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"La trumpification de Macron est délirante"

Lois liberticides pour l'information, journalistes arrêtés et empêchés de travailler , centralisation des médias, président hermétique aux questions de la presse... Adulé par une partie des médias français et internationaux à son arrivée au pouvoir, le Macron libéral a progressivement viré autoritaire. Au point qu'on est en droit de s'interroger : le macronisme est-il compatible avec le journalisme? Pour y répondre, nous recevons l'économiste Julia Cagé, présidente de la société des lecteurs du Monde, la journaliste américaine Mira Kamdar, et la photojournaliste de Taranis News Hannah Nelson, interpellée le 17 novembre.

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Il est notoire et démontré depuis le début qu'Emmanuel Macron est le petit garçon de courses du capital. Il est doté d'une mémoire phénoménale qui lui permet de retenir un annuaire avant une interview. C'est aussi un fort en thème champion du grand o(...)

Merci pour cette émission,


Et je vais pinailler sur le titre, parce que je ne vois pas de « Trumpisation ».


Hélas, la droite française n’a jamais eu besoin d’aucun modèle pour mettre en avant un état policier. À telle enseigne que ce sont les polices d(...)

Non mais Darmanin a raison de vouloir interdire qu'on filme la police, en réalité.


Il faut quand même constater que 100% des cas de violences policières révélés sont filmés. On ne peut conclure qu'une seule chose de cette anomalie statistique : Les ca(...)

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interessants ces debats où tout le monde est d'accord sur le plateau, mais quand arrivent les elections, ca ne depasse jamais 5%.

ASI m'avait fait découvrir Julia Cagé, et sa brillante analyse sur le financement des partis politique. Je la retrouve ici avec un extrême intérêt. Merci

Merci pour cette émission. Discussions calmes, posées et fort intéressantes.

Quand on y pense, la démocratie française est plus jeune que la démocratie états-unienne : nous ne sommes vraiment en république que depuis 1870, alors que les États-unis le sont depuis 1776... Un siècle de plus !

Excellente émission! Dans les années 1961/1962, il y avait un préfet de police, Maurice Papon, qui avait "chauffé" ses troupes avant les manifestations. Résultats : 8 morts au métro Charonne le 08/02/1962, parce que les forces de l'ordre avaient poussé les manifestants dans la bouche de métro, des morts (combien ? dizaines? centaines?) lors de la manifestation des Algériens le 17/10/1961.  

Petit jeu, pouvez vous deviner de qui est-il question:

Quel president a ete elu a sa toute premiere election grace notamment a sa reputation d'homme d'affaires et a la mauvaise reputation de la candidate a laquelle il etait oppose ?

Sa premiere legislation a ete pour reduire les taxes des plus aises.

Si vous hesitez entre deux noms, je vous donne un autre indice:

Il s'en est pris a la presse quand un de ses proches a eu des ennuis judiciaires et a ete accuse d'avoir des contrats avec des oligarques russes...

Une des meilleurs emissions depuis longtemps.

Arretez avec ces masques immondes ... la distanciation suffit !

C'est triste, mais la police actuelle me fait plus peur qu'elle me rassure.

Dans les manifs c'est même de là que vient le danger.

Émission extrêmement passionnante. Merci de l'avoir faite.

Une fois de plus : Excellente émission, merci.

Émission masquée, la regarder c'est trop me demander ! Dommage ça devait être fort intéressant ! Je m'habitue à ne plus regarder ASI, grâce à cette manie des masques je découvre d'autres sources !

Merci rien que pour le titre de l'émission !!

Encore de très bons invités, dommage de ne pas avoir entendu un peu plus Mira Kamdar.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Excellente émission, même si je ne suis pas du tout d'accord avec le ton dithyrambique de la dernière partie au sujet des journalistes étrangers.


Macron a été pendant une grosse partie de son mandat le petit chouchou du microcosme des correspondants étrangers et des journalistes internationaux des médias anglo-saxons et européens. Il continue à l'être pour certains. Cette couverture de Time Magazine (parmi d'autres laudatrices du président ou de sa femme) résume bien leur point de vue  :


The Next Leader of Europe*


* if only he can lead France


Obsédés par le front "progressisme"/"populisme" - pourtant loin d'être la grille d'analyse la plus pertinente en France - ceux-ci ont toujours vu en Macron un champion de la démocratie face à Le Pen et relégué avec ironie au rang de folklore hexagonal la question des luttes économiques et sociales. Comme si après tout le sabrage dans les droits des travailleurs ou le partage des richesses (adieu ISF) que le président a fait subir au pays en début de mandat n'était qu'une mise à jour naturelle de la France par rapport au reste de l'Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Italie) acquis depuis longtemps à ce conformisme néolibéral de bon sens.


Non, l'unique crime qui a fait tomber Macron de son piédestal aux yeux des médias étrangers "progressistes" est le virage illiberal (au sens sociétal et non économique !) pris à leurs yeux à l'occasion de l'affaire des caricatures après l'assassinat de Samuel Paty.
S'il y a parfois un effort pour tenter d'expliquer la laïcité et l'universalisme à la française, les articles anglo-saxons que j'ai lus le font avec la conclusion plus ou moins explicite que cela ne marche pas et ne m'ont pas semblé de ce point de vue sortir du parti-pris multiculturaliste inscrit dans leur ADN. Une incompréhension culturelle infranchissable demeure, notamment sur l'interdiction des signes religieux à l'école et à l'université ou la confrontation des élèves à des images pouvant heurter leurs convictions religieuses.

Quant à certains Français écrivant dans des colonnes étrangères, leur argumentation tombe dans le piège de ce procès mal informé et se résume à une défense à peu près sans nuance du macronisme, ce qui ne fait pas avancer le schmilblick.


Au cours du quinquennat, il ne m'a pas semblé non plus que les journaux étrangers aient fait grand cas de l'illibéralisme parlementaire dont fait preuve le gouvernement sectaire et ses députés godillots (juste un travers du système français ?...), de l'illibéralisme des lois anti-casseurs dissuadant les citoyens de manifester et bien d'autres. La critique venue de la presse mondiale me parait donc fort tardive, en partie mal ciblée et pas forcément de nature à faire réagir le gouvernement de manière constructive pour le pays.

Bonne émission (+ son très clair).


Pourtant, je reste sur un fond de pessimisme abyssale.


Dans les abysses, personne ne vous entend manifester

C'est une bonne idée l'innovation des masques "inclusifs". Mais ceux-là sont mal faits, ou mal portés : la plupart du temps on ne voit pas la bouche du locuteur. C'est spécialement le cas de la journaliste Hannah Nelson. Changer de marque, changer le cadrage ?

Au bout de 32 minutes , le véritable sujet est abordé. Le témoignage des faits n'est plus l'exclusivité des journalistes (dominés ou pas). En effet on peut être témoins (les tribunaux y font appel quotidiennement) sans pour autant être "professionnels" du témoignage. Le journalisme apporte la documentation souvent reconnue comme "légitime" et une analyse considérée comme "sensée" , mais les citoyens (pour peu qu'ils soient objectifs et honnêtes) peuvent remplir un rôle similaire , c'est tout un pan des réseaux sociaux qui existe bel et bien et qu' "Erdogan"  aimerait clore.

Grand merci pour cette émission, vraiment excellente !

Et un merci tout particulier à Julia Cagé, que j'aimerais qu'il y ait davantage de personnes comme elle notamment en politique. Discours engagé, c'est sûr, que l'on peut ne pas partager, mais c'est en tout cas le sentiment qu'elle donne, appel à l'intelligence collective et une vraie réflexion sur ce qu'est la démocratie.

Emission particulièrement intéressante.


Merci aux participantes et participant ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe d’@SI.

Petit point sur la forme : la seule personne qu'on entende bien sur la vidéo, c'est Mira Kamdar. 

Vos scaphandres rendent vos propos inaudibles. Surtout celui de Thibault. 

Ce serait mieux à mon avis de tout faire à distance du coup, car en plus d'être plus audible, tous les invités seront traités à égalité.


Sur le fond, c'est dommage que l'on n'ait pas davantage entendu Mira Kamdar qui avait toujours des interventions pertinentes et utiles. On ne peut pas en dire autant de Julia Cagé. 


Elle profite de l'influence de Thomas Piketty pour être visible. Je viens de lire qu'ils sont mariés. Je ne comprenais pas jusqu'à présent pourquoi Piketty poussait ses tweets. Pour quelqu'un qui a fait Normale sup, elle est d'une indigence intellectuelle rare. Ses propos manquent souvent de rigueur. Son apport dans son domaine de compétence, l'économie, n'était déjà pas flagrant, mais ici pour évoquer la presse, des libertés publiques et de la vie politique, ... On enfonce des portes ouvertes de gauche. J'ai l'impression qu'elle a ressorti doctement toutes les thèses qu'on peut lire ici, sur Mediapart ou Lemédia sur l'actionnariat dans la presse. Y avait-il vraiment besoin d'une économiste pour entendre cela? 


Pour exemple de manque de rigueur. Contrairement à ce que dit Julia Cagé, Macron avait bien un discours sur la police, les violences policières avant son élection : en voici un exemple https://twitter.com/ParisPasRose/status/1332631150293082113


Le plus inquiétant dans cette histoire (comme avec les Etats-Unis de Trump d'ailleurs), c'est l'écho que ce type de politique rencontre dans une bonne partie de la population. Malgré la prise de conscience actuelle, il semble en effet que...

1/ la dérive de Macron ne semble pas lui aliéner sa base, et même lui faire gagner de la popularité

2/ le premier parti d'opposition à Macron reste le RN, qui veut aller encore plus loin dans l'Etat policier...

3/ aucune des variétés de la gauche progressiste ne semble en mesure de capter le sentiment d'hostilité à Macron


Bref que pour 2022 on assiste la conquête du pouvoir se joue entre les diverses formes d'extrême-droite plus ou moins libérales économiquement, ne laissant à la gauche, une fois de plus, que la rue (ce qui est déjà compromis) et quelques médias....

Deux remarques.


La première : il faut en finir avec la responsabilité de la haute hiérarchie. Il y a sur le terrain des hommes que cela ne dérangent pas du tout de molester des personnes faibles, on peut même supposer qu'ils y prennent du plaisir.

Car enfin, qu'est-ce qui empêche un policier de se maintenir à distance, de pousser mollement ou faire semblant de frapper, bref, de tirer plus ou moins ostensiblement au flanc, autrement dit, de faire de la grève du zèle ?


Seconde remarque : je ne comprends pas cette focalisation sur l'article 24. Elle est contre-productive, elle tend à faire passer les protestations à son endroit pour un réflexe corporatiste des journalistes. Il serait bien plus stratégique d'insister sur tous les autres points hautement liberticides de ce projet de loi de surveillance globale en soulignant qu'ils vont s'appliquer à tout le monde sans exception. 

En se focalisant sur le seul article 24, on démobilise le reste de la population. Et d'ailleurs les médias mainstream ne s'y trompent pas puisqu'ils taisent toutes les autres mesures.

On peut parier que si l'article 24 est supprimé, Macron et son gang pourront clamer haut et fort qu'ils écoutent les opposants et que c'est ça la démocratie et faire passer toutes les autres mesures pendant que les journalistes se féliciteront de leur victoire.


Cela me rappelle une expérience en manipulation. 

Elle consiste à demander à quelqu'un de rendre un service absolument inacceptable. La personne refuse. On lui demande alors quelque chose d'à peine moins inacceptable et elle accepte croyant avoir eu gain de cause. Le premier service est en fait un leurre.


L'article 24 est tout à la fois une diversion et l'écran de lacrymo qui cache la barbarie à venir.


Je ne vois pas ce que Trump - Capitaliste primaire états-unien ayant un sens social (à l'américaine) - vient faire dans une affaire de Bobo30% français qui se pensent aristo et qui se foutent du prolo (Jacques) de base.

Quand Jean-Michel Fauvergue parle de "gagner la bataille des images", il pense à toute personne possédant un portable et pouvant distribuer ses captations, il ne parle pas seulement des journalistes.
Pendant les manifs des dernières années et surtout GJ, énormément d'images sont venus de "gens qui ne sont rien". Et d'ailleurs l'embryon de l'article 24 a été fécondé à cette époque via le recours au "happy slapping" (cf https://www.arretsurimages.net/articles/interdictions-de-filmer-en-manif-le-happy-slapping-a-la-rescousse ).
Que les journalistes soient en première ligne pour défendre ces droits, c'est normal, ce sont les premiers concernés, mais il me parait que le problème dépasse largement le pouvoir médiatique à tout citoyen. Et ce dernier ne devrait pas encore se sentir désengager au moment d'aller dans la rue ("une autre corporation y est déjà et en plus on peut les voir à la tv"), d'interpeller son député et demander des comptes (voir arracher une chemise pour les plus enjoués).
Ca rejoint d'ailleurs l'appel de Julia Cagé.
Son projet citoyen/presse écrite me fait penser qu'une souscription est déjà demandée aux français pour l'information (en partie) pour l'audiovisuel : la redevance. Force est de constater que le niveau et les notes sont trop insuffisantes pour le passage en cm1 (sinon on ne serait pas sur ASI et on n'aurait pas arrêté de payer la redevance depuis toujours). Mais n'est ce pas l'audiovisuel français qu'il faudrait reprendre aussi et le faire évoluer pour un équilibre et un pluralisme d'opinions? C'est à dire en déposséder le gouvernement et le rendre à l'état... (à moi quoi... enfin à ceux qui aurait envie de souscrire, si ils avaient leur mot à dire... la démocratie quoi...)

Remarquable émission, même si ça manque un peu de parité (je rigole...)



Très bonne émission. Intéressant de voir comment avec une majorité de femmes sur le plateau, la discussion est beaucoup plus précise et constructive que dans la plupart des émissions qu'arrêt sur images présente depuis quelques années. Chacun.e s'écoute parler, ça fait du bien 

Macron s'assumerait-il aujourd'hui comme chef de bande ?

https://twitter.com/i/status/1332372800783454208

Non mais Darmanin a raison de vouloir interdire qu'on filme la police, en réalité.


Il faut quand même constater que 100% des cas de violences policières révélés sont filmés. On ne peut conclure qu'une seule chose de cette anomalie statistique : Les caméras rendent les policiers violents ! Tout est de la faute des caméras, c'est parfaitement évident. Il est donc urgent d'interdire de filmer, afin que les violences policières cessent enfin.

Plus le pouvoir  tape  sur le "bas",  moins c'est costaud en haut lieu.. !! C'est inversement proportionnel !! L'Histoire française est remplie de  ces moments là  !!   On est bien content que sa Seigneurie  puisse réciter  par Coeur des annuaires  !  Sur les quais à Paris,, les oiseliers proposent à la vente des psittaciformes, autrement appelés perroquets,  qui en font autant, bien entraînés. !   Son  blabla, son "oralité"  jacasseuse , qui ne mène nulle part, sert à voiler la "nullité sur pattes" qu'on a élu un jour de cafard !

Courage, Hannah : bientôt les coiffeurs vont rouvrir et pourront sauver votre frange.

Quand est-ce qu'il y aura une émission qui traite de manière frontale les violences policières sur les journalistes et décortique les réactions des médias dominants et de reporters sans frontières à celles-ci ? Parce qu'il serait peut-être temps de mettre tout ce petit monde face à ces responsabilités de manière très frontale, documentée, incisive.

Parce que tous les autres (Gilets jaunes, mouvements sociaux divers) peuvent se faire tabasser en toute impunité ?


Non, parce que c'est un sujet en soi et mérite d'être traité à part. Comment on explique qu'un profession parfois d'un corporatisme pavlovien soit restée à ce point silencieuse face aux agressions et persécutions policières et judiciaires qu'on subit leurs collègues couvrant les manifestations ? Question qui serait intéressante à étayer puis à poser à Christophe Deloire le chef de RSF par exemple.

...vous m'avez faire peur , j'ai par reflex de suite associé Christophe à...Barbier !

Loin de moi cette idée. C'est scandaleux dans tous les cas. Pas de discussion sur ce point là. Et je le dis d'autant plus facilement que je ne suis pas journaliste, mais prof de français en collège.


Cependant, cela paraît l'angle le plus pertinent sur un site de critique média et surtout c'est le meilleur levier pour obliger les médias mainstream à traiter le sujet. Il faut mettre les grands médias au pied du mur : la solidarité avec les journalistes victimes de violences policières (et donc leur dénonciation) ou le maintien du tabou (et donc la remise en cause de ces médias de manière frontale par les autres médias,  les journalistes indépendants, les organisations professionnelles de journalistes).

Il faut créer les conditions pour sommer les Pascaul Praud et autres Pujadas de prendre position pour leurs confrères ou de se prendre l'opprobre de la profession en pleine face (avec une grande difficulté de leur part de répondre aux remises en cause de la part de journalistes victimes).

Tant que l'actualité est chaude, il faire sauter la digue de BFM, Cnews, Reporters sans frontières...

En tout cas, nous avons déjà fait plusieurs émissions sur les violences policières et les médias, notamment pendant les Gilets jaunes. 

Certes, ASI a fait le boulot par le passé, mais pas avec assez d'intensité de mon point de vue.


Ce dimanche, Rémy Buisine expliquait sur C Politique (à la fin de l'émission) que de son point de vue la violence et les entraves sur les journalistes étaient en augmentation "quasiment dans l'indifférence générale". Il évoquait un journaliste de France3 qui aurait fini en garde à vue : je ne me souviens pas avoir vu passé cette information. Et franchement, je trouve cela anormal. Les médias qui ne sont pas sous la coupe des grands industriels devraient nous offrir un décompte du type "Allo, place Beauveau" disponible sur tous les médias dignes de ce nom avec un petit dossier sur chaque fait (violence, garde à vue, destruction de matériel), un relais sur Twitter et une injonction aux autres médias (en commençant par les grandes chaînes audiovisuelles et les chaîne d'info) ainsi qu'à Reporter sans frontières à diffuser également ces informations.


Je suis suffisamment ancien pour avoir été marqué dans ma jeunesse par les portraits des otages français du Liban que l'on voyait à chaque journal. Je ne comprends pas pourquoi ASi, mediapart, Les Jours, Le Media, Brut et tant d'autres ne se mettent pas d'accord pour faire apparaître quelque part sur leur site ou sur leur émission phare un décompte des journalistes violentés par les forces de l'ordre depuis le début du ministère Darmanin par exemple.


Parce qu'il faudrait peut-être se donner les moyens que cela cesse, que le tabou des violences policières se fissure. Il serait temps de mener la bataille culturelle pour faire reculer l'autoritarisme qui s'installe. Et faire céder la digue de l'occultation des violences policières sur les journalistes serait un moyen efficace d'ouvrir une brèche permettant d'évoquer les autres violences policières une fois que le mythe de l'intégrité de tout usage de la force par la police aura été battu en brèche.


Alors le travail réalisé par Loris Guémart dernièrement a été remarquable. Et j'aimerais voir la même chose en plateau : des cas de violence policière sur journaliste disséqués minute par minute, une lecture critique des réactions des syndicats de police pris un par un, des grands médias de même ainsi que de reporter sans frontières. Mettre chacun devant ses responsabilités. Et agir avec d'autres médias pour augmenter votre force de frappe.

Merci pour cette émission,


Et je vais pinailler sur le titre, parce que je ne vois pas de « Trumpisation ».


Hélas, la droite française n’a jamais eu besoin d’aucun modèle pour mettre en avant un état policier. À telle enseigne que ce sont les polices des états totalitaires d’ici là et ailleurs qui viennent prendre des leçons auprès de nôtre police. J’écris nôtre police, ce n’est pas la nôtre, ils l’ont confisquée à leur seul profit. 


Il n’y a pas besoin d’aller chercher des images du côté de chez Trump. Depuis Fouché jusqu’à Papon en passant par Napoléon III, la police d’état a toujours été le rempart de pouvoirs impopulaires (j’ai failli écrire illégitimes).

Il est notoire et démontré depuis le début qu'Emmanuel Macron est le petit garçon de courses du capital. Il est doté d'une mémoire phénoménale qui lui permet de retenir un annuaire avant une interview. C'est aussi un fort en thème champion du grand oral de l'Ena. Il est donc capable de bavarder pendant des heures dans le vide et d'assommer l'auditoire d'une liste incroyable de chiffres et de références. Mais politiquement, c'est zéro. Parce que ce gars n'a aucune vision collective à long terme et il est totalement indifférent du sort de ceux qui ne lui rapportent rien. C'est-à-dire les 99% de la population. Son but évident est de faire comme Barroso. La présidence de la République n'est qu'une étape de son plan de carrière.

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