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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe anti-gauche (et extrême-droitisé)

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Les macro-lepenistes encombrent les médias. Toutes les voix discordantes sont proscrites. Voir la purge sur France inter. Ce Tavoillot a le bon profil pour être le futur ministre de l'information du prochain gouvernement d'extrême droite. Préparez-vo(...)

Très bon article, il est utile de voir qui sont nos "ennemis" et ce qui déclenche leur ressentiment et les passer du policé à la plate vulgarité de leurs idées 


"faire un petit peu attention aux frontières" :

prenons l'exemple de l'Empire Britanni(...)

Mais non, Tavoillot, t'es pas tout seul. Parmi les grands philosophes de droite et d'extrême droite qui tiennent le crachoir dans les médias, il y a Bock-Côté, cité par Pauline, mais il y a aussi Enthoven, sans oublier la grande philosophe de bistrot(...)

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de façon amusante, Pauline Bock confirme les propos de Tavoillot. on ne peut pas parler d'immigration. à tel point que, lorsque Pauline Bock rapporte les propos de Tavoillot, elle parle 3 lignes plus loin du grand remplacement.


vraiment c'est fatiguant, et sur ce sujet-là, il y a effectivement une énorme chape de plomb de la gauche, qui ne sait pas quoi raconter et qui traite donc de nazi tout le monde qui ose parler de ce sujet.


que les politiques de gauche fassent ça, OK, mais que les journalistes reprennent cet espèce d'anathème synonyme de vide intersidéral d'idées, c'est pas bon signe.


j'invite Pauline Bock et ASI à se poser cette question : le grand remplacement n'existe pas, OK. pour autant, peut-on se poser la question de l'immigration? pourquoi en fait-on, comment, de quelle façon, etc. peut-on vouloir remettre en question notre politique migratoire sans passer pour Himmler?


si la gauche refuse de se poser cette question, faut pas s'étonner de voirl'extreme-droite monter. c'est pas parce que vous ne voulez pas aborder une question qu'elle ne se pose pas.

Toujours le même cirque : la droite pense que tout le monde est de gauche (Macron compris), la gauche pense que tout le monde est de droite (Macron le premier).


Je ne comprends pas ce discours médiatique purement réactif : pourquoi ne pas accepter que des gens de gauche puissent s’exprimer à la même hauteur que des gens de droite, et vice versa ? Pourquoi devons-nous penser de manière hémiplégique en permanence ?


Je trouve normal que la droite voit du « grand remplacement » partout, c’est son fond de commerce.

Je trouve normal que la gauche puisse hurler ACAB à chaque bavure policière. C’est sa manière de faire.


Les rapports épidermiques que ces sujets soulèvent sont fatiguant, à la longue. Soyons plus compréhensifs des uns et des autres. 

Un point qui pourrait être intéressant à souligner pour compléter votre super article : P.H. Tavoillot dirige le "Collège de Philosophie", mais qu'est donc cet organisme ?


C'est une association de loi 1901, fondée par Tavoillot lui-même, avec à peu près que lui dedans, et qui organise des conférences aux titres fort peu philosophiques tels que :


- Les défis de la laïcité à l'école
- Laïcité et Liberté
- Les territoires conquis de l'islamisme


C'est aussi un organisme au nom bizarrement très proche du "Collège International de Philosophie", regroupant lui de très nombreux chercheurs en Philosophie du monde entier. Dans la sphère des entreprises, on parlerait de parasitage de marque. Tavoillot a beau être dans le monde universitaire par son poste de maître de conférence, il n'y est pourtant pas bien intégré et semble peu friand de soumettre ses idées au regard critique de ses pairs.


Il suffit de naviguer un peu sur les deux sites web pour sentir la différence :


Le bidule islamo-effrayé de Tavoilot : http://collegedephilosophie.blogspot.com/

Le truc intello des chercheurs : https://www.ciph.org/


On peut même supposer que la tribune de ses pairs que vous citez a eu une influence forte sur sa dérive droitière justement pour ça, parce qu'il s'agissait d'une forme d'exclusion symbolique.


En son temps, Michel Onfray a suivi un parcours similaire, et a, lui aussi, créé son organisme : l'Université Populaire de Caen. Bien peu de journalistes sont à l'époque allé voir ce qu'était cette "Université", ils auraient trouvé là aussi une petite association organisant des conférences pour le grand public. Rien d’infamant bien sûr mais encore un pas de côté du monde universitaire bien confortable pour éviter les critiques des pairs.


Et dans les deux cas, un outil pratique aussi pour étayer sa supposée légitimité auprès des journalistes qui vont la plupart du temps compléter la bio ainsi :


X, philosophe, président du Y


(avec Y = asso au nom ronflant créée par X, avec principalement X dedans)


Merci pour l'article !



tavaillot discutant avec bastié c'est comme si tu mettais autour de la même table un maurras et un barrès parlant de la montée à l'échafaud du citoyen Capet, le 16 de louis.


Le travail n'a pas été terminé et voil les revenants


Nous vivons une époque formidable.


Très bon papier Pauline 


Ces gens se revendiquant fièrement leur appartenance à la droite sont des paranos maladifs et doivent vivre dans une angoisse incurable. Et le pire cest quon donne la parole en public à ces névrosés aux pulsions haineuses et ségrégationistes. Qu'on les mette sous prozac, peut etre prêcheront-ils l'amour de leur prochain... non blanc si possible! Ah mince encore une divagation crtpto-gauchiste...

Philosophe de droite, rien de bien neuf ; n'est-ce pas la cas de nombreux bavards qui encombrent le¨Paf comme BHL, Enthoven, Bruckner, Finkielkraut, ... ?  Un nouveau membre au club de la pulsion thymotique.  Elle sature les médias pour détourner l'attention.  La rhétorique de foire s'observe au-delà de la philosophie. Voir l'Elysée, des ministres et des élus de la majorité.


Dommage que l'escroquerie intellectuelle ne s'exporte pas. La balance commerciale serait excédentaire.

Et ce type est un ancien conseiller de Lang à l'Education Nationale...

Les choses sont en fait assez simples, et Tavoillot ne fait pas autre chose que ce qu'a fait Onfray avant lui : il constate qu'il n'y a plus à gauche de marché pour un type comme lui (c'est-à-dire qui veut participer au grand jeu social) et a officialisé son virage à droite. C'est plus une histoire de créneau commercial qu'autre chose.

Ah ça fait du bien de lire ce genre de truc .Celui là il est toujours fourré sur la 5 , il a le gout du neuf surement , et il a une personnalité beaucoup moins connotée débile pour l'instant .Ces mecs se tordent l'esprit pour y faire entrée des idées inabouties  , mal dégrossies , qui ne laissent plus aucunes places a la réalité .jauger la profondeur d'esprit d'un philosophe , ou plutot d'un type qui dit réfléchir , ça devrait etre  chaud. Mais ce qu'il y a de bien avec les mecs de droite , c'est qu'ont pas besoin de se casser l'esprit pour comprendre la base de leurs idées ,si ça ennervait pas , ça reposerait .J'ai écouté Fourquet ce matin , sur les incivilités dont il reporte  la cause sur l'éducation , l'enfant roi etc etc  . Y'en a , et puis y'a aussi la petitesse des puissants ,  la concurrence entre les individus ,  l'injustice  . Mais ça ni Fourquet ni  le Stéphanois , ne le diront ! Ca m'etonne de Fourquet mais bon ...Quand je vois ce qu'a fait Sarkozy et que cette crapule n'a même pas fait un jour de taule , ça me donne pas envi de respecter ce mec , il me feraient devenir de droite , et peut etre meme d'extreme droite , et je ne parle que du nain , si je pense à fion la michtonneuse , a Kolher le napolitain , etc etc Il parle d'incivilités Fourquet ...Et merde j'ai encore bavé ...

de Pierre-Henri Tavoillot, je n'avais jamais entendu parler  avant de lire Pauline Bock et je trouve que  comme Antoine Doinel, il devrait se regarder devant la glace en disant  : Pierre-Henri Tavoillot, Pierre-Henri Tavoillot etc...

J'ai vu qu'il écrivait des livres. On ne peut pas dire qu'il ne met pas toutes les chances de son côté, les vend-il ?   

L'impression qui se dégage en le regardant parler, c'est celle d'un homme un peu fébrile qui voudrait exister " sur la surface médiatique" (sic)...

Je ne connais pas particulièrement ce Pierre-Henri Tavoillot, aperçu néanmoins ça et là sur des plateaux médiatiques qui ne semblaient pas vraiment effarouchés de le recevoir. Mais ce que vous en dites met en évidence la légèreté de sa pensée, et le classe bien au-delà du simple conservatisme dont il se réclame. C'est d'ailleurs une tendance de fond. Hier sur C politique justement, ils recevaient Laetitia Strauch-Bonart de l'Express qui de même se présentait comme "conservatrice mais pas réactionnaire", quand son propos pourtant faisait clairement apparaitre le contraire. Idem pour Anne-Elisabeth Moutet, rond de serviette sur Arte, qui réfute l'idée selon laquelle son canard, le Daily Telegraph, serait "ultra-conservateur".

L'extrême-gauchisation" des médias, ou quand l'outrance tient lieu d'arme absolue. Ils n'en ont donc jamais assez, ça ne leur suffit pas que la gauche, justement, ait pratiquement totalement disparu des médias radio et télé, où on tente désespérément de ranimer l'ancien PS, celui de Cazeneuve et de Le Foll, qui a pourtant conduit une bonne partie de l'électorat de gauche à l'abstention et au dégoût de la politique ? 

On voit où ils veulent en venir : installer l'idée que leur opinion est marginalisée, et que, parallèlement, puisqu'ils sont censés la représenter, celle de la "majorité silencieuse" (vieux concept très droitier), également. Et pour cela, rien de tel que de crier au loup, quand bien même celui-ci a déjà été exterminé. 

Sans doute considèrent-ils que des journalistes comme Nathalie Saint-Cricq, Caroline Roux, Yves Calvi, ou des politiques comme Dussopt, Borne ou Ferrand représentent l'extrême-gauche. 

Lorsque les amis de P.H. Tavoillot seront au pouvoir, ce qui ne saurait tarder vu la droitisation de l'ensemble des sociétés européennes (on se demande à quoi servent ces médias d'extrême-gauche, qui ont si peu d'influence sur l'électorat), on peut s'attendre au pire pour la liberté d'expression.

Gaulois, Francs, Romains, Goths de toutes sortes, Lombards, Vikings, Ottomans….

Le grand remplacement a déjà eu lieu il y a plus de 1000 ans !

(et encore, la liste n’est pas exhaustive, juste de mémoire).

(sans compter les 3 sorties d’Afrique, terminées par le Grand Remplacement le plus important de l’Histoire, celui de tous les hominidés par Homo Sapiens)

Sans compter les remplacements par la colonisation, à commencer par les Etats Unis et l'Australie. A croire que les impérialistes ont peur de subir ce que leurs ancêtres ont fait subir à d'autres.

Quel est la formation réelle de ce prof,et son parcours professionnel universitaire.Il est insupportable,et apparemment il a sa serviette sur toutes les tables médiatique.Beurk.

Merci pour l'article. Il aurait été intéressant (mais aussi plus compliqué, je le concède) d'avoir une vision de son travail académique et du lien éventuel avec ses positionnements et ses invitations (en gros, quelle légitimité, toutologue ou pas?).


Sa production d'articles dans les revues de philosophie n'a pas l'air très foisonnante, mais je connais mal comment fonctionne le champ universitaire de la philosophie à cet égard.

Un "philosophe" qui n'aime pas la contradiction ? Et qui semble-t-il est incapable d'exprimer une argumentation construite et étayée.

Il l'a eu comment, son parchemin ?

Je n'ai jamais très bien compris pourquoi et comment quelques individus se parent de l'état de "philosophes". D'une façon ou d'une autre nous sommes tous philosophes (sauf peut-être les vedettes de BFM et Cnews). 


Ce Tavoillot, comme quelques autres pontifiants toxiques est professeur de philosophie mais cela ne lui donne pas le droit de s'arroger pour lui seul la qualité de philosophe. 

Comme les autres pontifiants toxiques, sa principale compétence (j'ai failli écrire expertise) est d'avoir table ouverte partout où l'on cause devant un micro ou une caméra.


Il y a quelque chose de pourri au royaume de Descartes.

"le service public a plutôt tendance à être dans une position, pas d'extrême gauche, mais…"

T'inquiète, c'est en train de s'arranger avec la compagne de ton alter ego Enthoven, qui fait le ménage sur France Inter.

Bon boulot Pauline. 

Il est parfois difficile de comprendre leur propos et leurs raisonnements. (Tu me diras, c'est étudié pour...), mais d'effrois encore plus difficiles d'arriver à faire preuve de discernement et de lire abjection de leurs discours. . 


C'est l'effet canada dry. 

Il a un discours de philo, il a la chemise blanche d'un philo, mais en fait c'est un facho. 


Mais attention, comme dirait l'autre, un philo peu en cacher un autre.

Les macro-lepenistes encombrent les médias. Toutes les voix discordantes sont proscrites. Voir la purge sur France inter. Ce Tavoillot a le bon profil pour être le futur ministre de l'information du prochain gouvernement d'extrême droite. Préparez-vous à entrer dans la clandestinité. 

Mais non, Tavoillot, t'es pas tout seul. Parmi les grands philosophes de droite et d'extrême droite qui tiennent le crachoir dans les médias, il y a Bock-Côté, cité par Pauline, mais il y a aussi Enthoven, sans oublier la grande philosophe de bistrot (on dirait toujours qu'elle en sort) "Élisabeth Lévy".

Très bon article, il est utile de voir qui sont nos "ennemis" et ce qui déclenche leur ressentiment et les passer du policé à la plate vulgarité de leurs idées 


"faire un petit peu attention aux frontières" :

prenons l'exemple de l'Empire Britannique. Il a impérialement très peu fait attention aux frontières : il les a dessiné à sa guise en fonction de ses nécessités stratégiques et industrielles et marchandes. Il y a été carrément au prix des vies humaines en se souciant peu des populations locales, en commençant par leur culture

Il en fut de même de l'Empire Romain

et aujourd'hui, ça vous joue les chochottes comme le mec qui a roulé au bulldozer chez son voisin et qui s'offusque de voir la Clio de celui-ci soulever un peu de poussière sur le chemin


avec de tels philosophes, ça promet, de beaux débats médiatiques en vue chez hanouna


Tiens prenons cette extrait de la présentation de son livre au titre dénotant un gentil humour fasciste "Comment gouverner un peuple roi" : 

"il nous invite à réfléchir à ce qui fait le secret de l’obéissance volontaire. Car, en démocratie, l’art de gouverner est surtout un art d’être gouverné. Comment l’envisager aujourd’hui ?


Réfléchissons en effet en ce début des années 1930...

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