Au "Figaro", certains services en roue libre contre le climat
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Le capitalisme détruit la planète.
Le Figaro, journal de Dassault, préfère défendre le capitalisme que la planète.
Etonnant, non ?
Je suis abasourdi ; je suis extrêmement surpris.
Je ne pouvais pas imaginer que la famille D'assaut était dubitative sur l'utilité d'un impôt sur la fortune...
Et qu'elle pensait, raisonnablement, que l'aviation n'avait au(...)
J'ai du mal à suivre : il y a eu par le passé des réchauffements qui sont à l'origine de la chute de civilisations entière, mais ce n'est pas grave pour la nôtre.
?????
Les Mycéniens étaient plus cons que nous ?
Heum !!!
(...)Derniers commentaires
Je pense que recontextualiser certains propos alarmistes avec des faits historiques (ou autres) est plutôt une bonne chose.
Par exemple, on entend dire tout et n'importe quoi sur les feux de forêts. Pourtant, la dernière publication du service européen des feux de forets est sans équivoque : depuis quarante ans, la surface moyenne annuelle de foret qui brûle en Europe du sud (Portugal, Espagne, France, Italie, Grèce) est en (très) forte diminution (divisée par 2 en fait).
Avant de hurler au climato-scepticisme, lisez ceci https://effis.jrc.ec.europa.eu/reports-and-publications/annual-fire-reports/Annual_Report_2021_final_topdf1.pdf page 116.
Il serait intéressant de se demander pourquoi tout le monde pense le contraire.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je ne sais pas à quelle partie du rapport vous faites référence
Comme je l’ai déjà écrit, je fais référence à la page 116. Pour être très précis, au graphique en haut à droite, qui présente la moyenne des surfaces annuelles brûlées par décennie : elle passe de presque 600 000 hectares pendant la décennie 80-90 pour baisser à un peu plus de 400 000 pour les deux décennies suivantes, pour diminuer encore à environ 300 000 pour la décennie 2010-2019.
Il ne s’agit en rien de se réjouir, il s’agit de séparer les impressions des faits.
Il s'agit aussi de savoir que quand tout brûlé, il n'y a plus rien à brûler.
Allez vous promener dans les Landes ou du côté du massif des Maures.
Là aussi, il faut être factuel : en France, cette baisse des incendies s’est faite en même temps qu’un accroissement de la surface boisée : https://www.ign.fr/espace-presse/resultats-2021-de-linventaire-forestier-national-une-croissance-forestiere-sous-surveillance
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Là aussi, les données sont disponibles : pour le Canada par exemple : https://www.ciffc.ca/sites/default/files/2023-02/Canada_Report_2022_Final.pdf
Le dernier graphe semble montrer une augmentation de la surface moyenne brulée annuelle. Toutefois, ça pourrait être contrebalancé par les gigantesques feux passés dont on ne nous parlait pas à l’époque et qui semblent sans commune mesure avec ceux des dernières années : les années 1989, 1994 & 1995 ont été autrement plus terribles.
Et c’est bien là que la dramatisation à outrance est insupportable : combien de fois entend-on « on a jamais vu ça » qui se termine par « depuis n années ». Donc on à déjà vu ça.
Je pense que l’alarmisme permanent est très mauvais pour une juste perception de la situation : ça ne fait qu’accentuer un effet de sidération, qui bien loin de motiver l’action, la décourage : à quoi bon agir si tout est foutu ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Il faut absolument lutter contre le changement climatique
Ce contre quoi il faut lutter, c’est le capitalisme : ce sont les dévastations environnementales dont il est à l’origine qui nous menacent, et avant même le changement du climat, les pollutions des sols, de l’eau, la surexploitation des océans, la déforestation, etc.
Malheureusement, il est rare de lire cette mise en cause radicale du système. Un peu partout, il est demandé à chacun de « faire sa part », un « petit effort » (la plaie de la parabole du colibri, qui rappelons-le meurt à la fin sans sauver la forêt) et parfois de quelle manière « amender » le capitalisme pour améliorer la situation.
Cessons le catastrophisme et identifions clairement et sans ambage l‘ennemi à abattre : ça sera beaucoup plus efficace !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ça ce n'est pas nouveau. C'est vieux comme le capitalisme. Et je suis d'accord avec vous là-dessus. Mais pas avec vos priorités. Le capitalisme, à côté de ce qui nous attend, c'est du pipi de chat
Euh, que faut-il faire alors selon vous ?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
d'accord avec tout... j'ajouterais :
— participer "chez soi" (je veux dire là où on, vit, là où on connait par l'expérience) aux actions de blocage collectif des projets à la con, et à la préservation et au développement des communs.
— comprendre et montrer les nombreux liens entre le capitalisme financier mondialisé, et la catastrophe en cours. Dans la situation actuelle, il n'y a pas de "priorité" : les deux sont intimement liés, attaquer les liens c'est mettre à mal leur synergie.
Comme malheureusement souvent, vous renvoyez les actions au niveau individuel, comme si nos actions ou nos envies ne dépendaient que de nous : par exemple, on choisit sa banque pour le taux qu’elle propose, pas pour son engagement environnemental, simplement parce que 0,1 % de différence de taux crédit, ça compte beaucoup pour la majorité d’entre nous.
Aucune de vos propositions n‘évoque le cœur du problème : la recherche à tout prix par les capitalisme du profit, qui appelle cette croissance mortifère.
Sans mettre le doigt sur la cause profonde du problème, vous ne ferez que poser des rustines là où il faut changer la chambre à air.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je ne cherche évidemment pas à nier ou à contrarier les efforts de certains, mais il s‘il s’agit d’avoir un impact, alors quasiment aucune action individuelle n’aura d’impact global : je peux toujours couper l’eau du robinet en me brossant les dents, ça ne fera pas le poids face à l’ouverture d’une méga-bassine.
En résumé : arrêtons les douches courtes !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Si vous attendez une révolution mondiale spontanée qui fera disparaître le méchant capitalisme, vous pouvez attendre longtemps. Personnellement je préfère agir au quotidien selon mes moyens et militer pour convaincre les autres, même si ça ne marche pas toujours, comme le démontre notre discussion.
Comme écrit précédemment, agir à individuellement n’a rien de répréhensible. Mais on ne peut pas crier à la catastrophe ET croire que ces actions aussi légitimes soient-elles suffiront.
Si vous n’avez pas compris ça après Sainte-Soline et la bataille perdue contre la réforme des retraites, je ne sais pas ce qu’il vous faut : les capitalistes disposent de l’hégémonie économique leur assurant la puissance financière, la puissance institutionnelle et la force policière qui va avec.
Le combat premier doit être social, c‘est qui permettra de mettre en place de réels actions environnementale, car il ne vous aura pas échappé que l’enjeu n’est pas le territoire national : les dévastations opérées depuis chez nous par nos milliardaire préférés ont lieu dans d’autres pays. Et aucune action individuelle empêchera une nouvelle mine de s’ouvrir dans un quelconque pays d’Afrique.
Ce contre quoi il faut lutter, c’est le capitalisme
"Les expériences historiques de renversement du capitalisme n'ont pas réglé les problèmes"
Esther Duflo, petite économiste minable qui n'y connait rien par rapport au grand Manu.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Évidemment que c'est remarquable. Ce que soulignait, c'est que ça n'est pas la tendance, contrairement à ce qui est répété partout.
Et si vous avez lu mes autres commentaires, vous devriez comprendre qu'au contraire, ayant saisi l'étendue de la situation, j'ai bien compris qi'il ne s'agit pas de « verdir » le système actuel, mais bien de passer à autre chose. Croire encore que le capitalisme est « réformable » me semble bien plus inquiétant pour la planète que de réfléchir posément sur les faits et les données disponibles.
Rien à redire à l'article de Pauline Bock (mais, en effet, qu'attendait-on du Figaro, hein ?), mais sur le titre en revanche... Qu'est-ce que ça veut dire, être contre le climat ? Rien, rigoureusement rien : c'est à peu près aussi ridicule que prétendre sauver le climat.
Il y a deux sortes de climatosceptiques , ceux qui pensent que c'est une astuce des bourgeois pour nous vendre des bagnoles électriques et autres cochonneries , ils sont capable de tout ces salopards , et ceux qui craignent la récession annoncée en cas de décroissance , ils sont capable d’arrêter de bosser ces salopards .les uns sont les pauvres , les autres les riches . Et puis au milieu il y a ceusse qui s'en foute et dont le seul plaisir dans la vie c'est de consommer des petits shoot de dopamine en achetant le dernier tee shirt a la mode , ou en s'habillant avec des costumes a 3000 balles et qui regardent le monde s'écrouler les pupilles dilatées ,abrutis de conventions grégaires .
Si on remonte même à quelques milliard d’années, la Terre était une grosse boule de lave bouillante et invivable !
Finalement, elle s’en est plutôt bien remise, donc tout va bien ! Circulez, y’a rien a voir !
Plus sérieusement, je me demande si ces gens sont volontairement limités, ou sincèrement cons. Y’a pas d’autres explications.
Je suis abasourdi ; je suis extrêmement surpris.
Je ne pouvais pas imaginer que la famille D'assaut était dubitative sur l'utilité d'un impôt sur la fortune...
Et qu'elle pensait, raisonnablement, que l'aviation n'avait aucun impact sur le climat.
Les journalistes du Figaro, réputés pour leur objectivité et le respect de la déontologie, ne se permettraient aucun écart en ce domaine.
J'ai du mal à suivre : il y a eu par le passé des réchauffements qui sont à l'origine de la chute de civilisations entière, mais ce n'est pas grave pour la nôtre.
?????
Les Mycéniens étaient plus cons que nous ?
Heum !!!
Postel Vinay c'est un nom pour jeu des sept familles, secondairement, celui-ci est journaliste et comme le remarque Pauline Bock il a un niveau wikipédia, ce qui est méritoire et peut-être suffisant pour le Figaro dont la spécialité est de s'exprimer pour un lectorat sub gâteux mais ce P.V là ne tiendrai pas la route pour interviewer un climatologue.
des articles sur l' anthropocene , certes dans le figaro, mais aux lecteurs on ne la fait pas , et le rechaufement climatique est cyclique, naturel, et Le Roy Ladurie mis à toute les sauces
Ps je conseille les dossiers de l' archeologie, lecture plus complete que le figaro vox, ou il est expliqué que le Groenland n' a jamais été vert
Le capitalisme détruit la planète.
Le Figaro, journal de Dassault, préfère défendre le capitalisme que la planète.
Etonnant, non ?