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Aux limites du système finkielkraut

Il n'allait tout de même pas laisser passer les obsèques de Johnny !

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J'ai rencontré jadis des gens cultivés, intelligents, de gauche et tout et tout mais complètement imperméables à Reiser et à Hara-Kiri/Charlie-hebdo. C'est pour moi une énigme, mais je risque une hypothèse : L'humour est très différent du rire. Il est ( au moins étymologiquement) très british, c'est à dire aristocratique, alors que le rire est universel, donc démocratique. Certes le rire est physiquement violent car spasmodique, mais il y a une violence sourde, froide, bien plus ravageuse, de l'humour. Rien ne lui résiste, même pas les nobles convictions de la Gauche naïve ( je ne parle pas de la droite, qui pour moi comme pour Blum n'a pas d'existence intellectuelle). Quand le Duc de Richelieu jette par la fenêtre la bourse de louis d'or de son fils économe ( donc méprisable ), il commet un geste essentiellement humoristique dont je comprends qu'il puisse choquer un communiste des année soixante, plus habitué à Placide et Muzo qu'à Luz ou Charb. Espérons qu'à l'occasion de l'anniversaire du massacre rituel du sept janvier 2015, ASI nous proposera une réflexion sur les pas-Charlie et les pas-Kouachi.
Supprimer la loi française réprimant l'appel à la haine raciale aurait un grave inconvénient : les racistes de tous poils seraient dispensés de ces contorsions et circonlocutions rhétoriques et sémantiques qui font leur charme comique, et la vie politique française s'en trouverait normalisée à l'anglo-saxonne c'est-à-dire appauvrie.
Je trouve un peu facile de dire que la phrase n'est pas raciste. Pour plusieurs raisons :
1. Elle est préparée. les mots sont pesés. AF lit des notes. Il dit lui-même qu'il n'intervient qu'une fois par semaine pour se laisser le temps de la réflexion.
2. On connaît AF. Il dénonce Renaud Camus seulement quand celui-ci tient des propos antisémites. Avant, quand il parle de grand remplacement. Il est un de ses amis. Il est celui qui a parlé d'équipe de foot "black, black, black"....
3. Il est "philosophe" (enfin normalement), académicien. Il connaît la force des mots et sait qu'il emploie un voc d'extrême droite.
4. La petite phrase de l'émission mise en exergue par causeur est la phrase tronquée.

Pour élargir la polémique,
A chaque fois que qqn dit un truc raciste, on dit qu'il faut attendre une décision de justice pour savoir si cela est vraiment le cas. Ce qui alimente une polémique, fait parler de la personne etc... Le temps de la condamnation est tellement lointain qu'on a oublié la polémique. Il semble important aujourd'hui d'être capable de définir le racisme précisément et surtout a priori. Qu'est-ce qu'un acte raciste ? Qu'est-ce qu'un propos raciste ? Qu'est-ce qu'une politique raciste ?
Je pense qu'il serait très intéressant que ASI fasse une émission sur ce sujet. Nous parlons tout le temps de polémiques autour de ce thème mais jamais on ne revient sur les définitions ou du moins les différentes conceptions.
Je trouve plus saine la position anglo-saxonne. On est libre de tenir des propos racistes mais on est aussi libres de ne pas les diffuser ou de les combattre. Cette posture permet à la société de s'emparer du sujet, d'y réfléchir en profondeur.
La croix de Johnny: croix en argent sertie de diamants. On comprend que Lætitia ne la lui ait pas laissée autour du cou.
Finki , on t'emmerde! la France très très black est championne du monde de hand!!!!! et c'est le pied et notre vie!!!!!!!
https://www.youtube.com/watch?v=-ZAoxY05UNU

Réponse à Alain.

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En tête du cortège, les Hells Angels reconnaissables à leurs couleurs. «Johnny aimait les Hells Angels: certains de nos frères travaillaient sur ses concerts d'où notre présence», précise Gérald du «chapitre Paris», la section de la capitale.

http://www.lefigaro.fr/musique/2017/12/09/03006-20171209ARTFIG00107-hommage-a-johnny-hallyday-notre-descente-des-champs-elysees-avec-les-bikers.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hells_Angels

Sur la guitare de la croix de Johnny le symbole des hells angels ?

Monsieur Finkielkraut, voilà un sujet de recherches pour vous.

Article dans Le Canard enchaîné de cette semaine: Harley privatise le biker. . Bref, ce sont eux qui ont fait la loi dans le défilé, adoubés par les pouvoirs publics.

Et ce ne sont pas des anges.
Sinon, tant qu'à parler de Finkie et de "petit peuple blanc", cette citation savoureuse de Bourdieu datant de 2002 :
[quote=Pierre Bourdieu]Le problème que je pose en permanence est celui de savoir comment faire entrer dans le débat public cette communauté de savants qui a des choses à dire sur la question arabe, sur les banlieues, le foulard islamique... Car qui parle (dans les médias) ? Ce sont des sous-philosophes qui ont pour toute compétence de vagues lectures de vagues textes, des gens comme Alain Finkielkraut. J'appelle ça les pauvres Blancs de la culture. Ce sont des demi-savants pas très cultivés qui se font les défenseurs d'une culture qu'ils n'ont pas, pour marquer la différence d'avec ceux qui l'ont encore moins qu'eux. […] Actuellement, un des grands obstacles à la connaissance du monde social, ce sont eux. Ils participent à la construction de fantasmes sociaux qui font écran entre une société et sa propre vérité
Il faudrait, pour tenter de comprendre, revenir aux sources

Il faudrait surtout cesser de commenter les tirades délirantes de cette vieille crotte paranoïaque de Finkie et de cette clocharde avinée de Lévy.
Le pape a loupé l'occase du "SANTO SUBITO",Anne Hidalgo nous promet de nommer un lieu dans Paris "J.Hallyday",créer une stèle pour que les fans puissent se recueillir? Il ne serait pas convenable qu'ils fassent des PRIERES DE RUE. Canal a-t-il eu l'idée de monter les innombrables MARIONNETTES du grand homme?
C'est drôle comme Finkielkraut, dans sa diatribe toute pleine de "petit-blancs" et de "souchiens", convoque toute la mythologie du "Deep South", avec ses déclassés qui forment la base sociale du conservatisme ségrégationniste... Une manière de repeindre la France contemporaine aux couleurs de l'Amérique de pacotille popularisée par Hallyday.
A ma connaissance, les maghrébins sont blancs. Et beaucoup ont, beaucoup, aimé Johnny Hallyday. Comment était-il possible de les distinguer dans la foule ???
On va traduire ce que dit Finkie : les "jeunes black black black" ne sont tellement pas assez "Charlie" qu'ils ne seront jamais suffisamment "beaufs" pour être Johnny. Ouais, c'est vachement profond, comme pensée.

Ça méritait bien l'Académie, comme Jean d'Ormesson,

Tout cette séquence grotesque se termine en fanfare et feux d'artifices de bêtise. J'espère que les Balkany iront fleurir sa tombe, à Johnny.

(J'entrevois une possibilité d'une start-up de charters à Saint-Barth sur le modèle Royal Caribbean, sexy or what, Mr. Macron ?)
J'aime bien M. Schneidermann quand vous démontrez qu'on peut ne pas être d'accord avec quelqu'un, voire même lui trouver une pensée franchement antipathique, et le respecter suffisamment pour prêter attention à ce qu'il dit - un propos qu'on peut trouver con ou pas sur le "divertissement qui prend toute la place mais ne fait plus lien" - plutôt qu'aux pensées qu'on lui impute paresseusement. C'est pour cette rigueur qui était déjà la marque de fabrique d'ASI aux temps anciens de la télévision que certains, et en tous cas moi, payent leur abonnement, merci.
Finkelkraut est né imbécile. Son entourage et ses éducateurs ont fait de lui quelqu'un d'à peu près potable.
Et puis il vieillit, et il retourne à son défaut initial.
Le problème, c'est qu'il y a d'autres imbéciles pour l'écouter...
Pas raciste, Finkie, sur ce coup-là ? Vous vouliez sans doute dire "Pas QUE raciste, sur ce coup-là", car tant qu'à faire, il nous sert aussi son mépris de classe.

Et pour la gouverne de Finkie et de DS, la prochaine fois que vous regarderez des foules à la télé, sachez qu'il y a des "non-souchiens" à la peau aussi blanche, si ce n'est plus, que les "JE SUIS JOHNNY".

Qu'il aille enfin soigner son début de parkinson et sa petite tête dans un EPHAD, et qu'on double aussi sec le salaire des malheureux qui devront se farcir ses radotages à notre place.

Quant à moi, je vais écouter Van der Graaf Generator.
Ah, ça me ferait marrer qu'à sa mort un gigantesque cortège de "non-souchiens" accompagne sa dépouille en chantant !

Ce terme me fait penser à "sang-de-bourbe".
Voilà ce qu'écrivait Jean-Pierre Vignon, assistant au musée instrumental du conservatoire de Paris,en 1983, dans le livre Les Instruments de l'Orchestre (Les éditions de l'illustration):

Phénomène de société dérivé du blues et adulé des jeunes générations, le rock and roll n'a pas encore marqué son époque; comme tel il reste instable, bruyant, outrageux et arrogant.

Finkielkraut aurait adoré. :)
S'agit-il ici du "système finkielkraut" ou du système médiatique ?
Avantage Finkielkraut malgré tout . Vers 18H50 , RFI diffuse deux reportages .Le premier est absolument terrifiant .Aux Etats -Unis un policier est acquitté après avoir tiré sur un homme à terre dans un hôtel . Rfi floute la fin de la vidéo ,mais c'est terrifiant malgré tout ..Puis ,Rfi diffuse un sujet sur les procès intentés à certains rappeurs à cause de leurs propos hostiles à la police.On ne voit dans les extraits des clips diffusés qu'une intense violence verbale .Jamais de blessure personnelle , de doute. C'est sans doute cela qui était critiqué par Finkielkraut.
En même temps, demander à Finkelkraut des avis sur le rock ou le rap, c'est comme demander au pape son avis sur les meilleures marques de préservatif...

[quote=DS]On est aux limites extrêmes de la pensée finkielkrautienne.
Ben déjà que le début fait pas envie...
Pourquoi Johnny ne marche pas dans nos Banlieues..?
Mort de rire :-)
M'enfin !?? Ils ne savent pas..??!!
Vraiment..?!
Ils ne savent que ça fait longtemps que Johnny est un vieux con..?
Pas coyab'!! :-D
Vachement petit le peuple blanc et surtout très bronzé avec les balkany (dont je ne trouve plus la photo.

Au premier rang les premiers de cordés me paraissaient très haut du peuple et moins blanc que les bikers (quoique eux aussi à sillonner la France prennent des couleurs) .

Encore une analyse sociologique très biaisé de nôtre ami finki la kraut et son nom à dormir dehors ..
On pourrait demander aussi l'avis d'Emmanuel Todd. Quelle proportion de catholiques zombies parmi ces souchiens?Sans rejeter l'idée que tous ces gens aimaient sincèrement la musique ou le personnage de Johnny Hallyday on ne devra pas négliger l'effet du matraquage à la télé et à la radio. Toutes ces émissions où J.H. est invité par ses "copains" ,celles où il invite ses "copains",les articles de "Salut les copains" et autres journaux,son service militaire,ses amours,mariages,enfants,problèmes de drogue,fiscalité,procès pour viols,photos de scène,de plage.
J.H. rappelle le développement de la télé,celle de deGaulle avec une seule chaîne et aussi les années 60 sans sida et presque sans chômage. Pour mémoire on entendait J.H. à la radio (en particulier sur "salut les copains") mais on avait droit aussi à Maurice Chevalier qui nous donnait des leçons de Twist,Luis Mariano,Georges Guetary quand on ne nous ressortait pas Edith Piaf...
Comme J.H. était une partie d'un phénomène générationnel de Renaud (qui a l'âge de Finkielkraut) à Dutronc, Polnareff,Eddy Mitchell et tant d'autres on peut alimenter la nostalgie facilement. A propos dans 6 mois "68" aura 50 ans et l'armistice de 1918 aura 100 ans.
On peut supposer sans trop risquer de se tromper que M. Alain Finkielkraut n’est pas naïf au point de rêver que la robe qu’il aime tant revêtir pourrait le rendre matériellement immortel. Allez donc savoir s'il ne lui arrive pas d'y penser en se rasant le matin...

Il semble alors que la vraie question qui hante Alain Finkielkraut, à l’occasion des décès quasiment concomitants et des obsèques non moins concomitantes de Johnny et de Jean d’Ormesson, soit de savoir combien de personnes éplorées (souchiennes et non-souchiennes) il sera possible de croiser à l’enterrement d’Alain Finkielkraut ?

Il n’est malheureusement pas aisé de tenter de répondre à cette question. Il sera plus abordable de s'attaquer à cette autre question bien plus existentielle : pourquoi les humains sont-ils mortels ?

Imaginez donc un seul instant qu’ils fussent immortels. Quelle horreur, mais allo quoi ! Il y a réellement de quoi vous réconcilier avec l’idée de la mort au bout du parcours….
Ce qu'il y a de bien quand on a affaire à une personne publique, philosophe ayant une notoriété et a fortiori membre de l'académie française, c'est que l'on est plus prompt à analyser ses discours et de facto, à nuancer ses propos... Alors que ce personnage vomit à coup de "gna gna gna", voilà que l'on analyse le contenu de sa régurgitation.
Finkielkraut vomit le rock, le rap, Macron ramasse.
Est-il possible de penser, que pour ne pas lui déplaire, aux obsèques ( forcément nationales ) de M. Alain, il n'y aura que des " souchiens "
( sur présentation de la carte d'auditeur de Radio-J ) ?
Les non-souchiens brillaient par leur absence". La cause est entendue : une nouvelle éruption du racisme de Finkielkraut contre les "non-souchiens" (entendez, les non blancs). Prononcées dans une émission de la radio juive Radio J, animée par Elisabeth Lévy, ces phrases buzzent immédiatement. Une nouvelle tirade raciste ?

Raciste les propos je sais pas mais le personnage je me suis fait mon idée.

On va pas rentrer la dedans les accusations de racisme sont contreproductives elles détourne l'attention sur des questions annexes.

Ce qui me débecte m'horripile me rend nerveux d'année en année c'est notre système médiatique et ça façon d'accepter ou non des point de vue qui divisent !!!

Un système inique qui fait le tri entre la dangereuse pensée décoloniale la plus radicale du type indigène de la République et la respectable pensée néo coloniale de Finkielkraut et ses semblables.

Toute personne qui aura le moindre débat avec le PIR sera frappé d'indignité à vie et pourra même être vu comme complice des attentats .
Toute personne qui dialoguera avec la pensée finkienne pourra continuer à évoluer dans le champ culturel et médiatique sans être l'objet d'aucune censure c'est même le contraire.

Le thème du deux poids deux mesure est un impensé de Daniel Schneiderman et du site arrêt sur image qui se revendique de l'analyse critique des médias.

Si bien qu'on ne peut même pas identifier les critères de ce traitement différencié afin éventuellement de réclamer un peu de justice et d'équité.

Pourquoi ce tabou?
Ce qui me rend le plus triste ce n'est pas ce qu'il a dit mais c'est que, philosophe, il le dise d'une radio communautaire. La fragmentation de la société, elle est là, dans la banalisation des différences secondaires. Ainsi chacun apporte sa petite pierre, hier les corses, à une société qui finira, si ce n'est dèjà le cas, réduite au quartier. La fameuse phrase de Le Pen : " j'aime mieux mes filles que mes nièces, etc....".
Quant à Johnny Halliday, tout a été dit et son contraire et on regrette finalement que d'autres sujets n'aient pas les mêmes faveurs.
Propos tronqués. Finkielkraut, Mélenchon, même falsification de la part des médias.
Fiel-kenkraut a encore mal digéré et a vomi

Où est le Finkielkraut d'autrefois, comment se fait-il que la macération dans son propre jus l'ai aigri à ce point, lui qui donnait des ailes aux pensées

Et puis il y a cette phrase énigmatique (peut-être un commentateur pourra m'aider) : "Le divertissement, autrement dit, prend presque toute la place, mais il ne fait plus lien. Il ne remplit plus la fonction sociale que lui reconnaissait Proust"

Il est sûr qu'à Cabourg ou dans les beaux quartiers huppés qui servirent de salon à Marcel, le divertissement était plus choisi bien que Marcel comme Toulouse-Lautrec ne rechigna pas à se fondre avec le divertissement populaire mais ce n'est certainement pas de ces divagations passagères dont parlait Proust. De quel lien social Marcel parlait-il donc ?

Il est vrai aussi qu'à l'époque les non-souchiens étaient constitués de sauvages comme les Bretons et autres tribus qui commençaient à massacrer la langue Française qu'ils apprenaient de force

En tous les cas Fielkie est désormais un immortel, et être con pour l'éternité ce doit être dur à la longue.
Pour un académicien ce n'est pas un péril mortel d'employer des mots qui ne sont pas dans son dictionnaire ?
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"Raciste, sur ce coup-là, non."
euh si complétement, ses élucubrations qui n'ont ni queue ni tête avaient même pour unique but de taper sur les musulmans. ça ne l'empêche pas d'être aussi ultra-réac, misogyne, anti-jeunes, de mépriser les "petites gens" et d'amalgamer dans un grand tout la "sous-culture" rock (rap ou jazz tant qu'on y est) qu'il imagine homogène parce qu'il n'as jamais eu l'intention de s'y intéresser. on se demande d'ailleurs ce qui l’intéresse dans la vie à part cracher sur l'islam et les musulmans. c'est mon voisin du dessous facho avec son berger-allemand qui vous guette depuis son oeilleton et qui gromelle que "c'est la faute aux arabes si c'est sale ici" quand vous le croisez dans l'escalier (et que vous l'évitez soigneusement parce qu'il est aussi à quatre grammes). sauf qu'il se trouve une tripotée d'imbéciles pour lui tendre un micro, une émission, et une place dans une maison de retraite cinq étoiles ("l'Académie Française").
Aïe aïe, Finki prend une route dangereuse...
Je n'ai pas pris le temps de relire tout ce qui porte sur la définition du concept de système Mais je vois mal comment on peut utiliser cette expression "système Finkelkraut".

Parce que de plus en plus, la pensée (sic) d'A. Finkelkraut m'apparaît comme un entassement de nostalgies cimentées par la peur et les pulsions haineuses.
De là à en faire un système...
...les goûts , les couleurs ... tout çà quoi ...un sociologue en discuterai sûrement mieux qu'un "nouveau" philosophe .

Finky pourrait avantageusement s'inscrire à un stage de "savoir être" à Pôle Emploi !
L'épuration, l'approche maximale de l' objectif de pureté de la pensée de Finkielkraut s'immobilise, un instant, à la falaise du vide, de la vacuité, du néant même de sa propre pensée.
Il atteint enfin la réduction suprême, s'auto-détruisant en disparaissant. Le phagocytage graal!
Du grand art.

Pschitttt! Y'a plus.
Malgré tout ce qu'on peut ( à juste titre ) lui reprocher , j'ai une sorte d'affection pour Finkelkraut... Comme pour un grand- père ronchon qui nous explique comment c'était mieux avant.. Un grand-père qui malgré ses outrances est foncièrement honnête et bon... mais oui ...Et tant pis pour les commentaires qui vont me tomber dessus, j'assume !!!'
On l'imagine assez bien, dans sa petite boutique, se frottant les mains , et dire : " ça y'est , j'ai relancé mes petites affaires ; de temps en temps,une petite saloperie, et les affaires reprennent. Elisabeth, compte la caisse ! "

Philosophe d'échoppe, de comptoir.

Au fait, c'est quoi un souchien ?
Denis Laferrière, François Cheng, Amin Maalouf sont-ils des souchiens ?
Ce qu'a dit Monsieur Finkielkraut à propos de la cérémonie d'adieu à Johnny Halliday est une simple constatation . Je l'ai faite avant que ces propos soient l'occasion d'un "buzz" comme on dit. Et après ? Ou est la réflexion la main sous le menton?
Bonjour Daniel,

Je ne suis pas certain qu'il faille réagir à toutes les provocations de ce type, et de ses équivalent.e.s.

Mais, si vous le faites, encore moins pour dire "Raciste, sur ce coup-là, non."

parce que rien que la phrase "Les non-souchiens brillaient par leur absence", ça ne vous suffit pas ?

Disons que "non-souchiens" = "non blancs". Cette phrase fait donc le reproche à des gens non-blancs de n'avoir pas été présents quelque part.
Autrement dit, cette phrase regrette que la vie des non-blancs ne soit pas régie par les blancs : que ces derniers ne puissent pas décider où les autres doivent être et à quelle heure.
Pourtant, il y avait des blancs parmi les absents à l'événement où il fallait être, mais aucun reproche ne leur est formulé, à eux.
Bref, il s'agit d'une discrimination caractérisée faite dans le reproche adressé à des gens - en fonction de leurs origines - de ne pas avoir été à tel endroit à tel moment.
Le Blues et le Jazz, monsieur Finkielkraut, ce sont des musiques de sauvages ?
[large]
"Jazz Is the Teacher (Funk the "Preacher)"[/large] James Blood Ulmer.
https://www.youtube.com/watch?v=f5vpJ9AURck
Les quelques vidéos que j'ai vues circuler sur les réseaux sociaux étaient tronquées, dont deux journalistes de renom.
C'est une observation que j'ai faite de la même façon qu'Alain Finkielkraut. Sans pousser plus avant la réflexion. Mais il ne me semble pas excessif - ni aucunement raciste - de dire que c'est un autre symptôme de la fragmentation de notre société. Que cela ne plaise pas, je le conçois. Mais c'est un fait. A force de nier ce genre de faits, il est à craindre que tout aille de mal en pis.
En quoi cet événement serait un des symptômes de la fragmentation de la société? Peux ton regretter la diversité de la musique et que chacun puisse y trouver son compte?

Je vois plutôt une autre raison de s'inquiéter de ce barnum atour de la mort de Johny Halliday et ce que cela peut éventuellement dire de notre société. Comment se fait il qu'un artiste (sans en juger de la qualité) soit l'objet d'un tel culte? Comment des dizaines de milliers de gens en arrivent à estimer d'un importance primordiale de rendre hommage ou au revoir à un artiste? Comment un tel événement peut il supplanter tout autre événement? Cette fétichisation d'un chanteur ne traduit elle plutôt pas une sorte de désespoir de toute une classe populaire, qui plutôt que de se raccrocher à la religion (vendant l'espoir d'une vie meilleure dans l'après), se trouve un nouveau fétiche à adorer, pour rêver et échapper à la grisaille de la vie quotidienne pleine d'incertitudes et de troubles.

Le culte d'un artiste comme madeleine de l'époque d'une jeunesse insouciante et pleine de promesse des 30 glorieuses se fracassant aujourd'hui sur l'écume des crises financières et des plans de licenciement..
Voté. Et je me répète - ou plutôt je répète Brecht - "malheureux le pays qui a besoin de héros".
En quoi cet événement serait un des symptômes de la fragmentation de la société? Peux ton regretter la diversité de la musique et que chacun puisse y trouver son compte?

Attention, vous déformez l'idée, il me semble : ici, "chacun" ne veut pas dire "chaque personne selon ses goûts", mais "chacun selon sa couleur de peau". C'est quand même différent, et on peut trouver ça dommage oui : je comprends qu'on s'inquiète de l'absence d'une figure ou d'un artiste qui fasse le lien, comme certains artistes ont pu transcender les classes sociales (je dis ça, mais j'ai pas forcément d'exemple en main : une figure artistique qui a transcendé les classes sociales, en France ?).

EDIT : tiens, c'est pas de l'art, mais le foot joue un peu ce rôle...
Doit on forcément trouver un lien transcendantal qui unirait un peuple d'un point de vue artistique? Si je vous dis que je suis ''souchien'' cadre sup, et que johny, sardou, claude francois (ou je ne sais qu'elle autre figure supposée transcendantale) ne sont pour moi que des artistes de variété sans autre mérite que de plaire au plus grand nombre car leur musique est facile d'accès? J'accepte pourtant que des gens puissent aimer sa musique.
Si je vous dis que l'hommage à johny me donne la nausée? Ne suis je pas francais? La couleur de peau a une influence sur les goûts musicaux?

L'art touche au sensible, et le sensible est divers. Le blues touareg me touche plus qu'une symphonie pompeuse de feu Johny.
Le fait d'aimer aussi bien le hip hop, que l'opéra ou la cumbia fait il de moi un être au ban de la société?

Quelle figure réussirait (si il le fallait) à rassembler tous les français? Quelqu'un véhiculant des valeurs morales nobles auxquelles on aspire un jour d'être à la hauteur. Le dernier exemple en date serait peut être l'abbé Pierre. Pas de souvenir d'un hommage national pour autant.
Si je vous dis que je suis ''souchien'' cadre sup, et que johny, sardou, claude francois (ou je ne sais qu'elle autre figure supposée transcendantale) ne sont pour moi que des artistes de variété sans autre mérite que de plaire au plus grand nombre car leur musique est facile d'accès? (...)
Si je vous dis que l'hommage à johny me donne la nausée? Ne suis je pas francais? La couleur de peau a une influence sur les goûts musicaux?

Je n'ai pas plus de sympathie pour Johnny (je connais mal, ce que je me connais me semble pauvre et ringard), ni pour son enterrement en grande pompe. Je ne parlais donc pas d'une condition pour être ou non français, mais de la curiosité pour le fait qu'il existe des découpes qui ne tiennent pas uniquement à la sensibilité musicale (= goût ou dégoût pour la variété fadasse), mais à d'autres critères qui sont, eux, sociaux.

Cela dit, ça existe des artistes qui mettent d'accord le peuple et l'élite, qui sont populaires et à la pointe en même temps - mais plutôt pour les USA, j'ai l'impression. Pixar, par exemple, c'est tout à fait ça : du critique des Cahiers du cinéma jusqu'au fan de Julie Lescaut, tout le monde est d'accord pour y voir le meilleur. Hitchcock avait eu le même genre de statut, en son temps.

L'Abbé Pierre, oui, y avait un peu de ça effectivement.
Je vous invite donc à lire ''de la distinction'' de Bourdieu pour vous éclairer sur l'importance de la sociologie dans ces domaines là.
La classe sociale ne fait pas le goût mais oriente vers ce qu'il faut aimer pour se sentir appartenant à une classe mais aussi en se distinguer de la classe ''inférieure''
Dans le cas d'un CSP+, il faudra apprécier l'opéra ou le théâtre pour se sentir appartenant à sa classe supposée '' plus éduquée''. De nombreuses personnes de mon entourage vont par exemple dans ces lieux, plus par suivisme que par réel goût. La majorité d'une même classe va donc suivre globalement le même parcours culturel pré établi.
Mais à l'intérieur de ces mêmes classes vont se jouer d'autres mécanismes, relevant plus du ''narcissisme de la petite différence'' comme le décrivait Freud. Les rebelles de classe choisiront de se distinguer en valorisant la culture d'autre groupes sociaux culturels. Exemple: sarkozy admirant johny pour faire peuple dit : je suis l'élite mais je suis différents d'eux car j'ai des goûts simples, je suis donc comme vous.

Bon je ne vais pas paraphraser bourdieu plus que ca, le mieux est encore de le lire
Évidemment, mais "sociaux" renvoyait ici (puisque c'est le sujet de la sortie de Finkelkraut) à des ethnies. On peut s'émouvoir que celles-ci en France soient devenues des classes sociales, au point que les prolos des banlieues et ceux des campagnes n'est plus les mêmes référents et idoles.
On ne peut pas comparer la classe populaire des années 60 ayant suivi Johny à celle d'aujourd'hui.
Le prolo de la campagne (en simplifiant le fan de johny) a connu une france industrialisée, avec des usines en dehors des villes, faisant vivre des régions entières (Est de la France par exemple). Ces usines devaient faire face à la pénurie de main d'oeuvre et embauchaient la vague prolétaire de l'époque, du ''souchien''. Ou plutôt des émigrés mais blancs et plutôt catholiques.

Les vagues d'immigrations suivantes (les ''non souchiens'' dirons nous) composant le prolo de banlieue, arrivent dans un contexte économique bien différent. Industrie en perte de vitesse, désertification des zones péri urbaines et régions enclavées post industrielles. Ces ''prolos'' là fuient donc les zones industrielles mourantes pour se réfugier en ville, enfin en banlieue espérant tirer une part du gâteau des citadins, nourris au secteur tertiaire.

C'est ce mécanisme qui a provoqué la mutation du corps prolétaire en une identification non plus (uniquement) sociale mais également ''éthnique''
Le prolo des années 60 avait un emploi grâce à une croissance débridée, le prolo d'aujourd'hui est au RSA. Le prolo d'hier est maintenant classe moyenne. Le prolo d'aujourd'hui n'a pas les moyens d'aller rendre hommage à un artiste, il peine déjà à joindre les deux bouts.
D'accord ,mais sauf au tout début , Johnny n'a jamais vraiment fait figure de rebelle.Il était assez consensuel . Ce qui était intéressant me semble t il , c'était la manière dont il se mettait en scène ,la manière dont il mettait ses blessures , ses passions en scène.
Consensuel ? En prenant Jimi Hendrix pour sa première partie ? A bien des égards, Johnny Hallyday était à l'avant-garde.
Mais c'est complètement idiot de croire que la couleur de peau du cortège reflète une quelconque unité.
Entre les stars du show-biz qui ont la peau blanche et le fan de Johnny qui a la peau blanche, franchement, à part la peau y'a pas grand chose en commun, et même pas Johnny, en fait.
Ma peau est blanche, Johnny ne représente strictement RIEN pour moi et n'a jamais eu aucune place dans ma famille ni dans celle de mes parents.

La couleur de la peau, vous la voyez sur les images: voyez-vous autre chose ?
La classe sociale, le milieu culturel, etc...

Et puis aller constituer un cortège c'est en soi une démarche culturelle qu'on a ou pas.
Je ne suis pas sûre du tout que j'irais rendre hommage de cette façon-là à quelqu'un que j'apprécie.
Euh, tout bien réfléchi, en fait je suis certaine que je n'irais pas.
Et puis aller constituer un cortège c'est en soi une démarche culturelle qu'on a ou pas.

D'ailleurs, pour les quelques centaines de milliers qui ont fait le déplacement à Paris, il y a eu plus de 15 millions de personnes qui ont suivi la chose à la télé ou sur le web.
Tigi: D'ailleurs, pour les quelques centaines de milliers qui ont fait le déplacement à Paris, il y a eu plus de 15 millions de personnes qui ont suivi la chose à la télé ou sur le web.

Les Français ont tous en eux quelque chose de Levi-Strauss.
C'est un tour de passe passe de l'extreme droite que de substituer les problemes de "lutte des classes" par "lutte des races". Il s'agit de diviser les pauvres entre "bons français desouche (pardon pour le pleonasme)" et "mauvais français arabe (pardon pour le pleonasme - je parle de leur point de vue)", afin qu'ils se battent entre eux, plutot qu'ensemble contre leurs oppresseurs (les riches). Ainsi le probleme c'est soit les blancs racistes, soit les arabes racailles, et toute les causes profondes (d'asservisssement des uns et des autres au pouvoir de l'argent) sont totalement occultées, invisibles, donc pour ainsi dire inexistantes.
à propos de couleur, on salue les petits farceurs du "groupe anarchiste noir c'est noir" qui ont voulu rendre hommage à Johnny à leur manière.
https://www.facebook.com/Groupe-Anarchiste-Noir-cest-noir-186847318534941/
https://twitter.com/anarchommintern/status/938816104599900161
Le rock est culturellement blanc, puisqu'il s'agit à l'origine de l'appropriation communautaire blanche américaine de musiques d'inspiration africaines comme le blues ou le jazz.
Je ne sais pas ce qu'a voulu dire Finkielkraut, mais que le rock soit essentiellement blanc n'est pas propre à Johnny, ni à la France....
Je trouve triste que Finkielkraut , qui a écrit des choses intéressantes ,s'enferme dans le rôle du ronchon qui n'apprécie rien. On peut ne pas être un inconditionnel de Johnny et apprécier certaines des ses chansons( Tennessee par exemple) ou s'interroger sur les raisons de son succès. On a envie de demander à Finkielkraut , si vraiment aucune chanson de Johnny ne lui a plu . Je trouve que cette admiration est plutôt sympathique .
Je comprends son tourment, sa détresse, sa solitude.
Comment exister, comment briller alors que D'Ormesson et Johnny sont partis.

Il redoute surtout qu'une idole comme Sheila meure un jour après lui et lui vole son dernier jour de gloire.

Putain, il manque de pot. En plus il est à L'Académie Française et va travailler sur l'inclusif petit blanc non souchien, non genrée, non musicien.ne....
L'impossible quadrature.
Je me faisais la même remarque mais pas avec les mêmes mots et encore moins avec rejet. Bien au contraire, pour moi, à présent, la place est à la génération Rap et il me semble que la personne symbole est en fait deux sous le nom de NTM.
Aucun malheur dans tout cela, juste, la transformation ou l’evolution de la société au fil des générations et des ruptures qu’elles provoquent dans le cours du temps.
Bref, c’est toujours faire société...
Finkielkraut déclarant que le rock est de la "mauvaise musique", c'est un peu comme si Johnny avait éreinté Spinoza ou Heidegger.
Mais dites-moi, Radio J, ce serait pas une radio communautaire?

Autrement, si ce que dit Finkie est vrai, on nous aurait menti samedi? Toute la France ne se serait pas rassemblée dans un grand élan d'hommage unanime? Merdalor, on ne peut donc pas croire BFN, LCI, Fr2, TF1, ... et tous ces médias à pastille verte avec plein de vrais journalistes dedans?
Le terme "souchien" est un terme raciste. J'attend avec grand intérêt l'interpellation à l'assemblée nationale de la ministre de la culture quant au fait qu'un un animateur de la radio publique utilise ce genre de vocabulaire. Peut être qu'elle répondra "République".
Autre hypothèse, la plus probable, Fifi est en perte de vitesse et a besoin qu'on parle de lui.
Pourquoi le public de Johny est il ''souchien'' (beurrk) ?
Ca ne me semble pourtant pas bien compliqué: artiste apparu dans les années 60, figure d'une culture populaire trouvant son public dans les classes ouvrières la plupart du temps. Qui composait la classe ouvrière à cette époque? Des petits ''souchiens" , enfin non, des italiens des polonais des espagnols, des français...

C'est un effet mécanique, tout simplement.
Le classe ''populaire'' francaise change en fonction des flux de migrations. La musique populaire évolue en fonction des gens qui la compose.

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Si j'étais parano et complotiste, je considèrerais que ces attaques pavloviennes et convenues contre un intellectuel de droite ( mais intellectuel quand même) ont pour mission de détourner l'attention du danger principal, l'intégrisme libéral incarné par McRon dont Finky ne cesse de fustiger l'ubérisme tous azimuts.
Parler de Fink... c'est lui donner une importance qu'il n'a pas (Dieu merci!)
Effectivement la très grande majorité des fans de Johnny est pluto âgée. C'est un public plutôt spécifique par ses origines et son âge. Une histoire de génération et de culture même si elle déborde quelques fois. Je ne doute pas qu'il y ait un même problème aux funérailles nationales de Booba ou Maître Gims.
Raffraîchissez ma mémoire : il aimait bien, ce terme de souchien, avant, Finkielkraut? Espérons en tout cas qu'il sera relaxé. Il y a bien des poursuites, non?
La misantropie n'exclut pas le racisme. Finkie aurait pu employer un mot autre que "non-souchien" (qui a une connotation identitaire) pour désigner les enfants d'immigrés. Encore, il s'est maîtrisé, il n'a pas dit bougnoul, raton, bamboula ou bicot.

Quant au peuple de "petits blancs" (terme qui d'ailleurs renvoie à l'époque coloniale), ce sont surtout des vieux pas trop dans le besoin qui ont rendu hommage à "l'idole des jeunes".
"Raciste, sur ce coup-là, non."
Peut-être, mais connard , oui!

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