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Journalistes, vos papiers ?

Et c'est parti. C'est émouvant, de voir un buzz du week-end éclore sous nos yeux.

Derniers commentaires

sous prétexte que je pointe les accointances de certains élus insoumis avec les extrémistes musulmans, vous me situez de facto dans le camp des capitalistes et de leurs soutiens.


Calomniez calomniez il en restera toujours quelque chose où sont ces accointances? Quelles accointances?

Je vous encourage à ne pas vous laissez manipuler par les capitalistes et leurs accointances prouvées et documentées avec les grands argentiers du terrorisme.

Pendant qu'il vous encouragent à débusquer l'islamo gauchisme, les émirs qui financent les organisations terroristes et leurs comptes offshores sont traités comme des rois par vos amis du printemps républicain.

S'agissant de Danièle Obono face à la journaliste de BFMTV, il est clair qu'elle n'admet pas qu'un conducteur de bus refusant de se mettre au volant à la suite d'une femme - il ne s'agit d'ailleurs pas d'un cas hypothétique, puisqu'en 2012, des chauffeurs musulmans de la RATP ont effectivement opposé ce refus - soit un musulman intégriste. Je vous fais remarquer que je n'ai nulle part évoqué le lien qu'elle fait avec le terrorisme, sa manière de ne pas répondre à la question posée : refuser de conduire après une femme est-il un comportement sans rapport avec l'intégrisme religieux ?


Il est clair que vous mentez ! L'amalgame entre intégrisme et terrorisme est le fruit du story telling valsien que la journaliste reprends à son compte. La question est biaisée et c'est ce biais qui amène Obono à lui demander qu'est ce que vous entendez par intégrisme. Appoline de Malherbe lui demande si ce type de comportement relève de la loi antiterroriste et Obono lui rétorque à juste titre que cela n'a rien à voir.

Il est clair que la brebis galeuse afro descendante danièle Obono a été choisie pour être la cible des amalgames racistes de vos amis. Vous ne voyez même pas cette discrimination flagrante alors qu'elle vous saute aux yeux quand c'est Christiane Taubira qui en est la cible.

Votre idéologie vous embrouille les sens.

Quand Coquerel signe une pétition sur la liberté d'expression personne ne lui demande s'il nique la France et vous verrez qu'Obono aura droit à ces questions ciblées à chaque fois.

Libre a vous de cautionnez et libre à moi de déconstruire.

Obono ne dit pas autre chose que ses camarades blancs de la France insoumise mais c'est elle que vos potes ont choisi de cibler en surfant sur le soupçon de double discours qui s'abat sur les non blancs qui prennent la parole dans les médias.

Les attaques contre Christiane Taubira était construites de la même façon .
Il y a certains sujets dits "sensibles" sur lesquels les journalistes de Le Media auront intérêt à lever toute ambiguïté.
Je pense notamment aux propos pour le moins "originaux" de Danièle Obono. Sa dernière sortie en date, sur le cas d'un chauffeur de bus refusant de prendre le relais d'une conductrice, qui n'est pas, selon elle, une conséquence de l'intégrisme religieux, relève du déni.
Pire encore, la suppléante de François Ruffin volant au secours de l'élue communiste de La Courneuve qui avait qualifié l'auteur du double assassinat de la gare Saint-Charles de martyr (!).
Même s'il est rassurant de constater que Ruffin et Mélenchon réagissent généralement de manière appropriée à ces insanités.
J'ai vu un "documentaire" sur RMC découverte qui exprimait les idées les plus débiles toujours sous forme de questions. par exemple "les dieux grecs sont-ils des extra terrestres venus nous coloniser?" c'est le même procédé.

Disons que suivre une émission avec de telles bourdes est une perte de temps intégrale. Autant lire un livre, écouter de la musique, se balader.
et de nouveau une attaque contre la FI, avec toute la complaisance faux-cul de la supposée neutralité de "juste" rapporter le titre de télé et l'ironie de F. Cult. ! Comme s'il fallait prendre au pied de la lettre les termes de Chirikou. Et comme s'il fallait encore défendre Apathie et consort, qui n'en ont vraiment pas besoin. Ras-le bol de cette malhonnêteté générale. Je suis impatient-e de connaitre Le Média, et je pense que j'y trouverai plus de qualité et de politique qu'on en trouve ailleurs.
"C dans l'air", journalistes de merde ?
Vu comme ça, c'est inattaquable, non?
Tout ce bruit ne vient que du fait que les média les plus importants et leur rédacteurs,de gré ou de force ou à l'insu de leur plein gré, se sont mit, souvent de manière sournoise, au service d'une idéologie.
Au lieu de:
Voici les faits - Tel que rapporté par nos sens.
Voici ce que je comprend - Tel qu'interprété par notre cerveau
Voici ce que j'en pense - Tel que rationalisé (parce qu'on ne fait que ça quand il s'agit d'évènements extérieurs à nous)
Nous avons:
Voici mon interprétation des faits - La propagande qu'on veut nous inculquer
Voici ce que vous devez en penser - Le prêt à digérer de la rationalisation qu'on veut nous voir adopter.
1) Il me semble que cette problématique de dire d'où l'on parle (et non pas ce qu'on vote) ne s'applique réellement que pour les éditorialistes politique. Les journalistes n'ont pas a le faire car c'est la ligne éditorial du média auquel ils appartiennent qui tient lieu de déclaration d'intention, comme le dit Thomas Guénolé dans une tribune aujourd'hui (Note pour Daniel Schneidermann : Vous devriez inviter cet éditorialiste qui a réfléchi à la question et lance beaucoup d'idées en ce moment).

2) Il n'est pas question d'injonction du style "vos papiers" mais de permettre qu'un éditorialiste politique donne sa position sans être écarté pour manque d'objectivité ou de neutralité (rappel des précédents Duhamel en 2012 et Pulvard en 2017).
Est-ce vraiment nécessaire de savoir ce qu'en pense personnellement le journaliste?
Si je lis un article dans le fig' mag', je me doute que le type ne pas développer les mêmes arguments que dans l'Huma...
Et s'il s'agit de science (vaccins)... ben suffit de lire les autres publications du journaliste pour savoir s'il est neutre ou orienté.
"L’objectivité n’existe pas. L’honnêteté, oui!"

"On ne peut avoir deux maîtres à la fois, l'argent et l'information ! Ou alors on choisit un autre registre et on désinforme le public à longueur d'articles !"

H.B-M

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Moi il me semblait que Ruffin était justement l'archétype du journaliste qui décrit toujours d'où il parle. Mais certain philosophe l'accuse d'utiliser sa position d'élu pour faire de la pub pour son journal. C'est donc en fait un escroc et Totorugo a donc tord : on peut dire le mal qu'on veut de FI, c'est de la saine polémique démocratique...
Bon, je m'égare.
Quand on vit dans un monde aberrant, on finit par trouver des solutions aberrantes.
Bien sûr que nos opinions, comme celles des journalistes, se forment en fonction de ce que l'on fait, de ce qui nous entoure et tout le tralala. Mais surtout, surtout, il reste un élément important qui constitue notre personnalité et nos opinions : et c'est l'honnêteté, d'où découle directement d'ailleurs le professionnalisme et le sérieux.
Qui peut dire que Barbier Apathie et Duhamel sont honnêtes? Compétents? Qui peut dire que toute la clique de journalistes qui composent 95% de nos médias sont honnêtes et compétents alors qu'ils traitent des sujets en les survolant en boing, dont ils ne connaissent rien voire qu'ils découvrent au moment de l'interview?
Alors effectivement, leurs opinions politiques, déontologiques, leurs avis sur la sexualité de la princesse Diana ou quoi que ce soit d'autres, on s'en moque royalement.
La seule chose qui nous importe est leur faculté à traiter d'un sujet avec rigueur, honnêteté et justesse.
Et là, on peut dire quand même que l'on vit dans un monde qui a définitivement basculé du côté obscur.
Alors moi je ne me remets pas d'avoir vu les policiers franquistes à l’œuvre
non pas que je soutienne la riche Catalogne dans son désir d'indépendance
j'aimerai tant plutôt soutenir la réunion des nations entre elles plutôt que leur éclatement
mais de voir un policier tirer par les cheveux une femme cela me semble aussi révoltant qu'un mec qui poignarde par derrière une femme et hurle en le faisant "là-bas qu'il se barre", ce que j'attends avec impatience depuis des siècles, quel que soit le nom qu'on lui donne ou qu'on ne lui donne pas de peur de le nommer.

Sinon pour cette question de papier, le commentaire de Totorugo recueille toute mon adhésion et c'est bien pourquoi je le dis : France Insoumise ne peut accepter de collusion gentillette avec la Macronie sous toutes ses formes, que ce soit à la télé ou au Parlement
Merci Daniel, quelle forme!
Arriver à mobiliser sur le forum d'@si, autant de monde, aussi disert et volubile, avec autant d'esprit pétillant et d'une telle clairvoyance, à une heure aussi matinale, et un LUNDI (!) Chapeau l'artiste!
Comme si vous ne savez pas que toute cette polémique démarre de votre interview puante de vendredi dernier, où vous faites dire des inepties à Miler et Chikirou. Poussant le vice jusqu'à demander à un homme d'énumérer les défauts d'un de ses amis personnel.
Comme si les 3/4 des sites d'info en ligne de Buzzfedd à Streetpress ne mettaient déjà pas des bio ou les liens des comptes twitter de leurs journalistes et contributeurs.

Ce sont vos pratiques et votre entre-soi qui ont produit une telle défiance à l'égard de votre profession dans l'opinion publique. Vous tentez de diaboliser la FI ? Dites-vous bien que les gens n'ont pas attendu ni Melenchon, ni la France Insoumise pour avoir de la détestation pour votre profession.
Il suffit de vous suivre sur les réseaux sociaux pour réaliser que les sociologues ne se trompent guère sur votre compte en relevant votre uniformité sociale, votre entre-soi, votre fermeture d'esprit, votre mépris de classe, etc. Vous ne communiquez qu'entre vous, vous ne daignez jamais débattre avec le quidams qui relève vos contradictions, vous n'avez aucune tolérance à la critique. Caché derrière votre semblant de neutralité et d'indépendance, vous n'êtes en rien un contre-pouvoir dans ce pays. Vous n’êtes que des petits monarques, au même titre que les politiques avec lesquels vous vous acoquinez régulièrement. Vous n'avez aucune solidarité avec vos subalternes qui travaillent bien souvent dans une grande précarité. Vous n’êtes jamais solidaires de personne. Nous ne sommes pas dupe, vous êtes bien un bloc bourgeois prêt à lutter pour vos intérêts. Et vous, Daniel Schneidermann, vous n’êtes pas bien différent des autres.
Sur le fond du buzz, les choses sont pourtant claires : une phrase interrogative, en Français, ne se contente pas d'un point d'interrogation (langage oralisant ou écrit familier, relâché, mis à part). Elle s'exprime avec une tournure interrogative. On n'aurait jamais un titre : "Les Insoumis veulent ficher les journalistes ?", mais bien évidemment "Les Insoumis veulent-ils ficher les journalistes ?".

Donc non, certainement pas "Dont acte" à la réponse merdeuse de France 5. Il y a délibérément intention de soutenir que les Insoumis veulent ficher les journalistes.

"Ficher", oui. Rien à dire là-dessus, Daniel ? Les mots ne vous intéressent-ils plus, soudainement ? Ça veut dire quoi, ficher, dans l'imaginaire collectif ? C'est la Stasi, le KGB, la Gestapo, les polices politiques les plus répugnantes. Il n'y a aucun doute sur l'intention d'un titre qui utilise de cette façon le verbe "ficher". Les Insoumis au pouvoir, ce serait la RDA, les micros planqués dans les plafonds de chaque journaliste pour savoir avec il parle de quoi, s'il lui arrive d'avoir une coupable réticence envers l'autocrate Mélenchon, etc. Ce bandeau de F5 est explicitement une façon de dire : Les Insoumis, c'est la Vie des autres (ce film de Florian Henckel von Donnersmarck), ne votez jamais pour eux.

Oui, j'ai voté Mélenchon, et Insoumis aux législatives. Vous m'objecterez donc, Daniel, que je suis sans doute aveuglé par insoumisolâtrie maladive - d'autant que l'insoumisolâtrie, c'est bien connu, porte à l'indulgence envers les régimes totalitaires -, mais je ne comprends pas que sur un site observatoire des médias, dans une chronique qui évoque le bandeau incriminé, vous n'ayez rien à dire sur le fond, absolument rien. L'épisode du bandeau n'est là que pour vendre votre lessive. Lessive que je ne dénigre pas, notez-le bien (je m'y suis même abonné aux premières heures), mais dont seul vous importe d'en faire la publicité.

Ne rien avoir à dire sur un bandeau aussi infamant, aussi éhontément partisan et diffamatoire (tout en étant inattaquable, bien sûr : le point d'interrogation oublié, le verbe "ficher" dont on nous dira qu'il a un sens très large et qu'on a l'esprit déplacé en imaginant qu'il pourrait suggérer une équation de type FI=Stasi), ne rien avoir à dire sur ce condensé de malhonnêteté journalistique, c'est aussi dire d'où vous parlez.

Vous parlez d'un lieu dans lequel ce n'est pas (plus) grave, d'instiller quotidiennement l'idée que la France Insoumise, "c'est la Corée du Nord" (comme disait Attali). Or que vous votiez ou non pour FI, c'est grave. Ce mouvement propose d'augmenter les salaires, de mieux répartir l'imposition, de renforcer les protections du salarié dans le droit du travail, de sortir du nucléaire, de faire la transition énergétique, etc. Et on fait vis-à-vis de lui ce qu'on n'a même jamais fait pour le FN, qui se propose lui de trier les gens en fonction de leurs pratiques religieuses, de renforcer les lois d'exception de l'état d'urgence, de pointer quotidiennement les musulmans comme des terroristes en puissance, qui refuse d'augmenter le smic, qui ne soucie du droit du travail que pour jouer la partition de la compétition entre travailleurs français de souche et travailleurs étrangers qui viendraient nous envahir, etc.

Oui, Daniel, nous faire le coup du "bof, le buzz dominical, aucune importance, les insoumis braillent, France 5 plaide l'erreur de liner, dont acte", c'est dire d'où vous parlez, et c'est laisser parler en vous vos convictions personnelles, car c'est bien une conviction politique que de penser que ce n'est pas grave que le journalisme politique ait pour pratique courante d'insinuer quotidiennement que derrière les bonnes intentions écolo-humanistes de la France Insoumise, il y aurait un sous-texte, un programme caché : le projet d'un pays autoritaire dans lequel on ficherait les journalistes, placerait les opposants en prison (épisode "Faut-il dégager les médias") et dresserait des statues géantes du caporal Mélenchon dans les rues (litanie du "culte du chef").

Ce journalisme là ne nous dessille pas. Il nous aveugle. Chez José Saramago, après "L'aveuglement", vient "La lucidité". Ne désespérons pas, elle finira bien par arriver.
Suite au bandeau de CPolitique : Les insoumis veulent ficher les journalistes, Thomas Guénolé dénonce le mensonge sur Twitter.
Le membre de l'équipe de France 5 dont il est question dans ce neuf-quinze, nommé Camille Girerd lui répond :
Aucun mensonge. Une erreur de liner. Manque le point d'interrogation. Mea culpa.
Ce à quoi Guénolé fait remarquer à juste titre que si c'était le cas, France 5 aurait écrit : Les insoumis veulent-ils....
Faux-culs en plus d'être de parti-pris anti-insoumis, à CPolitique.
Poussons le raisonnement jusqu'au bout.
Quelle serait la valeur d'un article journalistique non signé et dont on ne sait pas dans quel journal il a été publié ?
Est-ce qu'on pourrait parler enfin !!!, parce que c'est là que réside en réalité le problème, des journalistes et des experts qui font passer leurs convictions et propagandes, tout en faisant croire qu'ils sont neutres ?
Si la question se pose aujourd'hui, c'est aussi parce qu'une majorité de "journalistes" ont avec force relayé une idéologie sous couvert d'objectivité, notamment dans le domaine économique (en mode "TINA"). C'est un retour de bâton, sans doute injuste pour ceux qui avaient su y résister, mais il ne faudrait pas non plus réécrire l'histoire. Sinon, dans mon souvenir de l'émission (à confirmer), ce n'était pas présenté comme une obligation ni par Miller ni par Chikirou. Donc beaucoup de bruit encore pour rien, juste le plaisir d'associer la FI à une police de la pensée.
Ah, voilà donc l'objectif de la manip'.

Bien joué.
Moi, ce qui m'a frappé, c'était l'exemple retenu. Sophia Chikirou parle d'avoir un journaliste anti-vaccin, comme si c'était acceptable, comme s'il y avait un débat sur la question et qu'on pouvait être pour ou contre les vaccins.

Après tout, pourquoi pas ? Pourquoi pas un journaliste qui pense que la terre est plate, ou un journaliste créationniste ? Parce qu'on ne pourra jamais avoir confiance dans un journaliste qui croient à de tels stupidités. Un journaliste est censé démêler le vrai du faux et nous dire: "j'ai enquêté: ceci est vrai, cela est faux". S'il se trompe sur des sujets où franchement, il n'y a pas photo, comment lui faire confiance sur des sujets où effectivement on peut se poser des questions ?

Si maintenant vous croyez que, sur les vaccins, on peut être pour ou contre, que les positions se valent, allez regarder ces deux vidéo:
- l'une, plutôt pédagogique, par acermandax
- l'autre, plus rentre-dedans, par astronogeek
Oui, entièrement d'accord : l'exemple des vaccins est aberrant.
Les vaccins, c'est super important.

Pourquoi, alors, est-ce qu'il est aujourd'hui extrêmement difficile de trouver en pharmacie le rappel du DTP ou du DTP+coqueluche (et cela depuis des années, aux dires des pharmaciens) ?

Sachant que nous ne vivons pas dans un pays où l'Etat n'a pas les moyens de protéger la santé des enfants, il ne reste que l'explication de la pénurie organisée.

Et c'est là qu'on apprend qu'il est plus facile de le trouver en version hexa (DTP + coqueluche + hép B + Hib).

Si on voulait que les gens se posent des questions sur le but réel du programme de vaccination public, on ne s'y prendrait pas autrement.
Sachant que nous ne vivons pas dans un pays où l'Etat n'a pas les moyens de protéger la santé des enfants, il ne reste que l'explication de la pénurie organisée.
Quelle logique imparable ! Évidemment, c'est la seule explication possible... Une pénurie organisée, ah les salauds !

Ou alors vous prenez 2 minutes pour chercher la vraie raison, et vous la trouvez facilement:

Pourquoi la firme ne fabrique plus ce vaccin « DTP simple » ? Car « il n’était commercialisé qu’en France, répond l’infectiologue. Et ce vaccin avait provoqué de nombreux cas d’allergies. Mais déjà en 2008, 95 % des nouveaux nés recevaient le vaccin DTP pentavalent. » Depuis 2008, donc, ce vaccin DTP simple est introuvable, pas à cause d’une pénurie, mais d’un arrêt de commercialisation.
Ah, salauds d'Indiens, ils nous empêchent de vacciner nos enfants !

Mais il n'est pas sans intérêt, votre article.

Le DTP simple (sans aluminium, en passant, et qui correspond à l'obligation vaccinale) n'est donc plus commercialisé en France. Est-il légitime de se demander pourquoi, alors même qu'il couvre très exactement le périmètre de l'obligation ? Et puis, si on peut formuler le hexa sans allergènes, on ne peut pas en faire autant pour la version obligatoire ?

Tout ceci ressemble à de la com' sorti de la bouche des "collaborateurs" marketing.

"Vous ne voulez pas d'aluminium ? Et bien vous l'aurez quand même." On a déjà connu cela avec les OGM.

Il paraît que nous vivons dans l'ère du choix individuel.

PS : comment se fait-il que les généralistes prescripteurs ne savent pas que c'est en pure perte qu'ils écrivent "tetra" sur leur ordonnance ?
Le DTP simple (sans aluminium, en passant, et qui correspond à l'obligation vaccinale) n'est donc plus commercialisé en France. Est-il légitime de se demander pourquoi, alors même qu'il couvre très exactement le périmètre de l'obligation ? Et puis, si on peut formuler le hexa sans allergènes, on ne peut pas en faire autant pour la version obligatoire ?

Tout ceci ressemble à de la com' sorti de la bouche des "collaborateurs" marketing.

Le problème, c'est que vous partez du principe que ces justifications sont de la com'. Il y a sans doute des raisons techniques valables à ces décisions, et je pense que ni vous ni moi n'avons le bagage médical pour en discuter ici. Si ça vous intéresse, je suis sûr qu'en cherchant un peu vous trouverez des réponses valables à vos questions. Méfiez-vous juste des sites antivax qui racontent que des conneries. Recoupez les infos, interrogez vous sur la crédibilité des sources, brefs faites un vrai travail de journaliste.


PS : comment se fait-il que les généralistes prescripteurs ne savent pas que c'est en pure perte qu'ils écrivent "tetra" sur leur ordonnance ?
Hypothèse: les médecins savent qu'il y a parfois des pénuries de vaccins, en écrivant "tetra" ils signifient au pharmacien qu'il peut donner soit le vaccin pour 5, soit le vaccins pour 6 maladies, que dans ce cas ce n'est pas important. S'ils écrivent précisément l'un ou l'autre ils signifient qu'il faut fournir spécifiquement ce vaccin.
De manière générale, le jargon/les habitudes langagières sont lentes à changer, on parle toujours de "plombage" pour les dents alors qu'on n'utilise plus le plomb pour ça depuis très longtemps.
Je peux retourner votre observation : le problème, c'est que vous partez du principe que tout ce que vous disent les "autorités" est la vraie vérité, et toute la vérité.

Merci pour votre mise en garde contre les sites antivax qui racontent des conneries, mais je ne pense pas en avoir besoin. Figurez-vous que je suis venue à cette problématique parce que j'ai eu un mal fou à trouver le vaccin que je voulais acheter.

Quant à votre dernière hypothèse, elle est fausse. Vous vous présentez dans une pharmacie avec une ordonnance pour le tetra, on vous dit qu'il n'a pas été vu dans ces contrées depuis longtemps. C'est par hasard que j'ai appris que ces problèmes ne concernent pas le hexa. Apparemment, quand on a une ordonnance pour le tetra, on ne peut pas vous servir le penta, le hexa ou le dodeca.

Comme vous, j'ai eu par le passé une disposition à penser, à priori, qu'il y a une explication "inoffensive" à ce type de situations. Mais après un certain nombre d'expériences allant toutes dans le même sens, on devient adepte de la théorie du complot.

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Je peux retourner votre observation : le problème, c'est que vous partez du principe que tout ce que vous disent les "autorités" est la vraie vérité, et toute la vérité.
Non. Je pars du principe qu'une affirmation extraordinaire doit reposer sur des preuves extraordinaires. quand on prétend que les vaccins ne sont qu'un moyen de se faire de l'argent tout en ne faisant rien, ou pire en étant inutilement dangereux pour l'être humain, on a besoin d'un peu plus de preuve que "j'ai bien l'impression que..." ou diverses anecdotes. Je vous encourage à chercher des réponses à vos questions en ayant l'esprit ouvert mais en vous méfiant de certaines "explications" qui peuvent paraître séduisantes mais ne sont pas étayées par des faits.


Quant à votre dernière hypothèse, elle est fausse. Vous vous présentez dans une pharmacie avec une ordonnance pour le tetra, on vous dit qu'il n'a pas été vu dans ces contrées depuis longtemps. C'est par hasard que j'ai appris que ces problèmes ne concernent pas le hexa. Apparemment, quand on a une ordonnance pour le tetra, on ne peut pas vous servir le penta, le hexa ou le dodeca.
Dans ce cas, il ne reste plus qu'à demander à votre médecin pourquoi il continue à prescrire un vaccin qui n'est plus produit.

Merci pour votre mise en garde contre les sites antivax qui racontent des conneries, mais je ne pense pas en avoir besoin. [...]Comme vous, j'ai eu par le passé une disposition à penser, à priori, qu'il y a une explication "inoffensive" à ce type de situations. Mais après un certain nombre d'expériences allant toutes dans le même sens, on devient adepte de la théorie du complot.
Etes vous vraiment sûr que vous n'avez pas besoin de mise en garde contre les sites complotistes/antivax ?
Vous avez la certitude que votre opinion est étayée par les faits. Je ne partage pas cette assurance.

"Il ne reste plus qu'à demander à votre médecin...". Le tetra est produit, mais on ne le voit que rarement. J'ai même fini par pouvoir l'acheter ; les astres devaient être favorablement positionnés ce jour-là. J'aurais été très mal avisée de reprocher à mon généraliste d'ignorer son métier.

De tout cet échange, je conclus que vos connaissances sont très lacunaires, mais vos certitudes n'en sont pas moins fortes. Et vous m'invitez à avoir un esprit ouvert.
De tout cet échange, je conclus que vos connaissances sont très lacunaires, mais vos certitudes n'en sont pas moins fortes.
Quand je commence par écrire "hypothèse: blablabla", cela signifie que ce qui suit est non une certitude mais une hypothèse. C'est quand même bien fait, la langue française. Donc qui de nous deux a "les certitudes les plus fortes" ? Qui de nous deux a un esprit ouvert ?
"Pourquoi il continue à prescrire"
Parce que, jusqu'à nouvel ordre, c'est le seul qui soit obligatoire.
J'ai la réponse.
"Pas assez cher, mon fils..."
Le mensonge éhonté de Colin Powel a été, bien évidemment, démoli par les journalistes qui ont enquêté...( "j'ai enquêté: ceci est vrai, cela est faux" )

Ah bon, ils n'ont pas enquêté, ils ont répercuté sans vérifier les dires et badaboum Irak!

A ce moment là, la terre était plate, plate...qui avait lu le Diplo?
Et pourtant, dans le monde 15 000 000 de personnes avaient manifesté pour dire: " Mais non, la Terre est ronde, avec ou sans vaccins"
Moi, ce qui m'a frappé, c'était l'exemple retenu. Sophia Chikirou parle d'avoir un journaliste anti-vaccin, comme si c'était acceptable, comme s'il y avait un débat sur la question et qu'on pouvait être pour ou contre les vaccins.

La démocratie, c'est la possibilité de toujours faire autrement.

Oui, on PEUT être contre les vaccins. Est-ce que c'est rationnel ? Cela se discute. Ça ne l'est pas au niveau global, ça c'est sur.

Mais oui, on peut être contre les vaccins, tout comme on peut être contre l'Euro, ou même pour l'Euro !

Le fait qu'il y ait consensus scientifique ne doit pas supprimer toute forme de débat. Attention, cela ne signifie pas qu'il faille nier les faits. Il est effectivement absurde de nier qu'au niveau statistique, les vaccins sauvent des vies. Tout comme ils est absurde de nier que la terre se réchauffe. Cependant, cela n'exclut pas de se poser la question d'organiser ou non des campagnes de vaccinations, ou d'engager des changements dans les modes de production, ou de continuer à polluer comme des gorets en mode balek complet !

Il y a toujours le choix. Ou plutôt, il devrait toujours y avoir le choix.

PS : Disclaimer, je suis vacciné et fier de l'être.
question subsidiaire : peut-on oui ou non être pour le suicide ?
question subsidiaire : peut-on oui ou non être pour le suicide ?

Je ne le suis pas. Décider au nom de cela que l'on ne pourrait pas être pour, cela porte un nom : Censure.
Le fait qu'il y ait consensus scientifique ne doit pas supprimer toute forme de débat. Attention, cela ne signifie pas qu'il faille nier les faits. Il est effectivement absurde de nier qu'au niveau statistique, les vaccins sauvent des vies. Tout comme ils est absurde de nier que la terre se réchauffe. Cependant, cela n'exclut pas de se poser la question d'organiser ou non des campagnes de vaccinations, ou d'engager des changements dans les modes de production, ou de continuer à polluer comme des gorets en mode balek complet !

Le fait qu'il y ait consensus scientifique devrait au moins supprimer une forme de débat: celui qui consiste à se poser des questions auxquelles la science a déjà répondu. Si les autorités médicales estiment qu'il faut organiser une campagne de vaccination, est-ce qu'il faut remettre en cause systématiquement leur avis ? On peut, bien sûr, leur poser des questions, leur demander "est-ce vraiment nécessaire?" mais se elles répondent "oui, c'est nécessaire, sinon il va se passer ceci" il n'y a plus de débat.

De manière générale, il ne faut pas croire que le débat démocratique permet de se faire le meilleur avis sur des questions très techniques.
Si si. Il doit toujours pouvoir y avoir débat. Sauf si tout le monde est d'accord. Mais c'est rarement le cas.

Si le consensus scientifique c'est "les effets secondaires du vaccin vont handicaper 1000 personnes et en tuer 50, mais sans vaccination on estime que 100.000 personnes pourraient succomber à la maladie" vous pouvez tout à fait faire le choix "rationnel" de tuer 50 personnes pour en sauver 100.000.

Dire qu'il n'a pas de débat, c'est prendre une position. Je suis comme vous, j'ai tendance à penser que le prix à payer est préférable à une épidémie. Mais je ne vois pas au nom de quoi on interdirait l'avis qui consiste (par exemple) à dire que c'est un choix rationnel morbide et qu'après tout, les gens préfèreraient peut-être savoir qu'ils ont perdu un proche "la faute à pas de chance" plutôt que via l'effet secondaire d'un produit qui était censé "sauver plein de monde".
Mais je ne vois pas au nom de quoi on interdirait l'avis qui consiste (par exemple) à dire que c'est un choix rationnel morbide et qu'après tout, les gens préfèreraient peut-être savoir qu'ils ont perdu un proche "la faute à pas de chance" plutôt que via l'effet secondaire d'un produit qui était censé "sauver plein de monde".
Ca, c'est simplement un biais de l'esprit humain. En vrai, les vaccins ont un rapport risque/bénéfice très positif (vous avez plus de chance de mourir/être gravement malade en ne prenant pas de vaccin qu'en en prenant), ce qui fait que le choix rationnel, au niveau tant individuel que collectif, est de se faire vacciner.

Et, encore une fois, ce n'est pas un débat public qui va régler la question. On ne va pas voter pour savoir si les vaccins sont bons ou mauvais, ce sont des expériences médicales qui vont l'établir. En revanche, il peut y avoir un débat pour savoir si on rembourse les vaccins, si on se lance dans une campagne de vaccination (qui va couter de l'argent, mais protèger la population) ou non, ça relève du débat économique ou politique. Mais ce n'est pas de ce débat là dont parlent les antivax, qui nient les résultats scientifiques et ont une vision complotiste du monde.
"Si les autorités médicales estiment qu'il faut organiser une campagne de vaccination, est-ce qu'il faut remettre en cause systématiquement leur avis ? On peut, bien sûr, leur poser des questions, leur demander "est-ce vraiment nécessaire?" mais se elles répondent "oui, c'est nécessaire, sinon il va se passer ceci" il n'y a plus de débat."

Ah, elles sont bien bonnes vos "autorités", de permettre qu'on leur pose des questions, de faire de la pédagogie, puis de clore le débat. J'aime votre humour.

Rappelez vous la fameuse grippette et ses vaccinodromes. Les "autorités" avaient prédit l'hécatombe. La population a préféré ne pas les suivre. L'épidémie promise n'a pas marqué les mémoires. Mais le vaccin a produit quelques effets secondaires.

Et quand, pour finir, on apprend par ailleurs que cette "épidémie" a été l'occasion d'un transfert de sommes importantes depuis les caisses de la sécu vers les caisses de certains "acteurs économiques", on peut se demander si tel n'était pas le but de l'opération.
On l'a vu avec Bachelot, la campagne de vaccination n'a servit qu'à vendre des vaccins et à enrichir un membre de sa famille. Ce genre d'arnaques avec l'argent public on s'en passerait bien.
La vision a posteriori est un peu facile. Arnaque avec l'argent public ou panique ?
Si je me rappelle bien de l'ambiance de 2009, on craignait que le H1N1 puisse avoir le même taux de mortalité que le H5N1, virus de grippe aviaire avec une mortalité de 58,5% (moyenne 2011) quand il touche l'humain.
Quand on commence à parler d'une grippe aussi contagieuse que d'habitude mais avec une mortalité de presque 60%, il y a forcément de quoi s'inquiéter. D'ailleurs, ça peut nous tomber dessus un jour ou l'autre.
On ne saura jamais, tout ce qui est certain c'est le conflit d'intérêt Faab et le fait que cet argent public ne sera jamais rendu.
Donc cela prouve que c'est un sujet politique comme un autre, et non pas un sujet uniquement scientifique.
Certes. D'ailleurs les scientifiques ne revendiquent généralement pas de décider des politiques. Mieux vaut pour eux que ce soient les politiques qui assument des choix relevant parfois du pari. Le H1N1 allait-il être dangereux ? On n'en savait rien. Quelles politiques concrètes à mener pour anticiper le réchauffement climatique ? Difficile à dire. A quel rythme fermer des centrales nucléaires ? C'est compliqué.
Etc.
"Un journaliste est censé démêler le vrai du faux et nous dire: "j'ai enquêté: ceci est vrai, cela est faux" "

Seul Dieu peut dire "ceci est vrai, cela est faux".

Qu'un journaliste produise de l'information honnête... ce sera déjà pas mal.
C'est justement la capacité du journaliste à fournir une information qui est sérieusement mise en cause dans ce cas là.
Moi, ce qui m'a frappé, c'était l'exemple retenu. Sophia Chikirou parle d'avoir un journaliste anti-vaccin, comme si c'était acceptable, comme s'il y avait un débat sur la question et qu'on pouvait être pour ou contre les vaccins.

Mais si, il y a débat. Les vaccins, je suis plutôt pour, mais par contre je suis franchement contre la présence d'aluminium (neurotoxique connu) dans les adjuvants.
Mais si, il y a débat. Les vaccins, je suis plutôt pour, mais par contre je suis franchement contre la présence d'aluminium (neurotoxique connu) dans les adjuvants.
Dans ce cas, faites le boulot des labo et faites des vaccins aussi efficaces mais sans aluminium. Bonne chance.

Ou alors vous regardez les vidéos que j'ai mises plus haut, ou les rapports de l'OMS sur la question, et vous verrez que la présence d'aluminium ne pose pas de problème avéré.
La question n'est pas de savoir si on est "pour ou contre les vaccins", mais si on est "pour ou contre l'obligation pour 8 nouveaux vaccins mises en oeuvre à compter du 1/1/2018 pour les enfants".
A vous lire, on comprend qu'un vaccin est justifié, en toute circonstance, quelquesoit le vaccin, le vacciné, etc... ce n'est évidemment pas le cas. Etre "pour les vaccins", n'a pas plus de sens qu'être "contre les vaccins" par principe.

Or j'ai le sentiment que :
- paradoxalement, cette nouvelle obligation vaccinale porte dans la lumière et offre un espace médiatique important à ce discours "antivax" radical et sectaire,
- que la déconstruction de ce discours occupe beaucoup de monde,
- que cette effort de déconstruction, massif, très présent dans les médias, arrange bien les promoteurs de la nouvelle obligation vaccinale,

mais qu'au final, l'analyse de la pertinence de ces 8 nouvelles obligations, l'analyse des tenants et des aboutissants, sanitaires, économiques et politiques de cette décision, n'est faite par personne.
En tout cas, je n'ai pour ma part rien lu ou vu de satisfaisant sur le sujet (mais je n'y passe pas non plus mes journées) : les articles et vidéos font la part belle le plus souvent à la déconstruction d'arguments assez limités et donc facile à déconstruire (cf. votre première vidéo), mais ne vont pas plus loin.

La raison principale étant à mon sens qu'ils sont écrits par des journalistes favorables à l'obligation vaccinale et incapables de penser contre eux mêmes (ce que Daniel évoque un peu dans sa chronique).
Je crois que c'est à cela que Sophia Chikirou fait allusion lorsqu'elle aborde ce sujet.
Je crois que c'est à cela que Sophia Chikirou fait allusion lorsqu'elle aborde ce sujet.
Je ne pense pas. C'est difficile à dire car elle n'a pas pu développer son idée, mais elle avait l'air de croire que l'on pouvait être "contre les vaccins" comme on peut être "contre l'euro" pour reprendre un exemple listé plus haut. Une vision assez simpliste qui, malheureusement, est partagée par bon nombre de personnes.
@tristan.

Si maintenant vous croyez que, sur les vaccins, on peut être pour ou contre, que les positions se valent, allez regarder ces deux vidéo:

En posant le problème des vaccins dans ces termes si binaires, Il n'y a pas de dialogue possible.
Pourquoi les vaccins sont mis sur un "piédestal" et pas considéré comme les autres médicaments ?
Qu'est-ce qui fait que la critique du vaccin soit devenue tabou ?

On peut parfaitement remettre en cause certains vaccins (ou leur adjuvants) sans pour autant remettre en cause l'efficacité certaine de bien des vaccins. Je trouve délirant, voir très dangereux le fait qu'on puisse plus critiquer certain aspects de ce médicament sans être taxé de fou ou de je ne sais quoi.
Et j'ai même pas parlé de l'aspect sanitaire du problème et des dérives très inquiétantes pris par les agences de santé public du médicament sous la pression des lobbys du l'industrie pharmaceutique (pour être gentil).
On peut parfaitement remettre en cause certains vaccins (ou leur adjuvants) sans pour autant remettre en cause l'efficacité certaine de bien des vaccins. Je trouve délirant, voir très dangereux le fait qu'on puisse plus critiquer certain aspects de ce médicament sans être taxé de fou ou de je ne sais quoi.
Le problème, c'est que ceux qui remettent en causes "certains vaccins" le font non sur la base de résultats expérimentaux mais sur leurs impressions, leurs préjugés ou diverses fausses informations. De toute façon, ce n'est pas par un débat public que l'on détermine la nocivité ou l'intérêt médical de tel ou tel produit. Et oui, c'est délirant (ou du moins très présomptueux) de croire qu'on en sait plus que ceux qui bossent sur ces vaccins.
Je trouver que ça se défend, des fois certains journalistes font des interview, on dirait des militants.

Là si on sait que le ou là journaliste est contre les vaccins, (ça doit exister...) bah on sera pas surpris d'avoir affaire à un/une irresponsable.
l'exemple illustre bien justement que sur des sujets de sciences "dures" il parait plus aberrant de laisser la parole contraire au consensus de la communauté scientifique (et à la méthode scientifique), même si certaines passent; que sur des sujets sur lesquels les sciences humaines se penchent. Quand des journalistes/éditorialistes/chroniqueurs/politiques sortent ou laissent passer des énormités, on devrait les traiter exactement comme ces types qui vous expliquent que la Terre est plate ou que les vaccins sont inefficaces, et déligitimer leur discours. Pourquoi les paroles de gens comme Stéphane Bern ou Lorent Deutch par exemple sont prises au sérieux alors qu'aucun historien vivant, même parmi les plus conservateurs, ne pourraient leur accorder la moindre once de valeur scientifique? A ce titre c'est du même ordre que de dire "la Terre est plate", et tout le monde acquiesce. et ce n'est qu'un exemple parmi la majeur parti des discours dominant.
Pourquoi les paroles de gens comme Stéphane Bern ou Lorent Deutch par exemple sont prises au sérieux alors qu'aucun historien vivant, même parmi les plus conservateurs, ne pourraient leur accorder la moindre once de valeur scientifique?

Je pense que le cas de Stéphane Bern ou Lorent Deutch est plus comparable à celui des frères Bogdanov, qui viennent raconter des conneries sur le big bang et la relativité générale sur la télé publique sans jamais se faire contredire par des vrais scientifiques.
c'est généralisable à l'économie (c'est là où je voulais venir), en lisant le dernier papier de Lordon je vois qu'il résume assez bien ça,
http://blog.mondediplo.net/2017-10-03-Le-service-de-la-classe
à partir de Mais comme un canard à la tête coupée (dernier paragraphe de l'article) et ça finit par
« Expliquez-moi ce processus mental. Voilà un phénomène qui est scientifiquement attesté : le désastre du chômage et des inégalités dû aux politiques néolibérales des trente dernières années, c’est patent, ça se voit, ça s’observe. Comment font les néolibéraux, négationnistes, pour fonctionner ? Comment fait-on pour s’abstraire de la réalité quand on est — comme vous — au pouvoir ? ».
Et pourtant cette phrase est tout ce qu'il y a de plus fausse: Le chômage et les inégalités sont observables et peuvent être scientifiquement attesté. La causalité, elle, est une hypothèse qui peut être mise en doute. Même si je partagerais plutôt cette hypothèse, elle n'a rien d'un «phénomène scientifiquement attesté». C'est d'ailleurs sur ce genre de point que se porte le débat, personne ne nie en effet le chômage.
Quand DS somme miller de 'dire du mal de melenchon" comme preuve de l'indépendance du média qu'il est en train de créer, il donne à voir l'étendu de son "objectivite" de journaliste
Je ne l'ai pas entendu demander à l'un des créateurs de Ebdo de dire du mal de Vals dans le gouvernement duquel se trouvait Mandon directeur du futur hebdo !!!!!!!
Sur le titre : le point d'interrogation est parfois, et à mon avis, dans ce cas, une technique de lâche. Exemple : "Daniel Schneiderman, journaliste vendu?", ça serait assez dégueulasse. Il ne manquait pas un point d'interrogation pour passer d'un titre calomnieux à un titre putassier, il manquait, eh bien il manquait un peu de tout, à commencer par l'honnêteté.

C'est curieux, chez certains journalistes (je pense ici notamment à l'équipe de CPolitique) à avoir des ratés de comprenette sur tout ce qui entoure FI. Les premières victime de l'enfumage diabolisant sont vraisemblablement ses propagateurs. Pardon, je reformule : "Les premières victime de l'enfumage diabolisant sont elles ses propagateurs? ". C'est tellement plus journalistique.
Il semble vraiment que le capitaine pédale dans la semoule.Il s'émeut (et il semble qu'il jubile)de la création du buzz sur une phrase d'un débat qu'il reconnait que l'on peut poser.
Mais n'en tire aucune conclusion sur la création du buzz qui lui illustre la nécessité de ce débat.
France 5 est une chaîne publique....Peut -on dire que le journaliste qui titre" Fi veut ficher les journalistes" est neutre?
Ou bien celui qui titre :Journalistes vos papiers....ne serait-il pas plus éclairant de savoir d'ou il parle.....?

Je commence à être excédé par ces procédés manipulatoires qui tentent de masquer avec une revendication de neutralité des partis pris compréhensibles.

Là est le problème,le journalisme masqué
Est-ce que les opinions politiques d'un journaliste sont contenues, en entier, dans son vote? Pas les miennes, en tout cas.

Quand Bernanos écrit "Les grands cimetières sous la lune", qui écrit, le journaliste, le chrétien sincère, le mec de droite et même d'extrême droite, ou en tout cas de droite très conservatrice? Doit-on refuser de le croire (parce qu'il n'est pas de gauche), lui accorder davantage de crédit (il n'est pas de gauche, et pourtant...), le considérer comme un traître (ce qu'on fait ses "amis" de droite).

Il me semble qu'un journaliste doit avant tout être considéré comme tel. Et c'est ce qui s'est passé pour Bernanos: il a vu, et n'a pu se taire. Le reste, d'où il vient, qui il aime, comment il vote (mais le vote est réputé secret), qui le paie, ne peut pas être négligé, ça fait partie du contexte qu'on ne peut jamais éliminer, dans aucun domaine, et qui éclaire beaucoup de choses. Mais la question principale c'est celle de l'honnêteté journalistique. Je vois, je dis. Point.
Mal placé
Bonjour

Merci M. Schneidermann pour cette chronique qui vient utilement corriger la désagréable impression que j'avais eue au visionnage de l'émission. Réduire ce débat à la question de savoir pour qui vote le journaliste n'a aucun sens, et Mme Chikirou a montré qu'elle n'avait en réalité pas réfléchi à la question. Savoir pour qui vote Élise Lucet n'a absolument aucun intérêt. Et la justification qu'elle avance (en gros : si on sait qu'elle est "de gauche", les gens "de droite" n'apporteront aucun crédit à ses affirmations) est à la limite du délire.

Merci donc, et bonne journée.
Vincent.
Bonjour
Eh bien chez-vous, ça commence à ne plus être terrible.

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