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L'après-confinement : "La surveillance va être inéluctable"

A peine deux semaines et déjà nous pensons à l'après-confinement. Car l'urgence nous semble être d'anticiper pour ne pas laisser l'événement décider à notre place. Qui dit déconfinement parle de ciblage, traçage, puçage, qui permettraient d'identifier contaminants et contaminés pour protéger les uns et les autres - au prix d'une intrusion sans précédent dans les vies privées. Quelles sont les mesures envisagées, envisageables, possibles, souhaitables ? Questions posées à nos deux invités : Olivier Tesquet, journaliste Télérama et auteur de "A la trace" (Premier parallèle, 2020) ; et Gilles Babinet, vice-président du Conseil national du numérique. Ce débat est suivi d'une interview de Anasse Kazib, ancien chroniqueur des "Grandes Gueules" bien décidé à ne pas se taire ; et d'une chronique de Laélia Véron sur la romantisation du confinement par les "journaux" publiés. Thibault Prévost et Loris Guémart nous présentent aussi leurs enquêtes de la semaine.

Commentaires préférés des abonnés

Bonjour, merci pour cette emission.


Je voudrais juste donner un peu plus de détails sur la situation taïwanaise dont vous parlez au début de l'émission comme recourant aux mesures les plus autoritaires. 

J'ai lu ça dans toute la presse française e(...)

"On se rend bien compte que le meilleur moyen de lutter contre l'épidémie, c'est de rogner les libertés" 

Merci à O. Tesquet de nous dévoiler la nouvelle TINA.


Bien sûr qu'il existe d'autres moyens de lutter contre l'épidémie. Comme un dépistage s(...)

et que vont devenir les gens qui comme moi refusent d'avoir un téléphone portable ? tout en &étant respectueux des consignes parce que ne sont pas idiots (mais autre chose à faire avec l'argent)

Derniers commentaires

Bonjour, et bravo pour les dernières émissions, qui sont des vrais bijoux audiovisuels. En revanche, je trouve le sous-titre de cette émission hideux. ça me choque consciemment à chaque fois que j'ouvre la page, alors subconsciemment, ça ne doit guère être plus engageant...

je viens de finir les furtifs de Damasio...à peine terminé que la réalité rattrape la fiction ? prochaine étape des bagues d'identifications pour tout l'monde ? le tout au nom de la sécurité bien sûr et au détriment de nos libertés...


à ce demander si ce gouvernement n'a pas laisser s'envenimer la situation volontairement pour pouvoir faire librement(sans manif et autres actions publiques) ce qu'ils veulent à tout les niveaux...le tout légitimé par l'urgence dû à une mauvaise gestion sanitaire...ou c'est juste de l'incompétence ordinaire comme pour l'usine Seveso de Lubrizol...?

L' après confinement à mon sens cela voudra dire qu'il n'à plus de COVID-19 , ou du moins on a trouver un " remède et ou un vaccin " 

1) Ce préparé dès lors à faire face à une pandémie ; Masques, Désinfectants (purell) Respirateurs etc. maintenant et pour       toujours ...

2) Ne plus prendre à la légère TOUTES infections dans quelques Pays que ce-soit et ce croire plus malins que d'autres

     c'est ce que les super-puissances ont faits (USA, Russie, Angleterre, Allemagne L'Europe entière etc.) et                                 d'ailleure c'est quoi une Super-Puissance ?  Les Armes Militaires, Les Bombes, Les MILLIARDAIRES ?  NON et NON ca

    devra être LA SANTÉ , LES CHERCHEURS ou SAVANTS comme vous voudrez. Mais ce n'est à mon sens surement pas

     Les Gadgets électroniques de Géolocalisation où Big Brothers s'en donnera à Cœur-joie (Privé comme les                            Gouvernements) à épier faits et gestes des citoyens etc. Non mais imaginé Les Trumps, Les Macrons, Les Bolsonaros        de ce Monde.  Que deviendraient Les Super-Puissances avec La DÉMOCRATIE pour ce que cela veut encore de nos          jours bien vouloir dire ?

    Voilà ce que voudra dire Les Pandémies si c'est UNE GUERRE, LA SANTÉ DOIT PRÉVALOIR.  (un peu comme le 11               Septembre 2001  l'Avant et  Après)  Merci !   

Demi-émission, demi-information demi-satisfaction ...


Il manquait des contradicteurs , des personnes aux  qualifications différentes de journalistes trop INSIDE pour  avoir le recul...Je nuance  G. Babinet émet quand même des réserves sur l'après-confinement et ce traçage à venir.


D'autres pays ont fait autrement  :Suède, Allemagne, Singapour ....


Jusqu'ici ce gouvernement avait tout faux :  anticipation, gestion de la grise,  décisions contradictoires, gestion des masques et communication ....

Certains cas sont certes hérités (comme le stock de masques le nombre de lits) , mais plus grave les tentatives de  communiquer de inutilité des masques alors que les chinois nous  reproche de ne pas avoir prescrit... Maintenant on sait pourquoi.


Cet état de fait a quand même abouti à la stigmatisation de ceux qui portent des masques ....dans certaines situations.


Donc il y a  un sentiment de cafouillage général, même la logistique pour la distribution des masques bégaie :le transport a été confié à GEODIS , qui n'a aucune expérience en distribution de médicaments.


Des médecins de terrain, Christophe Prudhomme urgentiste critique ouvertement ces communications tapageuses sur ces déplacements de malades en hélico et TGV qui bloquent 150 soignant alors qu'on ferme des hôpitaux à Paris.


Comme cette tente militaire montée en 10 jours pour 30 lits...  Les Chinois , c'est 1000 lits en 10 jours ... Parait qu'il faut  se méfier aussi des chiffres chinois, mais quand même!


Martin Hirsch a eu peur et a levé son parapluie :attention on n'a pas de vision au delà de 3 jours ...


On nous sort aussi le dépistage , avoir, en espérant qu'on ait pris aussi la leçon espagnole avec 600000 tests a jeter.


J'ai bien peur que la sortie du confinement  soit une solution proche de le Coréenne (traçage flicage/amendes/ big brother ...) que de l'Allemande ou Singapourienne... adaptée a la sauce locale.




J’ai été un peu gêné par certains moments de la émission sur le confinement d’ASI et notamment par sa dernière partie.

La farouche assurance pour tourner en ridicule et condamner sans appel, preuves prétendues à l’appui, les autrices coupables de publier un journal de confinement fait un peu frémir. Conviendrait-il désormais, pour se prémunir, de bannir le « je », la phrase nominale et les points de suspension ? Plus généralement, cette mise au pilori des artistes présenté(e)s comme des privilégié(e)s, est-ce que ça ne rappelle pas un peu des choses ? En d’autres périodes ? En d’autres pays ? Je suis en tout cas surpris de découvrir ce réquisitoire sans grandes nuances dans ASI.

Et il y a, en outre, de magnifiques Journaux de confinement, comme le journal sonore quotidien que tient par exemple Wajdi Mouawad, directeur du Théâtre National de la Colline. https://soundcloud.com/search?q=journal%20de%20confinement&query_urn=soundcloud%3Asearch-autocomplete%3Aac2e4f02357d486297f95a5b5b27c51c

Bien cordialement


Le journal de confinement de Wajdi Mouawad est bien fait.

Bonjour Daniel, 

J'ai l'impression qu'il y a un pb de son, soir vos invités et vous traitez le coronavirus par l'eau ferrugineuse à haute dose, soit la vitesse d'enregistrement du son est 1,25 fois plus lente ?

D'après moi il y en a pour des mois sa pourrait tourné à la catastrophe, imaginé si aucun remèdes car c'est ca qui nous sauvera enfin de penser à un Vaccin !

essayons de détendre un peu l'atmosphère après ces nouvelles oppressantes :


https://www.youtube.com/watch?v=ojrtwXqqc6g&feature=youtu.be&fbclid=IwAR01KavRsUU5euqBFNRfCCyw_581vHyheS6NRbnvKZIPoIDX4FC3JZwMLdM



Désolé si le lien a déjà été posté


Enjoy


Il n'y a que moi qui trouve le bruit des notifications insupportables !?

Contre-pouvoir :

- introduire l'option "Science du numérique / programmation" dans toutes les filières au lycée et collège.

- multiplier les ateliers d'auto-défense numérique


Voir aussi le commentaire de Tony A ici-même.

"Alternative répression / intégrer la surveillance" :

Est-ce qu'une surveillance "user friendly" est moins de la surveillance, et finalement moins de la répression ? 

Ou encore : est-ce qu'une servitude volontaire est vraiment moins dangereuse qu'une servivtude imposée de l'extérieure par la force ?


Sur l'intégration de la répression, revoir :

- les dimensions de manipulations et d'emprise dans les violences contre les femmes (Adèle Haenel sur Médiapart, Manon Garcia, Ovidie)

- les stratégies du nouveau management, friendly et responsabilisation (Le nouvel esprit du capitalisme)

- la corrélation entre la molécularisation des systèmes de répression et la mondialisation du capitalisme (Révolution moléculaire)



Tout Ces gens m'ennuient. Et sont dangereux.

Une lecture à leur conseiller: (Ils n'en feront rien).


"Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable" de Jaime Semprun et René Riésel.

Chère Laélia, quel plaisir d'entendre le mot "littérarité" dans une émission qui n'est pas destinée aux spécialistes de la langue littéraire. En tant que stylisticienne frustrée je goûte vos chroniques (: 

Allez, petit plaisir pédant et néanmoins coupable : Ne pourrait-on pas également insister sur la "parataxe" comme outil de dramatisation et d'exacerbation du silence, de l'arrêt du monde ?

Cher Daniel, merci d'avoir choisi de donner la parole à Laélia et à son expertise !

"Tous ceux qui demandent aux 99% des Citoyens de rester chez eux & d'etre confines sont des COLLABOS du systeme & SERVENT les dirigeants!“            

Pour voir que la majorité des français sont encore en état de sidération, comme on dit après un traumatisme, c'est une émission très utile pour la suite des débats (quand la réserve stratégique de masques et de tests aura été reconstituée!)

Emission au top. Format vraiment très intéressant, bravo à toute l'équipe.

Et c'était bien de voir aussi l'envers des articles avec leurs auteurs.

Très dynamique, ça faisait un peu tv (mais dans un sens très qualitatif)


Emission totalement ratée. Car là où, souvent, les invités choisis et le questionnement de DS permettent de changer de perspective sur des sujets d'actualité, de déconstruire la manière commune dont ils sont présentés, cette émission renforce au contraire la pseudo-évidence qu'il faudrait utiliser des outils poussés de surveillance, de contrôle et de contrainte basés sur la technologie, que la difficulté se situerait au niveau d'un choix éthique entre liberté individuelle d'un coté, mesures de santé publique de l'autre, et que la manière de résoudre les choses, dans une "démocratie" serait de créer des "contre-pouvoirs" susceptibles de garantir les libertés tout en permettant de traiter le problème de santé publique. 

C'est justement cette manière de "cadrer" les choses qu'il aurait fallu faire exploser dans cette émission. Ce que fait remarquablement bien, par exemple, le duo PMO ici : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/leurs_virus_nos_morts.pdf

Une suggestion : les inviter pour une prochaine émission ? Ils auront tellement de choses bien plus intéressantes à dire pour nous permettre de prendre du recul sur tout cela !

Toujours aussi flottant, Babinet, faut vraiment insister pour lui faire cracher le morceau. Et même en ce cas, la seule chose stable qu’on obtient de lui, c’est qu’il restera flottant…


C’est là qu’on voit que DS a tout de même un peu plus de métier que Thinkerview (que je continue à bien aimer, c’est un autre style, ça n’a rien à voir)

Avec DS, on est fixé sur le personnage en une quinzaine de minutes, là où plus de deux heures de Thinkerview ne parviennent pas à le faire accoucher.

Sujet sensible. Merci de l'avoir abordé au mieux, malgré des perspectives encore assez floues.


Quant à l'affaire des journaux de confinement, je suis tout à fait d'accord avec Laélia Véron sur le fond mais en parler autant (+ se battre sur les réseaux sociaux, etc), ça ne m'intéresse pas trop. Gaspillage d'énergie. Apprendre que ces journaux existent et lire/entendre de courtes critiques (en 1 phrase) ou voir une vidéo parodique, ça me suffirait. 


La raison, c'est que, à part essayer de leur clouer le bec, il n'y a rien à gagner, ce n'est pas comme une lutte sociale par exemple, où on se bat pour obtenir quelque chose et où l'analyse, l'échange sont importants pour comprendre la lutte, l'affiner et y participer.


Ainsi, je trouve exagéré de comparer cette affaire à l'affaire Matzneff. Cette dernière mérite qu'on y passe du temps car on parle d'actes criminels, parce qu'on mène un combat pour qu'ils ne passent plus à la trappe (judiciairement) et ne soient plus encencés (culturellement) dès qu'ils donnent lieu à une "oeuvre d'art".

Alors que ces journaux de confinement, pour moi, elles/ils peuvent en écrire autant qu'ils/elles veulent. L'important est qu'à chaque fois que c'est publié, il y ait des voix pour se foutre (brièvement) de leur gueule, sans plus. Donc réagir mais sans y accorder beaucoup d'importance. A mon sens, c'est ce serait le plus efficace pour leur couper l'herbe sous le pied.

Pas encore terminé, mais le débat se situe déjà aujourd'hui pour moi, je suis étonnée que ce soit si peu traité. Il n'est pas besoin d'attendre la fin du confinement et la surveillance des données privées pour une atteinte à nos libertés. Le confinement actuel est une atteinte à une de nos libertés fondamentales, celle de circuler et tout le monde semble penser que c'est "normal". Je ne dis pas qu'il ne fallait pas le mettre en place : étant donné qu'il n'y avait pas de masques, de tests de dépistages généralisés, les moyens techniques et humains nécessaires dans les hôpitaux, nous n'avions sans doute pas d'autres moyens. Mais il me semble important de rappeler, qu'il y a déjà une énorme atteinte à nos libertés depuis 2 semaines : des amendes (ou même des gardes à vue) parce qu'on n'a pas imprimé un papier sur l'honneur, parce qu'on est "de mauvaise foi" (on ne va pas faire des courses comme on le prétend), parce qu'on a acheté du coca qui n'est pas un produit de 1re nécessité ;). Oui, la question se pose déjà lourdement aujourd'hui et nous n''en sommes qu'au début du confinement.


Bonjour, les précautions que Babinet a prises pour s’exprimer sont révélatrices de son malaise alors qu’il est pour le numérique à fond.

J’ai vraiment des difficultés à comprendre pourquoi il est impératif d’envisager des solutions industrielles à tous nos problèmes : des gros hôpitaux qui sont complètement infectés à la première occasion, des centrales nucléaires pour produire de l’énergie, des bombes A, H pour éliminer les humains, des bombes chimiques pour faire pousser des végétaux, des infrastructures surdimensionnées pour 10 jours par an,  

Ce besoin de mettre en œuvre dès réalisations hors proportions  révèle-t-il un sentiment de vulnérabilité ? 

Pas besoin de pistage, seulement de relations humaines saines, d’accord on en est loin, mais ça c’est une idée, une valeur, un but

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Géolocalisation imposée, un syndicaliste viré de rmc, bourgeoisie et médias toujours autocentrés sur eux-mêmes, ça ne rend pas très optimiste sur le monde d’après tout ça....

Chaque année, aux bons vœux, je me dis que sans la santé on ne profite d'aucun des autres vœux qu'on nous souhaite

Ben là, c'est pareil, sans la santé, les autres libertés n'ont aucun sens, faute de pouvoir être exercées proprement.

Avec moi (et, je crois, de façon assez récurrente), la maladie s'est déclenchée un vendredi soir et tout le WE suivant, les symptômes ont été très légers, absolument pas handicapants du tout. On savait déjà début mars qu'on est très contagieux pendant cette période. J'ai tout de suite soupçonné la cochonnerie parce que des petits symptômes parfaitement inhabituels qui déboulent de façon, non pas cumulative mais alternative, ce n'est pas banal.

Croyez le ou non mais d'un coup, on sent équipé d'une "arme" redoutable et invisible et on pense à tous ceux qu'on déteste: pourquoi moi et pas eux ? Je suis restée confinée depuis mais j'imagine que certains ne résisteront pas au fantasme de propager la maladie : si je suis malade moi, les autres doivent l'être aussi et ca tombe bien, je me ne me sens pas encore affaibli, je peux aller tousser sur tout le monde ou sur des cibles choisies.

Evidemment que c'est dérangeant d'être pisté ou surveillé mais on s'aliène nous même depuis longtemps  (les exemples sont nombreux). 

C'est l'avantage d'être en démocratie: on est en droit de présumer (je pèse ce mot) que l'Etat ne se servira de nos données qu'à titre temporaire et pour ce seul objectif là.

Bonjour à l'état totalitaire qu'on nous prépare!

Bonjour, merci pour cette emission.


Je voudrais juste donner un peu plus de détails sur la situation taïwanaise dont vous parlez au début de l'émission comme recourant aux mesures les plus autoritaires. 

J'ai lu ça dans toute la presse française et il me semble qu'il n'en n'est rien. La liberté de tous de circuler, sans être géolocalisés, a été préservée, grace à une très bonne gestion globale dont l'aspect numérique n'est pas majeur (gestion des arrivées des zones à risque à l'aéroport très tôt, attention portée à la production de masques dès décembre, nettoyage à l'alcool très fréquent de tous les transports en commun...etc)


Je sors d'une 14aine à la maison à Taïwan, géolocalisée, suite à mon arrivée sur le territoire depuis les UK le 14 mars. Les échanges avec la police pour leur transmettre ma température tous les matins ont aussi été l'occasion pour eux de s'assurer que je ne manquais de rien. Les confinés se voient apporter souvent des colis de nourritures offerts, sans qu'ils l'aient demandé. Les gens confinés chez eux sont immédiatement envoyés à l'hopital pour recevoir des soins et être testés s'ils manifestent des symptomes, par les policiers qui les suivent.


Taïwan est encore au stade 1 de l'épidémie, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de transmission communautaire pour le moment. Hier, la totalité des 17 cas recensés arrivaient de l'étranger et se sont déclarés lors de la quarantaine.

Ces mesures concernent donc à Taiwan très peu de personnes, autour de 10 000 en même temps la semaine dernière, et sont limitées à une période de 14jours.


L'anonymat des gens contaminés auprès du public est préservée autant que possible (il l'est par le gouvernement), et l'interdiction stricte de sortir 14jours, appuyée par la géolocalisation n'est pas bien difficile à accepter pour se retrouver en liberté et anonyme 2 petites semaines plus tard, ou bien traité à l'hopital en cas de maladie, car les services ne sont pas surchargés.


Les questions techniques de l'outillage de surveillance n'ont pas vraiment de sens sans mettre l'accent, comme vous l'avez plus fait ensuite dans le teste de l'émission, sur la durée de la surveillance et son efficacité. Pour surveiller des quarantaines courtes lors desquelles on n'est pas censé bouger une oreille afin ne pas mettre en danger les autres; sans surcharger les policiers...la géolocalisation ne fait pas très peur. Comme recours permanent des autorités sur toute la population en revanche, non anonymisée, elle me fait peur aussi.





"On se rend bien compte que le meilleur moyen de lutter contre l'épidémie, c'est de rogner les libertés"

*************

Ya aussi un truc qui s'appelle le Sens du Bien Public - ou Sens Civique.

C'est celui qui fait qu'on ne cherche pas tricher, à jouer au con dans des circonstances pareilles.

Mais va demander ça à des Gaulois... toujours à se foutre de l'Autorité... jusqu'à se faire historiquement ratatiner à chaque fois!



minute 31:40 "remonter de la data" vivivivivi , et la descente de datas style bulshit infos gouvernementales ? Imposible ? "N'allez pas là bas , çà puire" concomitant à " alors Casta , y'a soucis ! Ok , on envoie les données fake de barrage"

Olivier Tesquet a son rond de serviette chez vous? ;) 

minute 18:41 apparait le terme "back office" en lapsus , inquiétant sur la vérité du propos énoncé !

Ah ? Parce qu’en plus du confinement actuel, il faudrait aussi être surveillé numériquement ?

La Corée du Sud n’a pas fait de confinement, me semble-t-il. Je crois que ça n’a pas été dit dans l’émission.

Des personnes vont péter une durite, à ce rythme-là.

Certaines personnes supportent mal un confinement aussi drastique. Tout le monde n’est pas dans une maison ou un appart sympa. Ceux qui travaillent comme des brutes actuellement sont déjà épuisés, voire morts.

Bref, cette mini émission m’a semblée un peu surréaliste. Sans doute parce que la situation actuelle en France est dure (pas de tests, de masques, de gels, de personnel médical et paramédical, durcissement du code du travail, etc.).

"On se rend bien compte que le meilleur moyen de lutter contre l'épidémie, c'est de rogner les libertés" 

Merci à O. Tesquet de nous dévoiler la nouvelle TINA.


Bien sûr qu'il existe d'autres moyens de lutter contre l'épidémie. Comme un dépistage systématique et surtout se donner les moyens matériels et humains d'affronter les pics épidémiques. Mais gageons, que c'est ce refrain que l'agitprop du régime (appelons un chat un chat) va nous servir.


Autre info intéressante, l'état d'urgence pourrait être prorogé au moins  pendant 18 mois. Cela nous mène au seuil de 2022. Aïe ! Va y avoir un problème. Il sera tentant, surtout si le virus remontre son nez - même juste un tout petit poil de narine - d'affoler le bon peuple et ... de reporter l'élection ! 

A tous ceux qui m'accuseront de jouer les affreux Cassandre je demande : qui a imaginé, ne serait-ce qu'il y a deux mois, ce que nous vivons aujourd'hui ?


On a aussi évoqué des mesures de distanciation et de confinement des éventuels porteurs de virus pendant 18 mois, voire davantage... Bon, je vous aime bien, alors je vous souhaite de ne pas l'attraper ce virus,  ni même d'être un porteur sain. Car bonjour l'enfer de la stigmatisation, du traçage et du chômdu... Et quand je dis vous, je pense aussi à vos enfants et à vos proches sur lesquels s'abattrait la malédiction du pangolin.


Pendant toute cette émission j'avais à l'esprit un précédent historique. C'était il y un peu plus d'un siècle. Un peuple venait juste de se libérer d'un pouvoir tyrannique. 

Il y avait à l'époque aussi, une terrible épidémie, et même la guerre civile ; et bien sûr des attentats, y compris contre le chef de l’État... Toutes choses qui aujourd'hui suscitent l'effroi et semblent justifier que l'ont jette par dessus bord, et de toute urgence, les libertés fondamentales.


Et bien figurez-vous que ce peuple de moujiks, qui a eu la faiblesse de se laisser convaincre de renoncer à sa liberté en échange d'un peu sécurité, n'a eu au final ni l'une ni l'autre. Et à l'époque il n'y avait pas toutes les merveilleuses techniques de surveillance évoquées par les invités de D.S.


Mais pour tous ceux que cette émission aura consternés - pour l'avenir qu'elle dessine -, je vais essayer d'allumer une petite lueur d'espoir. 

Tout ce que des  techniques peuvent faire, d'autres techniques peuvent le défaire ou le saboter. Il est possible par exemple de concevoir des applis qui leurreront une technologie de traçage ou brouilleront un robot.

La nouvelle armée de l'ombre n'aura sans doute pas de fusil ni d'explosifs, elle utilisera les armes de la programmation informatique. 


Bien sûr, "le pire n'est jamais certains". Mais pour le cas ou... Développeurs libres à vos claviers !

Y a un truc qui m'échappe avec cette histoire de smartphone et de localisation.


On a déjà les bracelets électroniques pour tracer les repris de justice. On peut bien en mettre à celle et ceux atteints du virus !



PS J'ai pas mis se smiley parce que le mien a un masque FFP2 sur la tronche. On ne voit même pas la tête qu'il fait.

 


Puisqu'ils affutent leur armes pour l'après confinement, nous aussi. Et merci a Pierre Emmanuel Barré de nous mettre au parfum.

Un indice complémentaire sur l'étonnement de Daniel au sujet de la phrase "J'écris cette phrase mais elle ne veut rien dire." Outre le fait que c'est en effet un cliché vu et revu, c'est aussi que… Ben cette phrase, "Nous sommes confinés", elle veut dire quelque chose. Elle veut dire plein de choses très précises. Elle a un sens très clair. Dire que ça ne veut rien dire, c'est vraiment de la pose… Puisque la phrase veut dire quelque chose (qu'éventuellement l'autrice n'arrive pas à exprimer, mais alors c'est cela qu'elle devrait dire, écrire sur sa faiblesse, mais pas sur le sens… !)

euh....plutôt commencer sur un rythme bi-mensuel, si vous n'arrivez pas à faire une émission complète. 


c'était une émission sans queue ni tête, on aurait un magazine, ou le Quotidien de Barthes

et que vont devenir les gens qui comme moi refusent d'avoir un téléphone portable ? tout en &étant respectueux des consignes parce que ne sont pas idiots (mais autre chose à faire avec l'argent)

Bonjour. Merci pour votre travail, en dépit de conditions difficiles. Peut être est ce lié à mon age (60 ans aujourd'hui), mais le son est vraiment faible. SVP, pourrez vous veiller à ce point lors de vos prochains enregistrements. Sinon, quand je me met contre le PC, c'est bien, très bien.

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Bonjour . Cette émission n'est pas téléchargeable en vidéo?

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