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Sortie de l'euro : Sapir préconise "des relations" avec le FN

Jacques Sapir a franchi la ligne. Accusé de flirter avec le FN depuis quelque temps, l'économiste estime aujourd'hui, à demi-mots, que pour sortir de l'euro - une priorité pour lui - il faudra une alliance de la gauche, des souverainistes et du Front national. "A terme, la question des relations avec le Front National, ou avec le parti issu de ce dernier, sera posée", estime-t-il dans un entretien avec un journaliste du Figaro. Des propos forts, qui figurent dans la version intégrale de l'interview publiée par Sapir sur son blog, mais qui étonnamment pas dans la version raccourcie publiée sur le site du Figaro vendredi 21 août.

Derniers commentaires

L'attitude de Sapir à l'égard du FN me laisse penser que cet intellectuel estimable ( qui en même temps que Todd annonça la fin du stalinisme) n'a du racisme et de l'antisémitisme qu'une connaissance théorique, abstraite, déconnectable. J'ai moi-même eu l'occasion de discuter avec de jeunes russes pour qui le racisme ne posait pas de problème particulier. Non qu'ils soient racistes, mais il y a plus important que les détails.
J'ai fait un sondage parmi une vingtaine de mes proches, parents et amis. Personne ne sait qui est Sapir !
40 % pensent qu'il s'agit d'un produit d'entretien, lessive ou liquide vaisselle, 30 % d'un animal ridicule, 20 % de la dernière recrue serbe de l'OM, et les 10 % restants s'en branlent.
Je dis pas que mon échantillon est représentatif, mais qu'un type aussi anonyme et insignifiant puisse susciter un débat sur @si, est révélateur de la singularité des centres d'intérêt de ce site.
legrandsoir; la coupable attraction de Jacques Sapir pour le FN
http://www.legrandsoir.info/la-coupable-attraction-de-jacques-sapir-pour-le-front-national.html
Emission profondément inintéressante. j'ai tenu 1/4 d'heure. Merci d’arrêter de faire du mot croisé d’extrême gauche.
Il n'y a aucun débat. Le Fn a un programme économique de droite, il n'y a qu'à regarder les votes des eurodeputés de ce parti. Son seul ADN n'est que le racisme. Il n'y a rien à faire avec eux. La sortie de l'euro est un vrai débat dans lequel le Fn n'a rien à faire.
Prochaine émission d'ASI : un face à face Eric Coquerel / Jacques Sapir

source : Eric Coquerel sur Twitter.
Lu sur Libé.fr :

En évoquant un "Front de libération national" anti-euro dans lequel une alliance avec le FN serait envisageable, l'économiste Jacques Sapir, classé à gauche, a perdu "le sens de l'histoire", estime un autre économiste de gauche, Frédéric Lordon, sur le site du Monde diplomatique. Appelant à redonner à des mots comme "nation" et "souveraineté" leur signification de gauche, afin d'envisager une sortie de l'euro qui soit de gauche également, il estime qu'il "faut être inconscient pour ne pas mesurer le péril" d'une telle alliance :

Le FN se fout de l'euro comme de sa première doctrine économique – et comme de toutes les suivantes. Le cœur de sa pensée, s'il y en a une, est bien ailleurs : il est dans une sorte de néocorporatisme vaguement ripoliné pour ne pas faire trop visiblement années trente, et s'il est une seule chose à laquelle il croit vraiment, elle est sans doute à situer du côté du droit du petit patron à être "maître chez lui".
L'extrême gauche française baigne dans l'antifascisme depuis Trotsky, c'est une des composantes fondatrice de son identité. Sapir est totalement décalé et il devrait rester ultra minoritaire.
C'est pas totalement inattendu: je suppose que Sapir ne voit pas bien ce qui le sépare d'un Philippot par exemple. Moi non plus d'ailleurs. Enfin si quand même, il y a un truc: Philippot a choisi de faire carrière dans un parti d'extrême-droite, ce qui n'est pas tout à fait anodin, même si ça n'a pas l'air de défriser Sapir plus que ça. Très honnêtement, je ne suis pas contre, à priori, l'idée d'un grand front anti-système, anti-Euro, voire anti-tout. Le problème avec le FN c'est que Philippot est bien seul quand même, et que ses électeurs sont des veaux, à 90 % je dirais. Dans le genre Front-baroque, le mouvement 5 étoiles, qui n'a pas vraiment faibli malgré l'exercice du pouvoir (parlementaire), est plus intéressant: un leader limite atroce, mais des électeurs plutôt à gauche et respectables, qui font masse, au point qu'ils pourraient peut-être s'autonomiser de leur champion un jour? Je m'avance peut-être, je ne suis pas spécialiste de la politique italienne. Ce qui est sûr, c'est qu'il va falloir "faire masse" à un moment ou à un autre si on veut sortir de cette merde, ici et partout ailleurs en Europe. Donc la question des alliances et des rapprochements se posera forcément, et le plus tôt sera le mieux.
Sapir préconise des relations avec le FN, parti qui a lui-même établi des relations avec Poutine, et obtenu par son intermédiaire un prêt de la First Cezch Russian Bank, qui est entre les mains d'un ancien cadre bancaire de l'Etat russe, Roman Yakubovich Popov :
Des milliers de documents ont été piratés par les hackers d'"Anonymous International" auprès d'un responsable de l'administration présidentielle russe. Il y est question de la manière dont Marine Le Pen doit être "remerciée " en échange de son soutien sur la Crimée, en mars 2014. Dans les mois qui suivent, la présidente du FN et son père ont obtenu des prêts russes à hauteur de 11 millions d'euros pour leur activité politique (Médiapart).

La Crimée ? Si @si invitait à nouveau Sapir et son ami Berruyer pour en parler ? Ils pourraient nous faire part de leurs avis éclairés sur ces condamnations.
[quote=Jacques Sapir sur le site de Causeur]

Le site Arrêt sur images vous accuse d’avoir mollement regretté le départ de votre ami économiste Philippe Murer au Front national et de vous rapprocher dangereusement de ce parti. Ne contribuez-vous pas à la diabolisation des eurosceptiques en préconisant un dialogue avec le FN ?

On aurait voulu que je le poursuive à coup de trique ? La position d’Arrêt sur images est ridicule, mais c’est leur problème et non le mien. Philippe Murer est un ami ; j’entends ses raisons d’adhérer au Front national sans les partager ni les approuver. Je pense qu’il a fait une erreur, mais c’est un avis strictement personnel. Je répète que je ne préconise pas maintenant un dialogue. Je répète que les mots « à terme » et « sera » sont importants. Il faudrait peut-être lire ce que j’ai écris. Mais, je redis aussi que le camp des eurosceptiques ne pourra pas indéfiniment éluder la question des relations avec le Front national. C’est un constat, pas une prise de position. Si des gens veulent « diaboliser », ils le feront de toute manière. Les méthodes odieuses de la calomnie sont monnaie courante, y compris dans le monde universitaire, et je n’ai qu’un profond mépris pour ceux qui s’y livrent.




http://www.causeur.fr/jacques-sapir-euro-fn-melenchon-34274.html
Ce qui est effrayant sur ce post, c'est que contrairement à Jacques Sapir, bien peu des intervenants semblent avoir tiré des conclusions du désastre Tsipras. Ils préfèrent donc être avec Tsipras et donc avec juncker, Merkel, valls and co que de discuter d’un front commun de tout ceux qui veulent changer le système et récupérer leur souveraineté. Une fois notre indépendance recuperée on pourra discuter droite ou gauche en attendant bien le bonjour à Merkel et Junker les gens !

Sinon, voila ce que dis Sapir dans son interview à libe donc l’adresse est posté plus haut dans ce fil :

« Vous revendiquez-vous toujours de gauche ?
Bien sûr, sans ambiguïté. Que des gens ne comprennent pas, c’est leur problème. Mais la situation politique a pivoté en raison de ce qui s’est passé en Grèce. La question de l’euro va imposer des alliances qui vont transcender la distinction entre gauche et droite. Je discute donc aussi avec des gens de l’UMP. Sur certains sujets, la position du Front de gauche me semble la plus intéressante. Sur la souveraineté, je suis en accord avec Debout la France »

Et pour finir, chers journaliste de droite de chez libe, Sapir est évidement plus à Gauche que Valls, Hollande, Sapin et les autres… (et il semblent malheureusement maintenant que l’on peut mettre Tsipras dans le lot :-( ) qui ne défendent que les riches contre les pauvres et reviennent tranquillement sur tout les acquis sociaux des siècles derniers. Ne pas comprendre cela c’est grave !

On ne peut plus faire une politique sociale et progressiste en restant dans l’euro (voir l’UE…) C'est cea que montre le désastre Tsipras apres l'arnaque Hollande, ceux qui se disent de gauche devraient comme Sapir en tirer des conséquences…
Et ben quelle lecon de nuance et de tolerance .


Je vous trouve presque aussi effrayant que le FN lui meme. Un coté stalinien qui me deplait en profondeur et me sort par tout les pores de la peau .


Je vous laisse à votre illusion du bien et à votre pureté imaginaire .


On aurait pu croire, en l'voyant penché sur l'onde,
Qu'il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde...
Corne d'Aurochs.

C'était hélas! pour s'assurer, ô gué! ô gué!
Qu'le vent n'l'avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!
C'était hélas! pour s'assurer, ô gué! ô gué!
Qu'le vent n'l'avait pas décoiffé, ô gué! ô gué!

Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours:
"Il n'y'a que les imbécil's qui sachent bien faire l'amour,
La virtuosité, c'est une affaire de balourds!"
Corne d'Aurochs.

[...]

Il rendit comme il put son âme machinale,
Et sa vi' n'ayant pas été originale,
L'Etat lui fit des funérailles nationales...
Corne d'Aurochs.
5 contre 1 que Sapir sera l'invité de la prochaine émission d'@si. Et beau forum en perspective...
Rien de bien neuf mais pour info :

http://www.liberation.fr/politiques/2015/08/24/jacques-sapir-on-ne-peut-plus-nier-que-le-fn-ait-change_1368833
L'idée d'un "Front commun" pour défendre une sortie ordonnée de l'Euro n'est absolument pas nouvelle chez J Sapir. C'est d'ailleurs ce qui le sépare depuis longtemps sur le plan de la stricte stratégie politique de ses collègues économistes "de gauche" et "atterrés".

Cette volonté de "parler avec tout le monde", y compris avec la droite qui pue, pour défendre une option politique à tout prix est ce qui avait fait exploser E Chouard en plein vol, a propos de son projet sympathique de "Constituante".
Stratégiquement, c'est le moyen le plus direct de se couper de tous ses copains "de gauche" et de fait de se faire aspirer par la facho-souverainosphère tout cru, extrêmement demandeuse de transfuges, faute de pouvoir trouver d'autres interlocuteurs à gauche.
Et contrairement à ce qu'écrit J Sapir, face aux sectes facho-souverainistes, il n'y a pas d'"heure" pour refuser de leur parler et de s'entendre avec eux et il n'y a aucun scrupule à être taxé de "sectarisme" et à prononcer des "interdictions de séjour".

Les intellectuels et économistes de gauche n'ont pas besoin des facho-souverainistes pour faire avancer leurs propositions, ce sont les seconds qui ont besoin des premiers pour leur piquer leurs idées et faire prospérer leur boutique politique.

J Sapir n'a pas tord lorsqu'il écrit: "A partir du moment où l’on se donne comme objectif prioritaire un démantèlement de la zone Euro, une stratégie de large union, y compris avec des forces de droite, apparaît non seulement comme logique mais aussi nécessaire. Vouloir se masquer cela aboutirait à une impasse"

Et c'est bien la raison pour laquelle le démantèlement de la zone Euro ne doit pas être un "objectif prioritaire", à défendre à tout prix quitte à s'allier avec n'importe qui pour des intellectuels de la gauche authentique, mais seulement une idée à faire avancer dans ce qu'il est convenu d'appeler le "débat public", au sein d'une lutte plus générale contre les poussées néo-libérales et ordo-libérales totalement débraillées du fait de l'action conjointe des gouvernements libéraux et "socio"-libéraux.

La lutte politique perd tout son sens à gauche dès lors où elle ne sait plus où elle habite - a fortiori quand elle déménage avec armes et bagages chez les souverainistes de droite. Ce qui explique d'ailleurs que les positions défendues par J Sapir vis-à-vis d'un "front commun" demeureront extrêmement marginales, et ne méritent pas la publicité qui leur est ainsi faite.
Les gens de gauche n'en veulent pas, pour la bonne et simple raison qu'ils savent encore où ils habitent.

Faire de la sortie de l'euro une condition sine qua non du changement économique et politique vient d'une exagération de l'état des institutions nationales et de la perte de souveraineté dans l'UE: certes, la plupart leviers de la politique économique - à commencer par la monnaie - sont de plus en plus livrés aux institutions technocratiques européennes, mais dans de nombreux pays, cette gestion ordo-libérale est avant tout appliquée volontairement par les pouvoirs exécutifs et parlementaires nationaux, en France le PS et l'UMP.

Mettre ces partis et leurs représentant dehors, pas seulement sur le plan électoral - et sûrement pas par le biais d'alliances improbables - mais aussi par tous les autres canaux de lutte politique, en finir avec le néo-colonalisme ordo-libéral invisible de l'UE, conçu et conduit avant tout par les exécutifs nationaux eux-mêmes, ainsi qu'avec cette idéologie commune aux grands partis, prônant le démantèlement de l'Etat et la course absurde à la compétitivité; tout cela permettrait déjà aux populations écrasées par l'austérité, les bas salaires, le chômage et la déflation de retrouver leur souffle, sans pour autant que la sortie de l'Euro soit un préalable absolu.

De toutes façons, sur le plan strictement économique, la zone Euro telle qu'elle est conçue ne peut fonctionner à long terme pour des raisons déjà largement documentée par J Sapir et les autres: elle est vouée à jeter les peuples les uns contre les autres en accélérant le processus de divergence à l'oeuvre entre le Nord et le Sud.

Les seuls arguments en faveur d'un démantèlement rapide de la zone euro sont a) de faire cesser rapidement le processus destructeur de dépression économique au Sud b) de préférer un démantèlement ordonné et planifié à une explosion désordonnée conduisant à une crise de grande ampleur.

Si ces arguments sont parfaitement valides, il n'est pas sûr qu'un jeu d'alliances chimériques dont les résultats politiques sont plus qu'incertains en vaille la chandelle: d'une certaine façon l'incurie conjointe des institutions de l'UE et des gouvernements nationaux a fait bien plus pour accélérer en quelques années la décomposition irrémédiable de la zone Euro que la propagande des mouvements intellectuels et politiques anti-euro d'extrême gauche et d'extrême droite.

En outre, comme cela a été vu lors de la crise grecque, il est fort possible que le démantèlement ou la sortie de certains pays de la zone euro survienne plus vite que prévu et soit finalement le fait de ceux qu'on attend le moins, à savoir les partis conservateurs et libéraux du Nord. Quel sens y aurait-il alors à en faire une "priorité politique" pour la gauche authentique?

D'une certaine façon, la position stratégique de J Sapir entre en contradiction avec ses propres travaux sur l'eurozone: s'il a, avec d'autres, démontré qu'une monnaie unique entre pays présentant des niveaux de compétitivité et d'inflation extrêmement différenciés sans transferts est intenable à long terme, on ne voit pas quelle justification il y aurait à faire une "priorité politique" absolue de la fin d'un systême condamné de toutes façons à disparaître, si ce n'est effectivement à la seule fin d'en accélérer le processus.

S'il est évident que les institutions de l'UE ne peuvent durer en l'état et qu'il faudra progressivement les démanteler - elles finiront par crever d'une façon ou d'une autre - penser ou laisser croire que sans souveraineté monétaire, rien n'est possible, est la meilleure façon de désarmer la gauche authentique - a fortiori si un tel objectif implique des alliances monstrueuses sur le plan politique.
En tuant son patriarche, le FN a achevé son processus de dédiabolisation.Ce que le racisme comportait de désuet, voire de difficilement supportable, a été éliminé au profit d'un racisme moderne, humain, j'ose dire moral, avec lequel on peut discuter. Sapir, grand contempteur de l'économie de caserne de l'URSS, sait que sa soi-disant antithèse qu'est le libéralisme ne vaut guère mieux. Il cherche une troisième voie. S'il cherche encore quelque chose.
il font peur ses intello , comme le PS les á cocufie , ils se donnent aux fachos , exactement comme en 39, ils sont fou . pas besoin des fachos pour sortir de l euro , depuis quand les racistes avinés de Le Pen auraient du sens , meme pour quoique ce soie JAMAIS JE NE M ALLIERAIS Á CES FOUS, RACISTES , Deja en 2002 , j ai pleuré en votant çe voleur de Chirac , après nous avoir lache en 2012 , n soutenant le PS , au lieu de pousser à une alliance EELV / FG , vous voulez nous enfoncer dans la connerie . STOP les zelites . Nouvelles donne est la pour ceux déçu du PG .
Bon, donc, Sapir, c'est réglé, c'est caca.
Donc, sortir de l'euro, c'est caca.


Hé ben, je sens qu'on va y rester encore looooongtemps - dans le caca.
Jacques Sapir a écrit un billet suite aux réactions provoquées par son itv : http://russeurope.hypotheses.org/4232
La nécessité d’associer des mouvements positionnés à « droite » et à « gauche » pour modifier la mise en oeuvre de l’Union Européenne et la relation à la monnaie unique est une évidence arithmétique.
Ceux qui s’en émeuvent ou s’en indignent semblent oublier que les partis de pouvoir de « droite » et de « gauche » (PS et UMP pour faire court) ont voté de concert les différents Traités et Directives qui guident la construction d’une Europe néolibérale et nous ont mené où nous sommes.
Si le diable Front National n'existait pas, on ne saurait pas de quoi jacqueter dans la paroisse @si.
Vous préférez bonnet blanc, ou blanc bonnet ? L'euro, ou le franc ? L'alliance avec les serviteurs de la finance internationale, ou l'alliance avec les fachos ?
Quand une alternative aboutit à des solutions de merde, c'est que c'est une alternative de merde.

L'alternative réelle, aujourd'hui, ce n'est pas entre monnaie européenne et monnaie nationale, c'est entre monnaie unique et monnaies citoyennes.

Et pour tous ceux qui regardent l'émergence de ces inventions locales comme un foisonnement de bricolages enfantins, dérisoires au regard des Grands Enjeux Politiques, souvenez-vous que ce sont de semblables bricolages (tontines, caisses de secours mutulel, de prévention, de retraitre, dispensaires de quartier, phalanstères divers et variés, portés par des utopistes, syndicats, associations, bénévoles de tout poil et de toutes obédiences...) qui ont été le terreau de l'état providence et des mesures prises par le conseil national de la résistance.
Sapir confectionne la même tambouille que nos médias soumis au libéralisme.
Et que je te mélange tout, je saupoudre de confusion, une pincée de « c’est un peu pareil »,
du « la droite c’est la gauche ».
Et ensuite ils pensent qu’on va ingurgiter bêtement leur gloubi-boulga.
Je pense pas que J Sapir minimise le danger Fn. On dirait qu'il compte sur une union sacrée. Comme ces socialistes centristes et maurassiens qui ont ralliés Londres qui sait :) on verra bien. Apres tout, le Fn donne le la dans beaucoup de domaines chez les politiques de tout bord depuis trente ans. Voir le danger du Fn n'empêche pas de comprendre que les lâchetés et renoncements démocratiques des partis traditionnels ne font que le renforcer.
D'autant qu'au delà du danger que représente le Fn, je n'imagine pas son chef, et même Philippot, qui a théorisé tout ça, enclencher la sortie de l'euro. Que l'on soit pour ou contre, cela demande une dimension politique inédite en 2015 en France. Le Fn ne l'a pas et vivra de toute façon en bonne intelligence avec les financiers.
Soit J Sapir voit des Bernanos au Fn, soit il sait la duplicité de ce parti et compte lui forcer la main le moment venu.
Pas d'option réponse sur mon mobile, je suis désolé.
Le point fort des analyses de sapir lordon, c'est l'analyse de la situation politique actuelle qui met en evidence des conditions necessaires.
ca sert a rien de promettre quoique ce soit si on s'en donne pas les moyens, et le cadre actuel ne permet pas beaucoup de possibilité politique, si on veut pouvoir faire autre chose il faut accepter et faire comprendre que cet autre chose passe par casser tout ou partie du cadre, et les consequences qui vont avec.

Sapir a une approche economique, l'obstacle qu'il met en avant depuis longtemps est avant tout l'euro, sur ce constat : le cadre de l'euro nous contraint a la politique economique actuelle et les resultats qui vont avec. Dans son analyse dissoudre la zone euro est la condition necessaire du possible.
L'approche de lordon a un aspect plus "philoso-politique", mais entre autre fait un constat similaire sur le cadre juridique meme de nos institution qui assoit la dominance d'une ideologie ultra liberal incompatible avec des politique mené plus a gauche.

Ca fait un bon bout de temps que ces deux la ont fait le constat sur l'intransigeance allemande, mur allemand qu'ils ont intégré dans leurs analyses, alors qu'un melenchon nous parlait de negocier avec quelqu'un qui n'a visiblement aucune intention de negocier sur ces points la et nous sert maladroitement et tardivement un pamphlet anti-allemand.
L'emission d'@si mis en lien est eclairant sur ce point, sapir tres (top peut etre) optimiste sur un apres euro et melenchon tres optimiste sur la capacité de changer les choses de l'interieur par la negociation se retrouve sans vrai strategie quand sapir evoque le mur allemand, comme syriza face a l'eurogroupe.
Ce ce que j'en ai déduit Fan de c. Inutile d'aller chercher le Fn quand existe un vrai parti à gauche d'Hollande.
Effectivemment, si demain Jean Luc Mélenchon propose à Marine Le Pen une alliance aux prochaines élections, je me vois difficilement voter FDG....Après, il faut aussi réfléchir au fait que les grandes victoires contre "LeSystème", 2005, Syriza par exemple ont été possible sur la base de ce genre d'alliance. Pas une alliance officielle, ni officieuse... Mais une alliance dans les faits.
Si on part du principe (discutable) que les souverainistes sont mal élevés, ils faudra bien tenter d'améliorer les conditions socio économiques pour les rendre plus favorables à l'éducation des masses.
C'est quand même un tabou qui mérite réflexion.
Je ne connais pas suffisemment Sapir pour sacvoir s'il mêne intelligemment cette réflexion.
Par contre, je connais déjà un peux mieux ASI, et je trouve que cet article est un torchon attrappe clic.
Il n'y a aucun fait, aucune réponse de Sapir puisqu'il est injoignable. Il n'y a aucune réflexion, aucune preuve ou phrase qui serait déterminante. Trois citations qui ne disent rien, et un discour anxiogène suffisent. On rajoute à ça un titre racoleur...
Un article vide inutile et calomnieux.
Mais vous êtes là pour nous alerter. Les gourous ne passeront pas.
Une chose de certaine:
les néo-gourous, de Todd à Sapir en passant par les gourous plus anciens Soral Dieudonné etc, ont de beaux jours devant eux, grâce au pouvoir hypnotique qu'ils peuvent exercer sur leurs fidèles via le web.
Et à partir de là, le travail des commerciaux-missionnaires de l'extrême-droite, jusque sur les forums d'@si, peut s'épanouir pépère.
Propositions multiples de ralliement à leurs bannières, liens en veux-tu en-voilà vers leurs propres sites et blogs...
Rien ne manque.
Quelques followers fidèles au poste chargés de les propulser en tête de gondole des participations votées d'utilité publique et hop, la tambouille est à point.

Il n'y a pas de sots métiers...
Le choix des mots... J. Sapir: "l'heure n'est plus aux interdictions de séjour"

C'est sûr que le FN, cette pauvre victime ostracisée, n'est pas fan de ce concept, oh ben non, ça se saurait.
Tant qu'a faire, il aurait du dire "l'heure n'est plus aux expulsions", "aux reconduites a la frontière", "aux rafles". Ça aurai été encore plus facétieux.
La tribune de J Sapir dit aussi autre chose: à gauche de Hollande, il n'y a rien. Rien de rien. Pas de grand parti, pas de réflexion commune. Un monde en jachère. Rien.
J'ai du mal à imaginer le FN vouloir quitter l'Euro si il accédait au pouvoir, seul ou non. Egalement du mal à voir la Le Pen ne pas s'accommoder des financiers une fois aux affaires. J. Sapir compte t il sur des individus vertueux au FN ? Du niveaux des quelques maurassiens qui ont rejoint Londres en 40 ? Je ne suis pas choqué de sa tribune, juste étonné. Le seul programme que le Fn risque d'appliquer c'est de harceler une partie de la population française. Pas vraiment la meilleure façon de lancer l'union nationale indispensable à la sortie de l'euro.
C'est sur la définition de l'ennemi premier que les deux gauches divorcent radicalement :
Pour a gauche conséquente c'est le libéralisme qui est la nuisance originelle à détruire.
Pour la "gauche" sociétale (du Monde à Arret sur Images en passant par Mediapart, de Valls à Schneiderman en passant par Plenel), c'est le mauvais goût peuple.

Sapir ne franchit rien du tout, il indique où est le vrai ennemi, pas le simulacre médiatique pour les alouettes idiotes et hébétées des centre villes trop bien nourris et distraits.
Pas d'illusions sur la souveraineté monétaire : lorsqu'il s'est agi de choisir entre la rente (le capital) et les salaires (le travail) la France souveraine a toujours fini par choisir la rente même avec des gouvernements de gauche.

La seule chose qui me ferait(fait) regretter l'Euro c'est qu'avec la monnaie commune et la BCE les gouvernants n'ont plus la possibilité de jouer sur la monnaie pour masquer leurs insuffisances, ou de jouer sur l'inflation pour rattraper une défaite sociale comme dans l'après mai-68.

Hélas, l'Euro est à teme condamé : la solidarité inconditionnelle et automatique entre pays membres n'allant pas de soi

Il s'agit donc d'en sortir à froid pour limiter au minimum les difficultés qui s'en suivront

C'est tout.
Je suis assez admiratif des espoirs dans une sortie de l'euro comme des espoirs que le votre et la démocratie représentative change quelque chose...
La sortie va changer quoi à ma vie. UN ajustement à la marge du capitalisme.. Parce que le patron il sera toujours là. Bolloré continuera les mêmes conneries, comme Bouygues et autres qui rigolent tranquillement d'une telle menace
La sortie de l'europe et la fin de l'euro ne changera rien dans le rapport lutte de classe et au rapport de force patronat/classe ouvrière.
L'obsession théorico-economique- nationaliste est une vaste fumisterie de plus.
D'accord avec Sapir sur la plupart des sujets. Son analyse, à contre-courant de la doxa, fait du bien. J'aime bien les cris d'orfraie de certains à l'idée qu'on pourrait ne pas rejeter en bloc les propos du FN, il suffit d'écouter un peu autour de soi pour comprendre que le FN a de beaux jours devant lui quand la télé nous abreuve des images du Thalys et du massacre qui avait été programmé, des problèmes que pose le manque de frontières, des milliers et milliers de migrants, qui débarquent sur nos côtes tous les jours, quand on nous explique que l'Allemagne va accueillir 800 000 migrants en un an, qu'on nous affirme que la seule solution à nos problèmes économiques est la croissance démographique parce qu'elle engendre de la consommation mais que les ressources de la planète s'épuisent et que donc il faudrait consommer moins ! c'est tellement du grand n'importe quoi et ce dans le plus grand irrespect des règles démocratiques. Et si demain le FN est le seul à répondre à certains problèmes, il faudra faire avec.
Lu sur le site de Mélenchon que, peut-être, l'Europe, Frau Merkobama, veut imposer à la Grèce de reconnaître le Kosovo !!!!
A ce stade je ne rejette plus aucune hypothèse et c'est très douloureux.
Hummm, j'ai ete lire l'article de Sapir, qui est d'une rare clareté et simplicité, et pourtant Sebastient ne lui rend pas justice . Une fois de plus cela ne sert à rien de pensez "toute chose étant égale par ailleurs "


Sebastient vous oubliez ce que dit sapir du contexte :


Une guerre economique d'un pouvoir non democratique , au profit des plus riches , qui cassent les peuples , au point en grece d'avoir enlevé le masque completement cet été, (et deja depuis pas mal de mois ): l'europe se torche avec les peuples , se torche avec la democratie et se torche avec le social , et on reussit le tour de force de punir une nation a un point tel que les effets sont comparable a une guerre ( si le dernier plan est mis en place, sera peut etre pire qu'une guerre du point de vu de la destruction economique ) .

Il y a des morts dans cette histoires, des destins brisés , des jeunesses perdu , on rigole plus ici . Meme le FMI pense que c'est du delire .

L'europe s'achemine vers quelques choses de tres tres sombre, et la maniere la plus rapide de s'en sortir, vu que la gauche democrate a retourné sa veste, c'est de comprendre que la il y a un enjeu de survit a s'allier contre l'ennemie commun, et de reprendre ses disputes apres.
, quelques chose de tres violent , d'antidemocratique ,de hyper cynique s'est mis en place depuis 20 ans en europe et dans les classes bourgeoise europeenne . Et de croire qu'il faut attendre que la gauche centriste se reveil (ce qui je pense reste possible, c'est sans doute l'angle mort de Sapir) peut s'averer suicidaire a moyen terme .


Quelque chose de tres violent va arriver dans l'economie mondial dans les prochain 18 a 24 mois, un truc qui fera passer 2008/09 pour disneyland

Donc la faut lever ses petites fesses de son siege, et agir ensemble contre un danger immediat, concret et vital
Quand on entend parler de Paul-Marie Couteaux (cité à la fin de l'article de Sébastien Rochat), il faut tendre l'oreille. Couteaux, artisan du passage du FN au RBM, a dragué dans toutes les eaux (celles qu'il pouvait boire). On le retrouve à le pêche aux chevènementistes comme au Local de Serge Ayoub avec Soral, Asselineau, Rougeyron (poisson-pilote)...

Et c'est donc PMC (lui-même du lobby IDC, http://www.idc.fr/ ) qui a attrapé le poisson Murer et le poisson Sapir. Sapir officialise cette union plus tard que Murer.
Alors, les poules auront des dents.

En quoi consiste la proposition de Sapir (qui, lui, est consultant de BFM Business), alors que le FN passe son temps à pactiser avec le Diable libertarien?

C'est MMLP, qui fait joujou avec les Identitaires et qui fricote avec l'IFP.

C'est Aymeric Chauprade, membre du même IFP, de l'Institut Thomas More, de l'IFRAP, toutes formations issues des plus influents lobbys libéraux états-uniens.

Sans même parler de l'Opus Dei. Ni du Collectif Audace.

Quand Sapir fait une conférence-débat avec Coffinier (Fondation pour l'Ecole, Contribuables Associés, Manif pour tous) et Beigbeder (extrême-droite du Medef, passerelle entre le FN et la droite), il est DÉJÀ en relation avec l'extrême-droite.

Ce type est coopté par tout ce qui se fait de plus libéral, médias, internet, partis, lobbys...Ça ne semble pas le déranger, au contraire, il en redemande...Il faut croire qu'il s'y épanouit. Maintenant qu'il a ses tribunes un peu partout, il va pouvoir prendre le peuple pour des benêts.Mais c'est trop tard, on sait qui il est...
Todd a perdu beaucoup de crédit, Sapir risque d'être sali, Chevènement commence à être très vieux, P. Cohen et Seguin sont morts, Dupont-Aignan pourrait aussi être sali pour ne pas s'être complètement opposé à Ménard, qui lui-même n'a pas refusé les voix FN... Parmi les gens un peu médiatiquement exposés, proposant des manieres credibles de lutter contre la pauvreté en France, tout en gardant un discours ethiquement exigeant, il n'y en aura plus beaucoup des vivants et n'ayant commis aucune maladresse. Je préfèrerai toujours, personnellement, des gens comme ceux-là, même s'ils ont fait une ou deux maladresses..., à tous les autres, qui affichent une sensibilité à la pauvreté, tout en voulant, plus ou moins consciemment, en préserver les causes... Nul n'est parfait, mais entre quelques petites imperfections, et des énormes formes d'hypocrisie ou d'aveuglement, je préfèrerai toujours la moindre imperfection.
Comme on dit vulgairement: "il est grillé"!
Quand on en arrive à un telle conclusion ( il faut tendre la main au FN ) c'est qu'il y a quelque chose de faux qqpart dans le raisonnement qui y mène.
Le problème est que depuis des années, la gauche radicale a abandonné la critique de l'Euro au FN. En 2012, Mélenchon s'est totalement refusé à envisager l'idée, laissant sur ce sujet un boulevard à MLP.

Face à l'échec de Syriza, à savoir appliquer une politique de Gauche dans le cadre des contraintes de la monnaie unique, Mélenchon et toute la gauche du PS se retrouvent dans le piège qu'ils se sont tendus eux-mêmes : évoquer la sortie de l'euro, qui, médiatiquement, a été l'un des thèmes forts du FN et ainsi se faire accuser d'aller sur le terrain de l'extrême-droite.
moi je fais encore mieux je propose une monnaie pour chaque région de France.
On retombe dans le vieux problème: il faut accepter d'être d'accord avec le FN sur certains thèmes, sinon ils reprendront tous les thèmes porteurs pour la gauche et on finira à poil.

Sur la sortie de l'Euro, si on veut militer pour, il faudra accepter de le faire avec le FN.
Surtout que sur ces points la, (anti CEE, UE, parce que outil du liberalisme) ce sont des positions longtemps soutenu par la gauche, extreme gauche, et (qu'a continuer a soutenir un parti comme le NPA ou LO, POI and co) le virage du front national est plutot recent, ainsi que le virage d'une partie de la gauche, dans l'autre sens, genre FdG, et parti socialiste qui a finit par preferer etre un soutien au processus institutionnel en place en agitant l'illusion de pouvoir changer l'appareil de l'interieur.

Pour ma part je ne crois pas qu'on en soit encore a devoir s'allier au FN, par contre il serait grand temps de proposer, de reexpliquer une alternative de gauche par rapport a une position anti-UE, le probleme, c'est que un parti comme le FdG peut difficilement faire ce virage sans se dedire, il a perdu beaucoup de temps dans ses atermoiements sur la question, (pour caricaturer la position de melenchon : il fait certes des constats negatifs sur l'UE, mais la considere suffisamment bonne pour la preserver et prefere plutot se presenter comme un "musclor" qui changera tout de l'interieur) et son positionnement pour une grande partie du publique est percu globalement comme pro-europeen.
Deux points:

On aurait pas gagné en 2005 sans les voix du FN. C'est regrettable, mais c'est un fait: l'atlernative de gauche à l'Euro n'est pas encore assez forte pour gagner toute seule. Et même en Grèce avec tout ce qu'ils ont subit, Syriza a tout de même du faire une alliance à droite (ANEL étant par ailleurs plus fréquentable que le FN, c'est vrai).

Sur la position de Mélenchon sur l'Euro, elle est candidement expliquée par Jacques Sapir dans la conférence Faut il faire sauter Bruxelles qu'on trouve sur le web: pour exister on a besoin du soutient du PCF, Le PCF est pour l'euro, donc on est pas contre.
En 2005 il n'a jamais été question de sortie de l'euro, la gauche qui a voté non était clairement alter européenne. 2005 est d'ailleurs le seul moment où les idées alter européennes ( qui ne sont rien d'autre que les idées alter mondialistes ) ont réussit à se faire entendre. A chaque fois que les français ont pu s'exprimer sur l'UE, référendums ou élections, eurobéats et anti européens / nationalistes se sont toujours entendus pour étouffer le débat autour de leurs positions extrêmes, et ce avec l'aide des médias. Et ça continue aujourd'hui.
Non, en 2005 il n'était pas question de sortir de l'Euro mais de dire non à ce qu'on nous proposait. Et mon propos était qu'avec seulement le non de gauche, ça n'aurait pas fait la majorité.
Parce que c'était un référendum et parce qu'il faut une majorité absolue pour gagner.
Le non de gauche était largement majoritaire face au oui de gauche et à la droite si l'on considère les poids relatifs. Et ce non de gauche aurait très bien pu obtenir une majorité relative aux élections présidentielles qui ont suivies si ils avaient bien voulu s'unir tous ensemble sous une même bannière.
Vous comprenez pourquoi le passage d'une opposition pour des raisons différentes lors d'un référendum à une alliance pour des élections n'a pas de sens.
Au delà des scores, lors des élections on vote pour un programme général, là où le référendum concernait une question unique et précise ( la ratification du TCE ). S'opposer c'est plus facile que de s'entendre pour construire qqchose ensemble, l'opposition est par nature hétéroclite. Là où gouverner demande quand même d'être un minimum d'accord sur un programme commun.
Cela signifie aussi que si vous mettez le FN au pouvoir, il vous faudra assumer toutes les politiques qu'il défend et notamment toutes celles où il s'agit de s'en prendre directement à une partie de la population et qui ne peut mener qu'à des violences et pires si cela dégénère à une guerre civile / dictature.
Et cela c'est sans faire l'analyse des politiques dites "économiques" du FN qui entourent la sortie de l'Euro, qui sont toutes des politiques nationalistes, qui sont toutes basées sur la même idéologie de l'austérité que l'UMP et le PS, et qui ne changent rien au rapport de force avec les capitalistes, bref qui foutront la France et les français encore plus dans la merde.

Si sortie de l'euro il doit y avoir pour quelqu'un qui est réellement de gauche, c'est évidemment pour mettre en place des politiques socialistes par la suite, et certainement pas pour mettre en place des politiques de droite et d'extrême droite.
C'est là toute la bêtise de ces dérives idéologiques uniquement motivées par des idées fixes, comme je l'ai dit plus haut, quand on commence à mettre une seule et unique chose au dessus de tout le reste, c'est clairement perdre le sens de la réalité et tout sens moral.
si vous mettez le FN au pouvoir, il vous faudra assumer toutes les politiques qu'il défend

Il faut avoir une fourchette avec un long manche quand on dine avec le diable. Faire une coalition ne signifie pas faire siennes les positions de tous les autres membres. Les théoriciens du dispositif (comme Merkel) estime qu'on peut même s'en servir pour discréditer ses partenaires;
Etant donné que le FN serait la force principale, ce que vous proposez c'est tout simplement d'aider le FN à prendre le pouvoir ... Personne n'est dupe.
Non seulement vous niez les rapports de force et leurs conséquences. Mais en plus, vous partez du principe que le FN se laisserait dicter sa conduite et qu'ils respecteraient je ne sais quelles règles. Vous niez ensuite les effets de légitimisation de leurs idées en en faisant une force respectable avec qui il est possible de vous allier.
Comme je l'explique plus haut, plus rien n'a d'importance mis à part votre idée fixe, plus aucune valeur, plus aucun sens moral, vous ne savez même plus qui sont vos amis et vos ennemis, vous n'avez aucune idée de ce que vous voulez construire, ni avec qui, vous ne tenez aucun compte des conséquences des propositions que vous faites, c'est du grand n'importe quoi.
Il n'est pas question de voter FN.
On peut imaginer qu'une coalition de gauche, rassemblant FDG, EELV, l'aile gauche du PS, devance les socialistes et se retrouve être la deuxième force avec les "Républicains". Pour emporter le deuxième tour, sachant que le PS restant voterait avec les centristes pour les "républicains", il faudrait matémathiquement parlant que les voix du FN se reporte sur l'alternative de gauche. Logiquement il ne devrait même pas y avoir besoin d'alliance. Si ces imbéciles veulent réellement s'en prendre au système, il voteront forcément contre lui.
Et donc dans les faits, il y aurait une allaiance.
Ils ne veulent pas s'en prendre au système, ils veulent s'en prendre aux arabes et aux noirs. C'est quand même grave que vous n'ayez pas encore compris cela ? Tout le côté anti système n'est qu'une posture politique pour embobiner les gens, tout comme le ravalement de façade pour apparaître comme moins nazi que le FN du papa. Voilà pourquoi les électeurs du FN ont vôté Sarkozy en 2012, ils ont été séduit par son discours tolérance zero et anti racaille, et voilà pourquoi ils voteront encore Sarkozy si jamais il devait par malheur se retrouver encore au deuxième tour face à la gauche radicale.

Les questions économiques et internationales sont complètement secondaires pour ces gens.

Ils votent motivés par leur nationalisme, xénophobie, racisme, c'est tout ...

Dans un duel Mélenchon / Sarkozy, ils soutiendront Sarkozy sans le moindre doute.
Et on ne peut pas leur reprocher. Il est normal que l'extrême droite vote pour la droite quand leur candidat a été éliminé. C'est normal de voter pour le moins pire à ses yeux.
Merci, j'allais répondre la même chose !

Les votants FN sont des fachos, c'est tout, arrêtez de débiner la propagande BFMTViste.
http://blogs.mediapart.fr/blog/arrad/041114/oui-le-fn-est-un-parti-fasciste
En 2005, c'est un fait, les voix du FN étaient pour le "non". Les partis de droite (l'UMP et le PS) étaient pour le "oui", et pourtant le FN était pour le "non". Ca peut être intéresant de discuter pour savoir si c'était un "non" de gauche ou un "non" d'extrème droite.
Il me semble que Syriza a fait une alliance avec un parti nationaliste classé à droite.
Je ne pense pas que le vote FN soit un vote réfléchi, basé sur une réflexion consensuelle. Outre le racisme, j'y vois aussi un fort sentiment nationaliste, une bonne dose de connerie. Mais pas vraiment de réflexion. Je pense que les racistes du FN voteraient Sarko, mais que ce n'est pas la majorité.
En tout cas, dans les faits, si le vote de 2005 avait était respecté, il aurait été le fruit d'une convergence entre le FN et la gauche.
Je rajouterai qu'en cas de deuxième tour Sarko/candidatd'unecoalitiondelavraiegauche, les gentils médias feraient surement tout le travail pour rendre insupportable à toute personne euro-sceptique le fait de voter sarko
C'était un non nationaliste ... Et le nationalisme n'a rien d'anti système ... Ca le conforte même .... Je vous rappelle que le nationalisme a réussit à mener tout le peuple allemand dans la folie. Cela n'a rien avoir avec le souverainisme dont les tenants en France furent Seguin ou maintenant plutôt Dupont Aignan. Cela n'a rien avoir non plus avec la défense de la souveraineté populaire qui est une idéologie de gauche et portée principalement par le PG et J-L Mélenchon.

L'extrême majorité des électeurs du FN se sont reportés sur Sarkozy en 2007 et en 2012, que vous faut-il de plus comme preuve ?
Vous ne vous souvenez pas de Sarkozy et de "la droite décomplexée" ? En 2007 il a largement absorbé, dès le 1er tour, une grosse partie de l'électorat qui votait précédement FN.
Score du FN au 1er tour : 10%
Score de l'UMP : 31%
Sandy... Sincèrement... Tout mon être tend à être d'accord avec vous.
Toutefois, ne le prenez pas mal, votre discours sonne à mes oreilles un peu comme un discours complotiste. Cette façon de tout expliquer de façon logique et cohérente, presque scientifique et rationnelle.
Trop rationnelle.
Je pense que Dupont Aignan, par exemple, est un drôle de personnage. Je le trouve pour tout dire complètement ridicule. Quand je l'écoute parler, quelque chose fait tilt en moi, et je suis sceptique... Une drôle d'impression. Il existe un mot, "souverainiste". Alors je l'utilise. Mais est ce que je connais vraiment ce Dupont Aignan pour le réduire ainsi à un mot. Ce que je sais c'est que ce mot ne me plait pas trop. Et les mots racistes et Nationalistes m'horripilent.
Alors quand j'entends des gens parler, que ça fait tilt en moi, et que je me met à penser à ces mots, je suis sur mes gardes. Parfois même je m'emporte. Mais est ce que je connais ces gens suffisamment?
Je suis désolé Sandy, mais votre façon de réduire les gens à des mots fait tilt en moi. Je cherche encore le mot.
Toute votre façon de voir les choses ne fait pas sens pour moi. Par exemple, je crois que l'organisation de la société influence les individus dans leur façon de se comporter, et de ressentir les choses, de les appréhender.
Je ne sais pas comment l'expliquer... Si je trouve cohérente votre façon de parler du report de voix en faveur de Sarkozy, si j'accepte de la part de celui là un désir de provoquer un telle chose, je pense aussi que ces évènements ne se réduisent pas à cette explication.
Moi, je n'aime pas le racisme (entre autre). Je pense qu'un monde sans racisme est possible. C'est à dire que je pense qu'il existe une façon d'appréhender la vie, de faire société qui éliminerait les comportement raciste.
A partir de là, je tâtonne en me fiant à mes tripes et à ma cervelle, et je cherche comment fermer la porte à des mots sans pour autant la fermer à des individus.
Et tout discours qui va en sens inverse... ça fait tilt.
Je ne réduis personne à des mots, je parle des idéologies qu'ils portent et des programmes politiques qu'ils défendent.

Le problème à mon avis, c'est qu'on ne parle pas à égalité. Quand je vous parle je suppose que vous connaissez un minimum l'histoire politique. Mais en fait je me rends compte que non.

C'est normal qu'une idéologie ne fasse pas sens pour vous si vous ne connaissez ni les personnes qui y sont liées, ni leurs idées ni leur histoire.

C'est ce genre d'amnésie qui permet au discours de dédiabolisation de Marine Lepen de faire mouche.

Vous êtes tellement amnésique que vous en aviez oublié que le FN se reportait majoritairement à droite et qu'ils avaient même voté directement pour Sarkozy au 1er tour en 2007 après avoir compris que la candidature Lepen était une impasse, qu'il ne gagnerait jamais comme en 2002.

C'était il y a peine 10 ans.

Alors, je l'avoue c'est ironique mais que dire d'autre face à votre déni ? comment espérer que vous vous puissiez vous souvenir des idées portées par quelqu'un comme Philippe Seguin, ou encore des ressorts de l'idéologie fasciste et la façon dont elle s'est propagée durant les années 30 ?

Tenez cadeau : Discours de Philippe Seguin contre l'europe fédérale : https://www.youtube.com/watch?v=_oN-DxnGPZQ.
Bien que je ne partage pas ses idées, cela fait partie quand même de la culture minimum à avoir. Le souverainisme c'est l'ensemble des idées qu'il décline ici de manière très claire.
C'est grosso modo s'opposer à la dissolution de la souveraineté de son pays dans des instances politiques incontrolées et supra nationales.
C'est totalement différent du nationalisme qui est une idéologie basée sur l'exaltation de l'appartenance à une nation. Cette nation étant réduite à une identité culturelle et religieuse, alors qu'en réalité une nation c'est simplement un lien, fondé sur l'idée d'appartenir à un seul et même groupe, parce qu'il transcende tous les autres. Une nation rassemble des gens différents, et non pas des gens conformes.
Mais ce n'est pas le seul problème.

Le nationalisme conduit à voir le monde comme une opposition entre nations, dont les intérêts seraient divergents. D'où le rejet de l'idée d'union européenne par principe.
Mais en réalité les intérêts divergents des nations en apparence sont les intérêts des oligarchies qui les dominent, et non pas les intérêts des peuples dominés. Les peuples ont en réalité les mêmes intérêts. D'où l'opposition entre le nationalisme, et l'internationalisme.

Et enfin, nous avons fait de nombreuses fois l'expérience du nationalisme à travers l'histoire, cela n'a jamais mené à rien de bon.
Nous savons par exemple que les nationalismes conduisent les peuples à se laisser mener dans des guerres, l'exemple le plus parlant est la façon dont Hitler a réussit à entrainer tout le peuple allemand, en exhortant son nationalisme, dans sa folie meurtrière.
Enfin la souveraineté populaire, c'est le nom donné par la gauche à sa conception de la démocratie. C'est un concept qui s'oppose à la souveraineté nationale ( qui donne en réalité une forme de régime aristocratique / oligarchique ) parce qu'il s'agit de donner le pouvoir au peuple, de s'assurer que les décisions qui sont prises en aval sont bien toujours conformes à la volonté générale du peuple.

Quand la droite parle de souveraineté, elle parle de souveraineté nationale, elle ne vise en réalité qu'une concentration des pouvoirs entre ses mains.
Si les souverainistes vont s'opposer légitimement à la dilution de cette souveraineté dans des instances politiques supranationales, notamment pour éviter de tomber sous la coupe de puissances privées ou étrangères.
Les nationalistes eux veulent simplement être calif à la place du calif et concentrer un maximum de pouvoirs pour imposer leur volonté sans entrave.

Alors que la souveraineté du peuple, défendue par la gauche, vise au contraire non seulement d'un côté à récupérer le pouvoir confisqué par les oligarchies, qu'elles soient nationales ou européennes voir mondiales, et de l'autre à séparer les pouvoirs pour que le peuple garde le contrôle sur la façon dont il est utilisé, pour que ce soit bien le peuple qui décide.

Sachant tout cela, vous comprenez alors que les seules alliances possibles sont entre les souverainistes et la gauche, ou entre les souverainistes et les nationalistes.
Mais une alliance entre la gauche et les nationalistes est juste absurde et impossible. L'opposition est totale.
(...) Quand la droite parle de souveraineté, elle parle de souveraineté nationale, elle ne vise en réalité qu'une concentration des pouvoirs entre ses mains. (...)

Et quand la droite gagne aux élections, est-elle le peuple ?
Aux dernières nouvelles, depuis un bail, le gagnant des élections représente la majorité des votants. Une partie du peuple.
Et vous n'avez pas l'impression qu'il y a un réflexe naturel dans une certaine gauche à dire que "le peuple" c'est forcément la gauche comme si on parlait du tiers-état en 1789 ?

Pour tester, je change légèrement une phrase de Sandy pour voir si ça marche : "Alors que la souveraineté du peuple, défendue par la droite populaire, vise au contraire non seulement d'un côté à récupérer le pouvoir confisqué par les oligarchies, qu'elles soient nationales, européennes voir mondiales, et de l'autre à séparer les pouvoirs pour que le peuple garde le contrôle sur la façon dont il est utilisé, pour que ce soit bien le peuple qui décide."
Non, je ne l'ai pas, cette impression - aussi sûr que maintes fois, je rectifie quand, quel que soit le support, j'entends "les Français pensent/trouvent que" etc.
Où est ce que j'ai bien pu parler d'alliance avec le FN, moi....

Sandy, il est beau votre petit monde de la pensée bien ordonnée. Le peuple, c'est les 11% de, Mélenchon, c'est ça?
Bon, je ne poursuis pas, je crains de ne pas pouvoir faire autrement que d'être sarcastique.
Je ne pense pas que l'ensemble des électeurs de Marine Le Pen sache réellement pour quelle idéologie il vote. Pas plus d’ailleurs que les électeurs des autres partis.
Si ça peut vous rassurer, je pense qu'il faut être con et mauvais pour voter FN. Je pense que Sapir est à coté de la plaque (même si c'est surtout sa non conception de l'économie qui ma dérangée quand je l'ai vu dans l'émission avec Mélenchon). Par contre, je ne suis pas gêné par sa suggestion d'alliance avec le FN. Quelqu'un (Jarrogne, il me semble) a dit plus bas sur ce forum que Sapir avait raison de dire qu'il fallait s'allier au FN pour sortir de l'euro, mais que l'erreur de Sapir était de faire de l'euro un objectif en soi. Ça me semble intelligent comme remarque.
Vous avez raison de dire que je suis inculte. Il n'y a qu'une période sur laquelle je me renseigne sérieusement, c'est la Révolution. Et je n'ai pas encore trouvé de discours consensuel. Alors j'ai tendance à penser que pour le reste c'est un peu pareil. Par exemple, je pense qu'en 2005, c'est une alliance entre le FN et la gauche qui a dit non à une gouvernance européenne. Une impression commune de se faire entuber qui ressemble un peu aux emportements populaires de la période révolutionnaire...
Bref... Mon violon est plein de pisse... Bonne nuit.
Gagner serait pas le terme que j'aurais choisi, il n'ya eu au final aucun gain, mais le referundum a surtout ete le revelateur d'une situation, la montée de l'euroscepticisme, les partis au pouvoir en ont tire la conclusion qu'il fallait sur ce sujet, faire sans le "peuple", le FN a focaliser une grosse partie de sa communication sur ce point, lui permettant de passer d'une image d'un parti raciste, "folklorique" a une imageplus teinté d'anti-systeme/alternative societal, que detenait jusqu'a present quasi-exclusivement l'EG.

Qu'importe les raisons du leader du FdG, de fait la ligne qu'il a defendu a du plomb dans l'aile, et on se retrouve a avoir une gauche electoraliste mal positionné dans le paysage politique actuel par rapport a un e preoccupation qui monte depuis un certains temps.
Il est assez amusant que les condamnations de l'idée d'un front souverainiste que défend Jacques Sapir seront basées uniquement sur le fait qu'il ne rejette pas un accord avec le Front National de Marine Le Pen et de Florient Filipeau

Alors que les thèses libérales de Jean-marie Le Pen sont reprises en coeur tant par le PS que par le reste de la droite . Que la haine anti-musulmane est aujourd'hui plus prononcée dans une partie de l'UMP (oups, de Les Républicains) . Que le discours sur la guerre des civilisations, bien d'extrême droite, est repris par Manuel Val , avec le soutien de tant de braves gens de gauche.
Ouais ! Autant il est clair que le FN est dans un processus de contrôle du pouvoir, et dit ce que les milieux populaires, et pas qu'eux, veulent entendre, autant le problème de sa prépondérance dans certaines sphères, et dans des analyses anti-Euro verrouille le problème, et va nous exploser à la gueule.

Dans la lecture que nous pouvons avoir dans le duel gréco-allemand récent, qui nous a montré que les libéraux ont verrouillé les système euro, la gauche réelle, dite extrême-gauche (mais elle est plus à droite que le PS des années 70) est dans l'impasse.
Elle s'est fait récupérer ses slogans/idées par le FN parce qu'elle ne les avait pas assez rigoureusement théorisés, et elle n'a plus de vivier électoral, piqué par le FN ou férocement abstentionniste car sans visibilité.

La seule solution, c'est de se structurer et structurer ses raisonnements, et voir qui peut adhérer à cette vision du monde, or c'est la faiblesse de cette gauche, elle commence puis elle se disperse dans des querelles idéologiques sans fin qui sont davantage la marque d'égos que de réelles divergences.
Elle s'épuise à défendre des paysans menacés par des aéroports ou des barrages. Elle juge ses infinitésimales victoires comme des triomphes, alors que personne n'en a jamais entendu parler.
Elle refuse de voir que ce qui compte, c'est de décider des processus de décision, et non de savoir quoi décider, et elle divague sur un tirage au sort dont historiquement il est prouvé que ça ne fonctionnait pas.
Et elle énerve tout le monde.

Est-ce que je suis vénère ?
Oui !
Pourquoi faut-il que S.Rochat se croit obligé d’utiliser des expressions désagréables teintées de plein de sous-entendus comme « franchir la ligne », « flirter »… La démarche de Sapir est pourtant claire. On peut la résumer ainsi :
1) On pense (croit) que Le Problème majeur à régler, celui à l'origine de tous les autres, est la souveraineté monétaire, avant tous les autres (la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph, le début de saison catastrophique de l’OM, …) et alors on se donne tous les moyens pour le régler, y compris utiliser la force de frappe (sic) du FN. On réglera ensuite tous les autres (la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph, le début de saison catastrophique de l’OM, …)
2) On pense (on se trompe) que Le Problème majeur à régler n’est pas celui de la souveraineté monétaire, avant tous les autres mais plutôt, au choix, la faim dans le monde, le racisme, les limitations de vitesse sur le périph ou le début de saison catastrophique de l'OM et dans ce cas, ben on propose des solutions et on fout la paix à ceux qui ne pensent pas comme vous ce qui n’en fait pas pour autant d’affreux nazis.

PS : merci par avance au troll (qui se reconnaitra) qui a pris l'habitude de commenter sytématiquement tous mes propos sur les forums d'@si (et qui visiblement n'a rien d'autre à foutre le pauvre) , de bien vouloir me lacher la grappe
C'est ce qu'on appelle: sortir du bois. Ça ne surprendra pas ceux qui ont l'habitude de retrouver sa trombine sur les sites de droite, ou dans les débats organisés par les ultra-ultra-libéraux (Coffinier, Beigebeder...)

http://www.dtom.fr/archives/grand-debat-sur-la-politique-fiscale-du-gouvernement-contrepoints/

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