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Sur CNews, l'Angleterre menacée par les étrangers

Pierre Gentillet, avocat et ancien responsable des jeunes UMP, est abonné aux plateaux de CNews. Le 2 mars, il y a tempêté contre le "changement démographique en Europe" (comprendre : le "grand remplacement") en prenant pour preuve les patronymes à consonance étrangère de trois responsables politiques britanniques.

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"Qui sait si l'inconnu qui dort sous l'arche immense
Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé
N'est pas cet étranger devenu fils de France
Non par le sang reçu mais par le sang versé." 

Bonjour
Il me semble qu'Arrêt sur images devrait se pencher sur les termes d'"immigration illégale", ou encore de "traversées illégales" qui sont tant employées dans les médias et par beaucoup de responsables politiques, pas tous d'extrême droite. Quand on est demandeur d'asile, il n'est pas illégal de rentrer dans le pays où l'on veut demander l'asile, sans autorisation (visa, passeport ou autre). Il faut, par contre, une fois arrivé dans ce pays, se signaler aux autorités comme demandeur d'asile, et elles doivent examiner votre demander. Ainsi, peut-on parler de "traversées illégales" de la Manche, quand elles sont le fait de demandeurs d'asile ? Peut-on parler "d'immigration illégale" concernant les demandeurs d'asile ? Cela se discute, pour le moins, et je trouverais utile qu'Arrêt sur images se penche sur ces questions avec des spécialistes car, vous le savez, les mots ont leur importance.
C'est la convention de Genève qui définit les conditions du droit d'asile, pas les politiciens d'extrême-droite.
Et, concernant le Royaume-Uni, ce sont les demandeurs d'asile qu'il veut déporter au Rwanda ! Une manière comme une autre de supprimer le droit d'asile...


Les grands paranos sont encore de sortie. Ah non suis je bête cest à cnews qu'ils suivent leur therapie de groupe...

Ce qui ne plaît pas à Gentillet chez Rishi Sunak, Humza Yousaf et Sadiq Khan, ce ne sont pas leurs valeurs puisque certains sont conservateurs, patriotes etc, c'est leur couleur de peau ! 

En France en 2024, qu'un mec qui a fait de hautes études en soit encore là, c'est affligeant ! Le racisme le plus sale.

Si je puis me permettre, le " Rishi Sunak est né à Southampton dans le Hampshire" n'est pas un argument.

Le droit du sol a ses limites.


Un français né en chine n'est pas plus chinois qu'un chien né dans un panier de chats n'est un chat.


Quant au changement de peuple en Angleterre, il est chiffré, ne vous en déplaise. Et pas par Cnews ou Pierre Gentillet, mais par le recensement officiel, plusieurs articles en parlent :

https://www.lesechos.fr/monde/europe/comment-limmigration-a-change-le-visage-de-langleterre-1901425


Les statistiques ethniques sont d'ailleurs légales chez eux : 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/les-populations-anglaise-et-galloise-de-moins-en-moins-chretiennes-20221129


Woah. Bin voilà un concentré d'élixir du racisme le plus pur. Les humains classifiés en "espèces" différentes, en "races" analogues à chat et chien, essentielles et déterminées, qui définissent ce qu'est "être chinois" ou "être français". Le droit du sang, avec toutes ses conception 19ème siècle, a de beau jours devant lui. En général, il y a un peu de masquage culturaliste, mais là, on est dans le vrai racialisme appellation contrôlée. 


Entre ducon, plus bas, que le "multiculturalisme" dégoûte (bah c'est cool, y a qu'à déporter tout ça dans des wagons plombés comme le faisaient nos héros préférés) et machin pour qui la nationalité et la culture sont génétiques, on est partis pour patiner un moment.


Avec, toujours, sous-jacent, le fantasme d'une identité linguistique, phénotypique, religieuse, "intemporelle", celle imaginée pendant l'enfance, image d'Épinal fixée, sanctifiée et projetée comme immuable dans le passé, soudainement "menacée" de transformations inédites. La "race" chinoise, la "race" française, sortie de terre telle quelle dans ses lieux respectifs, avec, clé en main, ses ancestrales caractéristiques "de souche", à la "pureté" en péril. Perpétuelle réécriture traditionaliste.


Les mêmes discours, les mêmes valeurs, les mêmes fétichismes. Si seulement ça pouvait se "grandremplacer" un jour, ces conneries-là... Mais chaque nouvelle époque aura ses nostalgiques du "ça avait toujours été comme ça" et ses épurateurs ethniques du moment. Le racisme est sa propre récompense, et la stupidité une monnaie trop précieuse aux démagogues pour qu'ils la laissent se flétrir devant le réel.

Elixir le plus pur ! Eh ben... Ca part fort haha.


Je n'ai ni parlé de race (vous aimez ce mot là visiblement, c'est suspect...), encore moins d'espèce, votre cerveau à du mal avec les analogies visiblement. Je vais donc éviter les images canino-felline, ça me semble d'un trop haut niveau pour vous !

En résumé : un français qui vit en Chine depuis plusieurs générations et a des enfants sur place ne sera jamais considéré comme un chinois à part entière. Pareil au Japon, pareil au Brésil, pareil dans n'importe quel pays du monde en fait. Et c'est normal. Ce n'est pas du racisme (ou alors tous les pays le sont). Pour des pays proches, ça peut marcher rapidement (France/Angleterre, ou Chine/Corée) pour des pays éloignés ça prend des générations entières. 

 
Deuxièmement, il y a des noms et des prénoms propres à chaque pays (je ne parles toujours pas de race), et ne vous en déplaise, mais Rishi Sunak n'est pas typiquement anglais ! De la même manière que Jean Dupont n'est pas typiquement slave. C'est comme ça. C'est historique, c'est la culture (toujours pas la race). Ne vous en déplaise. Une personne qui s'appelle Jean Dupont en Russie, il passe pour un étranger, même blond aux yeux bleus ! Zut alors ! Qu'ils sont racistes ces russes !


Enfin, contrairement à ce que vous dites, il y a une identité linguistique (mouvante certes, mais identifiable), ceux qui s'intéressent à cette science s'appellent d'ailleurs... des linguistes ! Incroyable. C'est ainsi qu'on arrive à remonter à l'origine des mots, des langues, à comprendre leur formation, leurs mécanismes, etc. Une langue est d'ailleurs mouvante (le français d'il y a 100 ans n'est pas le même qu'aujourd'hui), mais ça ne remet pourtant pas en cause son existence ! Ca montre juste son caractère... vivant !

Vous mêmes êtes mouvant, vos cellules se renouvellent sans cesses, pourtant, vous êtes toujours la même personne (c'est la fameuse image du Bateau de Thésée). Il en va de même pour les pays. Je ne vois pas ce qu'il d'absurde à rappeler cela.


Bref, devoir expliquer pareilles évidence est ridicule mais bon... vous n'avez pas les bases ! Comme disait l'autre. 

Non. L'analogie "chat et chien" est directement essentialisante et raciste. C'est l'idée ("de sang") qu'une identité nationale, une culture, ne s'acquiert pas mais constitue une différence biologique (une forme encore plus extrémiste du xénophobe "on ne devient pas Français, on nait Français ou pas", puisque naître ne suffit pas, il faut porter le bon génome "français"). C'est le principe d'exclusion raciste : tu ne seras jamais l'un des nôtres à cause de ta chair. C'est par ce genre de métaphore et d'analogie que l'humanité se cloisonne arbitrairement. Biologiquement, le continuum humain ne se distingue même pas en "races" (les critères sont trop multiples, leur variations pour chacun trop continues, le phénotype trop superficiel, et l'histoire des mouvements migratoires trop ininterrompue), alors le lire en terme "d'espèces" c'est simplement entériner le regard qui fabrique socialement la catégorie artificielle raciale (en inventant ses frontières et ses critères de reconnaissance).


Le fait que le racisme, la xénophobie, le culturalisme et l'ethnocentrisme soient très répandus dans beaucoup de nations ne les légitime pas scientifiquement - pas plus que les différentes religions ne font "exister" leurs dieux, ontologiquement. Dans cet arbitraire, les attitudes sociales sont très variées, c'est un choix personnel, politique ou administratif de se considérer une identité ethnique commune avec telle ou telle personne sur tel ou tel critère (il mange comme ceci, elle parle comme cela, il a cette peau, elle a ce nez, il a ce papier, elle a ce lieu de naissance). Ces choix sont déterminés par les vécus individuels et par les injonctions collectives - bureaucratie, propagande, etc. La propagande qui cherche à altériser une catégorie humaine peut se fonder sur des caractéristiques différentes (filiation, nom, génétique, religion, etc), toujours un choix arbitraire, celui considéré comme le plus "utile" par les propagandistes, qu'ils visent à inventer une "race juive" ou à stigmatiser une minorité "visible", ils peuvent décider de désigner un type de patronyme, ou de couleur de peau, ou de généalogie, qui n'aurait eu aucune signification particulière en-dehors de ces discours (combien de Français proclamés "de souche" ont un nom à consonnance "étrangère", combien d'Etats-Uniens ont la peau noire sans être considérés comme étrangers, combien de Suédois sont petits ou ont les yeux bruns sans être menacés d'expulsion) - et toujours avec cette rhétorique de "ils sont une espèce à part - comme des chiens et des chats".


Et effectivement, les nations sont toujours des mélanges, qui ont changé de peau, de religion, de langage, sous des influences croisées. Le "stéréotype" local (physique, moeurs, technologies, parler) a toujours varié, avec les échanges, les mouvements, les influences, les déplacements de masses ou d'individus. Et à chaque fois, l'instant présent (ou le passé proche, cristallisé dans un fantasme stéréotypé) a été perçu comme une identité éternelle à défendre contre tout risque de changement - même s'il n'existe tel quel que par les changements précédents (qui, dans l'itération précédente, étaient perçues comme une menace inédite à combattre). Ce qui rend d'autant plus stupide les fantasmes de pureté, de purification, et d'archétype national. Et les grosses angoisses de type "on n'est plus chez nous ici, t'as vu le nombre de pas-comme-moi en ville, récemment ?". Le fantasme du "grand remplacement" est idiot, parce que (outre son aspect conspirationniste) il suppose une essence artificiellement remplacée par une autre essence. Il n'y a jamais eu d'essence. Il y a toujours eu un flux de transformation, une évolution historique, et c'est état de fait n'est pas plus "mal" et "délibéré" que celui qui a construit ce que les racistes veulent "préserver".


Croire (et vouloir croire, et vouloir faire croire) que l'humanité est faite de "races" parallèles, distinctes, cloisonnées comme autant d'espèces, porteuses de leurs traits distincts (linguistiques, morphologiques, religieux, sociétaux), évoluant chacun sur leur propre chemin, c'est ne rien comprendre à ce qui fait les transformations collectives, c'est ne rien comprendre non plus aux sous-identités qui constituent une identité collective, et c'est ne rien comprendre aux mécanismes institutionnels (administrations, fictions nationales, discours unifiants/altérisants) par lesquels les identités de groupes sont artificiellement maintenues. Et "naturaliser" ces constructions par des analogies animales, c'est nier leur relativité, les inscrire dans un ordre à préserver de la contre-nature.


De nouveau, ce n'est pas pour rien que ce genre de discours métaphorique aussi prisé chez les nazis, et dans les constructions génocidaires. Il s'agit de construire des frontières identitaires "indiscutables", qui "vont de soi" (et qui hiérarchisent les légitimités) là où la réalité humaine (nations aux sous-cultures, religions, ascendances et morphologies multiples, aux réseaux d'appartenances croisées et contradictoires) ne justifie ni ces partitions ni ces antagonismes.


Et ce n'est certainement pas une circularité du genre "les races sont aussi factuelles que les espèces animales parce qu'il y a des gens racistes pour y croire" qui aide à comprendre quoi que ce soit sur l'humanité.     


  

Je me dois d'expliquer mon analogie visiblement : les termes chiens/chats renvoient à des archétypes, non à des essences. Car comme vous le savez, il existe des milliers de chiens différents, comme il existe des milliers de chats différents. Donc de races. Les termes chiens et chats englobent toutes les races. Ca ne peut donc pas être du racisme. Ce qui reviendrait d'ailleurs à hiérarchiser les chiens entre eux, ou les chats entre eux.

Je parles bien d'une incompatibilité ontologique. Un chien ne sera jamais un chat. De la même manière, un chinois ne sera jamais un français (et vice versa), ontologiquement parlant. C'est une évidence. Croire le contraire est une folie.

Ce n'est pas de l'exclusion : les chats et les chiens cohabitent souvent très bien ensemble ! Ce ne sont juste PAS la même chose. Un indien peut donc tout à faire cohabiter avec un anglais, et vice versa. Mais il faudrait être fou pour croire qu'il n'y a aucune différence entre eux.

Je ne dis rien d'autre.

Le reste de votre message : hors sujet.  

La différence entre un chat et un chien est une différence d'essence.


"Un chinois ne sera jamais un français" ne veut rien dire en soi (un passeport chinois ne sera jamais un passeport français ? certes certes). Mais ce qu'il implique avec cette analogie c'est "je ne considèrerai jamais français quelqu'un qui a les yeux bridés, ou la peau noire". Et ça, c'est l'essence même du racisme. C'est racialiser le mot "français".


Or si "français" est vu comme une culture, c'est le contraire. Une personne socialisée en France, a fortiori depuis la naissance et avec un passeport comme reconnaissance administrative, sera tout aussi française (de parler, de penser, de faire) quel que soit son génome. La personne qui la désignera en disant "bouh pas vrai français(e)" sera un caca raciste. Point barre.


Et ça va plus loin, vu qu'aucune culture n'est homogène, donc aucun archétype véritablement valable. Et que le "bouh toi pas français(e)" pour un artefact culturel (savoir cuisiner le couscous, avoir un nom à consonnance étrangère ou écouter du rebetiko) est une malhonnêteté culturaliste visant en général une personne qu'on a choisi d'altériser alors que le même trait serait considéré comme insignifiant chez quelqu'un d'autre.


Et oui, ça va jusqu'à la religion. Et oui, ça va jusqu'à l'accent (qui n'est pas là quand on est né sur place, mais qui peut être là pour un enfant d'expatriés). Les critères du "vrai français de sang" sont des arbitraires racistes.


On peut être noir(e) et absolument français(e). Dans notre série "devoir expliquer"...



 "Et ça va plus loin, vu qu'aucune culture n'est homogène, donc aucun archétype véritablement valable.  "

Cet exemple montre que vous comprenez mal ce qu'est une culture. Vous avez raison, aucune culture n'est homogène, il y a une infinité de déclinaisons (donc de variations, dans le temps comme dans l'espace) au sein d'une même culture. Sauf que, de la même manière qu'il existe une infinité de variations entre les couleurs de l'arc en ciel, personne n'en déduirait que le jaune, le bleu ou le vert n'existent pas. En réalité, tout continuum n'est pas la négation d'une singularité au sein même de ce continuum. L'impossibilité de mettre des contours nets n'implique pas nécessairement l'absence de contours tout court, donc de limites.


""Un chinois ne sera jamais un français" ne veut rien dire en soi "


Vous avez raison.... dans votre manière de voir les choses ! A savoir, je présume, une continuité entre tous les être humains. Sauf qu'encore une fois, continuité ne veut pas dire absence de rupture (même floue, même progressive). Et ce n'est pas du racisme que de le reconnaitre, c'est juste factuel. C'est l'histoire des hommes qui veut ça. Précisément car la planète n'est pas homogène.

Pourtant, de la même manière que reconnaitre qu'il existe des différences entre les sexes n'est pas du sexisme, reconnaitre qu'il existe des différences entre les hommes n'est pas du racisme. Ces différences sont multiples et variées, elles concernent autant des facteurs culturels que génétiques (les deux, chez l'homme, se mélangent vous le savez, la dichotomie nature/culture est floue, on y revient encore), elles sont parfois ténues (des différences génétiques entre les français et les italiens ? Bof bof.... culturelles plutôt), parfois plus significatives ( 90% de la population d'Asie ne digère pas le lait par exemple, alors c'est rigoureusement l'inverse en Europe, 10%). Et on est d'accord que digérer le lait n'est pas un signe de supériorité ou d'infériorité, juste d'habitudes culturelles différentes, liées à des géographies et des climats différents, une histoire différente aussi, qui se manifestent par des différences génétiques avec les siècles.

Tout ça pour dire : téléportez un chinois en Europe, dans 90% des cas, il ne va pas manger de laitage, il se comportera donc différemment d'un européen moyen, et développera donc une autre culture. Rien que cet exemple permet d'illustrer ce que je veux dire par "Un chinois ne sera jamais un français (et vice versa)". Ca fait donc sens. Si on comprends ce que je veux dire par là.

Est-ce plus clair ainsi ?

La "race" : n'existe simplement pas. C'est un concept pseudo-scientifique obsolète. Aucune version des théories racialistes ne fonctionnent. Simplement parce que ce n'est pas là. Encore une fois, tous le spectre de couleurs de peau est représenté, toutes les formes de nez, etc. Essayer de trancher dans le continuum ("jusque-là c'est "race A", à partir de là c'est "race B") est toujours un exercice absurde basé sur des critères arbitraires qui varient indépendamment les uns des autres -peaux très noires avec nez très fin, etc- et c'est pourquoi les théories racialistes ont toujours eu des nombres différents de "races" (quatre, huit, etc). C'est aussi pourquoi, quand Stephen Fry demande au Kenya ce que les gens ressentent à l'élection dur premier président US noir, on lui répond "vous savez, s'il avait été élu ici, il aurait été notre premier président blanc".


On peut s'amuser à regarder les distributions statistiques de phénotypes, mais le phénotype est lié à très peu de gènes, et les différences de génomes sont plus grandes au sein d'un groupe arbitraire qu'entre les groupes entre eux. On parle de différences de surface (par rapport à nos collections de gènes) sur un concept qui sous-entend des corrélations profondes. On peut s'amuser à suivre des traceurs génétiques, ce qu'on fait par exemple pour étudier des migrations anciennes, mais nous sommes tous descendants de lignées qui remontent dans des directions différentes. On peut s'amuser à contraster deux morphologies très différentes avec des descriptifs "raciaux" (les américains font beaucoup ça, avec des implicites dévastateurs),mais on s'épargne tous les intermédiaires - qui, sans même parler de la one drop rule, ne sont pas les "sang-mêlés" de deux "races pures". Il n'y a pas de "races pures", nous sommes tous métis ou rien, si ça voulait vraiment dire quelque chose.


Mais en plus de ces idioties, les racistes/culturalistes aiment confondre leur notion de "race" (c'est-à-dire de vague statistique phénotypique à frontières capricieuses) avec la culture et la nation - ce sont trois choses distinctes, qui ne se recouvrent pas. 


La culture : c'est quelque chose de très difficile à définir scientifiquement (il y a des pavés et des pavés qui cherchent à le faire), et de très polysémique dans le langage populaire. Précisément parce que ça mélange de tout, avec toutes les contradictions possibles, et que là encore les frontières sont des coupures imaginées dans un continuum. C'est assez transparent vu les échelles différentes auxquelles le terme est utilisé ("culture occidentale", "culture européenne", "culture française", "culture bourguignonne"). Donc même -enfin surtout- la science des cultures humaines ne s'y essaye plus, et évite le terme. Le consensus est que "culture" représente un partage de normes, valeurs et institutions. Donc on peut utiliser ce mot sur des unités de groupe très variables (de "la culture humaine" à "la culture des pêcheurs à la ligne du sud du Périgord" ou "la culture des clubs sportifs écossais"). Nos normes, nos valeurs, et même nos institutions, sont des poupées russes les unes sur les autres - et en réalité, elles se contredisent souvent, parce qu'on a souvent (malgré les efforts et fantasmes totalitaires des petites merdes nazillardes) plusieurs points de référence culturels. Qu'on soit pluri-nationaux, qu'on ait plusieurs hobbies, ou plusieurs affiliations idéologiques, ou qu'on soit soumis à plusieurs sources influences, nous sommes culturellement hybrides, et ce nous partageons l'intersection d'un diagramme de Venn. Il y a toutes les sous-cultures constitutives d'une culture, y compris les contre-cultures (les communautés punks ou hippies au sein d'une culture "nationale" partagent les références communes tout en s'y opposant explicitement, et en en faisant également partie). Bref, on ne parle pas de "culture" dans le vide, comme si ça avait un sens intrinsèque. On utilise le mot par rapport à un contexte spécifique, à une échelle spécifique, pour signifier des oppositions spécifiques. Et en ne s'y arrêtant pas.


Culturellement, des baba cools écolos ne vont pas faire partie du même univers que des néo-nazis de milices, ou que des super-riches en vase clos. Ils vont partager certaines références, certaines pratiques, certaines connaissances (souvent connaître le nom du président, avoir une carte d'identité, avoir vu le père noël est une ordure, pouvoir citer une chanson de johnny hallyday) mais leurs normes et leurs valeurs, leurs perceptions du monde, leurs morales, leurs loyautés, vont largement diverger. À l'inverse, ils se retrouveront dans les normes et les valeurs d'alter egos d'autres pays. Pareil pour les geeks, les golfeurs, les végans, les garagistes, les adeptes de yoga, de plongée ou d'astronomie. Seulement, les raclures xénophobes en quête de boucs émissaires vont désigner certaines de ces références culturelles comme mutuellement exclusives. Et des crétins vont expliquer qu'un descendant de chinois n'aura pas la même culture qu'un français parce qu'il est peut-être intolérant au lactose alors qu'un vrai français ça mange du fromage sauf s'il est intolérant au lactose (mais ça change rien pour lui parce que). Tout comme une personne qui écoute du Oum Khaloum sera un "vrai français (très cultivé et ouvert)" ou un "faux français (traître à son pays)" selon la désignation culturaliste qu'on souhaite lui apposer. Et on en vient aux injonctions assimilationnistes qui remplacent pour les connards racistes la nécessaire intégration minimale : pour apaiser les xénophobes, il est nécessaire d'observer une sorte de sur-correction culturelle à laquelle aucune autre personne n'est astreinte - parce qu'un français non racisé n'a pas besoin de bouffer du saucisson en écoutant Sardou, ou assister aux fêtes de quartier, pour être jugé culturellement "conforme".  


Bref, scientifiquement, l'usage de "culture" est délicat, contextuel, non exclusif. Mais popularisé chez les cons, le terme est juste une arme identitaire dont on fait ce qu'on veut, c'est-à-dire qu'on rigidifie à souhait.


Quant à la nation : c'est bureaucratique. On peut la fétichiser (les imbéciles ne s'en privent pas), mais c'est aussi une construction arbitraire, un produit de guerre et de traités à un moment donné (souvent ridiculement récent), qui aurait pu être complètement différent, découper la population humaine différemment, et être défendue avec autant de fière réappropriation. Elle tranche à travers les statistiques phénotypiques, et elle tranche à travers les "cultures", en regroupant certaines (la "culture parisienne", la "culture provençale", la "culture corse" mais pas la "culture monégasque") et scindant d'autres ("la culture méditerranéenne"). Elle constitue une référence institutionnelle principale, mais non exclusive pour les habitants - sujets à institutions transnationales ou plus régionales. Et un roman national avec mythes fondateurs auquel tous les habitants n'adhèrent pas (là encore, ils ont "le droit" s'ils ne sont pas racisés, sauf en période de grosse fièvre fascisante où n'importe qui peut vite devenir "un mauvais français" voire "l'antifrance"). Et de nouveau, elle est largement indépendante du reste. 


Alors quand des pourris veulent jouer à "le vrai fronçais", et qu'ils jonglent avec une "race fronçaise" et une "culture fronçaise" fusionnées dans la "nation fronçaise", pour expliquer à quel point ça détermine simultanément une spécificité de groupe objectivement excluante, bin non, c'est de la pure foutaise (et de la pure foutaise malintentionnée). Mais, quand plein de malfaisants s'accordent sur une foutaise, ils peuvent faire semblant avec beaucoup de violence. C'est pour ça que, socialement, les "races" existent : c'est l'identité assigné aux personnes racisées. C'est un facteur de tri pour les attitudes envers elles. Et ça charrie son lot d'implicites hiérarchisants, de rationalisations pseudo-scientifiques, et de masquages hypocrites (typiquement le culturalisme, qui remplace "race" par "culture" mais avec le même déterminisme essentialiste et le même fantasme de pureté).     


Tout ça pour dire que non, Sadiq Khan n'est pas moins britannique que Delon, Sarkozy ou Zemmour ne sont français. Il n'y a pas de "réalité intrinsèque" derrière l'identité qui fait frétiller les racistes "de souche". Il y a juste des cons qui ont envie et le droit de dire que "à mes yeux c'est pas un vrai français" (ou a real scotsman), mais c'est pas à eux qu'on pose la question. En réalité, il y a une réponse administrative autosuffisante (les papiers d'identité) et sinon une vérité émotionnelle qui ne concerne que la personne en question. Qui a parfaitement le droit d'être française et aussi culturellement différente des autres français que les autres français.


Si ça déborde du gabuzomeu ethniciste, si ça casse les croyances et modèles d'assignations xénophobes confortablement simplets, bah tant pis pour. Ce n'est pas le seul mythe que les sciences humaines ont déconstruit, et à moins d'une grosse dictature anti-intellectualiste à la Trump, Poutine ou Le Pen, il y peu de chance qu'on en revienne aux vieilles croyances traditionnelles qui tiennent en quatre cases.  




Vous noterez que je ne parle jamais de race. A raison, le concept n'a pas de sens chez l'homme, c'est un consensus scientifique, vous le rappelez très bien, pourtant vous vous obstinez à utiliser ce terme. Ici c'est même votre 2e mot du commentaire ! S'il y a un obsédé de la race ici, c'est bien vous j'en ai peur. Car précisément, ce n'est pas du tout mon propos. C'est même hors sujet. Quand vous dites que c'est un concept pseudo-scientifique (pour l'homme seulement, pas pour d'autres espèces), je suis complètement d'accord avec vous. Donc vous parlez dans le vide à l'utiliser.

Sur le fond : " les différences de génomes sont plus grandes au sein d'un groupe arbitraire qu'entre les groupes entre eux." C'est exactement ça ! Mais du coup, vous parlez bien de groupe, comme moi. Et c'est ça mon propos. Les groupes humains. Et par groupe, je n'entends pas que des groupes génétiques, mais d'abords culturels. Chez l'homme, l'un ne va pas sans l'autre je l'ai rappelé. Il y a co-évolution, comme avec l'exemple de la digestion du lait. Mon premier commentaire, c'est sur Rishi Sunak, et son nom est un marqueur culturel, pas racial, ne vous en déplaise. Ce n'est pas un nom typiquement britannique ! Ce serait d'ailleurs nier ses origines que de dire que ça l'est (racisme inversé).

Quand vous parlez de "métis", vous parlez bien d'un mélange de groupes ethno-culturels, non ? S'il y a mélange, c'est bien qu'il y a groupe au départ. Sinon la notion même de métis et de non-métis n'a pas de sens. Un indien qui naît de parents indiens n'est pas métis. Une personne qui naît de parents indiens d'un côté, britannique de l'autre, est métis. Ce n'est pas raciste de le reconnaître, non ? Ou alors vous l'êtes sans le savoir, car vous citez une liste interminables de groupes humains ("les geeks, les golfeurs, les végans, les garagistes, les adeptes de yoga", etc.) qui sont, des groupes clairement définis (ici par leur fonction/hobbys). Or, parler de geeks ça signifie parler de non-geeks aussi. Et ce n'est pas raciste ni particulièrement excluant envers les geeks. C'est une manière de classer les groupes humains comme une autre. Et bien parler d'indien ou de britanique, c'est pareil, il y a des non-indiens et des non-britanniques, c'est ainsi, et ce n'est pas raciste de le dire non plus.

Mon propos de départ part de ce constat. Je ne faisais juste que relever cette chose élémentaire (l'existence de groupes humains). Du coup je ne comprends pas pourquoi vous n'êtes pas d'accord avec moi, si on finit par dire la même chose d'une manière un peu différente. Il n'y a pas de races humaines, il y a des groupes humains. La culture étant le plus important. Mais de fait, vous avez raison de rebondir :  

"La culture : c'est quelque chose de très difficile à définir scientifiquement (il y a des pavés et des pavés qui cherchent à le faire), et de très polysémique dans le langage populaire."

Certes, mais c'est valable pour tout. La notion d'arbre est polysémique et difficile à définir, pareil pour la notion d'espèce, la notion de temps, de beau, de langage, de meuble, etc. Tous les mots ordinaires, quand on creuse un peu, sont plus flous à définir qu'il n'y paraît au premier abord. Donc une fois qu'on a dit ça, on n'a rien dit. C'est mon propos dans le commentaire précédent, désolé de me citer : "continuité ne veut pas dire absence de rupture, même floue, même progressive". Il en va de même pour la culture.

A l'instar des couleurs, l'existance d'une infinité de couleurs et de variations entre elles n'implique pas l'inexistance du jaune, du bleu, du vert, etc. Vous saisissez la nuance ? Car je n'ai pas l'impression, sinon nous n'en serions pas encore bloqué à l'analogie des couleurs. Cette analogie, je l'utilise pour vous faire comprendre que les groupes humains existent, malgré la continuité. Et ces groupes sont liés par une culture commune.

Vous avez raison de parler du diagramme de Venn, la culture c'est ça. Mais on voit bien, de ce type de diagramme, qu'il est basé sur des cercles ! C'est ce que j'appelle des groupes humains depuis le début. Donc au final, on est d'accord ? Sauf quand vous dites : "Sadiq Khan n'est pas moins britannique que Delon, Sarkozy ou Zemmour ne sont français.", car si on prend le temps de réfléchir c'est faux. Dans un cercle, il y a un centre, et une périphérie. Et Sadiq Khan est plus proche de la périphérie que du centre ! Ne serait-ce que par son nom, qui n'est pas du tout un patronyme répandu en GB (ce n'est pas un marqueur de la culture britannique actuelle). De la même manière que Sarkozy ou Zemmour sont nécessairement moins français que Jean Dupont. Encore une fois : vos cercles supposent un centre, et une périphérie. Zemmour ne sonne pas du tout français. Il est moins français que moi niveau patronyme.

"On ne parle pas de "culture" dans le vide, comme si ça avait un sens intrinsèque. On utilise le mot par rapport à un contexte spécifique, à une échelle spécifique, pour signifier des oppositions spécifiques."

Tout à fait ! Il faut d'abord poser le contexte. Et c'est ce que j'ai fait plus haut en prenant l'exemple de la digestion du lait, j'ai posé un contexte spécifique pour expliquer mon propos. Ce contexte est mouvant (il était faux il y 10 000 ans, il sera sans doute faux dans 10 000 ans). Donc quand vous dites qu'il est crétin de dire "qu'un descendant de chinois n'aura pas la même culture qu'un français", c'est être passé à côté de ce détail ! J'ai posé un contexte avant de dire ça. Évidemment, hors de tout contexte, la phrase n'a aucun sens.

Mon contexte est simple au passage : il est celui d'aujourd'hui. A date t, a espace xyz aussi, car je parlais de l'angleterre au départ. Et il serait étrange de croire que le destin d'un chinois d'aujourd'hui (ou d'un indien, d'un slave ou de ce que vous voulez) est le même que celui d'un français. C'est évident que nous sommes différents à date t. Je ne comprends pas pourquoi vous ne comprenez pas ça.

Il y a un autre truc avec lequel je ne suis pas d'accord, c'est quand vous dire :

"il y a une réponse administrative autosuffisante (les papiers d'identité) et sinon une vérité émotionnelle qui ne concerne que la personne en question."

C'est absurde (et donc faux) de définir l'identité par l'administratif. Par exemple, les papiers d'identité définissent "homme" et "femme" uniquement pour le sexe (en France en tout cas). Pourtant des tas de gens ne se reconnaissent pas dans cette binarité. Et de fait : ce n'est pas à une administration (donc à un "chef") de définir l'identité d'une personne, qu'on parle d'identité sexuelle, nationale, culturelle, etc. et de fait, quid des sans papiers ? Ils sont nécessairement non-français, non-britannique, non-indien, rien du tout ? Bien sûr que non. Un sans papier a une identité, indépendamment de ses papiers. Bref, raisonnement fallacieux dès le départ. Je ne suis pas d'accord avec ça.

Or si "français" est vu comme une culture, c'est le contraire. Une personne socialisée en France, a fortiori depuis la naissance et avec un passeport comme reconnaissance administrative, sera tout aussi française (de parler, de penser, de faire) quel que soit son génome 


ce n'est pas si simple. si ce français a des parents étrangers, il sera français mais avec une culture différente des autres français dits "de souche".

"socialisée" en France veut tout et rien dire. dans la socialisation, il y a aussi le lien avec les parents, la famille, le pays d'origine, la culture d'origine.

On peut être noir(e) et absolument français(e). Dans notre série "devoir expliquer"...


vous êtes drôle, vous croyez que vous nous apprenez quelque chose? vous savez que les ultramarins antillais sont français depuis plus longtemps que les niçois?

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dans votre esprit donc, "troll" = "personne pas d'accord avec vous et qui l'argumente"

"pareil dans n'importe quel pays du monde en fait."

à part, entre autres, la quasi totalité du continent américain...

La quasi-totalité ?!? Vous voulez dire qu'un chinois au Brésil sera parfaitement vu comme un brésilien, pareil en Colombie, au Mexique ou aux USA ? Haha. Mais dans quel monde vivez-vous ?

Allez dire ça aux amérindiens tiens ! S'ils se sentent proches des colons européens. 

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C'est bizarre car je pense l'inverse : les juifs sont des colons en judée. C'est un fait. 

vous avez raison. D'ailleurs, dans tout le continent américain, seuls les amérindiens sont considérés comme des américains à part entière.


Mais de quoi vous parlez au juste ? Où ai-je dis cela ?

Vous dites une chose fausse, à savoir : l'unité du continent américain.

Entre groupes humains, ils se détestent. 


Ce n'est pas moi qui le dit, mais l'histoire :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_conflits_latino-am%C3%A9ricains

je crois que vous devriez vous relire, de temps en temps :)

Expliquez-moi. 

Quel est votre argument au juste ? Je vous écoutes. Je suis prêt à échanger avec vous.

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Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde la nationalité du chien et du chat.

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Je vous met un point pour : "Un français né en chine n'est pas plus chinois qu'un chien né dans un panier de chats n'est un chat". qui oblige à réflechir sur l'identité. Mais alors quid des  oies de Konrad ?   et on peut superposer la question pour les peuples.  Ajoutons la dessus  le nationalisme qui vient couler la dedans comme la fiente qu'il est, Et le nationalisme,   je trouve ça morbide ! 

En  fin de compte je préférerai toujours discuter au bistrot avec les arabes du coin qu'avec des gens du RN qui il faut bien le dire, m'emmerdent avec leurs tristes passions.

Le grand remplacement c'est ça : des gens du RN condamnés à ne discuter qu'entre eux, parce qu'ils emmerdent tous les autres avec leurs conneries.

De la même manière qu'un patou se prend pour un mouton (et c'est bien utile), ça n'en fait pas un mouton pour autant ! Je ne vois pas où est l'absurdité.

L'absurdité serait justement de croire que c'est vraiment le cas. 

les exemples choisis par Gentillet sont complètement nuls. ce manque de talent et de travail dans la droite française devient quand même problématique.

au lieu de s'en prendre à Rishi Sunak, dont on aimerait bien avoir le quart de la moitié du dixième de la politique migratoire appliquée en France, il ferait mieux de braquer les projecteurs sur le quartier londonien de Whitechapel, ça devrait en vacciner plus d'un contre le multiculturalisme.

Ces gens pensent que l'Histoire ressemble aux contes de fées : "l'Angleterre millénaire", ce serait un roi valeureux, des nobles en costume, des paysans travailleurs et soumis, de jolis paysages, l'heure du thé... Ils ont besoin d'une image fixe et rassurante du monde, du coup le vrai monde leur fait peur. Ce sont de grands enfants.


On peut nier  le grand remplacement, mais on est bien obligé d'admettre que  le moyen remplacement est un fait : Nous observons tous  que les gens intelligents qui s'expriment  dans les médias sont progressivement remplacés par des "gentillets"...  Si nous n'y prenons garde demain, ils seront partout ! 

J'apprends au détour d'une phrase que, sur Céniouze, le débat sur le grand remplacement serait hebdomadaire !

Doujézu, cela signifie-t-il que Céniouze a déjà été grand-remplacée par les hordes islamo-gauchistes macronardes ? Jusqu'à présent, sur la chaîne préférée des rances et des faisandé.es, il me semblait pourtant que ce débat-là était glapi en continu.

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