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Danger des écrans pour les tout-petits : "Jusqu'où caricaturer pour alerter ?"

Alerte : les écrans peuvent provoquer de grands troubles pour les jeunes enfants, comme l'ont affirmé récemment plusieurs émissions ou articles. Mais quels sont vraiment les dangers des écrans pour les tout petits ? Pour en débattre sur notre plateau, Anne-Lise Ducanda, médecin de PMI et membre du collectif surexposition aux écrans, et Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, qui travaille sur la question depuis de nombreuses années.

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Pour ce qui me concerne, Mme Ducanda coche à peu près toutes les cases des biais cognitifs. M'occupant par ailleurs d'enfants atteints de troubles du spectre autistique et de troubles envahissants du développement, je suis ulcéré par le rapprochement(...)


Anne-Lise Ducanda se drape derrière ses observations cliniques, que personne ne remet en question, pour mieux ignorer le vrai problème : sa (sur)interprétation à partir des observations.

Ça commence très mal dès la minute 03:50 avec la remarque "90 à (...)

Bonjour,

Émission assez désagréable à suivre, pourtant j'aurai vraiment aimé pouvoir l'écouter jusqu'au bout. 


D'abord parce que le sujet m’intéresse au plus haut point et me concerne.


Je suis maman d'une enfant avec autisme, qui a fait le choix de(...)

Derniers commentaires

Peut être un jour un intervenant sur ce sujet aura l'idée saugrenue de faire la distinction entre support et contenu pour commencer ?

Pour paraphraser un poète lyrique du 21e siècle, j'ai eu dur pendant ce débat. Il me semble que Ducanda est dans un rôle légitime de lanceuse d'alerte par rapport à l'expérience de sa profession et de l'exercice de celle-ci au quotidien.  Son discours n'apparaît cependant pas audible aux augustes oreilles de Tisseron et Schneiderman en l'absence de "preuves scientifiques." Depuis quand un plateau télé, tout débat plus généralement, doit-il être circonscrit à la preuve scientifique? Aucune étude n'a vraisemblablement démontré qu'il existait un lien entre l'utilisation d'écrans smarts et les syndromes autistiques chez les très jeunes enfants. La belle affaire! C'est pas comme si on venait nous dire que le réchauffement climatique n'existe pas! Par contre, vous avez sur le plateau une praticienne qui travaille dans un réseau d'accueil et de prise en charge de la petite enfance (elle est pas toute seule dans son coin non plus!) qui rapporte un faisceau de témoignages et d'observations concordantes (qu'elle prend le temps de citer, au grand dam de Daniel) sur un phénomène qu'elle décrit comme très récent (explosion de cas sur les 4-5 dernières années). Elle porte une conviction et en accepte les limites (invitation à faire une étude scientifique). Mais bon, ça n'a apparemment pas beaucoup de valeur, ça n'est pas paru dans Science. Ca me fait penser d'ailleurs : quelles sont les qualifications de Tisseron (ou de Schneiderman) pour juger de la scientificité de toute chose? Un peu court de faire la morale quand on signe des tribunes qu'on ne partage pas. A mon sens, les bons scientifiques valorisent de manière critique les témoignages individuels et savent s'en appuyer pour créer du sens à leurs recherches.


Et puis merci la dimension genrée de ce débat. Deux mecs qui viennent expliquer à une brave dame que ses arguments sont moisis parce que pas validés par la science... J'ai vu beaucoup mieux sur @si.

Ce ^sychiatre ," dominateur et sûr de lui" par rapport à une simple "généraliste" qui  plus est Femme! qui plus est en PMI en province...qui ose lui porter contradiction ...sa morgue aurait pu être juste un peu rabattue par le journaliste ....Je me demande quel labo , fabricant , le paie ?Le futur labo qui fabriquera l'antidote et fera du fric....

Ce ^sychiatre ," dominateur et sûr de lui" par rapport à une simple "généraliste" qui  plus est Femme! qui plus est en PMI en province...qui ose lui porter contradiction ...sa morgue aurait pu être juste un peu rabattue par le journaliste ....Je me demande quel labo , fabricant , le paie ?Le futur labo qui fabriquera l'antidote et fera du fric....

Dommage qu'au lieu de se chamailler (M. Tisseron d'un ton assez condescendant, Mme Ducanda sur la défensive, tous les deux rentrant dans le jeu du il a dit, elle a dit) les intervenants ne passent pas plus de temps à parler vraiment du sujet... 

Deux moments de la vie d'un enfant sont d'une importance capitale qui exige la présence de ses parents.  Entre 0 et 6 ans, puis après 11 ans.Petite enfance et Préadolescence : deux moments d'ouverture risquée à ce qu'est le monde. 


 La "dispute" très intéressante et bien cadrée entre Mme Ducanda et Mr Tisseron est surtout due au fait que sur le terrain Mme Ducanda  constate les effets des écrans sur les poulpiquets -et ces effets sont le signe de l'absence des parents (absence sur place de parents surbouqués ou absence réelle de parents remplacés par une nounou qui garde plusieurs enfants et qui gère comme elle peut); tandis que Mr Tisseron a eu depuis longtemps le souci de rappeler aux parents l'importance de leur accompagnement, mais il est conduit à constater que son conseil n'est pas suivi -et il n'est plus tout à fait sur le terrain où se trouve Mme Ducanda pour vérifier ce qu’elle dit. 


Le problème qui les réunit dépasse la question qui a été posée de l'intervention de l'état dans cette affaire de santé publique. Il s'agit par dessus l'état, du système économique dans lequel nous sommes tous emportés , qui fait aujourd'hui du petit enfant et avec notre accord résigné un consommateur qui ne sait pas  que ce qui'il consomme le détruit, ou, en tout cas,  l'empêche d'éclore. La société telle qu'elle est devenue ne permet plus aux parents (en particulier les plus démunis, mais même les autres), d'être les accompagnateurs primordiaux et vitaux de leurs enfants : ils travaillent jusqu'à des heures impossibles,  et même le dimanche; ils ne voient leurs enfants que pour les coucher le soir en allant vite... . Ils délèguent leur fonction à des intervenants sociaux qui font leur métier mais ne peuve en aucun cas les remplacer. Le premier problème, ou le fond du problème est là, me semble-t-il.  Merci à vous pour la qualité de vos émissions qui donnent le temps de réfléchir alors que tout va vite.  

Pas du tout convaincu par l'intervenante... Aucune preuve scientifique... Aucune preuve tout court d'ailleurs, mis à part le "quand une émission en parlant passe  à la télé, y'a plein de gens qui m'appellent" -_-
Aucun intérêt :( 

128 commentaires. Personne me lira. Chouette. Je peux troller


Plutot qu'une tablette, offrez leur une tablette de chocolat. Ah mince, obésité!


Et les gosses héroïnomanes, ils ressemblent à quoi?


Confondent dépendance physique (souffrance énorme en cas de seuvrage "cold turkey", voir décès) et la dépendance psychologique (dopamine notamment, habitude).


Merci à ASI de m'avoir offert une baston pareille. J'ai cru revoir l'interview Tapi Lepen tellement ça bastonnait. Respect. On s'ennuyait ces temps ci.


@Mme Ducanda vers 15'

Je suis désolé Mme Ducanda, mais vers 7ans il m'arrivait de me planquer la nuit pour jouer aux légos. Simplement c'était beaucoup plus à risque de se faire gauler qu'avec un smartphone... 


@20'  M. Tisseron - dépendance sexuelle

Vu qu'on est plus au Moyen Age et que la ceinture de chasteté est passée de mode (sauf BDSM), tu veux que je t'explique comment tu la calme ta "dépendance" sexuelle (lol).

PS: et si on utilise son smartphone à des fins sexuelles?


@23' Ducanda

"Permettez moi de rire".

Ben vas-y, te gene pas. Chacun son trip.

"molécule chimique".

T'en connais des molécules pas chimiques? T'as séché les cours de biomolec ou quoi?


@24' 

Bon KO technique de Tisseron: certes il y a beaucoup plus de gens qui se disent accro au smartphone mais tu vas avouer devant ta famille au repas du dimanche: "et ben moi, quand je peux pas baiser mon conjoint, je m'astique le poireau/ la moule. Et je jute 3fois par jour". Biais...

"on doit pas être des illuminés on est nombreux": ah ben les sectes aussi, hein.


@24' la tablette qu'est le gros lot:

C'est pas pour les gosses, c'est pour leurs parents. Quand le gosse est devant la tablette, y fait pas ch1er...


@25 Saint (sorry) Daniel fait l'arbitre:

Clench, chacun dans son coin et on redémarre.


@26' Tisseron

Bummer! tu dis un truc à la télé et ils comprennent de travers. Classique. Ca s'appelle Twitter and co. Un président des US balance un truc à la c0n et paf! nous voilà à l'aube d'une guerre nucléaire. 

@29' idem

"Jusqu'où a t on le droit de mentir pour alerter?". Prochaine question du bac de philo. Vous avez deux heures. Inclure la problématique de la problématique de la vulgarisation.


@30' idem

+1. Quand je tentais de jouer aux légos à 2h du mat', la perspective de la gueulante subséquente avait un pouvoir anti-addictif très puissant. Alors que si ça avait été l'héro ou de la gnole, je pense que je m'en serais tamponné.


@31 Daniel

On le sent bien perturbé le DS. D'ordinaire ça bastonne pas autant. Tente de recentrer avant que les deux spécialistes de la came se fichent sur la tronche comme deux drogués en manque face à une seringue pleine.


@33 et des poussières :

seconde de grâce: les deux boxeurs en admiration face au lardon qui prend les dynosaures...

Suivi de Daniel qui s'interroge sur la cohérence des gosses (!!!).


@36' Daniel:

"C'est pas toujours le cas des journalistes." au sujet des troubles autistiques.

Dani, si les journaleux veulent fourguer leur tonne de pub sur les yaourts, faut des tons incisifs. "Vot' lardon va devenir baveux et con s'il regarde trop la tablette. Tous les secrets dans le reportage qui suit après les pub'!"

Bonus à Daniel, les deux se tapent plus sur la gu€ule. Pas longtemps mais si.


@'40 Daniel:

Bravo mec. On sait plus si y causent de autiste à long terme ou autiste temporaire. La différence? Le premier c'est ch1ant à soigner.


Bon, il est tard, je dors. Bonne nuit.


"J'avais l'impression de revoir Hélène Frachon à qui on demande des preuves scientifiques du danger du Médiator alors qu'elle venait simplement alerter de ce qu'elle avait entrevu chez ses patients..." Cette remarque, d'une autre abonnée,  me paraît très juste même si Mme Ducanda, a du mal a présenter les risques graves de l'enfant-soumis-à l'écran. Sa façon d'alerter est parfois "caricaturale" ce qui n'était pas le cas de Mme Frachon. En revanche, M Tisseron manifestait une distance tentée de mépris par ce médecin "aux pieds nus", qui rendait l'exercice de l'émission difficile à supporter, tant sa "morgue" remplissait l'écran... qu'il connaît bien. 


On a bien besoin d'alerter tous les parents, tous les professionnels des conséquences des écrans sur le développement de l'enfant et des adolescents. Qu'il faille ensuite mesurer, adapter, analyser la meilleure façon de l'aborder et de le traiter, ce serait bien l'objectif de cette émission que la dispute des deux médecins (à la notoriété variable...) n'a pas permis d'approfondir: quoi et comment faire, pour rémedier aux dégâts qu'n connaît ou qu'on devine?


Deux intervenants aux grilles de lecture différentes mais qui sont d'accord sur un point : il y a un sérieux problème. 

Un médecin n'est pas un scientifique et il lui serait bien difficile de d'établir les contours d'une "nouvelle" pathologie. C'est assez troublant pour le spectateur de voir à quel point un.e médecin est un être humain comme un autre ... au point qu'il/elle oublie ce qu'est la science, en usant du langage du commun des mortels (drogue, autisme...), en et déchirant l'oreille de la personne averti.

L'intervenante oublie à quel point les informations qui lui viennent sont désormais biaisées par la médiatisation : celles et ceux qui s'adressent à elle ne peuvent pas ou plus être utilisés comme des "preuves".

Le statut de lanceur d'alerte s'arrête là et c'est maintenant à d'autres personnes de faire le travail scientifique.

A l'age de 62 ans, j'apprends ici et maintenant que je fus autiste !


En 1958 point de TV ni d'écrans smart ou non.

Mais je rendais dingue  ma mère en jouant avec les portes des placards du bas de la cuisine.

A 4 ans, j'adorais retourner la poussette de ma petite cousine pour en faire tourner les roues : sensation géniale !

Mon surnom était "Pan pan". Lorsque ma mère m’emmenait chez ses amis, je fonçais vers la cuisine, attrapait toutes les casseroles possibles et me faisait un concert de percussions style Darius Milhaud. Les adultes devenaient  dingues et me jugeaient "plutôt agité"  Ma mère, elle, était larguée !



Bref, est-ce grave Herr Doctor ?


PS Comme dirait Bob Dylan "Oh, Mama, can this really be the end, ... " https://www.youtube.com/watch?v=5WS-TTNaLyg

 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Un thème sur les écrans et la relation parents/enfants semble avoir été oublié dans cette émission. Celui de la perception qu'un enfant a de ses parents lorsqu'ils sont derrière des écrans. Les écrans ne provoquent pas seulement des effets de sidération chez les spectateurs enfants, c'est également le cas chez les adultes.


Cette phénomène a été vulgarisé par l'expression "still face".


Les adultes consommant des écrans ont des visages impassibles, ou still face, dus aux effet de sidérations que provoque les écrans. L'enfant qui essaie d’interagir avec un adulte qui est en sidération devant un écran ne va pas recevoir de retour de l'adulte, ce qui va le faire entrer dans un mécanisme d’énervement puis de panique. Voyant que l'adulte ne réagit pas à ses demandes d'interaction, l'enfant va chercher de manière plus forte des retours de l'adulte : assez couramment il va "piquer une colère".


Si l'adulte ne connaît pas ce mécanismes de panique, il va tenter de se débarrasser de l'enfant plutôt que de quitter son état de sidération. Souvent l'écran est une solution vue comme efficace dans ce cas.


Un article du Monde expliquait bien ce phénomène : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/06/26/les-ecrans-alterent-le-lien-parent-enfant_5151419_1650684.html

Enfin une émission avec des points de vue différents et argumentés.

Cela est beaucoup trop rare. Souvent les invités ont des opinions similaires qui vont dans le sens de ce que l'on a envie d'entendre.

L'opposition entre invités était beaucoup plus présente du temps de l'émission sur France 5 (sans que ce soit la foire d'empoigne) et c 'est ce qui faisait son intérêt.

A renouveler.

Étrange : l'émission, et ses commentaires me rappellent ce qu'on voit et lit quand deux " spécialistes" débattent sur le climat. 

Faut-il montrer un ours en train de mourir/ un enfant en crise, faut-il culpabiliser le consommateur/ le parent ? 

Avec toujours cette difficulté à resituer un problème ( sur lequel pourtant les 2 intervenants s'accordent) dans un système plus large.

Faire venir une personne comme mme Ducanda, c'est comme faire un débat avec un complotiste qui croit que le 11 septembre a été provoqué par les illuminatis ou avec un climatosceptique. Cela ne mène à rien. Dire que les images présentées dans un reportage de 66mn permet de révéler la vérité ..... dire que cela provoque l'autisme c'est vraiment n'importe quoi, sans aucune preuve scientifique. Franchement Daniel, êtes vous sûr de l'intérêt d'un débat avec une personne capable d'une telle mauvaise foi, malgré le fait qu'elle semble réellement persuadée d'avoir raison, comme les complotistes. Parce que tant que vous ramez pour remonter ou démonter les arguments non rationnels mélangés à de vrais faits, on ne parle pas des vrais sujets de fond. Et si cela était juste lié à la dé-responsabilisation des parents dans leur éducation ? de fait si un gamin fait un caprice parce qu'on lui enlève son smartphone, est ce que ce n'est pas plutot lié à un manque d'autorité des parents ?


Une remarque sur pourquoi Tisseron insiste pour qu'on ne mélange pas tout : sur un site canadien dédié à l'autisme, on trouve ces recommandations pour la terminologie de l'autisme dans les médias, et ça me semble tendre au mélange des genres, donner au final une orientation où "autisme" ne désignerait plus vraiment une maladie, à moins que ça signifie que tout le monde est malade.

Il y a une tendance (nord-américaine ?) à élargir le sens du mot à un point où on en vient à quasiment un type de personnalité, comme si les solitaires, les asociaux, les timides etc. devaient aussi s'y reconnaître. Un peu comme "névrosé", "hystérique" etc. au temps de la gloire du freudisme, on se met à investir du vocabulaire médical pour ce qui relève de tout un chacun. Idem avec "accro", "addiction", vocabulaire d'héroïnomane.


Avec les tendances actuelles, le "tous malades" qui conduisait à tous psychanalysés, irait plutôt vers de la médicamentation généralisé, biologisation des mentalités : sur-prescription d'anxiolytiques, d'anti-dépresseurs, pilules miracles pour ceci ou cela, et allons-y avec la dopamine et les images de cerveau pour dire "c'est scientifique".

Le point de vue neurobiologique pousse à l'action par la pharmacologie parce que c'est ainsi que fonctionne la discipline, en injectant des trucs et en faisant de l'imagerie cérébrale. Mais à moins de ne vouloir être qu'un objet dépendant de manipulations extérieures, il y a intérêt à ne pas oublier l'approche psychologique, le travail sur soi, l'interaction sociale, l'échange dit "naturel", toutes ces choses qui ont fait leur preuve avant l'invention des sciences modernes.


L'approche éducative est à mon sens la base et si des parents laissent leurs enfants tomber malades à force d'ingérer du clic comme des robots, ce n'est pas plus la faute aux écrans que l'obésité est la faute au sucre. L'abus est dangereux pour la santé par définition et l'action première me semble du côté des politiques éducatives, d'information du consommateur, comme pour la diététique ou l'environnement, plutôt que du côté des politiques de santé stricto-sensu ou sur le handicap (quel enfant est recevable dans des institutions spécialisés ? quel soin serait remboursable ?).

J'aimerais poser une question a Mme Ducanda, si elle lit ce forum.


Dans ma prime jeunesse, du temps que je n'allais pas encore a l'école, j'ai été un bébé... Difficile a vivre, pour le moins. Je ne dormais pas ou presque, je me réveillais en pleine nuit, et je jouais.... aux lego. Ou je lisais des livres. Oui parce que, a l'époque, les deux seuls écrans de la maison c’étaient la télé et le minitel. Je n'y restais pas aussi perpetuellement exposé que les enfants d'aujourd'hui le sont a leur smartphone, croyez moi, mais grâce au second j'avais appris les lettres tout seul et ca m'a permis de lire avant d'entrer a l'école.


A cause de ca j'ai toujours été un peu a part d'ailleurs, a l'école. Un gosse un peu etrange, au comportement insolite. Quand ce que nous racontait la maitresse ne m'interressait pas je partais  a l'autre bout de la classe faire autre chose... Je ne répondais pas aux sollicitations, je semblais etre sur une autre planete que les autres gamin. Evidemment, on m'a catalogué surdoué peu après, et on a prévenu mes parents que ca correspondait a une certaine forme d'autisme. J'ai été scruté a la loupe, après ca, par une ribambelle de psys de tout poil. Et je suis sur que vous m'auriez examiné a l'époque, vous auriez constaté des comportements que vous trouvez aujourd'hui chez les momes que vous examinez.


J'aimerais donc vous demander, Mme Ducanda : si vous m'aviez observé, a l'époque, et que vous aviez constaté ma tendance a me relever la nuit pour jouer aux legos, en auriez vous déduit que j'étais addict aux légos ? Ou aux livres peut etre ? Aaaaah ca j'admets, si vous me retirez mes livres, encore aujourd'hui, je risque d'hurler longtemps. Est-ce pour autant une addiction ?


Que de plus en plus d'enfants soient exposés a des ecrans n'est que lié au fait qu'il y aie de plus en plus d'écrans. Quand a l'autisme, ou aux comportements trop peu "conventionnels" pour que vous autres medecins ne puissiez vous empêcher d'essayer d'y coller tout un tas d’étiquettes pour pouvoir fierement dire "ah ben voila d'ou vient le probleme" sans chercher pour autant a rendre la vie du patient plus facile... C'est pas parce qu'aujourd'hui je sais que j'etais simplement pas fait pour le moule du systeme de l'education nationale et qu'il m'aurait simplement suffi de suivre un autre type d'enseignement pour finir tres bien dans mes baskets, que pour autant ca m'a épargné une enfance insupportable. Merci pour votre aide a tous, les psys. N’empêche que quel que soit le nombre d'etiquettes que vous nous collez pour afficher ensuite votre sourire satisfait, on sera toujours la, nous les gens bizzares. Ne serait-il pas temps de nous inclure dans votre monde, plutot que de juste chercher a savoir exactement ce qui nous rend trop bizarres a votre gout ?

On pourrait aussi parler des conditions d'éducation des tous petits : avec la rallonge du temps de travail, l'intensification de la charge du travail, du travail le dimanche imposé, quand les parents (souvent les mères) rentrent crevés du boulot, c'est sûr que la télé est une nounou bien venue. Les parents qui peuvent se permettre d'avoir un congé ou de trouver une nounou en or, c'est rare, mais j'en connais au moins une qui sort  les enfants tous les jours ( piscine,   terrain de jeu, bibliothèque...)font le plus grand des cadeaux à leurs enfants. Je remets Desmurget qui fait état d'études incontestables et dont les travaux sont soigneusement éludés dans la conversation :  https://www.youtube.com/watch?v=vWJvOJ8j4Co

Je suis énervé. Daniel là, tu as été paresseux en invitant le psy de service (il habite sur le palier, à coté?). Serge la Science (le copain) à pris de haut la petite généraliste trop imprécise trop affective à son goût.Sais tu qu'il y a d'autres personnes qui connaissent bien le sujet, moi,par exemple dans ma lointaine province j'en connais une, mais c'est vrai il faut la dénicher et le temps c'est de l'argent . 

Et d'utiliser les ressorts de  la vraie sciences; les études, les statistiques, l'académie, les grand pontes que personne ne connait et qui sont forcément du Canada ou des USA... ça en jette mais ça nourri pas un débat propice à la réflexion. 

En l’occurrence là, il s'est jouée une belle séance hystérisée. Serge avec la complicité de Daniel (parfois) ont donnée la fessée à la petite praticienne (certes un peu agressive). Et la parole du psychanalyste Serge, elle était où?

 L oligarchie intellectuelle, celle qu'on déteste, sûre d elle même et de son pouvoir à encore frappé, ça fatigue tout ça et rend peu crédible ce cartel institutionnalisée qui forcémént "sait". Au bout de l'émission ça donne un beau Boudiboulga indigeste et beaucoup d'amertume. Dommage le sujet est pourtant intéressant

Cette émission m'a bouleversée. J'avais l'impression de revoir Hélène Frachon à qui on demande des preuves scientifiques du danger du Médiator alors qu'elle venait simplement alerter de ce qu'elle avait entrevu chez ses patients. Pourquoi Tisseron, et encore plus Schneidermann, ne peuvent-ils pas simplement entendre ce que Mme Ducanda a à dire, s'en inquiéter, essayer de comprendre le phénomène et de trouver un moyen de prouver ou de rejeter ses allégations ?

Mais quand j'ai vu les commentaires de la majorité des gens ici, j'ai été sidérée... 

C'est vrai que vous ne voyez évoluer que votre(vos) enfant(s), ceux de vos amis, ou vos neveux, vos petits-enfants... et qu'ils ne sont pas forcément surexposés aux écrans, ou alors que d'autres facteurs compensent. Alors vous ne pouvez pas savoir comment sont les tout jeunes enfants, globalement, ni "sentir" le malaise...

Effecivement,  Mme Ducanda n'a pas fait de recherches ! Mais c'est en tant que médecin de PMI (ce qui n'est quand même pas rien, n'en déplaise aux deux pénibles qui l'ont prise de haut toute l'émission) qu'elle témoigne des effets probables des écrans sur le développement des jeunes enfants. Elle relaie simplement ce que les enseignantes du primaire et les éducatrices de jeunes enfants voient tous les jours. 

Samedi dernier, nous étions 7 enseignantes à partager une voiture pour nous rendre en journée de travail de pratiques pédagogiques coopératives (Pédagogie institutionnelle / Techniques Freinet). 5 d'entre nous enseignent en maternelle dans des écoles différentes, avec des tout-petits ou des petits depuis 15 ou 20 ans. Nous avons évidemment parlé de nos classes. Elles racontent toutes la même chose : Depuis 2 ou 3 ans, de plus en plus d'enfants ne savent plus s'endormir à la sieste et à 2 ans, sautent sur les lits et courent dans la salle de repos. Ils ne parlent pas aux adultes, ni aux autres enfants, ne jouent pas, n'interagissent pas avec les autres enfants à la récré... Nous étions toutes d'accord sur la simple observation que les écrans EMPECHENT les enfants de grandir correctement et de vivre une vie d'enfant équilibrée. L'une d'elle, en TPS, a décidé d'emmener ses élèves construire une cabane, tous les vendredis après-midi, pour leur donner des expériences VRAIES, ce qui compensera un peu toutes les heures de jeu et d'interactions humaines gaspillées devant des écrans. Un temps simple, en liberté dans la nature : c'est devenu l'exceptionnel pour les pauvres enfants de 2018 gavés d'écrans !

Dans notre secteur, le CMP est débordé et les consultations en orthophonie sont pleines. L'orthophoniste me disait l'année dernière qu'elle a des enfants de CM1 à qui elle propose des jeux de manipulation concrète, en dur (cubes, boîtes, jetons...) car ils n'accèdent pas au sens des mathématiques par manque grave d'expériences manipulatoires à la maison, et malheureusement aussi souvent à l'école maternelle et au CP / CE1. C'est effectivement plus facile de télécharger une fiche, que de les faire jouer par groupe, mais ils n'apprennent pas la même chose. J'ai été marquée par la remarque sur un enfant qui récite la comptine numérique jusqu'à 100, mais ne prend pas 2 cubes. Des connaissances théoriques plaquées sur du rien, du vide de sens... L'orthophoniste me disait aussi qi'à 6 ans, ils parlent comme des enfants de 3 ans, et à 9 comme ceux de 6 ans. Et ils vont tous chez elle pour apprendre à parler, ce qu'ils devraient faire en famille, à la maison, c'est aberrant ! 

De mon côté, j'ai régulièrement en début de GS des élèves qui ne racontent pas ce qu'ils ont fait à la maison ou en classe : ils n'ont pas l'habitude de parler, ni qu'on les écoute, et leurs discours est tout à fait décousu, avec le plus souvent des défauts de prononciation importants. D'autres qui ne peuvent rien faire avec leurs mains, comme sans force, sans précision, et on passe beaucoup de temps à dessiner et à bricoler, mais aussi à ranger, nettoyer, balayer. Beaucoup d'agitation chez certains qui se sentent vite agressés par leurs camarades et ne restent pas en place même avec une tâche attrayante pour eux. Ou au contraire aussi beaucoup de passivité, peu d'investissement et d'intérêt pour ce qui les entoure, même pour les personnes à côté d'eux. 

Souvent, les parents me disent au bout de 6 mois ou d'un an que leur enfant a beaucoup progressé, qu'il parle et crie moins, qu'il sait s'expliquer, se débrouille mieux pour s'habiller ou fabriquer quelque chose. Qu'il a des idées (jardinage, construction, dessin...) et les réalise. Qu'il a envie et se pose des questions sur ce qu'il observe. 

Dans l'école où j'enseigne, nous avons des pratiques de classe coopératives et les enfants ont la parole, prennent des décisions, proposent...  Nous (moi et les autres élèves) faisons  l'effort d'écouter chacun jusqu'au bout, de le faire reformuler si besoin, en l'aidant jusqu'à ce que nous ayons compris ce qu'il veut dire. C'est un apprentissage long mais efficace pour permettre aux enfants d'acquérir une aisance en langage et développer leur personne.

Enfin, sur les TSA ou les TED. Oui, il y a de plus en plus de jeunes enfants avec des TSA ou des TED, un par classe environ. Et oui, ils sont toujours très connectés aux écrans. Aussi au sucre, à la nourriture industrielle, et au manque chronique de sommeil... Alors, il y a sûrement des causes multifactorielles aux problèmes de développement observés actuellement chez les enfants. M

Je ne crois pas qu'ils aient besoin d'outils numériques à l'école, bien au contraire. Faisons justement autre chose à l'école ! Et je refuse de participer à gaspiller l'argent public en faisant acheter des tablettes et des TBI pour les classes primaires.


Ce que vous ne semblez pas comprendre, c'est que personne ne nie ou ne semble nier les dangers des «écrans» dans le développement des enfants. Tisseron n'est pas un ayotollah de l'écran non plus. Il propose par exemple dans ses recommandations: 0 écrans jusqu'à 3 ans, puis une introduction progressive jusqu'à 6 ans: introduction controllée et accompagnée.


Oui, je connais très bien les consignes de Tisseron, je les diffuse à l'école et en parle à chaque rentrée ! Je n'accuse pas Tisseron sur son travail, qui nous a été très utile pour faire passer des messages clairs et mesurés, mais sur la façon dont il s'est comporté lors de l'émission avec le DOCTEUR Ducanda.

3-6-9-12, c'est ce que je fais avec mes enfants. Nous n'avons qu'un ordinateur et un téléphone pour 4. C'est facile, et je suis bien alertée sur ses sujets. Nous ne sommes pas nous-mêmes en tant que parents de grands consommateurs d'écrans, pas de télé à la maison, plutôt du cinéma (du vrai en salle, ou en st...) et quelques émissions. Pas de jeux vidéos. Ma fille (13 ans) a eu 3 tablettes en 2 ans mais après des problèmes techniques (casse, panne...) a laissé tombé l'idée d'en avoir une : ce sont des outils fragiles, qui nécessitent d'être souvent remplacés, et cela ne nous convient pas car nous faisons attention à notre consommation, orientée plutôt vers du durable, du recyclable, etc.


Je parle là de ce que je vois à l'école. Les enfants ont le plus souvent la télé dans LEUR CHAMBRE dès 3 ou 4 ans, le petit déjeuner, c'est devant la télé TOUS les matins, ils ont quasiment TOUS un ou plusieurs écrans dès 5-6 ans et ils jouent à des jeux qui ne sont pas de leur âge : les enfants, quand arrivent à s'exprimer pour raconter ce qu'ils font, parlent de jeux pour les 9 ans alors qu'ils en ont 5 ou 6 : "Papa a dit que je pouvais" Ils regardent des jeux interdits aux moins de 16 ou 18 : "Papa  a dit que je pouvais pas jouer, mais que je pouvais regarder". Vous pouvez dire que j'incrimine seulement les papas ? C'est ce que j'entends tous les jours ! Des enfants (5 ou 6 ans toujours) peuvent raconter pendant 10 minutes les péripéties vécues virtuellement dans leur jeu vidéo, mais sont incapables de dire comment s'appellent leurs camarades de classe après 3 ou 4 semaines d'école. Je leur explique que ce n'est pas de leur âge, que papa a tort de te laisser faire, que ton cerveau s'abîme, que ce sont des scientifiques et des docteurs qui le disent. Que faire d'autre ? Une école des parents peut-être, mais la plupart des gens n'écoutent vraiment les conseils qu'en RDV individuel, quand on leur parle de leur enfant à eux, une fois que celui-ci leur pose des problèmes graves, et que plusieurs professionnels sont présents ou impliqués. Dans les autres cas, nous, les enseignantes, nous passons pour des casse-pieds incompétentes. En tout cas, de mon côté, je ne lâche pas l'affaire et je montre chaque année aux parents lors des réunions de rentrée les dessins de bonhomme d'enfants de 5 ans, parus dans "TV lobotomie" de Michel Desmurget. Ils sont surpris, mais je crois qu'ils pensent que c'est seulement chez les autres. Pourtant, les dessins de bonhomme de leurs enfants de 5 ans sont maintenant presque tous en patate, sans détails, avec des membres fil de fer. C'est ce type de dessins que la maîtresse E du Rased nous montrait en réunion d'équipe, suite à des évluations de fin de GS, en disant "Faites attention à cet enfant, il est fragile". C'était il y a 10 ans. Maintenant, il n'y a plus de maîtresse E au Rased, et les dessins de bonhomme des enfants de 5 ans sont au mieux des bonhommes patates...


Je crois que Tisseron s'est senti dépassé à la fin, il riait un peu nerveusement, car il n'avait pas vraiment pris encore conscience de l'ampleur des dégats. Le problème, c'est que très peu de familles suivent les consignes 3-6-9-12, alors que nous les faisons passer tous les ans dans les cahiers de liaison et qu'elles sont affichées à l'école, chez les médecins, les centres sociaux.... Mme Ducanda donne l'alerte, peut-être pas de façon scientifique et mesurée, mais écoutons-la par pitié, elle ne fait pas ça pour le buzz.


Pardons pour l'erreur de prénom du docteur ayant lancé l'alerte sur le médiator : je voulais parler d'Irène Frachon.


Cette émission m'a bouleversée. J'avais l'impression de revoir Hélène Frachon à qui on demande des preuves scientifiques du danger du Médiator alors qu'elle venait simplement alerter de ce qu'elle avait entrevu chez ses patients. Pourquoi Tisseron, et encore plus Schneidermann, ne peuvent-ils pas simplement entendre ce que Mme Ducanda a à dire, s'en inquiéter, essayer de comprendre le phénomène et de trouver un moyen de prouver ou de rejeter ses allégations ?

Sauf qu'Irène Frachon n'est pas arrivée devant les autorités avec "juste ses observations". Elle est venue avec une étude épidémiologique sérieuse, et elle a obtenu le retrait de l'AMM du Mediator grâce à cela. 

Que Mme Ducanda soit pleine de bonnes intentions, c'est évident, mais Irène Frachon aurait argumenté le dossier Mediator de cette façon, ce médicament serait encore prescrit.

Je partage tout à fait votre idée que cette dame est une lanceuse d'alerte qui s'alarme de ses observations et demande justement qu'on fasse des études, des statistiques. Elle ne prétend pas apporter des preuves scientifiques et rigoureuses. La mauvaise foi, voire la malhonnêteté de ses interlocuteurs m'a coupé le souffle. 


Mais à lire ce forum, je me dis qu'il faudra que le problème s'aggrave encore pour qu'on s'y attaque.


Idem pour le numérique dans l'enseignement. Mais là, il s'agit peut-être d'un choix : pendant que les prolos pourront s'abrutir à la lueur des écrans, l'imagination, la créativité, l'intelligence dans toutes ses formes et l'interaction humaine deviendront un luxe pour ceux qui en ont les moyens.

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Mais oui l'interaction est un luxe et il y a déjà des familles qui n'en ont plus les moyens, bien sûr que le cœur du problème est là, et que un des symptômes peut être la surexposition aux écrans.


Il ne faudrait pas que l'interaction devienne un luxe à l'école. Or c'est bien vers cela qu'on s'achemine, et je me demande si ce n'est pas un peu exprès (mon complotisme qui revient au galop).

Ah, ok, j'avais pas compris.

Mais moi j'aimerais beaucoup avoir un TBI et 4 ou 5 tablettes en classe. 

Et je vous jure que ça ne serait pas en remplacement des interactions :-)

Je complète : je vois dans les classes ce que vous décrivez, mais je vois aussi d'excellents élèves surexposés eux aussi aux écrans. 

Et dans ma classe on fait beaucoup de choses avec ses mains et son corps MAIS je rêve aussi d'avoir des tablettes. 


Je suis en élémentaire, pas en maternelle. 

Appeler toute personne qui fait des constats sur son palier de porte sans démarches scientifiques, on peut aussi nier l'utilité des vaccins, dire que l'homéopathie est efficace, que les extra-terrestres ont construit les pyramides .... Parlons des Robins des toits qui mènent un combat ridicule contre l'impact des ondes .... ridicule la plupart des études montrent que cela n'a pas plus d'impact que les ondes naturellement émises, sauf une seule étude, ressassée sans cesse par les journalistes (présentateurs d'informations plutôt) alors que le principe scientifique est de remettre en question sans cesse les études et celle là l'a été à mainte reprises.

Dire que l'on a constaté par soi-même des parents démunis face à ce qu'ils ont nommés pour singer la vision des médias, une addiction, n'est pas une démarche scientifique et ne fait pas de cette personne un lanceur d'alerte, du moins peut être pas sur l'objet dénoncé. Peut être que les parents n'éduquent plus leurs enfants et face aux difficultés montrent du doigt les écrans, qu'ils laissent volontier aux enfants pour qu'ils les laissent tranquille ? Faire un rapprochement avec le médiator est trompeur et malhonnête, puisque c'est le contraire qui se produit, les industries pharmaceutiques se frottent les mains en imaginant les profits avec des produits anti-addiction d'écrans .... 

Son attitude très agressive et ses arguments à 2 balles, mêlant des observations personnelles digne d'une discussion du bistrot du coin, des observations sans fondement, comme par exemple le fait que les parents eux-mêmes parlent d'addiction, ou de dire que "tous les américains" le savent (c'est à dire ?), ou que les chefs d'établissement tirent la sonnette d'alarme sans même préciser dans quelle proportion ou l'étude qui y fait référence, bref ce mélange d'observations sur une petite échelle la sienne mélangées à des réalités pour que tous le monde adhère(technique de l'épouvantail en réthorique, ex: vous êtes d'accord qu'il ne faut pas laisser un enfant de moins de 3ans seul devant un écran ... ah donc vous êtes d'accord qu'il y a une addiction), ne plaide pas pour sa cause. C'est grave de pointer du doigt un objet pour un problème de société qui n'est pas traité, car cela empêche les bonnes actions d'être menées. 

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Entièrement d'accord avec vous. Les commentaires qui défendent le point de vue de Tisseron sont totalement affligeants. Mais probablement inévitables car le déni est la réaction première lorsqu'on prévient d'un danger. D'autant plus lorsque ce danger provient d'un élément devenu essentiel dans notre mode de vie. Serge Tisseron est le Claude Allègre de demain. Il aurait dû prévenir les parents de ce danger. Il ne l'a pas vu venir et il est aujourd'hui incapable de reconnaître son erreur.

Bonjour, j'ai un souci, quand je clique sur "télécharger", ça m'ouvre simplement une fenêtre avec la vidéo à streamer ; ma connexion ne me permet pas de streamer, ça plante tout le temps, est-ce qu'il y a une marche à suivre que je n'ai pas compris pour télécharger le fichier ? Merci pour votre aide. Joanna

Comment reconnaître un imposteur médiatique dans le domaine médical (en particulier psy, et a fortiori, dans le domaine de l'autisme) ? Quelques éléments de distinction :

- n'attaque pas ses contradicteurs sur le plan factuel, mais use d'attaque ad personae : "blablabla Sergio, ça fait 15 ans qu'il a pas vu de gosses alors que moi, j'en vois tous les jours"

- essaye de faire peur à tout le monde pour rallier des gens à sa position : "il y a 180% d'enfants autistes dans nos classes, on va tous mourir"

- ne cite aucune étude, n'a aucune espèce d’intérêt pour la production scientifique : "oui mais peu importe les définitions du DSM ou du CIM, moi je vous dit que Nathan, en CE1, fait du flapping en regardant Hanouna, vous voyez bien que l'autisme explose !"
- a beaucoup plus d’intérêt bizarrement pour la production médiatique, et s'en sert d'argument d'autorité : "j'ai fait 12 millions de vues sur Youtube, et si on écoutait Gangnam Style sur l'autisme, l'autisme n'existerait déjà plus du tout".
- pense que son expérience personnelle est un argument scientifique, en dépit de biais cognitifs évidents : "mais moi, je vous dis qu'un enfant sur 20 que je reçois est autiste, alors ça doit être pareil dans la population générale". C'est comme si un psy affirmait que 50% de la population était dépressive, parce que 1 patient dur 2 de son 

- use d'analogies absurdes


Anne-Lise Ducanda se drape derrière ses observations cliniques, que personne ne remet en question, pour mieux ignorer le vrai problème : sa (sur)interprétation à partir des observations.

Ça commence très mal dès la minute 03:50 avec la remarque "90 à 95% des enfants en difficulté que je vois depuis 5 ans sont surexposés aux écrans. Donc on a très vite fait, avec mon équipe, le rapprochement".


Oui, "très vite" en effet. Trop vite.

100% des jours de pluie, on voit des parapluies. Heureusement, personne ne court les plateaux télé dans une chasse aux sorcières contre les parapluies. 


Revenons donc au b.a.-ba de la démarche scientifique, et à la distinction entre corrélation et causalité.


Il est possible que 90 à 95% des enfants en difficulté soient surexposés aux écrans. Il est aussi fort possible que 90 à 95% des enfants en difficulté ne bénéficient pas des environnements familiaux les plus stables, qu'ils ne soient pas les plus surveillés par leurs parents, etc. Et se sont souvent ces mêmes facteurs qui les mènent à être surexposés aux écrans. C'est ce qu'on appelle une corrélation indirecte.


Le même problème se repose sans cesse, comme plus tard quand elle explique que certains enfants se tapent la tête à cause du "manque" ou qu'on ne verra jamais aucun enfant se lever à 3 heures du matin pour manger quelque chose par exemple.

C'est simplement faux. Cela existe dans le large spectre des troubles du comportement. 

Mais quand un enfant se lève à 3 heures du matin pour manger, on n'appelle pas cela une addiction. Même pas nécessairement de la boulimie. Sans doute parce que de nos jours les frigos n'évoquent pas la même technophobie que les smartphones.

Ça évoque un trouble du comportement, qu'on replace dans un contexte, patiemment. Un enfant qui se tape la tête par manque d'un écran, c'est en effet alarmant. Imaginer que seul l'écran serait responsable est en revanche très simpliste. Cela devrait plutôt amener le praticien à rechercher des comorbidités.


Personne ne nie que la surexposition aux écrans soit un problème. En revanche, que des médecins se permettent de courir les plateaux télé pour militer en faveur d'une interprétation sujette à caution dans le milieu scientifique en la présentant comme une vérité absolue, attisant les peurs en même temps qu'ils masquent d'autres vrais problèmes de fonds derrière une interprétation simpliste, ça fait aussi clairement problème. Si j'osais la provoc, je parlerais même d''épidémie".

Un coup de pied au cul pour les parents et une bonne fessée pour les enfants, c'est ce qu'on aurait fait dans un autre temps. Peut-être que ça ferait des économies pour la Sécu !

Le point à D. Schneidermann pour la remarque: "Le cerveau, c'est sympa, on peut lui faire dire ce que l'on veut et en couleurs qui plus est" ( à 56' environ). Chiche ASI, une émission sur le sujet ?

Jusqu'à il y a peu, Serge Tisseron faisait autorité à la télévision et à la radio sur les dangers des écrans chez les enfants. Quelle ne fut pas sa déception de constater qu'il était désormais relégué au second plan dans des émissions comme "Alerte aux écrans nounous" du magazine de la rédaction de France Culture, et "Accros aux écrans" d'Envoyé Spécial. C'en était trop, il lui fallait régler ses comptes avec Anne Lise Ducanda dans ArrêtSurImages, quitte à passer pour altier et autain. Il n'a pas accueilli d'enfants en pédopsychiatrie depuis 12 ans: pas grave. Il navigue dans les hautes sphères en épluchant inlassablement les publications scientifiques entre 2 émissions télé...

Sa méthode "3-6-9-12" de gestion des écrans à la maison, est inapplicable par les parents, selon Sabine Duflo, psychologue clinicienne et thérapeute familiale.

Voilà ce qu'elle déclarait il y a 6 mois au magazine de la rédaction de France Culture:

"Je n'ai jamais vu quelqu'un en 8 ans qui m'ait dit, ah ben tien, alors que cela a été beaucoup diffusé, "3-6-9-12" ça marche bien. Parce que d'abord, moi je vois des familles, elles ont pas qu'un enfant. Elles en ont 2, 3, 4. Donc on ne peut pas dire du tout: "ben tien lui il a ça commme horaire et puis l'autre il a le double", parce qu'on sait qu'à ce moment là, le petit il va rappliquer aussitôt dans la chambre du plus grand pour le voir. Et en plus ça oblige le parent à être avec un chrono tout le temps."

Mme Duflo préconise plutôt la méthode des 4 pas:

"Encore une fois j'ai réfléchi avant et j'ai repris les recommandations des pédiatres américains. Ce qu'il faut, c'est une gestion du temps qui vale pour toute la famille, où l'on dégage des temps sans écran. Alors c'est pas le matin parce que c'est là où l'attention de l'enfant est la plus forte, et il a besoin d'avoir une attention parfaitement fraiche pour l'école. Et en plus j'ai observé qu'il y a beaucoup d'enfants qui se programment - c'est vous dire l'effet d'addiction quand même - qui se programment pour se lever 10 minutes plus tôt pour avoir 10 minutes de plus. Donc pas le matin. Pas pendant les repas car ça nuit aux échanges et aux interactions et c'est à peu près le seul moment d'échange aujourd'hui par enfant. Pas dans la chambre de l'enfant, parce qu'à ce moment là le parent perd tout contrôle sur ce qu'il se passe entre l'enfant et l'écran. Et pas avant de se coucher parce que ça nuit à l'endormissement, à cause des lumières bleues qui agissent sur la mélatonine. Donc voilà, ça parait raisonnable mais pour certains parents c'est déjà très compliqué. Je leur propose de l'appliquer très progressivement. Et ça marche plutôt bien."

Serge Tisseron, quant à lui se fiche de savoir si sa méthode marche ou pas. Il s'en sert surtout comme ticket d'entrée d'émissions télé consacrées aux dangers des écrans.
Il n'a plus de connaissance directe du terrain, contrairement à Anne Lise Ducanda, qui se retrouve placée dans le box des accusés dans cette émission. Son titre l'annonce d'emblée : son alerte est caricaturale. L'enjeu de l'émission est juste de mesurer le degré de caricature. Joli dispositif Daniel...

Qui avait "TUNE" drôle de maison qu'on dit ! 57 millions de vues d'une vidéo de comptine sans la liaison ! C'est dramatique et scandaleux ! 


Oui : accompagnement, rectificatifs, narrativité, partage, alternatives et limites. Du bon sens, de la mesure en toute chose. 

Apprendre à programmer c'est bien quand même. 

Fumer qu'une semaine de temps en temps, c'est possible. Mais, c'est mauvais pour la santé.

Personnellement, j'ai décroché dès le départ devant le super argument de Mme Ducanda : "90 à 95% des enfants en difficulté sont surexposés aux écrans" 

A mon avis, 90 à 95% des enfants en réussite scolaire sont aussi surexposés aux écrans !

Elle n'a pas mis longtemps à se décrédibiliser Madame Ducanda. Aucun enfant ne se lèverait en pleine nuit pour (je résume) faire autre chose qu'aller chercher un téléphone portable. Genre : jouer aux duplos? Ma petite nièce de 2ans et demi le fait tout le temps. Lire? Dès que mon ainé a su (4ans et demi), il a fallu se battre pour pour ne pas le retrouver à 4h du mal lumière allumée. Manger? Combien prennent encore des birberons en pleine nuit après deux ans (moi en tous cas, j'en ai eu un). C'est dommage parce que je pense qu'elle parle d'un vrai problème mais son attitude intellectuelle est à mes yeux grave et peut être plus dangereuse pour la société que les écrans. Ne pas chercher de données solides, nier toute rigueur intellectuelle et faire reposer la preuve de son discours sur sa petite expérience personnelle à soi.

Tisseron n'a pas tout à fait tort... quelle idée d'offrir une tablette à un enfant, ou de les laisser voir la télévision allumée sans arrêt... n'en ai pas mais j'ai quarante neveux et nièces qui ont fait des enfants... des enfants auxquels on lit des histoires ou auxquels on parle, des télévisions qui ne motivent pas tant les parents eux-mêmes sauf pour des matchs ou des films le soir et des familles où on parle - bon les ados qui ont envie de leur monde et auxquels la famille pèse comme c'est normal c'est autre chose - pour les gosses s'ils essaient de prendre un téléphone c'es pour interrompre la communication d'un adulte

Pfiouuuuuuuuuuuuuuu, quelle ambiance !

Les deux invités se valent bien l'un et l'autre en termes de mépris réciproque. Chacun fait un procès en légitimité à l'autre.  Et Daniel qui arbitre le match.

Il aurait peut-être fallu aider à trouver un terrain d'entente, car les points de convergence existent.

Quelques réactions à chaud : je travaille dans une école maternelle de milieu défavorisé depuis 30 ans. Depuis trois ans je constate, comme toutes mes collègues directrices des écoles environnantes, une explosion des cas d’enfants présentant des troubles envahissants du développement et 2 enfants par classe au moins sur une école de 6 classes, diagnostiqués avec des troubles du spectre autistique. J’organise chaque mois ce qu’on appelle « des équipes éducatives ou de suivi » pour des élèves qui sont incapables de communiquer, Il y a également des enfants ne supportant pas la frustration au point de frapper les enseignants de faire des crises terribles dont je sais qu'ils connaissent toutes les émissions de TV et sont devant une tablette ou un jeu vidéo parfois interdit au -18 ans, quand ils sont dans leur chambre. Nous n'arrivons plus à capter l'attention de certains élèves qui ne répondent pas à leur prénom et sont incapables de jouer ou d'interagir avec les pairs. Des mamans attendent leur enfant à la porte de l'école avec le Smartphone et le tendent à leur petit dès la sortie. Des bébés dans la poussette tètent le téléphone et le mettent devant leurs yeux à quelques centimètres du visage, ce qui n'était pas le cas avec la télévision avec en prime des ondes proches du cerveau... Quand on constate le comportement des parents qui veulent bien faire ou être tranquilles après une rude journée de travail, préparer le repas, faire le ménage en laissant leur enfant avec ce petit objet, on peut se permettre de vouloir les mettre en garde. Hier j’ai discuté avec une maman qui a sevré son enfant « Autiste », d’écrans depuis un mois et elle a constaté que même si dans son cas, les écrans ne sont pas responsables du trouble, ils semblaient en aggraver les symptômes. Ce doudou maléfique accompagne bébé dans le parc ou les bois, chez le médecin, dans la salle de réunion de l’école quand nous recevons les parents... Le Smartphone n’est pas l’écran de la TV, il présente des spécificités que Mr Tisseron ignore totalement, occupé à plein temps par ses activités médiatiques ou intellectuelles. Oui ce problème doit être abordé, en même temps que les perturbateurs endocriniens ainsi que les causes environnementales et le principe de précaution doit être établi. On sait maintenant que beaucoup de pathologies sont multifactorielles : faisons en sorte de protéger les plus fragiles, cumulant déjà la pauvreté, la mauvaise santé, la malbouffe, les difficultés éducatives, les boulots précaires le dimanche, les expériences de vie traumatisantes, la pollution et l’invasion des écrans dans leur environnement. (Enseignante et directrice d'une école dans le département de l'Essonne.)

Je vous trouve impudemment complaisant avec la surdité et la malhonnêteté intellectuelle de Tisseron dont on comprend mal les motivations. Alors même qu'il se fait le chevalier blanc de la rigueur et de la prudence, il multiplie paralogismes et attaques insupportables, un invité insupportable : il parle de caricature, mais c'est lui qui caricature les propos de Ducanda qui sont d'une rigueur et d'une clarté limpides et dont en somme, il ne veut pas entendre la teneur. J'admire la patience du docteur Ducanda, à sa place j'aurais eu envie de gifler le type puant que vous lui avez infligé comme interlocuteur.

https://www.youtube.com/watch?v=NvMNf0Po1wY

S. Tisseront plus intéressé par sa carrière et sa notoriété que le soin des enfants ? Ou le oui, mais non ?

Il me semble avoir entendu que l'augmentation du nombre d'enfants autistes était aussi fortement corrélée avec l’absorption de perturbateurs endocriniens, auxquels nous sommes tous constamment exposés.

J'ai rêvé ou est-ce aussi une raison de l'augmentation des syndrômes autistiques ?


@si, ton logiciel Louvois.... (comme disent les militaires). Impossible de regarder plus de 15 minutes de l'émission sur l'iPad...

"médecin de PMI" : je suis certainement un ignare, mais je ne savais pas ce que veut dire "PMI" (j'ai regardé sur Internet et j'ai trouvé : "protection maternelle et infantile"). 

Je pense qu'il serait utile à la 1ᵉ utilisation d'un acronyme dans un article d'en donner la signification. 

Merci. 

L'une dans l'émotion, les biais cognitifs, l'autre dans le scientisme institutionnel, daté comme il se doit. Malaise.

Le sujet est beaucoup trop sérieux pour le laisser à ces deux loustics à l'égo démesuré.

Depuis toutes ces années où ils prétendent observer le phénomène ils n'ont pas été foutus de tirer des stats 

et observations précises ?



C'est toujours la même question : et hors-champ, il y a quoi ?


A 01:07:35, une séquence d'Envoyé Spécial dans laquelle on voit  Mme Ducanda dans ce que la voix off présente comme :  "le plus grand salon du jeu pour enfant"

Mme Ducanda commente " y'a des écrans partout" et c'est ce que montre l'image.


Il est important, peut-être de recontextualiser les images que l'on voit. C'est effectivement un salon, dont le nom est Kid'Expo, qui s'est tenu à Paris fin octobre 2017., il se trouve que je l'ai visité ( comme probablement beaucoup d'autres abonnés).


Les images que l'on voit sont effectivement  avec " des écrans partout" ... mais ces images ont été tournées dans la partie du salon qui s'appelait " Lab by Kidexpo : l'espace 2.0 des familles".

C'est à dire la partie du salon spécifiquement dédiée aux applis, aux jouets connectés et aux solutions digitales, où des start-up françaises présentaient leurs innovations.

Du coup, oui, y'avait beaucoup d'écrans ... dans le rayon télé chez Darty il y en a plein aussi vous noterez, beaucoup plus qu'au rayon des fers à repasser ! ...


Dans le même salon, en se décalant de quelques mètres il y avait aussi un espace dédié aux loisirs créatifs, une scène avec des spectacles, un espace pour la découverte des métiers, une vraie piscine pour s'initier à la natation, de vrais chevaux pour s'initier à l'équitation, du vrai tir à l'arc, de très nombreux stands qui présentaient des jouets pas connectés du tout, et un espace dédié à la nourriture avec des ateliers de cuisine en commun parents-enfants.


Et je peux vous dire qu'il y avait beaucoup d'enfants partout ! Pas seulement là où il y avait des écrans ! 


A titre personnel, j'ai été beaucoup plus gênée par l'immense espace envahi par Disney que par le fait qu'il y avait des écrans dans l'espace dédié au numérique ...


( Pour la blague, il y avait aussi un stand à crever de rire : celui de l'évêché, pour faire de la pub au catéchisme, dans lequel la vie de Jésus était reconstituée en Playmobil ... c'est pas facile de crucifier un Playmobil parce qu'il écarte pas les bras ce con !)


Pour ce qui me concerne, Mme Ducanda coche à peu près toutes les cases des biais cognitifs. M'occupant par ailleurs d'enfants atteints de troubles du spectre autistique et de troubles envahissants du développement, je suis ulcéré par le rapprochement entre les "symptômes" qu'elle décrit sur le mode de l'analogie avec l'autisme. Analogie ne vaut pas démonstration. Vraiment, on n'avait pas besoin de ça. Vraiment pas !

Dejà en juin dernier, les positions d'ALD posaient question : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20170621.OBS1034/ecrans-et-autisme-la-these-farfelue-et-virale-d-un-medecin.html

Emission intéressante mais cette dame qio est invitée m'a stressé pendant toute l'émission, sa manière de s'exprimer, l'intonation...ce fut un supplice :-(

Bonne émission, qui a  le mérite de confronter utilement deux points de vue.

Un bon point dans ce nouveau site : la clarté de l'image.

Ainsi, ce Tisseron, par l'avis de l'académie des sciences qu'il dit avoir signé sous on ne sait quelle contrainte, fait partie de ces grands esprits qui ont préconisé le numérique à l'école.
Avec des types comme ça pour nous éclairer, on n'est pas sortis de l'auberge.

On dirait, en particulier depuis à peu près deux semaines, que l'humanité n'a été faite et n'est faite que de crétins et de salauds!  Bon DIEU, D'BON D'LÀ heureusement qu' NON ! ET JE RESTE EN DÉPIT DE TOUT UNE HUMANISTE ACHARNÉE ET À PLEIN ÉCRAN,qui ne fait pas mal au yeux s'il est convenablement réglé !( oui réglé pas règlé ;=) ) ! ,MÊME SI C'EST DANS L' DÉSERT ! ET VIVE INTERNET ! "On" y foutra la connerie hors d'état de nuire ! YES!

Le Dr Ducanda a oublié la démarche scientifique... Elle fonde son opinion sur des cas et pas sur des études : meilleur moyen de raconter des conneries... 

Tisseron, qui pourtant est à l'origine de la campagne 3-6-9-12 est beaucoup plus nuancé et sérieux.

Bonjour,

Émission assez désagréable à suivre, pourtant j'aurai vraiment aimé pouvoir l'écouter jusqu'au bout. 


D'abord parce que le sujet m’intéresse au plus haut point et me concerne.


Je suis maman d'une enfant avec autisme, qui a fait le choix de ne pas avoir la TV, ni de tablettes, ni de portable.


Ce choix je l'ai fais bien avant le diagnostic pour ma fille, et je l'impose aussi à mon fils neurotypique.


Ce qui me choque c'est de dédouaner les parents qui portent moins d'attention à leurs enfants. 


Serge Tisseron a depuis longtemps écrit de ne pas laisser les écrans aux tout petits et je suis d'accord avec lui.


Anne-Lise Ducanda je ne souhaite pas qu'on me parle de souffrance parce que je suis maman d'un enfant avec autisme. 


La plainte et la pitié me font horreur. Je suis très heureuse d'avoir ma fille comme elle est, et je ne souhaite pas qu'elle change ou qu'on la "guérisse".


Si les enfants non autistes se mettent à avoir des troubles de l'attention c'est parce qu'en premier lieu leur parents ne leur en accorde pas assez.

Serge Tisseron qui se focalise sur des questions lexicales, avant de nous jouer le coup de "rhôôôô mais vous exagérez" puis "ma bonen dame, faut vivre avec son temps", me fait penser au fou du proverbe chinois qui, lorsque le sage lui montre la lune, préfère regarder le doigt.

1ere impression : Schneidermann aime l'écriture inclusive. En même temps, il n'a rien contre le mansplaining.

25'30 Anne-Lise Ducanda : "En tous cas on ne peut pas incriminer les parents, je vous assure!"
C'est juste incroyable d'entendre cela, en plus de la bouche d'un médecin. C'est bien entendu aux parents de pourvoir à l'éducation de base de leurs enfants et aussi / donc de poser les limites. Comment peut t'on dédouaner les parents de leur responsabilité première? Surréaliste.

Un enfant qui à 3 ans va aisément sur un smartphone ou un ordinateur ne doit surtout pas être considéré comme autiste MAIS COMME SUR DOUÉ(E),S'ILS PEUVENT SE FAIRE UN PROFIL,C'EST CARRÉMENT EXTRA- ORDINAIRE !Non, mais franchement, vous ne déconnez pas à pleins écrans vous aussi !

Certes, les parents ne doivent pas abandonner leurs enfants aux écrans ,pas plus, ni moins qu'aux "livres" certains peuvent être tout autant anxiogènes( ex; dictionnaire médical illustré),ni à la télévision .Mais si j'en juge par ma propre expérience ,(70 ans )DEPUIS 1954 JE SUIS CONFRONTÉE AUX ÉCRANS ,Télé ,cinéma ,etc..et depuis 13 ans de longues heures de jours comme de nuit à l'écran d'un ordinateur !Et cependant je ne me considère pas comme "addicte" .Je suis simplement passionnée de tout ,et cette technologie m'offre un univers ouvert complètement sur la "culture" et "l'actualité" ,La pire addiction, c'est l'addiction à la connerie ! Pardonnez mon couroucoucou exprimé si abruptement ! Je "cauchemerde" vraiment !Ma vue est aussi excellente pour mon âge , qu'elle peut l'être ,et de toute façon il y a des  RÉGLAGES sur tous les écrans pour régler la luminosité .Alors qu'on a tout fait pour que tout le monde soit connecté, maintenant on vient dire des horreurs ! Faire peur à tout le monde !On découvre ,bêtement, que ça pollue et que ça consomme de l'énergie ,comme si on l'ignorait avant ! On" force" les gens implicitement à avoir des iPhones ,smartphones , alors que déjà ils sont informatisés et en  illimité !  Et je fais aussi autre chose ,je BAISE !

Ces technologies sont dangereuses uniquement si elles servent à faire passer les pires âneries ! J'espère franchement qu'on va arrêter ces stupidités !Jusqu'à télérama à pleine couverture annonçant que les enfant sont confrontés à la pornographie sur internet ! Je HURLE ,depuis 13 ans PAS UNE FOIS JE N'AI ÉTÉ CONFRONTÉE À LA PORNOGRAPHIE  !Ils ont de la chance les mômes ! Je mourrai idiote! Arrêtez vos absurdités JE SUIS FURIEUSE! ET J'ARRÊTE CETTE PANTALONNADE !

Pourquoi n'avez-vous pas invité Michel Desmurget qui se base en scientifique sur des statistiques sur des décennies et concernant des milliers de personnes ? 

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