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Twitter : bilan globalement négatif

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Chronique salutaire et hyper claire, merci Jean-Lou !
La liberté de propagation est bien utile comme concept.

les politiques mentent , sont stupides , corrompus , j'en passe et des meilleures .Vous pensiez que c'est twitter qui allait arranger ça ? Vous pensiez que la démocratie c'est de pouvoir dire merde a un gros con de milliardaires ? Non , la démocratie(...)

Les intervenants sur Twitter sont divisés en deux grandes catégories :


- les sages, qui pensent comme moi,


- et, les connards qui ne pensent pas comme moi.

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Bonjour tout le monde,


Cette chronique s'est avérée être ma dernière sur ce site. Drôle, chouette et ironique que ce dernier épisode fasse le bilan global de ce qui est devenu ces dernières années le coeur battant du journalisme et de sa critique pour le meilleur et souvent, je pense, pour le pire : Twitter.


Sur le pourquoi du comment de l'arrêt de la chronique, vous pouvez regarder la FAQ de ce proxy où Loris Guémart s'en explique. 

Et lire mon commentaire en dessous.


Pour celles et ceux que ça intéresse, vous avez une dernière chronique bonus sur ma chaîne youtube : "Et Tik Tok réinventa le capitalisme"  (si vous préférez l'écrit, c'est par )


Enfin, si vous voulez suivre mes futures productions/écrits sans faire confiance à l'algo de recommandation X ou Y d'une grande plateforme, vous pouvez vous abonner à la gazette d'ApresLaBiere (une fois tous les mois environ).


Bon courage à toutes et tous,


Jean-Lou



Merci pour cette chronique, cela fait plaisir à lire 😉 🙂

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Comme d’hab., toujours aussi excellentes les chroniques de Jean-Lou...

Hé oui, c’est effectivement vrai, il ne faut pas confondre liberté d’expression individuelle et propagation en masse d’une pensée de foule.
Ca n’est d’ailleurs pas un phénomène récent, on le retrouve à travers les âges depuis la nuit des temps.
Dès lors que c’est la foule qui s’exprime, l’individu n’existe plus, sa pensée comme dissoute dans l’acide du collectif.

Pour s’en convaincre, il suffit juste d’observer que le terme de « propagation de masse » correspond très exactement à la définition de « propagande. »
A savoir : « Tout ce qui est fait pour répandre une opinion. Ensemble d'actions et stratégies destinées à influencer ou embrigader la pensée et les actes d'une population. »

Ici, le tour de passe-passe consiste à faire croire que plus le nombre d’individus à s’exprimer sans contrôle est grand, plus la liberté s’accroit à mesure.
Dans les faits, c’est très exactement l’inverse qui se produit.

Le tout-et-n'importe quoi génère un chaos dont la masse informe nivèle et détruit tout sur son passage.

Et de ça, les technologies (aussi « nouvelles » soient-elles) ni changent absolument rien.
Comme toujours, ça n’est pas la faute de la technique, mais de celui qui l’utilise, selon des intentions et des motivations d’autant plus perverses qu’il se refuse à en divulguer les algorithmes.

Merci pour cette riche chronique, voté! 

Elle a une vertu (entre autres) qui manque à de nombreux articles d'@si à mon humble opinion : elle se mouille. C'est très salutaire de tenter un bilan, et de trancher dans un sens. En tout cas, ça change des positionnements "il y a des inconvénients certes, mais aussi des avantages" (que vous décrivez bien) et qui sont, souvent la trame du raisonnement ici, notamment chez le taulier de ce site, et qui de fait contribuent à faire accepter toujours plus de négatif par révérence pour les traces de positif. On pourrait décliner sur la télé, l'info en continu, les youtubeurs, etc. 

Reste une question : si vous convainquez l'équipe de ce bilan négatif, ne faudrait-il pas aller au bout de la logique, et quitter Twitter pour mieux le combattre? Vous-même ou l'équipe ? Ou alors assumer les raisons de fond d'y rester : non pas tant partager et informer (on peut le faire autrement), mais faire fructifier sa réputation et se faire des petits kifs égotiques d'influence ? 

Et ma gratitude pour la distinction entre information et propagation, cette nuance cruciale sur quelque chose que je pressentais confusément s sans parvenir à le formuler. 

Est-ce qu'on est dans un cas où la part positive n'existe que parce que la part négative existe? 

Par exemple, on peut tirer un bilan global de la construction d'un barrage: certes on a détruit un village, déplacé sa population, ce qui est négatif, mais on a produit de l'énergie pour une large population et dans la durée, ce qui est positif. Faire le bilan global a un sens si le côté négatif est lié avec le positif, sans l'un pas l'autre ou pas l'un sans l'autre.

Sur twitter ce qui est négatif, "on" choisit pour nous les twittes qu'on peut lire, abonné ou pas, n'est pas lié fatalement et est dissociable du fonctionnement. 

Au début, 2006, on était bien aise de twitter à nos abonnés et de lire les twittes de nos abonnements, tout simplement, (comme si on avait un barrage sans détruire de village) mais il y a eu déviance non? 

Et si c'est dissocié le bien et le mal, on n'a pas à faire un bilan global pour dire on jette tout ou on garde tout. On peut ne jeter qu'une des partie et garder l'autre partie? Me fais-je bien comprendre? 

En quoi le contrôle exercé par twitter est inévitable? Est-ce qu'avant l'achat par Elon Musk, la question ne se posait pas, tous ces algorithmes c'est de sa faute? 

Est-ce que je ne comprends pas tout? C'est probable!

Par rapport à la thèse les réseaux sociaux conduisent à la guerre civile un point amusant c'est que ça a été quasiment leur argument de vente à une époque, suite aux printemps arabes. Avoir créé le média qui en permettant aux révoltes de s'exprimer et de devenir virales faisait enfin bouger les choses dans un certain nombre de sociétés qu'on pensait figées, c'était la grande fierté de Jack Dorsey, ce grand patron qui s'est toujours pris pour un activiste, et le mantra de tous ses adorateurs dans la presse.


Alors que beaucoup lui ont attribué sa part de lauriers dans la chute d'un certain nombre de tyrans, pas grand monde par contre n'a fait le lien, quand les printemps ont pour la plupart mal tourné, avec l'influence du web 2.0 sur la polarisation de la société et l'émergence de toutes sortes de factions radicales (enfin à part Barbara Walter, justement, qui en est venue à s'intéresser à leur influence en travaillant sur les guerres civiles).


Après en imaginant que l'influence des réseaux dans les deux choses soit réelle (que sans eux un certain nombre de mouvements populaires tout à fait justifiés auraient eu beaucoup plus de mal à prendre de l'importance, et que sans eux ils auraient eu beaucoup moins de chances de mal tourner) ça pose des questions très intéressantes d'un point de vue de gauche (qui souhaite que des mouvements populaires puissent atteindre la masse critique leur permettant d'impulser des changements radicaux, renverser des tyrans, etc... mais pas pour autant leur détournement par des forces conduisant les sociétés concernées à de nouvelles tyrannies ou à la guerre civile).


Y aurait il ou non le moyen de garder le bébé ? et même s'il vaudrait sans doute mieux jeter l'eau du bain, en somme. Pourrait on par exemple imaginer un algorithme qui favoriserait une indignation constructive sans pour autant faire triompher la colère* ? J'ai absolument pas de réponse (et suis plutôt pessimiste là dessus) mais c'est un débat intéressant à poser en ces termes.


* au sens de la distinction que je faisais entre les deux en commentaire d'une chronique précédente

J'hésitais à poster, n'utilisant Twitter qu'à la marge et sans compte (je consulte 2 flux d'actu sérieux et 4 qui vont du sérieux au totalement n'imp', les 2 premiers me donnant accès, comme le pointe Christina*, à des informations sinon inaccessibles, n'étant souvent pas traitées pas la presse dominante ou vite reléguées).
Ce qui est révélé dans cette chronique a effectivement des conséquences graves qui devraient être connues de tout le monde mais ce qui me fait peur aussi c'est le raccourci qui ne manquera pas d'être fait, à savoir que les réseaux sociaux en général (indépendamment de la question des algorithmes et du choix de visibiliser ou non certains contenus) sont corrélés à une chute démocratique (si j'en crois Jean-Lou Fourquet, les sources internes à l'argumentation étant un peu faibles comme le signale Jean-Michel M).
En reformulant : les outils technologiques qui permettent à la population de s'exprimer publiquement entraînent une chute démocratique.
De là à glisser vers un nécessaire retour aux médias qui font autorité, il n'y a qu'un pas. Au vu de l'honnêteté de ceux à qui on donne quotidiennement la parole, il peut être très vite fait.


*Au passage, merci pour l'astuce. ;-)

Ben moi c'est par twitter* que j'apprends ça... 

Est-ce que les télés en ont parlé ? Montré ces images ?

https://mobile.twitter.com/realmarcel1/status/1525195423220215808

https://mobile.twitter.com/PhilippePoutou/status/152509640992566

(* faut dire que je clique quand je vois #Palestine, mais pas quand je vois #Mila)





Merci pour cette chronique très intéressante, que je vais m'empresser de "propager" vers quelques uns de mon entourage qui m'envoient des tweets à tour de bras (moi qui n'y suis pas abonné).  Elle permet (la chronique) de pointer cette distinction importante entre liberté d'expression et liberté de propagation, notions ô combien confondues, trop souvent. On a les réseaux sociaux qu'on mérite, ceci dit. Quelqu'un ci-dessous (Bateausurl'eau) en mentionne de plus "éthiques", mais qui, comme vous lui répondez, ne connaissent pas le même succès. Est-ce que cela ne tend pas à prouver que l’éthique, justement, est loin d'être une préoccupation pour la majorité des utilisateurs de RS ?

Franchement, je pense qu'en 2022, on peut largement faire un bilan de Twitter. Et je trouve personnellement que c'est devenu un des égouts de l'Internet, au même titre que 4chan par exemple. C'est sans doute moins virulent que 4chan, par contre c'est bien plus répandu, et donc les dégâts sont bien pires.

Avant 2 critiques, 2 louanges :


1/ j’adore ce chroniqueur

2/ je pense qu’il a globalement raison


Mais :


1/ un sujet « à se faire exploser la caboche » est abordé en fin de vidéo mais non traité : la fusion humain-machine.


À quand une série d’été commune Jean-Lou + Thibault + Rafik sur la numérisation (partielle) de la conscience globale ?


Je m’explique : avant, on propageait les contenus de bouche à oreille (et aussi par l’écriture, mais ça restait limité).

Aujourd’hui, on les propagent via des réseaux sociaux munis d’algorithmes, certes écrits par des humains, mais non complètement déterministes (machine learning, IA).

Certes, les références aux films The Matrix, The Terminator, etc, sont des lieux communs, mais avec ces 3 chroniqueurs on aurait de quoi faire une série qui s propagerait bien au-delà d’ASI. Et avec des exemples tires de la vie réelle.


2/ ça manque de sources ! Certes une vidéo  ne peut pas être exhaustive, mais en comparaison de certains videastes, citer 1 seule livre c’est trop mince. Il aurait fallu à minima des exemples de tweets ayant dérapé et provoqué des « mini guerres civiles ».


PS : j’ai volontairement traité le point 1 avant le point 2 afin de maximiser l’impact de mon commentaire. :-)))


Ras le bol de ces émissions intéressantes à chaque fois qui captent presque un quart d’heure de mon attention. En plus elles sont très claires, mais il faudrait que je fasse un effort pour faire passer ces idées auprès de mon entourage qui croit qu’il suffit de ne pas être sur Twitter pour ne pas être touché.

Que penser de la nouvelle directive européenne et des moyens dont la commission compte se doter comme évoqué par Thierry Breton à écouter à partir de 43’20


Sinon, le nombre de réponses à cet article montre que sur ASI aussi, seul les articles polémiques, parfois mineurs, attirent les internautes. Dans votre vidéo, vous nous parlez de notre avenir et de notre capacité à rester des démocraties et cela n’a entrainé qu‘une douzaine de réponses (et je serais curieux de connaître le nombre de vues).

Il y a encore quelques semaines ou quelques mois, on pouvait suivre tant soit peu ce qui se passait sur twitter y sans être inscrit.


 Cela devient de plus en plus compliqué . 


Le temps de lecture autorisé avant qu'un oiseau bleu ne vienne tout masquer est de quelques secondes : à peine le temps d'arriver sur le dernier tweet écrit puisque généralement il faut d'abord se coltiner d'anciens tweets mis en exergue...


Ceci étant dit "l'enrognement de la courbe"  méritait à lui seul l'écoute de ce sujet sur twitter .


(Si j'ai bien entendu)



Merci pour cette chronique très pédagogique.

Par ailleurs, j'espère qu'@ApresLaBiere va rapidement définitivement quitter Twitter après cette très chronique (im)pertinente pour s'émanciper de la tyrannie des algorithmes capitalo-haineux...

Merci d'utiliser une ou des alternatives libres, éthiques et transparentes. Par exemple, Mastodon, qui fait partie du Fediverse...

Ça serait chouette d'à la fois décrypter les GAFAM+, mais également de promouvoir les alternatives Transparences, Ouvertes, Neutres et Solidaires : #CHATONS : chatons.org

Pourrons-nous bénéficier du verbatim de la chronique prochainement ?

Chronique salutaire et hyper claire, merci Jean-Lou !
La liberté de propagation est bien utile comme concept.

Les intervenants sur Twitter sont divisés en deux grandes catégories :


- les sages, qui pensent comme moi,


- et, les connards qui ne pensent pas comme moi.

les politiques mentent , sont stupides , corrompus , j'en passe et des meilleures .Vous pensiez que c'est twitter qui allait arranger ça ? Vous pensiez que la démocratie c'est de pouvoir dire merde a un gros con de milliardaires ? Non , la démocratie serait de pouvoir se débarrasser de ce milliardaire en l'envoyant sur une ile avec ses milliards ,d'où il ne pourrait plus revenir sans notre consentement .Twitter ça rajoute juste de l'embrouille a l'embrouille , et puis quand on est arrivé au bout du fil de la pelote , boum ! Un autre autre réseau de voies inextricables. Pendant que tu perds ton temps avec Mila  ,Arnault paie des juges .... Mais c'est une bonne nouvelle , on peut tuer, braquer , et filer 10 ou 20 euro selon la capacité de notre porte feuille , ça c'est de la démocratie !

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