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Commentaires

Twitter : bilan globalement négatif

Commentaires préférés des abonnés

Chronique salutaire et hyper claire, merci Jean-Lou !
La liberté de propagation est bien utile comme concept.

les politiques mentent , sont stupides , corrompus , j'en passe et des meilleures .Vous pensiez que c'est twitter qui allait arranger ça ? Vous pensiez que la démocratie c'est de pouvoir dire merde a un gros con de milliardaires ? Non , la démocratie(...)

Les intervenants sur Twitter sont divisés en deux grandes catégories :


- les sages, qui pensent comme moi,


- et, les connards qui ne pensent pas comme moi.

Derniers commentaires

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Bonjour tout le monde,


Cette chronique s'est avérée être ma dernière sur ce site. Drôle, chouette et ironique que ce dernier épisode fasse le bilan global de ce qui est devenu ces dernières années le coeur battant du journalisme et de sa critique pour le meilleur et souvent, je pense, pour le pire : Twitter.


Sur le pourquoi du comment de l'arrêt de la chronique, vous pouvez regarder la FAQ de ce proxy où Loris Guémart s'en explique. 

Et lire mon commentaire en dessous.


Pour celles et ceux que ça intéresse, vous avez une dernière chronique bonus sur ma chaîne youtube : "Et Tik Tok réinventa le capitalisme"  (si vous préférez l'écrit, c'est par )


Enfin, si vous voulez suivre mes futures productions/écrits sans faire confiance à l'algo de recommandation X ou Y d'une grande plateforme, vous pouvez vous abonner à la gazette d'ApresLaBiere (une fois tous les mois environ).


Bon courage à toutes et tous,


Jean-Lou



Merci pour cette chronique, cela fait plaisir à lire 😉 🙂

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Comme d’hab., toujours aussi excellentes les chroniques de Jean-Lou...

Hé oui, c’est effectivement vrai, il ne faut pas confondre liberté d’expression individuelle et propagation en masse d’une pensée de foule.
Ca n’est d’ailleurs pas un phénomène récent, on le retrouve à travers les âges depuis la nuit des temps.
Dès lors que c’est la foule qui s’exprime, l’individu n’existe plus, sa pensée comme dissoute dans l’acide du collectif.

Pour s’en convaincre, il suffit juste d’observer que le terme de « propagation de masse » correspond très exactement à la définition de « propagande. »
A savoir : « Tout ce qui est fait pour répandre une opinion. Ensemble d'actions et stratégies destinées à influencer ou embrigader la pensée et les actes d'une population. »

Ici, le tour de passe-passe consiste à faire croire que plus le nombre d’individus à s’exprimer sans contrôle est grand, plus la liberté s’accroit à mesure.
Dans les faits, c’est très exactement l’inverse qui se produit.

Le tout-et-n'importe quoi génère un chaos dont la masse informe nivèle et détruit tout sur son passage.

Et de ça, les technologies (aussi « nouvelles » soient-elles) ni changent absolument rien.
Comme toujours, ça n’est pas la faute de la technique, mais de celui qui l’utilise, selon des intentions et des motivations d’autant plus perverses qu’il se refuse à en divulguer les algorithmes.

Merci pour cette riche chronique, voté! 

Elle a une vertu (entre autres) qui manque à de nombreux articles d'@si à mon humble opinion : elle se mouille. C'est très salutaire de tenter un bilan, et de trancher dans un sens. En tout cas, ça change des positionnements "il y a des inconvénients certes, mais aussi des avantages" (que vous décrivez bien) et qui sont, souvent la trame du raisonnement ici, notamment chez le taulier de ce site, et qui de fait contribuent à faire accepter toujours plus de négatif par révérence pour les traces de positif. On pourrait décliner sur la télé, l'info en continu, les youtubeurs, etc. 

Reste une question : si vous convainquez l'équipe de ce bilan négatif, ne faudrait-il pas aller au bout de la logique, et quitter Twitter pour mieux le combattre? Vous-même ou l'équipe ? Ou alors assumer les raisons de fond d'y rester : non pas tant partager et informer (on peut le faire autrement), mais faire fructifier sa réputation et se faire des petits kifs égotiques d'influence ? 

Et ma gratitude pour la distinction entre information et propagation, cette nuance cruciale sur quelque chose que je pressentais confusément s sans parvenir à le formuler. 

Est-ce qu'on est dans un cas où la part positive n'existe que parce que la part négative existe? 

Par exemple, on peut tirer un bilan global de la construction d'un barrage: certes on a détruit un village, déplacé sa population, ce qui est négatif, mais on a produit de l'énergie pour une large population et dans la durée, ce qui est positif. Faire le bilan global a un sens si le côté négatif est lié avec le positif, sans l'un pas l'autre ou pas l'un sans l'autre.

Sur twitter ce qui est négatif, "on" choisit pour nous les twittes qu'on peut lire, abonné ou pas, n'est pas lié fatalement et est dissociable du fonctionnement. 

Au début, 2006, on était bien aise de twitter à nos abonnés et de lire les twittes de nos abonnements, tout simplement, (comme si on avait un barrage sans détruire de village) mais il y a eu déviance non? 

Et si c'est dissocié le bien et le mal, on n'a pas à faire un bilan global pour dire on jette tout ou on garde tout. On peut ne jeter qu'une des partie et garder l'autre partie? Me fais-je bien comprendre? 

En quoi le contrôle exercé par twitter est inévitable? Est-ce qu'avant l'achat par Elon Musk, la question ne se posait pas, tous ces algorithmes c'est de sa faute? 

Est-ce que je ne comprends pas tout? C'est probable!

Par rapport à la thèse les réseaux sociaux conduisent à la guerre civile un point amusant c'est que ça a été quasiment leur argument de vente à une époque, suite aux printemps arabes. Avoir créé le média qui en permettant aux révoltes de s'exprimer et de devenir virales faisait enfin bouger les choses dans un certain nombre de sociétés qu'on pensait figées, c'était la grande fierté de Jack Dorsey, ce grand patron qui s'est toujours pris pour un activiste, et le mantra de tous ses adorateurs dans la presse.


Alors que beaucoup lui ont attribué sa part de lauriers dans la chute d'un certain nombre de tyrans, pas grand monde par contre n'a fait le lien, quand les printemps ont pour la plupart mal tourné, avec l'influence du web 2.0 sur la polarisation de la société et l'émergence de toutes sortes de factions radicales (enfin à part Barbara Walter, justement, qui en est venue à s'intéresser à leur influence en travaillant sur les guerres civiles).


Après en imaginant que l'influence des réseaux dans les deux choses soit réelle (que sans eux un certain nombre de mouvements populaires tout à fait justifiés auraient eu beaucoup plus de mal à prendre de l'importance, et que sans eux ils auraient eu beaucoup moins de chances de mal tourner) ça pose des questions très intéressantes d'un point de vue de gauche (qui souhaite que des mouvements populaires puissent atteindre la masse critique leur permettant d'impulser des changements radicaux, renverser des tyrans, etc... mais pas pour autant leur détournement par des forces conduisant les sociétés concernées à de nouvelles tyrannies ou à la guerre civile).


Y aurait il ou non le moyen de garder le bébé ? et même s'il vaudrait sans doute mieux jeter l'eau du bain, en somme. Pourrait on par exemple imaginer un algorithme qui favoriserait une indignation constructive sans pour autant faire triompher la colère* ? J'ai absolument pas de réponse (et suis plutôt pessimiste là dessus) mais c'est un débat intéressant à poser en ces termes.


* au sens de la distinction que je faisais entre les deux en commentaire d'une chronique précédente

J'hésitais à poster, n'utilisant Twitter qu'à la marge et sans compte (je consulte 2 flux d'actu sérieux et 4 qui vont du sérieux au totalement n'imp', les 2 premiers me donnant accès, comme le pointe Christina*, à des informations sinon inaccessibles, n'étant souvent pas traitées pas la presse dominante ou vite reléguées).
Ce qui est révélé dans cette chronique a effectivement des conséquences graves qui devraient être connues de tout le monde mais ce qui me fait peur aussi c'est le raccourci qui ne manquera pas d'être fait, à savoir que les réseaux sociaux en général (indépendamment de la question des algorithmes et du choix de visibiliser ou non certains contenus) sont corrélés à une chute démocratique (si j'en crois Jean-Lou Fourquet, les sources internes à l'argumentation étant un peu faibles comme le signale Jean-Michel M).
En reformulant : les outils technologiques qui permettent à la population de s'exprimer publiquement entraînent une chute démocratique.
De là à glisser vers un nécessaire retour aux médias qui font autorité, il n'y a qu'un pas. Au vu de l'honnêteté de ceux à qui on donne quotidiennement la parole, il peut être très vite fait.


*Au passage, merci pour l'astuce. ;-)

Ben moi c'est par twitter* que j'apprends ça... 

Est-ce que les télés en ont parlé ? Montré ces images ?

https://mobile.twitter.com/realmarcel1/status/1525195423220215808

https://mobile.twitter.com/PhilippePoutou/status/152509640992566

(* faut dire que je clique quand je vois #Palestine, mais pas quand je vois #Mila)





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Je l'ai mis pour la video, pas pour son commentaire. 


Je dis juste que c'est une porte d'entrée, après on va chercher des articles sur le sujet.

Mais par chez moi, les gens qui n'ont que la télé, comment iraient-ils s'informer plus avant sur un sujet passé sous les radars* ?

(* mais j'en sais rien, j'ai pas la télé, c'est pour ça que je demandais si c'était passé dans les infos des 20h)

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Question bête (mais sincère), ils défilent où les titres des articles ?

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Bonjour  ,


Je reprécise parce qu'effectivement c'est important : je ne dis pas qu'il n y a pas des choses merveilleuses avec Twitter (dont probablement l'usage individuel que vous en avez :)).

Je dis par contre qu'il faut qu'on arrête de se cacher derrière la formule "les réseaux sociaux c'est le pire et le meilleur" pour ne pas se poser la question vitale : "est ce que c'est plutôt pire ou plutôt meilleur" ?

Je n'ai la réponse ni à cette question qui reste ouverte, ni à celles qui en découlent notamment celle-ci "Qu'est ce qu'on devrait entreprendre pour "réparer" les RS ?" dont redoute une des réponses possible : "le retour à des médias qui font autorité".

Je suis juste assez convaincu que le statu quo de l'économie de l'attention et des RS actuels est intenable. Personnellement, je trouve les questions suivantes prolifiques : si ce n'est pas le critère du maximum d'extraction d'attention possible, quels seraient les bons critères pour propager un contenu ? Comment décider collectivement de ces critères ?

Le projet Tournesol tente d'explorer ses réponses à cette question : https://tournesol.app/about

Bien à vous,



Bonjour Jean-Lou,

Oui désolée j'étais un peu hors sujet avec mon cas particulier. Et comme je n'ai de compte sur aucun RS je ne suis pas vraiment consciente de toutes ces questions que vous soulevez. 

Je n'ai pas pu lire votre lien, ça m'affiche une page blanche, ma tablette kitkat avec son chrome 63 doit être trop vieille encore un coup.


Je ne comprends pas grand' chose à tout ça, l'économie de l'attention, pourquoi ils veulent nous avoir et nous garder sur leurs réseaux, qu'est-ce que ça leur rapporte ? 

La pub j'en vois pas, sauf avant qqs vidéos sur youtube de france inter (mais j'imprime pas de toute façon, j'achète que dalle, à manger quoi, et pas de marque de ceci ou cela, et rien sur internet je n'ai pas de carte). 

Et les données perso je refuse tout.


Comme j'ai pas la télé* depuis trente ans et j'écoute plus la radio non plus, je suis l'actualité par asi en grande partie et sur twitter je vais voir les montages de caisses de grève par exemple (toujours savoureux sur les politiques qui disent un truc et puis son contraire sans sourciller). Et puis sur le côté il y a qqs sujets dont ça cause et s'il y en a un qui m'intéresse je vais voir. Et là les tweets, tout comme asi et les asinautes, me renvoient à des articles, que je lis, pas que les titres ou les commentaires des tweetos.


* J'ai découvert la télé à l'âge de quinze ans en arrivant en France et je trouvais que ça pouvait être un super outil (je l'avais que le week-end, tex avery et cinéclub le vendredi soir), mais ça s'est gâté, privatisation tf1 et antenne2 qui court derrière après, émissions débiles, bref, dommage. Après y a eu la sept qui relevait un peu le niveau (c'est devenu arte plus tard, mais j'ai déménagé et plus de télé).

Alors effectivement depuis 2015 je lis et regarde sur internet, et il y a quand-même du choix, pas que des trucs débiles.


Bonne journée à vous, et merci pour vos chroniques qui me laissent entrevoir la complexité du monde extérieur  :-)

Bonjour ,


Le modèle économique de l'économie de l'attention est très simple : 
- plus de temps sur la plateforme = plus de publicité = plus de revenus

- plus de temps sur la plateforme = plus de données utilisateurs collectées = plus de revenus. 


Que vous soyez vous une mauvaise cliente ne change pas la tendance globale qu'il s'agit d'une économie globalement et mondialement florissante :)

Encore une fois, la question qui me turlupine et qui je trouve n'est pas assez posée n'est pas de savoir s'il est possible pour un individu de "bien" s'informer mais de se demander dans quelle direction l'univers informationnel nous amène ... tous et toutes 


Bien à vous,

Bonjour :-)

Malgré ma faible utilisation des réseaux sociaux, qui fait que j'en perçois probablement très partiellement le fonctionnement et les enjeux, vos questions prolifiques me paraissent en amener d'autres (en espérant qu'elles le soient aussi ^^').


Pour commencer, est-ce inenvisageable d'utiliser des réseaux de communication sans amplifier de contenus ? Dans cette interview d'un des contributeurs de Tournesol, il est dit que les algorithmes servent :


- pour les recommandations > ne pourrait-on pas envisager que les contacts se fassent de proche en proche, éventuellement via une liste de recommandations perso que chaque personne pourrait avoir en profil ? (c'est peut-être en lien avec ce que vous appelez "TL chronologique" ?)


- pour lutter contre la désinformation > là ça pose plusieurs problèmes selon moi :  déjà qui peut revendiquer le droit de choisir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, à partir du moment où il ne s'agit pas de scientifiques pile dans leur domaine de compétence ? (et encore...) 

Il y a toujours des intérêts privés et, scientifiquement, certaines vérités d'hier sont des erreurs d'aujourd'hui.
De plus, est-ce les tentatives de contrôle de l'information depuis une instance suprême n'augmentent pas tout simplement le sentiment de persécution ? ("on veut nous faire taire") Ce qui pourrait se révéler contre-productif en favorisant un repli identitaire. 

On ne convainc pas ("vaincre avec") en noyant les gens sous des flots de "vérités" (d'évidence pas les leurs) supposées recouvrir leurs savoirs erronés mais en construisant du commun par l'argumentation. Impossible de convaincre l'autre sans sa coopération, l'élément crucial étant "qui parle" (de quelle position et avec quels intérêts). Et tous les sermons d'une source jugée non fiable/légitime resteront lettre morte à partir du moment où on pense qu'elle se trompe ou qu'elle a été achetée (filtration du propos par le prisme des présupposés et évacuation dans la foulée).


C'est vrai qu'avec internet la portée des rumeurs est plus grande, de même que la rapidité avec laquelle les messages peuvent se propager, mais est-ce que les réseaux sociaux sont le meilleur endroit pour lutter sur ce front ?

Et si on sait qu'internet et les RS témoignent de façon parfois spectaculaire de nos biais les plus courants, décider d'effectuer un "redressement" ramène à la question "qui a le droit de décider quoi" (et selon quels biais idéologiques), avec la difficulté en plus de mettre tout le monde d'accord (et notamment quand on parle de questions de société, où on se retrouve vite face aux limites idéologiques des uns et des autres).

Aussi concernant l'éventualité d'un "poids" à donner à chaque avis, en plus des évidents présupposés qui la sous-tendent et outre qu'on peut facilement bidonner son cv, j'avais vu passer une étude qui concluait que les personnes avec des hauts niveaux d'études étaient autant à risque pour les fake news car se croyant faussement protégées par leur bagage culturel (mais je ne retrouve pas la source).

Dans l'article, le président de l'association insiste sur le "rôle primordial à jouer dans le combat pour la diffusion d'une information d'utilité publique à grande échelle" mais est-ce réellement avisé de se fier pour cela à des entreprises cotées en Bourse ? (évident conflits d'intérêts)
Comme vous le rappelez, ces entreprises sont au cœur de contrats privés style Cambridge Analytica alors ça paraît un peu candide d'envisager "améliorer" le référencement de G**gle (il en parle dans l'article).

Au passage, est-ce que quelqu'un sait si Mastodon fonctionne pareil que Tw*tter sur ce point ? (envisageant à un moment de créer un compte, je ne m'étais jamais posé cette question).

"Il y a toujours des intérêts privés et, scientifiquement, certaines vérités d'hier sont des erreurs d'aujourd'hui."


Là dessus, c'est l'excuse souvent utilisée pour nier une information scientifique. C'est assez peu vrai et on pointe surtout les rares cas où l'on a eu un changement majeur alors que la plupart du temps il n'y a pas de grandes remises en cause des vérités scientifiques. Par exemple, les lois de Newton sont toujours valides, même si on les a affinées. Donc attention avec cette phrase, cela donne une fausse sécurité en se permettant de refuser toutes les études scientifiques qui ne nous plaisent pas au lieu de simplement dire qu'on ne les comprend pas.


Sinon, votre évocation des recommandations comme solution passe à coté des biais de ces recommandations et de la possibilité des les manipuler. Si on regarde déjà le lieu où l'on discute, ASI est maintenant un noyau principalement de LFIste: cela se voit non seulement avec l'enquête qu'ils ont fait, mais aussi avec les commentaires qui arrivent en tête d'article. Ils sont quasiment tous de la même opinion, dès que l'article est un peu polémique et concerne LFI.

Je ne parlais pas de "grandes remises en cause" (même s'il y en a eu) mais tout simplement de la façon dont la connaissance progresse. Petit à petit, un pas après l'autre. La pandémie en a été la parfaite illustration et aurait d'ailleurs été une bonne occasion d'aborder sérieusement des questions d'épistémologie et de méthode scientifique mais pas assez spectaculaire sans doute.


Puisque vous me mettez en garde quant au fait de "refuser toutes les études scientifiques qui ne nous plaisent pas au lieu de simplement dire qu'on ne les comprend pas", rappelez-vous simplement...


Information quant à cette nouvelle maladie en Chine. "Risque pratiquement nul" en France avec 3 heures plus tard les premiers cas. Prendre la température ? "Un symbole qui ne sert à rien." 

Heureusement on avait "des dizaines de millions de masques en stock" et tout était "parfaitement géré par les autorités, et si un jour il fallait porter un masque, nous distribuerions le masque"

Puis tout à coup "urgence mondiale" pour l'OMS mais en France "la vie continue" , "nous ne renoncerons à rien" (et ce malgré les "rumeurs" sur les réseaux sociaux d'un confinement généralisé). Deux jours après on s'enfermait.

Ensuite les masques "pas nécessaires" mais de toute façon "pas de risque de pénurie" vu les "stocks stratégiques importants détenus par Santé Publique France."
Macron nous expliquant que "tester toutes les Françaises et tous les Français (...) n'aurait aucun sens" mais seulement "toute personne ayant un symptôme" en faisant fi des asymptomatiques et à contrario de la position de l'OMS qui préconisait des tests massifs.
Fin février, Véran avait annoncé "il n'y a plus, aujourd'hui, de malade en circulation en France" et le lendemain que "le virus n’est pas circulant en France" pour justifier le maintien d'un championnat de football.
Et à la même époque vous seriez sans doute passé pour un dangereux complotiste à prétendre que le gouvernement achetait des lacrymos plutôt que des tests.


Admettez que, vu sous cet angle, "lutter contre la désinformation" a tout de l'exercice de haute voltige (tout ce qui n'est pas directement sourcé est dans la chronologie de Thibault Prévost).


Oui, il y a ce qu'on appelle en science des "faits" et qui progressent à leur rythme, indépendamment des intérêts de ceux qui s'accrochent à leur poste, ainsi que de l'économie de l'information qui a un tout autre tempo. C'est de ça que je parle.


(et je pense que ce terrible mélange de condescendance et de bêtise, cette accumulation de négligences et d'erreurs ne sont pas sans rapport avec la nonchalance et la méfiance d'une partie de la population par la suite, mais c'est toujours plus facile de se dire que les gens sont c*ns.)


"Sinon, votre évocation des recommandations comme solution passe à coté des biais de ces recommandations et de la possibilité des les manipuler."
Les recommandations présenteraient en effet les tendances idéologiques de leurs émetteurs (ce qui paraît inévitable et d'autant qu'il est vain de prétendre à l'objectivité) en donnant lieu une progression par cooptation (un réseautage au final... wait) et pas si loin de ce qui se fait "IRL". Pourquoi ? Et qu'entendez-vous par "les manipuler" ?


Enfin concernant la tendance idéologique d'Asi, ça paraît presque une évidence. La majorité des organes de presse étant possédés par de riches propriétaires de droite et s'employant à défendre leurs intérêts de classe, il semble logique que le décryptage et la remise en question des discours dominants penchent à gauche par effet de contrepoids (avec probablement dans les 10% de EELV, PCF, PS, LO et NPA selon les proportions de la redistribution récente).
Par contre ça remet pas mal en question la radicalité supposée de LFI ^^ (mais ça c'est la droite qui le prétend, et je doute que nous soyons dans un repère de révolutionnaires).

Bonjour ,


Je me pose les mêmes questions que vous.
Comme vous, je n'ai pas les réponses.
Je suis assez convaincu qu'il n'existe pas de réponses que tout le monde trouvera "bonnes". 


Par contre, je pense que tout le monde trouvera les conséquences de ne même pas tenter d'y répondre bien "pire".

Merci pour cette chronique très intéressante, que je vais m'empresser de "propager" vers quelques uns de mon entourage qui m'envoient des tweets à tour de bras (moi qui n'y suis pas abonné).  Elle permet (la chronique) de pointer cette distinction importante entre liberté d'expression et liberté de propagation, notions ô combien confondues, trop souvent. On a les réseaux sociaux qu'on mérite, ceci dit. Quelqu'un ci-dessous (Bateausurl'eau) en mentionne de plus "éthiques", mais qui, comme vous lui répondez, ne connaissent pas le même succès. Est-ce que cela ne tend pas à prouver que l’éthique, justement, est loin d'être une préoccupation pour la majorité des utilisateurs de RS ?

Franchement, je pense qu'en 2022, on peut largement faire un bilan de Twitter. Et je trouve personnellement que c'est devenu un des égouts de l'Internet, au même titre que 4chan par exemple. C'est sans doute moins virulent que 4chan, par contre c'est bien plus répandu, et donc les dégâts sont bien pires.

Avant 2 critiques, 2 louanges :


1/ j’adore ce chroniqueur

2/ je pense qu’il a globalement raison


Mais :


1/ un sujet « à se faire exploser la caboche » est abordé en fin de vidéo mais non traité : la fusion humain-machine.


À quand une série d’été commune Jean-Lou + Thibault + Rafik sur la numérisation (partielle) de la conscience globale ?


Je m’explique : avant, on propageait les contenus de bouche à oreille (et aussi par l’écriture, mais ça restait limité).

Aujourd’hui, on les propagent via des réseaux sociaux munis d’algorithmes, certes écrits par des humains, mais non complètement déterministes (machine learning, IA).

Certes, les références aux films The Matrix, The Terminator, etc, sont des lieux communs, mais avec ces 3 chroniqueurs on aurait de quoi faire une série qui s propagerait bien au-delà d’ASI. Et avec des exemples tires de la vie réelle.


2/ ça manque de sources ! Certes une vidéo  ne peut pas être exhaustive, mais en comparaison de certains videastes, citer 1 seule livre c’est trop mince. Il aurait fallu à minima des exemples de tweets ayant dérapé et provoqué des « mini guerres civiles ».


PS : j’ai volontairement traité le point 1 avant le point 2 afin de maximiser l’impact de mon commentaire. :-)))


Ras le bol de ces émissions intéressantes à chaque fois qui captent presque un quart d’heure de mon attention. En plus elles sont très claires, mais il faudrait que je fasse un effort pour faire passer ces idées auprès de mon entourage qui croit qu’il suffit de ne pas être sur Twitter pour ne pas être touché.

Que penser de la nouvelle directive européenne et des moyens dont la commission compte se doter comme évoqué par Thierry Breton à écouter à partir de 43’20


Sinon, le nombre de réponses à cet article montre que sur ASI aussi, seul les articles polémiques, parfois mineurs, attirent les internautes. Dans votre vidéo, vous nous parlez de notre avenir et de notre capacité à rester des démocraties et cela n’a entrainé qu‘une douzaine de réponses (et je serais curieux de connaître le nombre de vues).

Il y a encore quelques semaines ou quelques mois, on pouvait suivre tant soit peu ce qui se passait sur twitter y sans être inscrit.


 Cela devient de plus en plus compliqué . 


Le temps de lecture autorisé avant qu'un oiseau bleu ne vienne tout masquer est de quelques secondes : à peine le temps d'arriver sur le dernier tweet écrit puisque généralement il faut d'abord se coltiner d'anciens tweets mis en exergue...


Ceci étant dit "l'enrognement de la courbe"  méritait à lui seul l'écoute de ce sujet sur twitter .


(Si j'ai bien entendu)



Merci pour cette chronique très pédagogique.

Par ailleurs, j'espère qu'@ApresLaBiere va rapidement définitivement quitter Twitter après cette très chronique (im)pertinente pour s'émanciper de la tyrannie des algorithmes capitalo-haineux...

Merci d'utiliser une ou des alternatives libres, éthiques et transparentes. Par exemple, Mastodon, qui fait partie du Fediverse...

Ça serait chouette d'à la fois décrypter les GAFAM+, mais également de promouvoir les alternatives Transparences, Ouvertes, Neutres et Solidaires : #CHATONS : chatons.org

Pourrons-nous bénéficier du verbatim de la chronique prochainement ?

Chronique salutaire et hyper claire, merci Jean-Lou !
La liberté de propagation est bien utile comme concept.

Les intervenants sur Twitter sont divisés en deux grandes catégories :


- les sages, qui pensent comme moi,


- et, les connards qui ne pensent pas comme moi.

les politiques mentent , sont stupides , corrompus , j'en passe et des meilleures .Vous pensiez que c'est twitter qui allait arranger ça ? Vous pensiez que la démocratie c'est de pouvoir dire merde a un gros con de milliardaires ? Non , la démocratie serait de pouvoir se débarrasser de ce milliardaire en l'envoyant sur une ile avec ses milliards ,d'où il ne pourrait plus revenir sans notre consentement .Twitter ça rajoute juste de l'embrouille a l'embrouille , et puis quand on est arrivé au bout du fil de la pelote , boum ! Un autre autre réseau de voies inextricables. Pendant que tu perds ton temps avec Mila  ,Arnault paie des juges .... Mais c'est une bonne nouvelle , on peut tuer, braquer , et filer 10 ou 20 euro selon la capacité de notre porte feuille , ça c'est de la démocratie !

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