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Un zinzin nommé Hulot

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Je n'ai jamais aimé Hulot mais alors là. Je crois qu'il est arrivé au bout du bout. 


Aucun mot dur pour les prédateurs, rendez-vous compte ils font ce qu'ils peuvent les pauvres, emmêlés dans un système qui leur est extérieur et qui les enchaîne.(...)

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Peut-on avoir un horizon commun avec :


-  un ancien ministre de Macron dont la plus  belle action a été de démissionner


_ un  " écologiste " financé par les plus grandes sociétés du CAC40  (  " carbonivores "


-   une fortun(...)

Vous avez raison, Hulot : c'est pas chouette .....


Si seulement cet abruti pouvait prendre des  vacances  ( définitives ).

Derniers commentaires

Hulot s'est reconverti en moine bouddhiste débitant des truismes pour atteindre l'illumination.

Un pauv'type au cerveau gangréné par l'idéologie puante de Pierre Rabhi. Une de ses plus belles rencontre, je le cite chez Michel Drucker. Les anthroposophes et affiliés se sentent poussé des ailes pour le monde de demain et ça pue un peu voire beaucoup.

je sais pas si  ça relève de la séquelle du confinement, mais je n'ai pas bien pigé ce Matinaute. Le titre "Zinzinn" m'a accrochée, mais pour le reste, je ne comprends pas le message. Je dois être très fatiguée,  Ou peut-être même en burn-out. En fait, je ne comprends plus rien, tout me parait absurde, à l'envers, contreproductif, aberrant et atterrant. C'est peut-être dans ma carrosserie que je devrais aller chercher la panne.  Tiens, là, à l'instant, j'ai envie de chialer et d'ailleurs, ça mouille. J'ai peut-être fait mon temps dans cette boîte crânienne. Bien à vous tous, les Asinautes. A bientôt, peut-être, ou à plus jamais, qui sait ?  

"Tout ça, c'était donc zinzinerie et compagnie".
Attention, il y a zinzinerie et zinzinerie. Radio Zinzine est une radio pionnière des radios libres, plutôt libertaire, qui a fondé la Fédération européenne des radios libres, qui réunit plusieurs centaines de radios de toute l'Europe.

J'ai commencé à lire les 100 trucs de Hulot, j'étais plutôt "positive", mais très vite, ça m'a fait penser aux litanies* de la sainte vierge de mon adolescence (4 ans entre 10 et 14 ans!) chez les bonnes soeurs. C'est déjà dur à égrener à haute voix sur un ton d'outre tombe, au moins on est "actif" et bercé par la musique, mais le lire... impossible de s'accrocher aussi longtemps. 


*"Consolatrice des affligés", celle là était assez de circonstance.

J'adore la BD ! Merci.

Je remercie le Monde d'avoir mis cette tribune en accès payant, ça m'a évité d'avoir à souffrir la lecture au-delà du point 5.


De nombreuses personnes désapprouvent le fait que l'on critique Hulot, notamment sur ce forum. Quand on s'est soi-même exposé comme champion de la terre à de multiples reprises, et encore aujourd'hui, il me semble que la critique est plus que légitime. Elle est nécessaire. Et la demi-mesure n'est plus permise.


Ce type concentre encore la sympathie de nombre d'entre nous, ce qui démultiplie sa nocivité. Après tout il est sympa, il est du bon côté. Eh bien moi j'y vois un cheval de Troie.


Les mots de Vincent Lindon m'ont touché par contre. Et merci pour la BD, elle est vraiment extra.

Belle contre-offensive des néo-libéraux qui ont gardé la balle.

Qui la reprendra ? Vue la détestation qui anime l'écologies et la gauche entre eux et entre elles, l'autre camp reste frileusement sur son quant à soi. 

Nous sommes vaincus avant même d'avoir commencé le match, à force de ne pas reconnaître nos ennemis, et du fait de notre pusillanimité
Mais ce n'est ni la première ni la dernière fois

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je n'attend strictement rien d'un type qui a accepté d'être ministre fantôme de EM. Mais je suis qu'en même déçu.

Hulot n'apporte rien de nouveau dans l'interview vidéo de Brut ainsi que les 100 principes - dont beaucoup enfoncent des portes ouvertes - publiés dans le Monde mais cette chronique et surtout ses commentaires sont affligeants. Se foutre de la gueule de Hulot n'apporte rien d'autre que de s'essuyer les pieds à bon compte. Supposer que les puissants, les lobbies, les marchés et les politiques rigolent tous en coeur n'est qu'une bonne ficelle de journaliste, pas une analyse.  Personne n'a vu venir cette crise sanitaire. Les défis a venir sont immenses. Face au réchauffement climatique qui est le principal enjeu pour l'humanité, il faudra autre chose que des sarcasmes, l'espoir dans un homme providentiel, Mélenchon y compris ou des boucs émissaires médiatiques comme Hulot.


Mouais.


Je n’ai jamais été fan du bonhomme, mais je ne suis persuadé que taper sur Hulot soit la bonne chose à faire en ce moment.


Plutôt que de critiquer ce qui est il est vrai critiquable, mais essaie d’aller un tant soit peu à contre courant, ne serait-il pas plus utile de faire la promotion d’idées pouvant nous permettre de sortir de ce merdier, comme les raisonnements sur le salaire à la qualification, connues sous le nom de « salaire à vie de Friot » ?

Aussi loin que ..., le porte-conteneurs a toujours été l'objet de ma détestation.


Porte-conteneurs, symbole d'un profit au moindre cout : pavillon sous X, bâtiment non entretenu, marins sous payés, surcharge en toute conscience. 


Et pourquoi se priver ? Un conteneur à la mer, deux conteneurs à la mer, etc...


Qui viendra demander des comptes : quoi dans les conteneurs "tombés" pour le profit ?


Je hais les portes-conteneurs rouillés ou pas.


Conclusion: Nicolas Hulot est un porte-conteneurs plus que nuisible.

Zut, je n’ai lu que son entretien dans Le Monde daté d’aujourd’hui, pas d’une tout les 100 propositions. L’entretien m’a fait saisir un Hulot n’ayant pas pris conscience du fort contentieux entre une grande partie de la population et ses dirigeants, dont surtout le premier d’entre eux. Ensuite, je ne suis pas très fana de l’argument consistant à attribuer au Coronavirus une intention, comme un appel à retrouver une certaine vertu.

Nicolas Hulot, idiot utile du système.

J'ai , peut-être, été un peu dur avec Hulot.


Je l'ai même apprécié, un  moment   : le jour de sa démission ! 

Merci pour Relance.

« il ne sera pas facile de se débarrasser du jour au lendemain des porte-containeurs. Rien n'est simple »

Pourquoi cette phrase entre parenthèses ? C’est sur ce genre de « détail » que les décroissants ou les survivalistes se fracassent.


Si on prend la question actuelle des masques, comment pourrions-nous gérer la situation actuelle avec une production relocalisée ? Mal. Très mal.

On peut cogner sur les délocalisations en Chine mais une industrie autosuffisante du masque pour des années « normales » en France serait incapable de couvrir la crise actuelle. Et par définition, il n’y aurait pas de possibilité d’importation ! C’est en Chine qu’il y a des travailleurs en masse non confinés et les machines nécessaires dimensionnées adéquatement. Et tout cela est possible également, on le sait depuis Taylor, grâce aux économies d’échelle.


Quant aux porte-conteneurs plus directement encore (on dit en français « porte-conteneurs »), c’est un joli symbole mais que sait-on de leur bilan précis ?

Pour la nourriture, par exemple, les émissions de CO2 issues du transport (mais on parle moins du porte-conteneurs dans ce cas) sont négligeables dans le bilan global. Ce qui fait qu’il est parfois plus économe en carbone de consommer des aliments qui viennent de loin, y compris des cultures traditionnelles de nos latitudes.


Il faut donc démontrer que toutes choses étant égales par ailleurs, le monde se porterait mieux sans porte-conteneurs. Franchement, c'est pas gagné.


je sais pas ce qu'il a pris avant d’écrire cette tribune mais ça serait bien de faire tourner.

je crains que le monde d’après ressemble exactement au monde d'avant a la différence prêt qu'il y a désormais une prise de conscience que notre société de consommation est en sursis et qu'il  est donc impératif que l'Autre change.



Je n'ai jamais aimé Hulot mais alors là. Je crois qu'il est arrivé au bout du bout. 


Aucun mot dur pour les prédateurs, rendez-vous compte ils font ce qu'ils peuvent les pauvres, emmêlés dans un système qui leur est extérieur et qui les enchaîne. Par contre, condamner l'opposition qui s'oppose, no problemo. 


C'est clownesque, ce type annonce avec une gueule d'outre-tombe que le monde doit changer sans politique et dans la bonne humeur générale. C'est l'exact inverse du populisme de gauche et ça ne mènera nulle part. Ceux d'en face ne plaisantent pas et ils sont prêts.


Que Saint Nicolas monte une secte, au moins on comprendra tout de suite que ça mènera la gauche à un suicide collectif.



Choix compliqué : de Seux ou Hulot lequel est le plus détesté ?


Vous pouvez reprocher beaucoup de chose à Hulot, mais lui au moins il aura essayé

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Chercher des solutions pour tenter de rendre notre planète vivable ? Quelle folie !

On est pas bien comme ça, avec nos pandémies, nos allergies, nos cancers, nos infarctus ? Avec nos pollutions industrielles, nos forêts dévastées, nos banquises et nos glaciers liquéfiés, nos animaux sacrifiés ?

Et ces comiques utopistes qui nous font tellement rire.

J'en veux à HULOT en ce qu'il a oublié l'essentiel : "Fô pas faire la guere parce que c'est pas bô"

Vous avez raison, Hulot : c'est pas chouette .....


Si seulement cet abruti pouvait prendre des  vacances  ( définitives ).

Quand j'ai entendu ce matin à l'annonce de l'émission qu'il avait été ministre de l'Environnement, je me suis tout à coup souvenu de cette blague et malgré la morosité de mes pensées j'ai éclaté de rire. 

Le "En même temps" avait bien marché comme les tours de prestidigitation des cirques


Il faudrait créer des décharges pour composter les personnages comme Hulot et quelques autres du même accabit

Que ferons-nous du »compost »/« digestat « ? Qui s’occupera du tas, c’est vivant normalement, il faudrait veiller aux éventuelles mutations en macrobacteries et Kvirus,...

Voyez-vous j'étais optimiste en pensant compost, car je pensais que l'on pouvait obtenir du bon en désagrégeant ce qui est désormais inutile d'un point de vue du développement humain :) Mais vous avez raison, on est jamais assez précautionneux avec les possibilités de mutation

Quand je vous lis taper sur Hulot, je me dis que sa phrase : "le temps est venu de dresser un horizon commun" est un bon conseil pour vous

Peut-on avoir un horizon commun avec :


-  un ancien ministre de Macron dont la plus  belle action a été de démissionner


_ un  " écologiste " financé par les plus grandes sociétés du CAC40  (  " carbonivores "


-   une fortune de plus de 7  millions d'euros


- un magnifique donneur de leçons ( qui ne les a jamais appliquées )


J'ai quelques doutes 


Pas vous pamoua ?


C'est bien vous avez énumérez tout ce qui vous (nous) différencie de lui. J'aurais pu le faire...

Vous n'avez pas d'autre "ennemi" que Nicolas Hulot?

Car à part la méthode d'action, vous n’êtes pas en phase avec ce qu'il dit dans le temps est venu !?!

Alors pourquoi lui cracher dessus !?

Êtes vous capable de remettre en question vos idéologies pour avancer?

"un magnifique donneur de leçons ( qui ne les a jamais appliquées ) "


J'espére que vous avez le même regard critique sur Melenchon, par exemple?


Cela me plairait de savoir si tout ceux qui interviennent ici, appliquent ce qu'ils pronent. Dans ma vie, j'ai vu plus de donneur de leçon que de gens qui agissent selon leurs idées.

Si on n'exige même plus la cohérence entre les paroles et les actes, sur quoi juger un discours politique ? L'esthétique  ?

Je suis d'accord avec vous, le plus important c'est de mettre ses paroles en concordance avec ses actes. Ce que je ne suis pas du tout sur des personnes qui ont le verbe facile sur ce forum et qui reprochent à Hulot, mais surtout pas à Melenchon de ne pas être en concordance.

Je ne suis pas convaincu sur Mélenchon, j'aimerais, comme Prométhée, quelques exemples. De mon côté mes désacords avec Mélenchons sur certains de ses actes sont en rapport avec des désacord de philosophie politique, mais il est plutôt cohérant.

Pour Hulot, je suis d'accord, nos questionnement sur sa démarche doivent être avant tout politique. Et c'est le coeur de ce qui me pose problème, il se refuse toujours à nomer l'adversaire et à rompre clairement avec le gouvernement. C'est le genre de chose qui fait craindre quelque chose comme le PS des 10 dernières années avec lui. Il faut qu'il arrête d'attaquer toutes les idéologie alors qu'il en professe une et qu'il cible clairement la ou les idéologies adverses.

", il se refuse toujours à nommer l'adversaire "


"On s'évertue à entretenir, voire à réanimer, un modèle économique marchand qui est la cause de tous ces désordres." 

https://www.nouvelobs.com/planete/20181005.OBS3521/le-capitalisme-ennemi-du-climat.html



"C'est le genre de chose qui fait craindre quelque chose comme le PS des 10 dernières années avec lui.  "

Moi ce qui me fait craindre pour l'avenir, c'est les éternelles guerres de clocher.

Et pour les guerres de clocher, vous en connaissez un rayon, à vous lire.

Le modèle est soutenu par une vision du monde, en politique l'ennemis c'est toujours une idéologie et l'adversaire ceux qui la défendent, je parle de "ça", autrement dit les formations politiques néolibérales.

"Moi ce qui me fait craindre pour l'avenir, c'est les éternelles guerres de clocher. "

C'est aussi une crainte légitime. Mélenchon c'est bien gardé de taper sur Hulot, j'espère que la suite nous présage du bon.

Pour être plus claire : il va bien faloir présenter le gouvernement comme un adversaire.

Justement non. Il n'y en aurait aucun intérêt.


Un des grands défauts de la Vème République est de rendre le rôle du Président trop important en y concentrant trop de pouvoir. Et cela induit des élections biaisées où il s'agit d'incarner la fonction et d'être crédible dans le rôle d'un personnage providentiel. Il est nécessaire de changer cela, et ça commence par le fait d'arrêter de vouloir personnifier la politique. Il est important d'arrêter de mettre en lumière des visages quand bien même ce serait pour les désigner comme des ennemis.


Souvenez-vous que les journalistes ont pour beaucoup refusé de publier les portraits ainsi que les noms de terroristes. Quel intérêt de porter les honneurs d'une personne en la désignant comme un ennemi ?


Non, le gouvernement n'est pas mon ennemi. Mon ennemi est plutôt le projet de loi de dérogation de l'urgence sanitaire qui prévoit la fin pure et simple du secret médical et une prime aux médecins de 2€ pour chaque cas contact covid+ dénoncé. C'est à dire que ce texte prévoit qu'un médecin reçoive 2€ non pas à chaque malade covid+ dénoncé, mais à chaque proche de ce malade, chaque "cas contact".


Mon ennemi, c'est le Diable. Celui qui se cache dans les détails des textes de loi. Et je pense que c'est comme ça que la VIème République adviendra. Et certainement pas en gardant les vieux réflexes de la politique d'avant en désignant des ennemis, et en essentialisant la politique à des visages.

Justement, le Diable se cache dans les détails. La pensé et le projet néolibéral sont passé sous le faux né du Gaulisme et du socialisme pendant des décénies, et elle se caractèrise, entre autre, par le refus des idéologie et la revendication de la rationalité contre l'irrationalité de ses adversaires politiques. Les années de pouvoirs du PS nous font craindre la captation de notre soutient par des forces politiques qui ne sont pas vraiment en rupture avec ce projet.

Quelques mois après que Jadot ai parlé d'écologie de marché, peu après que Bayou ait trouvé du temps pour dire que Mélenchon jouait en solo et pour saluer le gouvernement (alors que pour l'un comme pour l'autre, ça n'a pas de sens dans la période), je vois Hulot refuser le terme "idéologie". Tout ces détails me pose une question simple, n'avont nous pas là un nouveau cheval de troie du néolibéralisme? Je n'ai pas besoin de visages claire, par contre une pensé claire m'est indispensable. Je leur demande donc à tous, les écolos, de la clarté.

Vous pouvez nommer des idéologies en lieu et place de personnes, mais c'est le même principe de désignation d'un ennemi et de personnification. Et c'est manifestement ce que vous demandez de faire aux écologistes. Il y a même des chances que ce soit pire, encore moins utile, et encore moins intelligent.


D'une part parce-que ça reste dans la logique de division de la population. Mais aussi et surtout parce-qu'il y a généralement un minimum de choses sensées à retenir dans à peu près n'importe quelle idéologie.


Altermondialiste au début des années 90, je ne vais cependant pas dire que le libéralisme économique est mon ennemi. En premier lieu et trivialement parce-que je souhaite nullement me mettre à dos Montesquieu. Mais aussi et surtout parce-que certaines valeurs humaines fondamentales du libéralisme participent au bien commun.


Notamment les libertés individuelles. Je doute en effet qu'une personne de gauche sensée puisse se déclarer ennemie de la liberté et de l'épanouissement individuel. Tout comme, inversement, je doute qu'une personne de droite sensée puisse se déclarer ennemie de l'égalité (ce qui est juste) et du progrès humain.


Je ne vois pas non plus ce qu'apporterait au débat citoyen le fait de savoir que telle écologiste est plus lambertiste que posadiste. Plus toyotisme que taylorisme. Plus FIDH qu'Amnesty International. Plus Hugo que Zola. À vrai dire, elle pourrait tout aussi bien préférer la période rose de Picasso à la bleue, et chausser du 39 plutôt que du 38. Quelle importance ?


Ce qui compte c'est de savoir si elle compte voter et se battre pour une augmentation des salaires des infirmières. Ce qui compte c'est de savoir si elle compte voter et se battre pour que la prime des soignants soit versée à tous les soignants. Ce qui compte c'est de savoir si elle va voter et se battre pour que soit préserver le secret médical et qu'il ne soit pas demandé aux médecins de dénoncer les proches d'un patient covid+ pour 2€.

Non, nommer les idéologie et les confronter dans le débat publique c'est la démocratie.

Les idéologies , même adverses, ont bien évidement des points de convergence, il ne faut pas être dogmatique, c'est évident, mais ne pas être idéologiquement clair c'est faire de l'enfumage, on a bien vu ce que ça donne quand un partie, le PS, applique une idéologie adverse de celle qu'il est sensé défendre.

"Je doute en effet qu'une personne de gauche sensée puisse se déclarer ennemie de la liberté et de l'épanouissement individuel"

En fait, la gauche est la porteuse classique de ces valeurs.

"Tout comme, inversement, je doute qu'une personne de droite sensée puisse se déclarer ennemie de l'égalité (ce qui est juste) et du progrès humain."
Je vous assure que si, c'est même facile à trouver.

Pour les idéologie, actuellement nous nous dirigeont vers trois grans blocs avec de vaste nuances internes. L'écosocialisme (toute la gauche), les identitaires nationalistes (FN et un peu plus) et les néolibéraux. La seule question pour les écolos c'est "lâchent-ils bien complètement le néolibéralisme". Savoir si ils vont nous faire le même coup que Hollande à cause d'un blocage idéologique, c'est extrêmement important. Beaucoups d'entre eux ont reforcé les troupes de En Marche. Parce que tout ça determine bel et biens quels budgets pourrons être proposé et pourra-t-il financer l'hôpital publique, de savoir si ils accepterons la surveillance de masse, même à contre-coeur. Pour le moment le vote des anciens députés écolo ralié à En Marche me donne plutôt raison pour la prudance. D'un autre côté la constance d'un Duflot ou d'un Cormant est rassurante. Reste les inconus du milieux (Bayou, Jadot, Hulot...)

Nommer les idéologies et les confronter ne constitue pas le débat public et n'est pas non plus la démocratie : c'est de la philosophie politique. L'exercice de la démocratie et le débat public se nourrissent de la philosophie politique, mais tout aussi bien qu'elle se nourrit des autres branches de la philosophie, ainsi que des sciences, des mathématiques, de la géographie, de la sociologie, de l'histoire, des arts et j'en passe. La démocratie n'est pas un jardin d'éden où tous les idéaux humains se réaliseraient. La démocratie n'est que (et c'est déjà beaucoup) un mode d'organisation qui permet aux citoyens de prendre des décisions collectivement.


La gauche est la porteuse classique de l'abolition des privilèges et de l'égalité entre les hommes. Les libertés individuelles fondent le libéralisme. Et si c'est facile à trouver, nommez donc ne serait-ce qu'une personnalité de droite prônant l'injustice (l'injustice, pas les inégalités) et se révoltant contre le progrès humain. Même les royalistes plaident pour un roi juste et bon.


Qu'entendez-vous par les écologistes lâchent-ils bien le néolibéralisme ? Les écologistes (par écologistes, j'entends EELV) ont été parmi les premiers altermondialistes en France au début des années 90. Jadot s'est opposé au CETA. 90% des adhérents ont souhaité un rapprochement avec Mélenchon en 2017. À bien des égards, les Verts sont plus à gauche que Mélenchon et depuis bien plus longtemps. Vos interrogations sur la "gauchitude" des écologistes me laisse pantois... surtout quand on sait la conscience écologiste extrêmement tardive de Mélenchon...


Au message prochain vous allez me parler de De Rugy et de Brigitte Bardot ?

Des camps idéologiquement claire c'est la démocratie. Des écolo ou des socialistes continuant à utiliser les termes du néolibéralisme, ce n'est pas clair.

Attention, c'est à celà que j'ai dit que c'était facile d'en trouver :
"je doute qu'une personne de droite sensée puisse se déclarer ennemie de l'égalité (ce qui est juste) et du progrès humain"
Ceci n'est pas du tout équivalent,, là je suis plutôt d'accord avec vous, on ne trouve pas :
"une personnalité de droite prônant l'injustice (l'injustice, pas les inégalités)"
Pour ce qui est du progressisme, il est assez fréquant de trouver à droite des gens qui fustige la modernité et le progrès au nom du bon vieux temps.

"Les libertés individuelles fondent le libéralisme"
Oui, et le libéralisme est  à la base du socialisme sur toute ses formes. Suite à l'opposition entre droits formel et droits réel. Au début XIX ème c'est le libéralisme qui est le coeur de la gauche.

"Vos interrogations sur la "gauchitude" des écologistes me laisse pantois... "
Et bien sans elles vous ne pouvez pas comprendre la réaction de tant de gens, je suis plutôt beaucoup plus tolérant avec les écolo que beaucoup, pour pas mal de gens ils ont été placé depuis longtemps dans les socio-traitre. Bardot est hors sujet, par contre, oui, De Rugy ne l'est pas. Mais bien sure on ne peu le prendre en compte qu'avec le vagon de députés qui est parti avec lui. Et ce serait encore questionnable si il ny avait pas eu avant Vecher, Benamias et d'autres. Il y a aussi que les verts sont des gens résonnables, ce qui me pose question sur leur capacité à accepter l'idée de générer un rapport de force (plan A, plan B) sans lequel le reste serait vain. Globalement la différence entre ceux qui changent de camp et ceux qui s'ancre à gauche, c'est dans le discours sur les idéologie et sur le pragmatisme qu'on la perçoit (en tout cas chez les éligibles).

Je la comprends, mais je la trouve confondante de stupidité et de sectarisme. 


"Tant de gens" confondent changer de camp et travailler avec des gens différents de soi. De Rugy a changé de camp. Duflot a su travailler avec des personnes différentes d'elles.


Sur le passage de Hulot au ministère, il est interessant de constater comme je l'avais écrit, que sa popularité a grimpé en flèche suite à sa démission. Mais ce qui est très interessant également, c'est de constater que sa cote de popularité a connu une baisse significative auprès de l'électorat de gauche. Avant même d'avoir fait quoi que ce soit : accepter le ministère d'un gouvernement de droite a été vécu par "tant de gens" comme une trahison. Alors que Hulot n'a jamais changé de camp (si tenté qu'il n'en ai jamais eu un qui ne soit pas juste le sien).


De la même manière, en 2017, au moment où il était question d'un éventuel rapprochement Hamon, Jadot, Mélenchon "tant de gens" ont considéré que ne serait-ce que serrer la main de Hamon aurait été une trahison. Vous pouvez vous draper dans une soi-disante radicalité politique immaculée, en pratique, être incapable de composer avec les différences de l'autre, ça s'appelle du sectarisme.

"Mais ce qui est très interessant également, c'est de constater que sa cote de popularité a connu une baisse significative auprès de l'électorat de gauche. "
Oui, il a été perçu comme ayant trahis ses idées, ou comme un compet naïf, c'est à peu près ce que je disait. Il se trouve qu'il a rejoint un fort électorat qui a fait le même mouvement avant même le premier tour et qui a fait le mouvement inverse avant les européennes. Personellement je ne pense pas que Hulot a trhis mais qu'il a été naïf, je veux être sure qu'il a été vacciné contre ça et qu'il ne va pas encore donner son capital politique à Macron en pensant qu'il peu changer.

"Alors que Hulot n'a jamais changé de camp"
Si on considère les formtions politiques comme secondaire (c'est mon avis) et que les idées primes, on peu parfaitement pensé qu'il a changé de camp par rapport à sa campagne des primaires de 2012.

"Duflot a su travailler avec des personnes différentes d'elles."
Je suis tout à fait d'accord, j'ai même cité cette personne dans l'une de mes réponse à vous comme fiable, je me demande alors pourquoi vous me la renvoyez. Le principal équeuil de 2017 est sans doute entrain de sauter, on se dirige sans doute vers un accord sur le plan A plan B, mais je veux être sur de ne pas me faire de fausse joie, la volonté des verts de partir massivement en solo aux municipales (contrairement à la FI), m'a pas mal refroidit.

"Vous pouvez vous draper dans une soi-disante radicalité politique immaculée, en pratique, être incapable de composer avec les différences de l'autre, ça s'appelle du sectarisme. "
Relisez-moi bien, j'ai dit que j'était dans l'expectative, et pas convaincu, pas du tout que j'était hostile. Me juger comme ça juste parce que j'ai exprimé mes doutes, c'est pas un peu sectaire? Ils y a des déclarations agressives contre Hulot sur cette page si vous voulez vous déchaîner, elle ne sont pas écrite par moi. De mon côté je n'ai parlé que de ses interventions de cette semaine.
Notre désacord est sur la pertinence de rejoindre un gouvernement d'union nationale aujourd'hui avec les mêmes équilibres à l'assemblée qu'aujourd'hui. On a pas la même lecture du poids d'un ministre, ça n'a rien à voir non plus avec une question de "politique immaculé", pour moi ce n'est simplement pas une stratégie judicieuse.

Alors autant laisser la députation des 17 sièges LFI à LREM en attendant que l'alignement des astres de la sociologie électorale présage d'une majorité favorable.

Non , ils sont utiles pour participer à l'effort de conviction et pour montrer qu'il existe d'autres propositions. Mais je crois que vous savez bien le pouvoir que donne le fait majoritaire dans la 5ème République, ne nous berçons pas d'illlusions.

Et les majorité éléctorale ça se construit, pas besoin d'astre, ça se détruit aussi, c'est pour ça que je pense que participer à un gouvernement d'union national aujourd'hui serait une belle connerie. Les dynamiques structurelles de fond, la conquète culturelle des citoyens, notre comportement collectif, ce n'est pas de l'astrologie, c'est des sciences humaines et de la pratique politique.

"ne pas être idéologiquement clair c'est faire de l'enfumage, on a bien vu ce que ça donne quand un partie, le PS, applique une idéologie adverse de celle qu'il est sensé défendre."

Précisément !  Quel est alors l'intérêt de demander à un parti, une organisation, une personne de se prononcer sur ses inclinations en philosophie politique, si ces clarifications ne sont potentiellement que de l'enfumage ?!

Parce que le discours, les choix de terme, qui est désigné comme l'adversaire, qui ils désignent comme l'allier, en dit beaucoup. A partir de là je ne me suis trompé sur personne depuis 2008.

Sérieusement ?! Vous voulez une médaille pour avoir deviné que celui qui a dit "mon ennemi c'est la finance" est centriste de gauche ? En aucune manière vous n'avez de mérite : Hollande s'est toujours revendiqué de la social-démocratie


Si vous voulez parler sémantique, parlons alors de votre sempiternel "ennemi" et "adversaire". Quand Macron part en guerre contre le covid, il est martial et autoritaire. Mais si c'est un gars LFI, ça passe crème. Donc manifestement c'est pas l'aspect martial et autoritaire de Macron qui vous embête, c'est juste que vous n'avez pas le même ennemi.

La démocrtie est un affrontement réglé et organisé pour départager les camps sans violance et sans écraser celui qui est en minorité. Nier celà c'est potenciellement nier la démoratie.

L'approche des éléments politiques comme des problème technique à séparer selon les spécialité et à confier à des spécialistes, c'est la définition même de la techocratie. Vous n'êtes pas dedans bien sure, mais vos propositions s'en rapproche trop pour que je ne me méfie pas. La bureaucratie soviétique nous rappel que ce genre de dérive arrive vite, et on sait que c'est une très bonne manière de justifier l'autoritarisme.

Quand on admet que le débat contradictoire entre des idéologie est l'état normal du débat démocratique, alors on se garde de s'accaparer le bon sens et donc de se croire légitime à imposer ses idées, donc c'est une approche nécéssaire pour se garder de l'autoritarisme. Pour éviter l'autoritarisme il faut donc avoir des ennemis politique à qui on accepte le droit d'avoir leur avis souverain en démocratie.

L'important est de combattre les idées, pas les personnes et de ne pas essencialiser l'action des gens, c'est pour ça que je parle de ce qu'Hulot dit aujourd'hui et non de ce qu'il disait hier. Et demain je regarderai ce qu'il dira demain. C'est aussi pour ça que je parle d'idéologie. Déjà ses remarques sur la dette vont dans la bonne direction.

Je n'ai pas de mérite avec Hollande, mais d'ailleur je ne l'ai pas cité, je pensait à tous les autres mouvements politiques, plus subtiles, de ces dernières années. Et vous montrez bien comment vous avez su vous aussi ce qu'il fallait penser de lui, par l'intermédiaire de son idéologie. Comme quoi une analyse par ce biais peu être utile, pourquoi s'arrêter à Hollande alors?

Vous instiller à la démocratie une notion martiale qui n'a pas lieu d'être.

Pas martiale, conflictuelle. Il n'y a pas de démocratie sans conflit. Tous au garde à vous c'est l'abscence de conflit, et c'est très martial en l'occurence.

Non plus. Avoir des points de vue différents ne devrait pas se solder systématiquement par une situation de conflit. 

Systématiquement non, mais là nous parlons d'une entité dont on ne peu pas "partir pour éviter les conflits". Si nous sommes en désacord nous pouvons en rester là, mais si nous devons prendre des décisions qui nous impactent tous et que nous avonts des interets divergents, il n'y a pas le choix, il faut organiser un arbitrage.
Refuser tous conflit dans la société c'est forcément considérer qu'un seul camp a raison, c'est refuser aux oppositions le droit d'avoir une oppinion divergente. La démocratie c'est organiser le réglement des conflit de manière à respecter les intérets et oppinions de tous de manière équitable.

Non. Si ce sont les mêmes intérêts il n'y a aucune raison d'être en situation conflictuelle. Cependant, partager les mêmes intérêts ne veut pas dire pour autant que nous ferions les mêmes choix décisionnels. On peut souhaiter aller au même endroit mais avec des feuilles de route différentes.


La situation conflictuelle devient inévitable quand les intérêts divergent. Là, non seulement la feuille de route est différente, mais c'est carrément la destination qui n'est pas la même.


Dans tous les cas, il s'agit de procéder à des négociations. Elle peuvent être amicales et réglées à l'amiable, ou, effectivement conflictuelles. En 2017, 90% des adhérents EELV ont voté pour un rapprochement avec Mélenchon. Du côté d'Hamon, dans des proportions que je ne connais pas, nombreuses aussi étaient les personnes qui souhaitaient un rapprochement. Idem à LFI. Et résultat des courses ? Les rapports étaient tellement conflictuels que les négociations n'ont même pas commencées.


On a juste vu des militants s'écharper et des candidats faire de jolis pas de danse pour être bien sûr de s'éviter. À l'exception de Jadot, qui se retire au profit de Hamon. Et ici même, 3 ans plus tard, des militants LFI qui continuent d'insulter copieusement les écologistes...


Alors je me dis que si à la LFI, on voyait la politique un petit peu moins comme une guerre de tranchées, comme une arène de gladiateurs testosteronés, où les militants s'encouragent virilement à désigner des ennemis, je me dis que peut-être, que peut-être la gauche pourrait commencer par présenter un Plan Hôpital commun.

Depuis le départ je parle bien de relations conflictuelles entre nous et les néolibéraux. Donc je ne voit pas bien le problème ni le rapport avec presque tout ce que vous dites. Le PS a laissé des traces impressionantes, les résorber sera très compliqué.

"Les rapports étaient tellement conflictuels que les négociations n'ont même pas commencées."
Hamon a refusé de lacher les candidats PS déjà désigné, autrement dit 60 pourcents de valsistes, donc le problème c'est encore une fois les néolibéraux.

Pour le reste il y a une certaine selection des faits, l'attitude des verts par rapport à la FI ces dernières années est du même niveau.

"un Plan Hôpital commun. "

On peu même faire un programme commun à grande échelle, je pense que c'est mure. Par contre il ne sera pas appliqué tant qu'on aura cette assemblée.

L'exercice de pensée (ministère de la santé proposé à la LFI) avait bien pour but de discuter de la manière dont vous voyez les choses en ce qui concerne le travail politique en termes de coalition et de négociation.


Pour vous, c'est tout ou rien.


Dont acte.

Avec des néolibéraux genre en marche? Vous êtes sérieux? Et encore, mon avis ne serais pas forcément le même si En Marche avait besoin de nos voies à l'assemblée pour avoir la majorité, mais c'est une question tout à fait hors sujet vu la situation parlementaire.

"Pour vous, c'est tout ou rien. "
Visiblement, vous interprétez les choses à votre sauce, pour vous c'est on prent tout en lèchant le sol dès qu'on vous lâche une miette, vu comment vous me catégorisé, la Méthode de la CFDT n'est pas très concluante vu ce qu'elle obtient dans les négociations, c'est en les observant que je me suis dit que je ferais pas pareil. Visiblement pour vous la CGT, qui ratifie des miliers d'accords chaque années, sont des dangereux radicaux jusqu'au boutiste.

Votre exercice de pensé se place dans un contexte précis et est une proposition précise, extrapoler comme vous e faite n'a aucun sens.

Là, je ne comprends plus rien du tout.


(Déjà, avant j'avais du mal.)


Mais si vous écrivez vous instiller 

Cela suppose que quelqu'un vous instille , donc c'est votre interlocuteur  la victime.


Mais si vous écrivez vous instillez

Cela suppose que c"est votre interlocuteur qui instille , donc c'est le coupable.


Et j'en viens à comprendre pourquoi vos échanges sont si longs. 

Vous écrivez chacun dans une langue, la vôtre,  que vous supposez commune mais qui ne l'est pas.



Merci, c'était très interessant.

Ne me remerciez pas, vous n'avez rien compris.

Si si , c'était très intéressant.

"Mais aussi et surtout parce-que certaines valeurs humaines fondamentales du libéralisme participent au bien commun.

Notamment les libertés individuelles."


C'est en effet un des tours de force du libéralisme économique de nous avoir fait croire que liberté de faire du fric sur le dos des autres avait un quelconque lien de parenté avec la liberté de vivre selon ses choix sans attenter à la liberté d'autrui. Les deux n'ont strictement rien à voir, et peuvent même se révéler carrément antagonistes. 


Je ne parle pas de la liberté économique d'entreprendre, mais des libertés individuelles telles que, par exemple, visées par la Déclaration des Droits de l'Homme. Ce texte, comme d'autres, est un texte élaboré en commun. C'est à dire grossièrement par la droite et par la gauche. Et il me semble acquis que certaines ont plutôt été portées par la droite : sûreté, droit de propriété, etc. Il s'agit bien de libertés individuelles. La gauche, elle, me semble t'il, s'est montrée porteuse plutôt des valeurs d'égalité et de justice.


Si vous avez des renseignements plus précis sur la paternité de telle ou telle liberté (expression, de culte). Je suis preneur. Mais l'élaboration de la Déclaration des Droits de l'Homme ayant été un processus long, laborieux, avec de nombreuses discussions et modifications, je doute qu'il soit très simple d'établir des paternités incontestables.


Toujours est-il que la droite, notamment pour asseoir la liberté d'entreprendre, vous avez raison, se réclame des libertés individuelles. Et comme nous l'a expliqué Laélia Véron à propos d'Antigone, c'est bien au nom des libertés individuelles que quelques illuminés états-uniens protestent contre le confinement.


Et par exemple, pour une problématique telle que le licenciement : ce sont bien les valeurs d'égalité et de justice sociale qui sont mises en avant par la gauche pour protéger le citoyen salarié, tandis que ce sont bien les libertés individuelles (protection du citoyen face au pouvoir et à l'administration) qui sont mises en avant par la droite pour protéger le citoyen employeur.

Après, pour la liberté de culte par exemple, je ne sais pas du tout d'où elle sort. Il est plausible que certains révolutionnaires aient souhaité interdire purement et simplement les pratiques religieuses. Et que la droite offusquée, fasse inscrire cette liberté dans la Déclaration.


Comme il est tout aussi plausible que la droite ait souhaité inscrire dans la Constitution une religion d'État, et que pour s'en prémunir, la gauche ait fait inscrire la liberté de culte dans la Déclaration.


Toujours est-il que c'est manifestement une bonne chose. Que cette liberté vienne de droite ou vienne de gauche, nous nous la sommes tous appropriée.

C'est assez compliqué de parler de cette époque sur ces point. L'aile gauche des libéraux et les ancètres des socialistes n'ont commencé à se séparer qu'avec Babeuf. La pluspare des décisions ont été posées avant. La droite, à l'époque, c'était les légitimistes, partisant de l'ancien régime ou de modifications minimales, des règles strictes des corporations et était assez hostiles aux libértées individuelles telles qu'on les conçoits. On peu dire, d'une certaine manière, que les libéraux de cette époque sont des "ancètres communs".

Ce dont vous parlez ne sont pas des détails mais de grandes généralités sur le libéralisme économique. Et comme toutes généralités, elles sont contestables (notamment que le libéralisme refuserait les idéologies). Mais peu importe.


Vous demandez de la clarté, mais sur des notions dont tout le monde ou presque donne des versions différentes. Macron peut vous répondre les yeux dans les yeux qu'il est pour le Service Public. Et que d'ailleurs il ne cesse de le défendre.


Et le pire c'est qu'il ne mentirait pas, parce-que dans son acceptation de sa notion de Service Public, il est parfaitement sincère. Dans son idée à lui, gérer un hôpital comme un bon contrôleur de gestion, c'est concourir au bien commun et à l'amélioration du service public.


Si vous voulez de la clarté, il faut rentrer dans les détails : est-ce qu'on ferme des lits ? est-ce qu'on augmente le salaire des infirmières ? est-ce que la direction des hôpitaux continue d'être présidé par un directeur administratif en excluant le personnel soignant du pouvoir décisionnel ? est-ce qu'on augmente le budget des hôpitaux et de combien ? comment répartissons nous ce budget ? ne doit-il profiter qu'aux services des urgences et de réa, ou alors aussi à tous les services ? est-ce que tous les soignants toucheront la prime covid ?


La philosophie politique c'est très bien. Mais c'est comme l'humour : c'est marrant et sans ambiguïté avec des gens que vous connaissez. Sinon, la clarté que vous appelez de vos voeux ne sera que du vent inepte et des promesses de pasqua : tout le monde est pour le bien commun, la justice sociale, résoudre les problèmes, et trouver des solutions. Et tout le monde est également contre les catastrophes écologiques.


On dit souvent que la question du nucléaire divise. Mais en soi, elle ne divise absolument pas. Tout le monde (ou presque) est pour l'arrêt du nucléaire. Ce qui divise ce sont les détails : quel calendrier et quelle priorité vis-à-vis du pétrole et de la diminution de la consommation d'énergie.


Si vous voulez de la clarté ne demandez pas à votre interlocuteur s'il est pour ou contre le nucléaire, mais son calendrier pour en sortir.

Des détails dans le discour, qui sont des indication sur des choix politiques. Ils indiquent ce qui sera fait se tout le reste (lits, salaires...) et je dirait même que les questions de "généralité de politique économique" sont prioritaire, car elles indiquent les marges de manoeuvres que l'on se permet. Mais oui, si c'est possible, l'important c'est le programme. Cependant savoir si on accepte un cadre où la dette monte structurellement quelques soit les décisions prises est primordiale pour savoir si ce programme sera appliqué, ce n'est pas comme si on nous avait pas déjà fait le coup. Et je suis désolé, mais jusque là mon analyse de la confiance que je peu apporter aux gens par l'angle de la philosophie politique c'est montré d'une fiabilité remarquable, celle du programme c'est autre chose.

Le Nucléaire me parait être un mauvais exemple.  Tout ce que j'ai appris montre que la pluspare du mix énerétique qu'on va développer demandent soit des moyens de stockage d'énergie, soit de l'énergie dirigeable. Le nucléaire me paraît un mondre mal que les centrales termiques (CO2) et que l'artificialisation massive des sols pour multiplier les barrages de retenue.
Egalemment, comme je suis défavorable à qu'on laisse autant de déchets de hautes activité, je suis pour qu'on construise des réacteurs de 4ème génération pour le consommer. En gros, si je pense qu'il faut réduire drastiquement le nucléaire, je ne suis pas pour sa fin tant qu'on aura pas proposé reelement d'autres solution faibles en Carbone et dirigeable.
Je pense que si mon camp gagne je serait en minorité, mais comme vous le dite, la politique c'est accepter des compromis. Mais le calendrier  du nucléaire sera de toute manière liée à d'énormes contraintes techniques.

Les vrais bonnes question c'est "quels budget planifiez-vous pour le renouvelable et le nucléaire" et "quels organisation sociale, géographique et technique établissez-vous dans le secteur de l'énergie".

"les questions de "généralité de politique économique" sont prioritaire, car elles indiquent les marges de manoeuvres que l'on se permet"


L'actualité nous montre que les dogmes que l'on croyait immuables volent en éclat devant le principe de réalité. On pensait que l'on pouvait compter sur la constance des libéraux pour s'arcbouter bêtement et avec entêtement sur le taux d'endettement. Mais arrive le corona-virus, et ce dogme que l'on croyait immuable vole en éclat.


Les questions générales de politique permettent de mesurer votre connivence avec celui qui y répond. Rien de moins. Rien de plus. Vous pouvez, en mode turfiste compulsif émettre des hypothèses sur les marges de manoeuvre qu'il se permettrait ou ne se permettrait pas. Mais vous n'en aurez jamais la certitude et n'êtes jamais à l'abri d'une surprise.


Si vous me dites que vous avez prévu depuis plus d'un an les marges de manoeuvre économiques que se permet actuellement l'UE, vous seriez tout simplement un menteur.


L'exercice du pouvoir est comparable à une gestion de crise. Croyez-le ou non, je connais une infirmière qui a peur du sang. Et pourtant elle assure au taf parce-que quand il faut y aller, elle y va. De la même manière, vous pouvez faire tous les exercices de mise en situation de survie et de sauvetage que vous voulez, il n'y a que face aux situations réelles que vous pouvez mesurer l'intégrité et les capacités d'une personne en la matière.


Alors abreuvez-vous de belles paroles. Et abreuvez-vous de beaux discours émouvants. Grand bien vous fasse.

J'essaie juste de soutenir une politique que se donne les moyens de sa réalisation. Le refus de mettre le plan B en balance pendant des années m'inquiète, mais j'admet que les lignes bougent vite. Mais j'estime avoir le droit d'être septique, j'attend un peu de voir. De toute façon ce n'est pas comme si mon avis comptait pour ce genre de chose en attendant une période électorale.

"Alors abreuvez-vous de belles paroles."
Je vous ferait remarquer que c'est justement ses "belles parole" et son manque de concret qui sont reproché à Holot ici, sur cette tribune. Quand je parle de ne pas assez nommer l'ennemis c'est que je trouve ses déclarations trop évanéssantes, il y a un rapport de force en soutient et en opposition au projet qu'il propose au moment où il le propose, c'est celà que je veux dire.

"Si vous me dites que vous avez prévu depuis plus d'un an les marges de manoeuvre économiques que se permet actuellement l'UE, vous seriez tout simplement un menteur."
Je peu quand même vous dire qu'il était facile d'anticiper qu'un systhème qui crée automatiquement e la dette générerai une crise de surendettement grâve. D'après Steeve Keen, qui avait anticipé la crise de 2008, la crise de surendettement exploserai entre 2019 et 2020 même sans le coronvirus. De fait lles indicateurs étaient déjà à la récéssion aux USA avant même le coronavrus.

"L'exercice du pouvoir est comparable à une gestion de crise."
C'est justement pourquoi l'idéologie est plus interessante que les propositions une à une, ça permet de se faire une idée de l'état d'esprit du capitaine dans la tempête.

J'ai vraiment l'impression en vous lisant que vous vous êtes créé un personnage en face de vous que je ne suis pas.  

Parce que Mélenchon a été chef d'un gouvernement ou d'un grand ministère ? J'apprends un truc là...

Non mais par contre il y a pas mal de contradiction entre ses paroles et ses actes

Oui, ce n'est certainement pas un Übermensch...


Mais lesquelles plus précisément ?

Il est un Insoumis membre d'une pseudo-secte avec rituel d'allégeance.

Il veut refonder la démocratie, mais :
- Il a bien profité de l’indemnisation de député Européen sans avoir fait beaucoup acte de présence
- ce fait volontiers parachuter à Marseille pour garder une scène politique.



"membre d'une pseudo-secte avec rituel d'allégeance"
Les francs maçon? Ils l'ont mis en congé à cause de ses prises de positions politiques, visiblement ça ne l'a pas empêché pas de continuer.

"sans avoir fait beaucoup acte de présence" Apparement, ça dépend comment on comptabilise le travail parlementaire. Il s'est plutôt concentré sur la rédaction que sur la présence celà dit, c'est un problème?

"ce fait volontiers parachuter à Marseille pour garder une scène politique"
Vous voulez dire durant cette semaine où personne ne parlait plus des insoumis alors que Martine Billard avait lancé la campagne, et "pouf" Mélenchon se présente et on reparle de la FI? Je n'ai pas eu l'impression que le problème venait de lui.

Vous êtes là, y'en a qui n'ont pas le moral ici, que dire ?

Le questionnement sur Hulot, l'appolitisme et les idéologie m'interesse et le ciblage sur un personnage politique précis à partir des éléments de langages qui circules m'ennuit (et c'est valable pour Hulot). Par contre je ne vois pas pourquoi tout celà aurait un rapport avec mon moral.

Rien à voir avec votre moral mais comme vous étiez sur le site je voulais attirer votre attention sur un message qui m'interpelle.

Et ma réponse a répondus à vos intérogations? N'hésitez pas si je suis passé à côté de ce qui vous questionne.

Mais, pour résumer, ce message ne se comprend que comme la suite cohérante du fait que, tout en approuvant Palouma dans le fait qu'il faut contre-argumenter politiquement avec Hulot, et non cibler gratuitement la personne, je lui ai demandé de donner des exemples sur Mélenchons car son incohérance ne me convaiquai pas. C'est enssuite le minimum de prendre en considération les exemples que Palouma donne dans deux messages.

Autre possibilité : si vous parlez du message de Nath, j'ai tenté un truc.

Le problème est que ce type et bien d'autres pensent en mode post-politique. Ce qu'ils disent relève de la croyance, ils déclament des injonctions morales aux individus à longueur de temps et à peu de frais. Ils pourront ensuite les blâmer si ça ne marche pas.


Ils appellent à abandonner les ideologies, mais ce qu'ils appellent ideologie, je l'appelle politique. Le seul résultat qu'ils produiront, c'est de nous désarmer un peu plus. 


Et ce n'est pas un hasard si ce qui l'a fait sortir du bois, c'est un homme politique qui se dit ni de droite ni de gauche, un post-politique parfait qui n'est là que pour mettre de l'huile dans la machine à commercer.


Quant à Mélenchon, c'est un peu le point Godwin du forum, on y vient quand on est à sec d'arguments. Laissez-le tranquille, il n'en est pas question dans ce fil.

Je suis d'accord avec vous sur le faite qu'il "déclame des injonction morales" avec "le temps est venu", mais est ce que cela fait de lui un opposant politique?

Et sur le monde d’après et la crise environnementale, c'est soit on se rassemble pour convaincre soit on fait la révolution.

Je pense que Nicolas Hulot a changé depuis son passage au gouvernement, en tout cas dans son discours.


En effet Melenchon c'est ici

https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/devenir-fourmis

Et relisez les interventions, je n'ai pas vu de suspicion à son égard du style :

-  un ancien ministre de M ....

-  une fortune de plus de ...

- un magnifique donneur de leçons ( qui ne les a jamais appliquées )

- etc....

 


soit on se rassemble pour convaincre


Vous voulez convaincre le lion de ne plus dévorer de gnous ? À la bonne heure !


Bon courage à vous, moi j'ai des choses plus utiles à tenter, comme rassembler mes frères gnous pour aller lui botter le séant à ce salaud de lion (ce qui se produit effectivement dans la "nature sauvage" d'ailleurs) !

C'est exactement cela  : rassembler les autres gnous. Et dans tout ces gnous il y en a plein qui ne sont pas de votre bord politique. Mais aprés cette crise, je pense qu'il y a de quoi les convaincres  ;-)

"-  un ancien ministre de M .... "
Rassurez-vous, sa bienveillance pour Mitterrand est le point qui lui est le plus repproché jusqu'e interne, mais Mitterand est mort depuis plus de 20 ans et depuis 15 ans au moins on a pu constater que Mélenchon se montrait fiable par rapport au libéralisme du PS et il dit pleinement que le choix du néolibéralisme depuis 83 étaient une faute.
Macron est l'adversaire du moment et Hulot ne le désigne pas comme l'adversaire.

"-  une fortune de plus de ..."
Aucun boursicotage, aucun doute sur l'origine de ses fonds, aucune affaire d'argent, on sait depuis longtemps que les Sénateurs sont très bien payé. Après l'origine de l'Argent de Hulot n'est pas particulièrement trouble non plus, et ni l'un ni l'autre n'a un train de vie de nabab en opposition avec ses convictions.

"- un magnifique donneur de leçons ( qui ne les a jamais appliquées )"
Cette phrase, il faudrait développer, pour l'un comme pour l'autre elle ne me convainc pas. Bien que je soit parfaitement d'accord avec Snake pour les positions post-politique de Hulot, qui par le fait ressemble beaucoup plus à des leçons de morale qu'a une idéologie assumée.

Surtout que Mélenchon n'a jamais été ministre de Mitterrand !!! C'est quoi ce faux procès ?


Et il a toujours clairement assumé sa fascination pour l'homme politique (ce que j'ai toujours eu du mal à comprendre personnellement), mais absolument pas pour son fond idéologique.

Il était résolument plus à gauche que celui qu'il considérait comme son mentor et passera toute sa carrière au PS dans l'aile très à gauche du parti...

C'est vrais, j'oubliais, c'est de Jospin qu'il a été ministre, après soyons honnête, si le vieux lui avait proposé, il l'aurais accepté (bon, un peu comme avec Jospin, dans un ministère où il aurait pu faire une politique de gauche).

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