ne nous montrent pas autre chose qu'un naboléon ridicule...
ce ne sont pas les bidouillages du Petit Journal qui ridiculisent le suprême, c'est parce qu'il est intrinsèquement ridicule qu'il est devenu le sujet principal du petit Journal, n'inversons pas les rôles !
si nous avions affaire avec un Grand Homme aucune image, selon moi ne pourrait le ridiculiser, tout au plus nous faire sourire en tentant de le caricaturer......
et si le suprême veut que le peuple français le respecte il faudra qu'il commence par respecter le peuple français, et à commencer par lui parler en français !
car ça, Monsieur Hessel, vous ne pouvez l'ignorer en bon diplomate que vous êtes : le respect de l'autre passe aussi par la manière dont on s'adresse à lui et les "Casse-toi pov'con" ou autres "descends voir un peu là descends... " sont du plus mauvais effet et ne sont certainement pas une marque de respect de la part d'un Président de la République française vis à vis de ses concitoyens !
celà dit, j'ai l'impression qu'@si n'a sorti ce passage en vite-dit que pour appâter ?!
on y cherche la polémique et perso je ne la trouve pas dans les propos d'Hessel, il reconnait lui-même n'être qu'un vieux diplomatie habitué donc au langage de diplomate, et forcément à dix mille lieues de la rhétorique satirique....
bon m'en va visionner l'émission, j'espère y trouver l'essentiel d'Hessel, cette voix qui nous recommande de nous indigner et ce quelque soit le sujet, le tout étant de s'indigner......
..
Sans doute la meilleure interview de Stéphane Hessel que j'ai pu voir ces derniers temps, et pourtant il y en a eu pléthore.
nb : une petite intervention à l'occasion des 60 ans de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Comme certain l'ont déjà écrit, il aurait été préférable que cette émission soit réalisée avant la chronique au turban... cela aurait évité certainement des dérapages hallucinants sur le forum. Mais ce n'est pas de votre fait puisque vous avez tenté d'inviter Mr Hessel depuis déjà quelques jours sans succès. C'est maintenant réparé.
Merci encore, et oui Mr Hessel est social-démocrate et assume et revendique ses valeurs, que l'on y adhère ou pas, et on ne peut qu'avoir du respect pour cet homme.
Maintenant, encore une fois, vous faites la démonstration de l'intérêt de ces émissions sur le web et de votre liberté, surtout le format D@ns le Texte où vous (c'est à dire @si... Judith, Daniel,....) vous laissez le temps de l'argumentation, de l'explication, de l'échange. A revoir à ce sujet l'émission avec Régis Debray. Aucune émission ou article de presse n'a laissé au tant de temps à Stéphane Hessel pour expliquer sa démarche.
En cela, @si est d'intérêt public... donc à nationaliser d'urgence ;-) !
François
Évidemment, il y a des exceptions, lorsque l'ambassadeur est d'Israël (et encore, cela dépend) ou une personnalité particulièrement atypique. Il y a aussi des scoops comme celui remis à Bietry par un diplomate lors de l'attentat de Munich en 1973. Et quelques manipulations ici et là. Service service. Mais des personnages aussi importants que l'actuel ambassadeur des USA ou de Russie en France sont presque totalement inconnus du public. A fortiori les hommes de cabinets.
La distinction d'Hessel, son ambivalence entre l'indignation juvénile et la mesure, voire la patience espérante qu'il prône, sont une marque de fabrique du quai d'Orsay, et plus largement de la diplomatie internationale. Je connais un peu, c'est pourquoi cet ajout.
Bien entendu, le parcours de l'homme, sa dimension humaniste, son engagement à son âge et cette passion chevaline dominée par un cavalier adroit et charmeur, mais aux éperons vifs et parfois saignants, jouent un portrait séduisant.
Ce que je trouve drôle, c'est qu'ici où sont souvent vilipendées les élites, c'est une tout à fait authentique qui a été, avec un certain brio vu l'espadon qui se cache derrière le charmant vieillard, saisie par Daniel dans quelques uns de ses tours, mais aussi ses tristesses et ses, oui, indignations d'ancien majordome de l'Etat des citoyens.
Émission à revoir pour quelques instants de vérité, sur la valeur des mots, leur jeu, l'importance du contexte. Par exemple que si vous lisez indignez-vous à la cinquième page, en ayant déjà oublié le sens que l'auteur donne à la première en pâte de Résistance, de droits universels, d'éthique etc., la lecture perd tout sens et devient relativiste. Subtil, parfois agaçant, docte et soudain potache. Entouré d'enfants. Ah non, Aubrac est plus vieux. Chouette bonhomme.
Nuit blanche, mais merci quand-même, ça valait le coup. Et encore à écrire. Stop.
Daniel excellent;
Hessel aussi dans son genre.
M'est avis qu'il y aurait eu moins de cris d'orfraie si l'émission avait été proposée avant la photo du turban. Mais c'est sans doute du mauvais esprit.
Il n'a pas tort. Il y a un côté franchement malsain à cela - côté que le petit journal illustre parfaitement. On prend une posture, on ricane élégamment des travers des plus hauts... sans approfondir la critique ni ne rien faire. L'exemple parfait de l'humour comme soupape, et par là même caution de "démocratie", et garantie de longévité d'un système. Et je dis cela, je suis la première à me marrer dès qu'on parvient à tourner un politicien en ridicule. C'est en voyant le sourire de petit con de Barthès que je me suis posée des questions - "est-ce que j'ai vraiment envie de m'associer aux gueules de bobos décadents" n'étant pas la dernière.
Il y a effectivement un fond de tristesse à constater que tout l'appareil politique effectivement a perdu tout respect. Mais justement, il est bon de souligner qu'il a perdu ce respect - les gars comme Barthès ne sont qu'un symptôme de l'époque. Un type comme Sarkozy a perdu depuis longtemps toute conscience de lui-même, vu que son ego, devenu démesuré dans cette bulle dénuée de critiques où le maintiennent ses courtisans, l'empêche complètement de sentir son ridicule. On en vient à un type qui se comporte comme un ado mal dégrossi devant la scène internationale - et ça, ce n'est pas une caricature, mais un fait avéré.
Alors oui à la satire. Mais quand elle est construite, argumentée, et surtout quand elle est la transfiguration d'une authentique colère. Quand l'empereur est déconnecté du bon sens et orgueilleux au point de se balader sans habits, que la cour n'ose rien dire, ce n'est pas de gamins montrant du doigt qu'on a besoin, mais d'une foule de citoyens armés de torches et de fourches.
Écouter
Contrairement à ce que racontent la plupart des médias, et que vous avez aussi repris ici, Hessel n'est pas l'un des rédacteurs de la déclaration universelle des droits de l'homme :
L’autre erreur est de m’accorder le rôle de corédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Plus précisément, en 1948, j’étais à New York, principal collaborateur du secrétaire général adjoint chargé des droits de l’homme et des questions sociales, Henri Laugier. À ce titre, j’assistais en permanence aux réunions de la Commission dans laquelle siégeait René Cassin, principal rédacteur de la Déclaration. On peut donc dire que j’ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout. Mais de là à prétendre que j’en ai été corédacteur ! Bref, le général de Gaulle et René Cassin auraient eu un rôle mineur, et j’aurais tout fait ! Cela commence à me peser !
source : http://www.politis.fr/Stephane-Hessel-Le-motif-de-la,12608.html
C'est un immense bonhomme, mais quand même un piètre politique. Parce que nationaliser les banques, il me semble que ce n'est pas non plus tout à fait la ligne de Cohn Bendit, qui en est plutot à chasser sur les terres de Bayrou...
Comme quoi on peut être touché par le bouquin de quelqu'un et absolument pas en phase avec les directions personnelles (politiques, bien sûr) qu'il prend.
J'aimerais comprendre comment M. Hessel peut concevoir la co-existence du programme du CNR et de la sociale-démocratie, qui n'a de cesse de le foutre en l'air ?
Mais quand il déclare que c'est dans Europe Ecologie et le PS qu'il place ses espoirs de transformation sociale, je m'étrangle !
Jamais la sociale démocratie ne nationalisera quoi que ce soit ou n'empêchera l'accumulation déraisonné du capital par les riches ; elle se contente de de poser des "volets sociaux" au capitalisme. C'est d'ailleurs ce qui la différencie de la gauche (certains diront la gauche de la gauche) qui elle, plaide pour une transformation sociale. Voyez seulement comme le Parti Socialiste plante un poignard dans le dos aux travailleurs en défendant l'augmentation de la durée légale des cotisations-retraites en prétextant sauver l'âge légal du départ à la retraite ! Quelle blague !
Même si les programmes du PS et d'Europe-Ecologie ne prennent pas la voie qu'il croit être la bonne pour notre pays et notre continent, c'est bien là qu'est sa famille naturelle. Imaginez-vous une seule seconde un dialogue fructueux entre Mendes et Besancenot ? Ou entre Delors et Mélenchon ?
Comme il le dit à la fin de son intervention, il croit au pouvoir d'influence et tentera donc d'orienter de l'intérieur les choix des Cohn-bendit, Aubry, Joly et autres Strauss-Kahn. Quand on est partisan de la réforme et de la non-violence, c'est la seule option qui reste. Et elle est tout à fait respectable.
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Remarque, rien que pour voir ça, ça donne envie de voter Front de Gauche.
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Cela dit, je ne plaisantais pas, pour la remarque sur le texte bien argumenté. En particulier l'insistance sur le passage par les urnes. Bon sang, sans être une spécialiste de Mélenchon, il l'a assez répété pour que cette image de révolutionnaire couteau-entre-les-dents qu'on lui colle soit franchement agaçante.
Aussi pour le côté libéral pour les uns, complètement fataliste pour les autres d'Europe Ecologie. J'ai pu aussi le constater.
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Ré-écoutez les discours de Mélenchon, et comptez le nombre de "moi" et de "je" ( voir meme de "moi je" ) ...
Vous sentez pas comme une leger relent de culte de la personnalité ? Pas encore ?
Et avec une pointe de "Cuba n'est pas une dictature" ?
Appeler son parti "Parti de gauche" comme si il existait UNE gauche dont il aurait le monopole ...
Et sa façon de refuser toute contradiction, de considérer tout interlocuteur comme adversaire ...
C'est peut être une qualité ( bien que j'en doute ) pour un leader d'opposition, mais donner un pouvoir aussi grand que la présidence à un tel autocrate en puissance peut s’avérer extrêmement dangereux.
J'ai peut être une vision floue de Melenchon, mais j'en perçoit la couleur, et plus le temps passe, plus le rouge se terni et vire au brun ...
PS : Non je n'ai pas franchi le point Godwin ...
Les présidentielles sont de toute manière des élections qui personnalisent les partis politiques et fonctionnent autour de stratégies médiatiques qui ne font encore qu'accentuer cela. Mélenchon parvient à jouer incroyablement ce jeu là et c'est pourquoi beaucoup le considère comme le meilleur candidat pour le Front de gauche, mais il faut savoir que le but est clairement "d'attraper la clé pour la jeter dans le fleuve", et si Mélenchon gagnait par exemple, il sera question de lancer le processus d'une constituante pour justement diminuer le pouvoir du chef de l'état et mettre en place une révolution citoyenne qui, vu les obstacles qu'elle rencontrera, ne pourra pas se passer du soutien de la population, car les autres partis politiques et les médias dominants se battront contre.
Mélenchon n'est pas un dangereux autocrate, regardez, ne serait-ce que par curiosité, les discours qu'il fait en dehors du circuit médiatique.
Pour ne vous donner qu'un exemple, un de ses discours à propos de la "gratuité" des services publics :
http://www.dailymotion.com/video/xfw3h2_ateliers-de-la-planification-ecologique-jean-luc-melenchon_news
Mais c'est sur la forme que Jean-Luc Melenchon m'exaspère, il me fait trop penser à Sarkozy ( la culture en plus ) , à savoir une trop forte tendance à se mettre en avant, et un cruel manque de self-control dès que quelqu'un ose le contredire.
Si effectivement, d'un point de vue médiatique, ça buzz bien, je trouve que son attitude nuit à la qualité du débat,
alors que justement, en interne, il apparaît comme beaucoup plus posé et ouvert, et de ce fait plus intelligible.
Je pense que justement il aurait pu être intéressant de rompre le jeu politico-médiatique, notamment en valorisant le collectif, en imposant plusieurs interlocuteurs, présenter l'image d'un parti qui, contrairement aux autres, passerait au dessus des plans de carrière de ses dirigeants pour donner la parole aux militants.
Il faut tuer le "Christ" une bonne fois pour toute, que les gens réalisent qu'ils ne sont pas des brebis égarées, mais des citoyens, dont le représentant n'est pas un guide mais un subordonné !
Or avec sa manie d'engueuler tout ceux qui osent formuler des idées différentes des siennes, je ne pense pas que Melenchon soit l'homme idéal pour incarner ce "laquais" du peuple dont nous avons tant besoins.
Car ce n'est pas eux qui peuvent décider s'ils sont invités ou non à tel ou tel émission, ils ne peuvent pas choisir d'être représentés collectivement, ni imposer leurs conditions. Il me semble que vous sous-estimez le pouvoir des médias de masse...
Figurez-vous que c'est justement la stratégie de la plupart des journalistes de mettre toujours Mélenchon en avant, et de le pousser à bout pour "faire du buzz" et pouvoir le montrer comme un gueulard paranoïaque
(avez vous vu l'émission récente de Demorand ? qui dit des énormités pour le faire sortir de ses gonds).
Et Mélenchon d'ailleurs parvient assez bien à retourner la situation à son avantage.
Il arrive bien de temps en temps qu'André Chassaigne, Jacques Généreux ou d'autres soit parfois invités, mais ça n'arrive quasiment jamais.
Le PG milite justement pour donner plus de place aux militants et aux associations, mais pour le moment cela ne peut se faire qu'à travers des médias plus ou moins alternatifs.
Aussi je pense que vous faites erreur en voyant Mélenchon comme un politique mégalomane, alors que c'est seulement une stratégie médiatique qu'il est en train de mettre au point pour donner une chance au Front de gauche de passer devant le PS.
Il y a plusieurs émissions d'arrêt sur images où il en parle très bien et très clairement. Je suis étonné que vous ne les ayez pas vu...
Sinon, avez-vous jeter un œil à "la télé de gauche" ?
http://www.dailymotion.com/user/lepartidegauche/1
Il y a des choses très intéressantes, et beaucoup de militants et des intellectuels s'y expriment librement.
Pour vous en donnez un aperçu :
"Un service public des médias ?" :
http://www.dailymotion.com/video/xfzygb_henri-maler-un-service-public-des-medias-y_news
"Sortir du traité de Lisbonne" :
http://www.dailymotion.com/video/xg046j_bernard-cassen-sortir-du-traite-de-lisbonne_news
Sur la république laïque et sociale :
http://www.dailymotion.com/video/xds4nb_laicite-ou-guerre-des-dieux-l-heure_news
Sur le FN :
http://www.dailymotion.com/video/xdsyqq_le-front-national-entre-fantasmes-e_news
Sur le populisme :
http://www.dailymotion.com/video/xdglhy_part-1-le-mepris-du-peuple_news
http://www.dailymotion.com/video/xdgoqa_part-2-le-mepris-du-peuple_news
http://www.dailymotion.com/video/xdly7u_part-3-le-mepris-du-peuple_news
http://www.dailymotion.com/video/xdlz3t_part-4-le-mepris-du-peuple_news
Et il y en a plein d'autres encore !
15 minutes avant l'émission de Demorand, Melenchon aurait annoncé : "je suis malade, je peux pas venir, je vous envoie un suppléant" il aurait fait quoi Demorand ? il aurait pas eu le temps de préparer autre chose, et il l'aurait reçu ! Malgré tout le pouvoir qu'ont les "médias de masse", il n'aurait pas eu le choix de refuser, parce que tout puissant qu'il puisse être, il peux pas se permettre qu'on dise dans la presse "Europe1 censure le Parti de Gauche".
Mais je reste convaincu qu'un leader ne peut avoir sa place que dans l'opposition. Qu'il passe au pouvoir et il devient indispensable, au nom de la démocratie, de l'abattre au plus vite.
Dans ce cas faites comme moi : transformez ce "meilleur candidat" en "le moins pire des candidats".
PS : Vous êtes copain avec Mario ?! :-D
PS : oui, Mario, et Terry Jones ( surement de Kenneth Grahame aussi mais j'ai pas lu livre ^^ )
Et si au lieu de vous atteler au bonhomme vous vous intéressiez un peu plus au programme
politique?
Vous êtes sur le forum d'@si et pas de Gala.
Internet est un outil d'information, profitez-en ; )
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L'origine du terme remonte à la Rome antique, où la dictature désignait un état de la république romaine où un magistrat (le dictateur) se voyait confier de manière temporaire et légale les pleins pouvoirs en cas de trouble grave.
1 - Le Trésor de la Langue française - Dictature
Un dictature juste reste une dictature.
Un autocrate tellement dangereux que s'il est élu, il supprimera le poste de Président de la République tel que la Vème République le conçoit, et convoquera une Constituante. Ouh, le vilain dictateur !
Soit, je retire le "autocrate en puissance"
Toutefois les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ...
[quote=Programme du PG, Article 2 "Une VIème République parlementaire et sociale" 12 propositions pour la VIème République ]
proposition 1) Notre modèle est celui d’une République sociale parlementaire, fondée sur les droits inaliénables d’une assemblée élue à la proportionnelle avec prime majoritaire. Le scrutin de liste, avec respect strict de la parité hommes-femmes s’y applique à toutes les élections nationales ou locales.
Déjà, ça coince, même une VI République reste une République, or aucune des 135 Républiques contemporaines n'est démocratique JUSTEMENT parce que la République à une assemblée élue, parce qu'on ne veux pas donner les moyens à l'INDIVIDU de participer directement à la démocratie, sans passer un représentant ! La hiérarchisation des pouvoirs tue la démocratie.
Proposition 2) ça va pas non plus , des Présidents et des ministres j'en veux pas ! j'en veux plus ! assez de chefs, c'est bon, Le Roy est Mort, Vive le Peuple.
Proposition 3) j'approuve complètement.
Proposition 4) à part le terme de République, j'approuve aussi
Proposition 5 et 6 aussi
Proposition 7, pourquoi juste locale ? Quid des français à l'étranger ? ( je trouve inadmissible que des personnes ne résident pas en France ai le droit de voter en France, alors que des résidents français n'en ont pas le droit : simplifions : t'es là, tu vote, t'es pas là, occupe toi de ce qui se passe chez toi )
Proposition 8 et 9 je suis d'accord.
Proposition 10) trop mou, voir plus bas.
[quote=Progamme du PG] article 11) Inscription constitutionnelle du principe de la démocratie effective. Par une voie directe ou indirecte, le vote majoritaire des citoyens a le pouvoir effectif d’orienter les politiques publiques. Le peuple reste le législateur de dernier ressort. En conséquence, le peuple souverain peut à tout moment demander à exercer directement son pouvoir pour modifier les lois en vigueur ou initier l’élaboration de nouvelles lois. Par le biais d’une proposition de loi d’initiative populaire, approuvée et signée par un nombre déterminé d’électeurs, les citoyens peuvent exiger soit un référendum sur ladite proposition, soit l’inscription de cette proposition à l’ordre du jour du Parlement.
C'est déja mieux, mais le peuple n'a pas à demander ! Il doit PRENDRE ! Étendre le Parlement à l'ENSEMBLE DE LA POPULATION.
On ne pourra pas tuer la politique politicienne sans tuer et les partis, et la fonction politique.
12) Rien à dire, je plussoie des deux ++
Ceci dit, ce serait bien que Mélenchon s'explique sur ce qu'il a voulu dire, mais je ne suis pas du genre à être choqué par ce genre de propos, vu l'hypocrisie des pseudo démocraties occidentales qui vivent dans le mensonge permanent.
Même s'il est vrai, gemp, que l'utilisation qui en est faite est à l'emporte-pièce et peut-être à tort et à travers (mais elle en a le droit si elle pense que c'est adapté à l'expression de sa pensée), je garderai pour ma part le terme « puant ». Non pas dans le sens des équivalents qu'en donne mouffette suite à ton interpellation (et c'est le mérite de celle-ci que de l'avoir amener à le préciser), le réduisant à un rapport d'égo qui m'étonne un peu de la part de quelqu'un en révolte face à l' « urgence » (terme à discuter néanmoins) à laquelle nous sommes confrontés et qui ne peut se satisfaire d'indignations aux effets aussi mous que ceux qu'elle dénonce justement (i.e. avec justesse le plus souvent) à longueur de forums.
Lorsque j'étais enfant (je ne sais si ça se dit encore aujourd'hui), une injure fatale était: « tu pues des yeux ». Je la traduis peut-être indûment par: « il suffit de te voir pour sentir la mauvaise odeur qui émane de toi par les yeux ».
Et c'est bien ce que je (res)« sens » à « voir » à la télé ou sur son succédané internet (et par extrapolation même dans la presse écrite papier ou en ligne), les porteurs de discours « à dégueuler », « putassiers » (et il est vrai que Mélenchon est une des cibles principales de ces discours dans l'écume médiatique, le dernier en date émanant de ce « puant » Demorand) bien assis dans un système mafieux qui, ils le savent, les protège tant qu'ils lèchent le bon cul parfumé.
Ne sens-tu pas, gemp, qu'exhale d'eux la putride puanteur des charniers dans lesquels s'enracine leur morgue morveuse? Crimes d'État, massacres secrets, bavures et effets collatéraux; planète défoncée (qu'avec voracité ils se préparent à détruire le dernier espace vierge enfin à leur portée, le Pôle nord); peuples affamés, asservis, broyés; turpitudes cachées... Leurs sourires cyniques veulent masquer que cela se paie cash par du sang et des chairs fumantes. Des hommes et des femmes souffrent chaque minute, près de nous, dans des prisons « puantes » pour, dans la grande majorité, de simples crimes ou délits de pauvreté, d'autres dans des camps de [s]concentration[/s] rétention sans avoir commis aucun crime, d'autres dans des bidonvilles vivent dans la merde au sens propre (!) (Mike Davis). MERDE! Ce monde qu'ils nous font pue, gemp. Et cette puanteur leur sort par les yeux à tous ces propagandistes zélés, ces experts foireux, ces politiciens trop bien sur eux, ces sociologues et philosophes médiatiques qui nous chient sur la gueule, quel que soient leurs discours, chez Taddéï (paix à son âme) ou autres. Pour eux le monde ne s'arrêtera pas de tourner, ils sont à l'abri (sauf par hasard, mais eux savent les mauvais endroits et les mauvais moments où ne pas mettre leur nez parfumé par les culs qu'ils fréquentent), l'urgence ne les concerne pas. Ils se préparent une autre planète à l'abri des regards de la plèbe, du troupeau, des humains quoi.
Et l'on voudrait dissocier la forme et le fond! On reprocherait à Mélenchon (je prends lui parce que c'est le seul médiatique avec lequel ça se pose en permanence en ce moment, ce qui doit nous interroger évidemment, mais combien d'anonymes subissent le même reproche dans le secret des usines, des chantiers, des soutes pour leur faire fermer leur gueule de prolo?) d'exprimer, d'expectorer corporellement (posture, attitudes, tons de voix, vigueur du regard, doigt vengeur...) cette agonie, cet étouffement? Mais c'est cela le populisme, cette catharsis avec les sentiments de la plèbe. Que nous devions savoir faire la part des choses avec la démagogie et les mensonges, les idées et leur tourbe, quelle évidence. Le Pen aussi est populiste, et alors? Pas de méprise, Mélenchon n'est en rien pour moi un sauveur je l'ai exprimé par ailleurs, je discute ici les discours que je lis sur ce forum sur le fond et la forme. La forme est aussi importante que le fond et vice versa, mais je ne les confond pas même s'ils sont indissociables. Seuls les ânes (pardon pour cette espèce si intelligente) regardent la lune en oubliant de regarder aussi le doigt. La puanteur rejoint le fond et la forme. La rotondité mielleuse de Xavier Bertrand, comme d'autres leaders UMP, travaillée et retravaillée certainement avec les mêmes profs, ne fait-elle pas plus violence quand on sait combien ces gens sont féroces dans leur vraie vie masquée aux caméras? À travers l'écran je renifle leur odeur nauséabonde. Oui, ils puent et cette odeur envahit toutes les tapisseries de nos vies, jusqu'à nos profondes campagnes. Le fascisme qu'ils instaurent (qui parce qu'il est masquée n'en a pour autant rien de doux) nous pend au nez qu'il faut avoir bouché pour ne rien sentir.
Alors je veux bien entendre les arguments de DS sur les enjeux cruciaux que "dévoilent" les problèmes météorologiques et le port du turban, mais CETTE IMAGE capturée sur écran me semble représenter des enjeux bien plus prégnants. Cela ne relèverait-il pas du décryptage de l'information, cette banalisation de la société policière militarisée qui curieusement n'entraîne aucun bavardage médiatique (et donc, DS n'aurait rien à relayer)?
Et voilà que certains demandent la venue d'un Soral à @si pour nous vautrer encore plus dans la fange? S'il est vrai qu'il fait de l'audience avec une frange de la jeunesse en manque de repères, ce qui est inquiétant pour l'avenir et devrait relativiser nos querelles de forum, c'est un boxeur sociologue (pourquoi pas?) égocentrique et mégalo (pourquoi pas?) qui sous couvert de dépassement de la gauche et de la droite et de "troisième voie" essaie de refourguer les vieilles rengaines de l'extrême droite lepéniste (pas naïf, pas d'accord!). Récupérant sans vergogne, en jouant de son passé communiste, des penseurs de gauche comme Clouscard, ou Sala-Mollins. Je cite ceux-là parce qu'ils se sont explicitement démarqués de cette récupération. Mais il récupère aussi Michéa (et pourtant il ne pratique en rien la common decency que celui-ci défend) dont je n'ai pas vu de démarquage. Si Djak Baweur (dont je n'ai par ailleurs pas l'enthousiasme pour la pensée michéenne même si certaines de ces analyses m'ont apporté), a des infos, elles seraient les bienvenues. Sinon pourquoi ne pas l'inviter, lui, pour le lui demander?
Et puisque c'est la période des vœux (pieux forcément) et pour finir avec une oxygénation des narines, pourquoi pas une table ronde avec la petite presse indépendante, dont DS prétend qu'elle ne « sort » pas d'informations, qui nous permettrait de savoir qui la porte (CQFD, La Mèche, Ta Gueule, Fakir (même si avec "Là-bas si j'y suis" on connaît mieux Ruffin)...).
Bon rhume et rhum!
Mais je ne faisais que 1) remercier Moufette pour son texte et 2) maladroitement tenter un brin d'humour en faisant remarquer qu'elle avait utilisé deux fois le mot "puant"... j'ai le grand tort d'être heurté par les redondances et de penser que l'expression peut être en dévalorisée. Surtout quand il s'agit de termes aussi forts. J'aurais dû être plus précis, néanmoins merci pour cette (longue) mise au point.
Tant pis pour lui, je m'y colle à sa place : Ici, sur @si, le terme "puant" n'est pas une insulte. C'est un doux qualificatif employé pour désigner la qualité d'une argumentation trop pointue pour être comprise par celui qui emploie le terme.
[Candidat au bannissement... J'y arriverai bien un jour, mais je commence à désespérer de la censure. Tout se perd !]
Je crois que ce qui différencie Europe Ecologie et le Parti de Gauche est surtout une question d'échelle. Vous reconnaissez vous même que le Parti de Gauche veut changer les choses de manière démocratique. Il lui faut donc convaincre une bonne moitié des Français. Europe Ecologie c'est la même chose mais à l'échelle européenne, et ils n'arrêtent pas d'essayer de convaincre ! Je suis plutôt de leur coté car je ne crois pas qu'il soit possible un jour de convaincre plus de 50% des gens à la manière d'un Mélanchon que je trouve très agressive (et sur les forums d'asi, je trouve que c'est souvent comme ça, rien qu'en affirmant que les sociaux démocrates ne sont pas de gauche, et en mettant tout le monde dans le même sac (PS, Europe Ecologie) ça empêche tout de suite le dialogue. Or je vois pas comment sans dialogue on peut convaincre. Vaudrait quand même mieux essayer de voir ce que tous les partis de gauche peuvent avoir en commun, mais bon). Vous allez me dire 50% des Européens ça va être très dur aussi. Ba oui mais avec des gens diplomates comme Hessel ça ira quand même mieux, et au moins quand ça sera le cas, on pourra vraiment faire quelque chose de bien. Car la France toute seule ça me parait difficile. Et contrairement à ce qu'a dit quelq'un plus haut (désolée il est tard, je n'ai pas le courage de retrouver le message) ce n'est pas tenter d'obliger les autres Européens à penser comme les Français. Déjà je crois qu'on l'a tous remarqué, tous les Français ne pensent pas la même chose sinon on aurait pas l'autre tr... du c... au pouvoir, mais aussi les autres Européens ne sont pas tous les affreux libéraux qu'on nous présente. Maintenant va falloir trouver des terrains d'entente c'est sur, c'est pas facile, mais comme vous l'avez dit vous même, même Mélanchon ne propose pas le Grand soir.
Maintenant et avant de me blottir sous ma couette, je suis vraiment désolée que vous ayez eu de mauvaises expériences de dialogue avec des gens d'Europe Ecologie. Mais quand je vois ce qui se passe sur un site comme celui ci je me dis que le mépris apparait très rapidement, alors que souvent les idées sont très peu différentes (ou en tout cas c'est ce qu'il me semble car les gens utilisent un langage tellement soigné que j'ai parfois du mal à comprendre où ils veulent en venir exactement.)
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Après en ce qui concerne Mélanchon ne croyez pas que j'en fais un sale révolutionnaire, le couteau entre les dents, déjà parce que les révolutionnaires j'ai aussi de l'intérêt à les écouter et de l'autre parce que je trouve que Mélanchon a souvent raison. Vous me dites : on ne peut le réduire aux quelques fois où il s'énerve, surtout que ce sont ses adversaires qui le poussent à s'énerver. Attendez, il faut choisir un autre porte parole dans ce cas, qui s'enerve moins facilement comme ça, car je trouve, et beaucoup de gens aussi que ça donne une mauvaise image de lui. Après je suis d'accord c'est quelqu'un de très intelligent, vous me demandez de m'intéresser de plus près à ce qu'il dit en dehors de ses sorties médiatiques. Mais je l'ai déjà fait, je le referai, mais pensez vous que c'est le cas de tous les électeurs français ? Pour moi pour être élu la meilleure manière n'est pas de faire des coups d'éclat, après j'ai peut-être tort, mais je préfère une campagne comme celle d'Europe Ecologie lors des élections européennes qui faisait appel à l'intelligence des gens. Je dis pas que ça va convaincre en deux secondes tout le monde, je sais bien qu'ils n'ont pas encore réussi à faire appel aux classes populaires mais je pense que c'est possible.
Ce qui me gène peut-être avec Mélanchon c'est qu'il est bien sur de lui, forcement quand on est aussi sur de soi, on ne peut que parler avec véhémence; avec certitude, voire avec mépris quand on n'est pas d'accord avec vous. Moi je reconnais ne pas tout savoir et j'aime Europe Ecologie car ils me donnent l'impression de ne pas être certains, de chercher encore. J'aime ce travail de recherche. (Bien sur il ne fait pas de doutes que tous les militants d'EE ne sont pas comme ça ! Visiblement vous en avez rencontré !) Ca donne une impression de flou, très certainement, mais dire à la fois que EE est flou et en même temps qu'ils sont à la solde du grand capital c'est contradictoire ! Chercher une troisième voie c'est à ce point méprisable ? S'il vous plaît on n'est pas si différents !
En ce qui concerne les débats entre différents partis de gauche, vous êtes vraisemblablement plus au courant que moi. Je ne crois juste pas que le dialogue soit impossible avec des libéraux, y a quand même des gens qui sont passé de la droite à la gauche, même si c'est plus rare que l'inverse. Sinon comment voulez vous rallier 51% des Français ? Il va bien falloir convaincre aussi ceux-là.
Sur Cécile Dufflot, elle estime que la différence entre socialistes et EE est le productivisme. Or il faut bien se mettre d'accord sur ce point pour pouvoir combattre ensemble ! (encore une fois désolée je ne donne raison à personne, beaucoup d'écolos m'énervent par leur vision caricaturale) Après bien sur qu'elle est pour une politique sociale et l'intéret général !
Désolée je ne dois pas répondre à tout, il faut dire que vous n'avez pas répondu en deux lignes (sourire) et que j'ai tendance à être assez fouilli, vous avez du le remarquer.
Sur l'Europe c'est quand même drôle : Je vous parle d'Européens, vous me répondez par des Etats. Que des libéraux, la France aussi. Bon dans ce cas et EE et le Parti de Gauche sont dans la merde ! Moi je parlais des gens qui ne sont pas tous libéraux, c'est pourquoi je crois à des partis qui vont au delà des frontières des Etats.
Je désespère un peu de me faire comprendre, vu comme vous avez interprété mon opinion sur la démocratie. Et visiblement je suis d'une bêtise crasse aussi. En même temps comparer la France future mélanchonnienne (quand ? comment?) à la France révolutionnaire me fait tristement sourire j'espère que vous ne reproduirez pas les mêmes erreurs, j'en ai un peu marre des Napoléons, et c'est bien à cause de la guerre qu'il est arrivé celui là, on aurait mieux fait d'écouter Robespierre ! Et puis bon je comprends toujours pas pourquoi vous voulez pas tout de suite parler aux autres peuples plutôt que d'attendre le jour où vous serez au pouvoir. Si on peut convaincre les Français je vois pas pourquoi on peut pas convaincre les autres !
Trop drôle ce Daniel Cohn-Bendit ! S'il s'acharne sur Mélenchon en lui reprochant de vouloir annexer la Wallonie, c'est pour mieux faire oublier que les Verts et le NVA sont dans le même groupe au parlement Européen ( http://www.greens-efa.org/cms/default/rubrik/7/7926.european_free_alliance@fr.htm ).
Le NVA ( http://www.n-va.be/ ), c'est le parti nationaliste qui maintient la Belgique divisée et sans gouvernement.
Mais ce parti ne se contente pas d'être nationaliste : Il est aussi très libéral puisqu'il se positionne contre le système de sécurité social belge ( http://www.balkan-belgium.be/fr/nva-en-wallonie.html ) et veut alléger la fiscalité des entreprises ( http://www.rtbf.be/elections-juin-2010/les-infos/le-programme-economique-de-la-n-va-bien-a-droite-et-au-nord/ ).
Enfin c'est un parti au programme sécuritaire et conservateur sur le plan des mœurs (la critique de l'IVG est dissimulée derrière la "kindvriendelijk" )
Le programme du NVA est ici : http://www.n-va.be/standpunten-n-va
Vous aurez peut-être besoin d'un traducteur, car le site propose peut-être 4 boutons de traductions, mais ne contient qu'un article en Français.
Bientôt Dany dira que Mélenchon est populiste ...
J'approuve en substance tout ce que vous avez dit que cela soit sur le PG, malheureusement méconnu ou plutôt mal connu, ou que cela soit sur Europe écologie parti qui veut changer l'Europe sans sortir des traité européens qui empêchent de facto toutes les mesures sociales et environnementales qu'ils pourraient proposer.
En revanche je suis consterné comme vous que Stéphane Hessel ne soutienne pas le PG, qui est le seul parti français à avoir comme base programmatique le conseil national de la résistance, pour soutenir EE ou pire le PS qui le piétine depuis presque 30ans...
Je crois que vous avez raison de dire que la position des intellectuels est très importante dans l'opinion, en particulier ceux qui ont une grande notoriété mais elle n'est pas peut-être pas aussi grande que ce que l'on imagine : n'oublions pas la leçon du TCE.
Cependant j'ai du mal à saisir, lorsque je vois le programme du PG se construire de manière intelligente, que les intellectuels de gauche ne s'enthousiasment pas plus. La méthode et le contenu sont pourtant exemplaires. Il est sans doute beaucoup plus confortable de rester dans la critique subtile, mais j'estime qu'à un moment donné il faut aller au bout de ses idées surtout depuis que le PG existe, car il offre un débouché qui n'existait pas avant.
Il suffirait de quelques prises de positions claires (par exemple E.Todd, A.Jacquard,M.Onfray...) pour que le front de gauche ait enfin la médiatisation qu'il mérite mais pour cela je pense qu'il faudra attendre que le PCF soit au clair avec lui-même, c'est à dire attendre juin 2011 et sa prise de position officielle et définitive concernant la canditature commune du FDG. C'est très frustrant...
Mais en attendant pourquoi ce silence sur le PG en tant que parti?
Et pour être vraiment clair avec le PCF, lorsque vous dite "le PG est le seul parti a avoir comme base programmatique le conseil national de la résistance vous n'oubliez personne ?
Le silence à propos du PG est le même que celui exercé depuis des années sur le PCF (et que vous opérez dans vos propos). Ces partis nuisent aux grandes logiques de ce système. C'est tout.
C'est comme si personne ne pouvait s'émanciper de l'idéologie de ces parents.
Je trouve ça réactionnaire.
Pour vous consoler je mets le lien de marxau21.fr dont je ne connaissais pas l'existence, séminaire Marx épatant! http://chspm.univ-paris1.fr/spip.php?article228.
Heureusement il y a le tiers-secteur dont parlait Maler
Ces Radios, télés associatives non commerciales INDÉPENDANTES avec de l'info: Politique, l'emploi, mouvements sociaux, la Palestine, les pays Africains, les pays d'Amérique du Sud etc: ce qui nous concerne mais dont les télé en continue ou pas, parlent mal ou mentent.
Toutes sur le web, ici une large liste d'adresses de ces webradios et Assos, médias: http://radiosenlutte.free.fr/spip.php?rubrique5
exemples d'émissions : http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/2010-12-27/18h.mp3 une émission avec Hessel justement
http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/CHDM101222.mp3?file=161294421033022.mp3 ( C'est l'heure de l'mettre)
http://media.radio-libertaire.org/debats/social/Chroniques%20rebelles.2009-11-07.Walter%20retour%20en%20resistance.mp3
http://www.radio-rouge.org/Data/Octobre2007/Freq-Motivee-Europe-Samary.mp3
voir http://sonsenluttes.net/
http://www.perceoreilles.net/
http://anarsonore.free.fr/ et http://media.radio-libertaire.org/ pour les amateurs
http://www.souslesoliviers.info/ sur la Palestine
http://www.afriradio.net/mot68.html
http://www.loldf.org/
http://passerellesud.org/
Bon, je vais regarder l'émission, bonne année à tous.
je dirai meme qu il est la tete de gondole d un parti sectaire qu est le pcf
Vous avez été recalé ?
La valeur n'attend pas le nombre des années, soit... mais quant-même, je ne savais pas qu'il avait commencé
à la pouponnière ;-)
Vous voyez bien, Daniel, que l'opposition de la "force tranquille" de ce vénérable diplomate, aux convulsions sarkoziennes, est non seulement utile, mais aussi très certainement beaucoup plus persuasive que les grands coups de poings sur la table de Mélenchon : oui, en l'écoutant présenter ses vœux, on se prend à souhaiter qu'il soit le vrai Président, parce que l'on (nous, électeurs d'opposition) souhaite une incarnation plus crédible et posée du pouvoir. Mélenchon est dans une forme de discours trop proche de celle que l'on abhorre. Hessel montre, par son exemple seul, dans quelle direction chercher. Sa sympathie pour Martine Aubry et Eva Joly va sans dire. C'est là un effet de sa sincérité, mais très certainement aussi le fruit d'un pouvoir très conscient.
Le fait que je savais par avance que je ne saurais pas en accord avec Stéphane Hessel n'a finalement que très peu à voir avec cela ; le problème est qu'il est impossible de pouvoir discuter sur un pied d'égalité avec cet homme si l'on a pas soi même vécu les évènements qui ont construit son parcours.
Aucune lecture, aucune érudition particulière ne peut donner légitimé à converser avec lui ; les seuls en état de le faire...ne sont plus là pour la majorité. De ce fait, soit l'on tombe dans l'admiration béate ou dans la prétention crasse si l'on se risque à le faire. Privilège de l'Histoire.
Stéphane Hessel restant que l'on partage ou non ses idées, un être hors du commun.
Quant à son constat ferme sur la "Résistance qui était de Gauche", je ne peux que repenser au jeune Roger Nimier qui écrivait avec facétie dans Les Epées que ce ne sont pas quelques milliers de résistants - dont la moitié sont de mauvais républicains - qui sauveront la France.
Dans l'atmosphère politique déliquescente actuelle (gauche comprise), l'assise et la cohérence intellectuelles de cet homme sont assez vertigineuses et réconfortantes... J'avoue que je ne m'attendais pas à entendre de telles choses aussi... ringardes, n'est-ce pas ?
C'est un homme de 93 ans qui porte cette éthique, c'est d'un côté désolant, mais le succès parmi les plus jeunes enthousiasmant.
Son engagement pour une coalition rose-vert, paradoxale — bonne question de Daniel, est secondaire. Paradoxale, car ni le PS ni Europe Écologie ne sont porteurs des valeurs qu'il défend. Hessel combat le libéralisme, ceux-là en sont les laudateurs. Résident en Allemagne, j'ai la malheureuse expérience de cette coalition de liquidation sociale et d'interventions militaires à l'étranger. Et si nous avons cette clique vulgaire, bête et ignare à la gouvernance, c'est bien parce que la gauche s'est fourvoyée à droite, et s'est assise sur ce qui aurait dû être ses valeurs. Hessel, prisonnier d'un milieu et d'un réseau d'amitiés, est tout de même admirable de droiture intellectuelle, et très intelligemment interrogé, faut-il le dire ?[/large]
On a enfin retrouvé Daniel Schneidermann ! Le vrai. Celui qui avait disparu on sait pas où. Celui des débuts.
Avec de l'humour, et des questions justes.
Faut dire aussi qu'il avait quelqu'un en face de lui, un gars qui avait des choses à dire, simplement, et en se marrant. Ce qui ne gâte rien.
En tous cas merci beaucoup.
J'suis un peu moins ronchon que d'habitude, du coup... Me fait tout drôle...:-))
face à Stéphane Hessel le ton désagréable de l'article de votre rédaction l'autre jour.
Il a pu parler tranquillement et montrer par son langage clair que
sa pensée allait bien au-delà de celle de l'opposant un peu folklorique pour
lequel vous (et d'autres ) le faisiez passer.
« Indignation violente-action non-violente ».
« Ils vont élire ceux qui sauront imposer ...la fermeté n'est pas quelquechose à exclure...il faut le combattre à mort... etc. »
Pas mal de choses à retenir...
Il était même fier de désespérer un vrai révolutionnaire comme vous! Surtout quand manifestement vous ne l'avez pas compris.
« On s'indigne de n'importe quoi » dites-vous. Il vous répond que
« c'est une lecture que l'on peut avoir » avec une condescendance mesurée qui montre que vous avez eu tort de l'avoir eue.
Ce n'est pas sa biographie (probablement inconnue de la plupart de ses 600000 lecteurs) qui a fait le succès de son appel. Vos « écrivain tardif, il serait-temps etc... » me font penser à Jacques Séguéla et ses Rolex.
Et sur la Palestine, il vous rappelle à nouveau que c'est vous qui lui attribuer sur les autres sujets une modération qu'il renie.
Des guerres, il en a fait, et vous osez lui poser la question. (« avez-vous été sur le terrain ? » sous-entendu ailleurs qu'en Palestine). Et il vous répond calmement, sans une indignation même mineure.
Le chapitre sur la Palestine vous avait aussi "totalement" échappé.
Merci d'avoir rattrapé cette grossière erreur. Il a été sublime là-dessus ! Sauf sur Canal + mais le plateau de Canal+ n'est probablement pas le bon endroit! Les médias (et votre rédaction ) se sont tus, ce silence vous « trouble » aujourd'hui.
Répondez vous-même pour nous à cette question !
La phrase « la réaction populaire ne peut pas être que non-violente » est celle qui est restée (bien qu'elle soit pondérée par sa suivante) en travers de la gorge de tous ceux qui n'ont pas oser la rapporter. Diplomate jusqu'au bout il n'a pas eu besoin d''être méchant pour qui que ce soit, mais des oreilles siffleraient si votre émission pouvait porter aussi loin que son appel.
Ceci dit encore merci pour elle, qui m'a permis de mieux connaître Stéphane Hessel.
(DS de certain journaliste )
comme quoi,même d' un texte court,
on ne peut qu'en partie en parler!
Mais bon, ça ira comme ça, tellement vous vous êtes parfaitement tenu pendant tout l'entretien. Chapeau !
:-)
Sinon, belle émission.
d'autres personnes sur le plateau, ou l'ambiance... mais Daniel
franchement vous avez été absolument parfait sur ce coup-là !
Je ne le dirais qu'une fois alors profitez-en :o))
Merci beaucoup pour cet entretien calme, instructif, intelligent.
Bon vais aller voir l'émission, joli rattrapage Daniel!
D.S. a posé les bonnes questions... pour la Palestine, il aurait dû les poser à ses confrères... pourquoi en effet ne pas avoir interviewé Stéphane Hessel sur ce qu'il a vécu en Palestine occupée ?
Et Stéphane Hessel est un vieux monsieur tout simple mais très digne, qui a des idées politiques respectables même si je ne les partage pas, qui les assume, qui parle vrai, qui admet sa méconnaissance du net, qui dit son désamour de l'écriture...
C'est ça, en fait qui nous change du blabla qu'on entend un peu partout, de tout ce bruit qui ne sert à rien...
Bon j'ai arrêté de bosser pour voir l'émission.
C'est malin, j'en ai jusqu'à 22h maintenant.
Mais oui c'est malin justement on est pas d'accord toujours avec le bonhomme mais quel bonhomme !
Je me permets de mettre un lien vers un article de mon blog intitulé "De quoi Bergé et Hessel sont ils le nom ?" ou pourquoi deux personnes âgées incarnent l'opposition la plus moderne et la plus efficace.
http://penseesvariables.wordpress.com/2011/01/03/de-quoi-berge-et-hessel-sont-ils-le-nom/
Il pense à qui là?
C'est Judith qui a mis la table?
Votre réaction ultra rapide après les "messages quelquefois violents" sur le forum, prouve le respect que vous avez pour tous les amis d'ASI....
Ce respect si rare de nos jours est à marquer, à mon avis, d'une pierre blanche.
Chapeau-bas Daniel.
Pas encore vu, mais je ressens un enthousiasme juvénile (euh... ben si finalement...) face à cette mise en ligne (in)attendue.
Remerciements publics.
Accolé à résistant, ce qualificatif sonne bizarre à mes oreilles.
il y a beaucoup eu de résistants "pas importants"?