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Commentaires

Faut-il sauver Poitou-Charentes ?

Il faut sauver Poitou-Charentes !

Derniers commentaires

quand j'étais petite on m'a appris à l'école que j'habitais.... avant.... la LOTHARINGIE, ben ouaip !!

c'est cette belle région là.....

et moi j'aimais bien cette idée d'habiter la Lotharingie, j'ai toujours trouvé que "Lorraine" c'était trop facile à dire comme mot...
.....et puis si j'avais habité la Lotharingie ben j'aurais eu comme capitale Aix-La-Chapelle, et je trouvais ça très joli aussi Aix-La-Chapelle, et plus facile à dire que Metz, personne ne le prononce jamais correctement Metz.... et d'ailleurs, le "T" ne se prononce pas et toc !!!

et en habitant la Lotharingie ben j'aurais aussi habité au bord de la mer..... ce qui est impossible avec la Lorraine... même si elle est phagocytée demain par l'Alsace elle sera jamais à côté de la mer..... la Lorraine !!!

alors petit mot à M'r Balladur : si déjà vous me changez toutes les régions, ben moi je veux revenir à la Lotharingie, c'est comme ça !!! et avec Aix-La-Chapelle comme capitale c'est tout !!

n.b. : voilà ce que ça donne de vouloir occuper les retraités à tout prix... j'dis toujours que pour certains, une bonne sieste éviterait bien des tourments.........y avait pas d'autres problèmes à résoudre pour l'heure dans ce foutu pays ??? grrrrr
Pourquoi citer Françoise Degois en faisant précéder son nom de son prénom, mais par contre dire "Askolovitch", tout court? Ne peut-on observer là la marque d'un antisémitisme latent si bien détecté par DS chez Pierre Péan au sujet de BHL, appelé Lévy?...
Sacré Schneidernam!!!
Touche pas à ma Picardie

Les néfastes de l'ENA tentent de nous acculturer pour garder le pouvoir...

Il va être temps de leur montrer de quel charbon nous nous chauffons, et éventuellement d'en profiter pour leur chauffer la plante des pieds, histoire de les calmer !

***
Je n'ai pas encore lu toute la Chronique mais je veux juste dire que je serais tres contente si la Loire-Atlantique (departement oui je sais) etait finalement re-? attachee a la Bretagne... :)
Combien de dossiers où Sarko prend le relais, impose et puis les autres suivent.

Ne nous faisons donc pas d'illusion.

http://anthropia.blogg.org
j'ai voté ,mais je croyais pouvoir mettre un zéro et non pas 20/20
comment faire
Il sont quand meme mauvais joueur a l'ump, quand delanoe a été réélu il on voulu créé le grand paris gérée par un élu nommé par l'état,

maintenant ayant perdu les régionales il changent les régions
soi-disant pour faire des économies administratives ( questions économies de son administration pourtant l'élysée est trés peu regardante, rémunérations des conseillers, budget démultiplié, et même création d'un airbus façon "airforce one" présidentiel)

En espérant qu'il ne vont pas vouloir revoter les élections 2012
Avant que Royal n'en devienne la présidente, la majorité des Français ignoraient jusqu'à l'existence du Poitou-Charentes. C'est la défaite de Raffarin, alors 1er ministre, qui ont simultanément entammé la chute de celui-ci, la montée de Ségolène Royal sur la scène nationale, et l'intérêt pour une région actuellement assez en pointe sur différents terrains (alors que sous Raffarin... comment dire.... hm.... justement, on ignorait jusqu'à l'existence de la région en question.)
Poitou-Charentes ou Picardie, dépecer des régions semble hasardeux.
Historiquement, symboliquement, la Picardie importe. La langue picarde existe. Vouloir la supprimer est ausi technocratique que décider que la Corse fait partie de PACA.
L'Auvergne, à la limite, pourrait être associée au Limousin; il y a des éléments de culture commune. Mais Rhône-Alpes? L'Auvergne dans les Alpes, franchement, qui a des problèmes de géo?
Pour la région Poitou-Charentes, géographiquement cela n'a pas de sens; la région Aquitaine est déjà immense. Y ajouter des départements supplémentaires transformerait la nouvelle région en entité ingérable. Evidemment, avantage supplémentaire, cela obligerait la capitale à en être Bordeaux, qui appartient à Alain Juppé (UMP).
--- Sauf qu'actuellement Alain Juppé pousse un projet d'installation de traitement de gaz au bord des plages de Charente-Maritime qui font que même ses collègues UMP lui sont hostiles. Royan, ville de l'université d'été de l'UMP, a tenu une manif immense contre ce projet aquitain, avec union sacrée de tous les partis contre le projet. ---
A la limite, si on trouve que le Poitou-Charentes et la Picardie ne sont pas viables par leur taille, on pourrait leur ajouter un département pris ailleurs et qui serait prêt à changer de région.
Pour finir, ils ont beau dire que ce serait volontaire, il suffit qu'un député godillot mette la mesure en amendement à l'assemblée, que le président mette la pression, enfin il suffit que des pratiques dont on a été témoins depuis plus d'un an soient appliquées à cette "idée", et voilà, fini la Picardie et le Poitou-Charentes.

Ceci dit, ils doivent se sentir bien impuissants face à Royal, Raffarin et ses amis, pour que la seule façon qu'ils envisagent de se venger de l'humiliation de 2004, c'est de supprimer la région...
Vous exagérez, on peut toujours trouver des arguments pour et contre, et on peut toujours ne rien faire, c'est certain. Mais ce projet là n'est pas le plus nul des nombreux projets de redécoupage régional. Il répond en partie à un certain nombre de déséquilibres régionaux, bien identifiés par les géographes : les régions homogènes mais "pauvres" ; les régions amputées ; les régions "injustifiables agrégats" ; et les régions écartelées :

[*] les régions homogènes mais qui ne parviennent pas à se faire une place économique. Elles sont homogènes pour des raisons naturelles ou historiques, mais ont un PIB régional faible comparativement aux autres régions. Le projet en enrichit certaines (ou en supprime carrément d'autres) :
- la France-Comté, dont la frontière est la même depuis 843, la Saône, mais dont le PIB régional est le 2e plus faible de France (hors Corse et DOM) ; le projet l'unit à la Bourgogne ;
- l'Aquitaine, enrichit par des départements du Poitou-Charentes ;
- en revanche, l'Alsace n'est pas concernée par le projet ; sans doute parce qu'on lui impose déjà le vieux serpent de mer de l'union départemental Haut-Rhin-Bas-Rhin ;
- en revanche également, le Limousin, grosse "anomalie" : PIB régional le plus faible de France (18 milliards d'euros) : on lui adjoint seulement quelques départements du Poitou-Charentes.

[*] les régions amputées sont des régions à forte personnalité historique, mais qui qui ont été "brimées". Le projet corrige ces "punitions" historiques :
- la Bretagne avait été amputée de sa capitale historique, Nantes, et de la Loire-Atlantique ;
- la Haute et la Basse-Normandie, artificiellement séparées.

[*] les régions qui sont "d'injustifiables agrégats de départements" (géographe P. Estienne), sans cohésion ni naturelle, ni historique, ni économique. Là, le projet ne corrige pas vraiment ces "agrégats administratifs", voire au contraire il poursuit le rafistolage en ajoutant un département par ci , en ôtant un département par là... :
- le Centre, composé du Berry, de la Touraine et de l'Orléanais , aucune cohésion historique et un nom sans réalité géographique puisque ce n'est pas au centre de la France, ce qui pose aussi un problème d'identification et de reconnaissance de ce territoire ; le projet n'en fait rien...
- les Pays de la Loire, union purement administrative ; on lui retire un département, un de plus ou un de moins... ;
- la Champagne-Ardenne, idem (on lui adjoint l'Aisne).

[*] les régions écartelées, elles manquent de cohésion parce que leur chef-lieu n'arrive pas à s'imposer à l'ensemble de la région. Le projet y remédie en partie :
- la Bourgogne a du mal à être polarisée par Dijon, avec l'Yonne qui regarde vers Paris, la Nièvre vers la Loire, la Côte-d'Or vers la Suisse et la Saône-et-Loire vers le Rhône ; d'où l'idée de l'ancrer à l'Est en lui adjoignant la France-Comté (ce qui règle aussi le "problème" de la France-Comté), ce qui était déjà une proposition de Jean-François Gravier (l'auteur pétainiste de Paris et le désert français) en... 1947 ! ;
- la région Rhône-Alpes, avec la concurrence de Grenoble, d'Annecy et de Genève ; le projet en fait un mastodonte en taille et en PIB ;
- la région Poitou-Charentes, écartelée entre Nantes et Bordeaux : on supprime le problème en supprimant la région... ;
- restent la région PACA (écartelée entre Nice et Marseille) laissée inchangée,
- et la région Lorraine (Nancy et Metz), laissée inchangée.

Ce projet n'est pas si mal. Je pense qu'il se fonde sur le PIB régional (cf. chiffres ici, par région et par département) et, de ce point de vue là, pour ré-homogénéiser le découpage, il renforce (ou supprime !) les plus 6 ou 7 régions françaises les plus "pauvres" (Franche-Comté, Bourgogne, Auvergne, Basse et Haute Normandie, Champagne-Ardenne, etc.) Les Pays-de-la-Loire subsistent parce qu'ils forment un ensemble "riche" (94 milliards de PIB), qui reste valable même séparé de la Loire-Atlantique (33 milliards). Cependant, restent quelques (gros) problèmes :
- le Limousin, déjà la région la moins "riche" de France (17 milliards de PIB), devient complètement larguée... Auparavant, elle était "seulement" 1,6 fois moins riche que la 2e région la moins "riche" (France-Comté), maintenant, elle sera presque 3 fois moins riche que son prédécesseur dans le classement...
- L'Alsace-Lorraine sont laissées séparées aussi, ce qui est étrange (c'est sans doute pour progresser par étape : d'abord la fusion Haut-Rhin-Bas-Rhin et on verra pour la suite après...).
- Sans parler de la Corse, qui n'a pas fini d'être sous perfusion. Mais proposer une réintégration de la Corse à sa région PACA d'origine (ils ont été séparés en 1970), dans le contexte politique actuelle de la Corse, c'est être certain que ce rapport ne sera jamais appliqué.

De même qu'une proposition de suppression des départements directe, à froid. C'est la meilleure façon d'être certain que le rapport sera enterré, face à la levée de boucliers que cela entraînerait. Le projet veut sans doute y aller, mais sans l'imposer à froid, y aller progressivement, par étapes futures. Il y a un sentiment identitaire très fort accolé aux territoires, une identité territoriale, et particulièrement au département (cf. la "réforme" de la plaque d'immatriculation et le "scandale national" que ça a créé !) et aux communes, donc ce n'est pas la peine de brusquer tout le monde en proposant tout à trac la révolution !

Concernant les communes justement, là encore le projet n'est pas mal : il ne fait que renforcer l'intercommunalité, qui s'impose progressivement et permettra de regrouper en douceur les communes, sans brusquer personne. On se dirige tranquillement vers une diminution du nombre de communes (pour une fois qu'une (r)évolution est tranquille...). Il y a un très fort attachement aux communes en France, donc ce n'est pas la peine de souhaiter s'y attaquer frontalement, avec une décision martiale "Suppression de x milliers de communes, tout de suite !" Ca ne marcherait jamais. Et la tendance n'est pas à la fusion de communes, même s'il y en a quelque fois. En revanche, la tendance est très nettement à l'intercommunalité, de manière volontariste (les communes qui le souhaitent le mettent en place dans les conditions qu'elles veulent, et de leur propre initiative). Sous ses différentes formes (CC, C. urbaine, C. d'agglomération, syndicat d'agglomération nouvelle, syndicats mixtes), l'intercommunalité a progressé très vite et 90 % des communes sont déjà insérées dans une ÉCPI (syndicat intercommunal, CC, CU, CA, SAN). Le système offre des avantages (on mutualise ce qu'on l'on décide de mutualiser), sans contrainte. Une fois le système bien installé, on pourra plus facilement proposer la "fusion" des communes de chaque ECPI au sein de l'ECPI, qui recasera le personnel politique communal (histoire d'éviter les résistances politiques), j'imagine.

Enfin, il y a bien évidemment des velléités politiques derrière tout cela, évidemment. Mais enfin, où n'y a-t-il pas de politique ? Et pourquoi chercher un déterminant unique (la politique), là où il peut y en avoir plusieurs (la politique ET un nécessaire rééquilibrage des échelons administratifs françaises) ? Ce n'est pas parce qu'il y a des sous-entendus politiques dans quelque chose que c'est mal, que c'est pervers, que c'est à jeter. Ou alors on ne fait rien du tout. L'homme est un animal politique, c'est ce qui fait sa force.

Sur ce point (et sur les autres), il faut aller écouter la très bonne interview d'André Vallini sur France Inter ce matin, dont parle le Chef (http://www.lemonde.fr/politique/video/2009/02/26/andre-vallini-on-ne-preconise-aucune-suppression-de-region_1160604_823448.html#ens_id=1158674).
Vous parlez de la région centre comme d'un aglomérat de dèpartements. C'est vrai. Ce le sera encore plus si vous rajoutez le relicat des Pays de Loire sans le 44, qui viendra s'y rataché, pour former le Val de Loire. Il n'y a aucune logique.

Nantes à la Bretagne, et les vendéens en Aquitaine!!

Je ne suis pas pour une cohésion "historique", seul importe le futur, et savoir que le Château de Nantes est celuid'anne de Bretagne, n'a pas empèché le 44 hors Bretagne de se dévelloper avec le succès que l'on connait.

Un autre argument contre: les contribuables ayant déjà payé pour des investissements régionaux se trouveraient privés des ressources engendrés, et devraient même repayer pour de nouveaux! ex: le 49 ayant payé pour le déveloopement du pôle Nantes-Saint Nazaire, incorporé dans le Val de Loire sans ressource, se retrouveraient à payer pour denouveaux éventuels projets, ou pour payer les dettes de conseil qu'ils n'ont pas élu. (je prêche pour ma paroisse...)

Enfin vous détournez poliment les problêmes de réorganisation ou de batailles de villes engendrés par ces propositions.
Nous sommes voisins alors, moi j'ai grandi en Vendée. Et ça me fait ni chaud ni froid que la Vendée soit dans les Pays-de-la-Loire ou en Aquitaine (ou où vous voulez) : en Vendée, on est très attaché au département vendéen, en revanche la Région... on s'en moque un peu. Ou plutôt si : on s'y intéresse par la négative : n'importe où, sauf en Bretagne ! Les Vendéens aiment à se défendre d'être Breton !

Nantes et la Loire-Atlantique dans la même région que la Vendée, ça me choque un peu... Autant la Vendée n'est pas en Bretagne (aux yeux des Vendéens), autant la Loire-Atlantique l'est, aux yeux des Nantais, non ?

L'avantage des régions sans réelle cohésion, comme les Pays-de-la-Loire, le Centre, etc., c'est qu'on peut les remodeler facilement, on peut justement rajouter le reliquat de Pays-de-la-Loire au Centre comme vous dites, ça n'est pas plus logique qu'avant (sauf sur le plan économique : ça redistribue le PIB régional différemment), mais pas moins non plus. puisque à ce degré là d'"agrégat injustifiable", un département de plus ou de moins... Ce sont de toute façon des régions "administratives", pas "affectives" ou historiques (je caricature un peu).

Sur l'argument fiscal (investissements déjà engagés, etc.), je pense que les délais de mise en oeuvre d'une telle réforme permettront de boucler les investissements déjà engagés avant de changer quoi que ce soit.

Enfin, sur les villes, effectivement je n'en dis rien, parce que pour le coup je ne vois pas bien l'intérêt de ces propositions dans ce rapport... En gros, on crée des métropoles... Bon... Enfin en tout cas, mon avis ne prétend pas être exhaustif, ni être définitif d'ailleurs ! C'est une première réaction, à chaud.
Réponse à Myos, en-dessous...

Pourtant il me semble que c'est la plus soft qui puisse exister... Elle n'impose rien, en tout cas d'après ce qu'en disent ses membres (on est encore à 10 jours du rendu du rapport, qui d'ailleurs ne sera qu'un rapport, pas un projet de loi). Et bien sûr que si, ça me choquera si l'on ne demande pas leur avis aux habitants ! Mais ce que j'ai compris, pour l'instant, c'est que le rapport propose des regroupements possibles, à charge ensuite pour les responsables locaux de mettre à profit ces réflexions, de débattre (A. Vallini dit dans son interview qu'il va organiser des débats dans son département, et qu'il invite les autres élus à faire de même) puis, surtout, de soumettre leur résultat à référendum. Après, ce qu'en fera le-président-du-pouvoir-d'achat... : s'il transforme ce rapport et ces précautions (débats locaux, référendum) en projet de loi vite ficelé et vite voté-à-Paris (par le seul Parlement) sans consultation et surtout sans référendum, je deviendrai farouchement contre !

Comme vous le dites, et je ne crois pas avoir oublié cette dimension dans mon commentaire (peut-être un peu scolaire cependant), les territoires sont des communautés humaines, ils sont vécus, sur le terrain, par les citoyens. Qui se définissent comme d'abord Alsacien, puis Français, puis Européen, etc., par exemple. Mais cette identité territoriale, elle ne fonctionne pas partout de la même façon : parfois, elle opère au niveau de la région, parfois au niveau du département, parfois encore au niveau d'un autre échelon. La région Bretagne, ou la région Aquitaine, ça a un sens "concret", dans l'esprit des citoyens ; en revanche comme je le disais plus haut, la région Pays-de-la-Loire (j'en suis originaire), elle n'a pas de sens "concret", on ne se dit pas "pays-de-la-loirien" (d'ailleurs vous voyez je ne sais même pas comment on dit).

Après, tout n'est pas parfait dans ce projet, et surtout il faut voir comment il sera accueilli. Mais qu'il ne s'attaque pas au département ou aux communes brutalement et rapidement, typiquement je trouve que c'est une qualité. Ce n'est pas la peine de brusquer tout le monde, on a le droit de faire les choses doucement, imparfaitement, rien n'interdira d'aller plus loin en tant voulu.
Pourquoi trouvez vous cette réforme positive alors qu'elle crée autant de problèmes si ce n'est plus qu'elle n'en solutionne?

Nantes en Bretagne ou pas, je crois que ça n'interesse qu'une minorité extrême ce retour à la Bretagne, les catholiques, royalistes ( du roi!!), cette partie de la population représentée par De Villiers en Vendée. Par contamination sans doute quelques puristes historiques, mais la majorité des nantais s'en foutent éperdument, la seule chose sûre étant le succès de la ville de JM Ayrault, au sein de la région actuelle. Et puis du Muscadet breton, ça vous tente ?? (-;
Pourquoi trouvez vous cette réforme positive alors qu'elle amène autant de problèmes qu'elle n'en solutionne? Quelques ajustements peuvznt être nécessaires, mais de là à tout réformer!

Pour Nantes en Bretagne, je crois qu'àpart une petite minorité de cathliques et royalistes ( du roi), ceux là qui sont représentés par De Villiers en Vendée, la majorité des nanatis s'accordent davantage au succès de la ville de JM Ayrault au sein ds Pays de La Loire ( les ligériens... j'ai cherché aussi), qu'à un purisme historique porteur de conflits régionaux.
Oups, ça avait fonctionné...
Non, mais en fait vous avez raison. Je m'emporte trop. Le président-du-pouvoir-d'achat (oui, vous savez, le président-travaillez-plus-pour-gagnez-plus) va nous récupérer tout ça et en faire une réforme (pour le moment, ce n'est qu'un rapport) bien technocratique, bien précipité et surtout pas démocratique, et j'aurais l'air malin avec ma prise de position. :-(
Et puis du Muscadet breton, ça vous tente ?? (-;
Vous marquez un point !
Nantes en Bretagne ou pas, je crois que ça n'interesse qu'une minorité extrême ce retour à la Bretagne, les catholiques, royalistes ( du roi!!), cette partie de la population représentée par De Villiers en Vendée.
euh... je suis pas certain qu'une minorité extrême pareille aurait pu réunir 10000 personnes à Nantes en septembre dernier.
Et je ne savais pas que Patrick Mareschal, president PS du conseil général de Loire-Atlantique, ardent partisan de la réunification, était un ami proche de De Villiers ? (qui lui, est totalement opposé à la réunification de la Bretagne, tout comme Fillon ou Bachelot d'ailleurs).

mais la majorité des nantais s'en foutent éperdument, la seule chose sûre étant le succès de la ville de JM Ayrault, au sein de la région actuelle.
Exact, le succès est manifeste, c'est une très bonne chose. Mais Nantes a peut-être aussi beaucoup de choses en plus à gagner pour l'avenir en était cohérente avec sa propre histoire (mais pour ça, il faudrait que les gens s'intéresse à l'histoire de Nantes). En tout cas je ne pense pas que les Pays-de-la-Loire soient une perspective nettement plus enthousiasmante, à part pour Jacques Auxiette.
Nantes est une ville tournée vers l'océan, vers le large, la clarification de sa situation dans une région administrative "Bretagne" offrirait sans aucun doute un plus à l'international. Car c'est l'enjeu des partisans de la réunification : retrouver une Bretagne cohérente, avec un réseau de villes en coopération harmonieuse (parce que la rivalité Rennes-Nantes elle est arrivé avec ces "regions" sorties de nulle part qui ont réellement eu un rôle qu'à partir de 1983) , et qu'elle soit donc plus forte pour s'ouvrir au monde. Car pour le reste du monde, la Bretagne ça parle et ça inclue Nantes. Les Pays-de-la-Loire, je sais pas ce que ça évoque. Les Châteaux de la Loire j'imagine. Mais c'est étrange, il n'y en a aucun en Loire-Atlantique ;-). Par contre le Val-de-Loire, c'est connu à l'étranger, et même reconnu par l'Unesco...

Et puis du Muscadet breton, ça vous tente ?? (-;
Ben oui, vu que c'est le seul vin produit en Bretagne ;-)
(évidemment je ne parle pas de la région administrative "Bretagne" ;-)

Sinon dans ce débat, ce que je ne saisi pas c'est quand on crie au scandale à l'idée de "dissoudre" la Picardie, au risque de faire perdre aux Picards leur identité etc, dasn le même temps on refuse aux Bretons de bénéficier d'une administration cohérente (réunissant l'ensemble de la Bretagne dans une région administrative "Bretagne") en criant "attention breton=identitaire". Faudrait savoir...
Parce qu'au pire, les futurs candidats pour diriger ces régions peuvent se rassurer de voir qu'à coups de millions dépensés en communication dans les lycées et les écoles maternelles, les partisans de l'identité "Paysdeloiriens" pourront fournir leurs techniques aux nouvelles régions administratives pour tenter d'inculquer une nouvelle "identité" aux habitants...
Arnaud, je crois qu'en fait nous ne sommes pas si éloignés dans nos positions.
Simplement, je suis très pessimiste en ce qui concerne Nicolas Sarkozy et son respect des citoyens
ou de l'intérêt général, alors que, me semble-t-il, vous voulez espérer le meilleur de cette réforme
nécessaire.

Ceci dit, telle qu'elle est, la réforme pose plus de problèmes qu'elle n'en crée ce qui en fait un
fumigène parfait.

Enfin, je pense qu'une consultation des citoyens préalable à toute décision est nécessaire,
et j'aimerais savoir si le referendum que Vallini propose dans sa région est proposé partout
en France?
On dirait que vous jugez uniquement en terme de carte, vue d'en haut, abstraite. Un peu comme Wilson divisant l'Europe centrale, par exemple.
Or, les régions, ce sont d'abord des communautés humaines.
Il n'y a pas que la richesse produite - plus encore, ce critère est inopérant pour les citoyens. Ce qui compte, c'est la culture commune et le sentiment d'appartenance. D'où la possibilité d'intégrer, par exemple, l'Auvergne et le Limousin, ou certains départements à une nouvelle Région - Dordogne et Charente sont plus proches culturellement que Dordogne et Béarn, par exemple. Réintégrer la Loire Atlantique à la Bretagne fait sens pour la même raison.
Pour Haute et Basse Normandie, il y a une rivalité qui rend la fusion difficile.
Cela ne vous choque pas qu'on n'ait même pas pensé à demander leur avis aux habitants ou aux responsables?
Sinon, on reste sur la fausse simplification: la nouvelle région Aquitaine serait ingérable, de même que la nouvelle région Rhône Alpes.
Ajoutons: Pas de remise en cause du département. Usine à gaz sur la fusion communautés de communes/pays.
Je crois qu'on a besoin d'une réforme mais que celle-ci semble à la fois inefficace et déconnectée de l'humain.
Je ne savais pas qu'en France il existait encore beaucoup de diversités culturelles selon les régions ; tout le monde déménage, tout le monde bouge.
Je ne comprends pas ce sentiment d'appartenance à une région administrative !!!
Le pays basque n'est pas une région, ça ne l'empêche pas d'exister ; idem pour le pays de caux, en normandie.
Pour moi, dans cette affaire, seules les questions économiques sont à prendre en compte ; les rélfexes régionalistes me paraissent un peu ridicules...
C'est que justement, ce ne sont pas de simples "réflexes régionalistes", et ce n'est pas automatique. Il y a, de plus en plus dans les différents pays occidentalisés, un attachement au local. Pour quelles raisons ? mystère... besoin d'un peu de proximité dans un monde vaste et ouvert ? hausse du niveau de vie (sur le long terme), propriétariat, etc., donc attention portée à son cadre de vie ? Bref, en tout cas, quelqu'en soit les raisons, le territoire proche fait l'objet d'un attachement de plus en plus grand. Mais ce territoire proche n'est pas nécessairement la région, ça peut être le département, ou encore un autre échelon (le "pays" : pays basque, pays de Caux, etc.). Un habitant du Bas-Rhin (département) ne dira pas qu'il est "habitant du Bas-Rhin", il dira qu'il est "Alsacien" (région) ; en revanche, un habitant des Pays-de-la-Loire (région) ne dira pas qu'il est "habitant des PdlL", il dira qu'il est "Vendéen/Sarthois/etc." (département).

Le géographe J.-R. Pitte l'explique mieux que moi, dans son interview à Libé :

Les membres du comité Balladur ont-ils sous-estimé la dimension affective dans le rapport des Français aux régions ?

Il y a un rapport d’attachement, oui. Du moins pour celles qui ont une certaine réalité culturelle. Rhônes-Alpes par contre, n’en a pas vraiment. Dans cette région, en Savoie, on se dit Savoyard. En revanche une personne de Quimper dira: «Je suis Breton». Sur le rattachement de l’Auvergne à Rhônes-Alpes, peut-être que l’Auvergne est considérée comme trop montagnarde. Les technocrates aiment ce qui est grand, sous prétexte qu’il y a des Länders en Allemagne. Mais on n’a pas la même histoire. Les régions sont ancrées dans les esprits et le sentiment d’appartenance. Et il n’y a pas de région sans sentiment d’appartenance. Certaines régions commencent à en avoir. Regardez l’Ile-de-France. Pour PACA en revanche, ça n’a jamais marché.
Je Trouve que la fusion Limousin / Massif central serrait une excellente solution !
L'association des Régions de France propose qu'on donne notre avis, c'est ici:
http://www.sauvonslesregions.fr/content/faut-il-modifier-le-nombre-et-la-taille-des-regions

Le Président de l'ARF donne son avis:
http://www.sauvonslesregions.fr/news/26022009/alain-rousset-repond-edouard-balladur-sur-mediapart
Ce n'est pas l'assiociation des régions de Francer cher monsieur, c'est l' A.R.G.F.T.C.S ( Association des régions de gauche et Française du tous contre Sarkozy )

Historiquement, symboliquement, la Picardie importe. La langue picarde existe. Vouloir la supprimer est ausi technocratique que décider que la Corse fait partie de PACA.


Dans "langue picarde", "picarde" se rapporte plus à la région historique qu'à la Picardie actuelle, c'est-à-dire la Somme, le Pas-de-Calais, l'Aisne et le nord de l'Oise. Ce que les linguistes appellent le picard, c'est le ch'ti (ou disons que le ch'ti est un ensemble de variétés du picard). Il est parlé à Amiens, mais pas à Compiègne (ou très peu). Historiquement et culturellement, rattacher le nord de la Picardie au Nord-Pas-de-Calais n'est pas totalement dénué de logique. Quant à savoir si le jeu en vaut la chandelle, c'est une toute autre question ! (voir par exemple les interrogations de Sanchaise Raoul plus haut)
En tout cas France Inter est le seul média, à ma connaissance, à avoir parlé principalement du Poitou-Charentes et non pas de la Picardie qui est priche des l'ile de France, donc de Paris et des rédactions.
Heureusement que S. Royal,personnage assez médiatique, est présidente de cette région car sinon on l'aurait totalement oubliée...
Moi, je trouve que cette carte, elle a surtout une belle gueule de fumigène.
Ben toutes considérations économico-politico-démographo-organisationnelles par ailleurs, je trouve que cette carte des régions elle a de la gueule et de la logique.
Et je dis pas ça parce que Rhône-Alpes ne bouge pas d'un poil.
Les futurs propriétaires des plaques d'immatriculation qui pouvaient s'enorgueuillir d'un logo régional en sus du numéro du département en seront pour leurs frais : il faudra revoir leur logo de région. L'intérêt de ces nouvelles plaques étaient justement, de garder ad vitam eternam la même numérologie. Heureusement, Balladur veille...

Sur ce, je note surtout qu'on n'a pas voulu fâcher les 36 000 communes en les fusionnant : encore une dernière couche d'intercommunalité (=structure supra communale supplémentaire) pour les dernières restantes et cétou. Au fait, quand est-ce qu'on vote au suffrage direct le président de son interco ? Je comprends que Mauroy n'a pas cherché a se poser la question...

Bref, encore une réforme indispensable, décisive pour le quinquennat et tellement urgentissime quant à la situation de crise actuelle ! La lucidité de ce gouvernement n'a décidémment d'égal que le mépris de la France d'en haut sur celle d'en bas...
personnellement j'appelle cela un redécoupage électoral déguisé. les régions de Joxe (?), étant toutes à gauche, on peut estimer que celui-ci avait fait du bon boulout dans ce domaine!

Alors on va simplifier l'admnistratif, en changeant tout. On voit d'ici les belles bagarres entre les villes pour garder les conseils régionaux, Rennes ou Nantes, Bordeaux ou Poitiers? Fillon se frotte les mains, sans Nantes, Le Mans deviens capitale régionale. Beau boulot politique. De la simplification dans le tracas administratif, des employés des consels délocalisés ou congédiés, à Nantes ou Rennes!?!, des budgets et des administrations, sans parler des administrés qui changent de tutelle, un beau bordel, quoi! Un beau bordel bien français pour une simplification! Que les départements "sautent", certes, de là à y rajouter une nouvelle carte régionale! Sans compter, que sans les départements, les régions prennent du poids, voient leurs chalmps d'actions s'agrandirent. Ajoutez une augmenation de la superficie territoriale de chacune, et ce sont l'ensemble des structures et organisations régionales, qu'il faut repenser! Et encore ce ne sont que les problèmes apparents issus de dix minutes de réflexion...

petite question; est-ce que la simplification de la carte judiciaire et tous ces déménagements et fermetures de tribunaux, tient compte de ces nouveaux changements, ou refraudra t il une nouvelle simplification de la carte judiciare?

l'intérêt, le coût??

On enlève les départements pour donner un nouveau statut aux grandes villes!! C'est tellement plus simple!

A part que les régions soient PS, qu'on nous explique les inconvénient du système actuel et les avantages du futur éventuel, une fois la pagaille de la première décennie passée...
Fidéle auditeur de France Inter, j'ai trouver qu'il y avait une Grande différence entre ce qui a été dit ici ou la et ce que la commission Baladur propose ( ou j'ai bien dit propose ). je trouve bizarre que Sarkolène n'ai pas encore trouvée une récupération politicienne de Ségozy !

A noté que sur wikipédia Askolovitch est considéré comme un de vos plus fidèle amis ! ( gniark gniark gniark )

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