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Trump, Clinton, et les sondages : la politique du moins pire

Pan sur le sondage?

Derniers commentaires

Comme en France la solution pour éviter la peste ou le choléra c'est l'abstention massive des citoyens !

Si plus de la moitié de la population refuse de jouer ce stupide jeu "démocratique" mis en place par l'oligarchie financière alors ce système politico-bancaire mafieux s'effondrera car il deviendra de fait illégitime !
Ça me rappelle ce sondage en ligne où Kim iljong (ou un de la bande) avait élu personnalité de l'année :-D
Il faut plus lire les commentaires. Par exemple, celui ou citant l'article du Dailymail, où l'on apprenait que les auteurs du sondages "scientifiques" reconnaissait que leur échantillon penchait *fortement* pour Clinton (26 points!!!) ce qui, si vous avez fait votre première année de science sociale, vous garantie sur facture un résultat lourdement biaisé. C'est terrible de voir une marée de journaliste, dont vous, reprendre un sondage dont les auteurs ont au moins l'honnêteté de dire à qui veut bien comprendre qu'il est archi manipulé. Et pour dire en plus qu'il serait "plus scientifique", quand ces prémisses garantissent au contraire qu'on ne peut faire moins scientifiques.

Quand aux sondages en ligne, il est évident, vu les enjeux, que les deux camps ont au moins songé à les manipuler. Maintenant, ça présente quand même certains risques - beaucoup plus que le sondage explicitement bidonné de CNN. On aurait certainement tort de les considérer conclusifs. Mais ce n'est pas ce qui est reproché, ce qui est reproché est de les ignorer totalement, en donnant une priorité à un sondage dont les auteurs reconnaissent qu'il ne remplit pas les conditions de base de validité scientifique. C'est vraiment beaucoup, beaucoup trop de biais. Et bien trop peu de journalisme.
Beaucoup de posts suspicieux a l'endroit de D.S. , comme quoi il serait "contre" Trump .......dingue non....?
@ colineguerville

Avez vous entendu parler de l'attaque ad hominem et de la stratégie de l'Homme de Paille ?
Votre propos va fortement dans ce sens et ne vous honore pas. Je crois que vous confondez dangereusement la notion de parti-pris avec celle de débat et d'argumentation, puisque vous faites un raccourci embarrassant (pour vous) entre les commentaires et débats critiques ayant lieu sur le site les-crises.fr et la respectabilité de la personne Olivier Berruyer.

Si je suis la même démarche, je pourrais conclure que vous être un dangereux atlantiste, incapable d'ouvrir les yeux sur les manipulations des agences de renseignement US et du Pentagone, notamment en Syrie ou en Ukraine. Non ?

Le monde est complexe !

Bien à vous.
je n'arrive pas à me faire à cette banalisation de l'expression "moins pire", avec ou sans guillemet, qui ne veut rien dire grammaticalement (pire =plus grave, donc "moins pire" = moins plus grave), qui se répand comme une trainée de poudre dans la conversation médiatique. "moins grave", "moindre mal" : il y a pourtant plein de solutions de rechange, inutile d'attaquer la langue au marteau-piqueur. Pourquoi pas "plus meilleur", tant qu'on y est. En plus c'est très moche. Bref, je ne vois pas l'intérêt.

Voila, c'était la remarque ronchon du jour :). Merci pour la chronique!
C'est tout de même un peu facile d'écarter ces "sondages" d'un revers de la main pour des raisons de méthodologie.
L'intérêt (particulier bien sûr, pas général) du sondage n'est pas seulement dans son côté "photographie de la réalité" mais aussi dans son côté prescriptif, et sur ce dernier point l'impact de tout ces sondages n'est sûrement pas négligeable.
Le troll Trump, pour reprendre l'expression dont la sonorité correspond bien au personnage et à ses reniflements, le troll Trump est passé très vite sur ces sondages qui le disaient vainqueur car s'il s'était appesanti, cela aurait été comme marcher sur des sables mouvants et lui qui est spécialiste du déguisement de la médiocrité et de l'ignominie par tous les artifices du showbiz, il sait que la parade au fact-checking est le déplacement rapide du sujet afin de perdre les fins limiers qui doivent suivre une autre trace dans la volonté honorable de manifester la vérité.

Et c'est ce troll que risquent d'élire ou vont élire des millions d'électeurs pris dans le désarroi de notre civilisation encore ébranlée ce matin par la hausse soudaine du coût du pétrole.

Alors Trump dont on ne pourra jamais assez redire l'incapacité à faire ce dont il se vante le plus, à savoir faire fructifier sa fortune héritée de Papa à l'instar de cet ancien mineur du Minnesota qui a hérité du casque de son père, Trump a encore changé son fusil d'épaule et ne voilà-t-il pas qu'il accuse Lester Holt d'avoir fait du favoritisme alors que Lester l'a laissé interrompre Mrs Clinton de multitude de fois, et lui a permis de divaguer sur des phrases sans queue marquées du métronome de ses doigts qui résistent mal à faire le signe F... comme Dr Strangelove empêchant son bras en bois de se dresser en salut hitlérien.

Trump aussi s'en prend aux algorithmes de Google qui ne permettrait pas de faire des recherches remplissant automatiquement le mot "criminal" après avoir tapé dans le champ "Hillary Clinton cr".

Voilà où en est ce candidat, voilà où en sont ceux qui vont voter pour lui. Ils méritent avec lui le qualificatif sans contexte ne serait-ce qu'à mesurer le désarroi et l'effroi qui atteignent même les plus conservateurs des Américains comme les Évangélistes.

Et c'est ce personnage qui tel un enfant vient se plaindre d'être mal aimé après avoir injurié tout sur son passage. Même Sarkozy parait un enfant de chœur lorsqu'il se plaint du coup de Buisson en se comparant à Chirac (tel Brutus qui se comparerait à César). Sacré troll !
Dites-moi, c'est faux , ça :

"l’administration Obama a, depuis 2013, activement financé et entraîné les rebelles syriens prétendument « modérés », qui sont, en fait, des extrémistes salafistes liés à al-Qaïda. Des opérations de la CIA et du Pentagone parallèles à celles de l’administration ont favorisé la déstabilisation de la région, et donc la crise des réfugiés. En outre, en s’en prenant au gouvernement souverain de Bachar el-Assad, elles ont contribué à renforcer la position stratégique de l’EI. »

ça fait de l'émetteur un conspi d'extrême droite ? C'est vous qui délirez mon bon monsieur dans votre vision simpliste de la situation en Syrie.
Il a toujours un bon direct du gauche, le Daniel!
à moins que je n'aie mal compris.
Effectivement, vous avez mal compris.
Vous devriez lire plus attentivement ce qu'écrit Berruyer, en particulier son dernier édito (il n'est pas long).
Quant aux reprises de ses articles par Egalité et Réconciliation, il s'en est expliqué suffisamment souvent et clairement pour que toute personne de bonne foi reconnaisse qu'il n'est en rien un copain de ces gens-là.
Par ailleurs, utiliser l'expression "conspi-extrême-droitiers" n'a jamais été un argument valide. Et sur la Syrie ou les rapports USA-Russie, je vous invite à vous désintoxiquer du Monde et de ses pareils, par exemple en allant sur ce blog (sans oublier de garder votre esprit critique).
Pour essayer de réfléchir sereinement :
Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent par Ignacio Ramonet

http://www.medelu.org/Les-7-propositions-de-Donald-Trump
Ha, ben puisqu'on parle de trolls... Bienvenue. Ciao.
...oh que ce vieux monde est déjà loin...

Le vent se lève
Il faut tenter de vivre!
Hou... pas très honnête Daniel, car le fait que ces sondages n'en sont pas vraiment, je ne manque pas de le préciser dans mon petit post d'hier, et je me cite :

"Maintenant, il est possible que 100 ou 200 organes de presse aient effectué des "sondages" (entre guillemets car ce n'en sont pas vraiment)"

Pas très fair play de tenter de me faire passer pour une buse... bien sûr que ce ne sont pas des sondages. Nul ici ne l'ignore (on est sur @si que je sache), je le sais, et n'ai pas jugé bon de rappeler ici ce que sont ces pages ouvertes au recueil binaire "d'impressions à chaud" d'un échantillon absolument non représentatif d'une population donnée.

Simplement, ceux que vous appelez des "trolls" et qui se rueraient sur les sites d'organes d'info américains, eh bien dans quelques semaines, ils porteront un autre nom.... on devra bien les appeler par ce nom : des électeurs. Et j'en reviens à l'analyse fine, et à tout un travail de terrain que le Diplo a faits ces derniers mois, travail d'immersion d'envoyés spéciaux dans les états du Middle ouest ou la région des lacs, ainsi que lors des cérémonies d'investitures des deux candidats . Je vous y renvoie...

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/HALIMI/56451

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/FRANK/56195

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/MACARTHUR/56067

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BREVILLE/55468

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/04/HALIMI/55205

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/FRANK/54926

Ils n'insultent pas, ils ne filtrent pas dogmatiquement les analyses et les constats, ne prennent même plus parti tellement ces deux candidats à l'élection américaine sont aussi révélateurs l'un que l'autre de la décrépitude de cette "démocratie" américaine.

Ils montrent les gens, racontent les substructures historiques, sociales, économiques et politiques de tous ces bassins autrefois prospères des USA, aujourd'hui laissés à l'abandon. Ils tentent d'expliquer comment un duel aussi néfaste et tellement improbable il y a 20 ans d'une Clinton face à un Trump a pu peu à peu devenir l'inéluctable issue pour ce pays malade.

Vos "trolls", Daniel, vont élire Trump. Car, j'en prends le pari, il sera élu. Ne serait que parce que tous les médias, les analystes, les journalistes si éclairés de l'occident nous annoncent qu'il perdra, que Hilary a"gagné le premier duel" (ben voyons !) et que depuis 20 ans, ils se sont planté absolument sur toutes leurs prédictions quand il s'est agi de savoir comment un "peuple" allait se comporter... (du référendum sur le TCE en France et au Pays-Bas... au Brexit... en passant par l'adhésion de la Suède à l'euro en 2003 et on en passe tellement !!!).

Et quand des dizaines de millions de "trolls" s'imposent comme une majorité, je me demande quel qualificatif il faudra alors trouver pour les définir... Je ne m'en réjouis ni le déplore (ça ne me regarde que de loin, je ne vis pas dans ce pays), mais ce qui est palpable quand on s'est penché, comme j'ai tenté de le faire, sur ces élections improbables de 2016 aux USA, c'est que oui, Trump en est, il en est bel et bien, et qu'il y a des raisons à ça.

Ce qui est évident, c'est qu'à force d'adouber des présidents à grands coups de prix Nobel avant même qu'ils aient fait quoi que ce soit, juste en raison du symbole de la couleur de sa peau, on finit par occulter le fait que des politiques délirantes effectivement mises en oeuvre derrière le masque du story telling affectent une part grandissante de ce peuple... et que face au mépris, sa réponse devient violente. La réponse, c'est Trump... et en définitive, ça n'a rien d'étonnant.
Ce genre de débat me semble bien vain. Les sondages après les débats constituent une sorte de marronnier qui n'a pour effet que de produire du papier ou des données en ligne. On peut aussi dire que le débat sur la validité des sondages en est un supplémentaire.
Pour info, le sondage CNN a été réalisé sur un pool de 521 électeurs dont voici la présentation par CNN/ORC:
"Interviews with 521 registered voters who watched the presidential debate conducted by telephone (landline and cell) by ORC International on September 26, 2016. The margin of sampling error for results based on the total sample is plus or minus 4.5 percentage points. Survey respondents were first interviewed as part of a random national sample conducted September 23-25, 2016. In those interviews, respondents indicated they planned to watch tonight's debate and were willing to be re-interviewed after the debate. 26% of the respondents who participated in tonight's survey identified themselves as Republicans, 41% identified themselves as Democrats, and 33% identified themselves as Independents".



Voici le lien pour accéder au sondage complet : http://i2.cdn.turner.com/cnn/2016/images/09/27/poll.pdf
Certains prennent leur désir pour la réalité.
Bienvu Daniel Slate y consacre d'ailleurs un article :
http://www.slate.fr/story/123981/trump-clinton-sondages

A quand une émission de fond avec Alain Garrigou sur les sondages ?
En ces temps de présidentielles on risque d'en avoir besoin
clinton moins pire que trump ; hum cest vraiment pas sur ..........

pour les sondages en ligne ; une autre explication possible : les trolls de clinton n'ont peut etre pas accès à internet ;) encore un coup de poutine je suis sur
Oh là là, Daniel, vous allez encore nous énerver Olivier Berruyer, le nouveau pape de la Vérité (que va-t-il nous dire sur le coup du missile qui venait non pas d'Ukraine mais de Russie ?) !

Pour ceux qui ne sont pas assez énervés, c'est ici :

lien
Pfff... Une fois de plus, on doit conclure que (cochez la case appropriée) "C'est mieux que si c'était pire". Tout comme "la démocratie" (on nous a encore resservi ce matin, sur chéplukel radio, réchauffée mille fois, la fameuse phrase de chépluki datant de chéplukan, comme quoi la démocratie bla bla bla.
Je suis aller voir le site d'Olivier Berruyer. Voici comment il présente les captures d'écran citées :
"Pourtant, les votes en ligne des sites d’information sont moins catégoriques – attention, ils ne sont pas représentatifs, bien entendu, car le lectorat peut-être orienté, mais ça devient intéressant quand le média n’est pas trop coloré et que les votants sont très nombreux… À prendre avec beaucoup de recul…"

Première conclusion : O. Berruyer a été très clair et très honnête dans sa présentation des sondages en ligne;

Deuxième conclusion : on ne peut en déduire, comme Daniel Schneidermann le fait, la conclusion suivante "Que signifient tous ces sondages cités par Berruyer? Que des trolls se sont mobilisés en masse pour voter pour le troll Trump. Des trolls tout aussi acharnés, tout aussi solubles à la lumière du jour, que le troll Trump". C'est une possibilité, mais ce n'est absolument pas étayé par des faits, Daniel. C'est juste votre opinion.
Il semble évident que les supporters d'un candidat perdant dans les sondages traditionnels seront plus mobilisés à obtenir un résultat dans les sondages en ligne que ceux du candidat donné gagnant. Les uns sont assurés et ont une image à défendre, les autres sont désespérés...
Il est évident aussi qu'il est des projets politiques (soutenus par des moyens financiers ou des ressources administratives, dans le cas russe, puissants) qui ont plus de propension au trolling que d'autres. Mais là on entre dans l'appréciation en vertu du bon sens, qui est "la chose du monde la mieux partagée" comme disait (ironiquement) Descartes.
"Pourtant, les votes en ligne des sites d’information sont moins catégoriques – attention, ils ne sont pas représentatifs, bien entendu, car le lectorat peut-être orienté, mais ça devient intéressant quand le média n’est pas trop coloré et que les votants sont très nombreux… À prendre avec beaucoup de recul…"

Troisième conclusion: O. Berruyer croit quand même que ce genre de sondage est intéressant.

Je ne partage pas son avis. L'hypothèse de D. Scheiderman (que j'avais aussi évoquée dans le forum précédent) me semble la plus probable.
O. Berruyer a été très clair et très honnête

En écrivant oui, mais finalement non, puis quand même si, quoique non... En tous cas, il donne une sacrée publicité à ces sondages douteux.
Merci à Renaud d'avoir eu l'honnêteté de bien préciser que j'alertais bien sur le caractère peu fiable de ces consultations - mais qu'ils ne sont pas moins fiables qu'un édito du Monde...

Je m'étais simplement contenté de reprendre :
1/ ce que disait Clinton sur son Twitter
2/ ce que disait Trump sur son Twitter

Ma petite opinion étant que les deux candidats ont été mauvais dans ce débat, je m'étonnais juste du déferlement (habituel) pro-Clinton de la presse.

Et je constatais simplement qu'une consultation de 42 000 personnes sur Slate (de gauche) ou de 400 000 sur Times donnait une légère avance à Trump, ce qui me semblait plus équilibré et conforme au débat (mais c'est un point en effet discutable).

Après je n'en sais pas plus, donc je me garde bien de conclure qu'il y aurait des armées de trolls pro-trump : p'tete ben oui, p'tete ben que non - mais notez que dès qu'un truc dérange désormais, ce sont forcément des "trolls" (ou des "ouvriers alcolo" quand ils votent mal)...

Après, si les électeurs de Trump se mobilisent beaucoup plus pour troller, il se peut qu'ils se mobilisent plus pour voter, ce qui n'est pas inintéressant à percevoir... On se reportera aux inquiétudes face à la montée de Trump de nos ambassadeurs aux USA, indiqué par le Canard enchainé hier... (ils ne doivent pas lire Libé...)

Mais bon, primo ce n'est pas nous qui votons, et secundo il y aura un mauvais président aux USA, donc pas de quoi devenir hystérique... ;)

Amitiés aux lecteurs
il y aura un mauvais président aux USA

C'est bien la seule chose dont on soit sûrs !
Notez aussi que le sondage de CNN est basé, de l'aveu même de ses auteurs, sur un échantillon largement favorable à Clinton - 26 points d'avance sur Trump, là ou elle aurait du en avoir maximum 3 pour que l'échantillon soit représentatif. Reprendre un tel sondage ou croire une seconde que la science le valide, on est au pays de l'ignorance crasse.

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