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"Les journaux n'ont pas la science infuse dès le premier jour !"

Réveillé aux aurores, menotté, fouillé au corps : l'ancien directeur de la publication de Libération, Vittorio de Filippis, a eu droit la semaine dernière à une interpellation musclée. Il n'avait pas répondu aux convocations du juge d'instruction dans le cadre d'une affaire de diffamation. L'affaire a fait les gros titres dans toute la presse, et le thème des dérapages policiers est revenu à la une. Certains y ont vu un symptôme du corporatisme des journalistes. Y a-t-il une vraie menace sur la liberté de la presse ? Libération en a-t-il trop fait ?

Derniers commentaires

Bon, je vais pas être tendre, non, j'ai bondi trop souvent de mon canapé ou j'étais bien affalé pour ça

Pour commencer et pour suivre le fil de l'emission, mon premier bond fut par rapport aux propos de David, concernant "les gens qui veulent du sécuritaire" ... merci a judith d'avoir rectifié les choses, et fort heureusement il a rectifié lui aussi, mais la spontaneïté de son raisonnement me fait penser qu'a consulter trop souvent les médias, il avale leur messages tout cru ... "LES GENS" ri-di-cu-le venant d'un "GRATTE PAPIER", a croire que David est un infiltré qui se trahi de temps en temps. J'apprecie pourtant nombre de ses raisonnements, et pire, je les partage mais ils me semblent si froids qu'ils me glaçent, des fois je me dis qu'il devrait postuler au figaro.

La thèse de Judith que je suis allé voir en détail se tient, même si je ne suis pas sûr que les journalistes a libé soient assez intelligents pour le faire sciement, ça démontre leur mode de pensée mais pas forcement qu'elle est volontaire, par contre pour l'article concernant les incidents, evidement que la collusion des articles est vite faite, là pour le coup, il ne sont pas assez bêtes pour ne pas le savoir.

Quand a Mister Joffrin, il a tellement l'habitude de se défendre et souvent devant des tribunaux, qui sont pas des rigolos de kermesse, il n'avouera jamais, en tout cas il avait bien préparé son dossier, vu la pile d'éléments a décharge qui avait ramené... il a du être bien briefé ;) ceci étant dit il ne m'a pas convaincu du tout, que de noyages de poissons. (1 phrase sur une double page qui emet un doute sur le "terrorisme", même lui avait du mal à la trouver tout en bas a gauche, en tout petit ...), bref j'ai fait des bonds a répétition

Franchement que Sarkozy et Fillon s'expriment sur le journaliste de libé après l'affaire, apparaissant comme les grands sauveurs, les justes : c'est beau, j'aurai versé une larme, j'espère que les journalistes l'ont fait ...moi je trouve ça un peu gros.

Pour le fond, m'est avis que les deux affaires n'en sont qu'une : un avertissement, des exemples pour les autres, fut un temps pas très éloigné ce fut des internautes pris au hasard avant hadopi qui furent portés aux "unes" des journaux, voilà comment je comprends le message :
nul n'est à l'abri du bras armé de la justice
toi journaliste qui te croit a l'abri derrière ta carte de presse,
toi individu lambda qui a une pensée dissidente à l'abri au fin fond de ta campagne
sachez que nous vous surveillons
et nous pouvons vous mettre un doigt dans le fi...
Quand nous le déciderons
Mais j'ai quand même bien aimé l'émission
(Oops, j'ai fait un peu long)
LIBERATION
"Laurent Joffrin m'a dit qu'il ne capitulerait pas. Moi non plus"
Pourquoi avoir refusé la compensation proposée par le journal?

- Accepter cet accord, passé entre la direction et le syndicat Info'Com, entérinerait mon licenciement alors que je souhaite rester à Libération et obtenir le poste promis. D'autant que j'estime mon licenciement injuste et discriminatoire. Prendre pour motif mon incompétence alors que je n'ai eu que 9 jours de formation au lieu de 3 ou 4 mois comme en moyenne pour les autres salariés c'est inacceptable. Alors que je suis prête à suivre une formation... La direction m'a répondu qu'à 47 ans, j'étais trop vieille.

Est-ce que ça n'est pas excessif de bloquer la parution d'un journal en raison du licenciement d'une salariée?

- Avant de décider de cette grève nous avons fait une proposition à Laurent Joffrin et à Nathalie Collin [co-présidente de Libération, ndlr]. Les syndicats ont demandé à ce qu'il n'y ait pas de rupture de contrat et que je suive une formation d'un an de correcteur et de secrétaire de rédaction. A l'issue de cette formation mes "compétences" seraient évaluées à la fois par l'organisme de formation et par Libération. En cas de désaccords, Laurent Joffrin resterait seul juge et prendrait la décision finale quel que soir l'avis de l'institut de formation. Et s'il estime que je ne suis pas compétente, j'accepterais un reclassement même à l'extérieur. A la suite de cette proposition, la direction n'a pas donné de réponse et a préfèré attendre lundi pour se décider. Cette grève n'était donc pas une surprise.

Pourquoi les syndicats des NMPP et SGSE vous ont-ils suivi alors qu'une grève avait déjà été organisée et peu suivi?

- Les NMPP [Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne ndlr] et le SGSE [Syndicat général du livre et de la communication écrite, ndlr], ont été scandalisés par les pressions exercées sur moi pour que j'accepte l'accord conclu entre Info'Com, qui est un syndicat minoritaire, et la direction. Ces syndicats étaient aussi inquiets pour ma santé et ont voulu lancer un appel fort. Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls à m'avoir soutenu puisqu'une partie des journalistes a protesté. Ils ont envoyé un courrier pour signifier à la direction que ce licenciement va à l'encontre de leurs idées et des principes qu'ils défendent et dénoncent tous les jours.

Quelle est votre réaction lorsque la direction déclare que cette action est menée par "une petite minorité syndicale extérieure à l'entreprise"?

- Les NMPP et la SGSE qui me soutiennent ne sont pas des syndicats minoritaires. Pour Info'Com, par contre, ils sont minoritaires et ont négocié avec la direction l'accord qui m'a été proposé et qui aurait dû rester secret. Mais visiblement, le secret n'est valable que pour moi puisque les termes de l'accord ont été divulgués et des bruits ont circulé sur le montant de mon indemnité de départ. Les montants annoncés sont d'ailleurs 2 ou 3 fois plus élevés que ce que la direction m'a proposé.

Lorsque la direction parle de "remise en question de la liberté de publier" à propos de cette grève, quelle est votre réaction?

- La direction a reçu une proposition pour empêcher ce blocage. Mais, elle préfère perdre 500.000 euros et mettre en jeu la santé économique du journal plutôt que de trouver un accord satisfaisant avec une de leur salariée. Pour moi, il n'y a aucune logique comptable dans leur attitude. Pour preuve, les augmentations reçues par les cadres qui représentent 2 ou 3 fois le salaire que je demande. Il faut savoir que les 59 cadres de l'entreprise représentent environ 40% de la masse salariale.

Est vous toujours en grève de la faim?

- Oui et je continuerai ma grève de la faim jusqu'à ce que Laurent Joffrin entende mes revendications. Et je n'irai pas faire ma grève de la faim à l'hôpital comme me l'a demandé la co-présidente du journal, Nathalie Collin. Laurent Joffrin m'a dit qu'il ne capitulerait pas. Moi non plus. Pour moi, son attitude n'est pas responsable et ce licenciement malhonnête. La direction ne peut pas revenir, comme ça, sur la proposition faite il y a 18 mois et conclu avec un contrat signé. Je considère que les méthodes qu'ils emploient sont tout simplement grossières. Par ailleurs, sans brutalité de la DRH et de la chef de l'édition, on n'en serait pas arrivé là. Ce sont elles et Laurent Joffrin qui sont responsables de la situation actuelle.

Qu'attendez-vous maintenant de la direction qui se dit prête à discuter?

- J'ai rempli ma part du contrat qui était de rester 18 mois dans un service. A présent, à eux de remplir leurs engagements. Je souhaite simplement obtenir le poste promis avec une formation de secrétaire de rédaction (SR) et de correcteur. On m'a refusé plusieurs fois des postes de SR, j'ai été patiente et aujourd'hui, je demande à être uniquement jugée sur mes compétences.

Interview de Florence Cousin par Ophélie Rat
(le samedi 21 février 2009)
le dernier opus de Joffrin, un pamphlet Bisounours"

Un essai censé régler leur compte aux adeptes de la critique des médias.

Très bon article de Philippe Cohen
Laurent Joffrin dans l'émission chez FOG avec copé sur la 5 qui discutent gentiment sur le thème "vieillir" !
C'est ainsi que, selon une révélation du Canard enchaîné du 17 décembre, "depuis un mois, à la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, la nuit, toutes les deux heures, la lumière s'allume dans la cellule d'Yldune Lévy, présumée d'"ultragauche" saboteuse de caténaires SNCF (...). Officiellement, c'est "pour la protéger d'elle-même". En réalité, comme le concèdent des juges en privé, il s'agit d'abord d'"attendrir la viande" de cette "dangereuse terroriste"".

A la question posée par le journal Libération (11 décembre) : "Comment s'expriment leurs velléités terroristes ?", le contrôleur général Christian Chaboud, responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et leur mode de vie."

Avec l'altération des rythmes de sommeil, c'est ainsi une des méthodes de privation sensorielle utilisée à grande échelle par les forces américaines dans le cadre de la "guerre contre la terreur", qui serait employée en France à l'endroit d'une personne présumée innocente.
Le but est toujours le même : briser la résistance psychique du détenu. Or de telles pratiques, dont la capacité destructrice est indéniable, sont qualifiées, en droit international, d'actes de torture. C'est à ce titre qu'elles font l'objet d'une prohibition inconditionnelle.

Nul besoin d'entrer dans le fond du dossier ni d'être lié à la mouvance de l'ultragauche pour dénoncer et condamner ces méthodes dont l'apparition et la légitimation sont inévitables dans une société où le discours de la menace et de la peur conduit à bafouer les règles de la justice ordinaire.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/01/06/non-a-la-banalisation-des-legislations-d-exception-par-michel-terestchenko_1138426_3232.html
tout le monde le sait certainement Yldune levy va être libérée dans les heures qui viennent et voici ce que déclare son avocat:
"C'est un échec complet pour le parquet, pour la ministre de la Justice, qui ont instrumentalisé dès le départ ce dossier",


il convient de rappeler que le sabotage est juste une dégradation de biens matériels, et il est liberticide de considérer que c'est du terrorisme, n'oublions pas qu'un gus est toujours en prison pour terrorisme parce qu'il a fait exploser des radars routiers, la canard du 31 décembre nous parle des entarteurs poursuivis par un élu PS et de 2 internautes qui ont fait de la garde à vue pour avoir posté sur dailymotion la vidéo du même entartage, un lycéen est poursuivi pour refus d'un test ADN suite à un incendie de poubelle au cours d'une manifestation, on prend vos empreintes ADN pour un simple TAG dans un lycée (comme à Alès en 2007). On est en train de nous embastiller, nous menotter, nous fouiller, nous condamner à des peines planchers pour des pécadilles.

ILY A 60 MILLIONS D'ENNEMIS INTERIEURS !

OUI LA FRANCE A PEUR ! ELLE A PEUR DE l'ETAT ! ELLE A PEUR POUR LA DEMOCRATIE



et voici un communiqué du SNM


Depuis plusieurs mois, le Syndicat de la magistrature dénonce l’utilisation de qualifications pénales outrancières aux fins d’intimidation et de répression des mouvements sociaux (communiqués des 26 juin, 27 novembre et 4 décembre 2008).

Dans l’affaire du « groupe de Tarnac », l’instrumentalisation consentie de la justice - à la suite d’une opération de « police réalité » opportunément médiatisée par la ministre de l’Intérieur - semble avoir atteint son paroxysme.

Pour mémoire, après avoir subi une garde à vue dérogatoire de 96 heures, de jeunes épiciers libertaires ont été mis en examen du chef d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et, deux d’entre eux, sont incarcérés depuis plus de trois mois.

Pourtant, les éléments ayant permis d’identifier et de démanteler une structure clandestine anarcho-autonome se livrant à des opérations de déstabilisation de l’Etat « avec pour objet la lutte armée » n’ont manifestement pas ébloui la plupart des intervenants du dossier. Outre les avocats de la défense qui semblent considérer que l’essentiel des charges repose sur la possession d’un livre subversif et sur la critique d’un mode de vie alternatif, plusieurs décisions de justice ont paru émettre de sérieuses réserves sur le contenu réel de la procédure. Comment interpréter autrement la libération de plusieurs mis en examen quelques jours après leur incarcération ? Comment ne pas s’étonner également, dans une affaire qui comporte des qualifications pénales aussi graves, qu’un juge de la liberté et de la détention ait pris le risque de libérer, dès le mois de décembre, le « chef incontesté » de la « cellule invisible » ? Même si cette décision a été rapidement infirmée à la suite d’un « référé détention » zélé du parquet anti-terroriste, il y a tout lieu de redouter que le traitement de cette affaire n’aboutisse à une nouvelle déconfiture judiciaire.

Manifestement conscient de ce risque, le juge d’instruction en charge de l’enquête a ordonné hier la mise en liberté d’un jeune fille incarcérée. Tel un automate procédurier insensible aux réalités du dossier, le parquet antiterroriste s’est empressé de faire appel et de déposer un nouveau « référé détention »…

Le Syndicat de la magistrature observe que cette affaire est la parfaite illustration des risques que comportent le transfert des compétences du juge d’instruction vers un parquet statutairement dépendant du pouvoir politique, spécialement lorsque la collusion avec le ministère de l’intérieur est si clairement affichée.

Le Syndicat de la magistrature dénonce l’entêtement de la ministre de l’Intérieur et du parquet de Paris à vouloir maintenir une qualification des faits volontairement disproportionnée.
Chère Justine,
c'est avec retard que je regarde cette émission du 5 décembre, veuillez m'en excuser.
Votre présentation de la révolution Thaï est magistrale.
J'ai trouvé votre présence télégénique de premier ordre, et vous me semblez digne des plus habiles du Paf. Vous pourriez prétendre à une fonction fortement rémunérée sur la chaîne de monsieur Martin Bouygues. Comme j'imagine que cette éventualité lucrative entre en contradiction avec vos convictions intimes, j'ose vous conseiller de demander une confortable augmentation à monsieur Schneidermann, votre prestation étant la preuve en image de votre potentiel à drainer une audience inespérée pour une expérience médiatique hasardeuse comme @si (comme monsieur Klein nous l'a expliqué). Félicitation Justine, vous renvoyez à leur médiocrité ces pseudos stars du petit écran, Elise Lucet, Laurence Ferrari ou Audrey Pulvar. Seule Carole Gaessler semble vous égaler, mais l'azur de son regard n'est qu'une illusion sans commune mesure avec votre vitalité.

Mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
laurent Joffrin est pathetique; mais je l'aime bien , je sais pas pourquoi car malgré tout il est quand même le directeur du dernier quotidien de gauche; Libé c'est quand même cent fois mieux que le figaro-que je ne lis jamais!!!!-
et effectivement il a raison on a l'impression qu'on fait le proces au "bon élève"- enfin la c 'est un peu exagéré, on va dire au moins mauvais. Mais vous allez rire maintenant mon quotidien favori c'est presque l'humanité!
et je crois qu'en fait Libé s'effondre, c'est évident car il reste mou c'est sur et très conventionnel; "le sabotage c'est mal"; eh oui ne pas faire ses devoirs c'est mal, jeter des pavés en 68 c'est mal. effectivement en tant que membre du think tank le Siecle, laurent joffrin est membre du parti du pouvoir et de l'argent et se rassure en se disant qu'il doit bien être dans ce cercle l'un des plus a gauche; peut être se sent il parfois anarchiste? Son père est un ami et gestionnaire de la fortune de jean marie Lepen!
Bonjour,
Les journaux n'ont pas la science infuse, soit. Je suis d'accord. Des erreurs sont possibles et doivent être corrigées. Mais j'ai été marqué par l'émission politique de France Inter le dimanche soir avec l'invité Jean François Copé. Le débat concerne le travail le dimanche.
Mr Copé évoque l'intérêt d'augmenter le pouvoir d'achat avec comme exemple la restauration et l'hôtellerie qui travaillent déjà le dimanche. Or ce que personne n'a relevé, ni pendant ni après, c'est que dans ces métiers, la convention collective autorise le travail le dimanche et de nuit sans primes !! Donc, dans l'hôtellerie, des personnes travaillent le dimanche ou la nuit au même tarif que ceux qui travaillent du lundi au vendredi en journée, soit le SMIC.

Je regrette que dans tous les débats, personne n'a abordé cette question. Avant de garantir une hausse du pouvoir d'achat pour tout le monde (perso, je n'y crois pas), ils feraient mieux de faire en sorte que ceux qui travaillent déjà le dimanche touchent une prime !!

De plus, un homme politique qui se trompe (volontairement ou pas) sur le mode de rémunération de toute une profession me parait un peu choquant.

Je pense qu'@sur image pourrait s'amuser à rechercher toutes les contre vérités des politiques non relevées par les médias.
Juste un mot a propos de Dan Israel que je trouve vraiment réactionnaire et stupide. Je ne comprend pas pourquoi il fait partie des émissions et pourquoi Daniel Schneiderman lui demande toujours son avis qui n'aporte jamais rien à part de deffendre Joffrin lorsque liberation couvre le sujet des sabotage de manière aussi catastrophique...
Je n'ai pas l'habitude d'écrire mais la, je pense que sa présence est un réel frein à l'esprit critique d'@si.
Une opération récente, largement médiatisée, a permis d’arrêter et d’inculper neuf personnes, en mettant en œuvre la législation antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l’inconsistance de l’accusation de sabotage des caténaires, l’affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, « le but de leur entreprise est bien d’atteindre les institutions de l’État, et de parvenir par la violence – je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise – à troubler l’ordre politique, économique et social ».


La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L’inculpation pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce « en vue de » sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi – et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception.


Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations – dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain. On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat, ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole. Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.


En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’antiterrorisme permette n’importe quand d’inculper n’importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple

signer la pétition
http://www.soutien11novembre.org./index.php?option=com_content&view=article&id=60&Itemid=38
Et France 2 ressort l'ultra gauche de son chapeau: attention ça sent le complot mondial de l'ultra gauche cette fois l'ultra gauchiste n'est pas à Tarnac, il est en grèce!
discours de l'ultra gauchiste: "on est esclaves de banques". Ha ouf je suis rassuré en fait le mec est juste de gauche :p

http://fr.youtube.com/watch?v=wvhCfXCpblo

grace à Pujadas on sait désormais quelles sont les valeurs de cette ultra gauche qui avait l'air si mal définie : ce n'est pas bien compliqué il suffit de ne pas être favorable au libéralisme pour être d'ultra gauche, c'est donc pour ça qu'ils ont tant peur. Et ben voilà j'ai appris aujourd'hui que je fesais partie de l'ultra gauche, allez rendez-vous dans 4 jours à l a fin de ma garde à vue.
Bonjour,
quelques idées me sont venues en regardant cette émission:
- Libé comme le PS a une facheuse tendance à pencher vers le centre, et du coup comme l'a dit Judith à rechercher un certain consensus, ou du moins à suivre le troupeau (dans la méthode journalistique au moins)
- Marrant comment Laurent Joffrin nie certaines évidences qd même, concernant les Unes de Libé plutôt péremptoires...mais bon il défend son beefsteack
- Enfin, cependant à mon sens l'invité a dit la phrase qu'il fallait à la fin: "les journaux parlent de ce qui n'a pas été jugé". Tout est dit!
Sur la forme, celles et ceux du forum qui pensent que souvent l'émission est trop courte comptent une voix de plus!
Fabien

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

A lire l'intervention d'Eric Hazan (éditions La Fabrique) à propos de l'ultra-gauche de Tarnac et du traitement médiatique de "l'affaire".
Eric Hazan est l'éditeur de l'ouvrage en vente libre "saisi" à Tarnac: "L'insurrection à venir"
http://www.article11.info/spip/spip.php?article226
Je préfère quand ASI se démarque des émissions de débat caricaturales.

J'irai même jusqu'à dire que pour moi ASI ne doit pas être une émission de débat. Elle doit le susciter, pas le faire.

Salutations à tous.
Bonjour,

c'est quasiment la première fois que je participe sur le forum d'ASI, j'ai noté 2 choses dans les médias qui m'ont posé question et je post ce message sur le fil de l'émission avec Laurent Joffrin étant donné qu'il avait été question de la couverture par libé du groupe dit d'ultra gauche qui aurait scié des catenaires sur les lignes de chemin de fer.

Je regardais donc le JT de France2 d'hier soir 9 décembre et ils parlaient des émeutes en Grèce et se demandaient "qui sont les manifestants?", commentaire du journaliste "certains tiennent des propos d'ultra gauche : "On ne sera jamais libres, ils sont tous corrompus. On n'a pas de gouvernement, c'est la faute au grand capital, on est tous des esclaves des banques."" Voilà ce que disait un manifestant. Alors est-ce un effet de mode? Moi je ne sais pas ce qu'est l'ultra gauche, est-ce la même chose que l'extrême gauche ? A l'évidence non ce serait encore plus radical, mais en quoi les propos de ce manifestant sont-ils plus radicals que ceux des radicaux ? Je ne connais pas bien la situation en Grèce mais j'ai tout simplement l'impression que ce gars énonce des choses assez simples qui ne devrait pas le faire passer dans le rang des révolutionnaires patentés.

Deuxième exemple qui m'a interpellé dans un article du monde sur le guerillo des FARC qui va être accueilli par Paris, je cite : "Isaza, 28 ans dont dix au maquis, s'en va vivre à Paris. Le 26 octobre, ce guérillero des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche) désertait en compagnie d'un otage dont il avait la garde"
Il peut ne s'agir que d'un complément d'information, un rappel de ce que sont les FARC sur l'échiquier politique mais je me demande s'il n'y a pas d'amalgames dangeureux, disons une volonté de brouiller les pistes sur ce que peuvent les êtres les idéologies de gauche.

Pour résumer j'ai l'impression qu'a entendre les médias il y a la gauche (PS, Royal Aubry et consorts), la gauche de la gauche (Hamon, Mélanchon), l'extrême gauche (le NPA, Besancenot et apparemment les FARC aussi) et l'utra gauche (des manifestants en Grèce et Julien Coupa) Une échelle étrange a mon sens, à quand la méta gauche ?

lien de l'article du monde : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/12/08/le-guerillero-qui-avait-libere-un-otage-des-farc-va-etre-accueilli-par-paris_1128247_3222.html#ens_id=1125133

Bonne journée,
dimitri
Excellent billet d'A. Gunthert sur son site. Libé en prend pour son grade, et @si a droit au passage, à un coup de chapeau.

http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/12/03/881-tarnac-nouvel-outreau
Le coup de colère d’Anne-Marie Garat

« En 1933, depuis près de trois ans, le Reichstag avalise sans broncher ; les décisions se prennent sans débats ni votes. Von Hindenburg gouverne un coude sur l’épaule des SPD, tétanisés, un coude sur celle des nazis, bons bougres. Hitler n’a plus qu’à sauter sur l’estrade, grand clown des atrocités, impayable dans son frac tout neuf.
Qui prétend encore que c’est arrivé du frais matin ?
Le sommeil a bon dos, où naissent les songes, et les cauchemars. Mais on ne se réveille pas dans le pire, stupeur, au saut du lit : le pire s’est installé, insidieux, dans le paysage, banalisé par l'apathie ou l’incrédulité des uns, la bénédiction des autres.
Des gendarmes brutaux, grossiers, débarquent impunément avec leurs chiens dans les classes d’un collège du Gers, pour une fouille musclée ; le proviseur entérine, bonasse. Et le ministre de l’Education, qu’en dit-il ? Que dit-il de l’enlèvement d’enfants dans une école de Grenoble, d’eux et de leur famille expulsés en vingt-quatre heures, après combien d’autres ? Qui tient la comptabilité de ces exactions ordinaires ?
Un journaliste est interpellé chez lui, insulté, menotté, fouillé au corps, pour une suspicion de diffamation, qui reste encore à démontrer en justice… Qu’en dit la Garde des Sceaux ? Elle approuve (mutine bague Cartier au doigt, n’en déplaise au Figaro).
Nos enfants, nos journalistes, ce sont encore catégories sensibles à l’opinion.
Celle-ci s’émeut-elle ? Mollement. Elle somnole.
Mais les réfugiés de Sangatte, chassés comme bêtes, affamés dans les bois ; les miséreux du bois de Vincennes menacés de « ratissage », les gueux de nos trottoirs au vent d’hiver ? Les sans-papiers raflés, entassés dans des lieux de non-droit, décharges d’une société qui détourne le regard ignoble de son indifférence ? Et la masse des anonymes, traités mêmement comme rebut par une administration servile ? Au secours, Hugo !
Il y a de jeunes marginaux qualifiés par la ministre de l’Intérieur d’« ultra gauche » – spectre opportun des bonnes vieilles terreurs –, jusqu’ici, pure pétition communicationnelle… Sa police veille, arme à la hanche, elle arpente, virile, les couloirs du métro, des gares. Sommes-nous en Etat de siège ? A quand l’armée en ville ?
Il y a le malade mental incriminé à vie par anticipation ; l’étranger criminalisé de l’être ; le jeune de banlieue stigmatisé pour dissidence du salut au drapeau : danger public ; le prisonnier encagé dans des taudis surpeuplés – à 12 ans, bientôt ; le sans-travail accusé d’être un profiteur, le pauvre d’être pauvre et de coûter cher aux riches ; le militant associatif qui le défend condamné, lourdement, pour entrave à la voie publique. Il y a le fonctionnaire taxé de fainéantise (vieille antienne) ; l’élu réduit au godillot ; le juge sous menace de rétorsion ; le parlementariste assimilé au petit pois ; la télé publique bradée aux bons amis du Président, qui fixent le tarif ; son PDG berlusconisé et des pubs d’Etat pour nous informer – à quand un ministre de la Propagande ? On en a bien un de l’Identité nationale. Et le bon ami de Corse, l’escroc notoire, amuseurs sinistres, protégés par décret du prince…
Criminalisation systématique de qui s’insurge, dénis de justice, inhumanité érigés en principe de gouvernement. Presse paillasson, muselée par ses patrons, industriels des armes. Intimidations, contrôles au faciès, humiliations, brutalités, violences et leurs dérapages – quelques précipités du balcon, quelques morts de tabassage accidentel –, sitôt providentiellement dilués dans le brouhaha des crises bancaires, de l’affairisme et du sensationnel saignant, bienvenue au JT : touristes égarés, intempéries, embouteillages du soir… Carla et Tapie en vedettes.
Ces faits sont-ils vraiment divers, ou bien signent-ils un état de fait ? En réalité, un état de droite. Extrême. Dire que Le Pen nous faisait peur…
Cela rampe, s’insinue et s’impose, cela s’installe : ma foi, jour après jour, cela devient tout naturel. Normal : c’est, d’ores et déjà, le lot quotidien d’une France défigurée, demain matin effarée de sa nudité, livrée aux menées d’une dictature qui ne dit pas son nom. Ah ! Le gros mot ! N’exagérons pas, s’offusquent les mal réveillés. Tout va bien : M. Hortefeux est, paraît-il, bon bougre dans sa vie privée.
“Tout est possible”, avait pourtant promis le candidat. Entendons-le bien. Entendons ce qu’il y a de totalitaire dans cette promesse cynique qui, d’avance, annonce le pire.
Sous son agitation pathologique, un instant comique – au secours, Chaplin ! –, sous ses discours de tréteaux, ses déclarations à tous vents, contradictoires, paradoxales, sous son improvisation politique (oripeau du pragmatisme), sous sa face de tic et toc s’avance le mufle des suicideurs de république, des assassins de la morale publique. La tête grossit, elle fixe et sidère.
Continuerons-nous à dormir ? Ou à piquer la marionnette de banderilles de Noël ? »

Anne-Marie Garat
Anne-Marie Garat est écrivain. Son dernier roman : L’enfant des ténèbres

Télérama.fr
Juste pour dire que Michèle Aligot -Bain-Marie me faire franchement rigoler, dans le genre j'ai rien dit c'est pas moi je suis pas responsable.
Mais ça lui dériderait le trou du dos d'assumer sa responsabilité dans cet emballement médiapathique? Joffrin est un petit joueur à côté de cette mauvaise foi tout à fait désincarnante et rigolatique...
Si finalement la bande d'intellectuels du Tarnacois passablement altermondialistes ne sont pas de vilains terroristes, ce qui est en revanche sûr, c'est qu'il y a bien eu "des attentats contre des voies de circulation de TGV" - dixit MAMie toujours. Pour peu que ces voyous soient barbus...
L"accrochage" entre Judith et David
caricaturé par les qualificatifs attribués par Daniel (David le (surtout pas) consensuel et Judith la (mieux que) radicale),
et voilà notre invité bien aise
et moi bien mal à l'aise.

(juste pour dire, Judith et David, vous dîtes souvent la même chose dans le fond, mais avec une forme si différente que vous semblez ne pas vous en rendre compte).
Superbe dossier de Libé sur un de ces pseudo terroristes ce jour, et franchement, c'en est drôle tellement c'est l'application de votre émission, l'édito de LJ est parfait.

http://anthropia.blogg.org
Je sors particulièrement frustré et énervé de cette émission, où plus que jamais Laurent Joffrin fait preuve d'une mauvaise foi impressionnante. Aucune réponse digne de ce nom à Judith Bernard et l'impression que ce monsieur, sans doute plus habitué aux courbettes de ses secrétaires, n'avait aucune envie d'avoir à justifier de ses choix.
Comment peut-on croire qu'un rédacteur en chef aussi roublard que lui ne sache pas que dans la construction des pages de Libé se dessine une opinion dominante de sa rédaction et de lui-même. A l'en croire, Libé serait une sorte de Légo géant où les maquettistes entassent comme ils peuvent des blocs de textes. .. C'est navrant.
J'ai été convaincu par l'argumentation de Judith Bernard, qui ne fait que confirmer des impressions régulières que j'ai à la lecture de ces pages. Que Libé et Joffrin aient une orientation politique plus que consensuelle n'est pas nouveau. Le plus problèmatique c'est qu'ils le cachent derrière un vernis d'objectivité journalistique. Pour ma part, tant qu'à lire de l'opinion politique, je préfère lire et écouter les médias qui reflètent les miennes....
Un petit message de S. Fontenelle :)
Bonjour, ( et coucou sleepless ;o) !

Merci pour le lien, à lire pour sortir du ronron tiédasse !
( son bouquin pour janvier, ça va chauffer ???? )
coucou à vous aussi !
J'ai un temps de retard :
Je viens de regarder pour la première fois l'emission sur le canal 94. Cela change tout ! Un véritable plaisir !
Vous évoluez très vite et vraiment bien, je suis ravie.

Ravie aussi des nombreuses réactions en faveur de la position de Judith, que j'approuve.
Judith n'a pas eu le temps de finir son argumentation car cette même argumentation était ridicule. Quand le début d'un speech est peu crédible on ne souhaite pas entendre la fin. Judith était beaucoup trop excessive et comme l'a très bien dit Joffrin elle cherchait simplement à défendre SA thèse en essayant de trouver tout ce qui pouvait la faire tenir, ne serait-ce qu'un peu, en équilibre. C'était assez pathétique, sans compter l'utilisation de mots impropres, tels "magnétiser", "électriser"...
Depuis que j'ai mon abonnement (environ 2 mois) c'est la première émission d'@si qui m'a déçue. Aucune profondeur, aucune ligne directrice cohérente, aucun dialogue intelligible alors même que le sujet de départ, l'arrestation de Filippis, était propice à de beaux débats.
Seul le clin d'oeil à la semaine précédente a été le bienvenu
Je garde donc mes commentaires positifs pour de futurs articles et émissions!
Perso, je suis restée bloquée 8H dans le TGV le fameux week end des sabotages, a cause d'un chevreuil, le retard le plus long de tout le week end et tout cela a cause d'un chevreuil.
On a vu sa pauvre carcace attachée à la loco.
Aucun media ne l'a mentionné.
Il faut dire que l'on ne peut jamais présumé des opinions politiques d'un chevreuil, je ne sais donc pas si je suis victime de l'ultra gauche.

Sinon merci à Judith pour son intelligence, et tant pis si parfois l'intelligence a du mal a rentrer dans les formats télévisuel. Joffrin choisi la facilité pour ne pas répondre. le deni. trop facile de refuser le débat de cette sorte.
Je viens de visionner l'émission, et j'ai l'impression, moi aussi, que l'émission est ratée. On ne peut pas avoir tout le temps des émissions parfaites et qui nous apportent beaucoup, comme le sont nombre d'émissions d'ASI (raison pour laquelle je tenais, comme la plupart d'entre nous, je suppose, à ce que ce programme continue sur le net).

Mais je pense que le problème vient plus du format que des intervenants, et de malentendus.

En fait, l'émission a abouti, au bout du compte, à être une suite de justifications et d'explications de Laurent Joffrin sur différents problèmes de journalisme et plus précisément de Libé.
De fait, le fait qu'il soit le patron de DS a joué dans le sens d'une certaine soumission au chef qui a fait que lorsqu'il y a eu une joute oratoire entre les deux, DS n'a pas trop insisté, plus inconsciemment que clairement, d'après moi. Joffrin s'est retrouvé avec un boulevard, ce qui a ôté toute possibilité de fructification du débat, car il a utilisé des techniques de chef, avec caricaturisation de l'opinion de la débattrice Judith, et arguments d'autorité qui n'avaient rien à y faire.

Joffrin s'est expliqué. OK. Mais il pouvait le faire chez Calvi, ce n'est pas ce que j'attends d'@SI. Il avait d'ailleurs amené sa doc pour se défendre, car il savait ce qu'il en était.
Donc il a été interrogé et a répondu, et ça a été le fil de l'émission.
Donc les chroniqueurs n'avaient rien à y faire. C'était l'affaire de journalistes comme Dan, Justine ou Sophie, pour exposer des arguments de faits, réellement journalistiques.

Et ça a été un nauffrage pour les chroniqueurs. La prestation de David a été très décevante, et celle de Judith assez catastrophique. Mais pouvaient-ils vraiment faire mieux, vue la situation, je n'en suis pas sûre.
Et quand Judith s'est embarquée dans ses histoires d'axiologie, ça a été la fin.
Toute l'argumentation qu'elle a développée aurait dû faire l'objet d'une chronique parlée telle qu'elle en faisait sur ASI télé. Là ç'aurait été productif. Et hors de la présence de Joffrin qui refuse la contradiction, car on sent qu'il n'était pas venu pour ça mais pour se défendre. Quitte pour Judith d'être présente à cette émission pour résumer sa pensée, pensée qui aurait été clarifiée par les remarques des @sinautes.
Pourquoi plus de chronique parlée sur @SI ? Pourquoi ?
Judith est excellentissime quand elle fait ses chroniques parlées, ses chroniques écrites, et lorsqu'il y a vraiment débat.
Là, ça a fait pschittt.

Cela n'enlève rien à la pertinence de l'avis de Judith, mais ce n'était pas le bon format pour l'émission.
J'ai vu qu'elle avait pu s'exprimer par écrit, donc je pense que le débat est et sera fécond avec les @sinautes, parce que son développement, à peine esquissé, était déjà très intéressant.

Dans ce contexte, que Daniel ait eu peur qu'il y ait eu consensus à la fin est assez comique : comme quoi on ne se rend pas compte à chaud de ce que perçoit le récepteur, car une grande partie du forum est sur la bataille Judith/Joffrin. Mais je pense que c'était Daniel lui-même qui était dans quelque chose qui s'apparente à du consensus, pas ses chroniqueurs.
D'ailleurs sa chemise rose n'était-elle pas un signe avant-coureur ?
Pas chassé (suite) : Ultra-gôche, les sangliers s'en mèlent !
http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Un-TGV-heurte-un-sanglier-il-est-retarde_-765264--BKN_actu.Htm
Petit à côté :

Question à Édouard Baer dans les Inrockuptibles (propos reccueillis par Pierre Siankowski) - interview de la semaine de lesinrocks.com

"Les types qui veulent passer à l’action et faire sauter des trains, vous en pensez quoi ?"

http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/interview-de-la-semaine-edouard-baer/
Un commentaire sans réel intérêt et noyé dans la masse:

Judith, s'il vous plaît, tentez de maitriser (sinon tempérer?) votre fougue, votre entrain pour les sujets... ça ne vous permettra que de mieux dérouler votre argumentation, intéressante mais si houleuse que l'invité se sent agressé et le ton monte trop vite pour que ça puisse continuer. Dommage.

Et puis c'est assez fatiguant pour nous, webspectateurs, ce théatre de guerre entre vous et M. Joffrin ou M. Abiker, toute cette virulence...
Cette émission m'a vidé!

Bon courage pour la suite
ps: une tisane ça délasse ;)

Théo.
Joffrin faisant mine de ne rien comprendre à la théorie de Judith, c'est du grand foutage de gueule.
Son dilétantisme oral habituel s'est avéré une arme redoutable face à la "prof" Judith dont le brio peinait à s'installer.
Ce que je reproche à Judith c'est d'être restée campée sur une logique perdante, de na pas avoir abandonnée ses notes savantes pour recentrer simplement le débat sur 4 points : la une, le titre, la photo, et les mots attentat et nébuleuse. Elle a quelque part tendu la perche à Joffrin en le lançant d'emblée sur les briques inattaquables du texte. C'était raisonnablement bien vu, mais l'analyse temps réel de la tournure du débat est une autre qualité du journaliste. Merci cependant à Judith d'avoir mis en évidence combien Joffrin pouvait jouer de ses bafouillages verbaux ou de son mépris machiste ("ne vous laissez pas impressionner par D.Schneidermann") pour masquer son absence de profondeur ou d'aisance sur le sujet.

Le débat Judith-Joffrin a par ailleurs éclipsé Daniel que l'on aurait aimé voir guider un peu plus le débat. Il a a contrario mouché correctement un David Abicker très decevant à la fois dans ses analyses et encore plus dans son attitude condescendante et gênée à la fois. Je m'apprêtais à écrire une phrase plus méchante, mais j'ai envie de lui laisser une chance.

A quand Sébastien Bohler sur le plateau ? Daniel+Judith+Sébastien, un trio qu'il me plairait de voir souvent sur le plateau. Mais à chacun sa chance !
Bonjour,
je n'ai pas le temps de lire toutes les interventions des @sinautes, je n'ai pas le temps de lire tous les papiers de mes chroniqueurs chéri(e)s, je n'ai pas le temps de regarder immédiatement toutes les émissions - j'en suis au mois de juillet, c'est vous dire - , MAIS: cette fois ci, je pars en arrière et j'ai donc regardé ce soir le dernier plateau; voilà, c'est bien ça, @rrêt sur images 2007 est de retour. Je ne fais pas le détails de tout ce qui m'y plaisait, en tous cas c'est probablement un examen intelligent de votre situation qui vous a fait retrouver cette forme, point de départ de ce qui devrait vous laisser envisager une certaine pérénité et a coup sûr le soutien d'une grande majorité de vos abonnés actuels - nous autres - . Je serais resté de toute façon mais ça me réjouis de ne pas envisager le moment @SI comme un devoir mais comme un plaisir (c'est un raccouci). Si j'en ai le courage et que je prends le temps, je vous dirai aussi pourquoi j'ai du mal à suivre le tempo alors que cette question ne se posait pas lorsque vous étiez herziens. Merci à vous tous,
fidèlement,
LdL
Le nom du patron de free - à l'origine de la plainte n'est évoqué qu'une fois

Vottorio de Filippis a été interpellé à son domicile le vendredi 28 novembre vers 6h40 du matin, suite à un mandat d'amener de la juge d'instruction dans le cadre d'une plainte pour diffamation déposée par Xavier Niel, le patron de Free. Ce dernier n'avait pas apprécié un commentaire d'internaute publié sur le site de Libération.

Or des questions se posent. De quoi s'agit-il ? une plainte à propos d'un commentaire sur les forums ? est-ce normal et acceptable comme comportement, de la part du patron de Free.fr (par ailleurs à la tête de la 23e fortune de France, soit 2,2 milliards d'euros) ? une enquête montre que l'entreprise est habituée des plaintes pour diffamation : des précisions ici http://poursuivi.par.free.fr/index.php?file=News&op=index_comment&news_id=5 et là http://www.ariase.com/fr/news/free-plainte-diffamation-article-1476.html
Pendant ce temps, comme le dit libération.fr, la freebox se retrouve au tribunal http://www.ecrans.fr/La-Freebox-au-tribunal,5780.html

Cette fois, j'aurais aimé qu'@si aille plus loin que lémédia habituels dans cette affaire, sur le fond du problème.

PS : sur les revirements du patron de free quant à la loi "création et internet" voir cet article de blog paru dans le Post (ce n'est qu'une interprétation bien sûr) http://www.lepost.fr/article/2008/10/08/1283250_les-dessous-du-revirement-de-xavier-niel-concernant-la-loi-creation-et-internet-dite-hadopi.html
Judith, vous savez maintenant qu'il faut brûler votre abonnement à Libé, et en prendre un au Plan B. C'est vraiment eux qui ont raison, Joffrin est le journaliste le plus bête du monde (sans parler de sa mauvaise foi et de son absence de tout esprit critique) !
Magnifique la une de Libé brandie par Laurent Joffrin avec le titre le soupçon et cet article s'interrogeant sur l'ISF et Nicolas Sarkozy.

Si je m'en souviens bien cet article avait occasionné un coup de fil ravageur de NS menaçant l'actionnaire principal et son journal de merde (je cite de mémoire).
de représailles

Alors cela explique peut-être (sûrement?) pourquoi l'article sur les revenus de notre futur président n'est pas sorti dans Libé entre les deux tours, la peur d'une nouvelle engueulade a dû être trop forte!.

Monsieur Schneidermann, vous êtes vraiment bien placé pour enquêter, j'ai envie de vous dire faites votre boulot et vous saurez la vérité.

Et j'ajouterai que je doute vraiment que la source se soit désistée !
J'ai bien aimé cette émission, et ça faisait longtemps en fait.

Je crois que je préfère entendre l'avis d'un acteur du monde des médias, plutôt qu'un thème décortiqué. Enfin, continuez les deux, ça fait pas de mal
Ma 1ère réaction à la vue de ce dossier a été : pourquoi inviter Joffrin, consternant éditorialiste, et par ailleurs considéré par certains comme "le journaliste le plus bête de France" ?

Et puis j'ai lu ça :


" (...) Laurent Joffrin, directeur de Libération, est sur notre plateau. Daniel Schneidermann, (par ailleurs chroniqueur à Libération) (...)"


C'est bien de le rappeler mais bon...


PS. J'adore Justine Brabant. Elle a raison quand Joffrin aura toujours tort.
Je viens de terminer de visionner l'émission. Deux commentaires à chaud sur la forme sans avoir lu l'intégralité des messages précédents :

- j'ai été agacé par Judith Bernard, que j'aime bien d'habitude pour ses points de vue que je trouve originaux, mais que j'ai trouvé ici pénible surtout sur la forme. Son énervement et son autoritarisme déservaient ses thèses.

- j'ai été ennuyé de voir Daniel Schneidermann, reprendre plusieurs fois David Abiker alors qu'il émettait tranquillement une thèse intéressante, alors que plus tard il n'a pas modéré les propos de Judth.
Bonjour,

J'ai été particulierement étonné que le ''déraillement'' du débat lancé par Judith n'ait pas été plus controlé par Daniel. L'idée de Judith était vraiment intéressante et méritait d'etre posée. Cependant et ce qui me dérange, c'est que Judith soit sortie de ses gonds simplement parce qu'elle n'arrivait pas à convraincre Joffrin ou que sa démonstration n'était pas assez pertinente pour le numéro incriminé.

Un quotidien n'est pas une oeuvre d'art, ce n'est pas un roman ou tout est calculé, mesuré etc. Tout ne peut pas etre parfait dans la mesure il faut sortir un numéro chaque jour. Bien sûr, s'il y a une répétition, on force le trait sur certains sujets ou idées au fil des numéros, le journal est orienté. Politiquement ou idéologiquement.

Je comprends le raisonnement de Judith mais néanmoins, je ne trouve pas que dans ce numéro de libé ce soit flagrant. Judith a recommencé sont exposé plusieurs fois, je ne pense pas qu'elle avait besoin de plus de temps (s'était assez clair d'ailleurs). Je pense qu'elle avait surtout besoin de meilleurs argument. Elle ne peut pas etre au top à chaque fois. Je l'ai senti même vexée lorsqu'elle s'est rendue compte justement que ses arguments ne tenaient pas assez bien la route. J'ai noté également un brin d'agressivité de sa part (je trouve d'ailleurs que Daniel aurait du couper court plus tot).

Merci

Sébastien
Autant l'émission de la semaine dernière était un petit bijou, autant cette semaine, on rame... trois questions : Les émissions d'ASI ne sont pas limitées dans le temps, pourquoi ne pas laisser chacun s'exprimer ? Judith va-t-elle mettre en ligne un papier qui détaille son analyse maintes fois interrompue ? Et que faisait David Abiker sur ce plateau a part avoir l'impression de s'ennuyer ferme ?
Bonne émission, intéressante et aussi parfois crispante, bref dans l'esprit des émissions pré-censure télévisuelle... stimulante.
Joffrin, c'est un patron, il apporte avec lui toutes ses 'unes' supposées anti-sarkozy de manière virulente, heureusement qu'il n'avait pas non plus apporté toutes les pages où Libé le caresse dans le sens du poil directement ou indirectement, il lui aurait fallu quelques brouettes à cet homme-là.

En revanche, le laisser dire que "Judith aime les sabotages" (ou quelque chose dans ce goût-là) car il fait bien semblant de ne pas comprendre où elle veut en venir, ce n'est pas normal.
Il a vu venir le danger, donc il la décrédibilise en la coupant sans arrêt car il ne veut surtout pas qu'elle aille jusqu'au bout de sa démonstration. Il sait de quoi elle est capable, elle connait le pouvoir des mots mieux que personne, et il est surtout parfaitement vrai que cette double page, que j'ai lue exprès pour l'occasion, donne une impression globale d'être en phase avec les explications officielles, en dépit de ses conditionnels. Le choc des mots, le poids des photos, il ne date pas d'hier ce concept.

Daniel Schneidermann a manqué de solidarité avec sa chroniqueuse à ce moment-précis, et aurait dû imposer à Joffrin "mais laissez-la finir, bon sang de bois!". Que ce type de démonstration soit ou non adéquate à l'émission n'entre pas en ligne de compte, pas quand le sujet est lancé, et surtout quand il n'y a pas de montage ni de durée fixe (en théorie).
Paradoxalement, il me semble que c'est David Abiker qui a la meilleure vue d'ensemble de ce qu'est devenu Libération au fil du temps. Ses propres sensibilités, que je ne partage pas, font qu'il s'en accommode, moi non et depuis longtemps: c'est normal, chacun sa propre lecture des journaux, qu'après tout l'on choisit de lire soi-même.
Si Libération prétend encore partager des valeurs de gauche, tant mieux pour lui. Cela n'en fait pas de facto un journal d'opposition, loin s'en faut depuis Laurent Joffrin.
Le centre, incarné par Bayrou, est infiniment plus précis et honnête quand il s'oppose à Sarkozy - et bien que je ne sois pas centriste moi-même. Mais j'aime bien cet homme.

Dès demain (ou plus tard dans cette même journée) je m'attaque aux additifs de l'émission publiés sur @si.

Comme quoi, du reste, il est possible d'ajouter a posteriori des précisions, des rectificatifs ou des développements bienvenus à un article ou, dans le cas présent, à une émission.

Ce dont ni l'article ni l'émission sur le Canard Enchaîné n'ont bénéficié sur le site.

"Mais ceci est une autre histoire."
Ce qui est intéressant c’est la notion de temps court et de temps long. Comme l’a fait observer Judith à propos du délai nécessaire pour que l’ignoble affaire de Marciac parvienne jusqu’aux grands médias.

Quand la Ministre de l’Intérieur claironne que sa brillante police a mis la main, sans coup férir (à 150 surarmés contre 10 en plein sommeil et désarmés, malgré tout) sur les dangereux terroristes des mouvances de l’ultra-gauche responsables des sabotages de nos glorieux TGV, c’est une honte insurpassable et un franchissement évident de la ligne blanche.

Quid de la présomption d’innocence ?

De quel droit va-t-on chercher les membres de la famille à l’autre bout de la France ?

Enfin et surtout comment un journal digne de ce nom peut-il relayer de telles infamies, en leur donnant une crédibilité ?

Car le ministère de l’intérieur a un accès immédiat, instantané à l’AFP. Pas les épicemards de Tarnac, qu’ils soient de gauche ou non – et d’ailleurs existe-t-il une Loi qui interdise d’être de gauche ? Il serait bon de le savoir et d’en tenir compte, du moins si on n'est pas le Figaro, organe officiel de Serge Dassault, de l’UMP et du Gouvernement !

Personne, même à Libération, n’a compris que nous sommes de plus en plus manipulés et roulés dans la farine ?

Personne, semble-t-il, ne l’a vraiment compris sur @si non plus !

Une question : à quoi servent les journalistes de Libé, et même ceux d’@si s’ils sont aussi naïfs, aveugles, pour ne pas dire nigauds ?

Car il s’agit d’un mouvement d’ensemble : l’écrasement des citoyens par les dirigeants avec le relais de leurs domestiques (qu’ils appellent “fonctionnaires”, enfin les forces du désordre et de l’injustice… Forces de l’ordre et état de droit disent-ils, très pince sans rire)

Chacun d’entre nous est témoin de ce dérapage, quotidiennement, rien que dans les rues envahies par une police pléthorique… Expulsions, racket des automobilistes à l’arrêt ou en mouvement, poursuites totalement injustifiées, mises en détention préventive de présumés innocents pendant des années, insupportable arrogance de la police, menottages hors la loi (qui prévoit des conditions très précises pour cette humiliation)… Rien n’est la conséquence du hasard !

Il s’agit de mettre la population à genoux, pas plus, mais pas moins !

Comme dans le Chili de Pinochet, la Grèce des colonels, la Russie de Staline, tous les régimes totalitaires qui ne se gênent pas pour écraser les citoyens, même pas par méchanceté mais seulement pour faire des exemples et obtenir la soumission absolue qui leur convient.

Est-il normal que Laurent Joffrin (Dieu sait qu’il m’agace) soit, une fois encore, mis en examen ? Même s’il ne risque pas grand chose il doit se déplacer, payer un avocat et bientôt il sera encore plus mou – par trouille – qu’il ne l’est aujourd’hui… Les frontières de l’impossible reculeront encore !

Qui gagne quelque chose dans cette judiciarisation délirante de notre malheureux pays ?

- Ceux qui se sont emparés du pouvoir, qui comptent bien le garder et donc faire taire toute voix libre et opposée… L’oligarchie, en quelque sorte.

- Ceux qui rêvent d’égaler les États Unis, surtout dans ce qu’ils ont de plus lamentable.

- Les avocats, trop contents de trouver des clients bien obligés de se défendre.

- Les magistrats qui doivent justifier leur misérable existence et expliquer pourquoi il leur faut trois ans pour une instruction sortant vaguement de l’ordinaire : “Il y a tant de dossiers, mon bon monsieur” (trois ans de préventive pour de présumés innocents, ce qui est humainement totalement inacceptable et nous vaut régulièrement de lourdes condamnations pécuniaires de Bruxelles – dont nos dirigeants n’ont rien à foutre : c’est nous qui payons !)

- Les policiers chargés d’aller exécuter les “mandats d’amener” (comme pour Vittorio de Filippis, un exemple parmi tant d’autres) qui justifient ainsi leur existence et leurs appointements en fonction des inestimables services qu’ils rendent aux contribuables qui les paient !

- Les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire, du directeur de prison au maton de base) trop contents d’échapper au chômage en veillant avec tendresse sur de présumés innocents ou des condamnés pour vol de poules pendant que les grands escrocs (banquiers, assureurs, politiciens) mènent la belle vie sous des cieux plus cléments que ceux des prisons hors d’âge et surpeuplées de notre république bananière…

Par obligation téléspectatrice j’observe ces jours-ci les clowns du PS (qui n’ont rien à envier à ceux de l’UMP tout juste débarrassée de son grotesque président par l’autre président) À quoi servent tous ces gens qui nous coûtent une fortune ? (ne cherchez pas à chiffrer vous seriez très en dessous de la réalité : leur voracité et leur inconscience est totalement en dehors de l’imagination la plus fertile)

Ils se combattent, ils papotent, ils se poussent du coude pour trouver une caméra ou un micro, ils se tirent dans les pattes…

Ils sont simplement grotesques, chacun peut le constater. Et totalement inutiles, leur seule justification serait d’être les garants de la démocratie et de représenter le peuple.

Hélas la démocratie n’est qu’un lointain souvenir en France... et ils ne représentent rien du tout, la dernière démonstration est le TCE : ils étaient tous pour tandis que le peuple souverain était contre…

Naturellement, comme dans toute prétendue démocratie, l’oligarchie s’est assise sur le vote des citoyens.

En somme tout va bien…

Au risque de me répéter je suis très surpris que personne ne mesure l’étendue de la catastrophe, c’est très étrange… Un peu comme si on vous montrait la lune et que vous regardiez le doigt qui la désigne !

Pendant que j’y suis je vais aller au bout de ma pensée.

Dans quelques mois le chômage aura explosé, des émeutes auront éclaté, chacun aura pu mesurer que l’argent virtuel inventé par des escrocs n’était qu’un trompe l’œil destiner à faire les poches des gens simples… À ce moment là on comptera ceux qui auront contribué à berner le peuple et ceux qui auront eu le courage de lui dire la vérité !

Comme dans toutes les révolutions.

***
A propos de frise qui mélange les torchons et les serviettes : celle des journalistes ayant maille à partir avec la justice.

Franchement.

Peut-on sans rire mettre sur la même Vittorio de Filippis, Philippe Val, Denis Robert et Guillaume Dasquié ?
Le fait d'avoir été questionné par la police OU la justice OU les deux dans le cadre de leur activité de journaliste suffit-il à les associer ?

Le problème Filippis, c'est les keufs qui débarquent à 6h45, menottent et fouillent au corps.
Val a-t-il connu ceci ?

Le problème Robert, c'est la lutte de David contre Goliath.
Filippis a-t-il connu ceci ?

Le problème Dasquié, c'est la protection des sources.
Val a-t-il connu ceci ?

Le problème Val... euh, c'est Val.
Je veux juste dire que Judith me semble trop émotive ce qui l'a pénalisée lorsqu'elle a voulu faire sa démonstration. Elle est prof je crois ? donc à priori plutôt habituée à s'exprimer devant des élèves qui l'écoutent (normalement en silence). En même temps son émotivité la rend très humaine et plutôt sympathique.
C'est nouveau le code couleur avec les verres assortis aux accointances politiques des intervenants ;-)
Encore aucun militant encore pour reprocher le verre rouge de Joffrin, ce centriste au gauchisme (très) tiède ?
J'ai apprécié l'émission - malgré ce que je ressens comme une mauvaise foi de L. Joffrin - mais la dernière phrase stupide de David Abiker sur les électeurs de Bayrou qui trouveraient Libé "l'horreur absolue de l'extême-gauche" est une ineptie, car une grande partie de ces électeurs lisent Libé depuis des années.

Ces idées préconçues et toutes prémâchées, ne deviennent pas plus vraies parce que des journalistes parisiens imbus d'eux-mêmes les professent.
.
Il serait vraiment souhaitable que les journalistes sur le plateau de @si ne profèrent pas de telles âneries. Ils se font leur idée toute préconçue et la répètent si souvent que cela devient LASSANT !!!

Réveillez-vous les journalistes parisiens. La France c'est autre chose que votre microcosme bobo...
ma petite analyse de quelques bons et mauvais points de l'émission du jour:

1:
Justine bien positionnée (a propos de l'attaque de JT en Thailande) sur le "on ne sait pas qui est l'assaillant, ne pas prendre pour acquis que ce sont les 'pull rouges' - ni l'inverse"). Mais de façon aussi incompréhensible qu'injustifiée, Daniel prend ça pour une affirmation accusatrice. (argh, ce dualisme factice de si on ne soutient pas B aveuglément, c'est qu'on mise tout sur A: pourquoi un aussi basique biais zetetique de type "faux dilemne" peut avoir sa place sur le plateau d'ASI, et par son fondateur en plus ?).

Daniel zététique David avec pertinence (ouf, j'aime mieux quand il réussit à tenir cette posture critique que quand il fait (souvent) son "journaliste" en reproduisant les biais qu'ASI veut pourtant critiquer), sur son "les gens veulent" (de la sécurité): se mefier des impressions, d'ou vient ce qui fonde ce jugement. Bien vu. L'etonnant est que David ne comprend pas du tout ce qui lui est reproché. Plus tard avec Judith il argumentera par "puisque la couverture médiatique", qui n'est tj pas "les gens pensent que".

Tout au long de la premiere partie, j'ai été agréablement surpris des bonnes remarques zététiques (i.e. débusquage critiques de biais argumentaires) de Laurent, Justine et Judith, i.e. usage pertinent de bons outils critiques, parfois en reaction ou complément de propos de Daniel et David (meme si Daniel s'ameliore, et en a sorti aussi qq uns).

2:
Des debats qui ont été oubliés (ou a peine mentionnés):
- "ca ne vous choque pas plus, du fait que ce sont des enfants ?". -> un ados blessé, tué, maltraité par la police, pourquoi est-ce plus grave, ou vécu (par qui) plus grave ? (NB: c'est une question, pas une affirmation) il y aurait de quoi creuser.
- le principal pensait a une opération prévention, la presse parle d'une opération de controle antidrogue. -> 2 termes, 2 notions fort differentes: qui a prétendu quoi a quel moment ? la police a-t-elle bernee le principal en presentant comme prevention ce qui etait un controle ? (NB: ceci n'est pas une affirmation). ou le principal a t'il confondu ? quelle etait l'intention de la police ? il me semble que ce sont des spects absoluement essentiels, que je n'ai pas entendu traités.
- "retard de 14j dans la presse": alors qu'on reproche par ailleur l'emotion et les risques des reactions emballées le jour meme d'une affaire, est-ce que 14j sur un sujet qui n'est pas etroitement perissable est nuisible, grave, scandaleux ? (NB: ceci est une question, pas une refutation).
- difference de traitement avec le cas du journaliste arrêté: Certe on peut noter la différence de delai et d'ampleur. Mais dans l'argumentation ce qui aurait été le plus significatif, c'est que l'un soit traité et l'autre pas du tout. Ici l'affaire est quand meme sortie, avec juste 2 semaines de décalage. Daniel confond la vitesse de traitement, et un point qu'il zappe totalement (que Judith demi-pointera plus tard): l'inegal acces a la presse (et aux sieges parisiens des journaux et JT). par ailleurs on pourrait decliner plusieurs etages dans le traitement journalistique de l'arrestation musclee: rapidité de traitement par Libé (forcément vite au courant, et directement concerné), rapidité du 1er traitement par le reste des médias (idem, a peine plus loin), puis appropriation en second round du sujet sous l'angle "liberté de la presse" par les médias (ou le corporatisme est surement present, puis l'emballement politico-médiatique). C'est seulement en affinant cette analyse que l'on peut séparer les effets de l'acces au scoop / acces au media, l'auto-traitement par un journal d'un cas qui le concerne, la parisianité, le jeux emballé médias-pouvoir à la mode, puis seulement l'étage du corporatisme, celui ci pouvant etre tres present au second round, et pas absent sans pour autant tout expliquer lors du 1er round.
- TGV: je ne sais tj pas ce que signifie chacun des termes et nuances dans "anarchiste autonome d'ultra-gauche" (ou est-ce surtout un triple 'effet impact' dans la longueur de l'expression fait de 3 mots inhabituels et percutants, et quelle nuance entre ultra et extreme-gauche ?) bref, on s'arrete a des mots flashy, mais qu'y a-t-il derriere ? on ne sait tj pas. Juste dénommer, est-ce vraiment analyser et comprendre ?

3:
Mais ce que j'aurai hélas le plus retenu de cette émission, c'est la façon vraiment scandaleuse dont a été traitée Judith, par Daniel et David tout au long de la premiere partie (mais c'est tristement habituel), puis ensuite par Laurent et David sur la partie "libé" (laurent devient imbuvable sur cette deuxieme partie):

* Partie 1:
-Vers 11', elle tente de s'exprimer, mais est insupportablement et immédiatement couverte, puis coupée, par Daniel puis David (ce comportement malotru se produit largement plus sur Judith que sur quiconque, meme s'il est déjà pénible en temps normal. machisme ? agacement produit par Judith ? ou difficulté de faire face a 2 grandes gueules encombrantes et égotiques ?)
-Vers 35', elle retente, mais cette fois elle s'arme pour poursuivre en force (de justesse, couragesement et pas longtemps) malgré les re-tentatives d'ecrasement par les 2 D.
- Dernier morceaux de mots péniblements casés vers 37', pour la premiere partie.
Comment peut-elle supporter ça ? pourquoi ce comportement aussi grossier ?
* Partie 2:
Pour la seconde partie, sur libé, c'est Judith la chroniqueuse, donc elle peut enfin aligner plus de 10 mots sans etre couverte ou coupee... fausse impression.
- de 43' à 47' elle traite en intro du fond des articles, ou elle trouve plein de points positifs, sous le contentement de Laurent.
- puis vers 47' elle veut traiter l'essentiel de son argumentation contraposée (apres avoir établi ce qu'il y avait de positif), portant sur l'effet d'encadrement et d'architecture causé par divers articles environnants dont l'édito. Aussi INCROYABLE que cela paraisse, et malgré ses suppliques vers 52' et 54', ELLE N'ARRIVERA PAS A EXPOSER SON ARGUMENTATION.
Elle pourra en tout et pour tout pointer 3 mots de l'edito, et rien d'autre (par miracle on peut entendre 3 bouts de proto-idees par ci par la quand elle tente de se defendre tout en essayant de finir une phrase).
Laurent l'ecrase de sa contre-reaction sans laisser parler, Daniel laisse faire (il case vers la fin un "laissons Judith developper" qu'il ne tient pas lui meme qq secondes apres), lui et David agravent.
C'est proprement incomprehensible, intolerable !!!!! (et ensuite Daniel est surpris de finir par du consensus, apres avoir empeché l'anayse critique, pourtant préparée et invitée !)

En plus d'etre profondément outré par ce comportement plus que honteux, je suis frustré de ne pas avoir pu entendre les arguments de Judith, et donc de juger de leur pertinence.
Pour le peu que j'ai pu deviner de la trame qu'elle avait preparee et prevu mais n'a pas pu traiter, il s'agissait de montrer comment, tout en employant des articles et phrases menageant la prudence journalistique et la presomption d'innocence, on pouvait créer un climat qui fait tout le contraire. Ce sujet m'interesse d'autant plus qu'il est classique et fréquent par et via les médias, que ce soit involontaire (pour libé?), de mauvaise foi (articles titrant sous forme interogative, cf these sur zetetique et presse de Richard Monvoisin), ou purement manipulatoire (cf les analyses (dont chez vous) des discours de Bush mèlant Irak et attentats du 11 septembre juste après les faits, sans jamais construire d'accusation formelle mais jouant sur la juxtapositions des phrases).

Non seulement j'attend que ce comportement change _vraiment_ envers Judith (et aussi -dans une bien moindre mais déjà gènante mesure- avec le reste des intervenants qui souvent ne peuvent developper une argumentation), mais j'espere aussi des excuses de Daniel à Judith. Non que j'adhère à 100% de ce qu'elle dit, mais que je ne supporte pas qu'on l'empeche systematiquement de parler meme quand on pretend lui donner la parole, pour avis ou sur un sujet qu'elle a préparé. Pour la premiere fois, j'ai failli donner des claques à mon écran.
Je suis un peu attristé et amusé d'entendre le directeur de publication de Libé nous expliquer que sur la première double page consacrée aux flambant-neuf ultra-gauchistes-bolchéviques, l'éditorialiste débite une grosse banalité, que les retards des trains y ont légitimement leur place car ça a rapport avec la SNCF, que si le titre de l'article insiste sur la rapidité du raid contre ceux qui étaient alors des pirates (mais seulement le premier jour), ce n'est pas grave, parce qu'au milieu de tout ce salmigondis bouche-trous, on trouve une question prudente avec un point d'interrogation à la fin... Et puis les policiers encagoulés de la police sur la photo ne faisaient pas du tout peur avec ça. L'information ne requérait peut-être pas une double page. Il faut savoir partager les pages, surtout quand on n'a rien à dire.
Si Libé est autant attaqué sur la gauche que sur la droite, c'est peut-être qu'il est au centre, c'est à dire nulle part, un peu comme le modem. Avec le Monde, c'est d'ailleurs un des journaux qui ont essayé de nous refourguer M. Bayrou lors des dernières (pom, pom... popom !) présidentielles.
Une question que j'aurais aimé poser à votre invité : quelle a été la position du journal par rapport à l'ensemble des médias (plutôt de droite ou dans l'air du temps, comme le Monde, le Point...) qui ont fait campagne en faveur de Ségolène Royal, parce qu'elle était la candidate favorite du président pour 2012, sans doute aussi car elle prévoit demain de faire avec M. Bayrou l'alliance qu'elle n'a pas fait hier. Je suis assez écoeuré d'ailleurs de la manière dont elle semble avoir été poussée en avant par beaucoup de médias qui ont pris fait et cause pour elle, et je crois, ce qui m'interpelle, non pas dans son propre intérêt. Par exemple, entendre des personnalités telles que Sophie Brossolette sur le Libélabo l'encourager me glace. Et de fait, même si elle a mené une campagne présidentielle honnête et volontaire, supportant l'inertie (pour ne pas dire autre chose) de ses collègues du PS qui avaient depuis belle lurette signé chez Sarkozy, Ségolène Royal n'a pas eu le talent oratoire pour damer le pion à son adversaire. Et dire que dire que ce fut une catastrophe est un euphémisme est un euphémisme.
Un témoignage de prof avait été diffusé le 18 novembre sur le Répondeur de Là-bas Si j'y Suis... Donc bien avant. Pourtant vous dites que personne dans la presse n'y avait fait allusion à part le journal du coin. Personne n'écoute LBSJS à ASI?

Ce témoignage extrait de l'émission circule d'ailleurs par mail. J'avais décidé de l'extraire pour le diffuser moi-même mais quelqu'un m'a devancée.

Le régime dans lequel on vit s'éloigne peu à peu de la démocratie.

Mais entre nous, fallait pas voter Sarko, chers compatriotes. C'était pré-...visible

Céc
... Pour cette émission.
Il y a de bons moments mais des défauts :
1- Judith : Le sujet vous tient à coeur, mais ce n'est pas une raison pour vous enflammer à ce point-là : Joffrin était nettement sur la défensive, et il est bon dans le rôle du défenseur. Ca s'est senti, parce qu'il est venu avec l'armure et le bouclier (ses dossiers posés sur la table). J'ai bien suivi, malgré tout, votre raisonnement et j'adhère globalement. Néanmoins, le fond de votre pensée a bien failli passer à la trappe, alors que c'était le plus important. Je crois qu'au départ, vous n'auriez pas du passer en détail la page sur laquelle vous vouliez faire votre démonstration, car c'était son point faible : vous l'avez dit vous-même, chaque article lu indépendamment des autres est suffisamment ambigu pour ne pas être attaqué. C'est l'ensemble qui primait et qui posait problème. Ca aurait pu être l'occasion de faire un petit exposé sur les différents niveaux de lecture en mettant l'accent sur l'importance de la vue d'ensemble, le thème et le ton général des sous-titres et autres caractères en gras, leur placement dans la page, etc... Vous savez faire tout ça, n'est-ce pas ?
2- Il aurait fallu un deuxième interlocuteur équivalent de Joffrin, dans un autre journal ou hebdo. Libé semble être "la cible" de l'émission. Trop d'intransigeance peut nuire autant que trop de complaisance. Si l'interlocuteur, qui n'est pas un ennemi ni même un concurrent, prend une bordée de boulets de canon, dès le moment où il s'assoit en arrivant sur le plateau, ça ne peut pas marcher. On se prive d'une sérénité indispensable lorsque on veut parler à l'intelligence des gens, et non pas à leur coeur, à l'émotionnel. Pour délier les langues, il vaut mieux une ambiance plus paisible parfois (au moins pour commencer).
3- Bon, allez, je ne serai pas trop intransigeant moi-même, vis à vis d'ASI et sa jeune équipe, qui ne demande certainement qu'à progresser. D'ailleurs, la fin d'année arrive... allez-vous faire un appel aux réabonnements ??? Pour vous montrer qu'on est toujours potes, je vous suivrai pour une année de plus. :-)
La hauteur et la cohérence de Joffrin est édifiante: "et bien c'est lié a la SCNF!" (retranscription libre).
Un peu plus et il allait mettre un article sur les objets perdus dans les trains!
C'était interressant, sans doute judith a eu du mal en étant présentée comme professeur, il a suffit a joffrin de faire l'élève pas d'accord pour dynamiter son exposé. (je suis plutot d'accord avec l'intention et le propos de Judith).

Le problème du prof exposant une thèse c'est que cela suppose qu'il soit écouté voir même écouté avec attention et bienveillance.
Le principe du débat fonctionne sur des règles différentes je pense. il y a une lutte pour faire valoir un point de vue. Préparer un exposé pour aller à un débat me semble une stratégie risquée comme Judith en a fait l'expérience.

Dans le débat sur les gardes à vues et les contradictions entre la demande sécuritaires et l'émoi de leur application je trouve qu'il manque un élément:

Tout le discourt sécuritaire fonctionne pour une demande de protection contre une agression extérieure: les sauvageons, les terroristes, monsanto, les industriels qui empoisonnent notre nourriture, qui nous polluent, les corrompues des tous poils etc ...
et toutes les affaire des "bavures" sont je trouve, des situations où le bras vengeur c'est abattu non pas sur "les autres" mais très injustement sur "les nôtres"

Dans le cas ou la dureté s'applique sur "les autres" l'opinion générale est que c'est bien fait pour eux et même si on a pas très bien respecté les règles ils n'avaient qu'a pas faire parti "des autres" et donc c'est pratiquement de leur faute.

Qui par exemple se scandaliserait si les ultra gauches saboteurs présumés de TGV ont du baisser leur slip 2 , 3 ou 10 fois ? personne. Quand bien même ils seraient innocents des sabotages, avoir choisi d'avoir l'air de potentiels terroristes, suffit a justifier qu'on leur applique un traitement "musclé".

Ce concept "des nôtres" et "des autres" (qui est le socle du front national d'ailleurs) , est un critère totalement subjectif. Quand il est mélangé au droit s'appliquant à tous de façon égalitaire (en principe en tout cas) cela crée une grande confusion.

Personne ne semble s'inquiéter que chacun de nous est "l'autre" de quelqu'un et que donc ce qu'on trouve admissible pour "les autres" nous arrivera un jour tôt ou tard quelque soit l'indignation que cela provoque en nous.

Personnellement je suis très étonné que ce paradoxe existe si facilement.

Au front national il est arrivé au stade du comique. Après que Lepen ai clamé avec le soutient chaleureux de ses troupe, qu'il préfère ses enfants a ses neuveux, ses neuveux, a ses voisins, ses voisins, etc... Aujourd'hui il veut que sa fille lui succède et ses lieutenants ses retrouvent indignés d'être eux même soudainement devenus "les autres" qu'ils ont tant combattu.

ST
Émission plutôt molle et complaisante malgré la tentative de Judith de démonter les amalgames réalisés par Libération.

En effet grouper des incidents SNCF d'exploitation (dus à la vétusté du matériel et à la recherche du profit a tout prix) avec des tentatives supposées de sabotage, vise bien a faire passer une idéologie sécuritaire.
C'est à mon avis une technique subliminale assez similaire à celle n'utilisant que des exemples de journalistes "victime" de la justice en bas de page alors que l'on se vante de ne pas faire de corporatisme.

Bref j'aurais aimé un contradicteur un peu plus costaud comme Michel Onfray par exemple qui ne s'était pas fait prié pour dézinguer la une de libé "L'ultra gauche déraille" dans Siné Hebdo du 19 Novembre 2008.

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1) Cette histoire de consensus mou me fait bien marrer!!! (comme dirait isabelle Balkany). Un consensus est forcément mou puisqu'il reunit plusieurs opinions différents dans un même traité. Chacun le trouve mou, mais c'est la stricte nécessité d'un travail collectif. Tout le monde aurait fait différement, mais chacun accepte le produit final.

Libé est obligé de faire un consensus mou pour survivre et être lu : d'une part parce qu'il est le fruit de dizaines de journalistes, d'autre part parce qu'il a des centaines de milliers de lecteurs. LE consensus mou est intolérable surement isolé de son contexte mais il est primordial si le journal veut paraitre la semaine d'après. Il ne sert donc a rien de juger Libé tout seul(chacun de nous le trouvera différent de ses attentes), il faut le juger face aux autres quotidiens (et le trouver mieux que les autres ou pas), et Joffrin l'a répété plusieurs fois.

2) La demonstration de Judith version orale et écrite en chronique est séduisante mais ne vaut pas grand chose : elle part avec un a priori et ensuite pioche un peu partout dans la double page et se raconte sa propre histoire pour se convaincre de son apriori de départ.
C'est le même procédé des complotistes qui partent du principe que le 11 septembre est un coup interne : ils prennent tout les faits décousus qu'ils reunissent en patchwork et disent : vous voyez bien, on avait raison. La théorie reste possible, mais la démonstration est non valable. Donc Judith avec tout l'amour que je vous porte , il faudra revoir votre copie et troquer vos impressions qui sont respectables contreun brin de rigueur scientifique.
Bien a vous
Enfin un vrai débat entre Judith et Laurent. J'adore ce type d'échanges où les trippes l'emportent sur le cortex néo frontal. ça change des débats soporifiques, à la Calvi, qui n'ont de débats que le nom, où rares sont les idées qui ne se confrontent pas mais qui s'empilent de façon linéaire, presque arrangée, histoire de ne heurter personne et surtout de ne pas prendre le risque de perdre la face en public, bref ! fuir le débat en permanence. . Résultat du match = 3 à 0 pour Laurent.
Judith est manifestement défaite et ça se voit sur son visage : elle sait qu'elle à été "mauvaise" sur ce coup là, terrassée par les remarques de Laurent, ses piques pertinentes, ses contre attaques : "vous faites preuve de mauvaise foi", ses parades : "mais je vous dit pour la 4ème fois que c'est écrit !" etc..Judith a beau ronger les tibias elle ne fait que se comporter en roquet !! Mais c'est pas grave, on s'est bien régalé, elle fera miieux la prochaine fois et ainsi elle sera moins frustrée de n'avoir pas pu (ou su) dérouler ton argumentation. Déjà face à son collègue elle avait pris une volée d'arguments auxquels elle avait confusément répondu (sur le sentiment que les français n'étaient pas dans le besoin de sécurité...). Il est vrai que le discours oral est un art ! (comme ax temps des grecs). L'art de convaincre procède de techniques qui ne s'improvisent pas.
Judith Bernard s'emporte et ne prouve rien, on peut faire dire tout ce qu'on veut à une page en extrayant un mot d'un éditorial. Joffrin est d'un calme olympien qui force l'admiration face à tant de mauvaise foi...
Sur la polémique "Judith Bernard / Laurent Joffrin" concernant l'immortelle "Ultra gauche qui déraille" :
- l'explication de Judith est parfaitement claire, même s'il faut un peu s'accrocher compte-tenu des interruptions intempestives. Je ne vois même pas comment Joffrin peut faire semblant de ne pas comprendre l'argumentation alors qu'il a commis la "une" que l'on sait. L'a dû être éduqué chez les Jésuites - même s'il n'a pas tout retenu...
- l'argument "on est un quotidien, on n'a pas le temps" est l'aveu d'une faute professionnelle qui devrait l'inciter à quitter le métier illico : depuis quand un journaliste est-il sensé se contenter d'une seule source? On pourra remarquer d'ailleurs le changement de pied pour la non-parution de l'article sur Sarkozy. De surcroît, Joffrin ne sait-il pas que les meilleures sources ( surtout policières) peuvent avoir intérêt à ne pas dire l'exacte vérité (dans le sens "toute la vérité, rien que la vérité")? Je suis un peu surpris d'ailleurs que la question des sources soit si peu évoquée (on pourrait dire la même chose concernant l'affaire Filippis : Lbération s'est contenté de la seule version du journaliste).
Avez-vous l'impression d'être plus libre (liberté de ton et de temps d'expression notamment) dans l'émission ASI sur le net que dans celle de la télévision?

Si non, comment vous l'expliquez-vous?

Si oui, ce n'est pas l'impression que vous donnez à l'image! (oui je sais les impressions n'ont aucune importance)

Enfin, ne pensez-vous pas que dans la rubrique chronique, une sous-rubrique vidéo ( SDF biensûr ) serait une bonne idée pour enfin parvenir à terminer une démonstration sans parasitage du à un dispositif qui ne me semble toujours et malheureusement pas fabriqué pour causer plus de 2 minutes sans être interrompu?
LIBE c'est LIBE, ne lui en demandons pas plus. L'on peut être d'accord, pas d'accord avec sa ligne éditoriale, ou ses articles... liberté de la presse.

Dans le débat avec Edith, ce qui aurait pu être très intéressant, c'est pourquoi et quelles finalités du pouvoir sur cette annonce de terrorisme qui fait couac ?

N'y a-t-il pas un lien avec l'école, le journalisme... à cause de la peur de la crise politique qui secoue actuellement tous les partis institutionnels (j'y inclue le NPA) en rapport avec la crise financière et la crise européenne ?

Le pouvoir ne cherche-t-il pas à créer la peur comme l'illustrissime WALLESA qui demande l'envoi de la troupe contre les grévistes ?
Bon.

Assister en direct à l'analyse et au décryptage de "son" travail (pas sûr qu'il ait lu les pages, non plus...) ne doit pas être simple.
Mais après, il y a le respect des personnes : et là, l'attitude et le discours de Joffrin sont insupportables.
Et finalement autant en direct que par écrit, en repensant à ses éditos.
On attend sa prochaine confrontation avec Sarko, voir s'il est autant de mauvaise foi et méprisant.

Judith, transformer cette tentative en une chronique serait effectivement très apprécié.
Juste une phrase pour dire qu'en appui à Mr Abiker, l'envie de sécurité est décrite dans nos manuels d'économie comme un besoin Primaire de l'homme au même degré que l'alimentatation, le sommeil. Voila, bonne continuation!
il y a erreur les articles de la dépeche du midi ne concernent pas le collège de Marciac mais la descente dans l'école des Métiers d'Auch-Pavie elle aussi dans le Gers.

(journal "La dépêche" du 20/11): http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/20/495235-Les-gendarmes-traquent-le-shit-dans-les-cartables.html

En ce qui concerne Marciac, le blackout a été total jusqu'à l'article de Libé.


Arrêtons donc de confondre comme dans votre émission ces 2 affaires qui sont bel et bien distinctes si ce n'est qu'elles ont eu lieu toutes les 2 dans le Gers

personnellement c'est ici que j'ai eu vent de l'affaire:
http://www.cetace.org/forums/viewtopic.php?f=16&t=7174

de suite j'ai cherché confirmation et j'ai trouvé cela:
Nous avons alors joint le principal du collège de Marciac, qui a voulu minorer l’affaire : "Nous menons des actions de prévention avec différents partenaires et la gendarmerie est l’un d’entre eux", nous a-t-il expliqué. Voilà qui sonne comme une interprétation toute sarkoziste du mot "prévention", alors qu’il s’agit en réalité de répression. "Ce n’était pas une descente, le terme est impropre", a-t-il poursuivi. Foin de ses pudeurs de vocabulaire, nous maintenons le mot. "Certes, c’est quelque chose d’assez impressionnant, je le reconnais, a-t-il admis. S’il y a des dérapages, ils doivent être signalés. Mais il s’agit d’une procédure normale qui existe dans les établissements scolaires. Je suis surpris par les proportions que ça prend. Je ne vois pas pourquoi on monterait en épingle ce qui n’a pas lieu de l’être". http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article8849

et finalement le communiqué de la LDH

et à la fin l'article de libé puis le reportage scandaleux de France 2 dans lequel le principal contredit totalement ses déclarations faites au téléphone et indiquées ci dessus.
BEAUCOup DE MESSAGE SUR CE PLATEAU
UN AUTRE RAPIDEMENT

bon match entre edith et david
comme quoi l'émission n'est pas préparée ou alors trop bien
vous connaissez une émission ou les chroniqueurs livrent le combat
avec comme arbitre l'invité?

belle animosité ressentie entre Joffrin laurent et edith "y passeront pas leurs vacances ensemble"
et entre david et edith nous entendons le message subliminal de david "arrête edith, je t'adore masi là je peux pas soutenir"
Bonsoir,

Et je ne pus m’empêcher…

Martine A. & Ségolène R. sont à la politique ce que Judith B. & Laurent J. sont aux médias. Pathétiques. On passe du crêpage de chignon à la dispute d’un couple bôf :
Et Judih B. de blablater : "Tu n’as pas descendu les poubelles, ça va empester ! "
Et l'autre : "T'as pas fait la vaisselle, ça va s'incruster!"
Bravo et tant mieux, continuons comme ça. Ce sont les cafards qui s’en délecteront, dans leur obscurité !
…Comprendra qui voudra (ou pourra).
Heureusement, il y eut la conclusion inespérée de Daniel S. En effet, ...tragique.

Bien à vous toutes et tous.
Judith, merveille du quattrocento est là… Voilà une émission qui s’annonce bien.

Daniel a ressorti sa chemise rose au col mal repassé, quel dommage !

David a toujours sa montre bling-bling ! Sait-il qu’il existe des modèles plus discrets et que ce bon Sarko a définitivement fait passer ce genre d’objets dans la catégorie de l’importable ? De plus, afin que nous ne perdions rien de l’objet (et pour démontrer son côté guerrier) les manches de la chemise sont retroussées…

Justine se cantonne au rôle et à la tenue de veuve Sicilienne, si jeune c’est un peu désolant…

Dan, quant à lui, fait dans la discrétion qui ne se mouille pas. Sait-il qu’on trouve des rasoirs dans le commerce pour éliminer les rares poils follets qui masquent mal son menton de très jeune homme ? Un bon point pour le col qui a quand même plus d’allure que celui de Daniel !

Tout ceci est bien futile, il est trop tard pour regarder l’émission et je ne commente que ce que j’ai vu et entendu…

Veuillez pardonner la futilité de ce qui précède, dans lémédia le look compte énormément et la totale neutralité (vive le noir) n’est pas obligatoirement la meilleure solution… Enfin je n’ai passé que 20 ans dans la mode et le monde de l’apparence, alors ce que j’en dis…

***
Je ne sais si je dois l'attribuer au côté "huitième nain" de Joffrin, qui, bien plus "vieux singe" qu'il n'y paraît peut-être, se sort il est vrai très honorablement et bien sûr avec l'habileté qui convient du match proposé face à Judith, mais c'est bien la première fois qu'une émission d'@si me fait spontanément rigoler après son visionnage… ce qui ne saurait jamais plus se produire suite à n'importe lequel de nos débats du PAF, surtout les puddings convenus et crypto-sarkozystes style Calvi-Chabot, et même les pince-fesses façon Taddéi.

Pour tout dire, je crois que cette hilarité tient plutôt à l'anthologique conclusion de Daniel : «… tragiquement condamnés à terminer sur du consensuel, nous vous disons à la semaine prochaine!…» Ce fut dit avec une gourmandise de si bon aloi qu'il faut bien admettre que ce n'est pas à la télé que l'on pourrait désormais (ou que l'on aurait du reste jamais pu sur Fr5 ) entendre un au revoir si jubilatoire. Ah si ! (^…^) peut-être il y a fort longtemps de la part du faux-grave qu'était Alain Jérôme aux "Dossiers de l'écran", bien que là encore mon souvenir soit brouillé par la parodie du «Papy fait de la résistance»…

Bravo donc pour ce numéro à toute l'@séquipe !

Pour filer la métaphore dysney, ni Blanche-Neige, ni sorcière, Judith joue également parfaitement sa partie décryptrice, mais son analyse du "déraillement" de Libé-12 nov. qu'elle estime a-priori pexée au cordeau se heurte finalement à la réalité du débat, au "feu" d'ycelui, à l'instar de tout cours vivant, qui a à rencontrer son public et à se modifier au contact réel de la classe (je dis ça en pensant à notre expérience de profs, que je suis autant qu'elle…)

Et pour aller plus au fond, rien d'étonnant à ce que Libé dans sa double page sur «L'ultra-gauche qui déraille» ménage la chèvre et le chou de son lectorat, avec toute les maladresses que cela peut comporter. Faut-il rappeler qu'on parle ici d'un QUOTIDIEN fournissant du papier à chaud, et non d'une sereine analyse académique, voire d'une copie de concours de beauté idéologique. Plus ou moins sciemment, LIbé se positionne donc avec une prudence toute commerciale dans la ligne d'un adieu au gauchisme dès longtemps consommé, mais à quoi peut servir, Judith, de s'user le talent décryptologique s'il ne s'agit que d'enfoncer cette porte déjà plus qu'entrebaillée?

J'apporte derechef une possible et bien sûr utopique réponse à cette question ouverte: si la philippique décrypteuse devait avoir ici un résultat tangible, ne serait-ce pas d'inciter nos grands média papier ou audiovisuels à n'avoir pour seul soin que de fournir à leurs usagers de vrais QUESTIONNEMENTS plutôt que du prêt-à-penser (ou -à-déblatérer) forcément parcellaire, éclaté en niveaux d'analyse brouillés, et au taux de réactivité médiatico-citoyenne très faible ?

Encore que cela revienne à réclamer au Café du Commerce de mettre la clef sous la porte ou de fermer pour cause d'inventaire….;-)
Les journalistes, les médecins, les élus politiques et d'autres ont des comportements corporatistes. Et cette émission d'@SI en est par moment l'illustration.

Par exemple, concernant l'affaire du journaliste Vittorio de Filippis. On a bien compris Laurent Joffrin sur le fait que la juge d'instruction a probablement fait un excès d'autorité.

Mais qu'en est-il des 3 convocations supposées qu'aurait envoyées Mme la juge ? Ont-elles été envoyées ? A quel intervalle ? Quelle est la chronologie des faits ? Est-il vraiment banal d'ignorer ne serait-ce qu'une seule convocation judiciaire ?

On nous dit que le ton est monté entre Vittorio de Filippis et les 3 policiers venus l'interpeler. Est-il normal de s'énerver contre les forces de l'ordre venus avec un mandat de la justice ? Personne ne trouve rien à redire.

Ce sont là des questions toutes aussi légitimes et indispensable de la part de journalistes et pourtant, elles n'ont pas été soutenues par les intervenants de cette émission.

Ce n'est pas la meilleur émission d'@rrêt sur image.
Judith a intellect d'un boulon: vissieux. J'ai rien bité à sa démo soit disant lumineuse.... je ne suis pas un fan de Jofrin, mais il jouait sur du velour en face d'une adversaire excitée et faiblarde.
Un Joffrin suffisant comme d'hab' jouant les persécutés à la moindre critique... Un David Abiker assez transparent sans grand chose à dire et une Judith Bernard renvoyé à ses études (malgré sa brillante démonstration hélas grossièrement interrompue) par le Directeur de Libé refusant de reconnaitre le début d'un éventuel problème de remise en cause de présomption d'innocence (son petit couplet sur la nécessité d'écouter les lecteurs me fait doucement rire). Pas une grande cuvée cette émission, le Canard a eu droit à moins de complaisance, le fait que Mr Schneidermann soit chroniqueur à Libé l'explique peut-être

PS: Pour Mr Abiker, Libé a cessé d'être considéré comme un journal d'extrême gauche depuis bien longtemps...
Laurent Joffrin a beau jeu de dire qu'ils ont pris leurs distances immédiatement alors que le titre de libé était: "quand l'ultra-gauche déraille". J'ai lu les articles de libé ce jour et le jugement était plutôt clair malgré les précautions d'usage.
Judith a été confuse parfois, dans l'énoncé d'une idée qui méritait mieux, et s'est faite enfumée par Joffrin.
Parce que la juxtaposition des "incidents SNCF" sous un article "sabotages" produisait, effectivement, un sens second que ni l'article "sabotages", ni l'article "incidents SNCF" ne donnait : l'amalgame entre incidents et sabotages.
Et Joffrin de s'expliquer sur le point commun : ça concernait la SNCF.
Arf.

Je conseille donc à Joffrin de mentionner sur la même page que son prochain article sur cette affaire :
- la mort de Jacques Pélissier
- la maladie du rat
- la polémique avec Réseaux Ferrés de France
- le contrat de locomotives TRAXX pour Bombardier
- le rachat par la SNCF d'une filiale d'IBM
- l'accident mortel d'un usager

Hein ? Le rapport entre tout ça ?
Ca concerne la SNCF.
C'est ça le journalisme, coco. Un mot clé dans Google News.
Bonjour,
Je trouve que Arret sur Images n'a jamais aussi bien porte son nom que depuis quelques mois. En effet, l'emission s'arrete de plus en plus sur les journeaux papiers, et tres peu sur la tele. Ce n'est pas vraiment une critique visee a faire changer les choses, et je suppose que c'est logique etant donne que l'emission a ete "bannie" du reseau tele. Mais bon, je commence a trouver cela un peu lassant de n'avoir plus que des debats sur les querelles entre journalistes papiers, ou les decisions gouvernementales influencant les journeaux papiers etc... Les rares moments teles sont maintenant reduits a une sorte de zapping au debut de l'emission ou l'on regarde un bout de programme sur telle chaine, et on s'arrete la, sans analyse sans rien. Certes, l'investigation dans les medias tele est sans doute plus difficile maintenant que l'equipe n'est plus dans la "bulle" tele, mais quand meme... je trouve qu'il y a un certain desequilibre, et qui s'accentue.
(je dis peut-etre des betises... vendredi soir tard, on ne reflechit plus trop bien :D )
Je n'ai pas souvenir que Joffin se soit exprimé à ce sujet, toujours est-il que François Sergent, directeur adjoint, regrette aujourd'hui ce titre "L'ultra-gauche déraille".
http://www.liberation.fr/medias/0601434-5-jours-a-la-une-liberation-sabotages-sncf-et-crise-financiere
C'est pas mal non plus, le consensus. Si l'objectif d'@si est de tenter de dégager la vérité, je ne vois pas en quoi l'opposition et la suspicion systématiques, les débats sanglants (on a paul amar pour ça) porteraient le fruit de cette vérité. La vérité est un jeu d'équilibres. Les médias agacent non pas par leur excès de consensualité, mais plutôt par leurs positions hypocritement radicales. Par exemple, créer un antagonisme fort Judith/David tout au long de l'émission juste pour créer de l'identification télespectateur est navrant de bêtise (et Judith qui parle de son refus du manichéisme alors que ce schéma est le coeur du dispositif de l'émission...). Si vous persistez dans cette voie, vous ne vaudrez guère mieux que les Ripostes, On n'est pas couchés, ...

La recherche de la vérité est avant tout un art de la nuance, et je n'ai pas trouvé cette émission très nuancée...
Aucun intérêt. Navré.
Dommage que les arguments de Judith n'ait pas été repris par le reste de l'équipe, je l'ai senti seule contre tous
Aussi, Joffrin est vraiment difficile : il coupe tout le temps la conversation, et ne répond pas vraiment aux questions
Mais surtout, j'ai l'impression qu'il ne comprend pas grand chose à Internet et ça fait peur pour l'avenir de libération

Encore une fois je trouve que l'équipe (excepté Judith) aurait pu être beaucoup plus incisive
Une émission un peu perturbante car le thème n'est plus un fait marquant de l'actualité mais un acteur du monde médiatique qui se retrouve interrogé sur différents traitements d'informations et qui l'oblige à amener avec lui un certain nombre de preuves et à se replonger dans les archives. Cela peut laisser par moment une impression d'une émission déstructurée, qui est renforcée par le débat Judith-David où l'invité n'a plus de rôle à jouer.

L'idée est très bonne : une interview d'un acteur de l'information mais je pense qu'elle mérite d'être mieux préparée pour éviter de trop s'éparpiller ou au contraire de donner l'impression que certains sujets ne sont pas explorés à fond : David ou Judith donne plusieurs fois l'impression d'être coupés dans leurs démarches explicatives soit par l'invité soit par Daniel.
J'ai trouvé les arguments de Judith clairement recevables, moins sur l'édito finalement que sur cette frise d'"incidents" qui effectivement mélange les genres. Mauvaise foi flagrante de Joffrin à ce moment là très évidente. Difficile de comprendre pourquoi il n'accepte pas de remettre en cause ce bloc alors qu'il fait (presque) un mea culpa sur la Une et sa radicalité. Ce moment fait en plus miroir à la théorie de David selon laquelle la société réclamerait en ce moment plus de sécurité. Faut-il rappeler les présidentielles 2002 où la fabrication sur-mesure de ce besoin par les médias avait amené Le Pen au second tour ? Les besoins de la société se fabriquent aisément sans elle... Et amalgamer incidents techniques et actes de malveillance dans un article consacré (ou non) au terrorisme n'est pas proposer une lecture neutre des faits qui eux le sont. Joffrin aurait gagné à le dire et l'expliquer.
... au job d'invité d'@si.

Un invité d'@si gagnant est un invité qui reste modeste et tempéré face aux analyses des chroniqueurs de l'émission, qui en accepte la validité et la pertinence lorsque c'est nécessaire. Un invité d'@si gagnant, plutôt que de s'opposer frontalement aux avis exprimés autour de la table, prend le train de l'originalité du débat qui s'ouvre à lui et brille à la fois par la profondeur de son expertise et le non-conformisme de son discours - qualités ô combien valorisées par l'équipe.
Bref, averti de "l'effet tribunal" qui ne manquera pas naturellement de peser sur le plateau à son encontre, l'invité d'@si gagnant s'arrange pour le contourner habilement, détournant l'attention de la galerie par l'effet jubilatoire de ses thèses intellectuelles audacieuses.

Joffrin, au contraire, semble d'emblée avoir adopté la stratégie de l'échec. Il est arrivé sur le plateau armée de son épée, sa cotte de mailles et sa légendaire placidité, certes préparé d'avance aux duels avec Judith et Daniel ("puisqu'on est sur la sellette ici", dit-il à un moment, comme s'il s'y attendait depuis le début) mais faisant preuve d'une opposition d'une rare radicalité. Plus ennuyeux pour les @sinautes, ces combats d'idées qui auraient pu être épiques ont été réduits par leurs protagonistes à de l'enc.... de mouches - en particulier l'épisode du décortiquage d'article - ce qui a donné au débat et à l'émission toute entière un ton plutôt fastidieux et stérile.
Grand débatteur devant l'éternel et habitué a réfuter la critique, Laurent Joffrin a frisé plus d'une fois la mauvaise foi. Il ne laisse pas indifférent, c'est sûr !
Bravo donc à Judith d'avoir insisté et défendu son analyse avec panache.
Question,
Un soir de cette semaine, je crois mardi, sur le réseau TGV Massy- Lyon il n'y avait plus de circulation!
Cela premièrement n' a pas été relayé par la presse, me semble t'il?
Et que c'est il passé!
Judith, pourquoi utiliser des termes comme "champ magnétique" , "électriser la page", "piège redoutable" ? Une fois de plus je trouve vos analyses très pertinentes mais étrangement exposées.
Ça n'est pas parce qu'on traite de l'émotionnel qu'on doit utiliser des termes aussi teintés d'affectif, voire d'ésotérisme. D'ailleurs le plus souvent vous recourez, à raison, à des explications rationnelles et non émotionnelles à proprement parler. Non seulement il ne s'agit pas que de notre "impression", mais cette impression même est orientée par vos connaissances. Assumez !
On a eu E Levy qui en l'absence d'arguments, faisait monter en neige une colère revancharde contre l'invité qui semblait infondée. Elle a disparu.
On a Judith, qui sans le moindre ingrédient objectif, fait monter en neige des théories abracadabrantesques, que le bon sens des invités hebdomadaires fait retomber dans un pschiiiiiit assourdissant.
Je croie que les ASInautes demandent de la contradiction dans les émissions mais ne seront pas nourris si elle n'est que formelle. Votre brainstorming de lundi prochain devrait s'attarder la dessus : qui contredit? pourquoi? comment? combien de temps?

Best regards!
Le chef du service politique de Libération, Paul Quinio, dit au Post "nous avons décidé de ne pas publier pour protéger notre source.". Laurent Joffrin affirme que la source s'est désistée. Admettons...


Quid de la thèse de Karl Laske (Libération) qui reproche Canard Enchaîné d'avoir censuré cette enquête pour ne pas froisser ses informateurs proches de Sarkozy?

On nous aurait menti ? :-)
je vais regarder très vite cette émission mais le mélange des casquettes de DS me poussera à avoir un regard encore plus critique que d'habitude.

F

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