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Comme des enfants

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Je vais plus loin. Si, si j'insiste.

La crise du Covid 19 souligne en réalité une doctrine de la soumission.

On nous parle comme à des enfants parce que tout est fait pour que nous le restions.


Les gouvernants ont depuis toujours peur du peuple français(...)

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Il ne s'agit pas d'inciter des gens à se lécher la poire, on parle de sortir tant que ce n'est pas dangereux. C'est tout simplement que gens-qui-ne-sont-rien, financiers, patrons et politiques, même combat. Quoi qu'il se passe ils iront au bout de ce(...)

C'est vrai que nous sommes des enfants ( pour certains de vieux enfants ).


Il faut dire que l'exemple vient de  haut  :  le beau Boris, par exemple, qui continuait à serrer des mains ( maintenant, il serre les fesses )


J'espère, d'ailleu(...)

Derniers commentaires

Je suis étonné que vous n’ayez pas insisté sur un aspect sociologique pourtant remarquable : ça n’est pas n’importe quel type de population qui possède une résidence secondaire, encore un « gros chalet » à la montagne.

Alors que les témoignages d’abus dans les contrôles policiers se multiplient chez les « petites gens », rien sur la capacité étonnante qu’ont certains à passer au travers des mailles du filet… Même ceux d’ASI.

Suis-je le seul à avoir remarqué cette drôle de phrase : « nous sommes immunisés ».

Ça ne vous rappelle pas un certain président qui sort en pleine épidémie et provoque un bain de foule improvisé ? Comment un service de sécurité d‘une des personnes les plus importantes du pays ont-elles pu laisser faire cela ?

quelqu'un aurait-il trouvé quelque part une analyse un peu solide des effets du confinement sur la propagation du virus  (pas à partir d'hypothèses in vitro sur la propagation du virus, mais en synthétisant/comparant ce qu'on peut savoir des différentes dynamiques à l'œuvre selon les pays) ? 


Comme des enfants ? 

Moi j’ai jamais agi comme ça ni avec mes enfants ni avec les élèves...


Moi je trouve que on nous prend davantage pour des cons. 

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C'est sûr qu'ils nous traitent comme des enfants, mais traitez-vous vraiment vos enfants comme cela ? Par exemple en leur mentant totalement pour édulcorer les problèmes ?

Je pense que la situation est inverse : ce sont des adultes immatures qui gèrent un énorme problème et qui n'osent pas dire et se dire la vérité.

Nous ne sommes pas des récepteurs faibles face à des émetteurs tout-puissants qui seraient capables de comprendre, analyser, organiser. 

Nous sommes des personnes qui comprenons parfaitement bien, pour la plupart, que quand Sibeth dit que nous ne saurions pas mettre des masques, c'est faux mais qu'elle n'a pas de masques à nous donner, et qu'il faut les garder pour les gens qui en ont urgemment et vitalement besoin.

Nous sommes capables de le comprendre, le seul problème, c'est que Airbus va pouvoir obtenir ces masques pour l'usage de ses salariés, et que les infirmières libérales n'en auront pas.  Et qu'un masque, pour une infirmière libérale, c'est la différence entre la vie et la mort... Pour elles et ses patients.


Nous mentir et nous infantiliser a toutes les vertus de leur point de vue.

En réalité, c'est un vice profond, indélébile, qui se retournera contre eux. 


Nous ne sommes pas dans un jeu vidéo ou une série netflix où les morts se relèveront et rejoueront jour après jour.


Et comme disait cet inconscient de Boris Johnson tout en serrant toutes les mains qui lui étaient tendues : nous perdrons beaucoup d'êtres aimés.... Y compris celle qui est la plus aimée, la nôtre.

Ce que je redoute d'avance, c'est que le gouvernement se serve du déconfinement pour faire un chantage à l'obéissance. Si vous êtes sage, on déconfine plus tôt. Il ne s'agit pas de faire l'apologie de la rébellion, mais désigner à la vindicte publique celui qui fait quelque chose pour le plaisir et pas pour aider sa grand-mère mourante, c'est diviser les Français, c'est touiller, assaisonner, faire mousser leur hostilité les uns envers les autres. C'est les défaire de force de cette vilaine culture de l'apéro, des repas qui durent une heure, des bises, des petits échanges improductifs qui ne se régulent pas, ne se contrôlent pas. Pas la peine ensuite de rabâcher les mots de "rassembler" en faisant de grands moulinets avec les bras sur les estrades des discours électoraux. Hors estrade, le mantra des stratégies électorales c'est le terme "cliver". La culpabilisation en est l'instrument, et le Covid une occasion royale d'en faire usage.

DECONFINEMENT ? Si c'est du gouvernement dont on parle, je ne les trouve pas si fins que ça

Le regime Macroniste est la version 2.0 du Petainisme.

Diviser pour régner.


Plus un monarque est faible, plus ses adversaires doivent être entravés, divisés, se déchirer dans des conflits internes.


Effets secondaires merveilleux du confinement : les parties politiques sont paralysés, les groupes parlementaires sous respirateur artificiel, les syndicats sous anesthésie, les ONG en sédation prolongée … Exit, les gilets jaunes, les grévistes, les sit-in écolos, les monômes étudiants, la contestation lycéenne, la grogne des enseignants, les opérations escargots, le fumier devant les préfectures, les permanences murées... Exit aussi cette grève interminable, historique, des hospitaliers…


Mais bon, toute épidémie à une fin.

Alors comment prolonger ce fonctionnement autocratique des institutions, la mise en sommeil de la Constitution, la sidération de tout un peuple, tétanisé par la peur ou l’angoisse, empêtré dans les difficultés d’un quotidien invivable ? Comment convertir à une mission de « répression durable » une police et une justice "républicaines" ? Et sans ruiner le « business »… Car le réel est têtu.


Alors déconfiner progressivement, jusqu’aux vacances ? Pourquoi pas. De mauvais esprits ajouteront : pour ceux qui pourront les prendre… Ils seront peut-être plus nombreux qu’on ne pense. Les 4 ou 5 millions de chômeurs «techniques» ( qui viennent s'ajouter aux millions de chômeurs ordinaires) ne retrouveront pas tous leur travail, loin s’en faut…

Deux mois… et on sera en septembre… Il sera toujours bien temps de trouver autre chose…


Et qui sait, avec un peu de chance, le virus aura repris des forces dans les chassés-croisés de l’été… 


La question sera peut-être alors  : comment reconfiner progressivement ?

Et les informations de base sur la situation en France commence à passer au second plan :

- on fait la Une sur 2000 morts de plus en 24h aux Etats-Unis, et la Chine qui nous ment

- mais on ne dit pas 1300 morts de plus en 24h en France, pays 4 fois moins peuplés (8 avril) ; on dit "seulement" que le cap des 10000 morts a été franchi (France24), ou on ne compte que les morts en hôpitaux (infographies France Info).

- à comparer avec 500 morts par jours il y a trois jours, puis 830 il y a deux jours, en France

- à comparer avec les 900 morts par jours en Espagne ou Italie

- à comparer avec les 150 morts par jours en Allemagne, et ses 5 fois moins de morts au total par rapport à la France.


Les variations des taux de guérisons sont également intéressants.


Source : John Hopkins University, Robert Koch Institut



L’effet boule de neige


Ah l’école à la maison... 800 000 élèves se seraient donc « perdus » dans les limbes numériques... Il y aurait donc comme un abîme entre les pratiques numériques des jeunes et celles proposées par Blanquer !

Voilà donc un décrochage scolaire de grande ampleur n’en déplaise au ministre qui voudrait que même les vacances soient « apprenantes »...

Quand aux élèves qui bénéficient d’un projet d’accompagnement personnalisé (PAP), 40 % d’entre eux manqueraient à l’appel ! Et je n’entame même pas le couplet sur la fracture numérique...


Parents, foutez la paix à vos enfants ! Un bon parent confiné a compris que les devoirs – euh la continuité pédagogique - sont une inépuisable source de conflits... Et, en cas d’ados (ou de jeunes adultes revenus se confinés au bercail), bonjour les dégâts... je ne vais pas parler de ma fille au risque de me faire occire lâchement en pleine nuit... En ces temps difficiles, une seule priorité : privilégier la qualité de la relation (en clair, éviter de s’entretuer) ...


Merde, c’est parti pour durer... Faut-il être aveugle pour ne pas voir que notre confinement va être prolongé... 15 jours à chaque fois pour ne pas trop effrayer la population mais jusqu’à quand... ? De fausses cartes de « France déconfinée » circulent déjà... Amis du Cantal, de la Lozère ou de Bretagne, non, non... les régions les moins touchées ne seront les premières déconfinées... Je vois déjà le sourire des parisiens revenchards...


Co-vie 20 (?), Coronadream (!)... Les esprits créatifs et positifs cherchent des noms pour les futurs projets du « Monde d’après »... Les politiques de tous bords en ont déjà plein la bouche : des Grenelles de..., des grandes concertations, des États Généraux... A propos, il est où notre chef des armées et son « rien ne sera jamais plus comme avant » (attention scoop !)... Il va tout de même pas oser repartir en tournée « grand débat »... A un moment, il peut-être arrêter de nous prendre pour de grands enfants non ?



Cherchant à sauver leurs peaux, les gouvernants balisent sévère sur le monde d’après qui pourraient se faire sans eux... Le « pick » pas encore atteint, ils commencent déjà à (essayer) de penser l’après-crise...

Crise sanitaire, crise économique, crise sociale puis politique... L’effet boule de neige semble imparable... seule son ampleur demeure encore mystérieuse... Si l’on mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter, comme nous l’affirme Kant, les intelligents seront servis !


Quant aux anti-héros de la 3ème ligne, (j’en suis) qui auront eu l’occasion de prendre du recul durant la période de confinement, certains auront (peut-être) goûter au plaisir de prendre du temps pour soi... d’autres (les mêmes ?) auront (peut-être) questionner leur servitude volontaire avec une furieuse envie de vivre autre-chose.

Une bonne question n’est-elle pas celle dont la réponse reste encore à inventer ?




Macron est un père fouettard ! Il a opté pour exercice du patriarcat dans toute sa splendeur ! 


Et grâce à lui , on prend toute la mesure des effets de ces rapports de domination inhérent au patriarcapitalisme et au néolibéralisme .

Pas seulement en mesurant l’augmentation des violences faites aux femmes et aux enfants pendant ce confinement , pas seulement en évaluant les violences policières et abus de pouvoir des fdo pendant ce confinement .

En constatant aussi le traitement qui nous est réservé, nous sommes tantôt des enfants , des femmes , des indigènes de banlieue  , des ploucs , tantôt des objets au service du capitalisme dont on se sert et qu’on jette, des incompétents qu’il faut contrôler , des ignorants qu’il faut éduquer.


A la différence des dominants robots sans affect  qui nous gouvernent , je suis tout à la fois , Je suis un enfant , je suis une femme , je suis un livreur , je suis un pauvre , je suis un paysan , un banlieusard ,  je suis un chat ou un pangolin… Il n’y a que les dominants pour croire qu’ils sont supérieurs et meilleurs que moi , supérieurs et meilleurs que nous. 

A quoi leur  servira leurs croyances de supériorité et de réussite dans le monde à venir , si nous même agissons sans les croire ? 


Les irresponsables , c’est eux !

Ehpad.


Pendant ce temps ...


Et puis il y a ce thread et le débat qui va avec: https://twitter.com/romainjeanticou/status/1247451606200791041?s=20 


Comme souvent dans ce type de discussion, je trouve que renvoyer dos à dos la mise en cause de comportements individuels irresponsables et la colossale responsabilité des gouvernants (actuels et passés) dans la situation sanitaire est trop réducteur. Evidemment si l'on se cache derrière le petit doigt des premiers pour absoudre les seconds ou éviter de les critiquer, c'est catastrophique. Mais déresponsabiliser les gens, c'est aussi les traiter comme des enfants.


J'essaie de ne pas tomber dans la médisance perpétuelle à l'égard de mon prochain et voisin, n'empêche qu'à un certain niveau d'incivilité, de tous ordres, je sens ma colère monter.

Il faudrait distinguer les comportements individuels et individualistes. Hier, on a quand même eu des joggers parisiens pour trouver que la restriction horaire de l'activité sportive était "discriminatoire", oubliant que la règle est le confinement et l'exception la sortie.


Il est évident que la responsabilité de la lutte contre une pandémie mondiale repose d'abord et avant tout sur des décisions politiques, qui engagent le collectif. De même pour celle contre le réchauffement climatique, la réduction des produits chimiques dans l'environnement etc. Mettre en cause celui qui laisse couler le robinet quand il se brosse les dents vs les consommations d'eau de l'agriculture conventionnelle, ça n'a pas de sens. Mais s'exonérer de toute responsabilité individuelle serait fou. Une municipalité peut mettre des millions d'euros pour nettoyer ses rues, si même une minorité d'habitants laisse des sacs poubelles éventrés sur les trottoirs (j'exagère), la ville sera sale.

Ceux qui ont des comportements incivils ont parfois l'impression de faire un doigt d'honneur à l'Etat. S'ils pouvaient réaliser qu'ils lui servent d'idiots utiles et qu'ils ne font que rajouter du boulot aux "petits". Les dominés vs les dominés, un rêve de dominants.


Arrêtez la psychose, d'aprés une chronique de Daniel Schneidermann (Libération du 22/03) la grippe de Hong Kong a fait 40 000 mort·e·s en France en 1969........

Il me semble qu'il n'y a pas tellement à redire sur la nécessité du confinement que sur la manière de le faire respecter. Plus cette manière sera répressive en plus d'être incohérente et de ne pas tenir compte de nos "petites" vies", plus elle suscitera de résistances. 


Je l'ai constaté in vivo dans la manière d'élever les enfants, quand il y a eu cet épisode de "durcissement", accusant les parents laxistes et conseillant un genre de "tolérance zéro". Certains parents avaient bien gobé le discours et devenaient inutilement durs "si elle fait ça à 15 mois, qu'est ce que ça va être à l'adolescence", et en réponse, des petits rebelles devenaient incontrôlables (j'ai vu une gamine de deux ans gifler à toute volée sa mère qui était loin d'être laxiste.)


J'avais suggéré discrètement à un père dépassé que "parfois, quand on est très dur avec eux, ça les rend plus résistants", et il m'avait regardée d'un air soudain intéressé: "Ah... je comprends...."


On ne va pas en rajouter sur la maltraitance: c'est, éventuellement, l'étape suivante. Pour nous aussi.

Nous sommes en guerre (le terme est inadéquate)

contre une ignoble microscopique bidule qui ne fait ni partage ni exception, grands et petits, puissants et laissés pour compte


sauf qu'à Chicago 70% des personnes touchées sont des personnes de couleur et que la population n'est composée que de 30% de personnes de couleur

et qu'en France, on ne dit rien de cela


je suis confiné dans un district à une frontière entre deux zones : l'une où on ne manque ni d'arbres ni de cours ni de jardins, l'autre où c'est le contraire, petits immeubles de la fin du XIX ou début du XX autour de cours serrées


et il m'arrive d'entendre par des fenêtres ouvertes les cris des enfants


et le parc à un jet de pierres fermés à la circulation des piétons, des enfants

bien sûr difficile d'autoriser l'accès aux jeux d'enfants mais en pondérant sur le respect des distances salutaires pourquoi continuer d'interdire cet accès aux familles avec enfants


Pour lui qui est mort hier Mardi, le dernier Lundi a dû être peut-être long

Qu'il soit honoré

le confinement est adopte dans tous les autres pays et fonctionne a condition qu'il soit respecte.... si il faut l'expliquer aux français  en sanskrit ou avec des legos et des playmobil et bien soit. 








Cette idée d'Emmanuel Todd lui a coûté, mais il semble bien qu'il y a une certaine inclination française pour le "flash totalitaire".

C'est vrai que nous sommes des enfants ( pour certains de vieux enfants ).


Il faut dire que l'exemple vient de  haut  :  le beau Boris, par exemple, qui continuait à serrer des mains ( maintenant, il serre les fesses )


J'espère, d'ailleurs, que Donald  va , bientôt, participer à un concours de shake hands, ( lui qui a le bras long ), .par exemple, avec ses grands amis Bolsonaro, et Netanyahou .

Je vais plus loin. Si, si j'insiste.

La crise du Covid 19 souligne en réalité une doctrine de la soumission.

On nous parle comme à des enfants parce que tout est fait pour que nous le restions.


Les gouvernants ont depuis toujours peur du peuple français.

Mais c'est un peuple fantasque, hétérogène (cf. les 500 fromages), capable de faire des révolutions retentissantes : 1789, 1848, 1871, 1933, 1968, 2019-2020.

Je ne vais pas faire ici la litanie et le détail des modes de répression, souvent féroce à ces soubresauts de l'Histoire. 

On est alors loin de la réprimande faite à un enfant car lorsque l'enfant se rebelle on ne le gronde plus, on le corrige


Contrairement à la doxa gouvernementale, le peuple français n'est pas un "peuple politique". Ça c'est pour le caresser dans le sens du poil sur le thème "vous croyez vraiment que l'on peut faire passer les lois liberticides à un peuple aussi attaché à la politique".


Et bien oui, je le crois et même j'en suis sûr.


Je suis souvent, par ma profession, en face de français à qui je suis amené à expliquer les institutions judiciaires de la France, certaines de ses lois.

Et bien ces français, censés être "tellement politiques", n'y connaissent rien.


L'enseignement de ce point de vue est déficient : il ne donne pas de vision critique aux français car en France la loi est parfaite, parce qu'elle est le reflet de la volonté générale (c'est moins vrai aujourd'hui, grâce à la QPC).


Le dogme de l'infaillibilité du gouvernement, devant laquelle l'enfant se soumet, a encore de beaux jours.






10 semaines de confinement à Wu Han, pourquoi le virus disparaîtrait-il plus vite chez nous ? 10 semaines cela nous mène grosso merdo au 15 mai...

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C'est au moins la troisième fois que, dans vos chroniques, vous prenez la défense de ceux que vous aviez nommé "les rebelles", "les esprits forts". De ceux qui ne se comportent pas en adultes mais que selon vous, le gouvernement et les médias on tort de traiter "comme des enfants".

Fort bien, mais je serais curieux de savoir comment vous vivez votre propre confinement. En adulte responsable ou en enfant capricieux ?

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Bien sûr que s'il y a confinement, il ne doit souffrir d'aucune exception.

"Résistants" ? A quoi ? A des mesures censées réduire la propagation du virus ? Vous approuvez ce mode de résistance ?

Perso, une seule chose m'importe : ma survie.

On peut aussi imaginer un confinement partiel; mais sur le fond, je suis d'accord avec vous. Pousser les gens à sortir, en ce moment, c'est complètement inconscient. Et si le flicage de la population et la stupidité du gouvernement m'enragent, la conneries des français qui ne comprennent pas la gravité de la situation me stupéfie.



En fait, le problème qui est souligné, c'est le choix de focale. En se concentrant sur ces quelques cas, on peu justifier des mesures sécuritaires et infantilisantes pour tous. Après tout, si "les gens sont con" pourquoi les écouter? Pour moi DS nous défends plus qu'il ne défend "les rebelles".

Il ne s'agit pas d'inciter des gens à se lécher la poire, on parle de sortir tant que ce n'est pas dangereux. C'est tout simplement que gens-qui-ne-sont-rien, financiers, patrons et politiques, même combat. Quoi qu'il se passe ils iront au bout de ce que la loi leur permet. S'il faut imprimer 4 attestations par jour pour sortir 4 fois le chien ou faire 4 footings, ils le feront. 

Et comment faire la morale au gens qu'on envoie bosser dehors en prenant les transports en commun mais qu'on empêche d'aller se promener sur la plage avec leurs masques ? 

Et si je veux aller errer dans les rues de Paris à 2h du matin, pourquoi je ne pourrais pas s'il n'y a personne ? Qui je vais contaminer ? C'est quoi la justification ? Et si je croise un SDF ou mon voisin, pourquoi on se postillonneraient mutuellement au pif ?

Les ordres sont imprécis, insuffisants, incohérents comme toutes les consignes reçues depuis deux mois des autorités.


Je suis d'accord pour punir les comportements dangereux. Mais vraiment dangereux. Ceux qui seraient définis par la loi et qui impliqueraient un réel risque de contamination. Pas laisser les policiers décider si des protections périodiques sont des produits de première nécessité (les députés ont déjà répondu non, la TVA est à 20%) ou laisser les jaloux se répandre en imprécation sur des gens qui ne mettent personne en danger. C'est au législateur de trouver une solution nécessaire et suffisante, pas d'imposer n'importe quoi sous le prétexte que le sujet est important. Seulement nous en revenons toujours là : Pas de masques.

Et pendant ce temps là, les maires liberticides ( comme celui de Nice ) s'en donnent à coeur joie à coup de caméra de surveillance et de drones 

Je suis d'accord avec vous sur le côté absurde des consignes actuelles, qui sont à la fois hyper-répressives et complètement illogiques. Et que le gouvernement s'apprête à rendre encore plus répressives et illogiques. Les auto-attestations, les flics partout qui d'ailleurs sont sans doute plus vecteurs de maladies que d'une quelconque utilité pour la lutte contre l'épidémie.


Mais de là à qualifier de "résistants" ceux qui sorte pour un oui ou pour un non... "on parle de sortir tant que ce n'est pas dangereux" mais ceux qui sortent, eux estiment toujours que ce n'est pas dangereux (ou bien ils sortent parce que le boulot les oblige). La vérité, c'est qu'en ce moment, au pic de l'épidémie, toute sortie, toute interaction avec les autres êtres humains comporte un risque (certe faible) d'être contaminé ou de contaminer, et que même en prenant ses précautions le risque ne tombe pas à zéro.


Combien de gens savent comment se transmet de virus, combien de temps il reste actif sur certaines surfaces comme l'acier ou le plastique ? Combien sont-ils seulement conscient qu'un objet qu'ils achètent au supermarché a pu être touché quelques heures plus tôt par les mains d'une personnes contaminée ?


En ce moment, je crains pour mon grand-père qui insiste tous les jours pour aller acheter son pain frais. Ca fait deux semaines que j'essaie de lui faire comprendre que s'il acceptait de manger des biscottes pendant deux semaines, il pourrait supprimer ces sorties; que les mains (ou les gants) du boulanger peuvent être contaminées et donc la baguette aussi.


Moi, ca fait plus d'un mois que je limite les sorties au maximum, que je prends de grandes précautions pour justement bien laver à l'eau savonneuse absolument tout ce que j'achète, à laver les vêtements dès que je rentre de l'extérieur etc. Et même avec ces précautions extrêmes, il est possible d'attraper le virus.


"on parle de sortir tant que ce n'est pas dangereux" -> c'est toujours dangereux, le tout est donc de ne pas prendre de risque inutile en faisant 4 footings par jours ou autres conneries inutiles "parce que je suis un rebelle, un résistant". 



Je suis d'accord pour punir les comportements dangereux. Mais vraiment dangereux. Ceux qui seraient définis par la loi et qui impliqueraient un réel risque de contamination. 


C'est absurde car d'une part toute sortie implique un risque (même minime) de contamination, et d'autre part cela légitime l'approche répressive choisie par le gouvernement, plutôt que de privilégier la pédagogie et l'auto-discipline.


Vous l'écrivez vous-même, ce n'est pas la sortie le problème ce sont les interactions. Ainsi un comportement dangereux c'est de tripoter des trucs sur la voie publique et de côtoyer des gens de trop près. Cela peut se contrôler facilement. Avec la baisse de la criminalité et l'absence de manifs nos pandores n'ont plus que ça à faire. Et la pédagogie pourrait s'orienter là-dessus au lieu de saouler tout le monde avec de l'administratif inutile.


"C'est absurde car d'une part toute sortie implique un risque (même minime) de contamination"

Vous n'êtes plus pour une juste évaluation des risques ? Les seuls activités qu'il faut interdire sont celles qui impliquent une probabilité de contamination raisonnable ou celles qui peuvent conduire aux urgences parce que ce n'est pas le moment d'aller s'éclater en trottinette. Pour le reste, lors de mes rares sorties je n'ai relevé aucun comportement à risque. Les queues se font en s'étalant dans les rues et les magasins limitent le nombre des clients simultanés. Les passants se croisent à bonne distance en profitant de l'absence des voitures pour profiter de la chaussée.


Sinon, le groupement des boulangeries a communiqué sur le pain. Il conseillait un passage au four pendant 10 minutes à 90°C me semble-t-il. Vous pouvez donner le truc à votre grand-père. Moi je congèle les baguettes pour limiter les sorties. Avec une bonne technique le résultat est impeccable et sûr.

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Le virus semble pouvoir survivre en suspension dans l'air pendant quelques heures


Vous avez des infos à ce sujet ?

Merci

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ok merci; à priori on parle d'un espace confiné, pas de plein air donc...


The novel coronavirus can spread through aerosol transmission if a person is exposed to an enclosed environment with a high concentration of aerosol for a long time, 

D'où les recommandations sanitaires de bien aérer les pièces fermées, notamment à domicile.

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Si je trouve l'information sur la transmission par aérosol important, je trouve la solution (masque FFP2) étrange car incomplète dans l'usage de ces masques : le FFP2 protège de l'extérieur mais il ne protège pas l'extérieur. En effet, une partie (si ce n'est une grande partie, à vérifier) de ces masques ne filtrent pas en sortie pour des raisons de confort. Le FFP2 dans son fonctionnement serait donc à réserver aux personnes saines travaillant dans un milieu infecté (typiquement les soignants). Sa généralisation serait par contre pas obligatoirement positive (contrairement au masque simple):

- personne malade avec FFP2 en présence d'une personne saine (sans protection ou avec masque simple) -> contamination

- personne malade avec masque simple en présence d'une personne saine (sans protection ou avec masque simple)-> faible ou pas de contamination


Après, on peut rêver et se dire que tout le monde a un FFP2 (va falloir apprendre à porter des masques de ce type : pour en porter de manière temporaire dans mon boulot, je peux dire que c'est insupportable de manière prolongée et qu'on fait plein de bêtises avec) : cela ressemble à de la fausse protection qui fait baisser la garde sur les autres gestes de protection. C'est la même chose avec les gants : le cas général c'est qu'ils sont inutiles (mal portés, mal utilisés, source de contamination, fausse sécurité et à titre annexe jeté n'importe où).

Je suis d'accord avec vous pour dire qu'il faut faire de la pédagogie centrée sur les "comportements dangereux" plutôt que d'exiger des auto-autorisations absurdes. En revanche, je suis contre votre proposition de punir ces comportements dangereux (surtout en les inscrivant dans une loi), tant ceux-ci dépendent des circonstances; les cas les plus graves pourraient éventuellement tomber sous le coup de "mise en danger de la vie d’autrui", mais je ne pense pas que faire une loi spécifique au covid-19 apporte quoi que ce soit de bien. A la répression, je préfère l'éducation et la prise de conscience des dangers.


Ce que je dis (et peut-être que je n'ai pas été assez clair là desus) ce n'est pas d'interdire toute sortie, c'est d'inciter chacun à bien évaluer les risques et à se demander si le bénéfice de sortir excède bien le risque pris.


Les gens prennent leurs précautions. Mais croire que cela suffit à réduire le risque à zéro, que si on ne fait pas un "comportement dangereux" on ne craint rien, c'est être victime d'un excès de confiance.


C'est pourquoi je dis qu'il ne faut pas inciter les gens à sortir "pour rien". En revanche, il faut en effet dénoncer les abus des flics lors des contrôles (et demander la suppression de cette absurde auto-attestation).



Je ne proposais pas de punir les comportements dangereux, j'ai dis que j'étais d'accord. En période d'épidémie, interdire la présence de 5 personnes sans protections dans une voiture par exemple. 

Je parlais de loi parce que je répugne à laisser ce genre de choses à l'exécutif qui le fera par l'arbitraire administratif. Prendre le temps de définir des lois d’exception qui s'appliqueraient sous des conditions précises avant qu'elles surviennent serait plutôt intelligent. Cela permettrait de débattre de ces contraintes la tête froide et pas en plein milieu du gué. 

En aucun cas il n'était question de lois spécifique au Covid-19, je ne sais pas comment vous avez imaginé ça. Déjà que je trouve que la tendance de l'exécutif à faire une loi à chaque faits divers produit beaucoup de problèmes sans en régler aucun, ce n'est pas pour surenchérir.

Accord total.

A titre d'exemple, des flics ont gratté une mamie de 75 ans : elle était à 1,3 kilomètres de chez elle. Seule.

Ces 300 mètres lui coutent cher.

A pleurer

Nan mais là j'espère que c'est un coup du Gorafi sinon y a vraiment plus rien à espérer de cette Milice Nationale !!!


Et qu'on ne me dise pas que c'est la faute de la hiérarchie ou de je ne sais quelle pression sur ces pauvres agents ! N'importe quel être humain digne de ce nom peut très bien fermer les yeux sans que personne ne le sache et effectuer, au pire, un simple rappel à l'ordre. C'est bien juste de la bêtise crasse et sans limite !

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Le monde post-virus ? Je ne me fais aucune illusion sur les perspectives des années à venir. Une majorité d'ultralibéraux, européistes béats à la Quatremer (maastrichtiens dirait Onfray) aura également survécu et reprendra la main dès 2022. On les voit déjà pointer leurs belles têtes de vainqueurs.

Si un candidat à la Présidentielle proposait un programme anti-système, il n'aurait aucune chance d'être élu. La pandémie ne bouleversera pas les mentalités.

Quant à mon comportement de confiné... il n'a strictement rien à voir avec les cas que vous évoquez.

L'édifice de leur légitimation deviens quand même sérieusement branlant, on est pas complètement à l'abris d'un accident de l'histoire.

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