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Commentaires

De Zemmour à Musk, le continuum des gags

Commentaires préférés des abonnés

Il a la peau dure le vieux Pelosi ! Je lui souhaite un bon rétablissement.


De notre côté de l'Atlantique, je constate que tout est bon pour détruire la Nupes. A chaque interview politique d'un responsable Nupes, j'ai envie d'invectiver le journaliste,(...)

Nos belles démocraties dirigées par des Gafam, des cabinets conseils, des multinationales ? Des oligarques qui possèdent  la plupart des médias ?

Les citoyens ne choisiraient plus librement leur gouvernement ? Je ne peux pas y croire.

Et chez nous(...)

Bonjour, 


Merci pour cette chronique. On passe de "réseau addictif préféré" à "cloaque addictif", ça progresse (même si la légèreté de l'utilisation du terme addictif me choquera toujours, et persiste ici)


Une question simple. Puisque qu'un cloaqu(...)

Derniers commentaires

quand la police de la parole et de la pensée devient la règle, il ne faut pas s'étonner que les coups de marteau deviennent le seul moyen d'expression . 


https://www.bfmtv.com/replay-emissions/22h-max/derives-sectaires-sonia-backes-repond-aux-questions-de-bfmtv-02-11_VN-202211030031.html


Ce gouvernement va nous protéger , heureusement, contre toute opinion dissidente. Il était temps.


https://www.facebook.com/watch/?v=412985179516619


pour rire un peu de nos prétentions actuelles à établir la vérité

avant de sombrer dans un autre cloaque, n'est-il pas temps chez ASI de relayer un peu l'information sur le devenir des propos tenus pour "antivax"? 


Pour démarrer, en douceur, la réintégration des personnels suspendus : a-t-elle bien eu lieu à New York, et en Italie? Ou bien est-ce un fake? Et si oui, sur quels arguments? 

 Merci d'éclairer ma lanterne.


Quant à ce coup de marteau, jamais un marteau n'a permis d'empêcher les mensonges des puissants, ça se saurait. Même la guillotine n'a eu qu'un pouvoir très limité dans le temps.


Dans le mensonge que dénonce ce justicier, tel qu'il est cité, sur la moitié je suis d'accord avec lui: les vaccins sont inefficaces. (Contre la Covid19, s'entend). 

Autrefois les traits d'ironie ou d'humour que l'on rapportait dans les journaux était d'une telle subtilité qu'aujourd'hui on peut en rire encore


mais aujourd'hui, l'époque formidable de notre ami GPMarcel est tellement extra qu'on prend peur

Comme d'autres l'on dit ici, on est attristé au plus profond de nous même


Même les meilleures nouvelles n'arrivent pas à nous égayer


Entre les nazis qui s'éclatent de rire à Stockholm, darmanin qui singe l'extrême droite ici sans rien comprendre à la portée de ses mots, et la melloni qui rigole à rome, j'en retire la majuscule, et nettanyahu, etc, notre horizon devient épouvantable et se rétrécit comme une peau de chagrin (combien je comprends le sens de cette expression)...


La seule chose qui me fait sourire, c'est de savoir que pour faire un épouvantable jeu de mots, l'homme le plus riche de la planète a dû transporté un très lourd évier

comme quoi l'argent de permet pas de se payer la subtilité


Et son humour débile rejoint celui de l'autre débile de trump de service qui trop content de se voir raccrocher à twitter, exulte d'un You're fired envers ceux qui l'avaient expulsé


Ma satisfaction d'ailleurs, c'est de ne pas avoir à me désabonner de twitter, vu que je n'y ai jamais mis les pieds


Un conseil pour ceux qui continuent de poster sur ce réseau

Si les puissants sont de plus en plus agressifs, c'est qu'ils ont peur de l'avenir et de la masse des pauvres.

Ils vont imposer une société muselée, corsetée et gavée, pour que rien ne change.

Le pb c'est qu'à retarder les changements inévitables, cela finit en catastrophe.

Si les inquiétudes de Daniel me semblent plutôt légitimes, je ne trouve pas du tout crédibles les intentions qu'il prète au New York Times, quant à son traitement originel de l'information sur l'agression de Pelosi (affaire qui soit dit en passant a eu droit à un second et plus gros article en une depuis à l'occasion de la comparution de l'agresseur - numéro du 1er novembre).


Enfin il y a quelqu'un qui imagine sérieusement le NYT, il y a pas si longtemps quasiment l'organe officiel de la Résistance(tm) à Trump, et généralement radicalement anti- tout courant politique, segment de la population américaine ou idée jugé hostiles au centre Démocrate vouloir ménager des rieurs ou complotistes Républicains et/ou Elon Musk (qu'il me semble que le NYT est loin de ménager dans ses nombreux articles consacrés à la saga du rachat de Twitter) ; et en minimisant le traitement d'une agression visant une quasi-incarnation de sa tendance politique en prime ? 


A mon avis, tout simplement, le NYT a privilégié la promotion d'un dossier autrement conséquent qu'il avait sur l'acquisition de Twitter, par rapport à celle des courts articles qu'il était en mesure d'écrire sur l'agression de Pelosi au lendemain des faits (et lui a par contre laissé plus de place, deux jours plus tard, une fois qu'il avait assez de matière pour que ça le justifie).


Ou s'il y avait arrière pensée, il y avait peut être celle, juste avant des élections de ne pas trop en faire dans ce qui aurait pu être considéré comme de l'exploitation de fait-divers en faveur de son camp, à un moment où les motivations politiques de l'agresseur n'étaient pas encore surement établies (perso je trouve plutôt louable qu'un journal attende un jour ou deux, et dans l'idéal d'avoir été en mesure un minimum de se renseigner et vérifier des faits, pour donner une signification politique à un crime).


Enfin, vraiment de l'art de voir du mal partout d'aller comparer ça avec son attitude des années 30 etc...

Dès que j'entends dire quelqu'un : '' De nos jours, on ne peut plus rien dire'', je passe mon chemin en l'ignorant. Ca me rappelle un autre, borgne, pretendant qu'il '' disait ce que les gens pensaient tout bas''. Ces gens sont toxiques.

twitter n existe que par ses utilisateurs et utilisatrices.... CQFD

Je n'ai pas de télé, pas de compte twitter, pas de comptes Facebook, Instagram, Whatsapp, TikTok etc.

J'ai une famille, un potager et des chats.

Un amish, quoi.



(Mais un grand merci à l'équipe d'@SI de se taper cette m... et de nous en rendre compte avec l'indispensable critique afférente).

Qu'est ce que vous entendez par "cristallisé" ???


Parce qu'entre Darmanin, Hanouna, Lallement, Z, Valeurs actuelles, Apolline, Bollo et tous les autres (liste non-exhaustive), je trouve personnellement que l'on a dépassé le seuil de la cristallisation depuis belle lurette.


Et qu'a exacerber constamment les opinions comme c'est le cas, l'histoire risque de recommencer. Pas pareil (le scénario peut changer un peu, il tient aux protagonistes) mais un peu sur les mêmes bases quand même.


Déclaration encore ce matin de Darmanin : «Méchants avec les méchants et gentils avec les gentils» : Darmanin détaille sa future loi sur l'immigration (Paris Match). Et qui pose les critères, Darmanin ? Revient au galop le Mérite. Quand Darmanin pose les mérites des méritants, j'ai des frémissements dans le dos.

Un mot : EXCELLENT EDITO !

Ne pas oublier qu'en anglais "a gag"  est un bâillon.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je ne crois pas à un retour du nazisme. Ni du fascisme mussolinien. Je crois que "quelque chose" est en train d'advenir.


L'emballage a beau être différent, le fond reste le même. C'est bien du fascisme. Et il faut le nommer comme tel !

tout a fait d'accord. ce n'est pas parce qu'on tape sur les musulmans plutôt que les juifs que la rhétorique n'en est pas moins exactement la même. et le danger tout aussi marqué, et prévisible.

Clairement, je suis déçu que Daniel n'ai pas assumé correctement les termes qui se doivent d'être utilisés. Même ne serait-ce que "Extrême droite", c'était trop compliqué à dire ..?

Le fait de ne pas nommer correctement les choses contribuent indirectement à la montée aveugle du-dit problème.
D'ailleurs pour ne pas tomber moi-même dans ce travers je vais le reformuler :
Le fait de ne pas nommer l'extrême droite et le fascisme pour ce qu'ils sont, on contribue indirectement à une montée aveugle du fascisme.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

je ne suis pas sûre. 

le nommer "quelque chose", c'est poser la question de ce qu'il y a de différent, peut-être de fondamentalement différent, et donc à combattre différemment.


le fascisme a un siècle. un très long siècle. notre monde a profondément changé. les tyrannies s'adaptent...


Comme je le disais dans mon commentaire, il y a évidemment un emballage différent. Ne serait-ce que de par les aires géo-culturelles dans lesquelles s'épanouit ce néo-fascisme (Brésil, Inde, Europe, Israël, etc.). Mais également car l'Histoire n'est jamais une simple répétition. Le néo-fascisme a nécessairement tiré des expériences du fascisme passé.

Étudier ces différences a effectivement son intérêt. Notamment pour le combattre.


Mais il faut le nommer comme tel car le fond reste le même : désignation d'un ennemi, d'un bouc-émissaire, culte de la force et d'une figure tutélaire, différenciation ontologique des individus, essentialisation d'une forme particulière d'un élément social identitaire (la Nation, la couleur de peau, la terre, la religion, l'ethnie, le clan, etc.), instrumentalisation voire négation du droit, etc. Tous ces éléments se recombinent d'une manière singulière dans chaque cas mais sont toujours plus ou moins présents et constituent une signature indéniable.

En somme, ce qu'il est intéressant de discuter avec ce néo-fascisme, ce n'est pas la composante "fascisme", mais sa partie "néo", qui seule peut nous renseigner sur la réalité particulière de chaque néo-fascisme.

J'adhère à cette démonstration.


--le fascisme est cette tourbe permanente existante déposée, là.

--les néos sont les gaz différents qui s'en échappent de différents types et de différentes utilisations.


La tourbe broute les bas-fonds!

 

Tous ces éléments sont déjà présents dans la monarchie absolue, par exemple.

Dans les tyrannies, les dictatures.


Le fascisme, pour moi, mais je pense aussi pour la plupart des gens, véhicule des connotations particulières et inscrites dans l'histoire : il repose par exemple sur la manipulation et l'enrégimentement des foules, sur une force de conviction, unanime, vécue physiquement et émotionnellement dans les rassemblements... 

Ce qui est manipulé aujourd'hui est un ressort totalement différent, qui émerge depuis quelques décennies : le doute absolu, le "on-peut-plus-faire-confiance-à-personne", dont les dictatures actuelles jouent et jouissent. Les doubles discours, les doubles contraintes, tous ces "efforts pour rendre l'autre fou" ne sont plus des effet secondaires, réservés aux marges, ou les ressorts soigneusement cachés, ils sont le cœur même de la relation entre dominés et dominants.


Propre au fascisme, aussi, la relative autonomie du politique à l'égard du pouvoir financier. C'est fini : les politiques ne sont plus que des marionnettes sans marge de manœuvre, sans échappatoire — sauf à être eux mêmes des financiers puissants.




On pourrait au moins commencer par nommer "ça" post-fascisme plutôt que néo-fascisme.

Surtout pas ! Post-fascisme laisse trompeusement entendre un dépassement du fascisme auquel on aurait mis un point final.

Je préfère mille fois le terme de néo-fascisme qui suggère, à raison selon moi, un renouvellement du bon vieux fascisme, un dépoussiérage, une résurrection actualisée...

a voir, le documentaire "les nazis et l'argent" (autrefois disponible sur arte a la demande), qui vous aidera a réaliser que d'autonomie du fascisme par rapport aux puissances financières, il n'y avait point.

relative, j'ai écrit. 

je ne vous ai pas attendu...

mais si, il y avait quand même. Aujourd'hui, plus du tout.

Tous ces éléments sont déjà présents dans la monarchie absolue, par exemple.


Pas vraiment. Dans les autocraties particulières que sont les monarchies absolues, le monarque représente tout le corps social. Il le cimente. Il l'incarne. De sorte que les sujets peuvent être très différents, ne pas avoir la même culture, la même langue, la même religion, etc. ; ils sont tous liés entre eux par le fait d'être sujets de sa Majesté.

Le fascisme, lui, a besoin d'essentialisation et de différenciation pour faire société en mettant à l'écart. Je trouve que ce sont des conceptions de la société presque diamétralement opposées. La seule chose qu'elles partagent souvent, c'est l'autoritarisme.


Dans les tyrannies, les dictatures.


Vous parlez là de régimes autoritaires. Le fascisme en est également un bien sûr. Mais le fascisme n'est pas seulement autoritaire. Il est aussi excluant (certains) pour inclure (les autres).

Dans les tyrannies, les dictatures et autres autocraties, un seul homme ou petit groupe détient le pouvoir au détriment de la majorité, et souvent contre elle et ses intérêts. Tôt ou tard, ils sont renversés.

Avec le fascisme, c'est en général une majorité qui se soude derrière un chef ou un mouvement contre une ou plusieurs minorités. Cette fois-ci, le pouvoir joue en faveur des intérêts de la majorité. Dans ces régimes, le pouvoir exerce une force centrifuge qui expulse, exclue, les éléments ne méritant pas de faire partie de la majorité "légitime". Le ciment social, c'est l'exclusion de l'autre, du différent, de l'impur, etc.


il repose par exemple sur la manipulation et l'enrégimentement des foules, sur une force de conviction


Entièrement d'accord. Et c'est exactement ce qui se passe depuis quelques décennies. Tous les médias de type Mille Collines qui ont envahi la scène publique et travaillent insidieusement la société remplissent parfaitement leur rôle en termes de manipulation et de fabrique de l'opinion.

Selon moi, on retrouve bien les mêmes méthodes que le vieux fascisme du XXème siècle, avec les outils modernes du XXIème.


Propre au fascisme, aussi, la relative autonomie du politique à l'égard du pouvoir financier.


Dans le cas du mussolinisme et du nazisme, clairement non (cf. travaux de Johann Chapoutot). Le franquisme non plus. Les dictatures latino-américaines, encore moins.

Donc je ne sais pas vraiment de quel cas vous parlez. Car les seuls régimes autoritaires non soutenus ou instrumentalisés par la grande bourgeoisie sont historiquement les régimes qui se disaient plus ou moins marxistes. Je ne les classe pas dans les formes du fascisme dans la mesure où leurs seuls ennemis étaient les dissidents. Il n'y avait pas d'essentialisation/différenciation des individus selon des critères particuliers afin de les exclure du corps social.

"Il n'y avait pas d'essentialisation/différenciation des individus selon des critères particuliers afin de les exclure du corps social."

Staline et les juifs, Louis XIV et les protestants...


Bon, j’ai pas envie d’ergoter sans fin. 

Peu de gens ont saisi ce qu’il y avait de résolument nouveau dans le nazisme, dans la shoah, au moment où ils le vivaient. C’est souvent la tragédie de l’histoire de lutter contre des phénomènes nouveaux avec des concepts et des armes forgés pour des temps dépassés. 

Je pense qu’il y a urgence à penser, et nommer, ce que notre temps a de particulier, et en quoi des Musk, Bolloré, Trump, Gates, etc, exercent une tyrannie particulière dans un monde qui n’a jamais existé, le notre aujourd’hui, ultra financiarisé, mondialisé, spectacularisé, et en cours d’effondrement global. 

Donc, sur les ressemblances vous avez tous raison… mais ce sont les différences qui font leur redoutable puissance.  

Staline et les juifs, Louis XIV et les protestants...


Que Staline fût antisémite, ou du moins qu'il instrumentalisât le vieil antisémitisme russe, est avéré. Mais le régime n'était pas antisémite en soi.

Pour ce qui est de Louis XIV, je ne connais pas la période pour être aussi catégorique, mais il ne me semble pas que la monarchie de l'époque était anti-protestante de façon systémique (en tout cas, la société n'était pas construite sur cette hostilité manifeste). Preuve en est qu'une simple conversion suffisait à mettre fin aux persécutions...


mais ce sont les différences qui font leur redoutable puissance.


Là-dessus, nous sommes bien d'accord (cf. ma première réponse à votre commentaire) !

la même chose en résumé :


https://www.lesnouveauxdissidents.org/single-post/2017/07/24/umberto-eco-14-signaux-pour-reconna%C3%AEtre-le-fascisme


on notera que sur les 14 cases, un bon nombre sont d'ores et déjà cochées par ces nouveaux mouvements.


- culte de la tradition et méfiance vis a vis de la science et de la connaissance : check.

- rejet des acquis de 1789 : check

- culte de l'action : check

- rejet de la critique analytique : check

- exploitation et exacerbation de la peur de la différence : triple check

- mobilisation de la classe moyenne en l'incitant a chercher les coupables de ses problèmes dans les classes inférieures : check

- nationalisme, xénophobie et obsession du complot : check

- voir la vie comme vouée a la lutte, mépris du pacifisme : check

- machisme, mépris des femmes et des homosexuels : check

- populisme : check

- novlangue : check


ça laisse de coté (et encore on pourrait en débattre) :

- l'invitation a devenir des héros en mourant pour sa patrie

- l'élitisme

- le sentiment d'humiliation devant la puissance militaire de leurs ennemis.


ça fait bien peu. et qu'on laisse ces mouvances se développer encore un peu et je suis certain qu'elles cocheront ces dernières cases aussi.

Je vous signale que le fascisme est au pouvoir en France.

Je vous rappelle que le fascisme est:

Ordre, Morale et Loi imposés à coup de triques, quel que soit cet ordre, cette morale et ces lois.

Droite, Gauche, Centre et alentour il y a actuellement de fascistes partout. Ce sont les temps qui veulent ça.

Ma vision de l'humanité  deviendrait-elle  pessimiste ?  


Mais on est obligé de remarquer que, dans "  l'actualité ", il  y a, quand même, beaucoup plus de connards que de gens intéressants ....  

Merci ... pour ce papier qui saisit si bien l'air du temps.

A l'angoisse écologique s'ajoute l'angoisse du fascisme.

Et pour nous autres bien-pensant qui avons vu le mur, nous y voilà acculés.

Merci à vous également pour votre audace, parce que dans ce quelque chose qui se profile 

Ne pas se résoudre au silence c'est prendre le risque des conséquences.

Et ce n'est pas Paul PELOSI qui nous dira le contraire.

"Pas le retour du fascisme"... mais au moins l'arrivée progressive de régimes très autoritaires où il ne fera pas bon être opposants en tout genre, immigrés,  ou LGBT.


Je ne crois pas à un retour du nazisme. Ni du fascisme mussolinien. Je crois que quelque chose est en train d'advenir. Quelque chose dont les visages sont bien entendu Le Pen, Zemmour, Meloni, Trump, ou Bolsonaro (lequel vient "d'autoriser" la transition au Brésil après la victoire de Lula, répètent les radios ce matin, Monsieur est trop bon). 


C'est pour ça qu'on a inventé le terme "néofascime". Dans la liste, il y a aussi Orban en Hongrie, Duterte aux Philipines, Netanyaou en Israel, Modi en Inde, et ça c'est juste pour parler des démocraties (plus ou moins imparfaites). Et puis il y a les autocrates Vladimir Poutine et Xi Jinpin. 


Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des monde.

Bonjour, 


Merci pour cette chronique. On passe de "réseau addictif préféré" à "cloaque addictif", ça progresse (même si la légèreté de l'utilisation du terme addictif me choquera toujours, et persiste ici)


Une question simple. Puisque qu'un cloaque, on le quitte, et puisque le départ de tout le monde de Twitter n'est pas envisageable spontanément ( habitudes, confort...), pourquoi les plus belles consciences, les plus en vue, les plus clairvoyantes et exigeantes, ne commenceraient pas à montrer l'exemple et a partir en masse? . L'argument "il faut rester pour résister" ne me semble pas tenir la route . Le débat ne se fait plus sur Facebook, il pourrait advenir la même chose sur Twitter avec de la bonne volonté. N'y resteraient que les droitards, les veules et les narcissiques, et tous les autres qui aiment se rêver en proche des premiers. On pourrait toujours surveiller ça a distance sans contribuer. Rien n'oblige à être sur Twitter et tout commande de contribuer moralement a son effondrement, qui arrivera si les interactions se tarissent.  Les pastilles bleues de gauche, vous vous y mettez quand ? Épreuve de vérité, non ? 

Y a un truc chelou qui m'arrive. Depuis une petite semaine, je reçois des notifications Twitter pour des posts antivax. Je ne comprends pas pourquoi. Je ne suis pas du tout actif sur Twitter, j'ai ouvert un compte, je ne sais pas il y a peut-être un ou deux ans, pour pouvoir consulter des liens que m'envoyaient des ami.e.s. Je n'ai d'iailleurs toujours pas bien compris comment ça marchait Twitter. Et je reçois ces trucs, trois en une semaine.

Effectivement,nous assistons à une dérive de violences.Tout n'est pas permis.En France nous avons" Hanouna" qui est visible, et un de ceux qui donne ces idées nauséabondes.

Le journaliste voit bien la paille, dans l'œil du NYT. Mais pas la poutre dans le yeux de Le Monde.


Ce que je vois moi c'est une une, sans publicité, bien pleine, bien équilibrée, avec des photographies assez petites, pas racoleuse. Moins de hiérarchie. Plus de liberté du lecteur.

Vous vous souvenez du monde d'avant? Le journal je veux dire. Sans dessin envahissant, il nous en promettait de la lecture, on n'en viendrait pas à bout, quasi un mois de lecture pour certains numéros achetés dans une gare. J'ai connu un prof abonné qui faisait des piles et les lisait pendant les vacances ou même pendant les surveillances d'examen, ciseaux en main. Un journal comme ceux d'avant guerres, les trois, du temps où il fallait économiser le papier et cravacher l'imprimeur. Du temps où on ressentait encore en filigrane que le pouvoir de la presse n'était pas une simple maitrise de l'opinion, comme décrite par Balzac pas content, mais un contre pouvoir, un outil révolutionnaire subversif, qui révèle des scandales, qui tue le game. Une presse née dans l'affaire des placards. Ouech sous François.e 1er.e, et le premier qui dit tiens des injures c'est pareil comme twitter.. 

J'ai personnellement quitté Twitter et supprimé mon compte que j'avais créé en 2009. Une époque où les utilisateurs était si peu nombreux que moi, simple quidam, pouvait me gargariser d'être suivi par des députés, par la rédactrice en chef de BFM, par la documentaliste d'arrêt sur images (coucou Adèle !) et par Sonia Devillers herself ! Ces accomplissements ont rendu la suppression du compte compliqué pour mon égo d'illustre inconnu...

C'est aussi un peu dur de revenir aux flux RSS et de parler dans le vide sur Mastodon...

Mais mis à part ça, ça va...

Quitter ce réseau me semblait être la chose la plus saine à faire. A-t-on vraiment besoin d'être à la merci du plus gros abruti que cette dangereuse époque nous ait donné ?

Article vomitif (enfin ce qu'il rapporte). On n'est pas sorti de l'auberge.

Nos belles démocraties dirigées par des Gafam, des cabinets conseils, des multinationales ? Des oligarques qui possèdent  la plupart des médias ?

Les citoyens ne choisiraient plus librement leur gouvernement ? Je ne peux pas y croire.

Et chez nous pas besoin de marteau, on envoie les gendarmes ou la police matraquer, y compris les élus :

« Députée frappée lors d’une manifestation à Saint Soline » :

https://twitter.com/BFMTV/status/1587087739337457664


Pour ces porteurs de marteau  ou de lavabo, certains vont penser que la guillotine  pourrait faire son retour.


C'est pas bien !


Quoique ...

  Article de Catie Edmonson publié le 29 octobre dans le New-York Times :


https://www.nytimes.com/2022/10/29/us/politics/paul-pelosi-political-violence.html

Rimbaud,  "  Bal des pendus"


"Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noël !..."


Nous vivons une époque formidable.

Italie, Israël...


Un frisquet de soleil en ce matin.


Il a la peau dure le vieux Pelosi ! Je lui souhaite un bon rétablissement.


De notre côté de l'Atlantique, je constate que tout est bon pour détruire la Nupes. A chaque interview politique d'un responsable Nupes, j'ai envie d'invectiver le journaliste, qui s'acharne à rapprocher la Nupes du RN (cf Clementine Autain a qui on dit que le RN a "signé" la motion de censure de la Nupes, ce n'est qu'un exemple), à les présenter comme des soutiens de "terroristes" ("écoterroristes" tels que nommés par Darmanin), à les montrer désunis, incohérents, etc... Cette volonté est tellement visible que ça a atteint un niveau hautement caricatural. 


Et Rousseau, c'est un peu celle qui concentre la haine des fachos, des reacs, et le mépris des médias dominants, qui se délectent de chacune de ses erreurs "littéraires", qui se jettent sur chaque dissenssion présumément causée par ses propos. Dans mon entourage j'ai aussi entendu des attaques sur son physique, du genre "on voit à son regard qu'elle est folle". 


La dernière motion de censure aura en tout cas servi à désigner les ennemis au sein de la Nupes, même si on les connaissait déjà. Un peu de clarté ça ne peut pas nuire.

Et R.Bachelot qui comprend les menaces sur S.Rousseau car " Qui sème le vent..." ? Pas vu ? Trop habitué peut-être.

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