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Aérien : "L'objectif n'est pas de décarboner, c'est de croître"

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l'intervenant à environ 44:00 passe tout près de résumer le débat, quand Nassira El Moaddem lui demande si il a confiance en la technologie.

en réalité, le problème de la techno existe mais il est secondaire. le problème véritable est la source d'éner(...)

Il y a deux sortes de gens qui croient que l'on peut avoir une croissance constante dans un monde fini : les imbéciles et les économistes.

Kenneth Boulding

Dommage que lors de cette émission personne n'évoque "les coûts" écologiques de la fabrication et de la destruction des avions. Notamment, les pièces d'un avion proviennent du monde entier avec des matériaux provenant du monde entier. 


Avec ces i(...)

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Est-ce qu'un moyen simple pour forcer la décroissance du secteur aérien ne serait pas de ne consacrer qu'un jour par semaine à une liaison aérienne, voire un par 15 jours pour les longs courriers. Si tu pars à NY, c'est pour y rester 15 jours ou un mois, sinon contente toi de la visio.

Dommage que la question de l’inscription du secteur aérien dans la « planification écologique » dont se revendiquent tous les partis politiques n’ait pas été abordée. On a compris à-demi mot que le gouvernement actuel faisait une confiance aveugle en la capacité des industriels à produire un avion vert dans les temps et les quantités nécessaires sans aller beaucoup plus loin dans la prise de conscience de la complexité et de l’imminence de l’enjeu. Mais quid des autres formations politiques, notamment la NUPES ? 

Au-delà d‘une méconnaissance technique et d’un état  d’esprit conservateur, ne doit-on pas critiquer les medias sur leur approche caricaturale des différences de programmes politiques sur le sujet (en gros c’est bien plus simple de faire passer les oppositions pour des eco-terroristes) ?

Dommage que lors de cette émission personne n'évoque "les coûts" écologiques de la fabrication et de la destruction des avions. Notamment, les pièces d'un avion proviennent du monde entier avec des matériaux provenant du monde entier. 


Avec ces informations, facile de démonter le mythe de l'avion "propre".



Bien aimé cette émission qui, je trouve, pose bien les problèmes. Tous les sujets me semblent abordés. Encore une fois, ma conclusion, seule la sobriété associée à un développement technologique pourra nous sortir de l'ornière

Les commentaires éclairés tournent autour de LA question technique (efficacité) : La pollution au Kilo transporté par Kilomètre.
Nassira (on se tutoie sur Mastodon, alors j'utilise son prénom) est étonnée par le fait que l'A380 vole avec une telle consommation. Mais le reportage indique qu'il est à peine moins efficace que les avions de toute dernière génération… lorsqu'il est plein. Donc sur le papier, il est très efficace… pour un avion. Si on le compare à quelque chose qui roule, il est mauvais (c'est de la physique) et si on le compare à quelque chose qui glisse sur l'eau il est exécrable (c'est encore de la physique).

Ce qui importe, c'est l'émission de CO2-eq nécessaire (demain, avant le vol pour fabriquer de l'électricité ou de l'hydrogène*) pour transporter une personne ou 1 kg de fret sur 100 km. À ce jeu-là, le plus performant en utilisation de combustible fossile, c'est le porte-conteneurs. Ce sont des villes flottantes et leurs émissions sur un trajet sont totalement dingues (ça brûle de boue ces trucs, c'est dégueulasse). Mais si on rapporte ça au CO2-eq émis au Kilo par km, alors c'est le moyen de transport utilisant un combustible** fossile le moins polluant.

Mais comme cela a été rappelé de très nombreuses fois, l'urgence pour ce qui est de la mobilité, c'est la réduction des usages, la sobriété.


* Normalement on doit faire ça sur un Cycle de Vie complet, de l'extraction des matières pour fabriquer l'avion et tout ce qui permet son utilisation (aéroport, contrôle, etc.) et leur destruction en plus de la phase d'usage.

** Y compris indirectement ; comme cela a été évoqué, aujourd'hui la fabrication d'hydrogène repose sur de l'énergie fossile et c'est pourquoi un avion a Hydrogène actuellement émet plus de CO2-eq qu'un avion Kérosène.




Éva Morel qui explique que son activité dans son association ("apartisane") est totalement "dissociée" avec le fait qu'elle est collaboratrice parlementaire d'une députée macroniste.

Mauvaise foi totale, la collaboration parlementaire est consubstantiellement militante.

J'ai bien aimé l'émission, j'ai trouvé les interventions de Eva et Olivier très intéressantes (désolé je n'ai pas retenu les noms de famille). J'y vois plus clair en effet sur la façon dont les médias traitent ces problématiques.


Par contre la comparaison du patron d'Airbus sur le trajet Paris-Toulouse m'a perturbé. Si un trajet en avion pollue autant ou moins qu'un trajet en voiture, quel est le problème avec le fait de prendre l'avion au final ?? J'ai l'impression de rater une info.

Il y a deux sortes de gens qui croient que l'on peut avoir une croissance constante dans un monde fini : les imbéciles et les économistes.

Kenneth Boulding

C'est très technique...

Tout le monde condamné gentiment et s'emploi a tourner autour du pot sans vraiment rien dire du désastre écologique.

Enfin une assistante de député Renaissance qui regrette ou déplore une mauvaise information des médias. Serait curieux de savoir ce que sa député a pensé du retrait de la redevance.


Pas très convaincu par cette émission. Je crois qu'un invité a l'opposer de ces schémas de pensée aurait apporter de l'eau au moulin, qui finalement a bien tourné tranquillement.

Il est gentil le patron d'Airbus de dénoncer le sous remplissage des voitures sur un trajet Paris Toulouse !
Si je refais le calcul avec des données équivalentes (remplissage optimisé dans les 2 cas), on obtient 1,3 l/100 km.passager en voiture, soit bien moins que l'avion et des 2 l/100 km.passager ! Par contre, si le journaliste n'est pas capable de le reprendre sur une telle comparaison foireuse, bah, j'ai du mal à voir comment la société peut arriver à comprendre les problèmes environnementaux...

Si l'on part à l'envers de l'hypothèse que le transport aérien est dans une impasse inéluctable. C'est ce que disent les intervenants, mais avec regrets (ils-elles sont honnêtes). Le Président Macron est de la même manière en train de  construire un storytelling semblable à la liquidation de l'industrie métallurgique et minière  dans les années 80. On savait et on sait que cela va disparaitre, mais il ne faut pas désespérer les ingénieurs et les journalistes top niveau occidentaux qui sont les principaux clients et prescripteurs des voyages à l'autre bout du monde. Pour faire avaler la pilule de la liquidation de la métallurgie aux ouvriers et à la population, on avait nommé préfet pour le redéploiement industriel en Lorraine, Jacques Chéreque (un syndicaliste CFTC-CFDT). Le problème, c'est que le transport aérien est une de nos dernières industries françaises civiles (rentables), mais c'est mort ! La communication gouvernementale et industrielle ressemble à une prophétie (ce qui est dit dans l’émission). 

Je pense au Baron de Crac qui pour se sortir de nuit d'une tourbière où il s'était égaré avec son cheval, voyant que tout était perdu, se saisit par les cheveux de son casque et par la seule force de sa volonté (divine) se sorti  de ce mauvais pas. Le tout, c'est de croire cette belle histoire, comme les mineurs y ont cru en 1984 en déménageant à Fos sur Mer (le soleil, la mer, les petits bateaux ) ! et c'est là que l'on retrouve les histoires de kérosène ✈️

l'intervenant à environ 44:00 passe tout près de résumer le débat, quand Nassira El Moaddem lui demande si il a confiance en la technologie.

en réalité, le problème de la techno existe mais il est secondaire. le problème véritable est la source d'énergie. il n'existe pas d'autre source d'énergie dense et facilement exploitable comme le sont le pétrole et le gaz.


l'avion à hydrogène : pourquoi pas. dans 30 ans, et au prix de plusieurs accidents et morts, peut être qu'on aura un coucou à peu près capable de remplacer un avion de ligne actuel. mais il faudra bien mettre de l'hydrogène dedans, et l'hydrogène n'existe pas à l'état naturel, il faut le produire. et pour en produire il faut de l'eau et... de l'électricité, qui à l'heure actuelle à l'échelle mondiale est encore beaucoup produite grâce à de l'énergie fossile. et le monsieur sur le plateau a raison. d'ici à 30 ans, il va falloir diminuer le trafic aérien classique si on veut survivre, et tout le discours du secteur aérien sur la croissance est complètement à coté de la plaque.


bref, on en revient toujours aux lois de la physique.

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’hydrogène est très abondant à la surface de la Terre mais n’existe pas à l’état pur. Il est toujours lié à d’autres éléments chimiques, dans des molécules comme l’eau, les hydrocarbures. Les organismes vivants (animal ou végétal) sont également composés d’hydrogène. La biomasse constitue donc une autre source potentielle d’hydrogène


Aujourd’hui, 95 % du dihydrogène est produit par « vaporeformage » de combustibles fossiles : cette réaction chimique casse les molécules d’hydrocarbures en présence de vapeur d’eau, de chaleur et d’un catalyseur, pour en libérer l’hydrogène. Mais cette méthode a l’inconvénient de produire du dioxyde de carbone. ....


source CEA

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je vous renvoie votre amabilté. si vous lisez bien votre propre article que vous linkez, le truc est un peu plus compliqué qu'une grosse poche d'hydrogène que vous percez et que vous pompez, comme du pétrole ou du gaz.


lisez donc ce que vous m'avez envoyé, ça vaut le coup.

Yes, ça existe et même en quantités considérables.

Sauf qu’il faut l’extraire, créer une filière et résoudre des problématiques apparemment simples dans le principe physique élémentaire, mais redoutablement complexes à très grande échelle.

Dans ce type de reconfiguration, pas sûr que l’aérien soit une priorité rationnelle…

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Oui, bien sûr !

J’ai fait l’erreur de réagir trop rapidement à votre « Si… » avant de prendre connaissance de votre mise au point.

(c’est très mal, je suis fort contrit et tout confus…)


Et nous sommes d’accord :

L’indépendance énergétique de la Moselle (ou des petits villages Maliens) est certainement bien plus prioritaire que celle de maintenir des tas de tôles flottantes dans le ciel !


Au passage, très intéressant l’article en lien.

Pour complément, vous avez aussi le récent papier produit par le magazine scientifique Epsiloon qui traite également d’hydrogène blanc.


Amicalement,

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vous ne vous posez pas la question de ce qu'il y aura à la place de Cattenom si vous remplacez la centrale nucléaire par une centrale à hydrogène? qui vous dit qu'il y aura moins de risques ou moins de nuisances?

Je suis convaincu qu’il n’y a quasiment pas hydrogène H2 à l’état naturel dans le sous sol.


Entre 20 et 30 millions de forages pour les hydrocarbures (recherche, production, exploitation) faits dans le monde depuis plus de 100 ans. On en a trouvé qu’au Mali et en Moselle et peut-être ailleurs mais pas  facile de trouver l’info.  


Rappelons que sur ces millions de forage, l’essentiel (80%?) n’a trouvé que de l’eau. Le reste se partage entre pétrole et gaz. Et dans quelques cas (sur les doigts d’une main?) du gaz carbonique CO2 et de l’H2.


J’ai du mal à imaginer qu’au détour d’un de ces millions de forage, il n’y en ait pas eu davantage rencontrant de l’H2 si ce dernier etait si abondant comme certains veulent le croire. 

la réponse est assez simple. l'hydrogène est actuellement un gaz industriel utilisé à grande échelle. et si on se fait chier à le produire plutot que d'aller le chercher dans ces fameux "gisements" tant vantés par Oméganne, c'est pas pour rien. c'est sans doute parce que aller le chercher dans ces gisements est trop compliqué / trop cher / trop dangereux / trop incertain / rayez la mention inutile.

Ajoutez à vos mentions : inexistant. Il N’y a PAS de gisement sous-terrain de dihydrogène sur la planète. 

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L’article de Reporterre parle du Mali et de la Moselle où des resources d’hydrogène ont effectivement été découvertes. 


Mais leur liste non sourcée de gisements en Oman, Japon, etc… apparaît douteuse. 


Une simple recherche sur l’Oman ou Japon mène à l’hydrogène vert, pas celui qui est natif dans le sous-sol (hydrogène doré/en or/golden). 


Il faut se méfier d’articles qui peuvent venir de publications "scientifiques" anglo-saxonnes dont les auteurs servent surtout ceux qui recherchent des financements pour leurs travaux de recherche (d’hydrogène). 


Ce serait pourtant une bonne nouvelle si cela venait en substitution d’hydrocarbures. 

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Il n’y a pas de postulat. Il y a une démonstration, disons inférence. Me lire plus haut : "Entre 20 et 30 millions de forages pour les hydrocarbures (recherche, production, exploitation) faits dans le monde depuis plus de 100 ans. On en a trouvé qu’au Mali et en Moselle et peut-être ailleurs mais pas facile de trouver l’info. "

[d’ailleurs on a trouvé pas mal de CO2 et de SO2 dans ces millions de forages mais pas de H2.] 

Ensuite, il faut la falsifier au sens de K Popper. 

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L’hydrogene vient aujourd’hui à 99% du méthane, pas de l’électricité et de l’eau. 

impossible de voir l'émission !!!!!

Bonjour, est-ce possible de télécharger l'émission en vidéo et audio svp ?

Pas de possibilité d'enregistrer cette émission ?

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