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Sortie de l'euro : Sapir préconise "des relations" avec le FN

Jacques Sapir a franchi la ligne. Accusé de flirter avec le FN depuis quelque temps, l'économiste estime aujourd'hui, à demi-mots, que pour sortir de l'euro - une priorité pour lui - il faudra une alliance de la gauche, des souverainistes et du Front national. "A terme, la question des relations avec le Front National, ou avec le parti issu de ce dernier, sera posée", estime-t-il dans un entretien avec un journaliste du Figaro. Des propos forts, qui figurent dans la version intégrale de l'interview publiée par Sapir sur son blog, mais qui étonnamment pas dans la version raccourcie publiée sur le site du Figaro vendredi 21 août.

Derniers commentaires

L'attitude de Sapir à l'égard du FN me laisse penser que cet intellectuel estimable ( qui en même temps que Todd annonça la fin du stalinisme) n'a du racisme et de l'antisémitisme qu'une connaissance théorique, abstraite, déconnectable. J'ai moi-même eu l'occasion de discuter avec de jeunes russes pour qui le racisme ne posait pas de problème particulier. Non qu'ils soient racistes, mais il y a plus important que les détails.
J'ai fait un sondage parmi une vingtaine de mes proches, parents et amis. Personne ne sait qui est Sapir !
40 % pensent qu'il s'agit d'un produit d'entretien, lessive ou liquide vaisselle, 30 % d'un animal ridicule, 20 % de la dernière recrue serbe de l'OM, et les 10 % restants s'en branlent.
Je dis pas que mon échantillon est représentatif, mais qu'un type aussi anonyme et insignifiant puisse susciter un débat sur @si, est révélateur de la singularité des centres d'intérêt de ce site.
legrandsoir; la coupable attraction de Jacques Sapir pour le FN
http://www.legrandsoir.info/la-coupable-attraction-de-jacques-sapir-pour-le-front-national.html
Emission profondément inintéressante. j'ai tenu 1/4 d'heure. Merci d’arrêter de faire du mot croisé d’extrême gauche.
Il n'y a aucun débat. Le Fn a un programme économique de droite, il n'y a qu'à regarder les votes des eurodeputés de ce parti. Son seul ADN n'est que le racisme. Il n'y a rien à faire avec eux. La sortie de l'euro est un vrai débat dans lequel le Fn n'a rien à faire.
Prochaine émission d'ASI : un face à face Eric Coquerel / Jacques Sapir

source : Eric Coquerel sur Twitter.
Lu sur Libé.fr :

En évoquant un "Front de libération national" anti-euro dans lequel une alliance avec le FN serait envisageable, l'économiste Jacques Sapir, classé à gauche, a perdu "le sens de l'histoire", estime un autre économiste de gauche, Frédéric Lordon, sur le site du Monde diplomatique. Appelant à redonner à des mots comme "nation" et "souveraineté" leur signification de gauche, afin d'envisager une sortie de l'euro qui soit de gauche également, il estime qu'il "faut être inconscient pour ne pas mesurer le péril" d'une telle alliance :

Le FN se fout de l'euro comme de sa première doctrine économique – et comme de toutes les suivantes. Le cœur de sa pensée, s'il y en a une, est bien ailleurs : il est dans une sorte de néocorporatisme vaguement ripoliné pour ne pas faire trop visiblement années trente, et s'il est une seule chose à laquelle il croit vraiment, elle est sans doute à situer du côté du droit du petit patron à être "maître chez lui".
L'extrême gauche française baigne dans l'antifascisme depuis Trotsky, c'est une des composantes fondatrice de son identité. Sapir est totalement décalé et il devrait rester ultra minoritaire.
C'est pas totalement inattendu: je suppose que Sapir ne voit pas bien ce qui le sépare d'un Philippot par exemple. Moi non plus d'ailleurs. Enfin si quand même, il y a un truc: Philippot a choisi de faire carrière dans un parti d'extrême-droite, ce qui n'est pas tout à fait anodin, même si ça n'a pas l'air de défriser Sapir plus que ça. Très honnêtement, je ne suis pas contre, à priori, l'idée d'un grand front anti-système, anti-Euro, voire anti-tout. Le problème avec le FN c'est que Philippot est bien seul quand même, et que ses électeurs sont des veaux, à 90 % je dirais. Dans le genre Front-baroque, le mouvement 5 étoiles, qui n'a pas vraiment faibli malgré l'exercice du pouvoir (parlementaire), est plus intéressant: un leader limite atroce, mais des électeurs plutôt à gauche et respectables, qui font masse, au point qu'ils pourraient peut-être s'autonomiser de leur champion un jour? Je m'avance peut-être, je ne suis pas spécialiste de la politique italienne. Ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir "faire masse" à un moment ou à un autre si on veut sortir de cette merde, ici et partout ailleurs en Europe. Donc la question des alliances et des rapprochements se posera forcément, et le plus tôt sera le mieux.
Sapir préconise des relations avec le FN, parti qui a lui-même établi des relations avec Poutine, et obtenu par son intermédiaire un prêt de la First Cezch Russian Bank, qui est entre les mains d'un ancien cadre bancaire de l'Etat russe, Roman Yakubovich Popov :
Des milliers de documents ont été piratés par les hackers d'"Anonymous International" auprès d'un responsable de l'administration présidentielle russe. Il y est question de la manière dont Marine Le Pen doit être "remerciée " en échange de son soutien sur la Crimée, en mars 2014. Dans les mois qui suivent, la présidente du FN et son père ont obtenu des prêts russes à hauteur de 11 millions d'euros pour leur activité politique (Médiapart).

La Crimée ? Si @si invitait à nouveau Sapir et son ami Berruyer pour en parler ? Ils pourraient nous faire part de leurs avis éclairés sur ces condamnations.
[quote=Jacques Sapir sur le site de Causeur]

Le site Arrêt sur images vous accuse d’avoir mollement regretté le départ de votre ami économiste Philippe Murer au Front national et de vous rapprocher dangereusement de ce parti. Ne contribuez-vous pas à la diabolisation des eurosceptiques en préconisant un dialogue avec le FN ?

On aurait voulu que je le poursuive à coup de trique ? La position d’Arrêt sur images est ridicule, mais c’est leur problème et non le mien. Philippe Murer est un ami ; j’entends ses raisons d’adhérer au Front national sans les partager ni les approuver. Je pense qu’il a fait une erreur, mais c’est un avis strictement personnel. Je répète que je ne préconise pas maintenant un dialogue. Je répète que les mots « à terme » et « sera » sont importants. Il faudrait peut-être lire ce que j’ai écris. Mais, je redis aussi que le camp des eurosceptiques ne pourra pas indéfiniment éluder la question des relations avec le Front national. C’est un constat, pas une prise de position. Si des gens veulent « diaboliser », ils le feront de toute manière. Les méthodes odieuses de la calomnie sont monnaie courante, y compris dans le monde universitaire, et je n’ai qu’un profond mépris pour ceux qui s’y livrent.




http://www.causeur.fr/jacques-sapir-euro-fn-melenchon-34274.html
Ce qui est effrayant sur ce post, c'est que contrairement à Jacques Sapir, bien peu des intervenants semblent avoir tiré des conclusions du désastre Tsipras. Ils préfèrent donc être avec Tsipras et donc avec juncker, Merkel, valls and co que de discuter d’un front commun de tout ceux qui veulent changer le système et récupérer leur souveraineté. Une fois notre indépendance recuperée on pourra discuter droite ou gauche en attendant bien le bonjour à Merkel et Junker les gens !

Sinon, voila ce que dis Sapir dans son interview à libe donc l’adresse est posté plus haut dans ce fil :

« Vous revendiquez-vous toujours de gauche ?
Bien sûr, sans ambiguïté. Que des gens ne comprennent pas, c’est leur problème. Mais la situation politique a pivoté en raison de ce qui s’est passé en Grèce. La question de l’euro va imposer des alliances qui vont transcender la distinction entre gauche et droite. Je discute donc aussi avec des gens de l’UMP. Sur certains sujets, la position du Front de gauche me semble la plus intéressante. Sur la souveraineté, je suis en accord avec Debout la France »

Et pour finir, chers journaliste de droite de chez libe, Sapir est évidement plus à Gauche que Valls, Hollande, Sapin et les autres… (et il semblent malheureusement maintenant que l’on peut mettre Tsipras dans le lot :-( ) qui ne défendent que les riches contre les pauvres et reviennent tranquillement sur tout les acquis sociaux des siècles derniers. Ne pas comprendre cela c’est grave !

On ne peut plus faire une politique sociale et progressiste en restant dans l’euro (voir l’UE…) C'est cea que montre le désastre Tsipras apres l'arnaque Hollande, ceux qui se disent de gauche devraient comme Sapir en tirer des conséquences…
Et ben quelle lecon de nuance et de tolerance .


Je vous trouve presque aussi effrayant que le FN lui meme. Un coté stalinien qui me deplait en profondeur et me sort par tout les pores de la peau .


Je vous laisse à votre illusion du bien et à votre pureté imaginaire .


On aurait pu croire, en l'voyant penché sur l'onde,
Qu'il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde...
Corne d'Aurochs.

C'était hélas! pour s'assurer, ô gué! ô gué!
Qu'le vent n'l'avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!
C'était hélas! pour s'assurer, ô gué! ô gué!
Qu'le vent n'l'avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!

Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours:
"Il n'y'a que les imbécil's qui sachent bien faire l'amour,
La virtuosité, c'est une affaire de balourds!"
Corne d'Aurochs.

[...]

Il rendit comme il put son âme machinale,
Et sa vi' n'ayant pas été originale,
L'Etat lui fit des funérailles nationales...
Corne d'Aurochs.
5 contre 1 que Sapir sera l'invité de la prochaine émission d'@si. Et beau forum en perspective...
Rien de bien neuf mais pour info :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/08/24/jacques-sapir-on-ne-peut-plus-nier-que-le-fn-ait-change_1368833
L'idée d'un "Front commun" pour défendre une sortie ordonnée de l'Euro n'est absolument pas nouvelle chez J Sapir. C'est d'ailleurs ce qui le sépare depuis longtemps sur le plan de la stricte stratégie politique de ses collègues économistes "de gauche" et "atterrés".

Cette volonté de "parler avec tout le monde", y compris avec la droite qui pue, pour défendre une option politique à tout prix est ce qui avait fait exploser E Chouard en plein vol, a propos de son projet sympathique de "Constituante".
Stratégiquement, c'est le moyen le plus direct de se couper de tous ses copains "de gauche" et de fait de se faire aspirer par la facho-souverainosphère tout cru, extrêmement demandeuse de transfuges, faute de pouvoir trouver d'autres interlocuteurs à gauche.
Et contrairement à ce qu'écrit J Sapir, face aux sectes facho-souverainistes, il n'y a pas d'"heure" pour refuser de leur parler et de s'entendre avec eux et il n'y a aucun scrupule à être taxé de "sectarisme" et à prononcer des "interdictions de séjour".

Les intellectuels et économistes de gauche n'ont pas besoin des facho-souverainistes pour faire avancer leurs propositions, ce sont les seconds qui ont besoin des premiers pour leur piquer leurs idées et faire prospérer leur boutique politique.

J Sapir n'a pas tord lorsqu'il écrit: "A partir du moment où l’on se donne comme objectif prioritaire un démantèlement de la zone Euro, une stratégie de large union, y compris avec des forces de droite, apparaît non seulement comme logique mais aussi nécessaire. Vouloir se masquer cela aboutirait à une impasse"

Et c'est bien la raison pour laquelle le démantèlement de la zone Euro ne doit pas être un "objectif prioritaire", à défendre à tout prix quitte à s'allier avec n'importe qui pour des intellectuels de la gauche authentique, mais seulement une idée à faire avancer dans ce qu'il est convenu d'appeler le "débat public", au sein d'une lutte plus générale contre les poussées néo-libérales et ordo-libérales totalement débraillées du fait de l'action conjointe des gouvernements libéraux et "socio"-libéraux.

La lutte politique perd tout son sens à gauche dès lors où elle ne sait plus où elle habite - a fortiori quand elle déménage avec armes et bagages chez les souverainistes de droite. Ce qui explique d'ailleurs que les positions défendues par J Sapir vis-à-vis d'un "front commun" demeureront extrêmement marginales, et ne méritent pas la publicité qui leur est ainsi faite.
Les gens de gauche n'en veulent pas, pour la bonne et simple raison qu'ils savent encore où ils habitent.

Faire de la sortie de l'euro une condition sine qua non du changement économique et politique vient d'une exagération de l'état des institutions nationales et de la perte de souveraineté dans l'UE: certes, la plupart leviers de la politique économique - à commencer par la monnaie - sont de plus en plus livrés aux institutions technocratiques européennes, mais dans de nombreux pays, cette gestion ordo-libérale est avant tout appliquée volontairement par les pouvoirs exécutifs et parlementaires nationaux, en France le PS et l'UMP.

Mettre ces partis et leurs représentant dehors, pas seulement sur le plan électoral - et sûrement pas par le biais d'alliances improbables - mais aussi par tous les autres canaux de lutte politique, en finir avec le néo-colonalisme ordo-libéral invisible de l'UE, conçu et conduit avant tout par les exécutifs nationaux eux-mêmes, ainsi qu'avec cette idéologie commune aux grands partis, prônant le démantèlement de l'Etat et la course absurde à la compétitivité; tout cela permettrait déjà aux populations écrasées par l'austérité, les bas salaires, le chômage et la déflation de retrouver leur souffle, sans pour autant que la sortie de l'Euro soit un préalable absolu.

De toutes façons, sur le plan strictement économique, la zone Euro telle qu'elle est conçue ne peut fonctionner à long terme pour des raisons déjà largement documentée par J Sapir et les autres: elle est vouée à jeter les peuples les uns contre les autres en accélérant le processus de divergence à l'oeuvre entre le Nord et le Sud.

Les seuls arguments en faveur d'un démantèlement rapide de la zone euro sont a) de faire cesser rapidement le processus destructeur de dépression économique au Sud b) de préférer un démantèlement ordonné et planifié à une explosion désordonnée conduisant à une crise de grande ampleur.

Si ces arguments sont parfaitement valides, il n'est pas sûr qu'un jeu d'alliances chimériques dont les résultats politiques sont plus qu'incertains en vaille la chandelle: d'une certaine façon l'incurie conjointe des institutions de l'UE et des gouvernements nationaux a fait bien plus pour accélérer en quelques années la décomposition irrémédiable de la zone Euro que la propagande des mouvements intellectuels et politiques anti-euro d'extrême gauche et d'extrême droite.

En outre, comme cela a été vu lors de la crise grecque, il est fort possible que le démantèlement ou la sortie de certains pays de la zone euro survienne plus vite que prévu et soit finalement le fait de ceux qu'on attend le moins, à savoir les partis conservateurs et libéraux du Nord. Quel sens y aurait-il alors à en faire une "priorité politique" pour la gauche authentique?

D'une certaine façon, la position stratégique de J Sapir entre en contradiction avec ses propres travaux sur l'eurozone: s'il a, avec d'autres, démontré qu'une monnaie unique entre pays présentant des niveaux de compétitivité et d'inflation extrêmement différenciés sans transferts est intenable à long terme, on ne voit pas quelle justification il y aurait à faire une "priorité politique" absolue de la fin d'un systême condamné de toutes façons à disparaître, si ce n'est effectivement à la seule fin d'en accélérer le processus.

S'il est évident que les institutions de l'UE ne peuvent durer en l'état et qu'il faudra progressivement les démanteler - elles finiront par crever d'une façon ou d'une autre - penser ou laisser croire que sans souveraineté monétaire, rien n'est possible, est la meilleure façon de désarmer la gauche authentique - a fortiori si un tel objectif implique des alliances monstrueuses sur le plan politique.
En tuant son patriarche, le FN a achevé son processus de dédiabolisation.Ce que le racisme comportait de désuet, voire de difficilement supportable, a été éliminé au profit d'un racisme moderne, humain, j'ose dire moral, avec lequel on peut discuter. Sapir, grand contempteur de l'économie de caserne de l'URSS, sait que sa soi-disant antithèse qu'est le libéralisme ne vaut guère mieux. Il cherche une troisième voie. S'il cherche encore quelque chose.
il font peur ses intello , comme le PS les á cocufie , ils se donnent aux fachos , exactement comme en 39, ils sont fou . pas besoin des fachos pour sortir de l euro , depuis quand les racistes avinés de Le Pen auraient du sens , meme pour quoique ce soie JAMAIS JE NE M ALLIERAIS Á CES FOUS, RACISTES , Deja en 2002 , j ai pleuré en votant çe voleur de Chirac , après nous avoir lache en 2012 , n soutenant le PS , au lieu de pousser à une alliance EELV / FG , vous voulez nous enfoncer dans la connerie . STOP les zelites . Nouvelles donne est la pour ceux déçu du PG .
Bon, donc, Sapir, c'est réglé, c'est caca.
Donc, sortir de l'euro, c'est caca.


Hé ben, je sens qu'on va y rester encore looooongtemps - dans le caca.
Jacques Sapir a écrit un billet suite aux réactions provoquées par son itv : http://russeurope.hypotheses.org/4232
La nécessité d’associer des mouvements positionnés à « droite » et à « gauche » pour modifier la mise en oeuvre de l’Union Européenne et la relation à la monnaie unique est une évidence arithmétique.
Ceux qui s’en émeuvent ou s’en indignent semblent oublier que les partis de pouvoir de « droite » et de « gauche » (PS et UMP pour faire court) ont voté de concert les différents Traités et Directives qui guident la construction d’une Europe néolibérale et nous ont mené où nous sommes.
Si le diable Front National n'existait pas, on ne saurait pas de quoi jacqueter dans la paroisse @si.
Vous préférez bonnet blanc, ou blanc bonnet ? L'euro, ou le franc ? L'alliance avec les serviteurs de la finance internationale, ou l'alliance avec les fachos ?
Quand une alternative aboutit à des solutions de merde, c'est que c'est une alternative de merde.

L'alternative réelle, aujourd'hui, ce n'est pas entre monnaie européenne et monnaie nationale, c'est entre monnaie unique et monnaies citoyennes.

Et pour tous ceux qui regardent l'émergence de ces inventions locales comme un foisonnement de bricolages enfantins, dérisoires au regard des Grands Enjeux Politiques, souvenez-vous que ce sont de semblables bricolages (tontines, caisses de secours mutulel, de prévention, de retraitre, dispensaires de quartier, phalanstères divers et variés, portés par des utopistes, syndicats, associations, bénévoles de tout poil et de toutes obédiences...) qui ont été le terreau de l'état providence et des mesures prises par le conseil national de la résistance.
Bon sang mais c'est bien sûr!!! Recréons les conditions de la deuxième guerre mondiale et le tour est joué!!!
C'est tellement enfantin qu'il ne sert plus à rien de réfléchir à autre chose.
Le deuxième, je ne sais pas, mais les ferments de la troisième sont bien là, je dirais.
ce qui peut être utile, c'est de réfléchir à ce qu'on lit avant de dégainer. Les "bricolages" dont je parle ne datent pas de la deuxième guerre mondiale, mais de la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
Et alors? Ils ont plus changé le monde que les congés payer ou les 35h vos "bricolages"?
Franchement, ça pourrait être intéressant de discuter de l'intérêt de ces démarches que vous évoquez. Pourquoi elles ont existé, pourquoi elles ont disparue. En quoi, elles sont différente d'une action Étatique. Je suis certainement moins obtus que vous sur le sujet.
Mais cela n'arrivera pas. Vous savez tout. Rien ne sert de voter, c'est pour les glandus. La Vraie Révolution, La Pure, elle viendra des petites mains bien propres, tralala au pays de Candy.
Vous avez tort Cécile Clozel. Ne pas voter quand tout le monde est censé le faire c'est mal. Point. En dehors de l'aspect dramatique - chacun est libre de vivre dans le nihilisme, quelque part je respecte ça - c'est dans votre cas, simplement puéril. C'est une posture qui n'a aucune portée autre que négative.
Encore une fois, ce qui me met en colère, ce n'est pas votre nihilisme, c'est votre coté raisonnable et condescendante.
vous ne lisez même pas les réponses que je vous fait... il y a quelques jours je vous ai expliqué comment j'ai voté à la présidentielle, ce qui signifie que j'ai voté ! Je vote, presque toujours. Je n'ai jamais écrit nulle part qu'il ne faut pas voter. Arrêtez-donc de partir en vrille sur des procès d'intention ! Ça vous évitera d'être plus péremptoire, et plus méprisant que moi en vous prenant les pieds dans le tapis.

Mais, en effet :
je respecte les abstentionnistes, je ne pense ni que c'est "mal", ni que c'est con de ne pas voter.
je considère que les batailles électorales sont d'un intérêt mineur, et que les stratégies politiques les plus importantes ne portent pas sur le jeu électoral.

Est-ce clair ?

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pas plus qu'au matin du grand soir ;)
Et les partis au pouvoir se contentent très bien d'une forte abstention, en dépit de leurs commentaires hypocrites de soir d'élections.
mais je n'ai jamais prétendu non plus que l'abstention était un acte politique fort !
Ne me dites pas que pour vous manifester en serait un ? On voit les résultats ! Même pour celle du 11 janvier...
j'ai dit ça ?

l'action politique, pour vous, c'est juste cette alternative, "manifester ou voter" ???
A part ces deux actions, il reste principalement la grève, et le débat public. L'une et l'autre ont leurs professionnels depuis des lustres, et sont donc pour l'instant sous contrôle, pour que le couvercle reste bien scellé... Je suis preneux d'autres actions...
il y a tant de domaines où on peut agir ! Comment on produit et comment on consomme, comment on se loge, se déplace, comment on s'informe et on transmet l'information, comment on s'organise avec d'autres pour agir, pour vivre, comment on partage, échange, donne des biens et des services (pour revenir à la source de cette discussion), comment on construit une pensée personnelle et/ou collective, comment on conçoit et met en œuvre "là et maintenant" l'utilité sociale, le bien public, la beauté, le soin de soi et des autres... Tout cela est "politique", tous ces champs sont ceux de l'action politique concrète, et non de la représentation usée, épuisée par la "société du spectacle".
je vous ai expliqué comment j'ai voté à la présidentielle
Cela m'a échappé, et après relecture m'échappe encore.
Bah, de toute façon, vous finiriez par confesser que vous ne votez pas Mélenchon et je retrouverai encore à redire.
En tout cas, si tant est que je me soit pris les pieds dans le tapis (ce dont je suis tout prêt à m'excuser, naturellement. Je lis très mal), je n'arriverai jamais à être aussi péremptoire que vous et vos "ce n'est pas comme ça qu'on fera quoi que ce soit, mais comme ci".
Tout ces projets qui ne concernent que les gens concernés me semble oublier ceux qui sont oubliés. L'avantage de la politique c'est qu'elle peut porter une idée à grande échelle.

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C'est bien pour ça que quand je vois des gens qui ont l'air sympas, qui n'aiment pas les injustices, qui trouvent que la finance pose un problème, qui ne sont pas racistes... Et qui ne votent pas Mélenchon, ça me rend un peu amer...
au passage je vous signale que les congés payés et les 40 heures n'étaient pas au programme du front populaire : ils ont été imposés aux élus (de gauche) et au patronnat par les grévistes :)
Moi, j'étais dans la rue pour imposer au gouvernement de ne pas toucher aux retraites, mais ces cons y zont rien voulu écouter...
Au passage, je suis toujours prêt à m'excuser de vous avoir mal lu, hein. (Smiley qui fait un clin d’œil)
il y a des formes de lutte qui sont usées, je pense que c'est le cas des manifestations.
;)
Sans les manifestations 3/4 des gens ne seraient même pas au courant qu'il existe de la contestation, ni pourquoi, bien que souvent le pourquoi soit zappé par les médias. Si elles sont moins efficaces c'est aussi à cause de gens comme vous dont la seule forme de lutte est derrière votre écran bien au chaud chez vous. Elles restent absolument nécessaires. Ne serait-ce que pour compter les gens qui veulent se mobiliser et se rencontrer.
Mais surtout les manifestations servent à reprendre un instant la main sur l'actualité, sinon c'est la laisser sous l'entier contrôle de Bolloré et compagnie.
ah, sandy, j'adore cet argument, "de gens comme vous dont la seule forme de lutte est derrière votre écran bien au chaud chez vous", son affirmation parfaitement gratuite ("la seule forme"), mais aussi sa puissance d'analyse des nouveaux relais d'information et de débat public (internet vaut bien le 20 heures... sur lequel toutes les manifs règlent leurs horaires)
Ce que vous appelez internet, c'est à dire un site internet, un blog, une page facebook, un compte twitter, une video youtube etc ... ne sont des médias qui ne sont pas très différents en terme d'efficacité que l'affiche placardée sur un poteau dans une rue.
Vous semblez prendre pour acquis qu'il suffit de se connecter à "internet" pour que ça y'est l'info que vous vouliez diffuser se propage et touche des millions de gens.
Alors que dans la réalité, tout comme l'affiche, pour que votre info touche des gens, encore faut-il qu'ils passent devant, et qu'il s'arrêtent et prennent le temps de la lire.
Aussi un site ou une video sur youtube vont avoir une audience et il n'y a que cette audience que vous allez toucher. Le reste, le bouche à oreille, n'est plus une question de média mais de militantisme.
Donc non, "internet" n'est pas mieux que le 20h à la télévision. Il n'y a pas grand chose de mieux que le 20h à la télévision avec 4 millions de téléspectateurs.

Le jour ou vous aurez 4 millions de vues sur vos vidéos, 4 millions d'abonnés ou d'inscrits sur votre site, on en reparlera.

Maintenant si vous arrivez à mobiliser 1 millions de personnes lors d'une manifestation, il y a quand même de grandes chances que cela ne passe pas inaperçu pour des millions d'autres et vous mettez dans l'actualité le débat autour de vos revendications, même si c'est rarement pour plus qu'1 journée, c'est déjà mieux que zero, d'autant que cela ne vous coûte qu'un peu de sueur. ( C'est sûr cela a un coût financier s'il faut tous monter à Paris ).
Si vous n'arrivez à mobiliser que 10000 personnes, là oui il y a peu de chances qu'elle aie le moindre impact.
Donc tout dépend du nombre de mobilisés.
Et donc venir raconter que cela ne sert à rien, on comprend très bien quel camp cela aide.

Donc mon attaque est certes gratuite, je ne vous connais pas. Mais sachant que la plupart des personnes qui tiennent votre discours ne se mobilisent jamais pour quoi que ce soit et que tout ce qu'ils prônent c'est l'inaction politique, j'ai peu de chances de me tromper.

Si le média "internet" aide évidemment à communiquer plus facilement, surtout entre gens qui se trouvent loin physiquement. Ce n'est pas non plus magique. Ce n'est qu'en militant que les idées se propagent, les médias ne sont que des moyens.
Il faut se rappeler aussi que parmi les millions de français qui utilisent internet, très peu d'entre eux l'utilisent pour s'informer politiquement.
Cela a donc des limites.
d'ailleurs, les grandes manifs ont empêché le vote de la loi sur le "mariage pour tous", et rétabli partout un sincère et puissant enthousiasme pour la liberté d'expressions :D

et internet n'a été strictement pour rien dans la victoire du non au référendum sur la "constitution" européenne...
j'ai comme l'impression de parler dans le vide
Bien d'accord Cécile, mais le soucis des initiatives, inventions, bricolages locaux en 2015, c'est qu'ils ne fédèrent pas au delà du local. La faute à une classe politique qui n'est pas la même qu'il y a 70 ans et freine des quatre fers. C'est elle qu'il faut exclure du pouvoir, par le haut.
ces "bricolages" ont mis plus d'un demi siècle à émerger "en haut", avec des poussées qui ne venaient pas de "la classe politique" ! sans les grandes grèves de 36, même le front populaire n'aurait pas acté les congés payés et la semaine de 40 heures.

Pour revenir au débat sur l'euro ou le franc, je persiste : dans les deux cas ce sont des monnaies dominées par la finance internationale, laissons-les tourner en orbite très loin de notre quotidien. Et développons des systèmes d'échange et de partage qui nous permettent de nous réapproprier notre quotidien, notre consommation et notre production de biens et de services, nos priorités de développement économique et social, dans tous les domaines où c'est encore possible — à commencer par les productions de première nécessité, l'eau, l'énergie, le vivre et le couvert. Le reste, c'est des conneries et des écrans de fumée.
Oui, mais à grande échelle. Sinon, ils auront vite fait de casser ses ilots.
Ah oui ? De la même façon que les armées des grandes puissances "ont vite fait" de venir à bout des guérillas ?

faut arrêter de jouer à "la mienne est plus grosse que la tienne" :D


mais peut-être que je me trompe sur votre "à grande échelle"... si vous voulez dire qu'il vaut mieux investir toute notre énergie à cette transformation du quotidien, du proximal, plutôt que de l'user à des débats stériles sur telle ou telle supra-monnaie ou super-constitution ou improbable stratégie d'alliance pour la prise du palais d'hiver... si vous voulez dire qu'il est urgent de tout faire pour recréer le plus possible d'ilôts d'autonomie, alors là, ok pour la grande échelle (des pompiers, parce que la maison brûle).

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Si j'ai bien suivi, B Friot propose un système imposé à tous, d'en haut, après prise du pouvoir.

pfuuuuuu......

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ce que j'ai lu de friot ne relève absolument pas d'une démarche d'expérimentation partagée, d'invention plurielle, d'initiatives citoyennes locales : il a un système à proposer, c'est le meilleur, y a qu'à prendre le pouvoir et l'appliquer.
si je me trompe, soyez sympa de me mettre en lien des textes qui proposent autre chose (pas des conférences, svp, j'ai l'oeil nettement plus rapide).

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non, bien sûr, je ne pense pas ça. d'ailleurs je ne pense pas non plus que le problème central soit le "néo libéralisme", mais : la ploutocratie. la domination du politique par le pouvoir de l'argent. Quel que soit le cache sexe idéologique.

et donc, je pense qu'il n'est pas vraiment utile (c'est une litote) d'aller se battre sur leur terrain, celui des grands systèmes médiatico-électoraux, de la finance et de l'économisme triomphant, du travail, de la nation, des institutions... dont, contrairement à beaucoup ici, je suis loin de sous-estimer la puissance : là non plus, je ne pense pas qu'ils aient l'intention de "nous laisser nous fabriquer notre petit système chouette" — il n'y a qu'à voir la Grèce. La voie électorale est une impasse, en tout cas tant que la société n'est pas porteuse, sur le terrain, de véritables alternatives.
laissons-les à leurs chars d'assaut, explorons les failles, les planques, les contradictions... la guérilla, je vous dis :)

quant au texte de friot que vous mettez en lien, comme de nombreux autres de lui, il est clair sur sa posture : il sait, d'avance, avant toute pratique nouvelle, ce que doit être la société de demain. Ce n'est pas mon point de vue : je pense qu'en transformant les situations concrètes, on transforme aussi la façon de penser le monde, les valeurs et les désirs... et que le monde qui nous attend réclame énormément d'invention, pour trouver une issue à l'effondrement écologique en cours, et à l'étouffement des dispositifs démocratiques actuels sous le pouvoir financier. Penser "PIB", penser "salariat", penser "répartition des fruits de la croissance", c'est donner du carburant aux chars d'assaut.

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Sapir confectionne la même tambouille que nos médias soumis au libéralisme.
Et que je te mélange tout, je saupoudre de confusion, une pincée de « c’est un peu pareil »,
du « la droite c’est la gauche ».
Et ensuite ils pensent qu’on va ingurgiter bêtement leur gloubi-boulga.
Je pense pas que J Sapir minimise le danger Fn. On dirait qu'il compte sur une union sacrée. Comme ces socialistes centristes et maurassiens qui ont ralliés Londres qui sait :) on verra bien. Apres tout, le Fn donne le la dans beaucoup de domaines chez les politiques de tout bord depuis trente ans. Voir le danger du Fn n'empêche pas de comprendre que les lâchetés et renoncements démocratiques des partis traditionnels ne font que le renforcer.
D'autant qu'au delà du danger que représente le Fn, je n'imagine pas son chef, et même Philippot, qui a théorisé tout ça, enclencher la sortie de l'euro. Que l'on soit pour ou contre, cela demande une dimension politique inédite en 2015 en France. Le Fn ne l'a pas et vivra de toute façon en bonne intelligence avec les financiers.
Soit J Sapir voit des Bernanos au Fn, soit il sait la duplicité de ce parti et compte lui forcer la main le moment venu.
Pas d'option réponse sur mon mobile, je suis désolé.
Le point fort des analyses de sapir lordon, c'est l'analyse de la situation politique actuelle qui met en evidence des conditions necessaires.
ca sert a rien de promettre quoique ce soit si on s'en donne pas les moyens, et le cadre actuel ne permet pas beaucoup de possibilité politique, si on veut pouvoir faire autre chose il faut accepter et faire comprendre que cet autre chose passe par casser tout ou partie du cadre, et les consequences qui vont avec.

Sapir a une approche economique, l'obstacle qu'il met en avant depuis longtemps est avant tout l'euro, sur ce constat : le cadre de l'euro nous contraint a la politique economique actuelle et les resultats qui vont avec. Dans son analyse dissoudre la zone euro est la condition necessaire du possible.
L'approche de lordon a un aspect plus "philoso-politique", mais entre autre fait un constat similaire sur le cadre juridique meme de nos institution qui assoit la dominance d'une ideologie ultra liberal incompatible avec des politique mené plus a gauche.

Ca fait un bon bout de temps que ces deux la ont fait le constat sur l'intransigeance allemande, mur allemand qu'ils ont intégré dans leurs analyses, alors qu'un melenchon nous parlait de negocier avec quelqu'un qui n'a visiblement aucune intention de negocier sur ces points la et nous sert maladroitement et tardivement un pamphlet anti-allemand.
L'emission d'@si mis en lien est eclairant sur ce point, sapir tres (top peut etre) optimiste sur un apres euro et melenchon tres optimiste sur la capacité de changer les choses de l'interieur par la negociation se retrouve sans vrai strategie quand sapir evoque le mur allemand, comme syriza face a l'eurogroupe.
Ce ce que j'en ai déduit Fan de c. Inutile d'aller chercher le Fn quand existe un vrai parti à gauche d'Hollande.
Effectivemment, si demain Jean Luc Mélenchon propose à Marine Le Pen une alliance aux prochaines élections, je me vois difficilement voter FDG....Après, il faut aussi réfléchir au fait que les grandes victoires contre "LeSystème", 2005, Syriza par exemple ont été possible sur la base de ce genre d'alliance. Pas une alliance officielle, ni officieuse... Mais une alliance dans les faits.
Si on part du principe (discutable) que les souverainistes sont mal élevés, ils faudra bien tenter d'améliorer les conditions socio économiques pour les rendre plus favorables à l'éducation des masses.
C'est quand même un tabou qui mérite réflexion.
Je ne connais pas suffisemment Sapir pour sacvoir s'il mêne intelligemment cette réflexion.
Par contre, je connais déjà un peux mieux ASI, et je trouve que cet article est un torchon attrappe clic.
Il n'y a aucun fait, aucune réponse de Sapir puisqu'il est injoignable. Il n'y a aucune réflexion, aucune preuve ou phrase qui serait déterminante. Trois citations qui ne disent rien, et un discour anxiogène suffisent. On rajoute à ça un titre racoleur...
Un article vide inutile et calomnieux.
Mais vous êtes là pour nous alerter. Les gourous ne passeront pas.
Une chose de certaine:
les néo-gourous, de Todd à Sapir en passant par les gourous plus anciens Soral Dieudonné etc, ont de beaux jours devant eux, grâce au pouvoir hypnotique qu'ils peuvent exercer sur leurs fidèles via le web.
Et à partir de là, le travail des commerciaux-missionnaires de l'extrême-droite, jusque sur les forums d'@si, peut s'épanouir pépère.
Propositions multiples de ralliement à leurs bannières, liens en veux-tu en-voilà vers leurs propres sites et blogs...
Rien ne manque.
Quelques followers fidèles au poste chargés de les propulser en tête de gondole des participations votées d'utilité publique et hop, la tambouille est à point.

Il n'y a pas de sots métiers...
Le choix des mots... J. Sapir: "l'heure n'est plus aux interdictions de séjour"

C'est sûr que le FN, cette pauvre victime ostracisée, n'est pas fan de ce concept, oh ben non, ça se saurait.
Tant qu'a faire, il aurait du dire "l'heure n'est plus aux expulsions", "aux reconduites a la frontière", "aux rafles". Ça aurai été encore plus facétieux.
La tribune de J Sapir dit aussi autre chose: à gauche de Hollande, il n'y a rien. Rien de rien. Pas de grand parti, pas de réflexion commune. Un monde en jachère. Rien.
J'ai du mal à imaginer le FN vouloir quitter l'Euro si il accédait au pouvoir, seul ou non. Egalement du mal à voir la Le Pen ne pas s'accommoder des financiers une fois aux affaires. J. Sapir compte t il sur des individus vertueux au FN ? Du niveaux des quelques maurassiens qui ont rejoint Londres en 40 ? Je ne suis pas choqué de sa tribune, juste étonné. Le seul programme que le Fn risque d'appliquer c'est de harceler une partie de la population française. Pas vraiment la meilleure façon de lancer l'union nationale indispensable à la sortie de l'euro.
C'est sur la définition de l'ennemi premier que les deux gauches divorcent radicalement :
Pour a gauche conséquente c'est le libéralisme qui est la nuisance originelle à détruire.
Pour la "gauche" sociétale (du Monde à Arret sur Images en passant par Mediapart, de Valls à Schneiderman en passant par Plenel), c'est le mauvais goût peuple.

Sapir ne franchit rien du tout, il indique où est le vrai ennemi, pas le simulacre médiatique pour les alouettes idiotes et hébétées des centre villes trop bien nourris et distraits.
Pas d'illusions sur la souveraineté monétaire : lorsqu'il s'est agi de choisir entre la rente (le capital) et les salaires (le travail) la France souveraine a toujours fini par choisir la rente même avec des gouvernements de gauche.

La seule chose qui me ferait(fait) regretter l'Euro c'est qu'avec la monnaie commune et la BCE les gouvernants n'ont plus la possibilité de jouer sur la monnaie pour masquer leurs insuffisances, ou de jouer sur l'inflation pour rattraper une défaite sociale comme dans l'après mai-68.

Hélas, l'Euro est à teme condamé : la solidarité inconditionnelle et automatique entre pays membres n'allant pas de soi

Il s'agit donc d'en sortir à froid pour limiter au minimum les difficultés qui s'en suivront

C'est tout.
Je suis assez admiratif des espoirs dans une sortie de l'euro comme des espoirs que le votre et la démocratie représentative change quelque chose...
La sortie va changer quoi à ma vie. UN ajustement à la marge du capitalisme.. Parce que le patron il sera toujours là. Bolloré continuera les mêmes conneries, comme Bouygues et autres qui rigolent tranquillement d'une telle menace
La sortie de l'europe et la fin de l'euro ne changera rien dans le rapport lutte de classe et au rapport de force patronat/classe ouvrière.
L'obsession théorico-economique- nationaliste est une vaste fumisterie de plus.
D'accord avec Sapir sur la plupart des sujets. Son analyse, à contre-courant de la doxa, fait du bien. J'aime bien les cris d'orfraie de certains à l'idée qu'on pourrait ne pas rejeter en bloc les propos du FN, il suffit d'écouter un peu autour de soi pour comprendre que le FN a de beaux jours devant lui quand la télé nous abreuve des images du Thalys et du massacre qui avait été programmé, des problèmes que pose le manque de frontières, des milliers et milliers de migrants, qui débarquent sur nos côtes tous les jours, quand on nous explique que l'Allemagne va accueillir 800 000 migrants en un an, qu'on nous affirme que la seule solution à nos problèmes économiques est la croissance démographique parce qu'elle engendre de la consommation mais que les ressources de la planète s'épuisent et que donc il faudrait consommer moins ! c'est tellement du grand n'importe quoi et ce dans le plus grand irrespect des règles démocratiques. Et si demain le FN est le seul à répondre à certains problèmes, il faudra faire avec.
Lu sur le site de Mélenchon que, peut-être, l'Europe, Frau Merkobama, veut imposer à la Grèce de reconnaître le Kosovo !!!!
A ce stade je ne rejette plus aucune hypothèse et c'est très douloureux.
Hummm, j'ai ete lire l'article de Sapir, qui est d'une rare clareté et simplicité, et pourtant Sebastient ne lui rend pas justice . Une fois de plus cela ne sert à rien de pensez "toute chose étant égale par ailleurs "


Sebastient vous oubliez ce que dit sapir du contexte :


Une guerre economique d'un pouvoir non democratique , au profit des plus riches , qui cassent les peuples , au point en grece d'avoir enlevé le masque completement cet été, (et deja depuis pas mal de mois ): l'europe se torche avec les peuples , se torche avec la democratie et se torche avec le social , et on reussit le tour de force de punir une nation a un point tel que les effets sont comparable a une guerre ( si le dernier plan est mis en place, sera peut etre pire qu'une guerre du point de vu de la destruction economique ) .

Il y a des morts dans cette histoires, des destins brisés , des jeunesses perdu , on rigole plus ici . Meme le FMI pense que c'est du delire .

L'europe s'achemine vers quelques choses de tres tres sombre, et la maniere la plus rapide de s'en sortir, vu que la gauche democrate a retourné sa veste, c'est de comprendre que la il y a un enjeu de survit a s'allier contre l'ennemie commun, et de reprendre ses disputes apres.
, quelques chose de tres violent , d'antidemocratique ,de hyper cynique s'est mis en place depuis 20 ans en europe et dans les classes bourgeoise europeenne . Et de croire qu'il faut attendre que la gauche centriste se reveil (ce qui je pense reste possible, c'est sans doute l'angle mort de Sapir) peut s'averer suicidaire a moyen terme .


Quelque chose de tres violent va arriver dans l'economie mondial dans les prochain 18 a 24 mois, un truc qui fera passer 2008/09 pour disneyland

Donc la faut lever ses petites fesses de son siege, et agir ensemble contre un danger immediat, concret et vital
Quand on entend parler de Paul-Marie Couteaux (cité à la fin de l'article de Sébastien Rochat), il faut tendre l'oreille. Couteaux, artisan du passage du FN au RBM, a dragué dans toutes les eaux (celles qu'il pouvait boire). On le retrouve à le pêche aux chevènementistes comme au Local de Serge Ayoub avec Soral, Asselineau, Rougeyron (poisson-pilote)...

Et c'est donc PMC (lui-même du lobby IDC, http://www.idc.fr/ ) qui a attrapé le poisson Murer et le poisson Sapir. Sapir officialise cette union plus tard que Murer.
Alors, les poules auront des dents.

En quoi consiste la proposition de Sapir (qui, lui, est consultant de BFM Business), alors que le FN passe son temps à pactiser avec le Diable libertarien?

C'est MMLP, qui fait joujou avec les Identitaires et qui fricote avec l'IFP.

C'est Aymeric Chauprade, membre du même IFP, de l'Institut Thomas More, de l'IFRAP, toutes formations issues des plus influents lobbys libéraux états-uniens.

Sans même parler de l'Opus Dei. Ni du Collectif Audace.

Quand Sapir fait une conférence-débat avec Coffinier (Fondation pour l'Ecole, Contribuables Associés, Manif pour tous) et Beigbeder (extrême-droite du Medef, passerelle entre le FN et la droite), il est DÉJÀ en relation avec l'extrême-droite.

Ce type est coopté par tout ce qui se fait de plus libéral, médias, internet, partis, lobbys...Ça ne semble pas le déranger, au contraire, il en redemande...Il faut croire qu'il s'y épanouit. Maintenant qu'il a ses tribunes un peu partout, il va pouvoir prendre le peuple pour des benêts.Mais c'est trop tard, on sait qui il est...
Todd a perdu beaucoup de crédit, Sapir risque d'être sali, Chevènement commence à être très vieux, P. Cohen et Seguin sont morts, Dupont-Aignan pourrait aussi être sali pour ne pas s'être complètement opposé à Ménard, qui lui-même n'a pas refusé les voix FN... Parmi les gens un peu médiatiquement exposés, proposant des manieres credibles de lutter contre la pauvreté en France, tout en gardant un discours ethiquement exigeant, il n'y en aura plus beaucoup des vivants et n'ayant commis aucune maladresse. Je préfèrerai toujours, personnellement, des gens comme ceux-là, même s'ils ont fait une ou deux maladresses..., à tous les autres, qui affichent une sensibilité à la pauvreté, tout en voulant, plus ou moins consciemment, en préserver les causes... Nul n'est parfait, mais entre quelques petites imperfections, et des énormes formes d'hypocrisie ou d'aveuglement, je préfèrerai toujours la moindre imperfection.
Comme on dit vulgairement: "il est grillé"!
Quand on en arrive à un telle conclusion ( il faut tendre la main au FN ) c'est qu'il y a quelque chose de faux qqpart dans le raisonnement qui y mène.
Le problème est que depuis des années, la gauche radicale a abandonné la critique de l'Euro au FN. En 2012, Mélenchon s'est totalement refusé à envisager l'idée, laissant sur ce sujet un boulevard à MLP.

Face à l'échec de Syriza, à savoir appliquer une politique de Gauche dans le cadre des contraintes de la monnaie unique, Mélenchon et toute la gauche du PS se retrouvent dans le piège qu'ils se sont tendus eux-mêmes : évoquer la sortie de l'euro, qui, médiatiquement, a été l'un des thèmes forts du FN et ainsi se faire accuser d'aller sur le terrain de l'extrême-droite.
moi je fais encore mieux je propose une monnaie pour chaque région de France.
On retombe dans le vieux problème: il faut accepter d'être d'accord avec le FN sur certains thèmes, sinon ils reprendront tous les thèmes porteurs pour la gauche et on finira à poil.

Sur la sortie de l'Euro, si on veut militer pour, il faudra accepter de le faire avec le FN.
Il est assez amusant que les condamnations de l'idée d'un front souverainiste que défend Jacques Sapir seront basées uniquement sur le fait qu'il ne rejette pas un accord avec le Front National de Marine Le Pen et de Florient Filipeau

Alors que les thèses libérales de Jean-marie Le Pen sont reprises en coeur tant par le PS que par le reste de la droite . Que la haine anti-musulmane est aujourd'hui plus prononcée dans une partie de l'UMP (oups, de Les Républicains) . Que le discours sur la guerre des civilisations, bien d'extrême droite, est repris par Manuel Val , avec le soutien de tant de braves gens de gauche.
Ouais ! Autant il est clair que le FN est dans un processus de contrôle du pouvoir, et dit ce que les milieux populaires, et pas qu'eux, veulent entendre, autant le problème de sa prépondérance dans certaines sphères, et dans des analyses anti-Euro verrouille le problème, et va nous exploser à la gueule.

Dans la lecture que nous pouvons avoir dans le duel gréco-allemand récent, qui nous a montré que les libéraux ont verrouillé les système euro, la gauche réelle, dite extrême-gauche (mais elle est plus à droite que le PS des années 70) est dans l'impasse.
Elle s'est fait récupérer ses slogans/idées par le FN parce qu'elle ne les avait pas assez rigoureusement théorisés, et elle n'a plus de vivier électoral, piqué par le FN ou férocement abstentionniste car sans visibilité.

La seule solution, c'est de se structurer et structurer ses raisonnements, et voir qui peut adhérer à cette vision du monde, or c'est la faiblesse de cette gauche, elle commence puis elle se disperse dans des querelles idéologiques sans fin qui sont davantage la marque d'égos que de réelles divergences.
Elle s'épuise à défendre des paysans menacés par des aéroports ou des barrages. Elle juge ses infinitésimales victoires comme des triomphes, alors que personne n'en a jamais entendu parler.
Elle refuse de voir que ce qui compte, c'est de décider des processus de décision, et non de savoir quoi décider, et elle divague sur un tirage au sort dont historiquement il est prouvé que ça ne fonctionnait pas.
Et elle énerve tout le monde.

Est-ce que je suis vénère ?
Oui !
Pourquoi faut-il que S.Rochat se croit obligé d’utiliser des expressions désagréables teintées de plein de sous-entendus comme « franchir la ligne », « flirter »… La démarche de Sapir est pourtant claire. On peut la résumer ainsi :
1) On pense (croit) que Le Problème majeur à régler, celui à l'origine de tous les autres, est la souveraineté monétaire, avant tous les autres (la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph, le début de saison catastrophique de l’OM, …) et alors on se donne tous les moyens pour le régler, y compris utiliser la force de frappe (sic) du FN. On réglera ensuite tous les autres (la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph, le début de saison catastrophique de l’OM, …)
2) On pense (on se trompe) que Le Problème majeur à régler n’est pas celui de la souveraineté monétaire, avant tous les autres mais plutôt, au choix, la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph ou le début de saison catastrophique de l'OM et dans ce cas, ben on propose des solutions et on fout la paix à ceux qui ne pensent pas comme vous ce qui n’en fait pas pour autant d’affreux nazis.

PS : merci par avance au troll (qui se reconnaitra) qui a pris l'habitude de commenter sytématiquement tous mes propos sur les forums d'@si (et qui visiblement n'a rien d'autre à foutre le pauvre) , de bien vouloir me lacher la grappe
C'est ce qu'on appelle: sortir du bois. Ça ne surprendra pas ceux qui ont l'habitude de retrouver sa trombine sur les sites de droite, ou dans les débats organisés par les ultra-ultra-libéraux (Coffinier, Beigebeder...)

http://www.dtom.fr/archives/grand-debat-sur-la-politique-fiscale-du-gouvernement-contrepoints/

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