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Proxy #8 : chez Radio France, les précaires essorés

Commentaires préférés des abonnés

Wow que de commentaires salés, je pense que c'est vraiment incompréhension du média twitch . Il y a aussi une fracture générationnelle pour le support.


Soit tu regarde en direct et tu peux participer à l'émission via le tchat, soit tu l'écoute en diff(...)

Bonjour, merci pour votre commentaire : je vous invite à retenter, cette fois-ci uniquement en audio, sa conception se rapprochant bien plus (bavardage compris) d'un podcast que d'une émission de télé ASI traditionnelle. Quant à la durée, à mon sens (...)

Bonjour, merci pour votre commentaire, je vais voir si je peux faire passer le chapeau à grelots en frais professionnels ! Plus sérieusement, je n'ai pas émis le "souhait" qu'on puisse percevoir des revenus via Twitch, j'ai indiqué qu'à ce stade on a(...)

Derniers commentaires

Salut Boris, j’ai la cinquantaine passée et je suis abonné à ASI depuis sa création (ces précisions pour indiquer « d’où je parle...). Ce format me convient tout à fait. Tantôt j’écoute, tantôt je regarde mais jamais je ne m’ennuie ! Je ne suis pas du milieu médiatique mais simple prof concerné en tant que citoyen par l’information et ses contours. Félicitations pour ton travail et pour cette initiative qui donne du temps au temps comme dirait l’autre. J’aime tellement que je suis en train de rattraper les épisodes manqués durant mes vacances, d’où ce commentaire tardif. J’ai cru comprendre que tu prendrais du repos en août, donc bonnes vacances !!!!!

ben moi j aime beaucoup votre emission sur twitch, je l ecoute de façon fragmentée sur le site et j apprends beaucoup de choses. je precise que suis abonnée a arret sur images depuis le debut de l aventure sur le net et je suis une vieille, ah ah!

Bonjour, 


Personnellement j'ai vraiment vu la différence d'expérience d'écoute entre le volet #1 de Proxy un peu plus hésitant dans le format et dans le propos et celui que je viens d'écouter (n'en avoir écouté que deux me permet de vraiment sentir l'évolution). Si j'avais trouvé que le premier ne rajoutait pas grand chose à ce à quoi on avait déjà accès sur le site d'Arrêt sur Images, cette fois-ci j'ai vraiment apprécié l'émission. Les invités sont super bien choisis et super intéressants, les sujets variés et rythmés. Ce n'est pas que ce soit verbeux, mais surtout long (penser à bien boire de l'eau régulièrement!).


De mon point de vue, c'est une expérience à retenter :)


PS : C'est vrai que c'est dommage d'être dépendant d'une plateforme appartenant à Amazon, mais (sauf erreur) Arrêt sur Images n'en est pas encore à envisager le développement d'outils internes de diffusion en direct. Ca reste une question importante, et je comprends que certains se la posent. Le choix de ne pas tirer de source de revenu de Twitch permet à mon sens d'atténuer un peu cette dépendance d'Arrêt sur Images... je pense que c'est un bon choix pour continuer le plus sereinement possible.

Bonjour, je découvre proxy avec ce très intéressant sujet sur les précaires de Radio France. Une petite remarque linguistique au passage : je sais bien que le suffixe masculin "-eur" sonne bien dans les professions socialement hautes et qu'il est plus facile de parler de directrice d'école que de directrice de recherche pour rester dans le même milieu, mais que ce "une chercheure" à la place de "chercheuse" me heurte l'oreille ! Le féminin ne dérive pas du masculin. Le suffixe féminin -euse devrait pouvoir être considéré comme l'équivalent du masculin -eur.

J'ai été vérifié rapidement ; quand laurent M dit que google prend littéralement le contrôle des grands média francais, à relativiser ? ..=> on peut effectivement prendre un abo au monde via google pay, mais le tarif de 50% n'est valable QUE LA PREMIERE ANNEE. Ok ensuite on est habitué, on reste abonné. C'est ça,  la prise de judo :)


Je me permets une petite suggestion pour les futurs numéros de l'émission :


Ça serait à mon sens super que vous notiez sur un coin d'écran les questions posées dans le chat en vue de la dernière partie, afin d'y répondre le moment voulu. En l'état, avec les spectateur.ice.s qui partent avant la fin, y a des interrogations très intéressantes qui ne sont pas reposées.

Pour répondre aux critiques de l’émission évoquées à la fin de cette émission, je suis arrêt sur image depuis l’époque télé sur France 5, j’ai rapidement souscris à un abonnement lors de la création de la version numérique et je suis abonné depuis cette époque. Proxy est devenu en quelques épisodes mon rendez-vous préféré du site et je partage totalement le point de vue de son présentateur sur le fait que l’émission s’écoute plus qu’elle ne se regarde. Je suis moi-même plus souvent auditeur que spectateur d’arrêt sur image. 


Et aux critiques qui trouvent ça trop long et trop verbeux, je réponds que je suis très content qu’en complément d’une émission classique d’arrêt sur image plus préparée et avec un format plus “serré” on puisse profiter de proxy avec un format plus direct, plus long et plus libre dans le fond comme dans la forme.


Je ne pense pas être le seul abonné d’arrêt sur images qui reproche aux médias de verser dans le simplisme et le superficiel en raccourcissant toujours plus les articles ou les sujets par peur de “perdre” le lecteur, l’auditeur ou le spectateur. Et pour une fois qu’on nous propose un rendez-vous on prend le temps d’aller au fond des sujets (et en plus en ayant la possibilité pour ceux qui veulent d’interpeler le journaliste en direct, ça devrait plaire aux partisans de la démocratie) ce serait bien qu’on encourage ce genre de démarche même quand on ne se sent pas tous capables ou intéressés à l’idée d’écouter 3h d’affilé d’analyse de médias. Je n’arrive pas à finir un tome de Schopenhauer, c’est trop long et trop difficile pour mon petit cerveau et pourtant je soutiens l’idée qu’un auteur puisse écrire des pavés comme les siens, tant pis pour moi si je n’arrive pas a m’y intéresser ou à garder une attention suffisante. À ceux pour qui l’émission n’est pas pour eux, vous avez tout le reste du site qui vous attend et vous pouvez peut-être reconnaître que si ce format d’émission ne vous convient pas personnellement, l’émission en elle-même aborde des sujets intéressants et de manière très détaillée. 


Tout mon soutient à Laurent Guémart, ne vous restreignez surtout pas à un format d’émission minimum. Prenez le temps que vous voulez pour aborder les sujets que vous souhaitez, et j’espère pouvoir écouter cette émission encore longtemps ! 

Sur le format de l'émission, je trouve également cela très verbeux, même si j'ai appris pas mal de choses (donc merci!).


La découpe plus nette en sujets distincts serait à mon avis un gros plus pour les abonnés ASI. Dans la dernière vidéo, tu dis que ce n'est pas possible, mais je ne comprends pas bien pourquoi. L'intégration des vidéos découpées dans le corps de l'article serait un bon compromis (quitte à laisser la vidéo intégrale, ou la première de la série, en "media à la une" de votre CMS pour que l'article continue d'apparaitre dans la section Vidéos du site - mais bon, je n'ai pas tous les éléments techniques...).


Autre suggestion : peut-être s'astreindre à un temps maxi par sujet. Une demi-heure me parait une bonne limite à ne pas franchir. Au-delà, on finit quand même par tourner un peu en rond. Évidemment, pas une limite rigide, mais simplement une ligne directrice, histoire de pas s'appesantir des plombes sur un sujet qui a déjà été étudié en long et en large.



Proxy, une émission qui se bonifie avec l'âge :)

Je n'ai pas regardé toutes les émissions mais sur celle-ci il y avait un bon rythme et c'est plaisant, tout en étant intéressant et bien préparé. On n'est pas dans les 3h d'impro que j'ai constaté (ailleurs) sur mes qq incursions sur Twitch.

Merci Morice Guémart.

Deux petites réflexions sur le premier sujet abordé :


- Sur la question des écoles de journalisme, à l'ejcam justement, on avait le directeur de France Bleu Provence qui nous disait qu'il nous faudrait nous habituer à bosser gratuitement. Ça a peut-être changé depuis, mais ça donne à minima une idée d'à quel point on part de loin.


- Sur la question du dégout : c'est aussi une question de classe. Seuls les plus aisés peuvent se permettre des années de précarité sans crainte, ça participe sans doute à largement réserver ce métier à la bourgeoisie.


Hello chui abonné et j'écoute proxy en téléchargement audio. Je l'ai déjà dis et je me répète : j'apprécie et le format et le contenu. Quitte à l'écouter en plusieurs fois je ne vois vraiment pas le problème de la longueur, c'est du podcast quoi !!! 

J'ai bien conscience que le sujet est sensible mais je me demandais s'il serait possible d'aborder, dans la prochaine émission de Proxy, le jugement qui vient de condamner Le Média à verser 300 000 euros à Denis Robert. Dans cet article du Monde (https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/06/21/denis-robert-gagne-aux-prud-hommes-contre-le-media_6131414_3234.html) on peut lire que le tribunal a réévalué le salaire brut de référence de Denis Robert à 12 083,12 euros. Sur quelles bases légales le tribunal a-t-il bien pu se baser pour considérer qu'un média indépendant devait verser un salaire aussi astronomique à son directeur de la rédaction ? Un tel chiffre ne correspond pas du tout aux salaires indiqués sur le site du Syndicat National des Journalistes (https://www.snj.fr/sites/default/files/documents/LeJencours/LeJourn344_p13.pdf). En 2018 Libération indiquait que son directeur de la rédaction Laurent Joffrin touchait un salaire de 10 000 euros bruts (https://www.liberation.fr/checknews/2018/05/19/quels-est-le-salaire-du-directeur-de-la-redaction-de-libe-d-un-journaliste-en-cdi-d-un-pigiste_1655209/) soit moins que le salaire que le Média aurait dû verser à Denis Robert selon le conseil des prud'hommes de Bobigny...

Wow que de commentaires salés, je pense que c'est vraiment incompréhension du média twitch . Il y a aussi une fracture générationnelle pour le support.


Soit tu regarde en direct et tu peux participer à l'émission via le tchat, soit tu l'écoute en différé comme un podcast, et de façon fragmentée si c'est trop long.


Je souhaite que arrêt sur image persévère car ça permet de toucher un public qui ne connait pas forcément le site, ni l'émission qui en est à l"origine.

"incompréhension du média twitch . Il y a aussi une fracture générationnelle pour le support."


Argument en carton. Dans l'histoire de l'Internet, les vieux (disposant de temps et de moyens) ont été l'un des deux premiers groupes sociologiques à s'y coller, et ils sont, encore aujourd'hui extrêmement présents sur les réseaux sociaux.


Par ailleurs, vous ne pouvez pas dire que les vieux ne comprennent pas la BD au prétexte que "Oui-Oui à l'école" n'est lu que par des nains. On peut dire que l'humour est -en partie- générationnel. Mais certainement pas les plateformes numériques.


En fait, on peut difficilement faire plus bête comme analyse. C'est du même niveau que l'élève qui vient de se prendre une tôle en Français et qui accuse son prof d'être vieux et de n'avoir rien compris à sa rédaction.


La seule vertu de "la fracture générationnelle" est de caresser les couilles de sa cible dans le sens du poil (voire dans le sens du duvet) : ce n'est ni plus ni moins que du putàclic.

Je vous parle du média twitch et vu les arguments que vous utilisiez c'est clairement une méconnaissance de l’intérêt pour la plateforme en question dont il s'agit ici.


Il  n'est pas question d'une découverte du chat ici non plus, moi aussi j'ai connu les salons irc.


Pour ce qui est des pionniers sur le net, ils ont pris un coup de vieux, et je suis navré de vous dire que la moyenne d'âge sur twitch et très différente du site arrêt sur image, d’où le terme fracture générationnelle dans mon message. 


Vous pensez que je juge la compétence des usagers du net les plus anciens, mais il ne s'agit même pas de cela, mais plutôt d'habitude, de culture du net. Daniel Schneidermann en est l"illustre exemple, (il sait s'adapter à son époque)


 Cela peut devenir transgénérationnel même si le public actuellement sur cette plateforme est surtout très jeune.

C'est le pari de cette émission, attirer un nouveau public pour le site, et nouer un autre type de lien avec les abonnés intéressés.


Dans l'absolu, je suis globalement contre le fait qu'@si investisse Twitch. Je pense qu'il y a autrement mieux à faire. Mais mes "commentaires salés" n'ont, au départ, aucun rapport avec ces questions de plateformes et d'usages de l'Internet : je m'érige contre le contrat commercial avec Amazon que L. Guémart envisage pépouze. Je proteste contre l'audit à la Mc Kinsey qui a bouffé la marge de manoeuvre d'@si pour une année entière. Et je m'insurge devant l'absence totale de prise de recul : en 8 émissions utilisant les services d'Amazon, L. Guémart ne pose aucune question qui fâche sur son nouveau "patron" Jeff Bezos (il lui a même ciré les pompes dans l'#2); alors même qu'il insulte des journalistes du Parisien et de Canal+ de "saltimbanques" pour cette question même, précisément, de remise en question et d'indépendance.


Or, en lisant ma prose qui commente une émission diffusée sur Twitch, et dans un élan pavlovien, vous aboyez tout le bullshit de la "fracture générationnelle" que vous pouvez : les vieux sont tous des cons, ils ne comprennent rien à Twitch. Mais le choix de la plateforme ne fait pas partie des problèmes que je soulève. C'est vous qui amenez cette question sans répondre aux miennes.


La question d'aller sur Twitch est la même que d'aller chez Hanouna, Praud, ou Ardisson. Tout peut se discuter. Mais si vous voulez vraiment choper du boutonneux prépubère en investissant les réseaux sociaux, pourquoi ne pas aller sur TikTok, Snapchat, ou Instagram ? Je vais vous le dire : parce-que vous vous obstinez à prêcher le bullshit de la hype autour de la visio d'Amazon.


Personne ne répond, ni vous, ni "Laurent" Guémart ("Laurent", c'est pour ceux qui auraient vu l'émission) sur son intenable position paradoxale : insulter des journalistes de "saltimbanques" et demander du respect en retour ; pointer leur manque d'indépendance et n'avoir aucune prise de conscience sur la sienne ; accuser les milliardaires et les GAFAM de museler la presse, et envisager pépouze un contrat commercial avec Amazon.


Franchement, ajoutez à ça le recrutement d'un marketeux, les comptes d'@si grévés par un audit à la Mc Kinsey, et vous comprendrez mes doutes sur l'avenir du site. C'est quoi la suite ? Mettre les abonnements à 100 boules pour faire de la pub sur JeuxVidéo.com ?

«pourquoi ne pas aller sur TikTok, Snapchat, ou Instagram»


Car Twitch est un média adapté pour faire du fond et pour prendre le temps. Des vidéos de 40s sur la critique média, avec un pas de danse de Loris ça m'intéresse moyennement.


La question du média est plus quel format on peut y faire et si ces formats conviennent au site qu'autre chose. Quant aux propriétaires et aux méthodes de ces réseaux, c'est pas vraiment un argument (qui serait plus vertueux selon vous?).


«La question d'aller sur Twitch est la même que d'aller chez Hanouna, Praud, ou Ardisson.»

Rien à voir. Twitch est une plateforme de diffusion. Ce n'est jamais la neutralité absolue car toute plateforme de diffusion a une influence (l'auto-hébergement aussi), mais @si peut y réaliser les émissions qu'ils souhaitent. Quel rapport à aller se faire interviewer dans une émission au format bien défini?


«vous aboyez tout le bullshit de la "fracture générationnelle

Le spécialiste de l'aboiement reste Le Chien malgré tout.


«en 8 émissions utilisant les services d'Amazon, L. Guémart ne pose aucune question qui fâche sur son nouveau "patron" Jeff Bezos»

Ce n'est pas son «patron»… Et les limites de la plateforme ce n'est pas l'impossibilité de critiquer Amazon ou Bezos (ce qui existe largement sur la plateforme), mais plutôt les règles de pudeur et d'évitement de certaines polémiques qui peuvent constituer une entrave à certains travaux journalistiques.

kusto, vous m'étonnez : on dirait que vous avez encore à découvrir ce que média indépendant veut dire.


"Car Twitch est un média adapté pour faire du fond et pour prendre le temps."

Mais bien sûr. C'est d'ailleurs pour ça qu' @si est sur Twitter : pour faire du fond et pour prendre son temps. Hastag hypocrisie. Hastag argument en carton.


"Quant aux propriétaires et aux méthodes de ces réseaux, c'est pas vraiment un argument (qui serait plus vertueux selon vous?)"

Bien sûr que si : indépendance et liberté technique, liberté de la ligne éditoriale, droit français et européen contre droit états-uniens (droits d'auteur, RGPD, etc.), impacts écologiques, impacts économiques et politiques, etc.

=> Mastodon, Jitsi Meet, Peertube, P2P, etc.

Sans oublier qu'@si force ses @sinautes à vendre leurs données personnelles à Amazon, le plus grand et le plus toxique des GAFAM.


"@si peut y réaliser les émissions qu'ils souhaitent"

Non : @si peut y réaliser les émissions que Jeff Bezos tolère, de la même manière que les intervenants LFI sont libres de parler dans les émissions selon le bon vouloir des animateurs cités, des producteurs, et des propriétaires.


"Ce n'est pas son «patron»"

Ce sont les mots de L. Guémart lui-même (cf. proxy#2)


"Et les limites de la plateforme ce n'est pas l'impossibilité de critiquer Amazon ou Bezos"

Et bien ça reste à voir : L. Guémart n'ayant, pour l'instant, fait que cirer les pompes de son nouveau "patron" (cf. proxy#2).


"les règles de pudeur et d'évitement de certaines polémiques"

Cirer les pompes de Jeff Bezos quand on est journaliste (j'ai fait un effort surhumain pour ne pas être vulgaire), c'est pas exactement ce que j'appelle de la pudeur.


Pour le seul plaisir de me contredire, vous êtes à deux doigts de prétendre que les GAFAM sont les garants de la liberté d'expression.

"Car Twitch est un média adapté pour faire du fond et pour prendre le temps."


Non mais faut vraiment arrêter avec cette mauvaise foi ridicule. Pourquoi Twitch ?Parce-que la hype, point barre. Et uniquement pour ça. Pour une raison que j'ignore, Twitch bénéficie comme Twitter d'une espèce de considération générale. Jusqu'au jour où, comme Facebook (qui permet d'ailleurs tout autant de faire des live aussi), il tombera en disgrâce.


Si Twitch avait été un service de streaming audio qui aurait permis des échanges vocaux avec un standard intégré et une publication automatisée du podcast ; ah ben comme par hasard, c'aurait été pile poil le "besoin" de Guémart. Là, il se trouve que c'est une visio ; bon ben comme par hasard, c'est pile poil le "besoin" de Guémart. Faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt : la hype de Twitch, c'est Bezos qui se branle sur la gueule des usages qui, la bouche grande ouverte, déglutissent et recrachent des prétextes techniques invalides et fallacieux.


Si vraiment l'idée c'est d'aller pécho de la chair fraîche, ben ouais, ils font comme avec Twitter : des teasers sur TikTok, Snapchat, ou Instagram (d'ailleurs @si a déjà conçu par le passé des vidéos très synthétiques sur le modèle de Brut). Sauf que niveau image et réputation, le journaliste est juste moins à l'aise dans son slip au milieu des chorégraphies d'adolescentes. Juste parce-que c'est moins la hype. C'est même la loose TikTok. C'est pour les boloss, et en plus c'est fait par des chinois du FBI. Pourtant l'idée, c'est quand même bien de pécho de la jeunette et du jeunot. Quitte à baisser son froc et à tendre le tube vaseline : pourquoi pas TikTok, Snap, ou Insta ?


La question pourrait donc être pourquoi la hype de Twitch ? Des visio-conférences on en bouffe depuis des années à l'école, et au boulot. Et encore plus depuis le confinement. Et tout le monde connaît bien les limites, les travers, et les défauts de la visio. La première des escroqueries, c'est la soit disante horizontalité entre le streamer et ses spectateurs. Alors qu'en fait, on ne peut pas faire plus vertical. Et en plus, on ne peut absolument pas lire et encore moins traiter, l'ensemble des interventions du chat.


Twitch, c'est la hype. Twitch n'est qu'une visio. Et pourtant, y'a pas de hype sur la visio autre part que sur Amazon. La seule différence, c'est que ça fait marcher le business de Jeff Bezos, en faisant passer de la pub, et en récoltant les données personnelles des branleurs et des branleuses qui y trainent. La hype de Twitch, c'est juste le discours marketing de la plateforme que les gens répètent comme des ânes. Exactement comme des fanboys après une keynote d'Apple.


Bref, votre argument du média adapté, c'est juste du foutage de gueule. Perso, et au final, j'ai beaucoup de mal à accepter que mon abonnement à un média indépendant participe au final au business d'Amazon : parce-que là, j'ai bien l'impression de me faire baiser sur l'autel de l'e-réputation de Guémart qui a déjà envisagé tranquillou billou de vendre sa déontologie pour des subs.

Je suis tout à fait d’accord ! Certaines critiques semblent liées aux caractéristiques de twitch ("just chatting" format, émissions longues, interactions, etc..). Ce n'aurait pas trop de sens de mettre en place une émission twitch sans utiliser les particularités de la platform.

Les critiques sont presque une peuvent que Proxy réussît l'objectif de toucher un autre publique.

Je fais partis des abonnés qui apprécient beaucoup le nouveau format. Je n’étais jamais allé sur twitch avant, donc autant par sa forme que par son fond, proxy me permet de découvrir d’autres aspects du paysage médiatiques !

Beaucoup découvrent avec émerveillement le "chat". Mais les salons IRC ont 30 ans !


Quant au format de Proxy, il n'est rien d'autre que celui de l'Heure des Pros : on y brasse du vent pendant des heures, pour taper sur des cibles absentes, entre personnes de bonne compagnie.

dans l'absolu, pourquoi un format type "l'heure des pros" serait mal? il m'arrive de regarder l'heure des pros, mais je le prends pour ce que c'est : une émission d'opinion, avec un ton tantôt badin tantôt "je tape sur l'extrême-gauche".


j'ai regardé Proxy une fois, mais je trouve que ça manque de rythme. il faut une certaine dose de punch pour que ce format passe bien je trouve (Usul par exemple a trouvé le bon tempo).

"dans l'absolu, pourquoi un format type "l'heure des pros" serait mal ?"


Pas de contradiction (ou tenue en laisse), aucune analyse de fond, du commentaire superficiel, de l'entre-soi, toujours les mêmes experts en rien experts en tout, un animateur même pas journaliste qui a pris le melon, des sujets orientés au service d'une idéologie (de bon gros facho en l'occurrence), du buzz pré-fabriqué, des clashs scénarisés, du populisme bas de gamme et du léchage de cul de luxe, du clientélisme, de la pub, des annonceurs, la main même pas invisible de Bolloré, l'obsession des mêmes cibles et des mêmes sujets, ... Je sais que vous participez aux forums, mais vous êtes sûr de regarder les émissions d'@si pour me poser une question pareille ?

Je ne reproche pas à Proxy tout ce que je reproche à l'Heure des Pros (heureusement, faut pas pousser), mais les points communs ont déjà été énoncés : on y brasse du vent pendant des heures, pour taper sur des cibles absentes, entre personnes de bonne compagnie, sur le média d'un milliardaire.

je suis d'accord avec vous sur l'analyse de fond de l'Heure des pros. c'est certain que c'est pas du grand journalisme et que c'est très à droite.

mais par contre, c'est plutot marrant à regarder, et Praud est plutot bon dans son role d'animateur de foire. il manque peut être ça pour ASI sur Twitch, le côté ludique.

"Soit tu regarde en direct et tu peux participer à l'émission via le tchat"


Et non, perdu. C'est pas aussi simple : pour ça, il faut s'inscrire. C'est à dire donner ton profil et tes données personnelles à Amazon. Donc joli tour de force de Walter et Guémart, respectivement rédac' cheffe et redac' adjoint, qui ont pris @si et ses abonnés pour les offrir à Amazon.


Du coup, ce sont tous les @sinautes qui passent pour des clowns. Chapeau !

Chaque émission est un peu plus longue : 4 heures. J'ai regardé qu'une fois proxy, ça m'a paru du bavardage.

Donc il y a le chevalier autoproclamé plus blanc que blanc qui, au bout de 4 heures de brosse à reluire avec ses petits fanzouzes, émet le souhait qu'ASI puisse diffuser la pub d'Amazon. Histoire d'être cohérent avec cette grande vision d'avenir, je propose à Laurent Guémard de tourner ses prochaines émissions en chapeau à grelots.

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