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La bagnole dans l'impasse

Commentaires préférés des abonnés

 ils ne se contentent pas de produire des voitures. Ils les aiment, et nous demandent de les aimer aussi. 


mais il y beaucoup de gens qui aiment la voiture, c'est un objet synonyme de liberté pour bon nombre de (jeunes) gens qui vivent en ca(...)


 "Nous sommes là pour proposer des solutions, à condition que la société accepte que la liberté de mouvement individuelle, familiale, et professionnelle »

Ils sont surtout là pour le business et le profit.


Pour rappel, voir comment les grandes com(...)

Ces éminents dirigeants ne sont pas là pour participer à un avenir radieux  ou pour une écologie raisonnable ;  ils sont là, uniquement, pour produire des dividendes.


On peut supposer que l'un et l'autre ,  dans vingt ans , n'auront plu(...)

Derniers commentaires

Bonjour,


En complément de l'interview d'Aurore Stéphant :

https://nitter.net/Kako_line/status/1487747761407774720#m


Sur l'imaginaire autour de l'automobile :

https://alttube.fr/w/j6ANKjD6sp9YzGtKdqXtdG


;)


@+

Alors c’est l’histoire de deux mecs devant l’urinoir. Ils sont seuls.

L’un dit a l’autre : « à nous deux, on en a quatre »

L’autre lui répond : « ha bon, t’en as qu’une ? »

À Daniel et sa fière équipe.
Si vous voulez avoir un autre regard sur la voiture électrique, je vous recommande chaudement d’écouter Aurore Stephant, jeune femme charmante, puissante et bien documentée… Aurore Stephant :  Ruée minière au XXIè siècle : jusqu'où les limites seront-elles repoussées ?

[...] pourquoi le tramway, qui est un moyen de transport commode, sûr et infiniment plus écologique que la voiture et le moteur à combustion, a disparu des grandes villes américaines au milieu des années 1950, alors qu'il y était solidement et depuis longtemps implanté. La réponse tient en un mot : l'automobile. On a en effet délaissé le tramway afin de faire la promotion de la voiture individuelle à laquelle certains voulaient ouvrir les villes. Qui donc ? Dès les années 1920, General Motors, Firestone et la Standard Oil de Californie se sont attelés à la tâche de convaincre l'opinion publique d'opter, en matière de transport urbain, pour une solution polluante, inefficace et extrêmement coûteuse. L'intermédiaire était alors une entreprise écran, la National City Lines qui, progressivement, acheta et contrôla les compagnies qui possédaient les tramways dans des dizaines de villes (New York, Los Angeles, Philadelphie, Saint Louis, etc.) ; on procéda ensuite à leur démantèlement progressif, au profit d'autobus achetés par un fournisseur appartenant au trio GM, Firestone et Standard Oil ; enfin, et en parallèle, on mènera une action politique par le National Highway Users Conference afin de promouvoir, avec succès, la construction d'autoroutes.

Le programme durera trois décennies au terme desquelles les tramways des villes seront remplacés par les voitures individuelles et les autobus. En 1959, découvertes, les compagnies impliquées seront traduites en justice. Reconnues coupables de conspiration criminelle, elles devront acquitter une amende de… 5 000 dollars.." [...]

Extrait de :

EDWARD BERNAYS  "PROPAGANDA  Comment manipuler l'opinion en démocratie"

Janco a raison, ils n'ont toujours rien compris!

Ce n'est même pas l’appât du gain, ils sont à l'Ouest. 

Pendant ce temps là L'UE va entrainer 15000 Ukrainiens pour faire la guerre à sa place et donner 500 millions d'€ d'armes. On se demande qui achètera une bagnole électrique.

Le diesel, dont on nous expliquait il y a vingt ans que c'était le carburant qui allait résoudre tous les problèmes écologiques…


Mensonge éhonté. Aucun écologiste n'a jamais prononcé une telle ânerie.

et on en revient  à l' opposition rat des villes /rat des champs , Rousseau /Roussel, Macron /gilet Jaunes  Qui  dit que les Usa sont patagés en   2 camps antagonistes ? la France aussi 

 Le velo, la marche, mais pensez  à ceux qui sont handicapés,  ( faire du velo sourd c' est pas top), agés..  enfants en poussettes  Tout le monde  ne vas pas chez Biocop ( d' ailleurs en peripherie ) avec un velo  charette pour bebé ...ou ne  peut  porter 10 k à bout de bras

Mensonges de tous les côtés. Mensonges des constructeurs quand ils disent qu'on les bride et que ce sont les politiques qui ont le dernier mot. Il y a un point sur lequel on ne les bride pas, c'est sur la possibilité de continuer à fabriquer des gros 4 X 4 et des SUV qui coûtent une blinde et qui sont très bons pour les bénéfices (même si les clients doivent payer une plus grosse taxe, s'en foutent, ils ont du pognon). Mensonge des politiques qui font semblant de lutter pour l'environnement en favorisant l'électrique. Si c'était le cas, ils n'autoriseraient pas qu'on commercialise aussi facilement des gros SUV électriques. L'électrique perd tout son intérêt s'il faut transbahuter des grosses batteries qui pèsent le poids d'un âne mort. Si le vélo électrique marche bien, c'est parce que le vélo n'a besoin que d'une électrification légère. L'avenir de la voiture électrique passe par des carrosseries légères (en faisant porter les efforts sur la sécurité passive des véhicules).

Je viens de relire les commentaires

C'est fou comme le libéralisme matois a colonisé jusqu'aux imaginaires.


Nombreux sont ceux qui ne peuvent s'extraire d'un carcan, d'une contrainte souriante ou biaisée

Je sais on va me parler de réalisme, de pragmatisme, de pas à pas, de...tri de déchets pour le bien de...


Mais plus personne ne tient dans sa main " la terre est bleue comme une orange. "

La métaphore a fait long feu et se termine par de l'eau sur Mars.


Déprimant.

La voiture individuelle pour faire 300 m tout seul, ça n'est pas soutenable. Mais encore faut-il développer l'offre de transports en commun.

J’avais lu ce dialogue et j’ai gardé en mémoire ce passage :


LDM : Il y a un mythe sur la mobilité partagée : « Je n’ai pas de voiture, j’en utilise une quand j’en ai besoin, donc ce n’est pas cher. » Mais ce n’est pas ce que je vois sur les factures de mes fils !

CT : De mon côté je ne paie pas les factures de mes enfants, donc je ne le vois pas !

LDM : Mais moi je suis un papa italien, un peu paternaliste…


Outre le cocasse de l’échange, il serait bon de vérifier l’assertion, car, si je ne me trompe pas, c’est un des éléments qui a la faveur des écologistes dans leur lutte contre la pollution qui se mâtine dans le secteur de l’automobile en lutte vive contre celle-ci.


De mon côté je préfère disposer de mon véhicule personnel, du fait de la présence d’un handicap obligeant à une adaptation du poste de conduite, mais par la faiblesse du niveau de mes revenus, et effectivement, lorsque j’imagine la solution de l’emprunt/location selon lorsque j’en ai besoin, je trouve le coût prohibitif, sans la contrainte d’avoir à calculer à chaque fois tout la logistique à mettre en place, comme la recherche, la réservation, la mise à disposition, etc.


Enfin, pour l’heure, le souci réside dans le troc de la vieille guimbarde diésélisée pour une jeunette électrisée, et ce n’est pas de la tarte, question équation financière ; sacrée ZFE…

Ils sont toujours là à se noyer dans un verre d'eau (avec leur alter ego Elon Musk) alors que la solution est évidente; le transport collectif devellopé à fond; partout; des trains; des trams; des bus; y compris dans les endroits les plus "reculés"; et le transport des marchandises par train bien sur. Et de la place dans ces transports pour les courses; pour des sacs et du volume.

Sortir du modèle dominant de la voiture et en faire un outil de dernier recours; du dernier kilomètre éventuellement; un truc que personne ou presque ne posséderait mais qu'on pourrait louer de temps en temps en cas de vrai besoin (comme transporter des meubles).

Les pubs pour les bagnoles c'était les pires, pour moi qui ne regarde plus la télé depuis des années. Leurs morceaux de musique, jingles et autres bruitages, leur rythme de montage/séquençage, leur storytelling, leur décor toujours lissé... Tout est réuni pour abuser subrepticement de notre cerveau et le formater, depuis notre enfance, à désirer le "lifestyle" prêché par un Tavares et consorts... Glauque. 🤢🤮

l'article de DS met en lumière un point important : le côté "passion" de la voiture.


si pour le bobo parisien de base, la voiture est une abomination, la passion des bagnoles est présente dans les autres couches de la société. c'est devenu un truc de classe pop'. sur le parking de n'importe quel HLM ou résidence pourrave de ma ville, vous avez des berlines allemandes, parfois presque neuves.


le gilet jaune Eric Drouet, conducteur routier de son état, s'achète des voitures de luxe pas cher et les revend pour financer la suivante, etc.


et pourquoi tout ça? à mon avis c'est parce que la route est un des derniers espaces où riches et pauvres se côtoient, occupent le même espace au sol et doivent respecter les mêmes règles. un des seuls endroits où le gars issu de la classe pop', chauffeur-livreur, peut affirmer un certain prestige social en roulant dans une grosse bagnole.


Rien à voir, mais à écouter absolument ; les chiens de garde de France inter ont encore frappé.

https://www.acrimed.org/Quand-France-Inter-se-fait-porte-parole-du

Comme si cela ne suffisait pas, Aurore Bergé a été nommée au conseil d’administration de France Inter


Normalement quand un produit est nocif pour la santé, la société en réduit la consommation par des lois appropriées. Par exemple les cigarettes ont plus de 90% de taxes, sont interdites de publicité, vendues en paquets neutres, etc.


La pollution, largement automobile, est responsable de presque autant de morts que le tabac.


C'est comme les flingues aux États-Unis : tant que la Sainte Bagnole sera considérée comme une religion, on acceptera les nombreux sacrifices humains qu'elle requiert.


La bagnole fait partie de notre mythologie, c'est aussi une formidable métaphore développée par Pablo Servigne dans Comment tout peut s'effondrer.

A l'image du crash dans un mur, l'auteur préfère celui de la sortie de route. L'automobiliste sort du chemin tout tracé qui était auparavant le sien pour entrer dans un territoire inconnu. Sa voiture continue encore à rouler de manière chaotique en faisant des embardées et puis, elle finit par s'arrêter. L'automobiliste sort alors de sa voiture et commence à regarder le paysage autour de lui. Et ce n'est pas la fin du monde (contrairement à la caricature que l'on fait trop souvent de la collapsologie), mais le commencement d'une autre histoire. 

Quelque chose me dit que le moment où nous allons devoir sortir de notre bagnole pour reprendre directement contact avec notre environnement n'est pas très éloigné, Nous sommes déjà sortis de la route, même si nos dirigeants n'en ont par encore pris conscience...

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

J'apprends ce matin au bistro en feuilletant Libération que la RATP est bientôt soumise à la concurrence

Résultat : changement d'esprit dans la société et pour les voyageurs des problèmes de confort (wagons sur-occupés) et surtout de disponibilité (les trains sont simplement supprimés)


Alors là le trop c'est trop, là c'est la goutte qui fait déborder le vase déjà à moitié plein, et pourtant je ne suis pas Parisien, ni je suis amené à voyager en métro RER très souvent

mais je pense à mes concitoyens Parisiens


et ces trains SNCF c'est Inouï dont on n'a plus aucune idée du coût du km


la Concurrence ça suffit ! la liberté de choix faut arrêter de faire chier : à quoi me sert d'avoir pour un même modèle de voiture quarante déclinaisons avec chacune ses caractéristiques différentes de moteur ou d'appui tête !!!


et puis merveille des merveilles : on me contraint de changer mon vieux véhicule né avec mes enfants (quand leur nombre a dépassé le nombre de sièges) et qui roule toujours parfaitement, tandis que tout autour de moi, je ne rencontre que des gens qui changent le leur à chaque campagne publicitaire et s’endettent jusqu'au cimetière


et la profusion des SUV, véhicules super inutiles, plus larges qu'un van utilitaire, plus gros qu'un tank, mais électriques jusqu'à la fermeture du hayon arrière !!!!


et cette pollution des pneus avec les microparticules de résine caoutchouc dont on ne parle pas


Ne me parlez pas de bagnole, la mienne va devoir aller à la casse et ce sont tous nos souvenirs de vacances familiales qui vont aussi partir en partie à la casse.


Nota Bene que dans notre famille résidante Strasbourgeoise dans la CUS, nous allons tous au boulot à vélo depuis des décennies, bien avant même que l’État décide d'agrémenter d'annonces incitatives les publicités de vente de SUV

La voiture est indispensable et ils le savent bien, mais te vendent ça emballé dans du "lifestyle", liberté, individualisme, plaisir, les bons arguments de base de publicitaires capitalistes.  

Ils surfent sur les erreurs industrielles du passé (le diesel) pour tordre un peu le poignet au pouvoir et gagner du temps. Une posture qui parait bien faux-cul. Si l'électrique ça devient une mauvaise idée ça ne sera pas de leur faute, eux ils vendent du rêve pour faire de la thune, juste là pour ça... 

Ils ne sont pas patrons mais du service marketing.


Deux pistes : écouter aurore stephant quand elle explique l'aberration minière entre autre pour produire la voiture électrique ( https://m.youtube.com/watch?v=xx3PsG2mr-Y ) et décider collectivement, car les zozos au pouvoir ne vont rien faire de bien... business as usual... c'est donc pas pour demain...

Beau jeu de mot.



Pour la phrase de conclusion, certes c'est important de développer les transports en commun, mais ils ne peuvent pas s'employer partout. Un bus, ça consomme environ 10 fois plus qu'une voiture (je parle d'une clio, pas d'un SUV). Donc faut le remplir un minimum pour que ce soit rentable d'un point de vue économique ET écologique. Pour les campagnes, la voiture reste hélas indispensable.



Autres solutions (qui sont bien sûr complémentaire aux transports en commun): développer le télétravail, réduire les besoins de déplacements longs, privilégier le vélo ou la marche pour les déplacements courts.


Oui et oui et oui ,le transport en commun! ils ont cassé volontairement la SNCF et tous le service public qui va avec ... Fermeture de gare, billets trop chers,casse sociale pour les cheminots, libéralisation... 


Que vouliez-vous qu'ils disent ? C'est des patrons de constructeurs auto... Les mecs font leur job, et plutôt bien.


Ce n'est pas parce que notre classe politique est indigente qu'il faut chercher chez les grands patrons des boucs-émissaires (ou des sauveurs ? j'y vois cette dualité dans votre chronique)... 


J'en profite pour partager un autre lien : le reportage de Luc Bronner sur la catastrophe ferroviaire en Hauts-de-France. Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF, réclame 100 milliards d'investissements à son actionnaire (l'État) pour être à la hauteur de la transition écologique. Réponse ? Trop cher, bien sûr, l'important c'est la concurrence avec les acteurs privés (qui ont tous jeté l'éponge, le seul concurrent restant étant Transdev, filiale de la Caisse des dépôts et donc, de l'État).


100 milliards, trop cher ? Elisabeth Borne vient d'annoncer le maintien de la subvention de 30 centimes par litre d'essence. Ça va coûter 41 milliards d'euros cette année. 2 ans et demi de subvention à l'essence pour conserver les dividendes de Total, c'est ce qu'il faut pour avoir un réseau ferroviaire qui devienne une vraie alternative à la bagnole. 


Trop cher, vraiment ?


Y'a manif demain. C'est pas exactement le même sujet, mais enfin c'est toujours bon à prendre.

"Nous sommes là pour proposer des solutions, à condition que la société accepte que la liberté de mouvement individuelle, familiale, et professionnelle, reste un axe fondamental de notre «lifestyle»."  


En fait c'est exactement ça qu'il faut changer, il faut réduire l'utilisation de la bagnole aux stricts besoins et organiser la vie autour de ça. J'habite un endroit où se trouve une belle cité-jardins. De l'habitat collectif de qualité qui avait été construit dans les années 20 pour loger ouvriers, contremaître etc... à l'époque où la ville avait une activité indstrielle. On trouve des petites maisons de briques pour les plus gradés, des appartements en immeubles de 5 étages pour les ouvriers. Tout cela était financé dans l'intérêt de tout le monde. Puis la bagnole est arrivée, un besoin supplémentaire créé. Plus nécessaire de financer de l'habitat collectif à proximité, plus besoin de côtoyer les ouvriers, et en plus de belles recettes pour toutes ces bagnoles qu'on vend. Aujourd'hui, cet habitat collectif est vendu petit à petit, les plus belles pièces d'abord bien sûr, et la plèbe est repoussée toujours plus loin. Le parc privé populaire est lui démoli progressivement et remplacé par des appartements e à plus de 10k€ le m2.

Au-delà de nos convictions sur la mobilité présente et future, il y a une chose que l'on ne pourra pas reprocher à ces deux-là, c'est d'avoir usé de langue de bois.

C'est le cœur qui a parlé.

Et vous savez pourquoi ? L' automobile est un partenaire dont le politique a divorcé il y a dix ans, unilatéralement, violemment. Le politique était technologique,  il a changé. Il n'est pas devenu écologique, non - faut pas déconner - il s'est enfoncé dans l'autoritarisme économique. Dans ce machin, même le capitalisme s'y étouffe.

Alors le milieu automobile, bafoué, humilié, vide son sac.

On sent dans ses mots que Daniel lui-même a été étonné par tant de franchise.

Miser notre avenir sur des promesses ? EHEHEH Vous vous rendez compte que nous sommes tributaires du rendement financier d'une filière pour engager les moyens de trouver des solutions aux problèmes posés par cette filière ?  Traduit en langage du bon sens du peuple , on est dans la merde ! Il faudrait faire confiance aux salopards qui nous ont emmené là pour se comporter de manière intelligente ? EHEHEHEH On va y aller hein puisque c'est la vision des technocrates autistes qui ont pris le pouvoir , mais appelez moi Nostradamus , vous allez crever comme des chiens avec des cancers et autres maladies dont vous avez meme pas encore imaginé l'existence , mais eux vont faire du pognon sur votre peau...

 ils ne se contentent pas de produire des voitures. Ils les aiment, et nous demandent de les aimer aussi. 


mais il y beaucoup de gens qui aiment la voiture, c'est un objet synonyme de liberté pour bon nombre de (jeunes) gens qui vivent en campagne ou dans de petites villes


à 18 ans il est parfois plus urgent d'avoir le permis pour la plupart des jeunes provinciaux qui vivent hors de grandes villes


Et quand vous ne pouvez plus conduire à cause de votre âge par exemple, c'est un crève coeur pour nombre de gens, car c'est les amputer d'une liberté de mouvement qui leur est chère


se déplacer d'un point A à un point B dans un véhicule qui protège des intempéries, qui ne demande aucun effort, dans lequel on peut transporter des objets lourds et encombrants; un véhicule qui coûte certes cher mais qui libère des contraintes horaires imposées (du bus, du train) et avec la possibilité de faire du porte à porte est un gain de temps et une facilité de vie appréciable. 


Faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que la voiture est une belle invention; mais comme toute invention elle a sévères effets pervers ( si elle fonctionnait à l'eau croupie ou à l'air comprimée tout le monde louerait cette invention )


De là à demander aux gens de s'en passer ( comme le font la plupart des parisiens ou des bobos des grandes villes ) est un leurre 


Et je ne parle que de la france, mais aux USA en Australie par exemple; c'est encore pire, vu les distances à parcourir


C'était le moment non politiquement correct de la journée


;-)



Je pense qu'il est important de ne pas se voiler la face : la voiture est indispensable pour la majorité de la population.


La vraie question est plutôt doit-on renouveler son automobile si souvent ?


Penser l'automobile comme un bien devant durer 50 voire 70 ans (ou plus encore, ça peut être l'intérêt principal de l'électrification du parc) ouvre des perspectives bien différentes et enthousiasmantes que de chercher son improbable éradication.

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Il suffit de voir les conséquences d‘un manque de carburant.


Quand au caractère indispensable, il faut prendre acte de la réalité : dans le système actuel, aujourd’hui, tel que le territoire est configuré, le véhicule personnel est un indispensable.


Et si vous pensez pouvoir changer ça d’un claquement de doigt, c’est que vous n’êtes qu’un doux utopiste.


Exactement comme je fais mien la présence d’un parc nucléaire qui ne plait pas, et dont il faut assumer déchets, je pense que plutôt que vouloir faire disparaitre la voiture, il peut être plus intéressant de s’appuyer sur ce qui est indéfectiblement là : un réseau «  jusqu’au dernier mètre », une ubiquité dont on ne se rend compte que lorsque l’on veut tester « je vais visiter pour le weekend ma belle-sœur qui habite à Nice quand je vis à la Flèche » : sans voiture, c’est impossible.


Bref, le même raisonnement s’applique aux ordiphones : leur utilité sociale est éclipsée par leur renouvellement à un rythme effréné. 

« je vais visiter pour le weekend ma belle-sœur qui habite à Nice quand je vis à la Flèche » : sans voiture, c’est impossible. 


même avec voiture, c'est pas évident. faut faire 1700km en 2 jours. vous allez rester à peine une soirée chez votre belle-soeur.

C’est là qu’on voit le dialogue de sourd : la voiture n’est pas indispensable poir son usage propre, elle est (surtout) indispensable pour utiliser les autres réseaux : ferroviaire et aérien.

Résultat : aller = voiture > nantes > avion > voiture (la destination finale réelle est Fréjus)

Retour = pieds > gare de Saint-Raphaël > train > gare de Nice-Saint-Agustin > pieds > aéroport de Nice > voiture


Le retour montre qu’on peut (quand c’est possible parce que ça existe ET que les horaires sont compatibles) limiter l’usage de la voiture, mais l’éliminer totalement est illusoire.

en même temps, c'est illusoire de vouloir faire La Flèche - Fréjus rapidement, pas cher, sans trop se prendre la tête et sans émettre de CO2. ça n'existe pas et ça n'existera jamais.

Solution : arrêter d'aller habiter à des centaines de km les uns des autres. ou rester sur des grands axes sans utiliser l'avion (TGV Bordeaux-Paris-Lyon-Marseille).

Donc pour « moins de CO2 », on ne déplace plus librement, ou on déménage tout le monde (!) ou on s’entasse dans des villes déjà surpeuplée !


Votre monde d’après ne me fait pas envie…

vous êtes rigolo. qui vous dit que je ne suis pas concerné aussi par ce problème?


la mobilité qu'on a, elle n'est pas gratuite. elle n'est pas grâce à nous. elle se base sur la consommation d'énergie et sur l'émission de CO2. c'est faux de croire que "être mobile de n'importe où à n'importe où en en minimum de temps et un minimum d'argent" 'est un droit immuable qui doit être garanti.


c'est une facilité qui nous est permise par l'énergie qu'on consomme, c'est tout.

Et comment et qui décidera d’où j’aurai éventuellement le droit d’aller ?

on a un peu la réponse avec les grèves actuelles. sans essence, personne ne va nulle part en voiture.

vous pouvez faire ça parce que l'énergie vous le permet et qu'elle est disponible quand on veut. ça va changer.

Et vous pensez résoudre tout ça en claquant des doigts ?

Même si une telle volonté de changement était finalement engagée, combien de temps pensez-vous que cela prendra ?


En attendant, la réalité est là et bien là, et il faut faire avec.


Ce qui ne veut pas dire que je sois hostile au changement, mais que je pense être conscient du temps que cela va prendre.

C'est le travail que l'on ne commence jamais qui est le plus long à terminer.


Jeanbat ne vous a pas parlé de claquement de doigt, encore qu'il a suffit d'un claquement de doigt et de 9 ans pour aller sur la lune. 

En attendant qu'un maximum de personnes, notez bien pas toutes, mais une fraction significative pour que ça pèse dans la balance globale, puisse se passer de voiture, il faut leur offrir une alternative. Et cette alternative ne sera pas une autre voiture.

Il faut donc développer les transports en commun afin qu'ils desservent correctement au moins tout les lieux qu'ils peuvent desservir. 

Mais parallèlement il faut vendre l'idée. Car mes collègues qui utilisent la voiture pour venir travailler en très proche banlieue parisienne sont loin de tous avoir une bonne raison pour ne pas prendre les transports en commun.

En attendant, il faut effectivement faire avec la réalité. Mais que cela ne vous serve pas de prétexte pour ne pas essayer de la faire évoluer.

On est bien d’accord. Mais je bien que très favorable aux changements pour un moindre impact environnementale, je suis contre toute coercition sociale : nous ne sommes pas (ou si peu) responsables de l’état actuel des choses, on ne peut donc pas nous le faire payer par de (nouvelles) restrictions de liberté.


Sans oublier qu’avant les transports en commun, le vélo, le VAE et les EPDM offrent des alternatives de déplacement très souples.

Mais la réalité bouge pas mal !


Si vous regardez l'équipement des ménages (INSEE, figure 3), en 1990 : 76,8% étaient motorisés, en 2000 : 80,3%, en 2010 : 83,5%, et pour 2022, c'est +/- 85%.

Mais pour Paris en 10 ans, c'est -17% et pour le Grand Paris, -7% (Rapport APUR, page 16)


La voiture ne sert pas que pour les déplacements domicile-travail, sinon on pourrait demander aux 17 millions de retraités d'abandonner leur voiture puisqu'ils n'en ont plus la nécessité d'usage au quotidien !


Il est clair que beaucoup de choses pourraient être améliorées au niveau des transports en commun, mais les contraintes de territoires et les autres usages de la voiture demandent de réfléchir à d'autres solutions.


Un citadin peut sortir se divertir à pieds dans son quartier, même s'il ne veut pas lâcher sa voiture pour aller au travail, mais quand on habite à 30 km d'un cinéma, faut-il organiser des tournées de bus jusqu'à minuit ou une heure du matin? une ou plusieurs fois par semaine ?




Très bonne dernière question ! Merci.

Penser l'automobile comme un bien devant durer 50 voire 70 ans 


en pratique, ça peut durer 50 ou 70 ans sans problème. il faut juste investir dedans plusieurs fois le prix d'achat pour la restaurer. sans compter le problème d'appro des pièces, surtout dans le cas où les constructeurs ont disparu.

Cette histoire qu’une voiture coûte plusieurs fois son prix en entretien EST le mythe qui pousse au renouvellement permanent : j’avoue ne pas comprendre comment on eput reculer devant un « gros entretien » à 700 € et qu’on puisse repartir dans un achat à plus 30 000 €.


La « simplicité » des voitures électriques (pas de filtre à air, pas de vidanges, pas de courroie de distribution, etc.) peut nous faire pencher vers le dernier remplacement : la prochaine voiture devrait être le dernier achat.

vous êtes drôle vous. 700€ n'est pas un gros entretien. personne ne fait l'impasse sur un entretien à 700€ pour repartir sur un achat à 30 000€. à mon avis vous n'avez pas de voiture.


La « simplicité » des voitures électriques (pas de filtre à air, pas de vidanges, pas de courroie de distribution, etc.) 


dans cette liste, rien ne coute cher. un filtre à air ça coute des nèfles. une vidange c'est 100€ en centre auto. une distri, ça reste rare.

une voiture électrique est plus simple au niveau mécanique mais ça veut pas dire que ça s'entretient pas, et ça veut pas dire que le cout d'entretien est nul.

Ben ma voiture vient de passer les 100 000 km, et ça a été le prix (en concession) de cette « grosse » révision.

ben personne n'envoie sa voiture à la casse à ce kilométrage pour une simple révision.

Que ça soit dans mon entourage familial ou professionnel, il y a pourtant une vraie phobie des 100 000 km, avec changement de véhicule à la clé bien souvent.

ben ça veut pas dire qu'on l'envoie à la casse. on l'envoie sur le marché de l'occasion. et la révision à 700€ est faite quand meme.

si votre entourage envoie à la casse une voiture récente de 100 000km pour repartir sur une voiture à 30 000€, c'est qu'ils doivent être à l'abri du besoin.

Il s’agit bien d’un renouvellement, même si le véhicule remplacé ne part pas à la casse : on a fabriqué une voiture de plus « pour pas grand chose ».

Est-ce qu’une étude sérieuse vient étayer votre première affirmation peremptoire ! 


La voiture individuelle (ce que vous appelez un "bien") est du siecle passé.


Avec 10 ou 20% du parc actuel de voitures, en les rendant autonomes et en libre service, on satisfait les besoins y compris de ceux qui ont l’ "obligation" de se déplacer

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Ça c’est la vision de quelqu’un qui pense que personne ne souhaite découvrir l’ailleurs, ou dont toute la famille vit à quelques km de chez lui


L’étalement d’unité familliale sur le territoire est un fait, et à moins d’interdire drastiquement tout déplacement, il est « naturel » de pouvoir vivre à Auvers-le-hamon et visiter de la famille à Plouguerneau.


Quant à votre affirmation « les humains savent vivre sans presque se déplacer », c’est oublier que les,migrations font partie de l’histoire humaine : au final la réalité, c’est plutôt, l’inverse : l’humain cherche toujours à se déplacer : par nécessité alimentaire, laborieuse, familliale et même… par plaisir !

L’étalement d’unité familliale sur le territoire est un fait, et à moins d’interdire drastiquement tout déplacement, il est « naturel » de pouvoir vivre à Auvers-le-hamon et visiter de la famille à Plouguerneau.


je voudrais savoir où s'arrête ce raisonnement. car on pourrait aussi écrire :

il est « naturel » de pouvoir vivre aux USA et visiter de la famille en France.


ou plus polémique :

il est « naturel » de pouvoir vivre en France et visiter de la famille en Algérie.


et donc de justifier tous les vols d'avions, et même l'utilisation de jets privés.

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Un peu rude le commentaire là ... J'ai pas bien suivi ce que le climatocepticisme vient faire là...???


On nous a demandé pendant des années  d'être mobile pour trouver un emploi, maintenant on voudrait nous faire tirer un trait sur notre famille pour ne bouger qu'à 2 ou 5 km de notre maison pour "devenir écolo " ?

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Il serait temps que vous compreniez que toute action humaine pollue.

Vous comptez restreindre toutes nos activités ?

restreindre toute activité qui consomme de l'énergie, oui.

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L'argument est pertinent , ancien cheminot , j'ai conduit des locs de plus de 30 ans ... le design et la mode des livrées (bref une concurrence dans les gouts et couleurs) n'avaient que peu à voir avec la rentabilité , donc la valeur d'usage.
En revanche , dans le cas d'une durabilité accrue , le choix technologique intégré au départ peut devenir une redoutable erreur.
On ne peut également omettre les inductions sur l'emploi...


Il est temps de se libérer de l’emploi : https://www.reseau-salariat.info/brochures/


Reprendre en main quoi produire et à quel rythme est la clé pour sortir de la dévastation sociale et environnementale du capitalisme.


Appliquée à l’automobile, ça veut dire par exemple la fin des 3 huit, de l’obsolescence programmée, etc.

Et le retour du réparateur, voire de « l’améliorateur » : si une nouveauté intéressante apparait, il faut pouvoir l’intégrer à mon véhicule (ça serait comme ajouter un régulateur de vitesse à une Citroën Traction)

ça serait comme ajouter un régulateur de vitesse à une Citroën Traction 


déjà que vous pleurez pour une révision de 700€, je vous dis pas le cout d'une modification pareille.

les améliorateurs, ça existe. seulement, ça coute cher. par exemple, installer un système GPL, ça coute au moins 1500€, etc.

Il ne faut pas mettre cette couverture en photo qui va me donner envie de relire Barthes ou "La 7e fonction du langage" de Laurent Binet puisqu'il s'amuse avec cette référence dans son livre. 


 "Nous sommes là pour proposer des solutions, à condition que la société accepte que la liberté de mouvement individuelle, familiale, et professionnelle »

Ils sont surtout là pour le business et le profit.


Pour rappel, voir comment les grandes compagnies automobiles et pétrolières, dans les 1930 aux USA, on ruiné le tramway pour imposer l’utilisation de la voiture individuelle pour leur plus grand bénéfice.

« Le grand scandale des tramways américains est, dans les années 1970, le résultat des révélations concernant l'abandon, des années 1930 aux années 1950, des réseaux de transport en commun électriques de surface en raison du lobbying des grandes compagnies américaines des secteurs de l'automobile et du pétrole. »


https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_scandale_des_tramways_am%C3%A9ricains


Ne parlez de biens communs à un capitaliste ,il ne peut pas comprendre .

Le biais.

Lier la liberté à la mobilité.

Lier la mobilité à la bagnole, cette auto-mobile.

Et hop! la pensée se "circularise" comme la roue.


Et de ma caverne, obstinément je pense le "s'arrêter c'est avancer!".

Le piège c'est penser continuellement "la bagnole" et tout ce qu va avec les carburants, l'énergie...


Il y a un mois, je terminais en xième lecture Ravage de Barjavel et sans tomber dans le piège binaire (un autre) tendu de "la terre ne ment pas..." que propose le René avec le patriarche,  de nombreux chemins autres peuvent se penser ou simplement se vivre.

 Le pas de côté.


Nous vivons une époque formidable.


Ces éminents dirigeants ne sont pas là pour participer à un avenir radieux  ou pour une écologie raisonnable ;  ils sont là, uniquement, pour produire des dividendes.


On peut supposer que l'un et l'autre ,  dans vingt ans , n'auront plus   beaucoup, besoin  de respirer  ( même de l'air vicié ).


Alors.....

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