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"Revenants" du Rojava : Mediapart face aux critiques

L'enquête de Mediapart sur "les revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement" a suscité un tollé sur le site Lundi matin, où plusieurs militants pointent "une enquête biaisée" relayant sans distance les vues de la DGSI. Mediapart, qui reconnaît une erreur, a modifié son article. Un des coauteurs de l'enquête nous répond.

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 Peut être un coup de billard à trois bandes : mettre sur le même plan ceux qui sont partis soutenir Daech  et ceux qui ont combattu aux côtés  des Kurdes et des Yezidis .  Un peu comme si l'on  mettait sur le même plan &nbsp(...)

"Mais si vous regardez bien, toutes les informations qui proviennent des services de renseignements, on les a mises dans la bouche des services de renseignement." 


Exact... au point qu'on a très vite l'impression qu'à travers Médiapart, la DGSI "(...)

Je pense rarement à voter pour la mise en accès libre, je l'ai fait cette fois et je vous invite à faire pareil. J'en profite pour répéter que ce serait bien de mettre en accès libre le plus vite possible, à partir d'un seuil de votes plutôt qu'à par(...)

Derniers commentaires

Bon, je comprends plus rien là...

L'ultra-gauche c'est pas des bobos islamo-gauchistes alors, vu qu'ils sont allés combattre les daechiens ?

Est-ce que c'est pas encore un coup de ces dangereux extrémistes en épicerie Tarnacienne Julien Coupat et Ydlune Lévy?  Viiite, rappelez Michèle Alliot-Marie, Sarko et Hortefiel!

Un entretien et docu sur Le Média le mois dernier :

ROJAVA, UNE UTOPIE AU CŒUR DU CHAOS SYRIEN

https://m.youtube.com/watch?v=8Ih9RTqoO8U

En ces temps d'hypothèses farfelus et de romanquête laissez moi vous raconter l'histoire de Jojo la barbouze ;


Jojo à un petit boulot sympa, pas fatiguant, pas dangereux mais dans sa branche existe le risque se retrouver à devoir surveiller des méchants trafiquants de drogues (et alors adieux les vacances en Corse) ou des méchants terroristes (alors qu'on sait très bien que nos bons maîtres américains avec leur super technologie et leur Tom Cruise et leur Matt Damon, nous le diraient s'il y avait un danger).

Aussi Jojo doit inventer un ennemi. Le plus rapide pour se faire et de prendre trois screen sur touitèr™®© et une jolie photo de Rolling Stone Magazine puis d'inventer une théorie du complot (qu'importe que n'importe qui dans l'ouest de la France sache utiliser une fusée éclairante, le crétin d'énarque au bout de la chaîne n'y verra, littéralement, que du feu).

Mais depuis Tarnac - entre autre - les administrateurs se méfient, non pas qu'ils se soient découvert un amour nouveau pour l'état de droit mais brûler leurs budgets compromet leurs chances de se recaser dans une entreprise qui leur permettrait de payer et leur retraite et leurs vices couteux.

Alors Jojo va voir le collèg... pardon le copain (c'est compliqué leurs affectations) diffuseur de fausses nouvelles dans l'espoir que l'administrateur hésite voir ait une frayeur lui aussi.

Originalité de l'épisode le copain dealait pour médiapart, mais si la mayonnaise ne prend pas attendez vous à trouver la même fable, la même "source" dans l'Obs, Slate ou le Point.

Jojo sera bien triste s'il perd son budget peut être même au point de chercher un travail honnête...

Bon, je n'ai pas lu l'article, ayant mis fin à mon abonnement à Mediapart après leur pénible campagne pour faire élire Macron.

Mais, considérant qu'une bonne partie de leurs "enquêtes" -celles de Fabrice Arfi, nouvelle star du "journalisme d'investigation" - consiste à relayer les informations que leur font passer police, justice et services de renseignement, il paraît normal que de temps en temps on leur demande de renvoyer l'ascenseur...

Alors j'ai lu l'article et je me suis dit "c'est intéressant de savoir ce que pense le renseignement et la police de la gauche radicale et des combattants du Rojava"; et c'est ni plus ni moins ce que propose cet article. je n'y ai  rien vu de choquant.  J'ai lu par ailleurs quantité d'articles sur ballast, lundi matin ou le diplo sur les combattants du Rojava, avec des récits de ces combattants eux même, donc je ne découvre pas le sujet. 

Ce que ça souligne, à mon avis, c'est par contre l'absence de traitement en général par mediapart sur le Rojava. Ils n'ont simplement jamais traité le sujet, ou alors très vaguement dans le cadre du conflit syrien. c'est quand même bizarre pour un journal de gauche.

Cet article de Médiapart illustre très exactement ce qui est inquiétant et me dégoûte chez Médiapart, une permanente et sournoise ambiguïté dans leur positionnement contre  l'islamo-fascisme.

Ils présentent donc logiquement le retour des combattants contre Daech avec un article les diabolisant alors que le retour des djihadistes est traité avec beaucoup plus de ménagement.


je ne le fais que trop rarement mais : merci beaucoup pour cet article !

Je pense rarement à voter pour la mise en accès libre, je l'ai fait cette fois et je vous invite à faire pareil. J'en profite pour répéter que ce serait bien de mettre en accès libre le plus vite possible, à partir d'un seuil de votes plutôt qu'à partir d'une date. Parce que l'info va trop vite, dans une semaine on sera passé à autre chose.

"Mais si vous regardez bien, toutes les informations qui proviennent des services de renseignements, on les a mises dans la bouche des services de renseignement." 


Exact... au point qu'on a très vite l'impression qu'à travers Médiapart, la DGSI "nous" parle. 


Merci beaucoup pour cette analyse approfondie. Je n'avais que survolé le titre de l'article de Médiapart et, sans me le formuler clairement, j'en avais gardé "une impression"... il faut vraiment se méfier des titres. Du coup, j'ai tout lu, ainsi que les articles de Lundi Matin


Les erreurs (??) factuelles ne sont que l'arbre qui cache la forêt des insinuations sans argument. Deux objectifs possibles de la DGSI: faire peur au citoyen ordinaire , en lui peignant le Rojava comme un Daesh de gauche (la fameuse collusion des extrêmes) qui serait prêt à envoyer des miliciens bombarder notre chère police. Et titiller ceux qui commencent à s'énerver et à se dire que... la violence... après tout... hein...? pour qu'ils basculent plus vite dans la connerie. 


Mais quels sont les objectifs de Médiapart????? Car je n'adhère pas du tout à la thèse qu'ils se seraient "laissés" manipuler.



 Peut être un coup de billard à trois bandes : mettre sur le même plan ceux qui sont partis soutenir Daech  et ceux qui ont combattu aux côtés  des Kurdes et des Yezidis .  Un peu comme si l'on  mettait sur le même plan  les  franquistes et les Brigades internationales   ,ou les miliciens et le Résistants .

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Critique exagérée......  enfin , un peu .?

Au moins le canard enchaîné on le sait qu'ils sont un réceptacle de rapports de flics ou de politiciens, c'est plus proche de Closer qu'autre chose. Cela ne veut pas dire qu'on n'y apprend rien pour autant. Médiapart fait la même chose sans le dire mais ne fait pas que ça, il y a des articles et enquêtes qui valent le coup aussi (et en analyse économique les papiers de Martine Orange et Romaric Godin sont généralement plus que bien).

"Médiapart fait la même chose sans le dire"


Ça fait longtemps que je n'ai pas lu le Canard, mais il me semble qu'il y avait toujours ce petit côté dérisoire et distancié qui faisait qu'on savait bien que c'était "Le Canard" et pas "La Police" qui nous parlait. 


Impression que je n'ai pas eue du tout avec l'article de Médiapart. Tout du long, on n'a que le point de vue de la DGSI ou presque, et sans le moindre recul. L'hypocrite "croit savoir" mérite un hors concours! 


Je suis abonnée à Médiapart, et bien sûr il y a d'autres articles sérieux et passionnants, certaines signatures, dont celles que vous citez, sont complètement fiables... mais là... je suis d'autant plus remuée que je pense que ça s'inscrit dans une ligne générale, celle de "les extrêmes se rejoignent", qui vise à discréditer toutes les révoltes les plus justifiées et à les assimiler au pire. 

à Cultive... "je pense que ça s'inscrit dans une ligne générale, celle de "les extrêmes se rejoignent", qui vise à discréditer toutes les révoltes les plus justifiées et à les assimiler au pire. " tout à fait, et c'est pourquoi je me suis désabonnée de Mdpart

Mediapart le fait sans le dire?


«Ces revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement»


M'est avis qu'il faut pas mal de mauvaise foi pour penser que l'article va traiter de l'avis de DSK sur la culture du chou.


Cet article crie et hurle: «voici ce que pensent les services de renseignement». Je ne vois pas bien le problème?

Médiapart révèle une affaire contre un homme politique quelconque (appelons-le Monsieur M.)


Le moine Apostat n'apprécie pas qu'on s'en prenne à Monsieur M., il en conclut donc que Médiapart, c'est tous des pourris. CQFD.


Ah oui. J'allais oublié. C'est marrant de prétendre que Médiapart [est]téléguidé par les "services". Et de citer Pierre Péan, qui lui a écrit un bouquin fait pour disculper l'armée française durant le génocide du Rwanda. Pour le coup, c'est Péan qui a été téléguidé, et de manière bien plus horrible que tout ce qu'a pu faire Mediapart.



Excellent article de Péan (et excellent dossier du Monde Diplo sur le journalisme d'investigation). J'en retiens tout particulièrement ce passage (avec son incroyable citation d'Ariane Chemin):


"le journaliste d'investigation n'est généralement pas à l'initiative de son sujet d'enquête: celui-ci parvient tout ficelé par un magistrat, un policier ou un avocat, lequel a ses priorités, ses intérêts - débloquer par exemple les freins politiques à une enquête judiciaire sur une personnalité en vue en la rendant publique. 'Nous avons pour règle de nous caler sur les instructions, a expliqué Ariane Chemin, du Monde. Nous ne faisons pas d'enquête d'initiative.' "


Je fais du journalisme téléguidé et "j'assume" (comme on dit)!

Et en même temps quelle alternative proposez-vous? Qu'on arrête l'investigation? Que les journalistes se voient attribuer des millions pour se muter en organes de contrôle?

Et en même temps quelle alternative proposez-vous?


Relisez la citation d'Ariane Chemin: "Nous avons pour règle de nous caler sur les instructions. Nous ne faisons pas d'enquête d'initiative". Une première alternative serait justement un journalisme d'initiative, comme le revendique Péan lui-même. 


Qu'on arrête l'investigation?


Relisez la citation d'Ariane Chemin. Le journalisme dit "d'investigation" n'est pas du journalisme d'investigation: il n'y a pas à proprement parler d'enquêtes, seulement des dossiers tout ficelés et des "instructions" à respecter.


Que les journalistes se voient attribuer des millions pour se muter en organes de contrôle? 


Non. Que les journalistes soient payés pour mener des enquêtes indépendantes et de leur propre initiative. Comme on est en droit de l'attendre de la part de professionnels se revendiquant du journalisme. Sinon ça s'appelle des communicants.

Faut arrêter de prendre ce que dit Pierre Péan pour parole d'évangile.


Le journalisme d'investigation existe, et la citation d'Ariane chemin (prise hors contexte bien sur) ne couvre pas les multiples affaires sorties par la presse bien avant que la police ou la justice n'enquête. Le journalisme d'initiative existe, vous le trouvez, entre autre, en lisant Mediapart ou Le Monde.


Affaire Cahuzac, Affaires Fillon, Affaires Sarkozy (bigmalyon, écoutes, bétancourts, financement lybien etc), affaire Benalla et j'en oublie encore plein d'autres.



Pierre Péan (qui lui a été complètement téléguidé pour son livre sur le Rwanda) aurait mieux fait de se taire.

Vous répondez à côté: la question n'est pas de savoir qui parle (Péan ou un autre) mais ce qui est dit. La critique de Péan me paraît tout à fait justifiée (le journalisme dit "d'investigation" n'est pas du journalisme d'investigation); peu m'importe que ce soit lui qui la porte.


Quant aux affaires que vous citez, elles ont certes en général été révélées par la presse (tuyautée à n'en pas douter par quelque opposant intéressé de la cible visée, mais passons), mais ont ensuite été copieusement alimentées par des fuites issues des enquêtes policières et procédures judiciaires ouvertes. Ce que dit Péan précisément (et ce n'est pas la référence à Péan qui ici importe), c'est que le journalisme dit "d'investigation" repose sur une collaboration permanente entre un tout petit nombre de journalistes et un tout petit nombre de policiers et magistrats, le travail de ces derniers fournissant toute la matière aux prétendues "investigations" des premiers. Le tout en violation des règles gouvernant les enquêtes policières et instructions judiciaires.


Mediapart et son journaliste d'investigation maison, Fabrice Arfi, se sont faits une spécialité de ce genre d'articles, entièrement réalisés à partir de "fuites" soigneusement orchestrées. Je lis ce journal assidument et ai suivi avec intérêt les multiples affaires. La lecture de l'article de Péan m'a cependant alerté sur les risques créés par une certaine pratique du journalisme d'investigation. En particulier le risque d'une instrumentalisation totale de la presse par tous ceux qui luttent pour accroître leur propre pouvoir et pour faire avancer leurs propres intérêts. Dans ces conditions, la presse ne peut être un "contre-pouvoir" ou un "quatrième pouvoir": elle ne peut être qu'un moyen au service des pouvoirs, un moyen foncièrement dépendant, dépourvu d'autonomie, qui n'oppose aucune résistance à ceux qui l'utilisent.

Juste une question: dans votre vision du "journalisme d'initiative", à supposer qu'une enquête soit instruite suite aux premières révélations, les journalistes doivent-ils laisser tomber l'affaire ? Ou bien peuvent-ils, comme le font Fabrice Arfi et bien d'autres, publier toutes les informations (y compris de sources policières) qu'ils arrivent à trouver ?


Le journaliste d'investigation doit avoir des sources. Y compris au sein d'institutions comme la police, la justice ou l'armée. Et oui, ceux qui balancent des infos ont toujours un intérêt (plus ou moins noble). Ca n'enlève rien à l'intérêt de ces infos. C'est ensuite le boulot du journaliste d'utiliser ces informations dans l'intérêt général. 


Vous vous souvenez du Watergate ? C'est grâce à une source interne ("deep throat") que le scandale a pu éclater. Idem pour à peu près tous les scandales politiques. Et c'est seulement ainsi que la presse peut jouer son rôle de quatrième pouvoir. En relayant les infos donnés par des "lanceurs d'alertes". En les recoupant, en enquêtant auprès d'autres personnes, etc.


Bref, Péan raconte de la merde en essayant de régler ses comptes avec certains de ses collègues, et il est complètement hypocrite (cf le Rwanda).


Maintenant, posez-vous la question: pourquoi ce discours anti-médiapart ? Ne serait-ce pas parce que vous n'appréciez pas certaines révélation de ce journal (au hasard, celles qui concernent un certain Monsieur M.) et donc que vous cherchez un moyen de discréditer leurs enquête plutôt que de réévaluer votre opinion en tenant compte des informations révélées ?

Quantité d'articles de Fabrice Arfi pour Médiapart sont purement et simplement des patchworks d'extraits de PV d'audition transmis en bloc par quelque policier ou magistrat ou avocat proche de l'enquête.


Ce genre d'articles présente-t-il un intérêt pour le lecteur? Sans doute. 


S'agit-il de journalisme d'investigation, d'un travail d'enquête mené par un journaliste lui-même? Non et non.


Est-ce que pour autant cela discrédite Médiapart, l'ensemble de sa rédaction et la totalité de ses publications? Certainement pas.


Gardez donc vos insinuations pour vous.


Tout d'abord, je vous présente mes excuses pour mon dernier paragraphe; je vous avais confondu avec l'auteur du message initial (le moine apostat) et c'est à lui que ce paragraphe s'adresse.


Pour le reste, je suis d'accord que simplement "reprendre des PV" n'est pas en soi un travail d'investigation. En revanche, quand ce genre d'article s'inscrit dans une enquête plus large (ce que fait généralement Fabrice Arfi), cela fait partie du travail d'investigation.


D'où ma remarque sur les organes de contrôles. Effectuer des enquêtes sur des échantillons aléatoires ou systématiques c'est le principe d'un organe de contrôle.


Mais dans 99% des cas on ne trouve rien de bien intéressant. ça coûte cher, surtout qu'un journaliste n'a pas accès aux informations, contrairement à un organe de contrôle.


Ce n'est pas le rôle du journaliste de faire cela. Son job et de valider l'information qui est remontée jusqu'à lui (il n'y a pas que des dossiers prêts-à-l'emploi d'autorités diverses, c'est caricatural et faux), et mettre en lumière des cas particuliers où la machine a déraillé. Le rôle de la société ensuite n'est pas juste de remplacer le tronçon défectueux, mais de comprendre comment cela a pu arriver sans être remarqué, et comment éviter que cela ne puisse se produire.


Le journaliste doit avoir une source, un indice quelconque avant d'enquêter. Et quelle que soit la source celle-ci est manipulable. C'est une limite de l'exercice. Et une des tâche de l'investigation est justement de contrôler que ce ne soit pas (trop) le cas.

"Nous avons pour règle de nous caler sur les instructions. Nous ne faisons pas d'enquête d'initiative"


Il semble en effet que ceux qui ont voulu le faire se soient retrouvés free-lance: Hervé Kempf et Reporterre, Denis Robert et ses bouquins, et même Florence Aubenas, c'était moins conflictuel mais elle a dû prendre une année sabbatique pour "Le quai de Ouistreham". Qui lui aurait donné l'instruction de s'intéresser aux femmes de ménage?


La question que je me pose, c'est est-ce que le journalisme d'investigation a une quelconque utilité dans la bataille pour un autre monde, ma réponse est non car au final toutes les enquêtes sur l'évasion fiscale par exemple ont-elles changé quoique que ce soit, non. Le journalisme d'investigation a son intérêt mais ramenons le à sa juste place, ce n'est pas lui qui nous permettra de changer le monde, loin de là 

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