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Mélenchon, Hamon, et EELV : le "vrai" 1er mai de Lille

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Quoi ? Qu'entends-je ? Les médias "mainstream" chercheraient à faire passer Mélenchon pour le méchant sans qui l'union de la gauche serait déjà faite ?!

Je n'ose y croire....

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Foutons-lui la paix au meluche, s'il n'est pas passé c'est avant tout à cause de nous tous. Il use sa vie à nous défendre, comme il dit, et je ne lui crache pas dessus parce qu'à sa place, la misanthropie m'aurait gagné depuis longtemps et je me sera(...)

Benoît Hamon devrait se mettre la tête dans le sable, c'est en grande partie à cause de lui si Mélenchon n'a pas pu accéder au second tour, je n'oublie pas bien-sûr Poutou, Besancenot et Artaud. Et il est évident qu'aux prochaines présidentielles, le(...)

Derniers commentaires

Pourquoi ne pas nommer Rousseau, plutôt que EELV, dans le titre de l´article? Dommage de mettre cette candidate en retrait par rapport aux deux autres.

GAUCHE PS MINABLE, comme d'hab. :

Hamon : "On pourrait imaginer un accord à gauche disant qu'on fait la même chose que Biden sur la fiscalité, même malgré les règles de l'Europe".  

C'est le max qu'ils peuvent imaginer! Faire comme Biden. Aucune chance que la Gauche Conséquente vote pour ces gens là!

Franchement ça me saoule. J'avais l'impression que Libération était devenue réglo vis à vis de Mélenchon et là bim justement j'étais tombé sur l'article qui le défonce. Et j'y croyais vraiment. Et en fait, c'était un truc à coup de citations tronquées. Putain franchement je suis dégoûté :( Entre les trucs alternatifs bidons, les mainstream bidon et les trucs soi-disant indépendants et équilibrés mais qui finalement manipulent aussi, comment voulez-vous que les gens se fassent une idée claire...

ça fait un moment que je ne perds plus mon temps à lire les messages de LeGall et m'en trouve fort bien. 

Ca alors, la presse nous mentirait ? 

Ce qui est bien avec A@I c'est que même s'il nous convaint de jeter la télé, il reste encore matière à vomir la profession des journalistes.

Y a pas de syndicat dans ce boulot ?

Je pense qu'on peut envisager, avec sérénité, l'alliance de toute la gauche,  derrière Mélenchon ( légèrement  adouci, et plus consensuel ) en 2032 .  Il n'aura que 81 ans.


Il peut même être élu ( si Macron ne se représente pas ).

et les black bloc

ils en font quoi de Mélenchon

ils représentent quoi sur l'échelle de Richter


Personnellement, j'éprouve un certain inconfort à les côtoyer lors des manifestations

J'ai l'impression d'avoir franchi le Point Godwin dès que je les vois

et mon entourage doit me forcer à baisser le bras droit levé que me rappelle tout ce qu'ils scandent

"Évite ça, sont pas du genre à comprendre le sarcasme"


Alors, alors, je suis un peu effaré par ces black bloc et par ces sondages concernant les jeunes vs front national

Je sais bien que les sondages c'est  comme les placébos ou l'homéopathie, mais enfin, quand j'entends certains jeunes autour de moi, je commence à me dire qu'il y a du vrai dnas ces sondages et que je risque de ne pas réussir le contrôle technique


Alors je propose de pousser le débat :

et les black bloc?

Quand Méluche et Lepen seront au deuxième tour , là on va rigoler !  

Oui Mélenchon sans qui la gauche serait encore là!

Oui Ruffin sans qui l'Assemblée travaillerait à plein régime

...

Oui, oui, tout est si bien façonné qu'à peine leurs noms prononcés, on voit un ogre, un champ de bataille, des ruines

et surtout on entend les ricanements de toute la gente journaliste y compris les humoristes radio qui souvent ont besoin des idées préjugées pour déclencher le rire ou le sourire


Du coup, c'est à peine si on entend parler des problèmes de LREM (j'ai entendu un entrefilet ce matin sur France Info impossible de le retrouver tellement la brosse à effacer est rapide), un peu le paquet sur Muselier mais juste pour faire gonfler le baudruche Macron et agiter l'épouvantail de la fille de Lepen dont on ne parle que pour aller demander leur avis aux membres de son parti dès qu'on ne sert plus de la viande aux cantines


Arrêt sur Image le fait déjà si bien mais il faudrait compléter les articles comme celui de Daniel Schneidermann par une liste exhaustive d'exemples montrant comment à la radio, à la télé, dans les journaux, tel ou tel use du "lieu commun" qu'il enfle à l'infini à l'égard de Mélenchon

Daniel, pendant que vous découvriez touich chez Nat_Ali hier soir, usul lui recevait Sandrine Rousseau. L'entretien était super intéressant (disponible en accès libre dans quelques jours, sinon vous pouvez toujours le sub ça fait pas de mal).

Tous ceux qui font encore confiance, même très modérément, au caractère représentatif des mécanismes électoraux ont une ligne de conduite toute tracée: repérer quelle liste, à "gauche", a le plus de chances de passer, et paf, voter pour elle, dès le premier tour bien sûr.


L'unité ne se fera pas par le haut, c'est devenu une évidence., elle se fera par nous ou ne se fera pas. Quelques rassemblements, incomplets bien sûr, se feront aux régionales. Le mécanisme électoral de la présidentielle a été fait, et bien fait, pour émietter les éventuelles émergences. Comme c'est parti, cinq candidatures "de gauche", c'est le minimum. 


Pffff...

https://www.youtube.com/watch?v=2qN9wt66HS4

Le vrai  1er mai de Lille ? Mais le vrai 1er mai à Paris ? Tout ce beau monde de gauche, soumis et insoumis multicolores , était donc si loin des camarades CGTistes lorsqu'ils ont été agressés par les jaunes et noirs ? Solidaires .?....

Une alliance avec un "courant" progressiste Hamon/Rousseau en laissant le "courant" droitier " Faure/Jadot aurait du sens. Solution à court terme. Il faut bien essayer de contenir la vague qui risque de nous submerger sans y perdre son âme. Peut-être est-ce déjà perdu.

Le règne d'un capitalisme financier globalisé a enlevé tout réel pouvoir aux politiques. Le cap est fixé par la finance. Permettre à la main invisible du marché de faire son oeuvre.  Les médias aux mains des milliardaires font le taf pour promouvoir le produit politique le plus adapté à faire le job. Ce fut un temps macron, un excellent produit très propre sur lui.  Il s'est un peu défraîchi au lavage. Il leur reste un produit de substitution MLP  qu"ils s'evertuent à rendre présentable.

Pour ceux qui ont des convictions restent la RESISTANCE . Pot de fer contre pot de terre.


Sur le fond (oui je sais, parler du fond, c'est tellement ringard), Mélenchon a raison : l'"union de la gauche", c'est toujours demander à LFI de soutenir des candidate.e.s d'autres partis, alors même qu'aujourd'hui, LFI est le parti ayant les meilleurs résultats à gauche. A quel endroit, à quel moment est-ce que EELV, le PCF, Génération.s ou le PS soutiennent ou ont soutenu un candidat LFI à quelque élection que ce soit ??? L'"union de la gauche", c'est demander à LFI de s'effacer, toujours et encore !

Vouloir écrire le "vrai 1er mai de Lille" sans avoir été sur place, c'est pas évident, mais en plus en contredisant ceux qui y étaient, alors là chapeau !

Mélenchon prend un verre après une manif' dans un cadre privé avec Hamon et Rousseau, et alors ? Quel est le poids politique de Rousseau et Hamon réunis ? Pas grand chose. L'union, c'est facile de la faire avec ceux qui ne représentent qu'eux-mêmes. Et encore... ASI a un scoop, Melenchon, Hamon et Rousseau sont d'accord pour une candidature commune. Quelle est l'info ? Scoop: Jadot et Hidalgo sont aussi d'accord. Dans toute la gauche, tout le monde est d'accord. C'est après que ça se corse, quand il s'agit de désigner la personne. D'ailleurs jusqu'à preuve du contraire, Mélenchon est candidat, et Rousseau est candidate. Où est l'union ? Bref, ce pot de fin de manif' est un non-évènement.


Sur le défilé : Mélenchon et Rousseau ont effectivement marché ensemble brièvement dans la manif' (ce que rapporte la dépêche AFP, contrairement à ce qui est sous-entendu dans l'article). Ce qui était attendu, c'était la rencontre entre Mélenchon et Delli. De fait, elle est venue vers lui, il l'a envoyée promener, chacun avait ses raisons d'agir ainsi. Il ne s'agit pas de faire passer l'un ou l'autre "pour le méchant", contrairement à ce que résume de manière un peu rapide le "commentaires préféré des abonnées". Il s'agit juste de dire que l'ambiance n'était pas si amicale que cela. C'est naïf ou mal intentionné de vouloir faire croire l'inverse. 

Si c'était si beau, pourquoi chaque formation a défilé dans son coin ? Il y avait assez de place derrière la banderole pour marcher ensemble. 


Sur la citation attribuée à Mélenchon : 

Daniel Schneidermann cite un passage dans l'article et ajoute "le ton est amical", en renvoyant vers le son posté sur Twitter par une journaliste qui a couvert la manif' et qui elle-même écrit dans son tweet que la rencontre était "houleuse". Refaire le match deux jours après et dire l'inverse de ce que disent ses propres sources, ça me semble pas très honnête.


La citation de l'AFP, elle, serait tronquée. Pour se faire une idée, il aurait été juste de reprendre l'intégralité de la citation présente dans la dépêche AFP, elle même tronquée dans l'article de Daniel Schneidermann. 

Ce dernier s'en remet à la citation publiée dans le Monde. On pourrait aussi considérer que la citation du Monde est tronquée. De fait Mélenchon dit à Benbassa "toi je t'aime bien. Mais la politique et l'affection ça n'a rien à voir". On l'entend d'ailleurs sur le son posté sur Twitter. 

Bref, les journalistes font des choix, rapportent ce qu'ils estiment pertinent. L'ambiance n'était pas amicale et Mélenchon a envoyé promener les élus EELV venus à sa rencontre dans la manif, chacun avait ses raisons de vouloir faire une photo ou de ne pas en faire une. Mais ca s'est passé comme ça. Ceux qui n'y étaient pas refont le match, et laissent entendre que c'était amical. Ils pouvaient aussi faire le choix de venir.







Merci.

J'espère que vous allez suivre le sujet.

Elle me plaît bien, cette photo. Et elle est beaucoup plus signifiante que toutes les bêtises tronquées et choisies qui circulent sans cesse. Hamon envoie des signaux clairs depuis un moment. Rousseau arrive à m'enthousiasmer. La campagne sera sombre, mais qui sait ce que ces petits scintillements pourront faire s'ils coopèrent intelligemment.

Déjà, beaucoup plus sympa à lire.

Donc il y a de l’intelligence partagée à gauche, va falloir que nos chers journaux s’en aperçoivent et se décollent des aventures d’extrême-droite, LERM compris.

Première étape pour que ça se concrétise, Sandrine Rousseau doit gagner la primaire EELV.

On s'inscrit en masse pour faire pencher le vote ?

Quand j'entends la haine que porte pas mal d'élu PS envers Mélenchon, J'me dis que c'est pas gagné.

Bon à la fois comme tout bon politicard, ils sauront retourner leur veste si il y a un poste pour eux à la clef.

D'ailleurs est ce que une tel union est souhaitable?

Benoît Hamon devrait se mettre la tête dans le sable, c'est en grande partie à cause de lui si Mélenchon n'a pas pu accéder au second tour, je n'oublie pas bien-sûr Poutou, Besancenot et Artaud. Et il est évident qu'aux prochaines présidentielles, le même scénario se reproduira. Quant aux clowns de EELV, faut-il seulement en parler ? Le moment venu, tout ce joli monde saura comme d'habitude se liguer contre Mélenchon et lui trouver tous les défauts. Avec de tels alliés pas besoin d'ennemis,tous des tocards,tous des faux culs.

Si Mélenchon n'a pas été au second tour, ça a été essentiellement la faute de Mélenchon. Inutile d'aller chercher ailleurs la responsabilité de cet échec.


Mais même en admettant qu'il aie dépassé Le Pen et affronté Macron au second tour, Il se serait juste pris une raclée face à Macron (genre 70-30) tant le rapport de force lui était défavorable.


Voila. Maintenant, vous avez le choix: passer votre temps à ressasser l'échec de 2017 ou essayer de faire en sorte que ça se passe mieux en 2022.

Il faut être complétement endoctriné par la propagande des médias pour penser que Mélenchon face à Macron se serait pris une raclée. Les dés sont évidemment pipés dans ce système corrompu jusqu'à la moelle et si les milliardaires propriétaires des médias mainstream et leurs complices (que je me refuse à appeler journalistes),ont calomnié Mélenchon dès sa montée dans les sondages,il est clair que tous les autres candidats de gauche  ont pris un malin plaisir à saboter sa campagne afin de l'empêcher d'accéder au second tour. Il n'y a qu'à compter le nombre de socialistes et d'écolos qui se sont empressés de rejoindre la bande à Macron,au gouvernement et au parlement européen ! Quant à l'extrême-gauche,si elle veut continuer à exister même de façon marginale, elle n'a aucun intérêt à une victoire de la gauche. Je persiste à penser que sans la duplicité des candidats de gauche, Mélenchon, malgré toutes les outrances et les obcénités des médias, avait une réelle chance de gagner. Ceci n'exclut pas d'autres raisons de son échec à mon sens secondaires.

Je crois que seule une mobilisation massive des populaires abstentionnistes peuvent le faire gagner au second tour. Malheureusement, je ne vois pas de signe positif en ce sens. Et comme dit Lordon, un gouvernement FI serait KO debout en deux semaines sans un appui populaire massif. Je sais, je suis pas super optimiste. La lueur serait la dynamique US (ne nous leurrons pas sur notre indépendance), mais elle pourrait s'eteindre rapidement ou briller moins fort que ce que l'on clame ces derniers jours.

Il est clair que les millions d'abstentionnistes du premier tour ont une grande responsabilité dans la défaite de la gauche, pour autant, auraient-ils massivement voté Mélenchon ou Le Pen ? Toujours du fait de cette propagande massive des médias corrompus visant à diviser les classes populaires, beaucoup sont tellement endoctrinés qu'ils se trompent d'ennemis, c'est désespérant. Après,il me semble également évident que si la gauche gagnait enfin, le combat ne ferait que commencer face à cette véritable mafia au pouvoir en Europe et partout ailleurs. Pour autant, cette perspective serait peut être aussi l'occasion de renverser la table et elle me fait moins peur que la victoire probable du prochain clone de Macron. L'espoir fait vivre paraît-il, aussi minime soit-il ?

Je crois que vous n'avez pas compris que les gens ne votent pas n'importe comment. 


Si, au premier tour, on avait eu:

Macron 28% 

Mélenchon 22%

Le Pen 21%

Fillon 20%

autres 9% (à peu près autant à gauche qu'à droite)


Cela aurait donné au second tour 

Macron: 28+21+20+4 -> 73%

Mélenchon 22+5 -> 27%


(A quelques pourcent près, les reports des voix n'étant pas fiable à 100%)


Quelqu'un qui vote à droite au premier tour ne va pas voter Mélenchon au second tour.


Donc arrêtez avec vos média méchant etc, Mélenchon n'avait de toute façon aucune chance de gagner face à Macron. 



Non, les électeurs de LePen ne sont pas additionable comme ça, les sondages d'anticipation d'un second tour Macron Mélenchon était dans la marge d'érreur à l'époque, et en tout cas ils n'étaient certainement pas à ce 73 pourcent à l'époque.

Même en cas d'abstention du FN, ca aurait donné du 50/30 (à renormaliser).


A un moment, il faut arrêter de croire que les électeurs de droite renverseraient le rapport de force en faveur de Mélenchon. Mélenchon était devancé par Macron ua premier tour, et n'avait aucune réserve de voix (contrairement à Macron qui allait automatiquement récupérer une partie des électeurs de droite, effrayés par "Mélenchon le couteau entre les dents").



" A un moment, il faut arrêter de croire que les électeurs de droite renverseraient le rapport de force en faveur de Mélenchon. "

Je ne crois rien, je me contente de la seule source imparfaite qu'on a, les sondages de 2017 en anticpation des différents second tours possibles. Je suis obligé de fonctionner à la mémoire, mais si, Mélenchon était dans la marge d'erreur face à Macron. Et les sondages en question anticipaient pas trop mal le premier tour qui a eu lieu.

J'ai vérifié. Les sondages prédisaient une victoire de Macron face à Mélenchon de l'ordre de 60-40 (quelques uns prédisaient du 55-45). Une grosse défaite donc, loin de la marge d'erreur, même si ce n'était pas du 70-30.

"une victoire de Macron face à Mélenchon de l'ordre de 60-40"


Même ça, vous voyez pas à quel point ça change la donne?

Ca change absolument rien à ce que je disais: face à Macron, Mélenchon n'avait aucune chance.


Donc arretez de fantasmer sur une victoire qui aurait échappé d'un cheveu à JLM, et reconstruisons la gauche.

"arretez de fantasmer"


Vous auriez pas une formulation moins désagréable? En cherchant bien? Je suis sûre que ça pourrait rendre vos commentaires plus efficaces (bis).

Si cette formulation vous semble désagréable, j'en suis navré, ce n'était pas mon intention. A mes yeux, il n'y avait rien de péjoratif.


"arrêtez de rêver", c'est mieux ? Le message que je veux faire passer (depuis mon premier message sur ce fil de discussion) est qu'il ne sert à rien de s'imaginer que JLM aurait pu gagner en 2017 si Hamon avait retiré sa candidature, car ce n'était clairement pas le cas.

"arrêtez de rêver", c'est mieux ?"


C'est plus civilisé, mais ça reste très condescendant. Et je suis particulièrement sensible à la condescendance, que je détecte à partir d'un seuil infinitésimal. 


Réfléchir à ce qui se serait passé si ce qui s'est passé ne s'était pas passé ou s'était passé autrement, ce n'est pas rêver. Et ça peut ouvrir des portes insoupçonnées. 


Lisez "Pour une histoire des possibles". Ou au moins les résumé qu'en fait l'éditeur.


Réfléchir à ce qui se serait passé si ce qui s'est passé ne s'était pas passé ou s'était passé autrement, ce n'est pas rêver. Et ça peut ouvrir des portes insoupçonnées. 


OK quand il s'agit d'écrire (ou de lire) une uchronie. Mais ça ne me semble pas être une bonne chose de baser une stratégie électorale là dessus.


Alors oui, j'en ai un peu marre quand quelqu'un me ressort le "Ah, si seulement Hamon, Poutou et Artaud s'étaient retiré avant le premier tour en 2017..." Il est grand temps de tourner la page.





"Ah, si seulement Hamon, Poutou et Artaud s'étaient retiré avant le premier tour en 2017..."


Si vous lisez bien mes commentaires, vous verrez que ce n'est pas du tout ce que j'écris. Je persiste à penser qu'il faut se poser, et très fermement, la question du "pourquoi" ni les uns ni les autres ne se sont retirés, avant le premier tour, pour nous éviter non pas la pen mais macron. 


Et en conclure que cette fois, très probablement, ils feront, tous ou presque, pareil. Pour les mêmes raisons. Donc que ça ne sert à rien, les incantations à l'unité de ces gens-là, militants "Majuscules" d'extrême gauche ou politicaillons centristes. 


Mais que peut être, nous minuscules pouvons, qui sait... bah, faut pas rêver... mais un peu quand même.... Après tout, c'est quand même nous, les... électeurs. En principe.

Hamon et d'autres ont changé d'attitude, et je pense que ça peu avoir du poids.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je pense que l'on peu établir la nuance entre une probabilité très faible et l'abscence de probabilité qu'est un rêve.

J'ai déjà fait des rêves qui étaient bien plus probables que la victoire de Méluche en 2017.

Moi aussi, et j'ai vu aussi arriver en vrais des trucs plus improbables que la victoire de Mélenchon en 2017.

Hônettement on s'en fout de cette histoire vielle de 5 ans, mais on a vu suffisement de campagne ne pas se finir selon l'arithmétique et votre manière d'utiliser l'arithmétique de manière aussi brut ne correspond pas à ce qu'il s'est passé réeellement durant le dernier sciècle, si on suis votre méthode la gauche peu abandonner d'office la participation aux 3 prochaines présidencielles, idéal pour démotiver tout le monde et faire une prophécie autoréalisatrice. C'est donc plus l'idée générale de votre approche qui me pose problème, bien plus que sa projection 5 ans dans le passé.

si on suis votre méthode la gauche peu abandonner d'office la participation aux 3 prochaines présidencielles, 


J'ai juste rappelé qu'en 2017 Mélenchon n'avait aucune chance, vu les rapports de force à l'époque. Je n'ai rien dit sur les futurs rapports de force électoraux.


Cela dit, je ne suis guère optimiste pour l'avenir, surtout si les insoumis sont incapables d'admettre une telle évidence et donc de s'interroger sur ce qu'il faut changer à leur stratégie pour avoir une chance de gagner.


Je suis désolé, mais avec votre stratégie la gauche aurais encore moins de chance, tout simplement parce qu'elle organise le retrait des classes populaire du vote pour la gauche. La dynamique de la gauche " brahmanne " c'est faite sur 40 ans, et ce n'est pas en fesant voter les Brahmannes entres eux que l'on brisera cette dynamique bien encrée, au contraire même.

Avec une dynamique pour Mélenchon durant les dernières semaines avant l'interdiction des sondages, et le fait que les marges d'érreurs deux deux courbes étaient de 2 à 3 pourcent chacunes... donc non, désolé, ce n'était pas écrit.

Voici le lien Wikipedia vers tous les sondages Macron-Mélenchon (il faut dérouler)


14 sondages, le plus favorable était 53-47 les 5-7 avril, la plupart (dont les derniers) donnaient des résultat proches du 60-40. 


Tous étaient "en dehors des marge d'erreurs" et la dynamique n'étaient pas en faveur de Mélenchon (l'écart se creusait).


Donc non, les sondages ne prédisaient pas un duel serré entre les deux.

En effet, je ne e rappelait que du 55-45, ainsi que du bon de 5 point dans les sondages qu'a fait Mélenchon suite au débat, dans le même ordre d'idée on a l'effondrement de 5 point de LePen.

Tout ce que je dit c'est qu'une élection n'est pas complètement figée plusieurs semaines à l'avance par une photographie dans les sondages, les élections ont une dynamiques et anticiper d'office une défaites est la meilleur méthode pour la faire venir d'office. Cette idée n'est pas seulement pour Mélencho il y a 5 ans, mais pour l'avenir en général.

Tout ce que je dit c'est qu'une élection n'est pas complètement figée plusieurs semaines à l'avance par une photographie dans les sondages, 


Non, mais elle est figée par les rapports de force électoraux, qui s'expriment le jour du vote. Et ceux-ci montraient que Mélenchon n'avait aucune chance. Pourquoi est-ce si difficile pour vous de comprendre ça ?


Les gens ne cangent pas d'avis du jour au lendemain (sauf peut être avec des révélation comme l'affaire Fillon, et encore), les tendances électorales sont longues à renverser. Ca prend des années, et il faut travailler pour ça.

Evidement que ça prend des années. Mais avec des mouvement d'ampleur de 7 pourcent dans les sondages en 2 mois et la dépolitisation massive de l'électorat, si, beaucoup de gens peuvent changer de vote en peu de temps. Le fait de faire un travail de fond n'exclue pas de continuer jusqu'au seuil de l'élection pour allimenter les dynamiques électorales.

Cette situation était mouvante en 2017, avec l'effondrement des structues partisannes traditionelle en place depuis les années 70s, et cet aspect mouvant va rester vrais pour encore un certain nombre d'élection. Donc c'est bien des élections future que je parle, et vos conclusion, que vous le vouliez où non, les concernent aussi. Avec une polpulation qui ne s'interesse, pour sa majorité, à la politique uniquement durant les derniers mois avant la présidencielle et un champ politique illisible pour la majorité des citoyens, la dernière ligne droite avant la seule élection à la participation massive compte énormément.

Avec des si, on met Paris en bouteille.

C'est exactement ce que font les Mélenchonnistes.


Donc arretons de fantasmer "ah, si Mélenchon avait été au deuxième tour en 2017" et essayons de reconstruire quelque chose à gauche. Ca va être dur car quasiment rien n'a été fait en 2017, mais peut-être que quand la gauche aura été éliminée une nouvelle fois au premier tour en 2022, les gens finiront par comprendre qu'on ne peut pas se permettre d'avoir une gauche aussi désunie.

il y avait une autre possibilité : que seulement 3% des crétins qui ont voté Macron et le regrettent maintenant aient voté Mélenchon au premier tour. Dans ce cas, le second tour aurait opposé Mélenchon à Lapeine. Ça pouvait se gagner.

Face à Le Pen le résultat aurait été plus indécis. Pas sur que Mélenchon l'aurait emporté, mais au moins il avait une petite chance.


Mais, je le redis, si Mélenchon n'a pas fait mieux c'est de sa faute. Les mélenchonnistes ne comprennent pas qu'au delà des idées, c'est la personnalité de Mélenchon qui pose problème. Même si j'étais d'accord à 100% avec Mélenchon, je ne voterai pas pour lui. Faudrait commencer à vous demander pourquoi, et ajuster votre stratégie en conséquent. Indice: exiger que tout le monde se soumette à Mélenchon ou à ses idées, ce n'est pas la bonne attitude.



je ne suis pas "mélenchoniste", bien que j'aie voté pour lui au premier tour, parce que "l'hypothèse des 3%" me semblait jouable (la seule jouable à gauche en l'état des forces en présence au moment de voter.

je pense que la personnalité de Mélenchon a pu jouer, mais son image médiatique aussi (ce qui n'est pas tout à fait la même chose. 


Mais, plus encore, je pense que les militants de la FI, tellement fiers du programme qu'ils avaient bétonné pendant un an, n'ont guère montré, dans les forums, de signes d'ouverture à d'autres courants de gauche.  C'est plus encore qu'une question de stratégie : ça relève de la philosophie politique. 


vous aussi, vous auriez peut-être à vous interroger sur cette posture "Même si j'étais d'accord à 100% avec Mélenchon, je ne voterai pas pour lui".

vous aussi, vous auriez peut-être à vous interroger sur cette posture "Même si j'étais d'accord à 100% avec Mélenchon, je ne voterai pas pour lui". 


Je le fais. Et à vrai dire, il y a des circonstances dans lesquelles je pourrais voter pour Mélenchon (genre un second tour Mélenchon Le Pen). Mais l'idée derrière ma phrase, c'est de faire comprendre aux insoumis que Mélenchon pose problème au delà des questions de programmes.

Et l'idée que vous devriers comprendre, c'est que c'est le cas de n'importe quel candidat.

"c'est le cas de n'importe quel candidat."


En effet, et certains nous l'ont déjà terriblement prouvé.

Vous passez votre temps, votre énergie à parler des Mélenchonistes et de Mélenchon.


Fort bien.

Mais il y a ici et j'espère ailleurs, plein de gens qui n'en n'ont rien à f... de Mélenchon.


Ce qui les motive, c'est le programme proposé et défendu par les Insoumis.


.Un peu plus bas, Cultive Ton Jardin dit des choses très sensées sur ce qui doit réunir (je n'ose plus utiliser "la gauche") tous ceux qui veulent que ça change dans le bon sens.


Si vous préférez utiliser votre talent à ferrailler contre votre moulin à vent Mélenchon, libre à vous.


Vous passez votre temps, votre énergie à parler des Mélenchonistes et de Mélenchon. 


Et j'aimerais franchement parler d'autre chose.


Seulement, quand je critique Macron, j'ai 0 réponses.

Quand je critique Mélenchon, il y a 20 mélenchonnistes énervés qui me tombent dessus. Même en faisant le minimum pour le répondre, ça en fait des messages.



C'est assez vrai tout de même.

Perso, je pense que Mélenchon a fait son temps et qu'il aurait du laisser sa place à un.e de ses compagnons de la FI. Il y en a de très bon.

Peu importe la personne, c'est sur un programme commun que la gauche doit avancer...

à dire vrai, je pense qu'il n'y aura d'union possible que sur un tronc commun de quelques objectifs clairs, et non sur un programme, surtout aussi élaboré que celui de la FI. C'est une erreur politique de construire ensemble un programme détaillé et de vouloir que les autres y adhèrent. 


libre à chacun de faire toutes sortes de plans sur la comète, mais il y a un moment ou il faut accepter d'élaguer, d'aller à l'essentiel, et de comprendre que l'accord se fait sur "le PGDC", ou l'intersection, pour prendre deux métaphores mathématiques, pas sur l'ensemble.

Je ne suis pas dans la tête des militants et dirigeants de LFI, mais je doute fortement qu'ils n'envisagent d'union que sur l'intégralité des 1248 (chiffre arbitraire, vous aurez compris... ^^) points de l'AEC, soyons sérieux.

À mon avis, ce qui bloque, c'est que la clarification entre les courants de gauche et les courants de droite n'a pas été au bout au PC et chez les Verts. Il faudra certainement encore quelques années, mais ça viendra... Et d'ici là, il n'y aura plus de Mélenchon, donc il ne pourra plus servir de prétexte aux autres !  ;-)

je suis plus cynique que vous : à mon avis ce qui bloque, c'est que nos partis politiques sont dans la position de sociétés commerciales qui ne veulent pas perdre leur part de marché et si possible en gagner (je parle du financement des partis en fonction de leur nombre d'élus et de voix), et qu'ils sont tous en train, à chaque élection, de tenter de décrocher le pompon avant le voisin. 


ils feraient mieux de réfléchir à une procédure de mise en commun d'une part des financements qu'à un programme commun, ça irait plus vite et ça serait plus pragmatique. Une sorte de "sécurité sociale politique" en somme. Un bien commun, plutôt que chacun sa petite cagnotte.

C'est clairement en partie vrai. Mais n'oublions pas l'effort "surhumain" qu'a réalisé le PC par exemple en 2012 et 2017 en acceptant de ne pas présenter de candidat au profit de Mélenchon qui n'avait pas (surtout en 2012) plus de légitimité que ça. Cela contredit un peu votre constat.

le pc n'avait aucune illusion sur la présidentielle, il espérait remporter la mise aux législative, où l'on ne peut pas dire qu'il ait joué l'union...

Bah quand même, les militants ont sérieusement mouillé le maillot pour Mélenchon lors de la campagne !

Et pour 2022, ils n'ont aucune illusion non plus, mais ils ne veulent plus se ranger derrière LFI, ce qui me semble être un très gros problème pour la gauche...

Je comprends bien qu'il est plus facile d'accorder plusieurs personnes sur du flou que sur du détaillé, Macron l'a fait. Mais c'est la porte ouverte aux pigeonnages futurs. Et ça m'embête autant de pigeonner que de l'être. Ce ne sont pas les centaines de mesures concrètes qui importent, c'est la philosophie globale qu'elles reflètent. Mais peut-être est-ce que vous entendiez par "tronc commun". 

Et force nous est d'admettre que les fondations philosophiques du PS et d'EELV sont d'un mouvant qui n'engage pas à y poser un pieds. Les contradictions internes y sont légion et je ne parle pas des hommes mais bien des idées qui par le faisceau qu'elles forment, son censées donner une direction à suivre pour atteindre des objectifs clairement définis. S'il ne s'agissait que de s'accorder sur les moyens il y aurait matière à discuter et élaguer, mais là c'est beaucoup plus problématique. Pour ne prendre qu'un exemple, si vous avez compris ce que Jadot veut pour nos retraites et pour l'emploi c'est assurément que vous l'y avez mis vous-même. On ne peut que croire avoir compris en fait. Et à l'inverse, un Mélenchon qui veut se lancer front baissé nez au vent dans l'industrialisation, même verte, et dans l'exploitation sous-marine ça a de quoi calmer des personnes qui souhaitent restreindre drastiquement l'empreinte, pas seulement carbone, de l'humanité sur la planète. Là-dessus aussi Jadot est flou d'ailleurs. Alors que c'est son fond de commerce si je puis dire.


Pour ce qui est de rassembler un plus petit multiple me parait mieux qu'un plus grand diviseur.

vous jouez sur la connotation de "diviseur", ça n'a rien à voir. L'image mathématique n'est évidemment pas "qu'est-ce qui nous divise", mais "tout ce que nous avons en commun" (par exemple pour 30 et 50, le pgdc c'est 10 et après tout c'est déjà pas mal...). Sachant qu'ensuite, dans la pratique, on peut continuer de réfléchir et de négocier sur le reste. 


limité ne veut pas dire flou.

Merci. Je sais ce qu'est un PPCM et un PGCD. Si c'était détaché du reste c'est que c'était pour la blague.

Vous n'avez lu que la fin ? C'était plus clair dans le paragraphe au-dessus.


Mais on peut filer la métaphore mathématique si vous le souhaitez. 

Votre exemple c'est de restreindre l'accord a ce qui est commun, le PGCD, le plus grand commun partagé si l'on peut dire. Qui peut être tout petit si les gens s'entendent sur par grand chose. Ils seront contraints d'abandonner des trucs. Et ce qu'ils auront abandonné est bien un diviseur car il peut potentiellement poser problème dans l'avenir.

Le mien c'est de rassembler les plus petits fondamentaux de chacun, le PPCM, et de voir s'ils sont compatibles pour les réunir, s'ils sont des multiples en quelque sorte. Ainsi tout le monde pourra sur cette petite base défendre tous les points, y compris ceux qu'ils n'ont pas apportés puisque tant qu'ils sont compatibles et acceptés ça ne posera pas de problème pour la suite. Le tout pourra se multiplier tout en restant commun.


La différence c'est que vous voulez faire un accord au chausse-pieds avec la possibilité qu'il ne reste quasiment rien sur quoi s'entendre. Moi je pense que si les plus petits communs des fondamentaux sont incompatibles alors l'accord est impossible et ne devra pas se faire. Et aujourd'hui c'est bien le cas entre PS et LFI. Mais ça peut évoluer.

C'est cette limite qui m'autorise a ne pas envisager l'accord qui semble vous paraitre préjudiciable. Pour vous l'accord semble primer sur la taille de ce qui demeurera commun.

j'ai beau relire je ne comprends pas ce que vous voulez dire.


Et je ne suis pas sûre que vous m'ayez comprise : je ne plaide absolument pas pour un accord à n'importe quel prix : on ne fait évidemment une union qu'avec ceux avec qui on partage quelques valeurs et quelques buts essentiels. 


mon point de vue est qu'il faut élaguer les points de détail, les sous-sous-objectifs, les procédures et les programmations (qui tiennent rarement la route devant l'événement et l'action), et se dire qu'on peut commencer à avancer sur ce qui nous rassemble.

Vous voulez qu'on se remette dans la guerre des chefs? Parce que tous ne sont pas d'accord sur le succeseur ou la succesrice, au moins là on peu se concentrer sur nos point de force, les idées et les programmes.

Le commissaire Quatennens serait le seul à avoir les reins assez solides, mais il est trop jeunes et son corpus idéologique est encore trop faible. 


Il reste sur un couloir très serré balisé d'éléments de langage et c'est bien la meilleure façon de contrôler sa com à son âge. 


Il est impressionnant de sang-froid et de vivacité, mais dans une élection comme celle-là, il n'a pas l'épaisseur historique et humaine suffisante pour que les gens y croient.


Ruffin doit rester sur son rôle d'électron libre, d'éclaireur comme dit méluche. C'est en faisant son travail a la façon d'un journaliste écrivain qu'il est le plus utile. Des ambitions présidentielles gâcheraient tout, pour lui comme pour nous.


Coquerel, au top mais pas pour la présidence. Panot, comme Quatennens, et encore trop en retrait (c'est vrai que Quatenens est l'insoumis préféré des chaînes de droite, donc toutes, on dirait, ce qui lui assure une publicité certaine). 


Autain ?


Et vous, vous pensez à qui ?

Panot me semble au contraire parfaite pour le casting : un subtil mélange de convictions "incarnées" (contrairement au manque de charisme de Quatennens) et de technicité bien maîtrisée (contrairement au grain de folie bien salutaire qui anime Ruffin).

Avec Coquerel en chef du gouvernement, ça aurait de la gueule !


Autain, comme Mélenchon, est une vieille briscarde, et traîne nécessairement avec elle quelques casseroles...

"Seulement, quand je critique Macron, j'ai 0 réponses."


Et ça vous étonne? 


"20 mélenchonnistes énervés" 


Aucun besoin d'être mélenchonniste pour relever le côté partial de vos commentaires. Et pas seulement des vôtres: la radio et la télé nous en abreuvent quotidiennement. Quoique j'ai noté une nouvelle tendance, le nommer en silence en disant "Marine Le Pen ou autre


Ben oui, parce que plein de mélenchonnistes énervés se mettent à gueuler quand on assimile Mélenchon à Le Pen. Alors "suivez mon regard, je ne dirai pas que..."

"Seulement, quand je critique Macron, j'ai 0 réponses."


Et ça vous étonne? 


> Non, ça ne m'étonne pas. Mais qu'on ne viennent pas me dire que je passe mon temps à critiquer Mélenchon. Tout ce que j'avais à dire sur le sujet, je l'ai dit dans mon premier message. Le reste, c'est juste pour répondre à tous ceux qui trouvent ça trop méchant, comment-osez-vous critiquez-Mélenchon-il-a-le-meilleur-programme.



Aucun besoin d'être mélenchonniste pour relever le côté partial de vos commentaires.


Et y a-t-il besoin d'être non-mélenchonniste pour reconnaitre que "OK, en 2017, Mélenchon n'avait aucune chance face à Macron. Passons à autre chose" ? Je commence à en douter.



" Le reste, c'est juste pour répondre à tous ceux qui trouvent ça trop méchant, comment-osez-vous critiquez-Mélenchon-il-a-le-meilleur-programme. "
Bien évidement notre argumentation c'est ça...
D'ailleur vous n'avez pas répondu à la question sur les investitures PS aux législatives de 2017, les autres forces de gauches auraient due faire quoi face à ça?

" Et y a-t-il besoin d'être non-mélenchonniste pour reconnaitre que "OK, en 2017, Mélenchon n'avait aucune chance face à Macron. Passons à autre chose" ? Je commence à en douter. "
Avec des sondages qui ont bougées de plus de 5 pourcent en trois semaines? Désolé, non, je ne dirait pas que si des sondages nous prévoie entre 40 et 45 pourcent, je ne baisserait pas les bras en me disant que c'est mort. Je parle dans l'absolut, Mélenchon n'est pas le premier derrière qui ou avec qui je milite et ce ne sera pas le dernier. L'Histoire nous a montré trop de cas où c'est passé malgré celà pou ça.

D'ailleur vous n'avez pas répondu à la question sur les investitures PS aux législatives de 2017, les autres forces de gauches auraient due faire quoi face à ça? 


J'en sais rien et je m'en fiche. 


Avec des sondages qui ont bougées de plus de 5 pourcent en trois semaines? Désolé, non, je ne dirait pas que si des sondages nous prévoie entre 40 et 45 pourcent, je ne baisserait pas les bras en me disant que c'est mort. 


Pour la n-ième fois: ce ne sont pas les sondages les plus importants, c'est les rapports de force électoraux. C'est vous qui avez parlé des sondages comme contre-argument, qui s'est révélé factuellement faux.

" J'en sais rien et je m'en fiche. "
Pourtant ça ne vous gène pas de juger les gens "hypocrites" parce que, justement, ils ont du réfléchir à ça eux...

" C'est vous qui avez parlé des sondages comme contre-argument, qui s'est révélé factuellement faux. "
Vu que vous nous avez sortie que les rapports de force était très peu mobile, alors que l'on voie un mouvement de 7 pourcent en moins de 2 mois, et que le rapport de force c'était 70/30 alors que c'était entre 60/40 et 53/47, ça se discute sévèrement.

" Seulement, quand je critique Macron, j'ai 0 réponses. "
Evidément, je ne fait que liker votre message, pourquoi je posterait un message juste pour dire que je suis d'accord? Et je n'ai aucun doute sur le fait que d'autres fonctionnent exactement comme moi.

En même temps vous êtes sur un site où la très grande majorité des abonnés est critique envers Macron et l'idéologie qu'il porte...

La vache, comme quoi, les ressentis - après on a sans doute tous une vision déformée des forum d'@si.... Perso je me souviens encore de l'enfer qu'était la précédente présidentielle pour quiconque essayait ici de placer un mot contre César, au point que je m'étais éloigné un temps.


Quand même, concrètement, vous avez pas pas l'impression que passé Tristan LeGall et moi, vous n'avez que des alliés ici ? Vous avez vu quels sont les trois messages les plus haut-votés en masse sur cette page ? D'où peut bien vous venir ce sentiment de persécution sur un forum si massivement acquis à LFI ? Et si vous vous sentez minoritaires dans une telle chambre d'écho, que diable devez-vous ressentir sur des forums ou espaces numériques plus diversifiés politiquement - c'est-à-dire un peu près tous les autres ?

Aïe aïe n'importe quoi, j'ai lu "Mélechon" à la place de "Macron"... Désolé - ne pas répondre sur les forums avoir d'avoir pris son café.

Même si j'étais d'accord à 100% avec Mélenchon, je ne voterai pas pour lui.


En même temps, on ne compte pas sur le soutien des gens de droite pour gagner !

Continuez donc à voter Macron et laissez la gauche s'organiser de son côté...  ;-)

Continuez à croire que tous ceux qui ne pensent pas comme vous sont de droite, et vous serez condamné à toujours perdre les élections.


Le problème, c'est que vous n'êtes pas le seul à les perdre, et que c'est la droite qui les gagne face à la désunion de la gauche.

Si le débat à gauche n'était pas sans cesse pollué par les petits-bourgeois dans votre genre qui sont autant de gauche que Macron est communiste, l'union serait déjà faite depuis un bon bout de temps !

Si la gauche perd depuis un quart de siècle, c'est à cause de cette clarification qui tarde à venir. Mélenchon a eu le mérite de l’entamer concernant le PS, il faut finir le travail. Marre des tartuffes et des hypocrites en tout genre.


Encore une fois, assumez votre positionnement idéologique (que je n'ai pas à juger mais seulement à combattre) et restez avec le MoDem ou LREM.

Pourquoi vouloir vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas ? Qu'est-ce qui vous différencie du corpus idéologique de centre-droit et de droite au fond ?

> Pourquoi vouloir vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas ? Qu'est-ce qui vous différencie du corpus idéologique de centre-droit et de droite au fond ?


Et vous, qu'est-ce que vous différencie d'un stalinien, exactement ?


(oui parce que quitte à poser des questions débiles en caricaturant et accusant tout ce qui ne pense pas exactement comme soi, autant qu'on participe tous à la fête...).

Et vous, qu'est-ce que vous différencie d'un stalinien, exactement ?


À peu près tout en fait, et en premier lieu mon penchant non négociable pour la démocratie et le socialisme !  ;-)


C'est amusant qu'il vous soit si difficile de répondre à une simple question (même quand elle ne vous est pas adressée).

La réponse doit vous effrayer au fond...

Si vous étiez un peu moins engoncé dans vos certitudes idéologiques, vous auriez pu constaté que je me suis opposé à quasiment tout ce qu'a fait Macron. Sur la crise du Covid, sur la réforme des retraites, sur l'écologie, sur le flicage de la population, il n'y a pas un sujet avec lequel je suis d'accord avec Macron. Ou avec Hollande avant lui.


Donc arrêtez vos procès idéologiques, ça ne sert à rien, à part montrer à quel point vous êtes sectaire.

"Si vous étiez un peu moins engoncé dans vos certitudes idéologiques,"


Vous auriez pas une formulation moins désagréable? En cherchant bien? Je suis sûre que ça pourrait rendre vos commentaires plus efficaces.

Je suis agréable vis à vis des asinautes qui sont agréables. Par contre si quelqu'un m'agresse, je ne prends pas de gants pour lui répondre.



"Je suis agréable vis à vis des asinautes qui sont agréables."


Nous avons tous compris que pou vous être agréable, il ne faut pas vous contredire.

Certains arrivent pourtant à me contredire tout en restant agréable. Vous devriez essayer.

Quelles certitudes idéologiques ??? Je n'ai évoqué aucune idée de fond jusqu'à présent ici.

Et c'est moi qui fait des procès d'intention ?


Maintenant, arrêtez donc votre cirque pathétique. Sur tous les sujets sur lesquels vous vous exprimez, il n'y a absolument rien de gauche ! Si vous croyez qu'il suffit de s'opposer à la politique fascisante de ces 20 dernières années pour être de gauche, vous vous plantez allègrement. Il existe (en théorie, car en pratique, il est moribond) un courant social de la droite qui vous irait à ravir...

Quand vous avouez ici même que le programme de Mélenchon ne vous convient pas alors que c'est un corpus objectivement très réformiste et bien peu radical, c'est vraiment prendre les gens pour des imbéciles que de vouloir passer pour quelqu'un de gauche ! Ou alors vous êtes tellement à côté de la plaque que vous ne savez même pas ce qu'est l'essence de la gauche...


Quoi qu'il en soit, je ne cesserai d'inviter mes camarades à ne plus perdre de temps avec les gens comme vous, tous ces terranovistes qui brouillent les pistes et enfument les nécessaires vrais débats que l'on doit trancher à gauche.

Quelles certitudes idéologiques ??? Je n'ai évoqué aucune idée de fond jusqu'à présent ici. 


On a déjà discuté de vos positions idéologiques. Et j'ai une bonne mémoire.


Pour le reste, je vous ai déjà répondu. Si vous classez à droite toutes les personnes de gauche qui osent ne pas être d'accord avec vous, tant pis pour vous.

Attention, les héritiers de la droite chretienne et  sociale on fusionné dans le PT au Brésil et on est dans une situation proche de ça chez nous.

J'avais davantage en tête les sociaux-libéraux, qui eux ne risquent jamais de faire partie de la gauche si on est un tantinet sérieux dans les définitions.

Je ne pense pas qu'on puisse placer Tristan Le Gall chez les sociaux-libéraux.

Alors là, une fois n'est pas coutume, vous vous trompez lourdement !  ;-)


Demandez lui seulement de vous parler de l'UE, vous ne serez pas déçu du voyage. Et ensuite, ayez une petite discussion d'économie politique, cela balaiera vos derniers doutes...  ^^

Oui, j'ai causé de l'UE avec lui et il est incontestablement eurolâtre, mais ça ne suffit pas à composer une oppinion sociale-libérale. ;)

Allez sur le terrain économique alors, ça vaut le détour !

Ah ah ! La désunion de la gauche, la blague. Le problème n'est pas la désunion de la gauche, mais sa faiblesse. La droite est tout autant "désunie" si ce n'est plus, elle est juste beaucoup plus forte.

Oui, mais on pourrais quand même se passer des candidatures séparées entre la FI et le PC, par exemple. La faiblesse viens aussi de la multitude des formations dont l'électeur n'arive pas à différencier les buts politiques. :)

Voici une arithmétique qui me paraît bien orientée,quant à mes médias méchants votre obstination à les défendre me conforte dans ma conviction de votre aveuglément,voire votre endoctrinement.

Question aveuglement, c'est un défaut des mélenchonnistes qui ne comprennent pas la réalité électorale et des notions aussi simples que "rapport de force" (expression pourtant utilisée, et à raison, par Mélenchon lui même).


Donc vous avez le choix: soit vous vous enfermez dans votre militantisme sectaire et vous continuerez à perdre les élections les unes après les autres. Soit vous comprenez l’intérêt de faire l'union de la gauche et vous agissez en conséquent. 


Pour le moment, c'est pas gagné.

"Donc vous avez le choix: soit vous vous enfermez dans votre militantisme sectaire et vous continuerez à perdre les élections les unes après les autres. Soit vous comprenez l’intérêt de faire l'union de la gauche et vous agissez en conséquent."


Bravo ! C'est plutôt brutal pour Hamon mais c'est mérité. Même si ça arrive quatre ans trop tard.

"Cela aurait donné au second tour 

Macron: 28+21+20+4 -> 73%

Mélenchon 22+5 -> 27%"


Arithmétiquement exact. Mais qui peut savoir comment se seraient alors comportés les abstentionnistes, dont je me garde bien de dire du mal car, quoique votant régulièrement, je partage leur dégoût. 


Même les 21% du FN, certains étant plus séduits par la colère que par l'idéologie, n'auraient pas tous voté macron. Sans compter que des adeptes de fillon seraient allés à la pêche (ou plutôt au golf).

Divers études montrent que les abstentionnistes voterait en gros comme les autres; peut-être un peu plus en faveur des extrêmes (droite et gauche) mais pas de quoi chambouler le paysage électoral.


Même les 21% du FN, certains étant plus séduits par la colère que par l'idéologie, n'auraient pas tous voté macron. 

Oui, une partie. Et une autre partie aurait voté Macron par pure détestation de la gauche. Idem pour les électeurs de Fillon. Macron est très compatible avec la droite, et assez malin pour envoyer des signes (genre désigner Edouard Philippe comme futur premier ministre) suffisants pour rassurer les électeurs de droite. 


Même si Macron n'avait eu qu'une partie des vote de la droite pour lui, ça aurait été largement suffisant pour gagner.


"Divers études montrent que les abstentionnistes voterait en gros comme les autres; peut-être un peu plus en faveur des extrêmes (droite et gauche) mais pas de quoi chambouler le paysage électoral."


Vous passez sur un second détail: selon les configurations électorales, certaines catégories d'abstentionnistes sortent du bois plus que d'autres. 


Mais bien sûr (Pierre Dac?) les prédictions sont difficiles, surtout quand elles concernent l'avenir. Et (moi) encore plus quand elles concernent un passé qui n'a pas eu lieu.


Vous passez sur un second détail: selon les configurations électorales, certaines catégories d'abstentionnistes sortent du bois plus que d'autres. 


Mouais. Mais de toute manière ça n'influe qu'à la marge sur les élections. Si le rapport de force est serré (genre 52-48) la mobilisation des abstentionnistes peut faire basculer le résultat. Si le rapport de force est écrasant (genre 70-30) le résultat est plié et les abstentionnistes n'y changeront rien.

Je connais un paquet de catho tradi (eh oui, j'ai fait une incursion dans ce milieux et en ai conservé des stigmates) qui n'auraient pas voté dans un tel cas. Il faut voir à quel point Macron est haï par de nombreux adeptes des "valeurs morales traditionnelles". Je vais même vous dire, les mêmes catho tradi ont adhéré au discours de Mélenchon contre la loi " renforçant les principes républicains", qu'ils trouvent attentatoire à leur liberté de conscience (et aussi à leur intelligence, mais ca c'est valable pour toutes les personnes qui en sont dotées). Les êtres humains ne sont pas des chiffres, ils raisonnent et sont parcourus d'affects. C'est pour cela que les appels candides à l'union de la gauche me fatiguent. Unissez la derrière Jadot ou Hidalgo et vous perdrez un paquet de gens dont moi. Même si Mélenchon et les cadres FI appellaient à voter pour eux. Ça ne m'intéresse plus de voter pour des gens comme ceux-là, je préfère encore m'auto-ostraciser vers l'île de ré.

Même si Mélenchon et les cadres FI appellaient à voter pour eux.


Entièrement d'accord ! Sauf s'il y a des gages sérieux, genre Mélenchon ou Ruffin en Premier Ministre, mais ce serait voter sans en avoir la certitude, par définition.


D'ailleurs, quand Mélenchon a appelé à faire barrage à Le Pen en 2017, je ne l'ai pas suivi. Je ne suis pas un castor...

En fait ce n'est pas vraiment la question 

Le souci n'est pas l'election de MELENCHON , mais le rapport de force et la dynamique creee par un mouvement à gauche , Bernie SANDERS non plus n'a pas été élu et pourtant .....

Si on avait eu un Meluche au second tour en 2017 , la dérive actuelle aurait été stopée , par peur des réactionnaires , mais surtout par l'elan que cela aurait induit.

Si on avait eu un Meluche au second tour en 2017 , la dérive actuelle aurait été stopée , par peur des réactionnaires , mais surtout par l'elan que cela aurait induit. 


J'en doute fortement. Mais comme on ne pourra jamais savoir, restons-en là.

Foutons-lui la paix au meluche, s'il n'est pas passé c'est avant tout à cause de nous tous. Il use sa vie à nous défendre, comme il dit, et je ne lui crache pas dessus parce qu'à sa place, la misanthropie m'aurait gagné depuis longtemps et je me serais planqué pour être tranquille.

Il use sa vie à nous défendre, comme il dit 


J'ai pas mal de doute là dessus. Je ne doute pas de la sincérité de Poutou, par exemple, à défendre les travailleurs. Je doute plus de celle de Mélenchon qui a un train de vie plus que confortable grâce à la politique (non qu'il ne le mérite pas, mais disons que ça relativise le coup du "il use sa vie à nous défendre").


Son train de vie aurais été différent si il s'était contenté de continuier à être un sénateur, et donc si il ne s'était pas mis au milieu du champ de tir en se relançant avec une micro formation sans aucune garantie d'être à nouveau élu?

Disons qu'il aurait eu moins de passages dans les médias.


Mais comme je l'ai dit, je ne lui reproche pas son train de vie. Je dis juste qu'il faut relativiser l'expression "il use sa vie à nous défendre": il retire aussi des bénéfices importants  à être un homme politique connu.

On est d'accord, après c'est parce que son action politique marche, ça qui n'était pas gagné.

Je pense moi aussi que quand il a quitté le PS, où il était quand même assez confortable, il a pris un sacré risque. Politique, mais aussi personnel. Car manifestement, le politique, c'est sa vie. Être enterré politiquement... il a dû avoir un peu froid dans le dos.

"il retire aussi des bénéfices importants  à être un homme politique connu. " Que voulez-vous dire exactement par "bénéfices importants" ? et "train de vie plus que confortable" ?

Que voulez-vous dire exactement par "bénéfices importants" ? et "train de vie plus que confortable" ? 

 

Le salaire et les avantages des députés sont largement au dessus du salaire moyen Français. Mélenchon gagne bien sa vie, tant mieux pour lui, et je ne lui fait aucun reproche là dessus. Mais arrêtons avec les expressions comme   " Il use sa vie à nous défendre ".

        

Au passage, ma soeur (qui est macroniste) m'avait sorti exactement la même expression à propos de Macron en 2017, j'avais bien rigolé.  


Je pense que s'il y a un groupe parlementaire qui fait correctement son boulot et pas seulement pour les avantages perçus (identiques pour tous les parlementaires), c’est bien le groupe LFI. Je ne trouve pas correct les sous-entendus sur les députés LFI qui le seraient à cause de leurs avantages. Certes la place est bonne mais surtout pour ceux qui ne remplissent pas la fonction qui leur est assignée par leurs électeurs/trices. Ils ne "s'usent" peut-être pas la vie mais en tout cas, siéger des jours et des jours jusqu'à des nuits entières (ce que je trouve d'ailleurs absurde : quel humain est capable d'avoir les idées claires à 3 h du matin ?), je le leur laisse volontiers et je pense que oui, ça use un peu quand même !

Il n'y a aucun sous-entendu de ma part. Je l'ai déjà dit 3 fois, ça ne me pose absolument aucun problème que Mélenchon et les autres députés LFI gagnent bien leur vie, ils le méritent.



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Sauf que pour le 3/8 il y a trois équipes.


À la chambre des députés il n’y en a qu’une, à moins que vous ne considériez comme normal que les députés se dispensent d’être présent à chaque session.

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Et il faut rajouter les sessions de nuit en plus de la présence en permanences et la préparation des lois? Je suis pas sure qu'on ait des lois de grande qualité en flux tendus...

Il me semble me souvenir que LFI s'organise ainsi, en effet, et très ouvertement, par roulement de présence, et je n'y vois pas vraiment d'inconvénient vu la stérilité quasi totale des sessions parlementaires. 

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Techniquement, seul le dépositaire de l'amandement peu le défendre et avec ce genre de calandrier, les votes d'amandement peuvent avoir lieu n'importe quand. Quand la FI s'est mis à déposer 17 amendements identiques pour être sure que le calendrier ne posait pas de problème, on les a accusée de guerria législative et on a utilisé ça pour rejeter par avance la majorité de leur propositions qui n'ont même pas été soumise au vote...

Le manque d'effectif par rapport aux besoin. Ils se sont retrouvé plusieurs fois piégée à n'avoir qu'une seule personne pour voter un amandement surprise à 3h du mat où à ne pas avoir la personne qui a déposé l'ammendement disponible pour le défendre à cause des manipulations de l'horloge parlementaire faites par la présidence.

Voter la loi en pleine nuit? Il y a vraiment tant besoin que ça avance pour qu'on ponde des loi les yeux cernées? Parce que les conquilles et le manque de reflection, c'est déjà chiant en usine avec les pièces non conformes, mais les lois ça a un peu plus de poid dans la société et mal rédigé ça peu vraiment faire beaucoup de dégats.

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Les ouvriers qui travaillent de nuit voient leur espérance de vie diminuer parce qu'ils suivent un rythme de vie à l'encontre de leur rythme biologique.
Il y a plein de méiters où il y a une logique à fair ça (médecins de gardes, grader les machines en fonctionnement dans l'industrie, etc.) mais c'est quoi la justification de faire tourner l'assemblée nationale de nuit? Il y a un volume minimum de nouveaux textes à produire? On est d'accord que l'espérence de vie des députées n'est pas à pleindre, mais ça sert à quoi ce délir qu'on refuse dans tout les métiers où ce n'est pas absolument nécéssaire dans le reste de la société?

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La raison, et c'est vraiment la seule, c'est de passer en force les textes en un temps minimum pour que la rue ne puisse pas réagire et de profiter que l'opposition a moins de députées pour qu'elle ne puisse pas suivre le rythme et passer des amendements sans opposition. Et cette précipitation participe à nous créer des lois à trou mal foutue. Désolé mais je pense que les travailleur de nuit on plus interet à avoir des députées qui font correctement leur travail que des députées qui bossent à la même heure qu'eux.

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Plutôt que ça doit user. ll n'y a qu'à voir le pauvre Joachim Son-Forget. Je ne souhaite ça à personne.

Comparé l'engagement politique de Macron à celui de Mélenchon, ça me paraît très très hasardeux. Et même au-delà. 


Je sais pas, je suis salarié du privé, je gagne aussi bien ma vie qu'un député avec un rythme tranquille, aucune exposition, une vie privée intacte etc...


Je respecte la capacité et la volonté de Mélenchon (et d'autres dans la bande) à s'opposer à la suprématie écrasante de ce "nouvel ordre naturel" et je leur en suis reconnaissant. Je me dis que sans elles et eux, je me sentirais tout de même bien seul...


Après oui, le "j'use ma vie", c'est un peu surjoué, mais ça ne me dérange pas. Je n'attends la perfection de personne.

Moi non plus. Pour la n-ième fois, je le répète: le train de vie de Mélenchon ne me pose aucun problème.

Combien ?

Quarante, cinquante messages pour dézinguer Mélenchon et à travesr lui, les Insoumis.


Pas fatigué  ?



Si, je suis fatigué de devoir réexpliquer toujours la même chose face à des gens qui ne font pas le moindre effort pour comprendre.

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Il ne peut qu'avoir des revenus indécents puisqu'il semble parvenir à "vivre", à la différence de certains petits vieux qui après une vie de labeur se plaignent d'enchainer des fins de mois difficiles forcés de payer les coûts faramineux de l'éducation de leurs enfants.... Une situation qui illustre tristement le mépris des sans-dents de notre classe politique (et l'incurie de notre système éducatif, forçant ces victimes qui n'y pouvaient rien à les envoyer en Suisse :).  

Il y en a qui osent tout! C'est à ça...   ;)

Sur le coup c'est très très modéré, je suis d'accord que la position de Hamon était compliqué, mais accepter, pour Mélenchon, de devoir se fader des députées Valsistes en masses (60 pourcent des investitures PS) dans sa majorité, vous pensez vraiment que c'était une sinécure qu'il aurais due accepter?

Mélenchon aurait du se présenter à la primaire. S'il l'avait jouer fin, il l'aurait probablement emporté (Valls était détesté à juste titre, c'est pour ça que Hamon a gagné) et aurait été en position de faire l'union de la gauche.


C'était complètement hypocrite de sa part de demander ensuite à Hamon de se retirer alors que celui-ci avait gagné cette primaire où Mélenchon n'avait pas eu le courage de se présenter.

D'une part, tout ceci n'aurais rien changé au problème des investitures des députées dont j'ai parlé dans mon message précédent, d'autre part, ce n'est pas hypocrite si on est contre le principe même de la primaire.

Les primaires sont des procésus où seuls les 20 à 30 pourcents des électeurs les plus riches et les plus éduquées participent, si on rajoute le fait que la participation est symboliquement payante, on est sur une bonne grosse approximation du suffrage censitaire. Et surtous, on signe avant d'y aller que si l'un des autres gagne, on le soutiendra, vu qui participait ça aurait été un bon gros menssonge de la part de Mélenchon.

C'était le risque à courir pour tenter de faire l'union de la gauche. Mélenchon n'a pas voulu des primaires, très bien, mais après c'était complètement hypocrite de demander au vainqueur de se retirer.



" C'était le risque à courir pour tenter de faire l'union de la gauche. "
Je n'en suis pas convaincu du tout, pour moi c'est une mécanique problématique à la base qui explique, entre autre, la faiblesse de la gauche américaine face au centre et ça fait partie des mécanismes expliquant l'éloignement encore plus fort de l'américain moyen avec la politique par raport au français. Toutes choses qui ont participé à leur offrir 4 ans de Trump.

Sinon, je ne vois pas bien le lien logique entre refuser une primaire et refuser de s'allier, sous condition, à une autre force politique. On parlais de fusionner les candidatures, pas d'en faire disparaitre une. Je rappel que Jadot et les écolos n'étaient pas dans cette primaire à l'époque, pas plus que le PCF, ce n'était qu'une primaire du PS et ses satellites, pas de la gauche.

Sinon, je ne vois pas bien le lien logique entre refuser une primaire et refuser de s'allier, sous condition, à une autre force politique. 


La primaire était ouverte à Mélenchon. Il a choisi de ne pas y aller (comme Macron d'ailleurs), pas de soucis, mais après qu'il ne demande pas au vainqueur de se retirer de la course. 


Enfin bon, on a assez parlé de cette élection perdue. Espérons juste qu'en 2022 ça se passera mieux, même si honnêtement il y a peu d'espoirs.

Le PS a organisé une primaire, ne pas y participer ça ne veux pas dire ne pas pouvoir négocier avec le PS, refuser la primaire ce n'est pas refuser les négociations de parti à parti, soyons logique. Un outils unique n'est pas l'integralité du champ des possible, refuser d'utiliser une hache ne veux pas dire qu'on est pas prêt à couper le même arbre, mais avec une tronçoneuse.

" Enfin bon, on a assez parlé de cette élection perdue. "
Votre logique ne s'arrête pas à cette élection, la primaire EELV de septembre ressemble visiblement beaucoup à celle du PS d'il y a 5 ans, donc les même questions éthiques sur les primaires se reposent cette année.

Déjà qu'Hamon n'a pas été capable de faire l'union du PS vous croyez sérieusement qu'un Mélenchon gagnant les primaires aurait eu le PS derrière lui. L'union ? Non seulement Mélenchon n'aurait pas eu les votes PS mais en plus il aurait perdu une partie des siens qui avait encore en travers de la gorge le duo Hollande-Valls. Dans ce cas là vous auriez voté pour lui vous ? Vous dites le contraire partout dès que vous en avez l'occasion. Et il en aurait fait quoi de son alliance avec le PC dans sa primaire ? Et il aurait présenté quel programme ? Celui du PS ?

Quelle blague.

"Mélenchon aurait du se présenter à la primaire."


Il aurait gagné, et dans ce cas, il aurait été loyalement soutenu par les machins du PS? 


Pffff....

Effectivement, parce qu'il est publiquement reconnu que la victoire de Hamon à la-dite primaire lui a permit largement une union de la gauche... (hors LFI je l'accorde) (:

Et puis il n'y a absolument pas eu une traitrise généralisée de plus de la moitié du PS pour rejoindre Macron dès le début...
Et bien entendu il ne se serait pas du tout passé exactement la même chose, voire pire, avec JLM qui se risque dans  cette farce de primaire...


C'est vous que vous arriviez à vous convraincre de ce genre de choses alors qu'au final la seule chose qui vous pose problème c'est que ce n'est pas le leader que vous auriez aimé voir qui mène le programme de gauche le plus abouti que l'on puisse avoir pour la présidentielle.

PS : je connais aucun mélenchonistes personnellement, que des insoumis. (des macronistes en revanche on en trouve à foison sur twitter si vous voulez vraiment taper dans du culte à la personne....)

Et bien entendu il ne se serait pas du tout passé exactement la même chose, voire pire, avec JLM qui se risque dans  cette farce de primaire... 


Il se serait passé la même chose, voire pire. Valls & co auraient rejoint Macron. Mais les 25% d'électeurs qui ont voté Hamon ou Mélenchon auraient voté pour le vainqueur de la primaire; suffisant pour accéder au second tour (sans garantie de victoire au second tour).



qu'au final la seule chose qui vous pose problème c'est que ce n'est pas le leader que vous auriez aimé voir qui mène le programme de gauche le plus abouti que l'on puisse avoir pour la présidentielle. 


Je me marre. Tiens, juste pour rigoler, à votre avis c'est qui "le leader que j'aurais aimé voir" ? Juste pour savoir à quel point vous vous trompez sur mes opinions. Pour le reste, la seule chose que je déplore, c'est la désunion de la gauche.



PS : je connais aucun mélenchonistes personnellement, que des insoumis. 


C'est pour ça que ces "insoumis" défendent systématiquement Mélenchon & co sur ce forum (cf début 2018)

"Il se serait passé la même chose, voire pire. Valls & co auraient rejoint Macron. Mais les 25% d'électeurs qui ont voté Hamon ou Mélenchon auraient voté pour le vainqueur de la primaire; suffisant pour accéder au second tour (sans garantie de victoire au second tour)."


Bon ben voilà vous l'avez dit vous même... Mais je sais pas d'où vous sortez votre 25% magique. Au final tout ce que vous dites, c'est qu'en effet s'il n'y avait pas eu Hamon ou Mélenchon, l'autre aurait accédé au 2nd tour. C'est juste que la seule méthode que vous voyez pour cela ça aurait été Mélenchon qui participe à la primaire, sans prendre en compte tous les risques que ça induit.
1) vous avez aucun moyen de savoir si un Hamon vainqueur de la primaire sans JLM qui se présente lui aurait donné un meilleur score (c'est même loin d'être gagné avec le rejet massif du PS suite à Hollande...).
2) Associer la FI à cette primaire serait allé totalement à l'encontre des valeurs mêmes qui ont fondé la FI, qui repose essentiellement sur un rejet des vieilles institutions chapeautées par le PS et cette primaire. Conséquence : une perte de voix de tous ceux qui ont voté FI par rejet des vieilles tambouilles de la gauche.

3) vous faites des calculs de sommes de votes complètement illusoires. Il suffit de voir les études sur les reports de voix d'une part pour voir que même à droite ça ne se reporte pas comme vous le décrivez, et d'autre part vous ignorez tous les sondages qui donnent de meilleurs résultats pour la FI que pour une union de la gauche qui sort de nulle part (comprendre en 1 mot : "union de la gauche" <> "sommer les voix", loin de là).

4) Justement sur les reports de voix, vous ne prenez pas en compte tous les votes utiles du 1er tour envers Macron contre LePen, de gens qui de base voulaient voter FI (et j'en connais...). Les sondages qui ont étudié un 2nd tour Macron - JLM étaient loiiin d'être aussi catégoriques que vous (et en plus c'était sans compter sur les effets du débat du second tour...).


Mais bon, je vous rejoins sur un point : ça sert à rien de tergiverser sur les évènements de 2017, à part pour constater que la gauche à toujours la même position de rejet de la FI par principe et que l'on fonce donc directement vers les mêmes erreurs. Et malgré tout ça, c'est à la FI qu'on demande de faire des efforts (vous savez, celle qui a fait presque 20% là)... c'est tristement drôle si ce n'était pas aussi important.


Je me marre. Tiens, juste pour rigoler, à votre avis c'est qui "le leader que j'aurais aimé voir" ? Juste pour savoir à quel point vous vous trompez sur mes opinions. Pour le reste, la seule chose que je déplore, c'est la désunion de la gauche.


Si je n'en ai pas dit plus c'est justement parce que je ne veux pas vous prêter des propos que vous ne tenez pas. C'est un simple constat : vous dites vous même que vous ne compte pas voter FI pour l'unique raison que c'est JLM qui représente LAEC. C'est un peu comme se refuser à voter pour le meilleur poulain de l'écurie (aux vues des sondages et résultat précédent), en l'enjoignant à ralentir pour s'allier aux poulains plus lents.
Je comprend tout à fait qu'il y a des efforts d'union à faire côté FI (et c'est déjà le cas d'ailleurs, mais mon post est bien assez long je vais éviter le listing si vous me le permettez... svp ?), mais franchement quand on voit ce qu'il s'est passé à Lille, les annonces de Faure ou encore celles de Jadot... désolé mais on a pas le cul sorti des ronces.


C'est pour ça que ces "insoumis" défendent systématiquement Mélenchon & co sur ce forum (cf début 2018)


J'ai l'impression que pour la plupart des commentaires vous mettez gratuitement cette étiquette "défendre Mélenchon" alors qu'il n'y a pas grand chose. 

Pour moi l'analyse est simple : regarder la teneur des arguments de tout un chacun. De ce que je constate, la plupart des reproches sont dirigées de façon ciblée envers JLM. En revanche du côté des réponses on a des choses bien plus larges qui ne se focalisent pas sur la personne mais sur le mouvement et l'analyse politique. (que ce soit mon post ou encore tous ceux que j'ai pu lire ici-même ci-dessous).

Donc s'il vous plait, ne mélangez pas "défendre Mélenchon" avec "défendre nos intérêts et notre programme politique". C'est assez cocasse d'ailleurs que vous vous soyez senti obligé d'ajouter le "Mélenchon & co"... faut croire que ce serait plus du mélencho&coniste du coup... En version plus courte on dit "insoumis" quand on défends LAEC. ;)  

Merci pour cette réponse très argumentée et factuelle. Reste plus qu'à ajouter la référence au programme (si ces personnes sont effarouchées par JLM, au moins peuvent-elles s'intéresser au programme, en cours) : 

https://noussommespour.fr/programme/

Tout ce que je dis, c'est que si Mélenchon s'était présenté pour la primaire et l'avait emporté (je sais, cela fait beaucoup de si), il aurait eu un potentiel électoral suffisant pour arriver au second tour. Pas une garantie absolue, mais du moins il avait de plus grandes chances qu'en y allant solo.


Je pense d'ailleurs qu'au fond, ni Mélenchon ni Macron ne pensaient réellement avoir leurs chances en 2017, chacun essayent plutôt d'y aller en solo pour prendre la tête de la gauche dans le cas où (scénario le plus probable jusqu'en janvier 2017) Fillon aurait été élu.


Pour le reste, les reports de voix ne marchent pas si mal pour estimer grossièrement le rapport de force. Je suis allé voir les sondages (puisque vous m'y invitez), et, si ce n'était pas du 70-30, c'était pour la plupart du 60-40 (avec quelques uns qui donnaient 55-45), bref tous prédisaient une large défaite de Mélenchon.


Mais mon message, à la base, était de dire à Euredice qu'il ne sert à rien de se lamenter sur le premier tour de 2017, Mélenchon n'ayant aucune chance au second tour face à Macron.


Mais bon, je vous rejoins sur un point : ça sert à rien de tergiverser sur les évènements de 2017, à part pour constater que la gauche à toujours la même position de rejet de la FI par principe et que l'on fonce donc directement vers les mêmes erreurs. Et malgré tout ça, c'est à la FI qu'on demande de faire des efforts (vous savez, celle qui a fait presque 20% là)... c'est tristement drôle si ce n'était pas aussi important. 


Bon, si on est d'accord sur l'essentiel. Cela dit, la FI n'est pas "à 20%"; par exemple aux européennes, c'était les écolos qui était à 20% tandis que la FI faisait seulement 6%. Ce qui, au passage, renforce l'idée qu'il y a un potentiel électoral d'environ 25% dont je parlais dans mes messages précédents.


Tous doivent faire des efforts (LFI comme les autres), mais personne ne semble pressés d'en faire. Et s'il y a bien un rejet de Mélenchon/LFI, disons qu'il y a de bonnes raisons à cela. Je ne dis pas que c'est indépassable, juste que c'est loin d'être gagné et que les insoumis n'ont pas du tout la bonne attitude. Y compris sur ce forum.


ous dites vous même que vous ne compte pas voter FI pour l'unique raison que c'est JLM qui représente LAEC. 

Ce n'est pas ce que je dis. Je dis que même si j'étais d'accord à 100% avec le programme de LFI (ce qui n'est pas le cas), je ne voterais sans doute pas pour Mélenchon. Idem pour d'autres personnalités comme Valls, Fillon ou Sarkozy: même si j'étais d'accord à 100% avec un de ceux là (ce qui n'est absolument pas le cas) je ne voterais pas pour eux.


La personnalité de celui ou celle qui devient président compte (cf Trump par exemple). Et je ne veux pas de Jean-Luc "ma personne est sacrée" Mélenchon.


 Donc s'il vous plait, ne mélangez pas "défendre Mélenchon" avec "défendre nos intérêts et notre programme politique". C'est assez cocasse d'ailleurs que vous vous soyez senti obligé d'ajouter le "Mélenchon & co"


J'ai parlé de Mélenchon&co car je faisais référence à la crise de 2018, lors de la création du média et des enquêtes sur le financement de la campagne de JLM.  On parlait à l'époque de Mélenchon, mais aussi de Chikirou et quelques autres.


Et ce que vous dites sur "les arguments" est faux. personne ne parle ici du programme. Toute la conversation est centrée sur Mélenchon et de ses chances en 2017. Et franchement, c'est un sujet qui m'écoeure.


"  c'était les écolos qui était à 20% "
14 pourcent, le potenciel de voix écologiste en dehors de la gauche aisée est très faible.

" Et je ne veux pas de Jean-Luc "ma personne est sacrée" Mélenchon. "
Qu'est-ce qui vous fait croire qu'un candidat qui aurais grâce à vos yeux ne générerai pas un rejet aussi fort voir plus fort dans d'autres parties de l'électorat qui eux, voterais pour Mélenchon?

" Et ce que vous dites sur "les arguments" est faux. personne ne parle ici du programme. Toute la conversation est centrée sur Mélenchon et de ses chances en 2017. Et franchement, c'est un sujet qui m'écoeure. "
Non, il y a un seul message d'Euridice, pas très fin je vous l'accorde, j'y ai même répondus pour le nuancer. Tout le reste viens du fait que vous avez amené ça sur le tapis, et oui, comme ça nous parrait assez irrationel comme réponse, on y a répondus. Si parler de Mélenchon vous emmerde, pourquoi vous remettez une pièce dans la machine, moi aussi je me passerait bien de ces conversations.

14 pourcent, le potentiel de voix écologiste en dehors de la gauche aisée est très faible. 


Exact. 14% écolo, 6% LFI et 6% "place publique" ça fait bien les 25% dont je parlais.



Qu'est-ce qui vous fait croire qu'un candidat qui aurais grâce à vos yeux ne générerai pas un rejet aussi fort voir plus fort dans d'autres parties de l'électorat qui eux, voterais pour Mélenchon? 


Rien. Les gens votent comme ils veulent, selon leur propre sensibilité politique.



Tout le reste viens du fait que vous avez amené ça sur le tapis, et oui, comme ça nous parrait assez irrationel comme réponse, on y a répondus. 


Je n'ai rien amené sur le tapis, à par une évidence: Mélenchon n'avait aucune chance de gagner en 2017, et si j'ai parlé de ça, c'est uniquement parce qu'Euridice était toujours bloqué sur ce mythe de la quasi-victoire de JLM en 2017.

Vous avez commencé votre tout premier message par un joli "si Mélenchon a perdu c'est entièrement sa faute", c'est pour ça que j'ai dit que vous avez remis une pièce dans la machine.

Si la gauche perd progressivement de l'électorat populaire c'est par l'isolement progressif de l'électorat aisé et éduqué qui décide seul dans son coin de la marche à suivre. Utiliser une technique comme les primaires, c'est continuier à se couper de l'électorat populaire, c'est continuer à perdre.

Et mon premier message répondait à quelqu'un qui accusait tout le monde à gauche d'avoir fait perdre Mélenchon en 2017. Ce n'est pas moi qui ai mis une pièce dans la machine.



Si la gauche perd progressivement de l'électorat populaire c'est par l'isolement progressif de l'électorat aisé et éduqué qui décide seul dans son coin de la marche à suivre. Utiliser une technique comme les primaires, c'est continuier à se couper de l'électorat populaire, c'est continuer à perdre. 


Théorie intéressante, mais je ne sais pas à quel point elle est vraie. D'un côté cet électorat aisé et éduqué est souvent plus conscient des déterminismes sociaux et de la nécessité d'un changement systémique (l'électorat de l'extrême gauche est souvent issu de cet électorat aisé et éduqué); de l'autre il y a il est vrai des réflexes de protection des acquis de classe. 


Pour ma part, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi il y a un décrochage de la gauche dans l'électorat populaire. J'ai plus l'impression que c'est lié à l'effondrement de l'idéal communiste et au triomphe idéologique de l'économie de marché, mais ça reste juste mon opinion.

Moi aussi j'ai répondu à Eureudice parce que je trouvais aussi qu'il disait de la merde, j'ai combien de messages derière le miens? La différence est due au fait que si, vous avez remis une pièce dans la machine.

" Théorie intéressante, mais je ne sais pas à quel point elle est vraie. "
Là il suffit de voir les cohortes électorales. Les populations qui votent pour les partis les plus modéré voir pour ceux qui accompagnent le libéralisme (EELV, PS, aile gauche d'LREM...) ont un électorat massivement éduqué et urbain, le PS perdant prgressivement son électorat populaire historique et les autres n'ayant jamais eu d'électorat populaire. Dans beaucoup de pays ce mouvement est allé jusqu'au bout et on se retrouve avec des écolos qui font alliance avec les parties de droites (Allemagne, Autriche...) et une gauche populaire qui a disparu (Italie). En france, la dernière force notable qui fait bouger un électorat populaire c'est LFI, et c'est bien parce qu'on parle d'une force qui est prête à aller assez loin. Et on ne peu plus se permettre de les décevoire en proposant un programme pas assez radical, si on fait ça, ils ne reviendrons plus au vote avant un moment et c'est la victoire automatique pour l'extrème droite (Pologne, Hongrie...).

" Pour ma part, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi il y a un décrochage de la gauche dans l'électorat populaire. "
On a beaucoup de contre-exemple, en particulier en Amérique du Sud, pour voir cette dynamique. L'idéal communiste a disparue partous, le vote populaire de gauche n'a pas disparu partous avec, on a donc pas mal d'études de cas.

Moi aussi j'ai répondu à Eureudice parce que je trouvais aussi qu'il disait de la merde, j'ai combien de messages derière le miens? La différence est due au fait que si, vous avez remis une pièce dans la machine. 


Ah si par "remettre une pièce dans la machine", vous entendiez "dire la vérité sur les chances de Mélenchon en 2017", je plaide coupable. Désolé d'avoir dit la vérité.


Les populations qui votent pour les partis les plus modéré voir pour ceux qui accompagnent le libéralisme (EELV, PS, aile gauche d'LREM...) ont un électorat massivement éduqué et urbain, le PS perdant prgressivement son électorat populaire historique et les autres n'ayant jamais eu d'électorat populaire. 


C'est vrai mais:

1) les raisons de cet éloignement (et la récupération d'une partie de cet électorat par les fachos) sont peu claires. Je n'ai jamais vu d'explications vraiment convaincantes. Certains évoquent bien sûr des politiques plus "libérales" de la gauche (gauche style PS) qui pénalisent les classes populaires. D'autres évoquent la chute de l'idéal communiste et la perte d'influence des syndicats qui structuraient le vote ouvrier. L'individualisation de la société et son vieillissement ont pu aussi jouer un rôle dans la bascule à droite. Et bien d'autres explications encore, mais, à ma connaissance, pas de réponse définitive


2) l'électorat éduqué et urbain est aussi celui de l'extrême gauche, et même LFI fait un score supérieur à la moyenne dans cet électorat (à vérifier)


3) le résultat des primaires ne favorise pas forcément le candidat le plus centriste (cf Hamon vs Valls)


Donc ce n'est pas clair du tout les primaires, à supposer qu'elles concernent un électorat "massivement éduqué et urbain" favoriserait des politiques qui conduiraient à se couper de l'électorat populaire.



On a beaucoup de contre-exemple, en particulier en Amérique du Sud, pour voir cette dynamique. L'idéal communiste a disparue partous, le vote populaire de gauche n'a pas disparu partous avec, on a donc pas mal d'études de cas. 


A voir. L'Amérique du Sud est aussi touchée par la vague nationaliste. De toute façon, je ne prétends pas avoir la réponse définitive à la question. Et, malgré vos affirmations, je doute que vous l'avez.

" Ah si par "remettre une pièce dans la machine", vous entendiez "dire la vérité sur les chances de Mélenchon en 2017", je plaide coupable. Désolé d'avoir dit la vérité. "
Votre perception de la vérité, mais non, je pensait surtous à votre attribution de la faute de l'échec à Mélenchon seul.

1) ça ne change pas que si on ne cherche pas à y répondre, par exemple en continuant à décider juste entre nous du candidat, on est sure que l'on va rester entre nous et qu'o peu donc fermer boutique.

2) LFI a un électorat équilibrée en 2017, ceci en prenant en compte les éduquées urbains plutôt EELV qui ont fait un vote stratégique au premier tour. En gros LFI est l'une des rares formations, avec LO et le PCF à avoir encore une base populaire.

3) Même un candidat assez à gauche pour nous se retrouve avec une assise friable si il a été désigné par une méthode en fesant l'émanation des CSP+.

" Et, malgré vos affirmations, je doute que vous l'avez. "
Si quelqu'un l'avait, je doute que nous serions dans cette situation. Ce que je dit c'est d'une part, que c'est la question centrale, et d'autre part, qu'on doit esquiver absolument les stratégies qui se baseraient avant tout sur les classes aisées et éduquées. Il se trouve que je ne suis pas du tout le seul de cet avis, par exemple c'est depuis 10 ans au coeur de toutes les approches stratégiques de Mélenchon, avec un succès variable c'est vrais. Mais au moins on a encore une gauche, contrairement à pas mal d'autres pays. On voit aussi cette approche chez des gens comme Sanders et AOC, et bien d'autres, même si c'est avec d'autres méthodes.

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" Vous répétez que les primaires ne font déplacer que les plus aisés mais je trouve étrange cet argument car vous comparez ça à une décision solitaire ou issue d'un cercle encore plus restreint de gens encore plus aisés et en position de pouvoir. "
Non, je compare bien ça à de multiples décisions solitaires soutenue par des appareil qui font des discutions d'accord en fonction de leurs rapport de force dans l'integralité de la sociétée. La nuance est donc que l'assise est bien toute la société dans un cas et un nombre réduit de classes sociales dans l'autre.£

" Par ailleurs je trouve étrange d'aborder les présidentielles en renonçant à faire déplacer les abstentionnistes pour des primaires. C'est justement l'occasion de tester des moyens de les mobiliser. "
Non, la multiplication des votes exclue la masse des votants, c'est ce qu'on constate avec les RIC en Suisse ou avec les primaires aux USA, et on peu donner plein d'autres exemples, comme nos élections intermédiaires. La réalité c'est qu'il n'y a qu'une seule élection tout les 5 ans qui mobilise et il va falloire faire avec. Entre autre en s'appuyant beaucoup plus sur le tirage au sort pour avoir une meilleure représentativité de la société.

" (en commençant par les mairies, puis en montant progressivement afin d'être sûr d'avoir toutes les cartes en main au moment où l'on arrive au pouvoir) "
Désolé, votre approche pose deux problème. D'abord le pouvoir politique réel est national (monaie, loi, impots), les pouvoirs locaux doivent agire dans le cadre que leur permet le naional sur ces sujet là, qui est assez restraint. Vu que le problème c'est que les populations ne croient plus en la politique, attaquer par là c'est le meilleur moyen de les confirmer dans leur désepérence, et donc désinteret de la politique.
L'autre problème c'est qu'on est modifié par ce que l'on fait, et ce dont on a déjà trop, c'est des parties d'élus, déconnectées du terrains, et carrièriste à l'encontre des interet de leurs idées.
Si on veux la vrais base, une force militante massive, il faut lui donner une perspective, donc la prise du seul pouvoir qui compte vraiment, celui national.

" Rien. Les gens votent comme ils veulent, selon leur propre sensibilité politique. "
Et bien moi je peu vous dire qu'il n'y a pas grand monde qui est capable de faire bouger vers les urnes autant de classes populaires abstantionistes, c'est quelque chose dévident quand on fait du militantisme de terrain.

Cool. Que Mélenchon donne sa recette à quelqu'un d'autre (qui saura ne pas insulter ses alliés potentiels), et on a une chance de battre la droite.

La recette compose entre autre ça, je suis désolé. Quelqu'un qui a l'aire trop gentils et integré à la classe politique, trop apte à faire des compromis jusqu'à la compromission ne peu pas ralier les dégoutées de la classe politique. Avec les politesses qu'il fait déjà, les fois où il choisis de ne pas rentrer dans le tas, ils est déjà accusé par une part de cet électorat d'être un vendu comme les autres.

sans blague ?

A peine désigné par cette primaire , tout le "beau monde " soit disant "socialiste" a fui ce dangereux gauchiste d'HAMON....

MELUCHE ? mais c'était absolument impensable.

Vous avez la mèmoire courte très courte, continuez comme cela la Goooooche a de l'avenir

J'ai une très bonne mémoire. Quant à l'avenir de la gauche, pour le moment, il semble compromis.

Non, Hamon était tenu par son parti, il ne pouvait pas le faire avancer sans qu’il éclate en pleine campagne.
Hamon a subi de la part d’une bonne proportion de ses camarades, pour preuve les nombreux passage chez Macron, ce qu’en son temps Royal s’est payée avec la ruée chez Sarkozy.

Certes, Hamon a été trahi  dès le début de sa campagne par ses"camarades", raison de plus pour s'éffacer et apporter son soutien à Mélenchon. N'est-ce pas lui qui avait demandé cela quand il était pendant une courte période en tête dans les sondages?

Décidément, vous avez du mal à comprendre, il ne pouvait pas s’effacer, il était le candidat off de son parti, s’effacer, dans ce cadre, voulait dire, absence de son parti dans le scrutin, il n’avait pas mandat pour.

En politique,tous les coups sont permis que je sache, la preuve, la trahison de son parti en pleine campagne, qui, elle, à vous entendre était légitime. S'il s'était effacé, que croyez-vous qu'ils auraient fait ? Valls ou un autre aurait pris le relais et le résultat aurait été encore plus catastrophique pour eux. 

Non, ça lui était impossible, il était le représentant de son parti.

Il était le représentant de son parti pour faire gagner les idées de ce parti. Si pour se faire la seule possibilité qui restait était de se rallier en se plaçant premier ministre alors il faisait son job. Ce n'est même plus son parti d'ailleurs. Vous pouvez ergotez ce que vous voulez en parlant de principes qui servent d'excuses à l'inexplicable, que ce soit la logique ou l'intérêt de ses affiliés, il a tout piétiné et il a tout perdu.

Si Hamon nous organise un soutient du centre gauche à Mélenchon, je le préfère là que la tête dans le sable. Actuellement il est plutôt un grain de sable dans la tentative de certains d'exclure la FI des discutions d'ailliances à gauche.

C'est un point de vue que je peux comprendre mais que je ne partage pas, le centre gauche n'étant pas ma tasse de thé. De toute façon, si la gauche veut gagner la prochaine fois,seul Mélenchon est en mesure de l'emporter, que cela leur plaise ou non. Et il semblerait que ce soit non, mais j'aimerais me tromper.

Disont que le centre gauche est divers et certains ce radicalisent, il ne faut pas oublié que Mélenchon lui même viens de la mitterandie et a évolué. Si je trouve abusifs ceux qui lui reprochent ses positions des années 90s, je suis bien obligé d'appliquer une philosophie proche pour d'autres.

> Benoît Hamon devrait se mettre la tête dans le sable, c'est en grande partie à cause de lui si Mélenchon n'a pas pu accéder au second tour, je n'oublie pas bien-sûr Poutou, Besancenot et Artaud.  


"Vous êtes DERRIÈRE nous ou CONTRE nous".


La rhétorique des Mélenchonniste n'a pas changé depuis 2017, à ce que je vois. Les militants insoumis, dans leur entresoi et leur chambre d'écho olympique, n'ont par l'air de saisir combien de telles sorties sont fondamentalement flippantes dans ce qu'elle dessinent d'un futur exercice du pouvoir, et combien elles sont repoussoir et contre-productives pour toute personne qui n'est pas déjà totalement convaincue. 


Vous pouvez chouiner autant que vous le voulez sur combien le monde est injuste, et fantasmer autant de deuxièmes tours alternatifs "si tout le monde avait voté comme il faut", rien n'y changera : si vous (le comportement de votre leader, votre manière de militer) fait peur au gens, ils ne voteront JAMAIS pour vous. Parce qu'on peut harceler autant qu'on veut le reste de la gauche sur les réseaux sociaux, à la fin, il restera toujours un endroit où l'électeur est seul, où personne ne le voit ni ne le juge, et où il peut faire un gros fuck à tous les militants offensifs qui lui ont cassé les burnes pendant un an sur facebook : c'est dans l'isoloir.

c'est quoi qui fait peur aux gens dans la manière de militer des gens de LFI ? Parce que quand on voit l'agressivité de certains autres, du PS à EELV et parfois au PC, qu'est-ce qu'ils ont de pire ? Le PS qui vote la plupart du temps avec les macronistes à l'Assemblée ou s'abstient ou est absent quand il faudrait être là, qu'est-ce qu'ils ont à offrir de mieux ? (pour la gauche, s'entend).

> c'est quoi qui fait peur aux gens dans la manière de militer des gens de LFI ?  


Raids collectif organisés sur les réseaux sociaux à la moindre discussion sur le sujet, incapacité à recevoir l'altérité ou la nuance idéologique autrement que comme une attaque frontale, adhésion totale au moindre fait et geste des cadres du parti sans être capable de recul ou de distance, déni préoccupant de la réalité des chiffres (l'élection qu'ils n'ont toujours pas réalisé avoir perdu, et l'incapacité d'une introspection sur les causes de l'échec autrement qu'en accusant les autres), culpabilisation criarde de quiconque ne vote pas pour (aussitôt étiqueté de droite) comme unique mode de persuasion... Bref, une série de comportements toxiques et systématiques qu'on ne retrouve ni chez les militants LO, ni NPA, ni communistes, ni PS, ni EELV - en tout cas jamais dans ces proportions.


> Parce que quand on voit l'agressivité de certains autres, du PS à EELV et parfois au PC, qu'est-ce qu'ils ont de pire ?  


Ce n'est absolument pas comparable, en tout cas pas sur le net. Le militant n'a jamais été un modèle de nuance, quelque soit la formation politique, mais personne n'avait qualifié les autres formations de sectaires dans leur militantisme, ni ne s'étaient vues traités de témoins de Jéhovah pour leur comportement sur la toile, avant la campagne LFI - est-ce un pur hasard ? Les seuls à avoir essuyé les mêmes reproches, en 2017, ce sont les militants d'Asselineau, et je doute que ce soit une comparaison flatteuse.... Aucune des formations de gauche, par exemple, n'avait mis en place des discords spécifiquement conçus pour cibler des conversations privées sur facebook et venir y répéter en masse la bonne parole, entre autres pratiques intrusives et particulièrement oppressantes.


> Le PS qui vote la plupart du temps avec les macronistes à l'Assemblée ou s'abstient ou est absent quand il faudrait être là, qu'est-ce qu'ils ont à offrir de mieux ? (pour la gauche, s'entend). 


Le PS n'est pas la seule alternative à gauche, et le vote PS dépend aussi du candidat qui le représente. Que vous le vouliez ou non, la gauche ne se résume pas à LFI.

au moins, quelques réponses claires. 

Il me semble en effet avoir repéré ces pratiques, et aussi des mea culpa ; et aussi des attaques en règle des "mélenchonnistes" dès que l'un essayait d'argumenter, etc. et aussi des pratiques différentes selon les environnements (certains étant particulièrement agressifs aussi).

Et parallèlement, un pilonnage de la part des médias dominants, fatigant aussi... 

Quant aux attaques de Ian Brossat, Julien Bayou, et Jadot himself, etc. ça n'existe même pas, n'est-ce pas ?

> Quant aux attaques de Ian Brossat, Julien Bayou, et Jadot himself, etc. ça n'existe même pas, n'est-ce pas ? 


On ne parle plus de militants là, de quelles attaques parlez-vous exactement ?


Cela dit, oui, c'est pas les sorties de Jadot (et dans une moindre mesure Bayou) qui vont m'encourager à voter EELV.

Le fait est que vous êtes à fond dans la nuance là. Un gars qui s'identifie un tant soit peu à LFI ressent sûrement l'envie de "recevoir l'altérité ou la nuance idéologique autrement que comme une attaque frontale".

Vous allez répondre quoi ? "C'est eux qu'on commencé." ?

Ce n'est pas l'altérité idéologique que je vous propose là (quelle idée politique ai-je proposée ?), c'est l'expression de ma fatigue.

Je reconnais que ça arrive à tout le monde. Il y a une immense lassitude à gauche.

Ba il y a eu quelques excès de motivation, assez compréhensibles en 2017 car la gauche de gauche apparaissait comme ayant une chance historique d'atteindre le pouvoir, a juste un cheveu que certains étaient si désespérés d'arracher qu'ils scalpaient un brin. 


Je pense que vous pouvez vous rassurer là dessus, bien moins l'ayant aujourd'hui, et la plupart de ceux qui ont encore le feu sacré ont sans doute réalisé combien certains excès ont nuit à l'image du mouvement (je sais pas si c'est encore en ligne quelque part, mais sur le site de la FI il y a eu un appel à contributions sur comment améliorer le militantisme numérique, lors des discussions pour le congrès de Bordeaux de mémoire, et un bon tiers des messages c'était pour se plaindre de ceux qui se défoulaient en son nom sur les réseaux au lieu de chercher à convaincre des mérites de l'AEC ou réfléchir à comment mieux les encadrer/contenir). 


Après le truc aussi c'est qu'entre les militants qui vont sur le site de la FI et participent à des groupes d'action et ses terribles sympathisants sur certains réseaux, il y a comme un monde. 


Pour avoir un peu trainé sur un des plus gros groupe de sympathisants insoumis de facebook (celui appelé imaginativement INSOUMIS, après avoir eu pour nom Je vote Jlm aux deux tours de la présidentielle, à l'époque, si je me rappelle bien, à moins que je confonde avec un autre du même style), il n'a qu'une très faible intersection avec le genre de public qui se rencontre sur le site de la FI ou en réunions, et sans doute encore moins avec celui qui se rencontre ici (l'aile germanopratine du mouvement ? :p). 


En gros c'est la composante populiste anti-système (et surtout ultra anti-ps le parti des bourges, et ultra ultra ultra obsessionnellement anti-macron) qui domine les groupes ouverts comme ça (et y poste un paquet de trucs qui feraient hurler ici, j'en garde notamment le souvenir de m'y être fait traiter un nombre incalculable de fois de macroniste et pire, car il m'était pris la lubie de tenter de debunker les 42 posts par jour qui y accusaient la loi Schiappa de viser à légaliser la pédophilie, ou de réagir au 800ème postage de memes homophobes sur Macron et ses copains réunionais torse-nus - j'ai même dû m'y faire traiter aussi de sjw à cette occasion mdr). 


Enfin je m'écarte du sujet, mais tout ça pour dire que ça ne m'étonne pas que facebook soit mentionné dans un post associant insoumis et comportements douteux (quant à la composante des discords, je l'ai pas connue, mais mon petit doigt qui se rappelle du large soutien à JLM sur le 1825 et du goût de ce public pour les discords, me fait me dire que ça ne m'étonne pas non plus).


Sachant par ailleurs que ceux de twitter sont évidemment encore pires, ce réseau corrompant tout (si dans encore une autre catégorie que je préfère ne pas nommer), tout ceci ne peut évidemment qu'excuser les vrais insoumis qui ne sont nulle part. /s


Enfin pour en revenir au sujet des militants/sympathisants la ramenant trop en ligne, oui c'est parfois une plaie certes, mais ce qui distingue vraiment LFI c'est qu'on en avait trop plutôt que le pas assez des autres (ou les bots astroturfés de Macron). Ce qui était plutôt un bon signe que la stratégie de Mélenchon tapait juste et poussait des gens ne le faisant pas d'habitude à s'investir (si contre-productivement que ça ait pu être à l'occasion).

Merci pour toutes ces infos passionnantes !

Ça pose des questions au passage très intéressantes et importantes sur comment gérer un mouvement de masse, qui vise à faire retourner le peuple à gauche, à l'heure des réseaux.


Mélenchon, comme plus tard le mouvement des gilets jaunes où on a retrouvé les mêmes, a su passionner un paquet de gens largement dépolitisés (ou uniquement politisés négativement par un vague rejet du système capitaliste ou de l'ordo-libéralisme) qui se sont mis à l'activisme en ligne, mais sans pour autant se former à en faire efficacement (que ce soit acquérir la culture politique ou les bases rhétoriques nécessaires) ou vouloir faire les efforts pour.


Les espaces du style de celui que je décrivais plus haut, tout en nuisant sans doute plus qu'autre chose à l'image de LFI au sein de la gauche déjà militante, étaient également nécessaires à plein de gens en ayant perdu l'habitude pour s'affirmer politiquement. Et pour en faire transitionner de la case "anti-système" à celle portant de vraies propositions politiques (vu que même si étant un brin étouffées par le bruit des memes, des posts rageux contre Macron ou Hamon, etc.. il y avait aussi de vraies discussions sur celles de LFI).


Le problème ensuite (ça m'a limite étonné que ça arrive pas), c'est qu'il eut suffit de quelque journaliste mal intentionné allant y faire du cherry picking des trucs les plus douteux y circulant (comme c'est arrivé à de multiples reprises plus tard avec les groupes GJ), pour que ça nuise énormément au mouvement.


Ce qui nous ramène à la complexe question de la modération. D'un coté si on considère tout groupe associé en insoumis comme "vitrine" potentielle du mouvement ça conduirait à vouloir en adopter une très stricte. D'un autre c'est d'une violence sociale, classiste, assez extrême d'aller réduire au silence des gens du peuple en train de se réapproprier la politique.

Je crois que vous résumez assez bien un problème du temps.

" La rhétorique des Mélenchonniste n'a pas changé depuis 2017 "
Il faudra prévenir Euredice que sont nouveau pseudo c'est "les Mélenchonistes" ou "Les militants insoumis". Vous savez c'est assez fatigant, pas mal de gens ce font une image et ne remarque qui ils ont en face d'eux que quand ils collent à l'image. Vous n'imaginez visiblement pas le nombre de militants insoumis que vous n'avez même pas repéré. Le truc c'est qu'on est de loin plus nombreux que la moyenne, donc on a arithmétiquement plus de militants offencifs, c'est simple.

Mélenchon gâche son talent


Les médias nous gagent Mélenchon


Le 1 er mai gadget?

 

Insoumis? Ecologistes? Socialistes, Autres? Qui? pour qui? pourquoi? Comment? Où est la  gachette??

 


Jacques Rigaut :  " la fatigue engendre les plus séduisantes grimaces..."

                         
                

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J'ai l'impression qu'ils s'entraînent,  tous, à exprimer les regrets des futurs vaincus,  qui auraient dû s'unir ....

Quoi ? Qu'entends-je ? Les médias "mainstream" chercheraient à faire passer Mélenchon pour le méchant sans qui l'union de la gauche serait déjà faite ?!

Je n'ose y croire....

Pour suivre d'assez près les histoires électorales dans la métropole de Lille, l'arrêt des négociations départementales par EELV, le PS, et le PC a été assez mal vécu dans les troupes insoumises. D'autant que ça a eu lieu en pleine euphorie régionale unitaire (Karima Delli venait juste d'être désignée candidate unique), ce qui a refroidi la température de la douche. De ce fait, la fâcherie de Mélenchon était probablement adressée indirectement à ses troupes. Un espèce d'exutoire.

En tout cas, beau scoop, Daniel !

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