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Stars du rap callipyges : des chanteuses à pleines lunes

Le site de l'hebdomadaire Jeune Afrique vient de publier un très intéressant article intitulé Hip-Hop et stars callipyges : quand le talent seul ne suffit plus.

Derniers commentaires

« Kim Kardashian est une habituée de cette chronique. Souvenez-vous, il y a quelques mois, elle avait crié au plagiat parce qu'une autre starlette avait pris ses fesses en photo sur Instagram. Cette fois-ci, elle arrive à faire encore plus fort, avec la parution du livre Selfie. Elle y explique qu'elle se prend en photo avec passion depuis l'âge de 4 ans et qu'elle aurait donc "inventé" le concept même de selfie... »
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Comparez :

http://www.beuzz.com/20-photos-qui-prouvent-que-les-stars-abusent-vraiment-trop-de-photoshop/
Les ciseaux ont frappé cette nuit, visiblement, nombre de commentaires se sont envolés.
C'est chouette.
Mr Korkos nous montre son obsession a lui pur les fesses des femmes, il n'est aucunement fait mention des fesses des hommes qui sont tout autant montré et vanté par leur propriétaire . Votre machisme qui consiste a rabaisser les femmes à leur corps comme si les hommes n'étaient pas eux même cela …. et avaient une autre attitude dans les media …

' cette esclave achetée' Mr Korkos il serait intéressant de sortir de l'esclavagisme , une personne acheté est toujours une esclave, non ?
Vous gommez, la dimension humaine, en ne gardant que l'objectivation de la personne . C'est pénible . Votre phrase pourrait être: 'cette femme acheté', ceci permettrait de reconnaitre l'humanité de cette personne et pas que la 'normalité' de l' objectivation des femmes, et des esclaves . votre façon d'écrire fait penser a la piece sur l'esclavage qui ne donne que l'objet à voir et pas l'objectivation des personnes (c a d la manière dont on s'y prend pour déshumaniser qq) .
http://taringamp3.com/alexandre-desplat-la-fille-aux-nichons-d-acier/

J'ai eu du mal à la retrouver ! D'un groupe météorique entendu au Printemps de Bourges dans les années 80. Des fous.

Je logeais au Jacques Coeur, à l'accueil des CEMEA. Il y avait un groupe de gosses, qui avait assisté au concert. Ils avaient parfaitement retenu la chanson, et nous l'ont resservie toute la soirée !
Voilà qui complète bien la semaine thématique d'@si, après les 2 articles sur DSK, et les touchers vaginaux...

A moins qu'il faille classer cet article dans la série des hommages à Charlie. :)
Merci monsieur K !
Si vous ne l'avez pas encore fait dépéchez vous de voir le reportage sur pif gadget de Arte :
http://www.arte.tv/guide/fr/051898-000/pif-l-envers-du-gadget
Bravo Alain KorKos. Quelle érudition ! Quel savoir encyclopédique !
Décidément, @si devient de plus en plus un média comme les autres. Du [s]cul[/s] callipyge, du callipyge, du callipyge !
Seule différence: le score au Scrabble. Mot compte chic...
L'occasion d'écouter quelques vieilles fesses électriques.
Ce qui me tue dans ces clips n'est que les nanas soient toujours a poil en train de se trémousser et que les mecs soient en train de les évaluer d'un air méprisant, super sapes qu'ils sont en costards.
La représentation de la femme a toujours plus ou moins posé problème dans le hip hop, depuis les années 90 (suffit de voir les "sticky pages dans la presse hip hop de l'époque).
Ils ont toujours été friands de gros culs, d'ailleurs tout est en xxl chez eux. Le seul truc de différent c'est que cet amour du gros boul' se propage en europe, même Elle (et pleins d'autres j'imagine) a consacré un papier à cette mode qui "contamine même les blanches", et les médias hypes récupèrent et présentent comme nouveau un vieux truc. Je trouve ça ridicule cette mode ici.

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Les rédacteurs de Jeune Afrique me semblent faire preuve de beaucoup de susceptibilité mal placée.

Déjà, qu'il y ait des différences physiologiques entre les différentes peuplades de la Terre, on ne voit pas tres bien ce qu'il y aurait de raciste à le constater, ou à l'expliquer par la transmission par les gènes. De même pour les différences d'idéal du corps féminin, et leur explication par une transmission par la culture, l'education donnée par la famille et la société.
Ensuite, ce serait une erreur de croire que, dire d'une femme qu'elle a des grosses fesses, ou des fesses rebondies, est nécessairement dépréciateur. On peut tres bien aimer les fesses grosses ou rebondies, être disposé à trouver jolies ou attirantes les femmes qui en ont.
Ce serait encore une erreur de croire que seules les africaines sont susceptibles d'avoir un tel trait physiologique, ou d'etre perçues comme ayant souvent ce trait, ou d'etre aimées ainsi par les hommes de leurs pays. En Occident même, le goût pour les femmes minces est assez récent, et s'explique peut-etre par une certaine esthetique de l'époque moderne (les environnements sociaux, l'art, la décoration intérieure..., avec de plus en plus de villes, de grandes lignes droites, de couleurs froides, d'épuration..., par opposition à une esthetique plus baroque, arrondie, colorée, campagnarde...), ou par le fait que les grands couturiers, qui pourraient avoir participé à fixer cet idéal moderne tres aminci du corps féminin, étaient surement plus disposés à regarder les femmes comme des objets purement esthetiques, mais pas attirants, car ils préféraient souvent les hommes... On peut songer à tous ces tableaux occidentaux d'avant le XX-eme siecle, representant des femmes blanches assez charnues, ou encore, à ces statues datant de l'époque préhistorique, representant des femmes encore plus charnues, exprimant peut-etre l'idéal du corps féminin de ceux qui les ont sculptées, ou imitant peut-etre le corps des femmes qu'ils avaient l'habitude de voir, et dont beaucoup ont été retrouvées sur des terres occidentales... On peut enfin songer que beaucoup de femmes occidentales, meme non-noires, ont un corps moins mince que celui conventionnellement vu comme idéal, et que peut-etre, un certain nombre d'hommes occidentaux, sans forcement trop oser le dire, n'en sont pas dérangés, voire trouvent cela tres bien.

Mais surtout, ce qui me semble manquer aux rédacteurs de ce journal, c'est la capacité à se mettre à la place des occidentaux auxquels ils adressent des reproches. Il faut que les rédacteurs de ce journal soient capables de se demander comment eux auraient pensé, ou comment tel ou tel africain aurait pensé, si au lieu de naitre dans le corps d'un africain de leur époque, ils étaient nés dans le corps d'un occidental de telle ou telle époque. Ils ne peuvent pas croire qu'un africain de notre epoque, s'il etait né dans le corps d'un occidental blanc de telle ou telle époque, aurait moins probablement que ceux qui auraient alors été ses compatriotes, pensé comme généralement ils pensaient. La seule maniere de ne pas etre d'accord avec cela, c'est d'avoir des présupposés racistes, or on imagine mal les redacteurs d'un journal qui denonce si souvent le racisme, avoir eux-memes des prejuges racistes. Quel reproche peuvent-ils alors faire aux occidentaux de ces epoques, eux qui ne veulent pas avoir de prejuges racistes, a part celui d'avoir été des hommes qui sont nés dans un certain lieu à un certain moment ? Et quelle morale, à part les morales qui detestent l'homme, sont susceptibles de lui reprocher le simple fait d'etre un homme ? Le texte sur lequel se base la morale chretienne s'ouvre sur la promesse, par Dieu, qu'il restera quoi qu'il arrive disposé à aimer les hommes, malgré ce qu'ils sont (a l'issue de l'episode du déluge), et meme athés, on peut trouver tres bien que la morale soit ce que pourrait vouloir un Dieu bon comme celui-là.
Conscients de tout cela, ils me semble que les redacteurs de ce journal seraient moins disposés à faire des reproches aux occidentaux, et que par suite, ils n'auraient plus tres envie non plus, de faire de reproches à cette chose que nous appelons "l'Occident". Il y a surement des sophismes auxquels on peut avoir recours, pour pretendre qu'on ne fait que des reproches à "l'Occident", sans en faire aux occidentaux, mais on n'a plus envie de faire ce genre de sophismes, des lors qu'on n'a plus, meme au fond de soi, trop de reproches a faire aux occidentaux.
Très intéressant, cependant je ne suis pas entièrement convaincu que l'esclavage soit un facteur si important dans l'explication : la vision de la femme (et de son corps) comme objet appartenant à un homme est loin d'être spécifique à la culture noire américaine, elle est inscrite dans l'inconscient collectif de probablement toutes les sociétés patriarcales. Exemple au hasard de l'actualité : le procès Carlton

La focalisation sur la taille du popotin de ces dames a par contre probablement un caractère particulier pour les noirs américains : comme disait Turk à JD dans Scrubs (désolé, on a les références qu'on peut) : "la seule différence entre draguer une femme noire et une blanche, c'est que si la première demande si elle a un gros cul, tu lui réponds oui".
Le cul de ma sœur


Ma sœur avait un cul quasiment historique
mêm’ les vieux du quartier n’avaient jamais vu mieux
il était insolent, il était poétique
et le plus fort de tout c’est qu’il faisait sérieux
On venait de très loin voir cette pièce unique
Histoire de dir’ plus tard qu’on s’en était servi
Un cul beau comme un Dieu, glorieux et magnifique
tous ceux qui l’avaient vu s’en retournaient ravis

Avec un cul comm’ ça, si tu fais pas fortune
ou bien ce s’ra la flemme ou bien ce s’ra qu’t’es con !
va-t-en un peu l’offrir un peu le soir au clair de lune
et tu verras ma sœur si c’est moi qu’ai raison.

Il est bien évident qu’une telle merveille
ne peut pas être vu par le premier venu
ma sœur montrait son cul à ceux qu’avaient d’l’oseille
Et l’on payait d’avance, en or bien entendu
Grâce à lui le quartier redevint touristique
retrouva d’un seul coup, tout’sa prospérité
ma sœur battait de loin les courtisanes antiques
c’est elle qui rendit son faste à la cité

Ma mère savait r’cevoir le client, ça faut dire !
Ell’faisait patienter au p’tit salon du bas,
le p’tit clin d’oeil en coin, toujours le mot pour rire
Ah ça, mon bon monsieur, vous ne l’regrett’rez pas
c’est un cadeau du ciel, un’ fill’ comm’ ça, j’vous jure
adorant son travail et modeste avant tout
avec un d’ces pétards bon pour tout’ les pointures
un cul mon bon monsieur comme y en n’a pas beaucoup !

Bernard DIMEY
Recueil : "Poèmes voyous"
Nos fesses ne sont pas les leurs

Nos fesses ne sont pas les leurs. Souvent j’ai vu
Des gens déboutonnés derrière quelque haie,
Et, dans ces bains sans gêne où l’enfance s’égaie,
J’observais le plan et l’effet de notre cul.

Plus ferme, blême en bien des cas, il est pourvu
De méplats évidents que tapisse la claie
Des poils ; pour elles, c’est seulement dans la raie
Charmante que fleurit le long satin touffu.

Une ingéniosité touchante et merveilleuse
Comme l’on ne voit qu’aux anges des saints tableaux
Imite la joue où le sourire se creuse.

Oh ! de même être nus, chercher joie et repos,
Le front tourné vers sa portion glorieuse,
Et libres tous les deux murmurer des sanglots ?

Arthur RIMBAUD
[quote=A.Korkos]Un de ces jours je vous causerai des pagnes, des wax et des bazins, ces tissus portés par les femmes d'Afrique de l'Ouest. Promis.

Oh oui! Oh oui!
Au temps où les faux culs sont la majorité...
en embrassant Fanny je ne pense qu'à vous
Nicky MinaJ. Pas MinaG. (gros travail d' enquête et tout et tout ^^)
Fantastique chronique. Merci.
Vous avez vu les statues du jardin du Luxembourg? (pour les provinciaux: c'est à Paris)
On ne saurait mieux dire où tous ces gens placent ce qui les intéresse chez les femmes.

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