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Syndicalistes RATP : homophobie ou répression patronale ?

De l'homophobie dans le mouvement social ? Lundi 13 janvier, trois agents RATP du piquet de grève de Vitry-sur-Seine étaient convoqués par leur direction pour un entretien préalable à sanction. En cause, une vidéo datant du 10 décembre sur laquelle on les entend chanter, en direction de collègues non-grévistes : "J'aime pas les suceurs de bites, les gros suceurs de bites". Récit et reportage.

Commentaires préférés des abonnés

Il y a une différence majeure entre insulter quelqu'un qui est homosexuel parce qu'il est homosexuel, et se servir de façon stéréotypée d'insultes dont le fond est effectivement homophobe sans y penser vraiment. Qui pense encore, quand il dit "m'en f(...)

On joue ? 

On serait tous le conseil de discipline de chez mon voisin. 

Voilà ce qui est arrivé : 


Un soir en décembre il a oublié de fermer le poulailler, le renard a fait un carnage après lequel il ne lui restait que 4 poules. 

Dima(...)

Or donc, il semblerait que plein de gens pensent que la fellation est une pratique exclusivement homosexuelle puisque si on n’aime pas les suceurs de bite on est homophobe ? 


Doit y’avoir un truc qui m'échappe ou alors il faut compléter votre édu(...)

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les mots dérivent, certain s'euphémisent:  con (un sexe féminin, d'où "elle est con"), putain, salop-e),  enculé
alors que d'autres deviennent tabou: mongol, bougnoul, nègre, Par exemple, plus personne ne mange de tête de nègre.


le pire étant de ne pas être de son époque. 


Dans ce cas précis il faut faire preuve d'assez de mauvaise foi pour arguer de l'euphémisation de l'insulte "suceur de bite"

J'en veux pour démontration que ces injures sont adressées à des hommes. Personne n'insulte une chauffeuse de tram de métro d'enculée, ou de suceuse de bite. 


pour reprendre les concepts liés au viol. si la plupart des hommes ne sont pas violeurs, ils contribuent à entretenir une culture de viol. je pense qu'ici on peut utiliser le même concept, et de culture d'homophobie.


évidemment les membres de ce forum lisent les relations humaines essentiellement selon un axe oppresseurs-opprimés. lorsqu'un opprimé devient lui même oppresseurs (en gros l'homme cis-genre hétéro homophobe) la grille de lecture se trouble.  C'est dans cette même trouble qui empêchent les  membres de ce forum  condamner les islamistes puisque qu'ils perçus d'abord comme les opprimés de la société française.



...ces "assos" ont elles vraiment du temp à perdre dans le contre-productif ? Ou bien , ont-elles à ce point besoin de fonds qu'elles en soient réduites aux procès tous azimuts ?

Ce fil de commentaires est assez original. 

"Suceur de bites" n'est pas une insulte qui charrie des préjugés homophobes. Ce que l'expression souligne n'est pas le fait que l'un des partenaires de l'acte (le suceur) est du même sexe que l'autre (le sucé), mais le fait que le premier partenaire (le suceur ou la suceuse) donne, unilatéralement et non sans faire preuve d'un certain zèle, du plaisir au second (le sucé). Bref, un suceur de bites est un fayot, un "lèche-cul". 


"Suceur de bites" et "lèche-cul" sont toutefois deux expressions dont les champs d'application respectifs ne se confondent pas totalement. Là où l'insulte "lèche-cul" laisse complètement indéterminé le sexe du titulaire ou de la titulaire du cul léché, l'insulte "suceur de bites" présuppose que le sucé soit de sexe masculin. 


Ceci soulève d'ailleurs une difficulté dans le cas qui nous intéresse. En effet, le patron de la RATP, dont on imagine aisément a priori qu'il se fait la "sucer la bite" par les travailleurs insultés, est une femme. Parler de léchage de culs m'aurait ainsi paru plus recommandable en l'espèce. L'expression aurait permis de viser indistinctement toutes celles et tous ceux qui ont bénéficié des gâteries des non-grévistes.

40 commentaires, et de la longueur en bouche ! Les gaulois sont passionnés par leur bite. 


et au fait, vous faites grève ? ou pas ?



je m'inquiète sur mon vocabulaire, "lèche cul", c'est homophobe ???

Pour avoir un bon prétexte de tuer son chien, il faut expliquer qu'il a la rage... Procédé classique! Après, il est vrai qu'il faut sans doute renouer avec un certain vocabulaire dans les luttes sociales...si  réhabiliter l'expression "jaunes" pour désigner les non-grévistes peut créer de la confusion (avec Gilet Jaune), d'autres mots peuvent être plus appropriés...comme peigne cul par exemple ! 

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

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Ce qui est dommage (pour le pouvoir et ses chiens de garde), c'est qu'ils n'aient pas chanté un truc un-tout-petit-peu-en-cherchant-bien-si-si-je-vous-assure antisémite. C'est quand même bien plus pratique pour discréditer un mouvement.

Vraiment, procès ridicule. On disait "lèche-cul", maintenant on dit "suceur de bite". Allez dans n'importe quel collège, et écoutez les élèves parler. C'est tellement assumé que j'ai déjà entendu un élève de 6e (!!) dire : "Je suce untel" ce qui signifiait simplement : "Je suis de son côté, je suis dans son camp." Et pourtant ces mêmes élèves sont souvent particulièrement homophobes. C'est dire si l'expression est déconnectée de sa signification initiale.

Curieuse polémique dans un pays qui a élu un président, qui balance du "c'est de la pipe" ou du "foutre le bordel" à tout bout de champ... ou fait un selfie joyeux avec type qui lui fait un doigt d'honneur !


Pays qui a salarié un premier ministre qui lança au précédent "et ta q... elle est en berne ?".


Et je ne parle pas d'un ex-président qui traita de "pauv' c..". un citoyen qui refusait de lui serrer la main. 


Ex-président,  accessoirement mis en examen, désigné représentant officiel de la France par l'actuel président... !


Oui, curieuse polémique...


Le patron de la RATP doit être heureux de cette publicité dans sa stratégie de disqualification d'un mouvement social. Voire même Macron et sa bande de cost killers. N'est-ce pas comme cela qu'ils ont agi contre les gilets jaunes, histoire de pouvoir les mutiler avec la caution de la bien pensance germanopratine qui se délecte dans la lecture des journaux de Matzneff chez Gallimard ?

On joue ? 

On serait tous le conseil de discipline de chez mon voisin. 

Voilà ce qui est arrivé : 


Un soir en décembre il a oublié de fermer le poulailler, le renard a fait un carnage après lequel il ne lui restait que 4 poules. 

Dimanche, le renard a tué les 4 poules en plein jour. 

Triste nouvelle que j’ai apprise  ainsi :

« Cet enculé de renard il a fini de me les bouffer, en plein jour! L’enfoiré, il m’a bien baisé là ! »


Questions : 

Le renard est-il homosexuel ? 

Mon voisin est-il homophobe ?

Mon voisin, s’etant «  bien fait baiser » par le renard est-il zoophile ? 


Quelques éléments sont versés au dossier ; 

Le dit voisin héberge chez lui le couple formé de son fils de 40 ans et son compagnon. 

Il rend très souvent service au couple de filles qui ont un gîte ...

Quand on l’énerve, même si on est un renard on est vite un sale enculé ou un pédé. 


Homophobe ou pas ? 




Or donc, il semblerait que plein de gens pensent que la fellation est une pratique exclusivement homosexuelle puisque si on n’aime pas les suceurs de bite on est homophobe ? 


Doit y’avoir un truc qui m'échappe ou alors il faut compléter votre éducation sexuelle. 


D'autre part, pour des raisons familiales il se trouve que je suis un peu contrainte de connaître le répertoire de certains rappeurs. Si on s’arrête à chaque occurrence de «  bite » et « couille » en considérant que ça parle de bite et de couille on est complètement à côté de la plaque, c’est sûr. 

Je voudrais pas avoir à déterminer si « elle est même pas maquée donc elle s’en bat les couilles » (qui cartonne aussi) est ou non homophobe ou sexiste ou je sais pas quoi. 



Pendant ce temps là on se fait tous f.... par ces ordures qui explosent les avantages sociaux obtenus par les générations précédentes


Alors il est certain qu'ils ne font pas dans la dentelle, ces manifestants

mais vous préfériez peut-être qu'ils continuent de se faire cracher dessus par Macron et ses sbires

qu'ils se fassent tabasser par les forces de l'ordre dans les manifestations

et qu'en plus en rentrant chez eux, ils voient sur les écrans que la violence leur est attribuée

que jamais leur parole ne parvient sans qu'elle soit automatiquement écrasée par les bonimenteurs

de Macron aux experts toutologues


Que Macron et Philippe aient joué à fond la carte des vacances et se larmoient pour les citoyens pris en otage

voilà qui ne fait qu'ajouter aux injustices qui poussent à bout ces manifestants

C'est quand même délirant ces associations qui se mettent à poursuivre n'importe quel quidam à partir de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. C'est la même histoire qui est arrivée à des employés du "slip français" qui n'avaient pas choisit un thème de réveillon assez poliquement correct.


Les poursuites engagées contre des leaders d'opinions, des représentants d'un courant de pensée ou contre toute personne ayant largement accés aux médias peuvent se justifier. Mais quand le zèle militant peut abattre sur n'importe qui, en tant qu'individus dans son existence quotidienne, ça fait peur.


D'autant que cette tendance à demander des comptes à tous, justifiée parce que ces associations sont naturellement du côté du bien, fournit des alibis opportuns à ceux qui nous dirigent.


Cette gauche se préoccupe moins des problèmes sociaux que des problèmes sociétaux. Tous se disent de gauche, ceux qui portent plainte et ceux qui en sont l'objet, mais on est bien dans la lutte des classes.

Le titre nous présente un faux dilemme. 

Ces grévistes sont HOMOPHOBES et ils doivent être à raison sanctionnés pour cela, sans qu'on ait besoin d'invoquer la lutte des classes, les méchants patrons et de transformer en victimes ceux qui sont les agresseurs en l'occurrence. 


Cette manie de défendre le gréviste forcément BON, ça devient franchement lassant. 

Pour tout dire, ça va être compliqué de démontrer que la chanson de Vegedream (dont j'apprends l'existence par la même occasion) n'est pas un exemple caractérisé d'homophobie.

Cela posé, la RATP me paraît faire preuve de beaucoup plus d'opportunisme que de véritable lutte contre l'homophobie. La lutte contre l'homophobie, ça n'est pas sanctionner des mecs qui chantent une chanson sur Touitteur ou Fassebouque ; c'est faire en sorte que les homosexuel.le.s soient, au quotidien, accepté.e.s dans l'entreprise.

Et là, sur ce sujet-là précisément, j'aimerais bien savoir quelle est la politique générale de la RATP contre l'homophobie du quotidien.

Il y a une différence majeure entre insulter quelqu'un qui est homosexuel parce qu'il est homosexuel, et se servir de façon stéréotypée d'insultes dont le fond est effectivement homophobe sans y penser vraiment. Qui pense encore, quand il dit "m'en fous", à ce que veut dire "foutre"?


J'ai toujours repris mes enfants quand ils utilisaient ce genre d'insulte, en leur faisant remarquer qu'ils insultaient aussi ceux qui sont vraiment homosexuels. De même quand ils traitaient quelqu'un de "mongol" ou même de débile... ou de schizophrène comme on l'entend si souvent actuellement. On entend aussi, "on s'est fait baiser", "on se l'est fait mettre bien profond" avec des allusions à la vaseline comme il n'y a pas si longtemps sur ce forum même.


Reste que c'est entièrement différent, que la direction ne peut pas l'ignorer, et que cette hstoire sent le prétexte à plein nez. Stop homophobie et les deux autres associations ne s'honorent pas en participant à cette manipulation.

Et aucune association ne les attaque pour grossophobie ?

Homophobie?

C'est vraiment du n'importe quoi.

S'ils avaient chanté "on n'aime pas les lèches cul..." ça aurait été quoi..?

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