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La main de Dieu dans la nécro de Maradona

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La main de Dieu, c'est quelques minutes avant le but du siècle, dans le même match de foot… donc passer à côté, cela fait effectivement beaucoup ! Mais si aujourd'hui L'Équipe titre à la une Dieu est mort, c'est que ce n'est pas qu'une histoire de fo(...)

Il ne faut pas confondre la main de dieu et la main de ma soeur, surtout quand on a une culotte de zouave....

et macron ( ou plutôt un secrétaire ) qui tweete : la main de dieu a repris maradona ! et la laïcité, bordel !

Derniers commentaires

Daniel espèce de troufion, rat de librairie, endogaddicte de CSP+...

Ne pas s'intéresser au foot est une chose, ne pas entendre des gens parler de foot c'en est une autre.

Comment pouvez-vous parler du monde si vous ne le connaissez pas. C'est franchement pitoyable, et si c'est un jeu de rôle, nous ne sommes pas dans Le Prestige, pas besoin de jouer le magicien....

plus d'excuse ! Arte ressort ce documentaire de 2006 : Maradona, un gamin en or


Je viens de trouver ceci dans le Guardian.


Je m'intéresse tant au personnage que cela m'avait échappé en son temps.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

"..mon dieu, mon dieu montrez-vous quand même " (Gérard Manset)


"..toi, si t'étais le bon dieu, tu serais un homme.." (Jacques brel)

Bonjour,

Daniel, tu es tout excusé de découvrir "la main de dieu". Mais effectivement, faut vraiment être allergique au foot pour être passé à côté à l'époque :-))


Dans les années 70, je suivais les Verts de St Etienne, j'ai suivi la coupe du monde de 1998 et me suis enthousiasmée pour cette équipe de France. Depuis, j'ai arrêté, l'argent ayant beaucoup trop dénaturé le foot. Pourtant je continue à suivre le rugby où l'argent est aussi arrivé (comme le dopage d'ailleurs dont on parle beaucoup moins). J'ai rarement raté un tournoi et pas beaucoup de matchs de coupe du monde. Pourquoi?


Comme l’immense majorité des gens, j’ai besoin de rêver, de m’enthousiasmer, et surtout de le partager avec beaucoup de monde.

A 62ans j’ai beaucoup milité, au boulot, au syndicat, dans un parti politique, dans des assos… Je le fais par conviction et j’y trouve beaucoup de satisfactions. Mais c’est lourd et souvent fatiguant… Je suis rarement dans la majorité, beaucoup plus souvent du côté des minorités. Et dès fois, ça fait du bien de trouver de la joie, d’être porté avec d’autres, de partager avec tout le monde, juste pour le plaisir, sans avoir l’impression de déranger, de bousculer tout le temps….


Pourquoi Maradonna a soulevé autant d’enthousiasme ? Pas seulement parce que c’était un joueur extraordinaire, mais aussi parce qu’il a soutenu Cuba, Hugo Chalvez, Evo Morales, Nicolas Maduro, qu’il a été à l’origine de la création du premier syndicat mondial dédié aux joueurs professionnels… Qu’il a essayé de défendre « les petits contre les gros » Alors, oui, sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Ses excès sont longs et l’ont décrédibilisé. Mais comment faire pour ne pas se perdre dans ce monde de crabes qu’est le sport professionnel ?


Que quelqu’un se perde ou se suicide à petit feu dans les drogues, l’alcool , les médocs, c’est que la société n’a pas été capable de l’aider, de soutenir, de tendre la main au moment où ce quelqu’un en avait besoin. 

Alors je ne juge pas mais continuerai à essayer d’aider ceux qui en ont besoin, à ma façon, y compris en continuant à m’enthousiasmer pour des exploits sportifs.

Sidération en Argentine. Un dieu qui jusque là était vivant, ou à peu près, est mort. A 60 ans. Pile le même âge que son ancien ami Nestor Kirchner, l’ancien président. Pile dix ans après. Et pile le même jour (mais quatre ans plus tard) que son autre ancien ami Fidel Castro. Maradona a toujours eu le don de savoir bien tomber. A une semaine près, son but de la main contre l’Angleterre en quarts de finale de la coupe du monde 1986 (22 juin) venait marquer la fière vengeance de l’humiliation subie quatre ans plus tôt lors de la guerre des Malouines. (14 juin 1982)

L’Argentine est en larmes. L’Argentine toute entière. On a beau chercher, fouiller la presse de ce jeudi 26 novembre, pas de voix discordante. De toute façon, comme dit Clarín, ce n’est pas seulement l’Argentine qui chiale le héros trop tôt disparu, mais le monde entier. Clarín a raison, d’ailleurs : depuis hier soir, nos radios et télés nationales, en France, tournent en boucle. Pour le Parisien, c’était une rock star avec un ballon. Pour L’Equipe, « L’Argentine pleure son Dieu » (avec majuscule). Libération reprend carrément une formule nietzschéenne : « Ainsi jouait Maradona ». France info y va elle aussi de son « Dieu du foot ». Et ainsi de suite. Un dieu. Ben oui, hein, la main qui lui a servi à battre les Anglais en 1986 n’était pas vraiment la sienne, mais celle de Dieu. Maradona était donc Dieu. Personnifié. Pelé, lui, qui n’a pas la chance d’être mort, n’aura jamais eu que le titre de roi. Messi, comme son nom l’indique, ne sera jamais qu’un représentant de Dieu, Beckenbauer restera Kaiser et Johan Cruyff devra à jamais se contenter du modeste titre de « Prince d’Amsterdam ».

Remarquez, Dieu, c’est mieux que saint. Parce que c’est bien le paradoxe, avec Maradona. Si on ne lui mégote pas son titre divin, décerné à la quasi unanimité du monde entier, donc, (et quand on dit quasi, c’est pour se donner une dernière illusion de crédibilité néanmoins tout à fait dispensable dans ce cas), il y aurait sans doute un poil moins de monde pour lui accorder la sanctification. Faut vraiment être un footballeur pour mériter ainsi l’appellation de Dieu, mais pas celle de saint. Surtout dans un pays aussi catholique que l’Argentine.

Catholique, Maradona l’était sans nul doute, mais pas forcément au sens orthodoxe du terme. Mais comme à tout bon catholique, même non confessé, on lui accorde tous les pardons du monde. Comme dit l’excellent Roberto Fontanarrosa, écrivain et dessinateur de BD, cité par La Nación, « Je me fiche de ce que Maradona a fait de sa vie, ce qui compte, c’est ce qu’il a fait de la mienne ». Quand un type suscite un tel amour, même de la part d’un homme aussi posé, intelligent et caustique que Roberto Fontanarrosa, au point de faire oublier tous ses côtés obscurs, on ne peut que soulever son chapeau au passage du cercueil. Maradona fait donc partie de ces gens qui, comme disait un supporter de Trump, « peuvent abattre un type au hasard dans la rue sans perdre une once de popularité ». Maradona restera à tout jamais au-dessus de toute avanie. La Nación et Clarín, tout à leur célébration, passent en chœur au-dessus des liens de l’idole avec le guevarisme, le castrisme, le chavisme, le madurisme, tout ce que ces journaux vomissent pourtant à longueur de colonnes. Les supporters de gauche vous insultent si vous osez mentionner ses autres liens, bien différents, avec la mafia calabraise, du temps de sa splendeur napolitaine. De toute façon, ce ne sont pas les hommes qui peuvent s’arroger le droit de pardonner à un dieu, n’est-ce pas ?

Ce déchainement d’idolâtrie, on l’aura compris, me laisse un tantinet pantois. Il en dit long sur ce que sont devenues nos sociétés, quand la mort d’un type dont le talent consistait à jongler avec un ballon et défrayer la chronique pendant et après sa glorieuse carrière par ses frasques et ses diverses addictions devient un événement planétaire, et que son nom devient celui d’une nouvelle divinité universelle.

Une amie vient de m'envoyer le son du discours d’une certaine Margarita Pécaros. Une Cubaine. A Cuba aussi, la mort du dieu du foot est un séisme populaire. Emportée par son lyrisme, Margarita en vient à espérer que Maradonna et Dieu, en frères jumeaux enfin réunis, vont pouvoir désormais taper le ballon ensemble. Pourvu qu’un tir trop puissant, ou un dribble trop appuyé, ne réveille pas nos valeureux morts ordinaires de leur bienheureux sommeil.

Dieu, c’est plutôt Messi. (Mais qu’est-ce que je suis drôle !)

J’ai cessé de regarder le football quand un commentateur répétait pendant un match que les joueurs étaient des demi-dieux. Beurk...

Petite anecdote : quand John McEnroe était au plus haut de sa carrière, il se qualifiait lui-même de dieu. Sa mère avait déclaré lors d’une interview : « C’est peut-être Dieu, mais quand il est chez lui, Dieu descend les poubelles. »

C'est sûr Maradona c'est moins classe que le Gavroche d'Hugo ou les chansons d'Hugues Aufray. Pas assez mythiquement peuple.

Emotionnellement plus brut et plus réel aussi pour des Argentins ou des Napolitains qui en bavent depuis des décennies.

Et puis un Dieu immoral, crotte alors, ça nous ramène au polythéisme antique. Quelle honte.

(Il y a eu des chroniques bien faites : voir par exemple Tout le sport, France3).

J'ai fait la connaissance de Maradona hier, en plein coma encéphalique devant CNews à 1h du matin (oui, il m'arrive de vouloir me faire intentionnellement du mal). J'ai d'abord cru que c'était le fils caché de Marat et Madonna (en considérant que les techniques de congélation du sperme auraient été importées vers la fin du 18ème), mais en fait non, c'était juste un type qui poussait des ballons en salopant du gazon fraîchement tondu (à l'apogée de sa gloire, parce que dans les bidonvilles l'herbe était moins verte). Je suis probablement encore plus inculte que DS footballistiquement parlant. Enfin, je regardait deux types abscons, engagés dans une discussion genre : 

- C'est incroyable tout de même, il était d'extrême gauche, rendez-vous compte, il avait le portrait de Castro tatoué sur un bras et celui du Che sur l'autre, et il aimait vraiment ces salopards de dictateurs, marrant pour un type sympa, un génie qui a un cerveau énorme dans son pied gauche

- Gauche, vous avez dit gauche ? Comme c'est gauche. Oui, enfin c'est pas le plus important, le football c'est le plus important blah blah blah

- Ah oui mais quand même, vraiment c'est pas commun, alors je continue à en faire des tonnes, en mentionnant cela pas comme un engagement mais plutôt comme un hobbie, une petite manie comme celle de l'équipe de France de y a pas longtemps de se taper Zaia en série

- Oui enfin vous connaissez mes orientations

- Etc...

Encore un sujet pour la dissertation sur la séparation entre l'homme et son oeuvre, version types de droite qui aiment le foot.

Et le truc sur la main de dieu, c'est quand même intéressant. Qu'est-ce qui fait qu'une tricherie devient un fétiche, une sorte d'objet de culte ? Lorsqu'elle est le fait de celui qui est identifié comme faible, dans ce cas l'Argentine face à l'Angleterre sur le plan géopolitique ? On tolère qu'un pauvre vole une pomme pour se nourrir, et on le glorifiera s'il le fait pour nourrir sa famille ? C'était quoi la logique derrière, dans le contexte de l'époque ? Avis aux sociologues, de préférence de droite et qui aiment le foot.

Comment ? Vous ne connaissiez pas ce petit incident - cet événement mondial - ? ( Barrez la mention erronée) Donc, vous n'êtes pas un fan de foot... Vous n'avez pas honte ? <Non ? ça me rassure; nous sommes au moins deux.

Je me demande s'il n'y a pas quelques choses plus importantes (voire urgentes) à traiter que ce non-évènement ?

Meilleur hommage de l'univers  et même au delà


"La main de Dieu avait déposé un génie du football sur terre. Elle vient de nous le reprendre, d’un dribble imprévu qui a trompé toutes nos défenses. [............................]

. A tous ceux qui ont économisé leur argent de poche pour compléter enfin l’album Panini Mexico 1986 avec sa vignette, à tous ceux qui ont tenté de négocier avec leur compagne pour baptiser leur fils Diego[....] le Président de la République adresse ses condoléances émues. Diego se queda." 


communiqué de l’Élysée 






"C'est un cadeau de Dieu (le vrai) "
J'avoue que mes sourcils sont montés à cette lecture.
A la réflexion toutefois, qu'on attribue à Dieu un but entièrement du à la triche, et qu'on finisse par se demander si Dieu est plus Argentin qu'Anglais, tout ça n'est finalement qu'un petit sac de grain de plus, s'ajoutant à mon Everest de grains, au pied duquel mon petit moulin moud et moud encore..

J'ai trouvé vraiment très désagréable -au point que j'ai décidé, nouvellement débarquée sur "le Quotidien", de cesser tt de suite de mater Yann Barthès- son insistance sur le fait que Diego aimait fréquenter les dictateurs latino-américains, citant Fidel Castro, Hugo Chavez et Le Che ... et Madura probablement mais j'ai décroché avant... Je suis une islamo-gauchissssse bolivarienne (les 3 matchent ensemble, je vous rassure)... et, même si je saluais en Maradona l'icône d'un football latino ET argentin, d'un mec issu des bidonvilles, complètement cramé par sa vie... (et dieu sait que je le comprends... la vie, après tout, on est libre de la cramer dans la mesure où on se crame soi-même... et pas les autres)... 

Un dieu, peut-être pas pour celle qui n'aime pas le foot, mais peut-être pour celle qui aime l'Amérique Latine et sa folie footballistique...

Le foot, Maradona ?


Mais la guerre des Malouines, l'exocet français (bateau coulé), l'état catastrophique des troupes congelées et Tatcher.


La main de Madonna !

La Main de Dieu, c’est pour fermer le clapet de la bien pensance.

C’est sûr, don Diego n’est pas né bobo, pas allé à l’école, pas lu Marx, jamais mangé végétarien (ou alors c’est parce qu’il n’y avait rien d’autre à bouffer).

Pas besoin.

Don Diego, il est comme ces millions de gamins des quartiers, bidonvilles, il n’a que le soleil et dios. 

Quand tu as faim, tu te demerdes pour bouffer, même s’il faut un peu tricher, pas grave.

Alors une petite mimine divine pour entrer dans l’histoire, prendre sa revanche contre la mauvaise fortune, ben...ça n’a pas de prix.

C’est la vie.

La coke, c’est la camorra de Naples, les putes allaient avec, puis de toute façon il est allé voir le pape Francisco, qui lui a tout pardonné.

Don Diego, c’est la vie de la rue, pas les raisonnements de salon. Quand tu as faim, faut que tu manges, même si tu dois tricher un peu.

C’est la vie.

Attention, cher Daniel : "Commenter un match de Maradona, ou rédiger la nécrologie de Maradona ressortissent au fond à la même expérience vaudoue." Je convoque ici la main de la Déesse académicienne...

Pas entendu parlé de "la main de Dieu" !!! J'y crois pas ! Quel manque de culture ! Mais ils apprennent quoi dans les écoles de journalisme ? Je vous invite à rapidement vous mettre à jour sur les coups francs de Platini, les papinades de JPP, les tacles ravageurs de Di Meco, la double détente de Carlos Mozer, les dribbles de Chris Waddle, le coup de boule de Zidane, la célèbre Arconada, la talonade de Rabah Madjer ... je suis sûr que Pascal Praud saurait relever le niveau là ! Bon, interro écrite la semaine prochaine, compris !

Cet épisode navrant est probablement une des principales raisons qui m'ont définitivement éloigné du foot. Le niveau de triche, de mensonge et de mauvaise foi atteint ce jour-là et les suivants (quand il est devenu EVIDENT, grâce à l'analyse du ralenti qui ne pouvait se faire qu'a posteriori à l'époque que Maradona avait marqué VOLONTAIREMENT de la main) m'a littéralement écœuré... et j'avais 14 ans.

Quand on prétend incarné un football et qu'on présente ce jeu comme le summun de tout ce qui est beau et bon chez l'Homme, on reconnait ses fautes et on les assume. On ne s'enferme pas dans un déni intenable et pitoyable... et en invoquant "Dieu" et "sa main" une fois acculé par les faits.

Ou alors si on le fait, c'est qu'en fait on s'en fout bien de "la beauté du sport" et celle "du roi des sports". Et que tout ce qui intéresse c'est la carrière, le prestige, l'argent et/ou un nationalisme malsain et mal placé.

Oui... cet épisode m'a bel et bien ouvert les yeux sur ce que le football (professionnel) est réellement, par opposition à ce qu'on voudrait nous faire croire qu'il est.

Et ce qu'il est réellement n'a cessé de se dégrader depuis...

je crois que vous avez pris trop à coeur ( et à 14 ans c'est normal ) et surtout au 1er degré cette histoire de main de Dieu.


Je pense que l'aspect politique de ce match était d'une importance viscérale pour les Argentins qui venaient de se faire humilier dans la guerre des Malouines  ( Daniel à raison d'en parler ) et c'est cette revanche ( quel que soit le prix à payer ) que voulaient les Argentins.


Quand on sait que cette guerre ( comme souvent les guerres ) n'était qu'un pretexte pour Thatcher afin de ressouder son peuple derrière elle et faire accepter (imposer) ses réformes néo libérales, on regarde les choses sous un autre angle, et tout devient moins "grave" du point de vue de la triche sportive


Alors d'abord commençons par mettre tout de suite un terme à votre réécriture orwellienne de l'histoire : cette guerre a été déclenchée par les généraux de la junte argentine qui devait trouver un quelconque moyen de souder les argentin-e-s autour d'eux. Ils se savaient discrédités et au bord d'une révolution alors il fallait détourner l'attention du peuple argentin vers un ennemi extérieur désignée. Alors, après que Thatcher ait à son tour utilisé cette guerre pour faire sensiblement de même, c'est parfaitement exact.


Ceci étant rectifié, je dois admettre que j'en ai un peu plein les bottes de cette glorification politique du sport en général et du football en particulier.

D'abord, et comme vous le faites justement remarqué, ici il ne s'agit plus de sport en fait mais de politique et de nationalisme. Le football comme succédané de la guerre en somme. Soit... admettons que ça soit légitime... mais alors dans ce cas, que le football commence d'abord par descendre de son piédestal (d'où il se prétend "garant de l’amitié entres les hommes et les peuples" et tout ce genre de foutaises...) car il ne vaut ni plus ni moins que la guerre ; d'autant plus que visiblement donc tous les coups sont permis.


Bref... vous avez envie de plaquer une explication géo-politique tarabiscotée sur cet événement, juste histoire de ne pas affronter la réalité des choses : un joueur de football a triché de manière éhontée et la majorité de la planète a trouvé ça normal et l'a même déifié pour ça. Comment dire ? Non merci.

vous avez raison ... concernant les 2 premiers paragraphes


pour la fin, je ne plaque rien, je relativise c'est tout...

d'autant que le foot et moi, ça fait 2.

Je m'intéresse plus au personnage qu'au reste

Et on a  bien le droit de s'y intéresser.  Mais s'y intéresser ne devrait pas vouloir dire le glorifier sans recul et sans esprit critique.

Or pour moi l'épisode dit de "la Main de Dieu" est moche de A à Z depuis le fait que Maradona triche jus'au fait que tout le monde lui trouve des excuses. Comme si toutes ces considérations géo-politiques lui avaient traversé l'esprit au moment où il a décidé de tricher. Non il pensait juste "je veux gagner" et il a fait ce qu'il a choisi de faire pour parvenir à cet objectif.  Rien de beau ou de noble là-dedans. Tout le reste c'est du pipeau pour enfumer ceux qui veulent bien se laisser enfumer.

je ne trouve pas qu'on le glorifie outre mesure. 


Depuis ce matin sur radio France on présente Maradona comme cocaïnoman, l'ami de la mafia et des dictateurs latino... ( cf: le post de Clomani aussi )


Moi, j'aime la complexité du personnage


J'ai vu une pièce de théâtre il y a quelque années sur Garrincha ( jouée en solo par Eric Elmosnino ) autre star du ballon rond et son histoire est très intéressante aussi du fait de sa vie modeste au départ....entre autre


Tous ne sont que des hommes comme disait Simenon

Certes... on en parle mais... malgré tout cela, Maradona est quand même (présenté comme) un demi-dieu et pas comme un homme. Sous prétexte qu'il tapait bien du pied dans une balle, tout le reste (et même le fait qu'il trichait donc alors même qu'il tapait dans une balle) est pardonné. Hallucinant... et navrant.

Avec des Présidents de la République criminels de guerre ( le nain en Lybie et la patate à lunettes en Syrie) sans compter les ministres escrocs, tu as décroché de la politique française ?

Pas du tout... mais je suis également parfaitement lucide sur ce cloaque-là.

Et à l'inverse du football, la politique française (ou internationale) je ne peux pas faire sans parce que je vis dans le monde réel, ce monde qui est fort malheureusement dominé politique et économiquement par une bande de malfrats qui se prétendent nos élites.

Alors que le football (sauf quand justement il est utilisé par ces mêmes malfrats pour nous manipuler... si on les laisse faire...), je peux très bien vivre sans et c'est ce que je fais pour ne pas me laisser toucher par sa corruption.

Merci de ne pas mettre ces deux choses (politique et football) sur le même plan ; c'est absurde.

Une prochaine Coupe du Monde organisée dans un pays très éloigné de la démocratie (le Qatar), attribuée à ce pays par des containers de pots de vin , avec des stades construits par des petites mains venues d'Asie payées à coup de pelle dans la gueule, un sport que se disputent les télés à coup de milliards, les marques d'équipements sportifs à coup de centaines de millions, des milliards brassés chaque année par des banques, des assurances, des entreprises de conseil en tout genre, des publicités, des cabinets d'avocats, des procès, et...des sièges sociaux en Suisse, pour rendre le tout opaque, c'est pas politique ça?

Je me permets de m'auto-citer : "Alors que le football (sauf quand justement il est utilisé par ces mêmes malfrats pour nous manipuler... si on les laisse faire...), etc."

En fait tout ça ce n'est pas du football, c'est de la corruption affairiste et politique. Le football est un prétexte. Si le sport-roi était le curling, il y aurait les mêmes dérives dans l'organisation de la coupe du monde de curling.

Mais nous sommes bien d'accord sur ce point-là.

"Cet épisode navrant est probablement une des principales raisons qui m'ont définitivement éloigné du foot."


Bah... en même temps, c'est un jeu, hein. Et je pense que Maradona était resté, malgré la marchandisation extrême du foot, un "joueur" capable de se marrer en reconnaissant avoir triché.

Oui enfin... si seulement c'était resté un sport. Mais c'est donc surtout un business maintenant avec d'autres enjeux financiers voire politiques.

Ah ben non justement... que je sache, mais arrêtez-moi tout de suite si je me trompe, il n'a jamais reconnu sa tricherie.

Alors que toutes les caméras et les objectifs ont capturé l'instant où il touche le ballon de la main gauche, il explique, d'un ton légèrement narquois : "Un poco con la cabeza de Maradona y otro poco con la mano de Dios". Traduisez : "C'est un peu la tête de Maradona, un peu la main de Dieu".

Alors que la réalité c'est : c'est la main de Maradona, joueur professionnel de football qui sait depuis quasiment sa plus tendre enfance que c'est absolument interdit.

Quant à la main de Dieu... je laisse ça aux croyant-e-s et à toutes celles et tous ceux qui veulent bien s'en convaincre pour éviter de reconnaitre que leur idole est un tricheur.

Je crois qu'il faut voir les choses de plus haut: le sport dit "de haut niveau" est pour le peuple un formidable espoir de réussite, et un immense territoire de rêve. Un bien meilleur opium que la religion. Un domaine où les classes supérieures ne se bousculent pas, surtout quand il abîme le corps et c'est souvent le cas. 


Toutes ces turpitudes anciennes ou récentes, et là, on a atteint des sommets, n'ont pas réussi à déconsidérer les sportifs les plus "populaires". Maradona, issu des bidonvilles, avec sa manière de jouer voire de tricher, genre "pied de nez" malicieux coche toutes les cases de la ferveur populaire. 


Il faudrait aussi parler de la manière dont cette réussite se paie sur la bête. La boxe, le rugby, le foot, le cyclisme ont leurs morts prématurés. Et leurs plongeons dans l'addiction et le désespoir. 


À rayer tout ça d'un trait de plume méprisant, vous oubliez le principal. Vous passez de la morale au moralisme.

Alors admettons un instant cette dimension "supérieure" du football.

Ça rend l'acte de Maradona encore plus odieux. Pourquoi ?

La règle numéro 1 du football, celle qu'il lui donne son nom, c'est qu'on joue avec les pieds et jamais, ô grand jamais, avec les mains (sauf pour le gardien bien sûr). C'est la faute absolue de jouer avec ses mains.

 Et que fait donc Maradona ? Il marque... volontairement... avec sa main. Et en plus mis devant les preuves irréfutables de sa faute, de son "crime" au regard de la règle la plus fondamentale du football, il continue à nier et s'enferme dans des explications délirantes. Et en plus la majorité de soi-disant fans de sport le suit !

Si le football est si important dans la société alors c'est terrible ! Il n'y a plus de règle, il n'y a plus de justice, le fait du prince que l'on croyait avoir chassé par la porte revient par la fenêtre. Si vous êtes un "puissant" alors la règle ne vous concerne pas, vous pouvez la balayer... littéralement ici... de la main.

Et vous me parlez de moralisme ??? Non, je vous parle bel et bien de morale, d'éthique même et de justice.

Maradona a fauté et le monde entier ou presque s'est vautré dans la faute avec lui, sans la moindre vergogne. Tout ce petit monde a piétiné le sport tout en prétendant l'adorer. Mauvaise foi quand tu nous tient !

Alors écoutez, si c'est ça l'exemplarité du sport en général et du football en particulier, je le redis "non merci".

Complètement hors sujet, relisez mon commentaire. On dirait, bizarrement, que vous "croyez" au foot plus que moi qui n'y crois guère (mais qui comprends, très bien, ceux qui y croient malgré tout). Et qui n'ai jamais parlé ni d'exemplarité ni de dimension supérieure.

J'ai simplement résumé par "dimension supérieur" tout ce que vous attribuez avec d'autres, et pas forcément à tort, au football : l'espoir de réussite, le rêve, ...


Quant aux mort du sport... holaaaaaaaa... tu meurs jeune parce que tu t'es dopé pour gagner ? Tu as fait ton choix, camarade ! Tu vis et tu meurs avec. Rien ne t'y obligeait hormis surtout ton ambition. Tu aurais pu aller à la mine pour gagner ta vie mais je comprends qu'il soit préférable d'éviter cette option... ou faire des études mais je sais qu'on n'en a pas toutes et tous l'opportunité... ou faire la révolution, la vraie, pour te sortir toi et les autres de la misère plutôt que de venir un de ces gladiateurs qui offrent des jeux au peuple pour l'endormir au bénéfice des puissants. Car tu as préféré rentrer dans un sous-sytème du système qui t'oppresse et tu es en fait passé du côté de l'oppresseur... tu en as peut-être même bien profité pendant un temps... et tu en es mort. Dommage... mais je ne verserais pas trop de larmes sur toi.


Le sport, vecteur d'émancipation ??? Quelle fadaise conservatrice ! Un miroir aux allouettes qui ne profitent qu'aux puissants et à quelques très rares élu-e-s qui bien qu'issu-e-s du peuple s'éloignent quoi qu'ils/elles en disent dès que le succès est venu. Et même parmi ces élu-e-s, le plus souvent, ça ne dure qu'un temps... et les puissants n'ont alors plus qu'à aller en chercher un-e autre pour continuer à manipuler le bon peuple.

En parlant de fadaises conservatrices…


«Tu aurais pu aller à la mine pour gagner ta vie mais je comprends qu'il soit préférable d'éviter cette option... ou faire des études mais je sais qu'on n'en a pas toutes et tous l'opportunité... ou faire la révolution, la vraie, pour te sortir toi et les autres de la misère»


Et vous vous l'avez faite la révolution? Vous avez probablement fait des études, ce qui vous dispense de mine ou de révolution (vu que c'est ce qui est noble de faire lorsqu'on a pas accès aux études).

Je prone la révolution donc je suis conservateur ? Vous rendez-vous hien compte du niveau d’absurdité que vous atteignez en tentant bien pitoyablement de me contredire ? 


Alors oui j’ai eu la chance de faire des études... et comme vous l’aurez remarqué je parle bien d’une opportunité qui ne se présente pas à toutes/tous.


Et puis... apprenez donc le français 1) un "ou" est inclusif par défaut et 2) quand j’utilise la deuxième personne du singulier je m’adresse donc à un individu en particulier (ce sportif individuel quel qu’il soi qui s’est donc vendu et a fini par en mourir) pas à une classe sociale dans son ensemble.

Donc si vous êtes bien seul ici avec votre "mépris de classe".

Vous ne prônez pas la révolution, vous souhaitez que les pauvres la fasse à votre place.


Il n'y a rien de plus conservateur que les discours moralisateurs du genre «Faites plutôt un boulot honnête même si mortel (la mine), ou alors des études». Si ce monde ne vous convient pas, changez-le! (la révolution). En gros vous êtes pauvres et c'est votre faute.


Mépris de classe, idéologie conservatrice, oui ça me semble bien vous aller. Quand à votre fixation sur le respect des règles, leur infraction faisant de vous un moins que rien, ça se pose là en terme de conservatisme.

Je ne la ferai certes ni sans eux ni à leur place ; on sait bien ce qui arrive quand des "avant-gardes" font la révolution au nom du peuple mais au final sans voire contre lui.


Pauvre fou... que croyez-vous qu’il faille faire ? Mourir de faim en attendant la révolution ou alors faire aussi ce qu’il faut malheureusement pour survivre tout en participant à son avènement ? Qui de nous deux fait dans l'idéologie absurde là ?


Putain mais le foot est un jeu ! Et à quoi bon jouer si certains trichent sans être sanctionnés ? Et même en étant adulé pour ça ? 

Par ailleurs, toute société a des règles les seules questions qui vaillent c’est "comment, par qui et au bénéfice de qui ses règles (ainsi que leurs éventuels détournements acceptables) sont-elles édictées et mises en place". Une question importante aussi c’est "comment en change-t-on ?"


Oh et puis vous me fatiguez avec vos attaques ad hominem alors que vous ne savez rien de moi.

Pardonnez moi monsieur, mais sauf votre respect et avec tous les égards qui vous sont dus, il me semble que votre fureur vous aveugle.


Parce que tout ça à cause d'un footeux pas toujours très clair avec lui-même et avec les autres, ça fait un peu beaucoup, ne croyez-vous pas ?

Effectivement, l’idolâtrerie crasse matinée de mauvaise foi me chatouille assez facilement l'indignation, même s'il ne s'agit "que" de football... mais comme on en a parlé ici et là le sujet peut devenir rapidement politique.

Quand on vient jeter là-dessus une attaque bien insultante et parfaitement infondée, je monte clairement dans les tours.

Et quand de surcroit on finit par me reprocher de ne pas me laisser faire avec civilité, on s'expose à des rebuffades.

Et encore, voyez-vous, je reste globalement poli... pour ne pas risquer de me faire censurer par les modérateurs.

Je constate aussi au fil de vos messages que vous avez l'épithète facile et la prose aisément vitriolée. Ne vous étonnez donc pas que l'on adopte le même style à votre égard.


C'était la leçon n° 3.

Visiblement, vous avez du mal à faire la différence entre des arguments présentés de marnière imagée et parfois haute en couleurs et une attaque ad hominem volontairement insultante et surtout dénuée de tout fondement (et je précise, pour ne pas risquer d'être une fois encore - volontairement ? - mal compris, pour cette dernière je parle de cette accusation infamante de mépris de classe qu'on m'a envoyé sans rime ni raison).


Si c'est ça que vous appelez une "leçon", je ne peux que constater ne pas avoir  grand chose à apprendre venant de vous. Mais merci pour l'effort...

Manifestement, cette accusation de mépris de classe vous a touché.


Demandez vous pourquoi.


C'était la leçon n°7



Tout simplement parce qu'elle est fausse alors ouis les accusations mensongères à mon encontre me touche.

Et pourquoi est-elle fausse  ? Parce que personne n'a pu l'étayer avec le moindre argument valable.


Quand on donne des leçons, mon brave, on essaye d'apprendre en premier lieu le minimum syndical en termes d'argumentation et même de simple logique sinon... comment dire ? Eh bien vous passez pour un imbécile. Je dis ça c'est pour votre bien.

Merci de vous soucier de mon bien. 


Mon but dans la vie, c'est de passer pour un imbécile. Parce qu'avoir l'air intelligent c'est beaucoup plus compliqué.

Je crois avoir réussi.


Et vous ?

C'est toujours une bonne chose d'atteindre un but qu'on s'est fixé dans la vie.

Je vous adresse donc mes félicitations.


Moi ? Ah... intelligent je ne sais pas... j'ose l'espérer.

Et quand je me compare a certain-e-s, je crois avoir de bonnes raisons d'entretenir cet espoir, oui.

Mais il vaut toujours mieux entretenir un doute aussi. On ne sait jamais... quelqu'un pourrait peut-être un jour arriver à me démontrer que mes espoirs sont vains.

Un jour... mais manifestement pas aujourd'hui.

"que mes espoirs sont vains"


Vos espoirs ou vos illusions ?

Jusqu'à présent vous n'avez certes rien présenté comme preuves qu'il puisse s'agir d'illusions. Même pas un petit début de soupçon de démonstration, pour tout vous dire.

Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que je me contente de votre parole sur la question ? Si ? Vous êtes touchant de naïveté.

Dites... ce n'est pas que je m'ennuie avec vous mais... en fait, si, je m'ennuie. Profondément.

Alors... tant que vous n'aurez rien de constructif ou ne serait-ce que de vaguement intéressant à (me) dire, je m'abstiendrai de vous répondre. Comprenez-moi bien, arrivés où nous en sommes arrivés, il se pourrait que vous soyez un simple troll (dont une des caractéristiques principales est d'écrire pour ne rien dire de manière à essayer de faire croire qu'il a le dernier mot) et, à moins donc que vous ne parveniez à (me) donner une réponse d'une quelconque valeur, je vais partir sur cette hypothèse déjà largement validée et arrêter donc de perdre mon temps avec vous.

Néanmoins... bonsoir chez vous. Et bonnes fêtes de fin d'année.

Vous ne pourriez pas faire un peu moins long ?

Mais peut-être est-ce que vous n'avez rien d'autre à faire que de gloser sur Maradonna.

Un bon mépris de classe, un vrai, merci Monsieur POCHARD.



Un bon mépris de classe ?!? Mais vous n'avez pas honte de balancer ce genre d'accusations infamantes sans apporter le moindre début de démonstration ?

"Un bon mépris de classe ?!?"


Moi aussi, j'y ai pensé. Sans en être sûre, car alors je ne vous aurai même pas répondu. Mais réfléchissez-y.

Vous y avez pensé ??? OK vous pensez alors... tant mieux... dans ce cas présentez vos arguments et vos éléments de preuve en m'accusant ainsi ou alors taisez-vous !!! Ah mais merde à la fin... je veux bien qu'on me critique mais on me présente des preuves surtout si la critique est insultante !

En relisant vos nombreux commentaires, je m'aperçois que, plus que le contenu, dont ou pourrait discuter, c'est le ton qui en est caractéristique. Hautain, méprisant, carrément agressif ou simplement dédaigneux... ouf... ça fait beaucoup.

Vous êtes impayable ! Vous débarquez en m'accusant sans apporter le moindre début d'argument valable pour étayer cette accusation infamante de faire dans le mépris de classe Et après vous me reprochez d'être hautain, méprisant, agressif voire dédaigneux quand je vous réponds en étant je le reconnais un petit peu énervé ?

Non mais je rêve ! Alors quoi je dois supporter vos insultes gratuites avec le sourire en plus ? Parce que je dois être civil avec vous alors que vous avez été la (en fait) seconde personne à avoir lancé les hostilités ? Ah non non ça ne se passe pas comme ça... une fois qu'on a jeté le gant gratuitement à la face de l'adversaire, on ne vient pas pleurer si on se fait renvoyer dans ses cordes un peu vivement.

La prochaine fois, lorsque vous vous adressez à moi, commencez donc par ne pas vous montrer insultant de manière infondée, et à partir de là, je vous répondrai de manière moins acerbe, pro-mis.

Qui fait miroiter aux jeunes la gloire dans le sport et la chanson sans en démonter tout le côté sordide d'exploitation qui en est à la base, à votre avis ? 

Donc le mépris il existe et il se donne des airs bienveillants (terme bien macroniste s'il en est) 

Vous le ferez le plaisir de me lire avant de me critiquer. Ca vous évitera de dire des bêtises (et je reste poli). Je parle également et depuis quasiment le début du football comme milieu d’exploitation et de corruption.  Votre critique tombe à l’eau... trop de mauvaise foi de votre part probablement.

"C'est l'instant où le commentaire journalistique, par essence professionnel et factuel, à la limite du pisse-froid, doit oublier tout ce qu'il a appris à l'école..."


Comme pour le commentaire de la parole de Macron.

Déjà je n’aime pas le titre, je le trouve racoleur, opportuniste, vulgaire, grossier, complaisamment dans l'air du temps. 


Ne connaissant Maradona que de nom, j’ai musardé sur le web.


Bidonville, soleil, poussière, copains, joie de vivre, le ballon comme seul jouet et comme espoir de revanche.


Je trouve plutôt rigolo, cette trouvaille d’avoir mêlé Dieu, à ce but. 


Le Très Haut, a dû se tenir les côtes tellement il en a ri, Lui qui voit tout (dit-on) voit des tricheries bien plus scandaleuses.


Une chanson : La vida tombola, Manu Chao, clip officiel de préférence.

"C'est la naissance d'un culte, la triche est miraculeuse, le mal est le bien, la vérité est le mensonge, et tout est dans tout."


Bah, tout ceci est bien solennel pour une pratique très ancienne. Je vois plutôt dans cette histoire de "main de dieu" tranquillement acceptée une version footballistique de "Ne pas désespérer Billancourt".

Chaque matin, depuis le premier jour du site, je me délecte de cette chronique, qui est à la fois une boussole est une bouffée d'intelligence. Aujourd'hui j'ai le sentiment que DS n'a rien à dire, et je crois bien que c'est la première fois. C'est pas grave, ça arrive. A demain


Maradonorwell



C'est la naissance d'un culte, la triche est miraculeuse, le mal est le bien, la vérité est le mensonge, et tout est dans tout.


D'où l'on peut tracer la généalogie à prolonger -littéralement depuis "la fausse entrée des sorcières dans Macbeth"*: Fair is foul and foul is fairde la démonologie à laquelle est ordonnée en guise d'orthodoxie notre modernité.


*Mallarmé

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La main de dieu, la coke et les putes mais jamais le dopage à la coupe du monde 1990.

La presse audiovisuelle semble unanimement (ou en tout cas pour les 4 ou 5 hommages que j'ai pu voir/entendre) avoir conclu que si on ne pouvait parler du personnage sans évoquer sa légende "noire" elle se devait de le faire sans nuire à sa légende de grand sportif ou celle du football en général.

La main de Dieu c'est la grinta, un esprit de gagnant s'arrangeant un peu avec les règles mais dans l'élan de la frénésie du moment, et la vertu la plus célébrée dans le foot sud-américain. 

Le dopage par contre, ça reste un grand tabou associé au foot, "déjà qu'on est obligé d'en parler pour le cyclisme" ont dù se dire les rédactions.

et macron ( ou plutôt un secrétaire ) qui tweete : la main de dieu a repris maradona ! et la laïcité, bordel !

Je ne suis pas certain que la nécro de Maradona était prête; il n'avait que 60 ans, et malgré sa vie d'excès en tout genre, il n'avait pas un pied dans la tombe à priori...


Pour voir et entendre votre collègue sur la chaine l'Equipe de temps n temps, il se trouve que sous son allure austère, c'est un bon professionnel qui sait de quoi il parle, et connait parfaitement son sujet .

Il semble qu'il ait aussi une plume, ce qui ne gâche rien.


La main de Thierry Henri en 2009 contre l'Irlande, est elle aussi rentrée dans la légende, mais de façon beaucoup plus polémique :


L'après match est marqué par la polémique autour de la main de Thierry Henry. Les Irlandais demandent à la FIFA de faire rejouer le match, ou de participer quand même à la coupe du monde mais la FIFA refuse ces deux propositions. Des personnes comme Arsène Wenger défendent Thierry Henry en disant notamment que l'on ne peut pas oublier 15 ans de professionnalisme à cause d'une main et que les Irlandais auraient fait la même chose. Mais d'autres comme Éric Cantona ne sont pas du même avis. Celui-ci déclare que ce n'est pas la main le pire mais sa réaction après le but, comme le fait qu'il se soit assis à côté d'un Irlandais pour le consoler à la fin du match. La FIFA refuse de faire rejouer le match, comme demandé par la Fédération d'Irlande, mais lui offre 5 millions de dollars pour clore le dossier – une information révélée en 20153

La main de Dieu, c'est quelques minutes avant le but du siècle, dans le même match de foot… donc passer à côté, cela fait effectivement beaucoup ! Mais si aujourd'hui L'Équipe titre à la une Dieu est mort, c'est que ce n'est pas qu'une histoire de football. C'est du rêve, c'est de l'espoir dans les années 80, au moment où le néo libéralisme de Thatcher et Reagan commence à tout écraser au rouleau compresseur économique. C'est le sud pauvre contre le nord riche. C'est Maradona qui arrive à Naples en hélicoptère, dans un club qui n'a bien évidemment pas les moyens comparé aux gros clubs du nord de l'Italie. Et qui gagne, le sud contre le nord, tout un symbole. De l'aitre côté de l'Atlantique, c'est Fidel Castro contre les États-Unis. Maradona comme un fils pour Castro au point que le footbaleur se fera tatouer un portait de Fidel sur la cheville, le pied magique. Et bien sûr que ça dérape, le bien, le mal, parce que c'est humain.

 "Le football, ce n'est pas une question de vie ou de mort. C'est bien plus important que cela."



«Tout ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c'est au football que je le dois.» 

Il ne faut pas confondre la main de dieu et la main de ma soeur, surtout quand on a une culotte de zouave....

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