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Commentaires

Ces lecteurs pointilleux qui rendent fous les médias

Voici des lecteurs qui ne se contentent pas de lire. Outre-Atlantique, ils surveillent de très près les modifications de titres, les erreurs factuelles, les fautes et les coquilles du New York Times ; en France, Daniel D.P. écrit sans relâche aux journalistes pour qu'ils éliminent les anglicismes de leurs articles.

Commentaires préférés des abonnés

Un gros et gras merci à Daniel D.P. dont j'ignorais l'existence et, par voie de conséquence, un non moins gros et gras merci à ASI qui me l'a fait connaître.

Un mot tout de même sur l'irritation que suscitent les anglicismes : de plus en plus, ils vie(...)

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Quand même, reconnaissez que nous sommes de gentils lecteurs. Entre les guillements anglais, les apostrophes anglaises, l’absence d’espaces adaptées qui parfois renvoie les signes de ponctuation à la ligne suivante, les noms propres ou les nombres co(...)

Hors sujet ... ( quoique ) ; je ne comprends toujours pas  pourquoi on continue à utiliser comme langue officielle,  dans l'Union Européenne , la langue d'un pays qui a quitté l'Union....


Impérialisme linguistique ? l'Europe, colonie des ang(...)

Derniers commentaires

Écrasante majorité des commentaires qui soutiennent les chieurs, contre moi seul qui n'arrive pas à les supporter, ça me déprime. Et m'amuse quand les mêmes s'en prennent régulièrement à l'académie française quand elle s'oppose aux dernières lubies du jour, et souvent avec des arguments du style "laissez la langue évoluer". 


Tout mon soutien aux pauvres journalistes qui doivent se taper ce genre de lectorat.

Article très intéressant !
Franchement, je pense que les anglicismes les plus graves relèvent moins de la lexicographie (nouveaux mots) que de la syntaxe ou de la sémantique (“définitivement” pour “absolument” par exemple) ; mais dans ce domaine (là je m'adresse à la rédaction) il ne me semble pas que vous soyez énormément fautifs sur ASI. En revanche je vous invite à (re)lire mes courriers des 16 janvier 2018 et 20 janvier 2019 à propos de la typographie. Il était question du nouveau design de votre site, et j'y déplorais entre autres l'usage des guillemets & apostrophes mécaniques... Je manipule très souvent le “gris typographique” dans ma vie et mon sentiment est qu'il serait dommage de passer à côté d'une fluidité nécessaire à la qualité de votre média (aujourd'hui en CMS tout est possible)...

Et pour ce qui est de la dénonciation d'anglicismes ou de termes "infréquentables" les posteurs de commentaires sur certains médias, aussi. ;)

Un article très intéressant. Merci. C'est tout de même grave de constater que les lecteurs doivent corriger les journalistes. Imaginer la même chose avec un coiffeur, un chirurgien, un pilote de ligne, etc. 

J'en déduis qu'il y a comme un manque très sérieux de rigueur intellectuelle dans la profession des journalistes.

J'utilise votre système de correction que je trouve très bien mais il pourrait être amélioré... Je verrai bien un petit système de suivi intégré qui pourrait 1) dire si notre correction est validée/invalidée 2) éventuellement préciser s'il y a déjà eu une proposition sur le mot en question. C'est souvent une coquille donc ça doit être corrigé par bcp de lecteurs en même tps...

Aïe ! C'est celui qui dit qui l'est ! Au début de l'article de Guémart, un magnifique anglicisme : " "Editing TheGrayLady" ("éditer la dame grise")

"To edit" ne doit pas se traduire par" éditer", ce qui signifierait "publier commercialement", mais par "préparer",  "modifier", "corriger"; et même, pour un film "monter" !

 Giangi


Le fameux Daniel DP me fait de la peine à citer l'Académie française comme référence, alors que cette organisme n'a aucune légitimité scientifique.

Ben ça m'arrive de signaler une coquille de temps en temps, ça n'est pas toujours rectifié mais bon petit lecteur je continue. Ce qui m'agace particulièrement c'est quand les signes : ! ? se retrouvent en tête de ligne. Vous ne connaissez pas le "blanc insécable" (je ne pense pas à l'UNEF) ou l'espace insécable ? (MAJ+ALT+Barre espace) mais certains traitements de texte les insèrent automatiquement. Mais bon c'est bénin.


Je trouve bien plus productif de communiquer avec un journaliste que de proposer de les noter. Il est vrai que les anglicismes sont de plus en plus présents... certain ont oubliés que la langue française est riche et variée... exemple: le date pour rencards, rdv amoureux, cela doit faire plus start up nation

"Sachez que vos remarques sont lues, et parfois discutées entre journalistes." écrit Loris Guémart.

À mon avis, il faudrait aussi former les nouveaux, ce qui m'éviterait d'avoir à signaler à chacun de ces nouveaux (du moins, c'est l'impression que j'en retire) que "après que" doit être suivi de l'indicatif et non du subjonctif (Comme l'expliquent nos hommes en vert)...
Et peut-être investir dans des logiciels spécialisés (correcteurs grammaticaux) ?

Dans mon souvenir, auparavant exister en bas de articles d'Arrêt sur Images, il existait une fonction signaler. 

Ne serait il pas utile de la remettre ???



Hors sujet ... ( quoique ) ; je ne comprends toujours pas  pourquoi on continue à utiliser comme langue officielle,  dans l'Union Européenne , la langue d'un pays qui a quitté l'Union....


Impérialisme linguistique ? l'Europe, colonie des anglo-saxons  ? Reconnaissance implicite d'un déclin inexorable ?.

Que de boulot à s'en épuiser.


Exemple:  dans le journal Le Monde : utilisation du terme féminicide. Utilisé sans rapport avec sa signification : un féminicide est un meurtre effectué à l'encontre d'une femme, car elle est une femme.

 la  machine lessiveuse pro-féministe fonctionne à 2000 %  dans ce journal. C'est est un choix comme un autre, pour se croire militante à mi-temps


(Les choix rédactionnels pro-féministes posent - bien que ce ne soit pas le sujet de l'article -aussi une problématique didactique,   Ici, à ASI,  la balance penche un peu aussi    (la problématique de l'Unef traitée limite limite et quelques autres sujets trop.. in,il est vrai que  l'exemple vient de loin, Mélenchon justifiant l'horreur intellectuelle de la ségrégation (car les féministes et lesbiennes pratiquent aussi l'exclusionà l'unef) unefienne   par  "aux alcooliques anonymes aussi ils ne sont qu'entre eux" un grand bravo à  l'artiste ...pourquoi par les réunions Tupperware ? en se renseignant sur les "alcooliques anonymes, c'est d'ailleurs inexact : de  nombreux participants y assistent en soutien)  


L'inutile utilisation (ce qui a fait l'objet ici d'une controverse avec auteur et autrice!) de l'emploi de l'écriture inclusive. C'est moins grave, car au final, il n'existe aucune obligation. On peut à l'infini utiliser auteur ou auteure pour une femme écrivain, ou autrice dans les jours où le soleil est au rendez-vous; mais seulement dans ce cas. "Autrice", à la rigueur, lorsque l'on se retrouve au pied des remonte-pentes fermés. 


Le problème le plus important réside dans le tronçonnage des informations : les chiffres de la pandémie truqués ou saucissonnés  à l'infini, oublis singuliers  etc..

Les fautes de syntaxe n'honorent pas la profession , là on peut en remplir des corbeilles entières.


Dans le cas de l'information "déguisée" , ASI est absolument essentiel, puisqu' il fonctionne en vigile des médias.


Renoncer à nommer dans sa propre langue, c'est renoncer à exister.

Paquebot, redingote : quand on maitrise la construction navale ou la couture, on est , également , capable de maitriser la langue.


( Farewell, packet-boat and riding-coat)

Phénomène assez normal puisque les premiers postes qui ont été supprimés dans les rédactions (parce que "trop chers") sont ceux de correcteurs et relecteurs. La nature ayant horreur du vide...

Et puis le web permet ces modifications à la volée, ce dont usent et abusent certains chefs. Donc les lecteurs se chargent de le rappeler.

Un gros et gras merci à Daniel D.P. dont j'ignorais l'existence et, par voie de conséquence, un non moins gros et gras merci à ASI qui me l'a fait connaître.

Un mot tout de même sur l'irritation que suscitent les anglicismes : de plus en plus, ils viennent de l'argot de l'entreprise (souvent empruntés à l'informatique du reste) et ils portent en eux un substrat idéologique que je tiens pour très nocif. Que ces anglicismes soient monnaie courante dans la presse néo-libérale, ma foi, c'est dans l'ordre des choses. Mais sur ASI (ou d'autres), ça me gêne déjà un peu plus.

La langue nous parle au moins autant que nous la parlons.

Il me paraît important de lutter contre les anglicismes pour défendre la langue française ; que ce soit en prime time sur TF1, dans le digital ou même sur des flyers. 

Après, ce n'est pas un scoop et on ne va pas non plus boycotter tous ceux qui prennent quelques raccourcis ;)

« copy editors »


🤬

Quand même, reconnaissez que nous sommes de gentils lecteurs. Entre les guillements anglais, les apostrophes anglaises, l’absence d’espaces adaptées qui parfois renvoie les signes de ponctuation à la ligne suivante, les noms propres ou les nombres coupés en deux, et j’en passe... nous ne disons rien. 😇

Comme ce commentaire a été très voté, je tiens à le modifier : il ne s’agit pas d’apostrophes anglaises, mais d'apostrophes dactylographiques. Je me suis trompée.


Et j'avoue que c'est vraiment une remarque de chieuse de première, car je parlais d'un truc super pointu, parfois méconnu de certains professionnels.

https://www.druide.com/fr/enquetes/apostrophe-et-impostrophe

(clic-droit pour ouvrir le lien.)

Apostrophe dactylo : L'

Apostrophe typographique : L’

:-D

L'apostrophe en effet est un truc de puristes.


J'avoue que j'ai surtout du mal ici avec l'absence de l'espace insécable (-> signes de ponctuations orphelins, nombres coupés en deux), mais faut croire qu'elle existe quand-même parce que parfois il y a des lignes à moitié vides sans que cela ne se justifie par la longueur du mot suivant et donc il doit y avoir une espace insécable égarée entre les mots à la ligne (sur la tablette je ne peux pas vérifier en source, mais ça ne peut être que ça).


Et j'ajoute à votre liste les majuscules non-accentuées (À, Ça, l'État) qui sont légion et me hérissent le poil. J'ai arrêté de les signaler quand Tony Le Pennec m'a répondu que c'était un problème avec l'éditeur qui ne les acceptait pas ...mais c'est quoi cet éditeur où on ne peut pas aller rectifier en source ??

 

C'est en effet un truc de «puriste». Néanmoins aujourd'hui, n'importe quel traitement de texte gère ça très bien en automatique (et c'est aussi à ça que ça sert). L'espace insécable est une action manuelle en effet. L'éditeur de commentaires ne le fait pas (et donc je met ces apostrophes moches).


Toutefois mettre en place un processus/système qui tienne compte de ces questions aurait sûrement valu la peine, à très bas coût.

Bonjour, merci pour votre commentaire : notre système de publication comprend bien les majuscules accentuées, ainsi que les espaces insécables. Mais tous les journalistes ne le savent pas forcément, car ces caractères spéciaux ne leur sont pas immédiatement accessibles. Quant aux espaces insécables, il faut surtout penser à les ajouter systématiquement à l'écriture (impossible à voir pour l'éditeur), le système n'étant pas automatisé, ce qui est loin d'être fait, il faut le reconnaître. Nous ne sommes néanmoins pas aveugles à ces défauts, qui relèvent in fine d'un manque de moyens humains permettant d'améliorer ces questions de forme. 


PS : enfin, certains journalistes écrivent dans leur propre traitement de texte avant intégration et mise en forme dans notre système de publication, ce qui peut poser un florilège d'erreurs typographiques supplémentaires.

J'avais tiqué à la sortie du site en effet, oui le site d'ASI est un désastre typographique, (mais c'est moins important que le contenu)

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