29
Commentaires

Critiquer l'audiovisuel public, est-ce l'enfoncer ?

Commentaires préférés des abonnés

Nan nan, elle est bien cette émission.
Elle aborde différents sujets, met à jour aussi des manipulations éditoriales de l'audiovisuel public envers la gauche, démontre son absence de critique sociale audacieuse et audible : nous prouve qu'encore aujou(...)

Une question simple : 


Quand une rédacteur/rédactrice en chef ou un·e éditorialiste vedette a le pouvoir de décider seul·e de la ligne éditoriale, de l'angle des sujets, etc. en méprisant ouvertement le travail qui est fait par les reporters de t(...)

Quand Nathalie St Criq tutoie Sarah Knafo, comment on doit l'interpréter? on dit simplement "c'est une collègue"

Derniers commentaires

Excellente émission qui fait bien le point sur la situation du service public de l'information et sa "peopolisation".  Beaucoup de bonnes intentions de la part du SNJ mais peu de décisions efficaces de France Télévision pour éviter les récidives des nombreux dérapages déontologiques évoqués. J'aurais bien aimé qu'une question soit posée au responsable syndical sur les nominations par copinage ou népotisme à France inter notamment. 

mon âge me permet de citer un moment unique de la télé française dont plus personne ne parle : après l'élection de mitterrand en 81 tous les partis étaient représentés es qualité à la télé mais çà n'a pas duré trop longtemps

pourquoi ne pas revenir à ce système : des éditorialistes purement identifiés de LFI au FN, à la même heure, avec le même temps d'antenne 

Mais en fait il est déjà mort l'audiovisuel public ; vous avez vu Salamé recevoir le RN ?

Quelque part en début d'émission est évoqué que peut-être c'est l'audimat

qui va dicter sa loi.

Pas vraiment ou en tous cas pas toujours.

En 2014 Daniel Mermet va être viré de France Inter...

L'année précédente, alors qu'il a été placardisé : On lui a d'abord

imposé un créneau horaire moins écouté (15 h au lieu de 17 h)

ensuite on lui a supprimé un jour (le vendredi) pour diffuser son

émission: "Là-bas si j'y suis"...et pourtant il passe de 500 000 auditeurs

à 600 000 audit. Ce qui n'empêche pas qu'il soit viré

Ils veulent juste sa peau parce qu'il ne répond pas à leur attente: Ils veulent

des journalistes de droite, lui est de gauche !

Mouais...une question s'impose: l'audiovisuel publique se défend il lui même ?

En effet , quand un mouvement de grève est déclaré , rien ou peu ne change dans les programmes , les "têtes de gondoles" sont au taf alors que les autres sont invisibilisés dans leur action ; on ne note que quelques défauts d'éclairage ou de prises d'image (et encore).

C'est se demander si les têtes de gondoles sont solidaires de leur propre dénigrement ou complices implicites du bashing général.

J'espère que Nass et Monsieur CHUZEVILLE prennent bien soin d'Eux. L'émission permettait d'approfondir certains points sur la structure de l'audiovisuel public.


Est-ce que Monsieur PINOL, évoqué dans l'émission, n'aurait pas pu revenir pour avoir deux instances syndicales présentes sur le plateau ? Est-ce que le médiateur, déjà invité par Loris aurait pu être présent également ?

Cela aurait permis une analyse exhaustive de la structure précitée.

Dans tous les cas, j'espère que Monsieur CHUZEVILLE pourra revenir pour évoquer d'autres éléments. Je pense qu'il aimerait dire beaucoup de choses.

Je n'ai absolument rien contre Yunnes ABZOUZ. Par contre, il évoquait un moment des personnes qui ne semblaient pas faire correctement leur travail au sein des rédactions et des émissions sans qu'il soit possible de connaître leurs noms respectifs. 

Délicatement et respectueusement, Nass, vous avez juste préservé les ASInautes de plusieurs tunnels. Merci à Vous de continuer à prendre soin de nous et de nous en préserver.


Je crois que certain.e.s Abonné.e.s l'avaient remarqué. Médiapart commence à déconstruire les récits médiatiques à travers les articles montrés, notamment, dans cette émission. Après la dissolution de 2024, votre collègue DavDuf était présent à la conférence de presse des partis unis à gauche. Un journaliste de Médiapart était aussi présent. DavDuf est allé voir ce dernier en faisant remarquer une retenue de l'information et non une volonté de partage avec les autres médias indés.


Si j'ai bien compris, un journal télévisé est l'œuvre collective de plusieurs journalistes. Néanmoins, la réalisation des sujets est l'œuvre d'une seule personne.

C'est le cas de l'émission Arrêt sur Images. Cela peut se retrouver dans la presse écrite.

Par exemple, le magazine Télérama est l'œuvre de plusieurs personnes. Néanmoins, l'appréciation d'un film est celle de l'auteur de l'article et non celle de l'intégralité de la rédaction. 

Dans la Presse Quotidienne Régionale, j'ai vu un article non signé par un journaliste en particulier. Dans ce cadre-là, s'il y a des erreurs, elles peuvent relever de l'intégralité de la rédaction voire même du groupe de presse auquel il appartient ?


Il est possible de remarquer que l'équipe de Monsieur CHUZEVILLE n'est pas abonné à Arrêt sur Images

Quand Nass a présenté l'article devenu gratuit sur France Info, il prenait des notes.


Est-ce que la rédaction d'Arrêt sur Images pourrait élaborer un article sur la définition et le rôle de la Société des Journalistes ?

Pauline, positivement, en parle beaucoup dans ses newsletters en partageant des communiqués. J'avoue mon ignorance sur cette institution journalistique.

Je sais qu'il y en a une à Arrêt sur Images. Est-ce que l'intégralité de l'Équipe en fait partie ?

Je ne comprends pas trop l'angle de certains longs passage de l'émission. Le problème, ce serait l'opinion, et les éditos. 

Chuzeville, dans un élan révolutionnaire, voudrait aller jusqu'à les supprimer.

Mais il y a toujours eu des journaux d'opinion et des éditorialistes. Et je ne vois pas le problème.

Quand St-Criq est face à Corbière et qu'elle considère que tous les musulmans sont par essence antisémites, ce n'est pas que "elle est sortie de son rôle", comme le dit encore Chuzeville. C'est qu'elle est raciste et qu'elle dit à l'antenne quelque chose de raciste.

Mais ça, ça n'a pas l'air de trop défriser le révolutionnaire ni pour ni contre Devers et Colin, du SNJ, puisqu'à aucun moment il ne s'en dit choqué.

Bref, beaucoup d'hypocrisie et beaucoup de corporatisme...

Si j'ai bien compris, il ne faut pas attendre, malgré des exemples multiples et de plus en plus affligeants et répétés, un quelconque changement initié par le SNJ qui, à l'image de ce syndicaliste, ne veut pas charger ses collègues même quand leurs dérives et parti-pris sont flagrants.

La mollesse de nos syndicalistes - et je ne parle pas de la CFDT, toujours fidèle, elle, à son principe de négociation du poids des chaînes - ne m'a jamais semblé aussi insupportable, et c'est loin de se limiter à l'audiovisuel.

"Nathan", "Nathalie", "Alix", "Renaud" et cie vont pouvoir continuer à nous vendre TINA, la modération du gouvernement si prompt au "compromis", le "chaos" voulu par LFI, l'invisibilisation des Palestiniens et le droit d'Israël à se défendre, etc. c'est insupportable. J'ai maintenant hâte de voir disparaître ce "service public" qui fait passer l'ORTF pour des gauchistes agents de Moscou.

J'attends la prochaine sortie sur Inter ou France Info - les deux ? - contre "l'antisémitisme" de LFI ou bien un autre beau cas de complaisance affichée envers l'ED. Rien ne va changer mais surtout, "restons nuancés".

Etonnée d'entendre le Printemps républicain cité 1 seule fois, c'est pourtant l'idéologie qui domine à France Info et France Inter: des socialistes aux zemmouriens, les invités sont traités avec des égards, voire de la connivence, écoutez Renaud Dely, St Criq, Encaoua, Lambreth, etc., Je pense que c'est une ligne éditoriale assumée pour jeter le discrédit sur LFI
 "plutôt Le Pen que Mélenchon", c'est leur crédo et je ne peux pas citer un journaliste ou un éditorialiste qui présenterait la France Insoumise sous un jour neutre ou positif

J'ai trouvé Antoine Chuzeville un peu timide, même si je comprends qu'il est forcément dans une position un peu difficile.


Mais pour prendre l'exemple de cette semaine sur franceinfo TV :


- Sarah Knafo invitée solo pour une séquence de 30 minutes (Tout est politique). Knafo qui, pendant l'hypnose collective du plateau sur "l'union des droites", est bien choyée, notamment par Nathalie Saint-Cricq, au point que cette derniere va jusqu'à s'excuser avec tutoiement de lui couper la parole. Le contraste dans la tenue de cette interview est d'ailleurs bien visible lorsque la discussion bascule sur la privatisation de l'audiovisuel public.


- Les deux invités du Pour et du Contre d'hier soir :

   * Stanislas Rigault, président jusqu'à il y a peu de Génération Z (et porte-parole jusqu'à la même date de Reconquête) ;

   * L'écrivain/éditorialiste/toutologue Franck Ferrand, admirateur de Zemmour, passé par Cnews et Valeurs Actuelles.


(Sur Franck Ferrand : 

Portrait récent chez Politis

Article un peu plus ancien (2021) d'ASI)


Pour rappel, les résultats électoraux de Reconquête se résument à :


- 2022 : 7,07% à l'élection présidentielle ; 3,61% aux législatives.

- 2024 : 5,47% aux européennes ; 0,74% aux législatives.


Aucun siège obtenu par les élections à l'Assemblée Nationale ni au Sénat, n'a plus qu'un seul siège au Parlement européen.

Emission très intéressante, je suis pour l'audiovisuel public, et je regrette la suppression de la redevance. Ce n'est qu'une petite partie de la société qui se droitise, et c'est hautement regrettable que France info suive ce mouvement, il n'y qu'à voir le succès dans la population de la proposition de la taxe Zucman, et le rejet de la réforme des retraites. Bon courage et bonne continuation.

Une question simple : 


Quand une rédacteur/rédactrice en chef ou un·e éditorialiste vedette a le pouvoir de décider seul·e de la ligne éditoriale, de l'angle des sujets, etc. en méprisant ouvertement le travail qui est fait par les reporters de terrain, quand il dit "mon journal" au lieu de "notre journal", à qui cette personne va-t-elle s'identifier ? À Bernard Arnault qui considère que la richesse produite par LVMH est du seul fait de sa personne, qui considère que son groupe est sa propriété, ou aux salarié·es du groupe qui produisent concrètement la richesse sur laquelle il est assis ? À Emmanuel Macron qui considère qu'il a le droit de décider seul du destin de la France ou à des opposants type Gilets jaunes qui lui contestent cette prétention ?


Dit autrement, la structure même de la production de l'info, cette chaîne hiérarchique hyper-verticale sur laquelle est construit l'audiovisuel public n'induit-il pas de facto toutes les dérives qui sont pointées du doigt ici ?


Est-ce que c'est étonnant qu'il y ait un glissement de plus en plus visible vers une sympathie vers l'extrême droite, quand on sait que l'extrême droite est le bord politique le plus attaché à la verticalité et à la hiérarchie (hiérarchie raciale, sociale, de genre, d'orientation sexuelle, etc.) ?


La question de la hiérarchie apparaît en filigrane à divers endroits de la discussion, mais n'est jamais nommée comme un élément structurant de fond, et je trouve que cet angle manque un peu.

Quand Nathalie St Criq tutoie Sarah Knafo, comment on doit l'interpréter? on dit simplement "c'est une collègue"

Émission passionnante d'utilité publique c'est le cas de le dire. Bravo

Nan nan, elle est bien cette émission.
Elle aborde différents sujets, met à jour aussi des manipulations éditoriales de l'audiovisuel public envers la gauche, démontre son absence de critique sociale audacieuse et audible : nous prouve qu'encore aujourd'hui la télévision publique est au service des dominants et a un rôle idélogique pour façonner l'électorat.

Merci La Rédaction

On aura remarqué que les journalistes ne s'adressent souvent qu'à leurs pairs. C'est pourtant l'ensemble des programmes qu'il serait intéressant d'examiner, voire de critiquer, et pas seulement l'information qui n'est qu'une partie de l'offre. À l'époque de l'ORTF – toujours évoquée de manière caric C'était déjà le cas du temps de l'ORTF où la diversité (et on peut même dire les contre-pouvoirs) pouvaient s'exprimer dans le reste des programmes. 

Je reprends : Les journalistes ne s’adressent souvent qu’à leurs pairs, sans interroger l’ensemble de l’audiovisuel public. Pourtant, c’est l’intégralité des programmes qu’il faudrait examiner, voire critiquer, et pas seulement l’information. Les journaux télévisés ne sont qu’une partie de l’offre. À l’époque de l’ORTF — souvent évoquée de manière caricaturale — la diversité des opinions et les contre-pouvoirs s’exprimaient plus librement dans les débats, les émissions culturelles, les magazines, les fictions...

insupportable, j'ai tenu 20 min.

Non. Bon we.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.