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Off et journalisme : "Sous Macron, on a failli collectivement"

Commentaires préférés des abonnés

Ptdr ! Les mecs sortent les rames et ne font que s'enfoncer davantage. Ils osent parler d'information, de respect pour leurs lecteurs alors qu'ils ne font que répercuter des éléments de langage, raison pour laquelle Macron les invite. J'ai bien aimé (...)

Un débat avec deux faux culs qui jouent les naïfs, et ne répondent pas à la seule questionqui vaille sur cette affaire de Off :  : est-ce qu'un président de la République dans le cadre de son mandat peut  jouer au off "officiellement" dans (...)

Un représentant d'ACRIMED n'aurait pas été de trop autour de la table quitte à prendre le risque de voir certains journalistes décliner l'invitation d'Arrêt sur Images.

(...)

Derniers commentaires

Le journaliste de Mediapart sauve l'honneur, les autres ne voient pas le problème. Les citoyens l'ont bien repéré eux et faut pas s'étonner que certains journaux aient désormais une audience confidentielle.

Quant à l'excuse Mélenchon pour exonérer Macron, il faudra me dire dans quel "grand" média Mélenchon est reçu avec bienveillance et flagornerie. Il est mal reçu partout, mais il continue à y aller. Mediapart c'est particulier, il y a une inimitié personnelle entre Plénel et lui, mais les autres cadres de LFI s'y rendent sans soucis.

Vous avez oubliez sur la photo, la  maman de Duhamel,BFM,Madame ST Cricq, de son tonton Alain.:-)

Le dêjeuner,ce sont des coutumes de commerciaux.

Bah contrairement à beaucoup de forumeurs d'@si, j'ai trouvé cette émission très bonne. C'était un beau coup d'avoir un des participants au dîner, même si un sans doute un peu différent de la majorité. Les arguments étaient développés, intéressants, les questions posées clairement par les participants malgré les précautions oratoires. J'attends juste que Paul Aveline devienne plus incisif dans son rôle d'animateur, mais j'ai bon espoir, avec un modèle comme Daniel Schneidermann et une collègue du niveau de Nassira El-Moadem, ça devrait le faire N

Olivier Pérou : " Je suis de gauche"

J'ai levé un sourcil.

Zut alors ! Daniel part et pouf on oublie la parité de genre sur les plateaux ? 

Merci pour cette émission, j'ai quand même appris des choses.

J’avoue avoir décroché à mi-chemin n’en pouvant plus d’entendre les deux compères raconter horreur sur horreur sans aucune contradiction (sinon le journaliste de Mediapart qui m’a semblé presque trop respectueux face a l’absence totale de déontologie des deux autres…). Le passage qui m’a tué: la redif du plateau TV montrant un portait géant du président en face de Benjamin Duhamel répétant ses éléments de langage « off ». Sommes-nous bien à Arrêt sur Images ? La séquence est saisissante dans ce qu’elle révèle de ce dispositif hypocrite du off élyséen 😭

Bon, il faut que je regarde la suite !

J'ai beaucoup aimé cette émission : les arguments étaient déroulés calmement et on faisait bien la différence entre "off-source" et "off-de cour" pratiqué par le président et ses courtisans. Le problème est alors moins celui du journaliste professionnel qui expose ses sources même en les protégeant et annonce la couleur que celui des éditorialistes qui prétendent avoir des avis objectifs argumentés sur une solide réflexion documentée alors qu'ils ne font que reprendre des éléments de langage.

"Le journaliste, comprenant qu'il a là un élément plus important par son existence même que par son contenu, décide de révéler à ses lecteurs que la fuite est orchestrée, et que les deux camps ne s'interdisent aucun coup bas." : Je trouve cette manière de renvoyer les deux camps dos à dos à cause des agissements d'un seul assez troublante. Ce qu'on révèle, c'est que le camp de Mayer-Rossignol ne s'interdit aucun coup bas !

Quelqu'un parmi les happy few va-t-il écrire un livre "un président ne devrait pas faire ça". 


C'est ce que je pense, car ça fait un peu association loi 1901 avant l'élection du bureau, quand il y en a un qui veut tout faire péter, c'est à dire se faire élire président, trésorier, secrétaire, qu'importe, et qui vous invite secrètement, avec un petit noyau d'ahuris, pour le café, en soirée, on l'a pas calculé..., tout le monde a mal dormi, il a pas trouvé de déca dans le placard du local.

triste de voir les efforts des participants pour essayer de justifier l'injustifiable : le président de la république essaie d'influer sur la mobilisation sans l'assumer publiquement et ils acceptent d'être le relai

les comparaisons répétées 10 fois au cours du débat avec d'autres politiques  ?  rien à voir 

le président de la république peut s'inviter où il veut, quand il veut, ses ministres aussi et ils ne s'en privent pas Mélenchon, pour prendre cet exemple répété, a créé sa chaine Youtube pour contourner les médias mainstream où il lui était très difficile de s'exprimer

je crois que beaucoup de journalistes étrangers seraient attérés de l'état de la presse mainstream en France


Je trouve come beaucoup d'autres ici, que l'émission est bien fade par rapport au sujet. On tourne un peu en rond autour du off alors que le fond de l'affaire c'est surtout la connivence politiques / journalistes très peu évoquée.

Quid des dîners du siècle, des nouveaux chiens de gardes médiatiques (fonction parfois héréditaire), des mariages entre politiques / journalistes ? Cette affaire vient une fois de plus écorner une confiance déjà faible envers nos institutions et médias. Traiter uniquement du off c'est voir par le bout de la lorgnette et cette cuisine interne n'a que peut d'intérêt en tant que spectateur.

"éléments de langage" est un élément de langage utilisé par les journalistes pour manifester une pseudo distance critique à l'égard du discours du pouvoir, qu'ils se gardent bien par la même occasion d'analyser et d'interroger. 

À quoi joue macron avec ces "éléments de langage", de quelle stratégie sont-ils l'écran (au double sens de masque et de surface de projection), voilà ce sur quoi on n'en saura pas plus.

qué pitié !!!

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Intéressante émission. Cependant, à deux reprises, j'aurais adoré entendre une relance.


1- Quand les journalistes défendent le off en disant que leurs sources s'ouvrent plus autour d"un repas, pas un instant ils ne semblent imaginer que peut être ils ne sont pas les seuls à profiter du format repas (en soutirant habilement des infos que la source n'aurait pas donnée dans un autre contexte), mais que peut-être la source en profite, de son côté, pour les séduire, les convaincre du bien fondé de leur approche, etc.

Bref, ça leur semble être une situation lors de laquelle ils n'ont rien à perdre et tout à gagner.  Notamment pas leur indépendance. Je n'en suis pas si sûr.


2- Quand les journalistes parlent de situations où le off a été brûlé, les deux exemples portent sur la motion minoritaire dans le petit parti qu'est devenu le PS, et sur Sandrine Rousseau (qui semble déclencher des réactions épidermiques chez nombre d'éditorialistes). Les victimes du non respect du off sont donc une toute petite mouvance, et une femme politique déjà écartée de la présidentielle et que nombre de relais médiatiques voulaient "se faire".

Ce m'aurait intéressé de savoir ce que pensaient les invités du risque de ne brûler le off (quand il contient une mine d'or) seulement quand les victimes sont faibles ou detestées, jamais quand elles sont puissantes et mainstream.


Enfin, merci pour le fou rire au moment où le repas élyséen est justifié par le peu d'occasions qu'à Macron de s'exprimer.

Si "le lecteur n'est pas bête" et qu'il "comprend très bien" qu'il s'agit d'Emmanuel Macron qui parle, quel est l'intérêt de ce périphrases? 

Tout ça au fond c'est un jeu de dupes assez inutile et hypocrite. Ca doit cesser !

Assez mal à l'aise avec cette émission...

Trois invités journalistes, ce n'était pas forcément une bonne idée. Il aurait fallut un tiers en dehors du système, avec une connaissance des politique type chercheurs ou autre. Voir invité des médias autonomes


Dans la menée de l'interview, peut-être un peu plus de punch notamment dans la remise en question du positionnement journalistique, l'éthique, le contexte, d'où l'on parle, je veux dire sur ces points c'est très pauvre et on feint de traiter le sujet en oubliant les vrais questions de fond. 


Bref, je reste sur ma faim et me désole un peu plus encore que deux invités sur trois trouvent ce diner, sommes toute assez "normal"!!! Et on dira après que c'est un scandale que la population soit soupçonneuse des journaliste ou sur la défensive et que le complotisme oulalalala vraiment c'est pas bien.!

J’ai failli craquer quand j’ai entendu que notre pauvre président n’avait pas de moyens de communication, était très limité dans sa capacité à débattre et donc devait utiliser le off. N’y avait il pas une chose qui existait, et est beaucoup plus commune dans les autres pays, la conférence de presse ? Je me souviens d’avoir lu des articles du Canard Enchaîné ou autre expliquant qu’à son arrivée à l’ Élysée notre cher président avait voulu exiler les journalistes hors de l’Elysee, en changeant leur lieu de travail, une salle en dehors, qui ne permettait pas d’observer les allées et venues. J’avais lu des articles aussi comparant la France aux autres pays qui faisait part de l’étonnement d’étrangers devant le manque de questions gênantes posées au président et du peu d’occasions de les poser.


Je crois que c'est la première fois que je suis littéralement atterré par une émission d'ASI. J'ai regardé jusqu'au bout dans l'espoir qu'une once de lucidité puisse sauver ce naufrage de la profession journalistique, mais non, rien n'est venu. La politique ne serait donc qu'un théâtre, et les éditorialistes ne seraient plus que des critiques dramatiques ? Mais qu'est-ce que tout cela peut bien apporter de bon à la vie de la cité ? Au secours.

Pas de journaliste femme sur le plateau, mauvais point pour @si

Si je résume la position des invités : la confiance que les journalistes politiques établissent avec leurs sources (sources de quoi ? je n'ai toujours pas compris) a plus de valeur que la confiance entre un média et ses lecteur·trices.

La position des journalistes présents, en particulier celui de l'Express, est d'un cynisme ahurissant.

Sans compter que nous, lecteur·trices et spectateur·trices des médias, on se fait traiter d'imbéciles parce qu'on n'a toujours pas compris que "l'entourage du président", c'est le président.

Signé : l'entourage d'un lecteur d'Arrêt sur images

Une question qui aurait été intéressante (enfin, moi en tous cas j'aurai aimé avoir la réponse), c'est sur les 10 autour de la table, qui a voté quoi les 10 et 24 avril 2022 ????   Cela donnerait une idée, non ?   :o)  
Mais bon, ceci dit, c'est vrai que "mort de rire" avec ces petits-déjeuners, ces déjeuners, ces diners... et... peut-être...  ces "nuitées" !?! :o)

Aïe aïe aïe ! Pauvre époque et pauvre journalisme !

Ces messieurs gravitant en orbite stratosphérique parisienne ne font pas la différence pourtant élémentaire entre un off qui donne accès à une information d'intérêt général et un off qui fait juste passer en lousedé un ballon d'essai ou une propagande de l'exécutif.

L'un est un choix du journaliste qui a interrogé sa source, souvent de sa propre initiative, l'autre est impulsé et instrumentalisé par le pouvoir.

Et non, le fait que le président réfléchit à ceci ou que l'exécutif n'exclut pas le recours à cela n'est pas d'intérêt général, à partir du moment où ces faits sont fabriqués pour servir une stratégie et secrètement distillés. A ce moment-là, ce qui devient d'intérêt général c'est la fabrication elle-même, qui devrait toujours être révélée !

Si le président ou le gouvernement ont quelque chose à dire, qu'il le fassent en toute transparence et publiquement. Toute tentative d'injecter des idées dans le débat public en se cachant derrière d'autres bouches ou plumes est condamnable et devrait automatiquement être dévoilée au grand jour par tout journaliste qui se respecte.

Dans cette émission, seul Ilyes Ramdani tape juste, sur la supercherie du choix des mots pour dissimuler le vrai émetteur du message, sur la différence entre ce que peut se permettre le président de la République et un banal chef de parti, sur l'aspect "sérail" et la sélection des journalistes...


"baisser la garde" ou "se faire manipuler" ?

amusant de voir arriver le nom de dussopt pendant l'émission !!! un si honnête homme ....

Emission intéressante mais qui tourne un peu en rond....

- Le président n'est pas un politique comme les autres. Et quand il ne répond plus aux journaliste dans des interview contradictoire, qu'il ne fait plus la moindre conférence de presse depuis.... (Il en a fait ?) Oui c'est choquant et inadmissible qu'il choisisse ses journalistes de cour pour distiller ses off.

Y a t il d'autre "monarque" qui ne supporte plus la contradiction et donc choisissent a qui ils parlent ? Oui (et on est pas surpris d'y retrouver le Meluch en bonne position). Mais les autres ne sont pas président, se qui les oblige tout de même a aller un peu s'y frotter.

- Un petit monde de l'entre soi qui ne veut A AUCUN PRIX se fâcher avec les copains et leur "sources"

- Une instrumentalisation du off, où ces journalistes doivent vraiment mettre le nez dans leur caca pour comprendre que dans ces diner, ils n'obtienne plus des infos mais de la comm

Ces journalistes on beau tortiller de séant, la galerie des invités à ce dîner dont sont absents Libération, l'Obs, Marianne ou Médiapart, montre bien qu'ils ont été choisis pour leur docilité à porter la "bonne parole". Au discrédit que leur hypocrisie suscite s'ajoute le ridicule de leurs justifications. C'est le journalisme de connivence voire de servitude dans toute sa splendeur.

Ils pourraient accumuler en off de la matière pour un bon roman les éditorialistes. Certains ont peut être du talent pour le faire....   

Eh bien moi j'ai bien aimé cette belle émission... qui a le mérite de nous présenter la réalité !

Oui tout le monde fait du off, à ses risques et périls, avec plus ou moins d'habileté... et les journalistes se défendent comme ils peuvent par rapport aux médias sociaux pour tenter de donner des éclairages... plus ou moins instructifs...

Cela ne dispense en rien les lecteurs de se faire leur propre opinion, en consultant les programmes, en écoutant directement les candidats... et en n'étant pas dupes de l'oppression économico-sociale.

Un gouvernement qui compte 19 millionnaires... et dont le patrimoine brut est deux fois plus élevé que celui du gouvernement Valls 2...

Oui Oxfam peut continuer à faire du "on"...

Après 11 minutes d'explication du convenu du OFF, je ne suis pas encore arrivé à l'explication du bien-fondé du OFF lorsqu'il s'agit d'aller écouter déblatérer le Roy une Nième fois sur sa contre-réforme à quelques jours d'une manifestation où une grande partie de la population dit en ON ce qu'elle en pense, à quelques jours où cette contre-réforme va subir encore un passage à l'Assemblée Nationale après les ecchymoses des 49-3 successifs


Pire que tout, la présence de Dominique Seux : il venait en tant que pédagogue sur France Inter ou journaliste des Échos** ?


** quotidien qui revendique une orientation libérale.
Ah bon ? moi qui croyais qu'il était de gauche...

Nous sommes 2 grands lecteurs de presse dans mon foyer et je vous le dis : Nous ne savions pas que "un proche du président a dit" sous-entend que c'est le président lui-même qui l'a dit, mais en "OFF". Nous découvrons avec cette affaire que le off est une pratique très répandue et habituelle, depuis des dizaines d'années.


Il est courant que des gens pratiquant un métier depuis des années aient l'impression que leurs pratiques sont transparentes pour leur public : Ce n'est pas le cas. Nous lecteurs ne savons pas comment précisément vis une rédaction, se choisissent les sujets, qui les accepte, sont-ils relus ou non avant publication…


De plus, si je suis surprise que vous soyez convaincu que nous connaissions tous la régularité de cette pratique du off, je suis davantage surprise que certains soutiennent que la façon de rapporter les informations "ne change rien".


Enfin, si ça ne changeait vraiment rien, pourquoi le faites vous au lieu d'être précis dans vos formules ?

Oui, cela change la perception du lecteur de lire : 

- "un proche du président a dit que" -> propos rapportés, pas officiels et pas forcément représentatifs de ce que pense le président puisque c'est une personne proche, un bruit de couloir en quelque sorte
- "L'Élysée a dit que" / "Emmanuel Macron a dit que" / "Le président a dit que" -> une parole officielle, de la communication, issu en direct de ce que pense le président et non pas un élément qui aurait "fuité" d'un proche


Je suis assez inquiète de voir que des personnes dont l'écriture et les mots sont le métier insistent sur le fait qu'une formule ou une autre, au fond ça ne change rien. Cela change tout, et j'espère que vous vous en rendrez vite compte, car cette émission montre pour moi un écart très net entre des pratiques qui vous semblent banales et ce que nous lecteurs en pensons… et votre surprise + votre incompréhension montre que nous nous connaissons mal, d'autant plus quand vous essayez d'expliquer ce qui nous choque dans cette affaire et que vous tombez dans cette émission souvent à coté.


Pour finir sur du positif, un grand merci à l'animateur qui relance de façon pertinente, et surtout au journaliste de Mediapart qui, sans jamais défendre sa pratique comme idéale, insiste sur les effets de l'entre-soi journalistique et sur des enjeux gênants du milieu. D'ailleurs c'est assez "drôle" de voir que le plateau 100% masculin ne reçoive de la contradiction que via le participant non-blanc… si cela devait prouver que l'entre-soi sociologique ne nous pousse pas à nous remettre en question profondément :) Merci à lui !



Émission super intéressante mais on est resté frustrés : au bout d'une heure et quart, on a toujours pas compris à quoi servait le off, en vrai, pour les journalistes. Il aurait fallu nous présenter quelques exemples concrets d'informations utiles au débat public qui ne pourraient est transmises qu'en off. Et en regard, le risque de manipulation est évident (les ballons d'essai par exemple). Les deux journalistes mainstream semblent bien présomptueux de pouvoir faire la part des choses.


Il aurait fallu aussi s'attarder sur le choix des invités du déjeuner "secret" de Macron. Fressoz, Saint-Criq, Seux, ça dit quand même quelque chose de fort.


Enfin, tout ça fait très monarchique, phénomène de cour, entre-soi nauséabond.

Hubert Beuve-Mery interdisait à ses journalistes de fréqenter les cocktails et de déjeuner avec le personnel politique. C'était une époque où les français étaient mieux informés qu'aujourd'hui et où il y avait un journal de référence respecté dans le monde entier. 


Il est vrai que la presse française n'a jamais brillé contrairement à celle d'autres pays notamment anglo-saxons même si aujourd'hui toute la presse main stream se ressemble. 

Qui sait aujourd'hui d'ailleurs qui était Beuve-Mery ?

"Il est vrai que la presse française n'a jamais brillé contrairement à celle d'autres pays notamment anglo-saxons". Ah, ces fameux "anglo-saxons", toujours très utiles quand il s'agit de mettre en relief ce qui va mal ailleurs. Depuis plus de trente ans que je fréquente régulièrement la Grande-Bretagne et ses "anglo-saxons", je n'ai pas noté que leur presse était particulièrement meilleure que celle de leurs voisins. Voulez-vous parler du "Daily telegraph", du 'Times", de "The economist", du 'Daily mail" ? Même le Guardian ou "The independent" ne me paraissent pas démontrer une qualité bien supérieure à celle de certains quotidiens les moins à droite d'Europe. 

Juste une question en passant : qu'est-ce au juste qu'un "anglo-saxon" ? Ce terme passe partout, très utilisé lorsqu'on a la flemme de chercher un autre exemple de ce qui est "meilleur ailleurs" (On aura remarqué depuis des lustres que les "anglo-saxons" ont toujours une longueur d'avance quelque soit le sujet abordé), ne me semble pas recouvrir une entité bien précise. Les anglophones ? Les seuls étasuniens ? Les nordiques en général ? Un peu tout ça en vérité, selon celui ou celle qui emploie le terme, me semble-t-il. Un terme à la fois général et tout à fait flou, et donc bien pratique. 

(NB : ce commentaire n'est pas dirigé contre vous, avec qui d'ailleurs je partage le triste constat sur la presse française. Mais contre cette utilisation récurrente d'un terme qui, à mon sens, ne recouvre aucune réalité précise et ne sert qu'aux paresseux de l'argumentation).

Je vous invite à lire aujourd'hui l'article de Seymour Hersh (prix pulitzer) ou dans un long article il décrit comment son gouvernement a organisé et exécuté le sabotage des gazoduc. Comment un journaliste ose dire à un président "vous mentez Monsieur le Président", comment en général quand un interlocuteur ment ils reprennent la parole, comment un journaliste comme Robert Parry est l'honneur du journalisme et tant d'autres. En France particulièrement ils sont déférents laissant dire n'importe quoi à ceux que sagement ils interviewent sans relevés les énormités flagrantes. C'est une culture bien différente même si certains sont dans le rang. Aujourd'hui les informations les plus intéressantes on les trouvent aux USA. Alors oui, la presse française n'a jamais été renommée et les français peu lecteurs de journaux y compris à la belle époque. Peu de titres français lus et cités à l'internationale, cela a toujours été ainsi qu'on le déplore ou pas.

méfiance, ça fait bien une dizaine d'années que Hersh pédale dans la semoule.

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Avez-vous lu son billet long et détaillé ?

merci pour le lien 


"all publicly available information regarding the explosions is circumstantial and there is none that conclusively points to a specific culprit. "



Aujourd'hui dans Consortium News :

s://consortiumnews.com/2023/02/10/craig-ARRETmurray-sy-hersh-the-way-we-live-

si en phase avec le sujet du présent débat.  

Consortium News créé par sans doute le plus rigoureux des journalistes aux USA (Iran Gate vous vous souvenez ?) Eux ils croient Hersh, son article si documenté et sont effaré qu'aucun grand média de l'ait repris. C'est comme Merkel et Hollande avouant que les accords de Minks I et II étaient des leurres. Alors Hersh est déconsidéré. Vraiment tous les arguments sont bons pour jouer l'autruche. On est pas sorti d'affaires.

Avez-vous son article au moins ?


votre lien est foireux

https://consortiumnews.com/2023/02/10/craig-murray-sy-hersh-the-way-we-live-now/


en bas de page vous trouverez ceci :

This article is from CraigMurray.org.uk.

The views expressed are solely those of the author and may or may not reflect those of Consortium News."

​​​​


Craig Murray  a participé au grand barnum organisé par Meyssan en faveur d'Assad  il est l’archétype de l'idiot utile ( en fait comme tout les "pacifistes" qui ont défendu Assad c'est une merde ),  il a tellement peu de biscuit pour défendre Hersh qu'il parle essentiellement de son expérience personnelle.


Ce qui plait à beaucoup dans l'article de Hersh c'est le nom du coupable pas  les preuves ( y en a pas ) . Il suffit de lire les articles de Hersh sur Abou Ghraib pour voir ce qui ne va pas dans celui là


 



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Je ne dis pas le contraire (même si votre admiration de la presse nord-américaine me parait un brin excessive) ! Mon commentaire critiquait simplement l'usage du mot "anglo-saxon", mis à toutes les sauces et qui ne désigne rien ni personne de précis. Je vous que pour vous, il se rapporte aux Étasuniens. Qui ne sont plus ni Angles ni Saxons depuis belle lurette, si tant est qu'ils l'aient été un jour !

Peut-on dire que Not' Président est completely off ?


( et Lui  me laisse toujours sans voix  )

Je rejoins beaucoup de commentaires, cette émission est décevante car il y a manifestement un éléphant dans la pièce dont personne ne parle (et je pense que le présentateur aurait du amener le sujet), c'est la question des chiens de garde. Ilyes Ramdani effleure le concept en interrogeant la sociologie des journalistes, mais cela passe à la trappe très rapidement. Personnellement je regarde ASI justement pour écouter des voix que l'on entend moins, ou pas du tout. Là, je n'ai entendu qu'une défense corporatiste soutenu par des "je ne veux pas me fâcher, avec personne" réguliers. C'est dommage. Est-ce qu'on ne touche pas la limite de l'exercice si tout le monde sur le plateau est globalement de cette même corporation, le présentateur compris? Ne fallait-il pas un équilibre entre journalistes et autres observateurs de cette question?

J'ai trouvé l'émission interessante parce qu'on apprend des tas de choses sur l'envers du décors de ces OFF. 


Par ailleurs, je souscrits à ce qui est dit dans les commentaires, et aussi à l'équialence qu'on fait sur le plateau entre le OFF d'un Président qui fournit les éléments de langage aux éditorialistes de "sa mouvance", au moment d'une réforme très impopulaire. 


Rien à voir avec les OFF des autres politiques (dont Meluche). Macron est Président et se gargarise en disant qu'il a la légitimité sur cette réforme sans assumer publiquement cela. 


Il préfère un OFF avec journalistes triés sur le volet. Non rien à voir !!

Bon, j'essaie de regarder l'émission. Mais au bout d'un quart d'heure, j'ai déjà envie de décrocher. Ça commence mal avec la question de départ. "Off : faut-il déjeuner avec le président ?" La question du off est un sujet en soi. Daniel Carton, ancien journaliste du Monde, a très bien décrit dans son bouquin "Bien entendu... c'est off", ce monde de courtisanerie très parisien. Comme Stéphane Vernay, le folliculaire du quotidien "Ouest-France", Daniel Carton vient de la presse régionale ("La Voix du Nord") et lui aussi a découvert en arrivant à Paris ce petit monde bien particulier fait de connivences avec les élites. Mais contrairement à Stéphane Vernay, qui reconnait s'être facilement plié aux mœurs parisiennes et n'y voir pas plus de problèmes que ça, Daniel Carton, lui, n'a pas hésité à mettre les pieds dans le plat et à cracher dans la soupe (on a le droit quand elle est dégueulasse).
Le off est un sujet en soi, disais-je. Déjeuner avec le président en est un autre. Mais c'est un troisième sujet qu'un repas à l'Élysée avec des invités triés sur le volet pour servir la soupe macronienne. Si le off que décrit Daniel Carton est un monde de l'entre-soi entre beautiful people, au moins a-t-il pour alibi, du côté des journalistes, la recherche d'informations afin d'en faire profiter les clients des journaux. Cette bouffe à l'Élysée, elle, est uniquement une opération de communication du pouvoir, qui a choisi des marionnettes complaisantes pour répercuter des éléments de langage afin de vendre la "réforme" des retraites au bon peuple à la veille de mobilisations inquiétantes. C'est ce sujet, ainsi que la montée au front, en 2ème ligne, d'éditocrates comme Alain Duhamel ou Jean-Michel Aphatie, qui se sont donné pour mission de justifier le "travail" de leurs collègues, qui aurait dû être mis en avant. Au lieu de quoi on a droit, pendant un quart d'heure, à des autojustifications, à des diversions sur la question du off ("tout le monde le fait"), qui ne répondent en rien au fait que ces éditorialistes ont participé à une opération de manipulation.
Je remarque, au passage, que l'intitulé du "parti pris" de Jean-Michel Aphatie ("Oui, on peut déjeuner avec le président") répond à celui d'ASI ("Off : faut-il déjeuner avec le président ?").
Il va me falloir du courage pour regarder la suite...

Agences de com, journalistes, marketing, fake news officielles mais retransmises, part de marché dans le viseur, tout cela est bien triste et déshonorant pour  la profession et pour le pays.


Fausse bonne conscience du journaliste : "les citoyens ne sont pas dupes". Nous voilà rassurés.


Il suffit de voir le cas précis analysé ici (ce faux off présidentiel)  : les journalistes invités triés sur le volet et, de surplus, qui sont les propriétaires de ces titres. D'ailleurs on aura pu constater que religieusement les arguments pour la réforme de la retraite du président ont conscienseusement été relayés partout.


La presse est dans un bien triste état et nous avec. Pauvres citoyens qui n'ont guère le temps de chercher ailleurs sauf quelques curieux qui creusent plus loin mais restent minoritaires.


les larbins tentent de justifier leurs larbineries.  que de tortillements . le off est un acte de soumission du journaliste a sa source. une amputation préalable de sa liberté et consentie de surcroît d'après les intervenants. On s'en doutait mais la c démontré. Que d'erreurs factuelles d'absence de mise en perspective par le présentateur.

Pourquoi se rencontrer sous la forme du "déjeuner"? Y'a rien de pire comme moment pour casser la distance nécessaire entre journaliste et politique... Y'a surement de l'alcool à table, l'euphorie d'un repas, les hormones de satiété, tout ça joue et brouille les lignes entre rdv pro, et rdv entre copains.
Franchement, une salle de réunion, ou juste un "café" au bar du coin si vraiment les gens veulent se poser avec un truc à boire ça suffirait amplement. Mais punaise, en resto, ou en salle à manger de l'Elysée, c'est pour moi le traitement réservé à des collaborateurs.
Si le président veut s'exprimer il y a des conférences de presse... C'est tout bête. Manu si t'as un truc à dire, utilise les canaux prévus mon gars.

Selon Ruth Elkrief je suis apparemment un abruti... Ce serait bien si une de ces boîtes de sondage essayait de voir ce que les Français pensent que "proches de l'Elysée" veuille dire.

Le problème à mon avis est que la com a pris trop de place en politique. En fait, ce qu'a dit Macron à ce déjeuner, on s'en fout que ce soit off ou pas. Les journalistes présents ne font que relayer la com présidentielle.

Ce que Macron pense de la réforme des retraites, cela a un nom, c'est le projet de loi de réforme des retraites (car pour un truc aussi important, c'est forcément Macron qui est à la manœuvre).

Donc, le boulot des journalistes est de décortiquer ce projet de loi d'expliquer les mesures, leurs effets concrets, macroéconomiques et sur les citoyens en prenant des exemples.


Plus généralement, je trouve que les journalistes politiques sont beaucoup trop nombreux et ont beaucoup trop d'importance en France ce qui donne beaucoup trop d'importance à la politique politicienne. Que l'on traite les faits politiques importants OK mais le reste bof...

Si Scheidermann avait été invité , personne ne se serait posé de questions sur ce qui se serait retranscrit de ce diner .Ce qui pose probleme c'est les personnalité de ratatouille , de sa mere , de seux , les autres je n'ai pas le déplaisir de les connaitre .Mais ils vont gratter des points dans le mariguot sans aucuns doutes , il est là le probleme , ces gens n'ont aucune crédibilité , faites pas semblant !

Journaliste: "professionnel salarié par son patron" . Curé:"professionnel rémunéré par les croyants" . Deux modèles économiques , deux ambiances ! "Faut bien bouffer !"

Un débat avec deux faux culs qui jouent les naïfs, et ne répondent pas à la seule questionqui vaille sur cette affaire de Off :  : est-ce qu'un président de la République dans le cadre de son mandat peut  jouer au off "officiellement" dans les locaux de l'Elysée, aux frais et au nez et à la barbe du citoyens. Parce que nous parler des Off de Faure ou de Mélenchon pour noyer le poisson ne fait pas oublier que Faure ou Mélenchon n'ont pas le pouvoir, ne représentent pas la République française. NB je ne parle même pas du pouvoir "off" d'un président qui, ami des patrons de la presse qu'il invite a y compris le pouvoir "off" de faire virer des journalistes ..en off bien sûr ! Affligeant de voir de tels journalistes "professionnels" Comment voulez vous qu'une presse écrite de ce tonneau là reste  crédible !

Un peu déçue....

Tous les hommes politiques font du off.... sauf qu'ils ne sont pas tous présidents ! 

Le off, pourquoi pas, mais pas pour notre bon président. Vouloir garder la réunion, sinon secrète, au moins très très discrète avec des journalistes-éditorialistes pas franchement opposants, à la veille d'une réforme pour le moins impopulaire et qui régurgiteront sa bonne parole, ce n'est pas anodin...

Et vouloir tout ramener à Mélenchon qui fait tout pareil que Macron : ses "off", son refus d'aller dans certains médias où ses réponses ne peuvent être entendues car interrompues en permanence... 

Si on voulait être informé sur le programme de LFI, effectivement, pendant la campagne électorale, il valait mieux se passer du filtre de certains journalistes...

Cette émission tourne en rond et on finit par s'ennuyer ! dommage !


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Le Président Macron manquerait de moyens pour s'exprimer... Qu'il utilise la conférence de presse comme le faisait le général De Gaulle ...

Ptdr ! Les mecs sortent les rames et ne font que s'enfoncer davantage. Ils osent parler d'information, de respect pour leurs lecteurs alors qu'ils ne font que répercuter des éléments de langage, raison pour laquelle Macron les invite. J'ai bien aimé la solidarité entre les deux "journalistes" mainstream et ce réflexe systématique de toujours citer Mélenchon pour faire diversion. Quant à leurs déjeuners avec Clémentine Autain, Bompard et autres, c'est vrai quoi, où est la différence ? Des justifications foireuses, une mauvaise foi pathétique, bref, le journalisme de cour.

Un représentant d'ACRIMED n'aurait pas été de trop autour de la table quitte à prendre le risque de voir certains journalistes décliner l'invitation d'Arrêt sur Images.

Le pire ce n'est pas le off mais de colporter les éléments de langage dés le ledemain sans dire que ce sont des éléments de langage et de la simple com...... 

j'ai regarde la racaille médiatique pd 15 minutes environ. Pour des journalistes  gonflés d importance rien ne justifie l acceptation pour aller à l'Elysée. Je suis atterré cela est un non événement.

Pas encore vu l'émission. Mais j'en profite pour signaler qu'Acrimed épingle les chiens de garde du Mactonistan qui sont allés à la gamelle  ainsi que leurs comparses qui les exonèrent de toute faute déontologique (sans doute attendent-ils d'être invités à leur tour). Acrimed n'oublie pas de citer l'article de Pauline Bock du 19 janvier.

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