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Policiers casseurs ? Une vidéo fait débat sur le net
Une vidéo de l'agence Reuters prise dans une manifestation parisienne, qui circule sur le Net, pose de nombreuses question sur l'attitude des policiers en civil dans les manifestations. Si aucune preuve n'accuse ces policiers de "casser" eux-mêmes, leur complaisance devant les casseurs attise le débat.
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Derniers commentaires
Toujours pas d'ouverture de fil là-dessus?
"Lacrymogènes / Anduze :ouverture d'une enquête
Par la rédaction le 03/02/2011
La gendarmerie va ouvrir "enquête de commandement" sur les incidents d'Anduze (Gard) après la diffusion d'une vidéo où l'on voit un officier arrosant de gaz lacrymogènes des manifestants assis devant un train touristique signale LeMonde.fr.
L"enquête de commandement est lancée à la demande du directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) le général Jacques Mignaux précise l'AFP.
Le Canard enchaîné cite le nom de l'officier en cause, le chef d'escadron Frédéric Warion [dit l'abruti ]"
Pourtant, il me semble intéressant (entre autre) de relever l'expression (habituelle) d'un autre "abruti": « Vous n'aviez qu'a pas être là! », qui en dit long sur la conception gendarmesque de la liberté de manifester. « Vous comprenez, mon bon monsieur, moi, je suis un brave homme, je ne veux pas vous gazer, mais notre grand président d'escadrille qui vole plus vite que tout le monde, ne veut pas de manifestations. Alors, je gaze, j'électrocute, je flashballe, je tape, je provoque, je mens. Je fais mon boulot, quoi. Vous voulez quand même pas que je pointe au chômage. Alors, ne soyez pas là et je n'aurai plus de problème de culpabilité. Capice? »
"Lacrymogènes / Anduze :ouverture d'une enquête
Par la rédaction le 03/02/2011
La gendarmerie va ouvrir "enquête de commandement" sur les incidents d'Anduze (Gard) après la diffusion d'une vidéo où l'on voit un officier arrosant de gaz lacrymogènes des manifestants assis devant un train touristique signale LeMonde.fr.
L"enquête de commandement est lancée à la demande du directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) le général Jacques Mignaux précise l'AFP.
Le Canard enchaîné cite le nom de l'officier en cause, le chef d'escadron Frédéric Warion [dit l'abruti ]"
Pourtant, il me semble intéressant (entre autre) de relever l'expression (habituelle) d'un autre "abruti": « Vous n'aviez qu'a pas être là! », qui en dit long sur la conception gendarmesque de la liberté de manifester. « Vous comprenez, mon bon monsieur, moi, je suis un brave homme, je ne veux pas vous gazer, mais notre grand président d'escadrille qui vole plus vite que tout le monde, ne veut pas de manifestations. Alors, je gaze, j'électrocute, je flashballe, je tape, je provoque, je mens. Je fais mon boulot, quoi. Vous voulez quand même pas que je pointe au chômage. Alors, ne soyez pas là et je n'aurai plus de problème de culpabilité. Capice? »
Mal placé
Bon, j'arrête !
Mal placé ! Agaçant quand les participations se placent n'importe où !
les filcs casseur ne ce cache plus ?
http://www.lille43000.com/content/view/387/1/
http://www.lille43000.com/content/view/387/1/
Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme
Fédération des Bouches du Rhône
ENCORE LE FLASH-BALL
Nous apprenons par une dépêche de l'AFP qu'un homme est dans un état critique après avoir reçu un tir de Flash-Ball d'un policier. Nous ne pouvons que nous inquiéter de l'usage d'une arme faussement prétendue inoffensive. Nous nous interrogeons d'autre part sur la disproportion de la réaction policière victime d'un jet de “tasse en verre“. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cette tragique affaire et resterons mobilisés pour que “police“ rime avec respect des droits de l'Homme.
Pour la fédération, Bernard EYNAUD, Président
Marseille le 12 décembre 2010
Fédération des Bouches du Rhône
ENCORE LE FLASH-BALL
Nous apprenons par une dépêche de l'AFP qu'un homme est dans un état critique après avoir reçu un tir de Flash-Ball d'un policier. Nous ne pouvons que nous inquiéter de l'usage d'une arme faussement prétendue inoffensive. Nous nous interrogeons d'autre part sur la disproportion de la réaction policière victime d'un jet de “tasse en verre“. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cette tragique affaire et resterons mobilisés pour que “police“ rime avec respect des droits de l'Homme.
Pour la fédération, Bernard EYNAUD, Président
Marseille le 12 décembre 2010
Bien maintenant que le "Ninja", a avoué le coup de pied (censé faire peur au monsieur au cheveux gris) et que nous savons qu'il n'était pas policier, que va-t-il se passer ?
Je rappelle les titres de votre article :
"DES FLICS EN CIVIL, ÇA NE FAIT AUCUN DOUTE"
LA PRÉFECTURE : PAS DE COMMENTAIRES
"ENTRÉS DANS L'OPÉRA, ILS ONT MIS LEURS BRASSARDS..."
LA CONSIGNE : "LAISSER CASSER"
Aurons nous, Dan Israel, un suivi de l'affaire ?
avec éventuellement des explications ?
voire un démenti ? sur cette histoire qui s'est avéré n'être qu'un vaste bidonnage.
Je rappelle les titres de votre article :
"DES FLICS EN CIVIL, ÇA NE FAIT AUCUN DOUTE"
LA PRÉFECTURE : PAS DE COMMENTAIRES
"ENTRÉS DANS L'OPÉRA, ILS ONT MIS LEURS BRASSARDS..."
LA CONSIGNE : "LAISSER CASSER"
Aurons nous, Dan Israel, un suivi de l'affaire ?
avec éventuellement des explications ?
voire un démenti ? sur cette histoire qui s'est avéré n'être qu'un vaste bidonnage.
soirée de soutien aux inculpés de Nanterre
--------------------
concert de soutien aux inculpés de Saint Nazaire:
En solidarité avec les inculpés de St Nazaire, suite aux manifestations de cette fin d'année, un concert de soutien est organisé pour les aider financièrement.
Le concert aura lieu au KRAN, 3 rue de Bitche, à Nantes, le samedi 18 décembre à 19h 00.
-Insolite (rap/Nantes)
-Vent d'ale (rap/Nantes)
-Death or glory (punk-rock/Rennes)
+ surprises
Entrée à prix libre, bouffe à prix libre, boissons à prix fixe.
--------------------------
5 lycéens, dont ma fille Sophie, passent au tribunal mercredi prochain pour avoir tracté sur la voie publique lors du mouvement anti-retraites. Motif « Entrave à la circulation ».On demande humblement votre présence devant le tribunal mercredi 15 à 10heures, place Pierre Flotte à Montpellier.
--------------------------
soutenez les nombreuses victimes Alésiennes de la répression:
déjà 2 mineurs convoqués devant le juge
et 3 adultes passent en correctionnelle
Appel au soutien financier
Envoyer un chèque à la LDH ordre "LDH ALès" .
Écrire au dos "comité de soutien" .
L’envoyer à la LDH :
LDH Alès ?
ESPACE ANDRE CHAMSON
?2 PLACE HENRI BARBUSSE ?
30100 ALES
--------------------
concert de soutien aux inculpés de Saint Nazaire:
En solidarité avec les inculpés de St Nazaire, suite aux manifestations de cette fin d'année, un concert de soutien est organisé pour les aider financièrement.
Le concert aura lieu au KRAN, 3 rue de Bitche, à Nantes, le samedi 18 décembre à 19h 00.
-Insolite (rap/Nantes)
-Vent d'ale (rap/Nantes)
-Death or glory (punk-rock/Rennes)
+ surprises
Entrée à prix libre, bouffe à prix libre, boissons à prix fixe.
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5 lycéens, dont ma fille Sophie, passent au tribunal mercredi prochain pour avoir tracté sur la voie publique lors du mouvement anti-retraites. Motif « Entrave à la circulation ».On demande humblement votre présence devant le tribunal mercredi 15 à 10heures, place Pierre Flotte à Montpellier.
--------------------------
soutenez les nombreuses victimes Alésiennes de la répression:
déjà 2 mineurs convoqués devant le juge
et 3 adultes passent en correctionnelle
Appel au soutien financier
Envoyer un chèque à la LDH ordre "LDH ALès" .
Écrire au dos "comité de soutien" .
L’envoyer à la LDH :
LDH Alès ?
ESPACE ANDRE CHAMSON
?2 PLACE HENRI BARBUSSE ?
30100 ALES
Encore une ligne jaune franchie?
Des policiers condamnés pour faux témoignages, et le ministre désapprouve la décision de justice???? (Un ministre lui-même déjà condamné pour propos racistes, et pourtant toujours ministre.).
Des policiers condamnés pour faux témoignages, et le ministre désapprouve la décision de justice???? (Un ministre lui-même déjà condamné pour propos racistes, et pourtant toujours ministre.).
A la une du site du Monde en ce moment, une preuve supplémentaire que certains préfets n'hésitent pas à franchir allégrement les limites de la légalité
Un syndicaliste détenu "préventivement" lors d'une visite de Sarkozy dans l'Allier
Un syndicaliste détenu "préventivement" lors d'une visite de Sarkozy dans l'Allier
Gregory B. (GB) serait le ninja. Il a été arrêté, a avoué et vient d'être condamné.
Refaisons le film à cette lumière :
Alors qu'un casseur perfore avec calme et méthode une vitrine,
M. de Quatrebarbes (24B) intervient et lui demande d'arrêter.
Un quart de seconde plus tard, GB se précipite sur 24B, pas pour lui faire mal
("C’était pas un coup qui frappe, plutôt un coup qui pousse.") mais dit-il pour
"lui faire peur, le faire fuir."
GB est vêtu de chaussures montantes, d'une matraque télescopique,
de jolis gants noirs, d'un masque de ski (?) et une petite bouteille
d'eau dans la poche.
Superbe photo : http://rusrep.ru/images/photo/1287442389149699_big_photo.jpeg
La tenue typique du squatteur d'extrême gauche, j'imagine.
Ce qui est curieux c'est que dans le même temps, sans concertation possible,
une demi-douzaine d'individus (des copains de squat ?) se ruent sur 24B avec
exactement la même idée.
M. 24B indique : "plusieurs personnes se sont mises autour de moi
et m'ont donné des coups pas violents du tout, quasiment des faux coups
jusqu'à qu'une voix autoritaire dise 'Lâchez-le'".
Cette voix semble venir d'"un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d'un imperméable gris"
(un squatteur anarcho-autonome ?) qui calmera un peu plus tard la fille de 24B :
"[il] m'a prise de côté et m'a dit de me calmer : "C'est une erreur". (...)
Il avait l'air d'encadrer le groupe."
Le groupe en question, protégé par la ronde de GB et sa matraque, relâchera 24B
et exfiltrera tranquillement le briseur de vitrine.
Je ne me doutais pas que les squatteurs d'extrême gauche étaient aussi organisés ...
de là à ce que certains imaginent que la police ait trouvé un type qui accepte de porter le
chapeau contre un passage d'éponge sur une affaire plus grosse il y a un pas que je ne
franchirai pas :-)
Refaisons le film à cette lumière :
Alors qu'un casseur perfore avec calme et méthode une vitrine,
M. de Quatrebarbes (24B) intervient et lui demande d'arrêter.
Un quart de seconde plus tard, GB se précipite sur 24B, pas pour lui faire mal
("C’était pas un coup qui frappe, plutôt un coup qui pousse.") mais dit-il pour
"lui faire peur, le faire fuir."
GB est vêtu de chaussures montantes, d'une matraque télescopique,
de jolis gants noirs, d'un masque de ski (?) et une petite bouteille
d'eau dans la poche.
Superbe photo : http://rusrep.ru/images/photo/1287442389149699_big_photo.jpeg
La tenue typique du squatteur d'extrême gauche, j'imagine.
Ce qui est curieux c'est que dans le même temps, sans concertation possible,
une demi-douzaine d'individus (des copains de squat ?) se ruent sur 24B avec
exactement la même idée.
M. 24B indique : "plusieurs personnes se sont mises autour de moi
et m'ont donné des coups pas violents du tout, quasiment des faux coups
jusqu'à qu'une voix autoritaire dise 'Lâchez-le'".
Cette voix semble venir d'"un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d'un imperméable gris"
(un squatteur anarcho-autonome ?) qui calmera un peu plus tard la fille de 24B :
"[il] m'a prise de côté et m'a dit de me calmer : "C'est une erreur". (...)
Il avait l'air d'encadrer le groupe."
Le groupe en question, protégé par la ronde de GB et sa matraque, relâchera 24B
et exfiltrera tranquillement le briseur de vitrine.
Je ne me doutais pas que les squatteurs d'extrême gauche étaient aussi organisés ...
de là à ce que certains imaginent que la police ait trouvé un type qui accepte de porter le
chapeau contre un passage d'éponge sur une affaire plus grosse il y a un pas que je ne
franchirai pas :-)
citation message d'Isidore du 4.11.
Depuis l'arrestation d'un suspect, silence radio sur l'affaire.
Pourtant, la garde à vue du "ninja" présumé doit être finie depuis longtemps.
La personne en question a t-elle été blanchie et libérée ?
Sinon qu'en dit son avocat ?
Dan, ça serait super de ne pas lâcher l'affaire et d'avoir le fin mot de l'histoire.
J'ai vraiment du mal à imaginer un scénario qui soit cohérent à la fois
avec la vidéo, les témoignages des Quatrebarbe et un ninja non policier.
C'est bien vrai ça, quelqu'un à @si suit-il encore l'affaire???
Depuis l'arrestation d'un suspect, silence radio sur l'affaire.
Pourtant, la garde à vue du "ninja" présumé doit être finie depuis longtemps.
La personne en question a t-elle été blanchie et libérée ?
Sinon qu'en dit son avocat ?
Dan, ça serait super de ne pas lâcher l'affaire et d'avoir le fin mot de l'histoire.
J'ai vraiment du mal à imaginer un scénario qui soit cohérent à la fois
avec la vidéo, les témoignages des Quatrebarbe et un ninja non policier.
C'est bien vrai ça, quelqu'un à @si suit-il encore l'affaire???
En attendant le dépôt de plaintes et un éventuel procès contre le bouclage de la place Bellecour le 21 octobre, une quarantaine d’associations et organisations politiques de gauche tenaient un meeting, mercredi 24 novembre, en forme de réquisitoire.
Rappel des faits. Le 21 octobre, après cinq jours de scènes d’émeutes dans le centre-ville de Lyon , le préfet du Rhône a bouclé la place Bellecour de 13h30 à 19h, en enfermant à l’extérieur les quelque 600 personnes qui s’y trouvaient. Ce procédé est jugé illégal, par une quarantaine d’organisations de gauche qui se sont regroupées dans un "Collectif du 21 octobre". Pour faire toute la lumière sur cette journée, une plainte devrait être prochainement déposée pour "entrave à la liberté de circuler et de manifester ". Avant le dépôt de la plainte, le collectif tenait un meeting, mercredi dernier, à la bourse du travail de Lyon. Devant une salle comble (environ 400 personnes), une amorce de procès s’est tenue. Des magistrats et des avocats étaient conviés à la tribune pour dire tout le mal qu’il pensait de cette opération de police.
Des témoins "à la barre"
Et comme dans tous les procès, on a d’abord entendu les témoins. Trois témoignages ont été lus parmi la trentaine recueillie par le collectif. La première à être venue est une élève du lycée Saint-Exupéry. Elle ne raconte pas le jeudi 21 octobre mais, la veille, le mercredi quand, déjà, la police avait bouclé un groupe de manifestants sur le pont de la Guillotière pendant plus d’une heure (voir photo). Un jeune avait même sauté dans le Rhône pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre. Le deuxième témoin raconte brièvement la journée du 21 octobre, place Bellecour, où il a été retenu jusqu’à 19h30. Cet homme de 38 ans, "profession libérale" , venue manifester ce jour-là, précise particulièrement les conditions du contrôle d’identité qu’il a subi. Sa carte grise n’ayant pas été jugée suffisante pour prouver son identité, il a dû monter dans un bus, direction l’hôtel de police de la rue Marius Berliet (8e arrondissement de Lyon). "Dans le bus ainsi qu’au tri des passagers, les citoyens se sont vu tutoyés, des termes utilisant le délit de faciès ont été dis ("les bronzés", "toi l’africain") ". Il s’est finalement retrouvé "dans un bureau de la brigade des mœurs ". Il a finalement été relâché, "avec des excuses ", à 21h45.
"Délit de faciès"
Le troisième témoignage est écrit par une "étudiante agrégée ", venue également pour manifester. Elle revient en détail sur les longues heures qui se sont "déroulées dans le calme et l’ennui" puis les moments de "peur " quand les grenades lacrymogènes ont été utilisées. "Nous avons été gazés, malgré tous nos efforts pour rester en dehors des gaz car il n’y avait aucune issue possible pour sortir. Après les détonations, j’ai vu une fille à terre, inconsciente, qui était tombée tête la première. Elle avait de l’écume aux lèvres ". Les tirs ont continué. Des CRS ont chargé vers la place Antonin Poncet. Après une nouvelle salve de lacrymo, elle s’est réfugiée dans une cour intérieure de la place Bellecour. "Un collégien ou lycéen d’origine maghrébine était là. Le garçon nous a expliqué qu’il était bloqué par un policier qui l’avait reconnu comme un casseur (de ce matin) alors qu’il faisait une "interro" à 9h. Un CRS lui avait dit que les blancs passaient mais pas les autres ". Finalement, l’étudiante et son compagnon n’a pas eu à subir de contrôle d’identité pour partir de la place : "des personnes aisées et blanches qui habitent la place nous ont servi de véritables boucliers humains pour sortir" .
Réquisitoire contre "l’Etat-policier"
Au cours de la deuxième partie du meeting, avocats et magistrats ont tenté de mettre en perspective tous ces témoignages. Myriam Plet membre du Syndicat des avocats de France (le SAF), a fait le point sur la manière dont ces témoignages pouvaient être utilisés. Ils devraient servir d’abord pour déposer une plainte pour "entrave à la liberté de circulation ". Ensuite, ils pourraient conduire à la saisine de la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, chargé de "contrôler " les activités policières) et de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté). Les avocats du SAF soupçonnent que les photos de manifestants prises le 21 octobre puissent fournir un fichier de police. Le juge d’instruction Albert Lévy, membre du Syndicat de la magistrature (SM) a rappelé que le bouclage d’un quartier "n’a rien d’original " puisque, par deux fois, la place du Pont (quartier autour de la place Gabriel Péri) à la Guillotière l’a déjà connu. "Personne ne dit quoi que ce soit, ce qui est grave. L’effet du 21 octobre est important car il a concerné tous nos gamins. C’est toujours un problème de libertés individuelles que l’on confisque" .
Où sont les jeunes ?
Un avocat a repris la parole. Le président national du SAF, Jean-Louis Borie, a expliqué que ces bouclages d’un quartier se faisaient "sur réquisition du procureur de la République, à la demande du préfet ". Et d’ajouter : "le parquet est instrumentalisé par l’exécutif" . Enfin, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris et membre du SM, a radicalement conclu le meeting. "Pour moi, nous entrons dans une sorte d’Etat policier. Ce qu’on a vécu place Bellecour, c’est ce qui se passe tous les jours, sur réquisition du procureur, pour les étrangers. Depuis le temps que l’on dit que le sort des étrangers, c’est ce qui nous arrivera, ça nous arrive. Avec des policiers qui peuplent de plus en plus les préfectures, c’est l’appareil d’Etat qui se transforme ".
Serge Portelli a regretté l’absence des jeunes dans la salle. Des jeunes qui étaient majoritairement place Bellecour. "Ces jeunes-là, ils n’ont pas le même discours que nous. C’est un mouvement de révolte terrible que nous devons entendre et qu’on n’a pas entendu ce soir. Ces jeunes ne nous entendent pas car nous ne nous adressons pas à eux ." L’un des animateurs du "Collectif du 21 octobre" a également constaté "l’absence encore plus nette des jeunes issus de l’immigration ". Il a appelé à "inventer d’autres formes de lutte qui fasse la jonction entre les militants et les jeunes ". Evidemment absent de la soirée, la préfecture du Rhône. Contactés par Lyon Capitale, les représentants de la préfecture ne souhaitent pas communiquer sur le 21 octobre.
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Polemique/Requisitoire-contre-la-garde-a-vue-a-ciel-ouvert-de-Bellecour
Rappel des faits. Le 21 octobre, après cinq jours de scènes d’émeutes dans le centre-ville de Lyon , le préfet du Rhône a bouclé la place Bellecour de 13h30 à 19h, en enfermant à l’extérieur les quelque 600 personnes qui s’y trouvaient. Ce procédé est jugé illégal, par une quarantaine d’organisations de gauche qui se sont regroupées dans un "Collectif du 21 octobre". Pour faire toute la lumière sur cette journée, une plainte devrait être prochainement déposée pour "entrave à la liberté de circuler et de manifester ". Avant le dépôt de la plainte, le collectif tenait un meeting, mercredi dernier, à la bourse du travail de Lyon. Devant une salle comble (environ 400 personnes), une amorce de procès s’est tenue. Des magistrats et des avocats étaient conviés à la tribune pour dire tout le mal qu’il pensait de cette opération de police.
Des témoins "à la barre"
Et comme dans tous les procès, on a d’abord entendu les témoins. Trois témoignages ont été lus parmi la trentaine recueillie par le collectif. La première à être venue est une élève du lycée Saint-Exupéry. Elle ne raconte pas le jeudi 21 octobre mais, la veille, le mercredi quand, déjà, la police avait bouclé un groupe de manifestants sur le pont de la Guillotière pendant plus d’une heure (voir photo). Un jeune avait même sauté dans le Rhône pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre. Le deuxième témoin raconte brièvement la journée du 21 octobre, place Bellecour, où il a été retenu jusqu’à 19h30. Cet homme de 38 ans, "profession libérale" , venue manifester ce jour-là, précise particulièrement les conditions du contrôle d’identité qu’il a subi. Sa carte grise n’ayant pas été jugée suffisante pour prouver son identité, il a dû monter dans un bus, direction l’hôtel de police de la rue Marius Berliet (8e arrondissement de Lyon). "Dans le bus ainsi qu’au tri des passagers, les citoyens se sont vu tutoyés, des termes utilisant le délit de faciès ont été dis ("les bronzés", "toi l’africain") ". Il s’est finalement retrouvé "dans un bureau de la brigade des mœurs ". Il a finalement été relâché, "avec des excuses ", à 21h45.
"Délit de faciès"
Le troisième témoignage est écrit par une "étudiante agrégée ", venue également pour manifester. Elle revient en détail sur les longues heures qui se sont "déroulées dans le calme et l’ennui" puis les moments de "peur " quand les grenades lacrymogènes ont été utilisées. "Nous avons été gazés, malgré tous nos efforts pour rester en dehors des gaz car il n’y avait aucune issue possible pour sortir. Après les détonations, j’ai vu une fille à terre, inconsciente, qui était tombée tête la première. Elle avait de l’écume aux lèvres ". Les tirs ont continué. Des CRS ont chargé vers la place Antonin Poncet. Après une nouvelle salve de lacrymo, elle s’est réfugiée dans une cour intérieure de la place Bellecour. "Un collégien ou lycéen d’origine maghrébine était là. Le garçon nous a expliqué qu’il était bloqué par un policier qui l’avait reconnu comme un casseur (de ce matin) alors qu’il faisait une "interro" à 9h. Un CRS lui avait dit que les blancs passaient mais pas les autres ". Finalement, l’étudiante et son compagnon n’a pas eu à subir de contrôle d’identité pour partir de la place : "des personnes aisées et blanches qui habitent la place nous ont servi de véritables boucliers humains pour sortir" .
Réquisitoire contre "l’Etat-policier"
Au cours de la deuxième partie du meeting, avocats et magistrats ont tenté de mettre en perspective tous ces témoignages. Myriam Plet membre du Syndicat des avocats de France (le SAF), a fait le point sur la manière dont ces témoignages pouvaient être utilisés. Ils devraient servir d’abord pour déposer une plainte pour "entrave à la liberté de circulation ". Ensuite, ils pourraient conduire à la saisine de la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité, chargé de "contrôler " les activités policières) et de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté). Les avocats du SAF soupçonnent que les photos de manifestants prises le 21 octobre puissent fournir un fichier de police. Le juge d’instruction Albert Lévy, membre du Syndicat de la magistrature (SM) a rappelé que le bouclage d’un quartier "n’a rien d’original " puisque, par deux fois, la place du Pont (quartier autour de la place Gabriel Péri) à la Guillotière l’a déjà connu. "Personne ne dit quoi que ce soit, ce qui est grave. L’effet du 21 octobre est important car il a concerné tous nos gamins. C’est toujours un problème de libertés individuelles que l’on confisque" .
Où sont les jeunes ?
Un avocat a repris la parole. Le président national du SAF, Jean-Louis Borie, a expliqué que ces bouclages d’un quartier se faisaient "sur réquisition du procureur de la République, à la demande du préfet ". Et d’ajouter : "le parquet est instrumentalisé par l’exécutif" . Enfin, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris et membre du SM, a radicalement conclu le meeting. "Pour moi, nous entrons dans une sorte d’Etat policier. Ce qu’on a vécu place Bellecour, c’est ce qui se passe tous les jours, sur réquisition du procureur, pour les étrangers. Depuis le temps que l’on dit que le sort des étrangers, c’est ce qui nous arrivera, ça nous arrive. Avec des policiers qui peuplent de plus en plus les préfectures, c’est l’appareil d’Etat qui se transforme ".
Serge Portelli a regretté l’absence des jeunes dans la salle. Des jeunes qui étaient majoritairement place Bellecour. "Ces jeunes-là, ils n’ont pas le même discours que nous. C’est un mouvement de révolte terrible que nous devons entendre et qu’on n’a pas entendu ce soir. Ces jeunes ne nous entendent pas car nous ne nous adressons pas à eux ." L’un des animateurs du "Collectif du 21 octobre" a également constaté "l’absence encore plus nette des jeunes issus de l’immigration ". Il a appelé à "inventer d’autres formes de lutte qui fasse la jonction entre les militants et les jeunes ". Evidemment absent de la soirée, la préfecture du Rhône. Contactés par Lyon Capitale, les représentants de la préfecture ne souhaitent pas communiquer sur le 21 octobre.
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Polemique/Requisitoire-contre-la-garde-a-vue-a-ciel-ouvert-de-Bellecour
Un maître de conférences passible de prison pour avoir manifesté
lundi 29 novembre 2010 (15h33)
Un des maîtres de conférences de l’université de Poitiers, responsable local de SUD, est menacé de sanctions (dont deux ans de prison !) à la suite d’une action intersyndicale qui a eu lieu pendant le mouvement contre la réforme des retraites.
A la suite de l’action "zone économique morte" du 26 octobre dernier, décidée en intersyndicale départementale et à laquelle ont participé 4 syndicats de l’intersyndicale (CFTC, FSU, CGT et Solidaires), 5 avec la CNT, Gilles risque la perte de 6 points sur son permis, 4500 € d’amende et 2 ans de prison... Cette action, nous sommes plusieurs de l’université de Poitiers à y avoir participé : des délinquants en puissance, les universitaires...
Pour limiter les sanctions éventuelles, il avait été décidé que contrairement aux précédentes action de "ralentissement de l’économie" impulsées par Solidaires (Auchan une première fois, Géant Casino), il n’y aurait que les véhicules syndicaux à l’entrée des voies d’accès privées à la grande surface (NB : la voie de gauche n’était jamais bloquée, les clients pouvaient sortir sans problème), les autres manifestants venant à pied depuis le point de ralliement.
La CGT et la CFTC avaient un véhicule syndical et comme ce n’était pas le cas de Solidaires, Gilles avait mis son break familial à la disposition de son union syndicale. Sur les 130/150 participants de l’action, et alors que deux entrées étaient bloquées (la deuxième entrée par le véhicule de la CGT), il a été la seule personne convoquée au commissariat par la suite. On lui reproche d’avoir "entravé la circulation avec son véhicule personnel" ; peu importe qu’il se soit agi d’une action intersyndicale, organisée dans le contexte d’un vaste mouvement social qui avait l’appui de 71% de la population et alors qu’à cette date, plusieurs secteurs étaient encore en grève reconductible, localement ou au niveau national...
Rappelons que les syndicalistes et les manifestants ne sont pas des délinquants...
Signez et faites connaître et signer la pétition en ligne, à l’adresse suivante :
http://solidairesavecgilles.ouvaton.org
De : Bernard Gensane
lundi 29 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010 (15h33)
Un des maîtres de conférences de l’université de Poitiers, responsable local de SUD, est menacé de sanctions (dont deux ans de prison !) à la suite d’une action intersyndicale qui a eu lieu pendant le mouvement contre la réforme des retraites.
A la suite de l’action "zone économique morte" du 26 octobre dernier, décidée en intersyndicale départementale et à laquelle ont participé 4 syndicats de l’intersyndicale (CFTC, FSU, CGT et Solidaires), 5 avec la CNT, Gilles risque la perte de 6 points sur son permis, 4500 € d’amende et 2 ans de prison... Cette action, nous sommes plusieurs de l’université de Poitiers à y avoir participé : des délinquants en puissance, les universitaires...
Pour limiter les sanctions éventuelles, il avait été décidé que contrairement aux précédentes action de "ralentissement de l’économie" impulsées par Solidaires (Auchan une première fois, Géant Casino), il n’y aurait que les véhicules syndicaux à l’entrée des voies d’accès privées à la grande surface (NB : la voie de gauche n’était jamais bloquée, les clients pouvaient sortir sans problème), les autres manifestants venant à pied depuis le point de ralliement.
La CGT et la CFTC avaient un véhicule syndical et comme ce n’était pas le cas de Solidaires, Gilles avait mis son break familial à la disposition de son union syndicale. Sur les 130/150 participants de l’action, et alors que deux entrées étaient bloquées (la deuxième entrée par le véhicule de la CGT), il a été la seule personne convoquée au commissariat par la suite. On lui reproche d’avoir "entravé la circulation avec son véhicule personnel" ; peu importe qu’il se soit agi d’une action intersyndicale, organisée dans le contexte d’un vaste mouvement social qui avait l’appui de 71% de la population et alors qu’à cette date, plusieurs secteurs étaient encore en grève reconductible, localement ou au niveau national...
Rappelons que les syndicalistes et les manifestants ne sont pas des délinquants...
Signez et faites connaître et signer la pétition en ligne, à l’adresse suivante :
http://solidairesavecgilles.ouvaton.org
De : Bernard Gensane
lundi 29 novembre 2010
c'est toujours pas fini
http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/241110/guerilla-sociale-nimes-et-ailleurs
http://www.ldh-ales.net/spip.php?rubrique11
http://www.mediapart.fr/club/blog/philippe-corcuff/241110/guerilla-sociale-nimes-et-ailleurs
http://www.ldh-ales.net/spip.php?rubrique11
j'informe mais qui discute?
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je cite Blaise Pascal
"On ne s'imagine Platon et Aristote qu'avec de grandes robes de pédants. C'étaient des gens honnêtes et comme les autres, riant avec leurs amis : et quand ils se sont divertis à faire leurs Lois (1) et leur Politique (2), ils l'ont fait en se jouant. C'était la partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie. La plus philosophe était de vivre simplement et tranquillement. S'ils ont écrit de" politique, c'était comme pour régler un hôpital de fous." Et s'ils ont fait semblant d'en parler comme d'une grande chose, c'est qu'ils savaient que les fous à qui ils parlaient pensaient être rois et empereurs.
Ils entraient dans leurs principes pour modérer leur folie au moins mal qu'il se pouvait. "
Blaise PASCAL (1) Les lois : Oeuvre politique de Platon.
(2) Politique : titre d'une oeuvre d'Aristote.
**************
Résumé d'une dissertation sur politique et corruption
La contestation ou le mépris du politique n'est pas chose récente : déjà Pascal l'évoque comme un « hôpital de fous ». La politique a souvent la réputation d'être aux mains d'hommes malhonnêtes et corrompus. Cette corruption du politique est présente dans les états despotiques, mais aussi sous d'autres formes dans des états démocratiques.
le plan du devoir :
I. L' existence d' une corrélation entre pouvoir politique et corruption
II. La corruption du pouvoir par la détention du pouvoir peut être évitée
III. La possibilité d' un pouvoir détenu par des esprits si éclairés et vertueux qu' il n' y aurait pas de corruption : le gouvernement des philosophes
le site donne ce développement du paragraphe II
qu' est ce qui permettrait d' éviter que les gouvernants détournent leur pouvoir à leur profit, au détriment des gouvernés ? Il semblerait que les gouvernés, justement, y joueraient un rôle. En effet, quels que soient les moyens institutionnels mis en place pour prévenir les dérives du pouvoir, la vigilance du citoyen, à travers
l' information et la discussion des décisions politiques, reste le meilleur garant de la non corruption. Alain, écrit, dans le politique « tout peuple qui s' endort en liberté se réveillera en servitude ». Parce qu' un tyran qui ne s' est pas encore révélé peut être élu au suffrage universel, le peuple doit exercer un pouvoir de contrôle. La démocratie est l' effort perpétuel des gouvernés contre les abus de pouvoir. Alain met l' accent sur l' importance de la critique, du conflit et du différent. C' est donc grâce à la vigilance des gouvernés que le pouvoir peut difficilement être compatible avec la corruption des gouvernants.
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je cite Blaise Pascal
"On ne s'imagine Platon et Aristote qu'avec de grandes robes de pédants. C'étaient des gens honnêtes et comme les autres, riant avec leurs amis : et quand ils se sont divertis à faire leurs Lois (1) et leur Politique (2), ils l'ont fait en se jouant. C'était la partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie. La plus philosophe était de vivre simplement et tranquillement. S'ils ont écrit de" politique, c'était comme pour régler un hôpital de fous." Et s'ils ont fait semblant d'en parler comme d'une grande chose, c'est qu'ils savaient que les fous à qui ils parlaient pensaient être rois et empereurs.
Ils entraient dans leurs principes pour modérer leur folie au moins mal qu'il se pouvait. "
Blaise PASCAL (1) Les lois : Oeuvre politique de Platon.
(2) Politique : titre d'une oeuvre d'Aristote.
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Résumé d'une dissertation sur politique et corruption
La contestation ou le mépris du politique n'est pas chose récente : déjà Pascal l'évoque comme un « hôpital de fous ». La politique a souvent la réputation d'être aux mains d'hommes malhonnêtes et corrompus. Cette corruption du politique est présente dans les états despotiques, mais aussi sous d'autres formes dans des états démocratiques.
le plan du devoir :
I. L' existence d' une corrélation entre pouvoir politique et corruption
II. La corruption du pouvoir par la détention du pouvoir peut être évitée
III. La possibilité d' un pouvoir détenu par des esprits si éclairés et vertueux qu' il n' y aurait pas de corruption : le gouvernement des philosophes
le site donne ce développement du paragraphe II
qu' est ce qui permettrait d' éviter que les gouvernants détournent leur pouvoir à leur profit, au détriment des gouvernés ? Il semblerait que les gouvernés, justement, y joueraient un rôle. En effet, quels que soient les moyens institutionnels mis en place pour prévenir les dérives du pouvoir, la vigilance du citoyen, à travers
l' information et la discussion des décisions politiques, reste le meilleur garant de la non corruption. Alain, écrit, dans le politique « tout peuple qui s' endort en liberté se réveillera en servitude ». Parce qu' un tyran qui ne s' est pas encore révélé peut être élu au suffrage universel, le peuple doit exercer un pouvoir de contrôle. La démocratie est l' effort perpétuel des gouvernés contre les abus de pouvoir. Alain met l' accent sur l' importance de la critique, du conflit et du différent. C' est donc grâce à la vigilance des gouvernés que le pouvoir peut difficilement être compatible avec la corruption des gouvernants.
En matière de répression judiciaire, les mesures disproportionnées des parquets finissent par géner même certains procureurs, comme dans cette histoire ou des manifestants se trouvent soumis à un contrôle judiciaire qui leur interdit de manifester.
En Irlande aussi, ça a pété il y a plus d'une semaine ! Environ 25 000 d'étudiants ont manifesté et 2000 sont allés occuper le Department of Finances !
Je n'ai vu ça nulle part dans les médias français.
http://www.indymedia.ie/article/98070
Je n'ai vu ça nulle part dans les médias français.
http://www.indymedia.ie/article/98070
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/paroles-de-resistants-84339
Pour ceux qui en douteraient encore, l’Europe est entrée en résistance
Les manifestations contre la retraite ont pris d’autres directions,
Les lettres ouvertes se multiplient et on attend en vain une réponse.
En Angleterre, le 23 octobre dernier, on a pu voir sur la pancarte d’un manifestant, placée derrière Nick Robinson, journaliste à la BBC « coupez les dépenses de guerre, pas celles pour les pauvres ». lien
Le 29 septembre 2010, sur le même thème, les espagnols étaient dans la rue pour contester l’austérité qu’on veut leur imposer. lien
A Bruxelles, le 30 septembre 2010, 100 000 manifestants clamaient « non à l’austérité, priorité à l’emploi et à la croissance ». lien
A Avignon, 700 manifestants ont profité de la présence de ministres ou se tenait un « forum de la culture » au palais des papes, et le moins qu’on puisse dire, c’est que çà a chauffé. lien
Récemment 7 syndicats ont adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour dire tout le mal qu’ils pensaient de la réforme des retraites (lien).
Peine perdue, la réforme est passée en force.
Le 2 novembre 2010, Jean Marie Fardeau, directeur France de « Human Rights Watch », adressait à son tour une lettre au sujet des droits de l’homme et de la venue du président chinois, M. Hu Jintao (lien).
Le président chinois y a répondu en menaçant de sanctions économiques les pays qui soutiendraient le récent prix Nobel de la paix.
Le 12 juillet 2010, des personnalités défendant les droits de l’homme se sont fendus à leur tour d’une lettre ouverte, contestant l’invitation faite, à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet par Sarkozy, à « des tortionnaires, des dictateurs, et autres prédateurs des droits de l’homme, et qu’en lieu et place de les poursuivre, la France les honore ». lien
Il semble bien que le Président français ait choisi le mépris face à ce courrier, puisque la liste des invités n’a pas été modifiée.
Au mois de juin, plusieurs associations impliquées dans la lutte contre le SIDA écrivaient à leur tour pour dénoncer « un accord qui concerne les médicaments génériques, craignant que celui-ci n’entrave la production et l’exportation de médicaments génériques.
Peine perdue, l’accord a été signé. lien
Et comment ne pas évoquer cette lettre ouverte du docteur Guyader, psychanalyste, qui reproche à Nicolas Sarközi « d’avoir contribué à la destruction du lien social en désignant les malades (mentaux) à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler ».lien
Ce qui manifestement l’a laissé de glace.
La lettre qui suit est celle d’un médecin de campagne, Christian Sadek, elle a le mérite de la clarté :
« Il serait dommage que notre pays qui est au bord de la faillite (…) en grande partie liée à l’incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d’une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.
Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie Antoinette qui l’aurait prononcée : « ils n’ont plus de pain, alors qu’ils mangent de la brioche ».
L’ENA n’existait pas mais déjà nous avions une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche (…) Nous sommes en présence d’un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens (…) Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu’ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu’ils ne soient bons qu’à payer des impôts. Je pense, en temps que médecin, que la révolution c’est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels.
Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré. (…)Vous êtes lentement mais surement en train de transformer le pays en dictature car vous avez l’esprit d’un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit « Le Petit » (dixit Victor Hugo).(…) Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la « France d’en bas » comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple(il a joint à sa lettre ouverte un croc de boucher), ou pire encore, que la guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service(..)
Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français, même si tous n’ont pas voté pour vous, et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre pays, pas pour l’anéantir. (…) Vous êtes en train d’anéantir l’enseignement qui est le type même d’investissement à long terme où l’on dépense aujourd’hui de l’argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l’élite culturelle de demain (…) Avec la suppression du juge d’instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir (…) A l’allure ou vous allez, la France sera le premier pays sous développé d’Europe : plus d’universités, plus d’hôpitaux, plus d’industries, plus de service publics, plus d’agriculture…une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus. Attention ! les Gaulois à l’image d’Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance ».
L’intégralité de sa lettre est sur ce lien.
Comme le rappelle Serge Portelli, ce grand magistrat, les terroristes, selon le gouvernement de Vichy de la dernière guerre étaient des résistants de l’autre coté, et sont aujourd’hui des héros.
Il dit dans cette vidéo passionnante ce qu’il faut penser de la législation anti-terroriste appliquée aujourd’hui.
Il va encore plus loin dans cette vidéo prise en juillet 2010 sur le plateau des Glières, lieu symbolique de la résistance, en affirmant que nous sommes déjà en résistance avec le pouvoir en place.
« Face à la négation des valeurs, notre devoir est d’engager le combat,permanent, de nous mobiliser chaque jour, ce combat doit être celui de chacun d’entre nous ! »
D’autres interventions de ce magistrat sont à lire sur son blog : « chronique de l’humanité ordinaire »
Ségolène n’a pas dit autre chose le 12 octobre 2010. « les Français sont entrés en résistance, ils ont bien compris que la sécurité sociale qui nous a été transmise par les générations précédentes, grâce au conseil national de la résistance après la guerre, c’est un patrimoine français »
La résistance s’invite partout, même dans la BD, puisque Jean Dufaux et Yacine Elghorri viennent de publier Medina.
« Résister c’est refuser l’inéluctable, repousser les murs du réel, oser vivre comme si de rien n’était » c’est le thème de cette BD porteuse d’espoir.
Les Français ont bien compris que la peur agitée par le gouvernement pour allonger l’âge de la retraite n’est qu’une manipulation.
Aujourd’hui, 538 milliards issus des sociétés du CAC40 échappent au contrôle du fisc français,
Le bouclier fiscal mis en place par le gouvernement a couté à l’état, c’est-à-dire à nous, 679 millions d’euros en 2010. lien
En près de 4 ans, ce sont donc 2 milliards de perdus, mais pas pour tout le monde.
L’ensemble des exonérations de charges sociales se monte à 40 milliards.
La fraude dans ce domaine s’élève à 30 milliards.
D’autre part, la sécurité sociale a mis au jour des fraudes portant sur 384 millions d’euros. lien
Si l’on met tous ces chiffres en correspondance avec le déficit des retraites, qui est de l’ordre de 39 milliards d’euros en 2010, on voit bien où se trouve la solution.
Aujourd’hui une évidence se fait jour : le gouvernement Sarközi est en train de détricoter lentement, mais surement, tout le système social, afin de favoriser le privé.
Les télécoms sont déjà passés à la trappe, la poste va suivre, l’enseignement public, privé de moyens financiers, et subissant la suppression de 11 200 postes en 2008, 12 600 en 2009, pousse les plus nantis à se diriger vers l’enseignement privé.
Dans les hôpitaux publics on observe les mêmes manœuvres : 1800 postes ont été supprimés en 2009, un millier de plus en 2010, et probablement encore plus en 2011, et 2012, ce qui perturbe la qualité des soins, et pousse les plus nantis vers les cliniques privées.
Et quid du déremboursement des médicaments ?
Le secours catholique vient de rendre son rapport, et constate que 1,5 million de personnes ont été en 2009 en situation de pauvreté, soit une augmentation de plus de 2% par rapport à 2008. lien
Où sont les promesses présidentielles qui affirmaient « travailler plus pour gagner plus » ?
Et quel étrange paradoxe de voir Sarközy, s’affirmant Gaulliste, célébrer le 40ème anniversaire de la mort du général, alors que le conseil de la résistance était à l’origine de la protection sociale qu’il est en train de brader. lien
Quoi de plus normal alors que les citoyens responsables soient entrés en résistance ?
Allons-nous accepter le contrat qui nous est proposé ?
Les termes du contrat sont sur cette vidéo.
Car comme dit mon vieil ami africain : « le chien doit prendre au sérieux l’os qui a résisté à la hyène »
Crème de canard
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.
Pour ceux qui en douteraient encore, l’Europe est entrée en résistance
Les manifestations contre la retraite ont pris d’autres directions,
Les lettres ouvertes se multiplient et on attend en vain une réponse.
En Angleterre, le 23 octobre dernier, on a pu voir sur la pancarte d’un manifestant, placée derrière Nick Robinson, journaliste à la BBC « coupez les dépenses de guerre, pas celles pour les pauvres ». lien
Le 29 septembre 2010, sur le même thème, les espagnols étaient dans la rue pour contester l’austérité qu’on veut leur imposer. lien
A Bruxelles, le 30 septembre 2010, 100 000 manifestants clamaient « non à l’austérité, priorité à l’emploi et à la croissance ». lien
A Avignon, 700 manifestants ont profité de la présence de ministres ou se tenait un « forum de la culture » au palais des papes, et le moins qu’on puisse dire, c’est que çà a chauffé. lien
Récemment 7 syndicats ont adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour dire tout le mal qu’ils pensaient de la réforme des retraites (lien).
Peine perdue, la réforme est passée en force.
Le 2 novembre 2010, Jean Marie Fardeau, directeur France de « Human Rights Watch », adressait à son tour une lettre au sujet des droits de l’homme et de la venue du président chinois, M. Hu Jintao (lien).
Le président chinois y a répondu en menaçant de sanctions économiques les pays qui soutiendraient le récent prix Nobel de la paix.
Le 12 juillet 2010, des personnalités défendant les droits de l’homme se sont fendus à leur tour d’une lettre ouverte, contestant l’invitation faite, à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet par Sarkozy, à « des tortionnaires, des dictateurs, et autres prédateurs des droits de l’homme, et qu’en lieu et place de les poursuivre, la France les honore ». lien
Il semble bien que le Président français ait choisi le mépris face à ce courrier, puisque la liste des invités n’a pas été modifiée.
Au mois de juin, plusieurs associations impliquées dans la lutte contre le SIDA écrivaient à leur tour pour dénoncer « un accord qui concerne les médicaments génériques, craignant que celui-ci n’entrave la production et l’exportation de médicaments génériques.
Peine perdue, l’accord a été signé. lien
Et comment ne pas évoquer cette lettre ouverte du docteur Guyader, psychanalyste, qui reproche à Nicolas Sarközi « d’avoir contribué à la destruction du lien social en désignant les malades (mentaux) à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler ».lien
Ce qui manifestement l’a laissé de glace.
La lettre qui suit est celle d’un médecin de campagne, Christian Sadek, elle a le mérite de la clarté :
« Il serait dommage que notre pays qui est au bord de la faillite (…) en grande partie liée à l’incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d’une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.
Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie Antoinette qui l’aurait prononcée : « ils n’ont plus de pain, alors qu’ils mangent de la brioche ».
L’ENA n’existait pas mais déjà nous avions une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche (…) Nous sommes en présence d’un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens (…) Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu’ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu’ils ne soient bons qu’à payer des impôts. Je pense, en temps que médecin, que la révolution c’est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels.
Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré. (…)Vous êtes lentement mais surement en train de transformer le pays en dictature car vous avez l’esprit d’un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit « Le Petit » (dixit Victor Hugo).(…) Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la « France d’en bas » comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple(il a joint à sa lettre ouverte un croc de boucher), ou pire encore, que la guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service(..)
Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français, même si tous n’ont pas voté pour vous, et que vous avez été choisi pour vous occuper de notre pays, pas pour l’anéantir. (…) Vous êtes en train d’anéantir l’enseignement qui est le type même d’investissement à long terme où l’on dépense aujourd’hui de l’argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l’élite culturelle de demain (…) Avec la suppression du juge d’instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir (…) A l’allure ou vous allez, la France sera le premier pays sous développé d’Europe : plus d’universités, plus d’hôpitaux, plus d’industries, plus de service publics, plus d’agriculture…une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus. Attention ! les Gaulois à l’image d’Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance ».
L’intégralité de sa lettre est sur ce lien.
Comme le rappelle Serge Portelli, ce grand magistrat, les terroristes, selon le gouvernement de Vichy de la dernière guerre étaient des résistants de l’autre coté, et sont aujourd’hui des héros.
Il dit dans cette vidéo passionnante ce qu’il faut penser de la législation anti-terroriste appliquée aujourd’hui.
Il va encore plus loin dans cette vidéo prise en juillet 2010 sur le plateau des Glières, lieu symbolique de la résistance, en affirmant que nous sommes déjà en résistance avec le pouvoir en place.
« Face à la négation des valeurs, notre devoir est d’engager le combat,permanent, de nous mobiliser chaque jour, ce combat doit être celui de chacun d’entre nous ! »
D’autres interventions de ce magistrat sont à lire sur son blog : « chronique de l’humanité ordinaire »
Ségolène n’a pas dit autre chose le 12 octobre 2010. « les Français sont entrés en résistance, ils ont bien compris que la sécurité sociale qui nous a été transmise par les générations précédentes, grâce au conseil national de la résistance après la guerre, c’est un patrimoine français »
La résistance s’invite partout, même dans la BD, puisque Jean Dufaux et Yacine Elghorri viennent de publier Medina.
« Résister c’est refuser l’inéluctable, repousser les murs du réel, oser vivre comme si de rien n’était » c’est le thème de cette BD porteuse d’espoir.
Les Français ont bien compris que la peur agitée par le gouvernement pour allonger l’âge de la retraite n’est qu’une manipulation.
Aujourd’hui, 538 milliards issus des sociétés du CAC40 échappent au contrôle du fisc français,
Le bouclier fiscal mis en place par le gouvernement a couté à l’état, c’est-à-dire à nous, 679 millions d’euros en 2010. lien
En près de 4 ans, ce sont donc 2 milliards de perdus, mais pas pour tout le monde.
L’ensemble des exonérations de charges sociales se monte à 40 milliards.
La fraude dans ce domaine s’élève à 30 milliards.
D’autre part, la sécurité sociale a mis au jour des fraudes portant sur 384 millions d’euros. lien
Si l’on met tous ces chiffres en correspondance avec le déficit des retraites, qui est de l’ordre de 39 milliards d’euros en 2010, on voit bien où se trouve la solution.
Aujourd’hui une évidence se fait jour : le gouvernement Sarközi est en train de détricoter lentement, mais surement, tout le système social, afin de favoriser le privé.
Les télécoms sont déjà passés à la trappe, la poste va suivre, l’enseignement public, privé de moyens financiers, et subissant la suppression de 11 200 postes en 2008, 12 600 en 2009, pousse les plus nantis à se diriger vers l’enseignement privé.
Dans les hôpitaux publics on observe les mêmes manœuvres : 1800 postes ont été supprimés en 2009, un millier de plus en 2010, et probablement encore plus en 2011, et 2012, ce qui perturbe la qualité des soins, et pousse les plus nantis vers les cliniques privées.
Et quid du déremboursement des médicaments ?
Le secours catholique vient de rendre son rapport, et constate que 1,5 million de personnes ont été en 2009 en situation de pauvreté, soit une augmentation de plus de 2% par rapport à 2008. lien
Où sont les promesses présidentielles qui affirmaient « travailler plus pour gagner plus » ?
Et quel étrange paradoxe de voir Sarközy, s’affirmant Gaulliste, célébrer le 40ème anniversaire de la mort du général, alors que le conseil de la résistance était à l’origine de la protection sociale qu’il est en train de brader. lien
Quoi de plus normal alors que les citoyens responsables soient entrés en résistance ?
Allons-nous accepter le contrat qui nous est proposé ?
Les termes du contrat sont sur cette vidéo.
Car comme dit mon vieil ami africain : « le chien doit prendre au sérieux l’os qui a résisté à la hyène »
Crème de canard
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.
CE SOIR VENDREDI A 20. 35 sur FRANCE 5
Emission "Empreintes " consacrée à STEPHANE HESSEL
REDIFF Dimanche 14.10 à 07.50
Emission "Empreintes " consacrée à STEPHANE HESSEL
REDIFF Dimanche 14.10 à 07.50
La réalité est cruelle tout de même : officiellement on dit aujourd'hui 11 novembre 2010 que la répression des jeunes par le régime de VIchy a été impitoyable : 15 blessés 123 arrestations et certains ont été emprisonnés 2 mois.
Quand on compare avec la répression des lycéens ces dernières semaines, Vichy, c'était des bisounours : jugez plutot en prenant le temps de lire cette page (n'oubliez pas d'actualiser elle s'est enrichie et continuera à s'enrichir) : http://pythacli.chez-alice.fr/greve2010.htm
Crème de canard
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.
----- Message reçu -----
DE :
Date : 2010-11-11, 22:20:36
Sujet : commémoration
> Un premier hommage a été rendu, mercredi, à Paris aux milliers de
> lycéens et étudiants parisiens qui manifestèrent le 11 novembre 1940 à
> l'Arc de triomphe pour protester contre l'occupation nazie. Devant le
> monument aux élèves et étudiants morts pour la France, dans le jardin
> du Luxembourg, le secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Hubert
> Falco, et le président du Sénat, Gérard Larcher, ont rappelé les
> conditions dans lesquelles "3.000 ou 5.000" jeunes gens bravèrent ce
> jour-là l'interdiction de manifester du gouvernement de Vichy.
>
> Quelques mois après le début de l'occupation allemande, plusieurs
> milliers de lycéens et étudiants s'étaient rassemblés sur les
> Champs-Élysées et à l'Arc de triomphe en chantant la Marseillaise ou
> criant "Vive de Gaulle". "La répression de la manifestation du 11
> novembre 1940 fut impitoyable. On dénombra 15 blessés, un millier
> d'interpellations, 123 arrestations. Certains furent incarcérés
> jusqu'en décembre à la prison de la Santé ou à celle du Cherche-Midi",
> a souligné Hubert Falco, en présence d'une centaine de lycéens.
>
> Le 70e anniversaire de la manifestation des lycéens et étudiants
> parisiens est l'un des temps forts des célébrations cette année de
> l'armistice du 11 novembre 1918. Le président Nicolas Sarkozy doit
> dévoiler, jeudi, à l'Arc de triomphe une plaque en hommage à ces
> jeunes dont l'action est considérée comme l'un des premiers actes de
> résistance de la Seconde Guerre mondiale.
>
on peut vérifier ça facilement : http://www.lepoint.fr/politique/premier-hommage-aux-jeunes-manifestants-du-11-novembre-1940-11-11-2010-1261039_20.php
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101111.OBS2719/premier-hommage-aux-manifestants-du-11-novembre-1940.html
http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2010/11/11/la-france-rend-hommage-aux-etudiants-et-lyceens-de-1940_1438519_3224.html
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/L-autre-11-novembre-224806/
Quand on compare avec la répression des lycéens ces dernières semaines, Vichy, c'était des bisounours : jugez plutot en prenant le temps de lire cette page (n'oubliez pas d'actualiser elle s'est enrichie et continuera à s'enrichir) : http://pythacli.chez-alice.fr/greve2010.htm
Crème de canard
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.
----- Message reçu -----
DE :
Date : 2010-11-11, 22:20:36
Sujet : commémoration
> Un premier hommage a été rendu, mercredi, à Paris aux milliers de
> lycéens et étudiants parisiens qui manifestèrent le 11 novembre 1940 à
> l'Arc de triomphe pour protester contre l'occupation nazie. Devant le
> monument aux élèves et étudiants morts pour la France, dans le jardin
> du Luxembourg, le secrétaire d'État aux Anciens Combattants, Hubert
> Falco, et le président du Sénat, Gérard Larcher, ont rappelé les
> conditions dans lesquelles "3.000 ou 5.000" jeunes gens bravèrent ce
> jour-là l'interdiction de manifester du gouvernement de Vichy.
>
> Quelques mois après le début de l'occupation allemande, plusieurs
> milliers de lycéens et étudiants s'étaient rassemblés sur les
> Champs-Élysées et à l'Arc de triomphe en chantant la Marseillaise ou
> criant "Vive de Gaulle". "La répression de la manifestation du 11
> novembre 1940 fut impitoyable. On dénombra 15 blessés, un millier
> d'interpellations, 123 arrestations. Certains furent incarcérés
> jusqu'en décembre à la prison de la Santé ou à celle du Cherche-Midi",
> a souligné Hubert Falco, en présence d'une centaine de lycéens.
>
> Le 70e anniversaire de la manifestation des lycéens et étudiants
> parisiens est l'un des temps forts des célébrations cette année de
> l'armistice du 11 novembre 1918. Le président Nicolas Sarkozy doit
> dévoiler, jeudi, à l'Arc de triomphe une plaque en hommage à ces
> jeunes dont l'action est considérée comme l'un des premiers actes de
> résistance de la Seconde Guerre mondiale.
>
on peut vérifier ça facilement : http://www.lepoint.fr/politique/premier-hommage-aux-jeunes-manifestants-du-11-novembre-1940-11-11-2010-1261039_20.php
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101111.OBS2719/premier-hommage-aux-manifestants-du-11-novembre-1940.html
http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2010/11/11/la-france-rend-hommage-aux-etudiants-et-lyceens-de-1940_1438519_3224.html
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/L-autre-11-novembre-224806/
je viens de recevoir ça , j'ai pas vérifié l'info
voici ce qu'on trouve dans le traité de Lisbonne (qu'on a refusé par référendum !)
Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme.(2010)
Article 2 – Droit à la vie
Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d'une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi.
La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire:
pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;
pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.
voici ce qu'on trouve dans le traité de Lisbonne (qu'on a refusé par référendum !)
Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme.(2010)
Article 2 – Droit à la vie
Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d'une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi.
La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire:
pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;
pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.
et aussi des collabos bien sur
http://www.rue89.com/2010/11/09/des-etudiants-bloquent-normale-sup-pour-defendre-les-salaries-en-cdd-175168
http://www.rue89.com/2010/11/09/des-etudiants-bloquent-normale-sup-pour-defendre-les-salaries-en-cdd-175168
[large]Ça c'est du bon journalisme :[/large]
http://www.youtube.com/watch?v=QMpv8tP0pkg
http://www.youtube.com/watch?v=QMpv8tP0pkg
un texte qu'est vachement bien mais y a plein de gros mots dedans, alors les vieux et les parigots, ne le lisez surtout pas. De toutes façons dans ce fil personne ne semble plus rien avoir à dire, y en aurait pourtant des choses à dire, la répression continue à faire rage sur nos gamins, virés des lycées à cause des photos des collabos, hanches brisées à cause de la chute depuis un pont Ce monde est à vomir. La passivité des citoyens est à vomir. Et le silence des @sinautes leur donne le coup de grâce.
------------------------------
Tes parents sous anxiolitiques dans les mines modernes, fous du gasoil dans ta bagnole,
rentrer la tune dans ta compagnie, tes bénéfices aux actionnaires
toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir,
La jeunesse est au Shit, à la C , à la colle, dis moi qu'est ce qu'on leur offre de mieux que ça?
Que l'appat du gain toujours et encore, que l'avoir sur nos êtres,
Nous n'avons plus de rêves que celui d'oublier. Tu les as vus les autres?
Ils ont le regard pauvre, plein de sous dans leurs poches
La commission qu'ils se sont fait pour le crédit de leur bagnole
Ils sont en Porsche ou en Aston, toujours accompagnés d'une conne,
Ils ont le regard de la mort, le regard de la mort,
l'obscurantisme décidément fait des petits de jour en jour
c'est sur eux, ils brulent pas de bagnole
Pendant qu'ils font des farandoles, dans leur putain de boite de nuit
Dans leur putain d'assemblée, c'est sur qu'ils font partie de la communauté,
Evadez Evadez Evadez Evadez moi
Embrasons Embrassons Embrasons Embrasons nous
Au devant des supplices et le coeur qui crie
Pour foncer dans le tas des barrages de police
Avec moi les fantomes aux ombres invincibles
Devenir invisible pour mieux toucher la cible
Y a pas d'ordre qui tienne si y a pas de désordre
Y a pas la liberté si t'es pas prisonnier
Evadez Evadez Evadez Evadez moi
Embrasons Embrassons Embrasons Embrasons nous
Ils n'ont que l'argent à la bouche, Il n'y a que l'argent qui les touche
il y a des dollars sur leur bavoir, Sur qu'ils en ont à nous en vendre de la connerie
Moi je dis que celui qui s'achète une action a du sang sur les mains
Celui d'un ouvrier à l'autre bout du monde
qu'on renverra chez lui, en lui disant merci
Mais il faut gagner plus, Mais il faut gagner plus, Mais il faut gagner plus
De l'or !!De l'or !!De l'or !! On veut de l'or!!! De l'or !!De l'or !!De l'or !! On veut de l'or!!!
Il rentrera chez lui, annoncer à sa femme, Qui le quittera bientôt, Qu'il n'a plus rien
Tu rentreras chez toi, annoncer à ta femme connard
que tu n'as plus rien, que tu n'as plus rien,
Il est où le procès? Il est où le putain de procès?
Allez brulons la bourse, histoire de leur donner le change
Moi j'attends le procès, Moi j'attends le procès,
De ceux qui s'amusent avec des milliards, des milliards de dollars, des milliards de dollars,
Pauvres petits cons, Total , 12 milliards de bénéfices, 12 putain de milliards de bénéfices
Sur, si tu voles un putain de portable, tu prendras 2 ans,
Sur, si tu paies pas ton putain de loyer, ils t'enverront l'huissier
Mais si tu prends des milliards, allez serre la main aux politiques
On veut les voir encore, On veut les voir encore, On veut les voir encore
Je ne vois qu'un royaume, démocratie, démocratie mon cul,
Ten as pas marre? T'en as pas marre toi putain de peuple?
Qu'on te fasse niquer à chaque coin de rue, T'en a pas marre?
Je ne vois que la rage, de ceux qui n'ont plus rien,
la tête au fond des chiottes à chercher l'oxygène
Ten as pas marre, Ten as pas marre
Un jour, Un jour,Un jour,Un jour, le peuple se lèvera
Un jour, le peuple se lèvera , Un jour, le peuple se lèvera
textes de Damien Saez aux victoires de la musique 2009:
http://www.dailymotion.com/video/x8ix0l_saez-victoire-de-la-musique-2009_news
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Tes parents sous anxiolitiques dans les mines modernes, fous du gasoil dans ta bagnole,
rentrer la tune dans ta compagnie, tes bénéfices aux actionnaires
toi qui galère pour payer des fringues à tes mômes, que t'es triste à mourir,
La jeunesse est au Shit, à la C , à la colle, dis moi qu'est ce qu'on leur offre de mieux que ça?
Que l'appat du gain toujours et encore, que l'avoir sur nos êtres,
Nous n'avons plus de rêves que celui d'oublier. Tu les as vus les autres?
Ils ont le regard pauvre, plein de sous dans leurs poches
La commission qu'ils se sont fait pour le crédit de leur bagnole
Ils sont en Porsche ou en Aston, toujours accompagnés d'une conne,
Ils ont le regard de la mort, le regard de la mort,
l'obscurantisme décidément fait des petits de jour en jour
c'est sur eux, ils brulent pas de bagnole
Pendant qu'ils font des farandoles, dans leur putain de boite de nuit
Dans leur putain d'assemblée, c'est sur qu'ils font partie de la communauté,
Evadez Evadez Evadez Evadez moi
Embrasons Embrassons Embrasons Embrasons nous
Au devant des supplices et le coeur qui crie
Pour foncer dans le tas des barrages de police
Avec moi les fantomes aux ombres invincibles
Devenir invisible pour mieux toucher la cible
Y a pas d'ordre qui tienne si y a pas de désordre
Y a pas la liberté si t'es pas prisonnier
Evadez Evadez Evadez Evadez moi
Embrasons Embrassons Embrasons Embrasons nous
Ils n'ont que l'argent à la bouche, Il n'y a que l'argent qui les touche
il y a des dollars sur leur bavoir, Sur qu'ils en ont à nous en vendre de la connerie
Moi je dis que celui qui s'achète une action a du sang sur les mains
Celui d'un ouvrier à l'autre bout du monde
qu'on renverra chez lui, en lui disant merci
Mais il faut gagner plus, Mais il faut gagner plus, Mais il faut gagner plus
De l'or !!De l'or !!De l'or !! On veut de l'or!!! De l'or !!De l'or !!De l'or !! On veut de l'or!!!
Il rentrera chez lui, annoncer à sa femme, Qui le quittera bientôt, Qu'il n'a plus rien
Tu rentreras chez toi, annoncer à ta femme connard
que tu n'as plus rien, que tu n'as plus rien,
Il est où le procès? Il est où le putain de procès?
Allez brulons la bourse, histoire de leur donner le change
Moi j'attends le procès, Moi j'attends le procès,
De ceux qui s'amusent avec des milliards, des milliards de dollars, des milliards de dollars,
Pauvres petits cons, Total , 12 milliards de bénéfices, 12 putain de milliards de bénéfices
Sur, si tu voles un putain de portable, tu prendras 2 ans,
Sur, si tu paies pas ton putain de loyer, ils t'enverront l'huissier
Mais si tu prends des milliards, allez serre la main aux politiques
On veut les voir encore, On veut les voir encore, On veut les voir encore
Je ne vois qu'un royaume, démocratie, démocratie mon cul,
Ten as pas marre? T'en as pas marre toi putain de peuple?
Qu'on te fasse niquer à chaque coin de rue, T'en a pas marre?
Je ne vois que la rage, de ceux qui n'ont plus rien,
la tête au fond des chiottes à chercher l'oxygène
Ten as pas marre, Ten as pas marre
Un jour, Un jour,Un jour,Un jour, le peuple se lèvera
Un jour, le peuple se lèvera , Un jour, le peuple se lèvera
textes de Damien Saez aux victoires de la musique 2009:
http://www.dailymotion.com/video/x8ix0l_saez-victoire-de-la-musique-2009_news
Environ 50000 personnes dans la rue hier à Londres :
http://www.youtube.com/watch?v=MmudJafnQh0
PS : les médias ne parlent du mouvement en Angleterre que quand ça casse pour la première fois... Que doit-on en conclure ?
http://www.youtube.com/watch?v=MmudJafnQh0
PS : les médias ne parlent du mouvement en Angleterre que quand ça casse pour la première fois... Que doit-on en conclure ?
Le tribunal de Lyon a condamné mercredi 10 novembre à huit mois de prison ferme un étudiant qui avait participé aux violences en marge des manifestations lycéennes de la mi-octobre. Fabien P., 22 ans, a écopé de six mois de prison ferme pour "rébellion", auxquels s'ajoutent deux mois supplémentaires pour avoir refusé de se soumettre à des tests ADN lors de son interpellation, le 15 octobre. L'étudiant avait alors cassé le doigt d'un policier, venu l'arrêter alors que le jeune homme avait, selon les autorités, brisé les vitres de cinq voitures.
Le tribunal a également prononcé une peine de deux ans de privation de ses droits civiques, civiles et familiaux ainsi que 3 500 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a accordé au jeune homme, qui vient de passer un mois en détention préventive à la prison de Corbas, un régime de semi-liberté. Il lui permet de reprendre ses activités, mais l'oblige à rentrer chaque soir au centre de détention.
"UN AUTHENTIQUE CASSEUR"
Cette condamnation est la plus importante de toutes celles prononcées pour les violences constatées en marge des manifestations étudiantes. L'étudiant en licence de sciences politiques a été présenté comme un "casseur" par le parquet et les parties civiles. "C'est un authentique casseur", a dit dans son réquisitoire le procureur de la République. "Il faut faire la part des choses entre les vrais casseurs, ceux qui viennent pour ça, qui préméditent leur action, et les collégiens. Fabien P. fait partie de la première catégorie."
Il a brandi à l'audience un tract retrouvé en plusieurs exemplaires sur le jeune homme conseillant notamment, pendant les manifestations, de ne pas porter de papiers d'identité, d'éviter la vidéosurveillance, de se masquer, de se munir de sérum physiologique contre les gaz lacrymogènes et de refuser de donner son ADN et ses empreintes digitales. Le prévenu a partiellement reconnu les faits qui lui sont reprochés, notamment "avoir cassé quelques voitures mais pas toutes celles de la rue". Il dit avoir blessé involontairement le policier en se débattant pendant son arrestation.
Le tribunal a également prononcé une peine de deux ans de privation de ses droits civiques, civiles et familiaux ainsi que 3 500 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a accordé au jeune homme, qui vient de passer un mois en détention préventive à la prison de Corbas, un régime de semi-liberté. Il lui permet de reprendre ses activités, mais l'oblige à rentrer chaque soir au centre de détention.
"UN AUTHENTIQUE CASSEUR"
Cette condamnation est la plus importante de toutes celles prononcées pour les violences constatées en marge des manifestations étudiantes. L'étudiant en licence de sciences politiques a été présenté comme un "casseur" par le parquet et les parties civiles. "C'est un authentique casseur", a dit dans son réquisitoire le procureur de la République. "Il faut faire la part des choses entre les vrais casseurs, ceux qui viennent pour ça, qui préméditent leur action, et les collégiens. Fabien P. fait partie de la première catégorie."
Il a brandi à l'audience un tract retrouvé en plusieurs exemplaires sur le jeune homme conseillant notamment, pendant les manifestations, de ne pas porter de papiers d'identité, d'éviter la vidéosurveillance, de se masquer, de se munir de sérum physiologique contre les gaz lacrymogènes et de refuser de donner son ADN et ses empreintes digitales. Le prévenu a partiellement reconnu les faits qui lui sont reprochés, notamment "avoir cassé quelques voitures mais pas toutes celles de la rue". Il dit avoir blessé involontairement le policier en se débattant pendant son arrestation.
VIOLENTE REPRESSION POLICIERE CE MARDI 09 NOVEMBRE 2010 AU MATIN A GRENOBLE
mardi 9 novembre 2010 (23h37)
Ce mardi 9 novembre, à la suite du blocage de plusieurs lycées grenoblois à l’appel de l’Inter-lycées, une manifestation a réuni des étudiants et des lycéens cours Jean-Jaurès. Le cortège d’environ 200 personnes, s’est dirigé vers la Porte de France. Nous avons organisé un barrage filtrant pour discuter avec les automobilistes dans le calme et sans provocations. Depuis le début cette action était sous forte surveillance policière.
La pression est montée d’un cran lorsqu’un automobiliste énervé a écrasé le pied d’un lycéen. A cet instant, un passant d’une quarantaine d’année et extérieur au cortège a eu une réaction violente contre l’automobiliste. Nous nous demandons si les intentions réelles de cette personne n’étaient pas de permettre la répression par les forces de police. En effet, immédiatement les forces de l’ordre ont tenté d’interpeller violement des jeunes manifestants, avec tout leur arsenal répressif (matraquage, tir de flash-ball et lacrymogènes).
Nous avons alors tenté de fuir par le pont vers la place Hubert Dubedout et nous sommes retrouvés pris en étau sur le pont.
Pour tenter d’échapper au matraquage, pris de panique et acculé contre la barrière, un jeune manifestant est tombé depuis le pont sur la voie sur berge. D’après les secouristes, cette chute de plus de 6 mètres a provoqué de graves fractures au bassin et aux jambes. Pour masquer l’accident à la vue des passants et des média très présents, la police a alors procédé au déplacement du blessé sous le pont, dans le déni de toutes les règles élémentaires de sécurité. Pendant ce temps, les arrestations et le matraquage continuaient sur le pont. Le cortège a ainsi été maintenu parqué sans possibilité d’évacuer les lieux.
A l’heure où nous écrivons ce communiqué, nous ne connaissons pas l’état de santé de nos camarades blessés, arrêtés et victimes de répressions policières. Nous condamnons l’escalade de la violence policière, en particulier contre les jeunes, pour casser un mouvement social contre une réforme injuste.
Nous nous rassemblerons mercredi 10 novembre à 12h30 devant l’Hôpital Michallon en solidarité avec notre camarade blessé.
Signé : les étudiants et lycéens mobilisés ; Inter-lycées de l’Isère, UNL, UNEF, CNT-SR, FSE, JC-UEC, MJS
De : JCR
mardi 9 novembre 2010
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article110311
mardi 9 novembre 2010 (23h37)
Ce mardi 9 novembre, à la suite du blocage de plusieurs lycées grenoblois à l’appel de l’Inter-lycées, une manifestation a réuni des étudiants et des lycéens cours Jean-Jaurès. Le cortège d’environ 200 personnes, s’est dirigé vers la Porte de France. Nous avons organisé un barrage filtrant pour discuter avec les automobilistes dans le calme et sans provocations. Depuis le début cette action était sous forte surveillance policière.
La pression est montée d’un cran lorsqu’un automobiliste énervé a écrasé le pied d’un lycéen. A cet instant, un passant d’une quarantaine d’année et extérieur au cortège a eu une réaction violente contre l’automobiliste. Nous nous demandons si les intentions réelles de cette personne n’étaient pas de permettre la répression par les forces de police. En effet, immédiatement les forces de l’ordre ont tenté d’interpeller violement des jeunes manifestants, avec tout leur arsenal répressif (matraquage, tir de flash-ball et lacrymogènes).
Nous avons alors tenté de fuir par le pont vers la place Hubert Dubedout et nous sommes retrouvés pris en étau sur le pont.
Pour tenter d’échapper au matraquage, pris de panique et acculé contre la barrière, un jeune manifestant est tombé depuis le pont sur la voie sur berge. D’après les secouristes, cette chute de plus de 6 mètres a provoqué de graves fractures au bassin et aux jambes. Pour masquer l’accident à la vue des passants et des média très présents, la police a alors procédé au déplacement du blessé sous le pont, dans le déni de toutes les règles élémentaires de sécurité. Pendant ce temps, les arrestations et le matraquage continuaient sur le pont. Le cortège a ainsi été maintenu parqué sans possibilité d’évacuer les lieux.
A l’heure où nous écrivons ce communiqué, nous ne connaissons pas l’état de santé de nos camarades blessés, arrêtés et victimes de répressions policières. Nous condamnons l’escalade de la violence policière, en particulier contre les jeunes, pour casser un mouvement social contre une réforme injuste.
Nous nous rassemblerons mercredi 10 novembre à 12h30 devant l’Hôpital Michallon en solidarité avec notre camarade blessé.
Signé : les étudiants et lycéens mobilisés ; Inter-lycées de l’Isère, UNL, UNEF, CNT-SR, FSE, JC-UEC, MJS
De : JCR
mardi 9 novembre 2010
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article110311
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=9586
Bonsoir,
Dans la newsletter de dailymotion, il y a une vidéo très intéressante : des policiers infiltrés démasqués!
Dans la newsletter de dailymotion, il y a une vidéo très intéressante : des policiers infiltrés démasqués!
Les syndicats interprofessionnels
Collectif « touche pas à ma retraite »
Collectif Saint Hippo mobilisé
30120 Pays Viganais
11 Rue du Palais Espace Lucie Aubrac
04 67 81 37 34 ou 06 24 43 19 7
Le Vigan le 29 octobre 2010-11-01
Madame la Sous-préfète,
Nous tenons à protester vivement contre les évènements qui se sont déroulés lors de la fin de la manifestation départementale du jeudi 28 octobre devant la préfecture du Gard. Les bus qui nous transportaient étant stationnés juste en face des jardins de cette dernière et nous avons, de fait, été témoins des faits suivants :
Lors de la dislocation du défilé pacifique devant ce bâtiment administratif, quelques éléments, plus par rituel que par provocation, ont lancé des fumigènes dans les jardins, déserts à ce moment, et brûlé des rouleaux de papier hygiénique. Pendant ce laps de temps, deux véhicules de la police municipale se sont garés à proximité et les occupants se sont très calmement et méticuleusement harnachés de leur tenue antiémeute.
Lorsque ces fonctionnaires furent parés, des grenades lacrymogènes ont fait reculer les manifestants des grilles préfectorales, provocant un début de mini panique. A ce moment, les forces de l’ordre ont délibérément chargé et entouré un jeune garçon dont la seule provocation a été de se replier en leur direction !!. Cet abus viril d’autorité a eu, comme conséquence néfaste, une réaction immédiate et agressive ( que nous déplorons) des autres participants, entraînant illico une pluie de grenades lacrymogènes dont certaines furent lancées volontairement à proximité des cars où nous étions remontés, dans l’attente du départ imminent. Les portes de l’un des véhicules étant encore ouvertes, la fumée s’y est automatiquement introduite, provoquant des irritations parmi les occupants, dont plusieurs enfants et personnes âgées, obligeant le chauffeur du car à s’arrêter à la pharmacie la plus proche pour y faire soigner les personnes les plus incommodées. (Une quinzaine environ)
Sachant que des faits, étrangement similaires, se sont déroulés quelques jours plus tôt à Alès et devant le calme et l’organisation sans faille de l’intervention des policiers, nous ne pouvons que penser que ces derniers agissent de façon préméditée, répondant ainsi à des directives très précises de leur hiérarchie.
Nous tenons à vous rappeler que les manifestants du pays viganais sont des personnes responsables et pacifiques qui utilisent simplement le droit constitutionnel de manifester pour exprimer leur profond mécontentement contre cette réforme particulièrement injuste. Ces réactions agressives et sans fondement n’honorent en rien les donneurs d’ordre et ne font que renforcer la détermination de ces citoyens qui croient encore que les mots démocratie et concertation ont des valeurs inaltérables et nationales.
Comptant particulièrement sur votre aide pour faire remonter cette colère légitime aux plus hautes instances, nous vous prions d’agréer, madame la Sous-préfète, nos respectueuses salutations.
Le collectif et les syndicats interprofessionnels du Pays Viganais
et le collectif Saint Hippo mobilisé
Collectif « touche pas à ma retraite »
Collectif Saint Hippo mobilisé
30120 Pays Viganais
11 Rue du Palais Espace Lucie Aubrac
04 67 81 37 34 ou 06 24 43 19 7
Le Vigan le 29 octobre 2010-11-01
Madame la Sous-préfète,
Nous tenons à protester vivement contre les évènements qui se sont déroulés lors de la fin de la manifestation départementale du jeudi 28 octobre devant la préfecture du Gard. Les bus qui nous transportaient étant stationnés juste en face des jardins de cette dernière et nous avons, de fait, été témoins des faits suivants :
Lors de la dislocation du défilé pacifique devant ce bâtiment administratif, quelques éléments, plus par rituel que par provocation, ont lancé des fumigènes dans les jardins, déserts à ce moment, et brûlé des rouleaux de papier hygiénique. Pendant ce laps de temps, deux véhicules de la police municipale se sont garés à proximité et les occupants se sont très calmement et méticuleusement harnachés de leur tenue antiémeute.
Lorsque ces fonctionnaires furent parés, des grenades lacrymogènes ont fait reculer les manifestants des grilles préfectorales, provocant un début de mini panique. A ce moment, les forces de l’ordre ont délibérément chargé et entouré un jeune garçon dont la seule provocation a été de se replier en leur direction !!. Cet abus viril d’autorité a eu, comme conséquence néfaste, une réaction immédiate et agressive ( que nous déplorons) des autres participants, entraînant illico une pluie de grenades lacrymogènes dont certaines furent lancées volontairement à proximité des cars où nous étions remontés, dans l’attente du départ imminent. Les portes de l’un des véhicules étant encore ouvertes, la fumée s’y est automatiquement introduite, provoquant des irritations parmi les occupants, dont plusieurs enfants et personnes âgées, obligeant le chauffeur du car à s’arrêter à la pharmacie la plus proche pour y faire soigner les personnes les plus incommodées. (Une quinzaine environ)
Sachant que des faits, étrangement similaires, se sont déroulés quelques jours plus tôt à Alès et devant le calme et l’organisation sans faille de l’intervention des policiers, nous ne pouvons que penser que ces derniers agissent de façon préméditée, répondant ainsi à des directives très précises de leur hiérarchie.
Nous tenons à vous rappeler que les manifestants du pays viganais sont des personnes responsables et pacifiques qui utilisent simplement le droit constitutionnel de manifester pour exprimer leur profond mécontentement contre cette réforme particulièrement injuste. Ces réactions agressives et sans fondement n’honorent en rien les donneurs d’ordre et ne font que renforcer la détermination de ces citoyens qui croient encore que les mots démocratie et concertation ont des valeurs inaltérables et nationales.
Comptant particulièrement sur votre aide pour faire remonter cette colère légitime aux plus hautes instances, nous vous prions d’agréer, madame la Sous-préfète, nos respectueuses salutations.
Le collectif et les syndicats interprofessionnels du Pays Viganais
et le collectif Saint Hippo mobilisé
@si semble avoir emboîté le pas des médias mainstream, comme si cette histoire de retraites était pliée.
toutefois, aujourd'hui à Alès et à Avignon, le mouvement était toujours aussi fort: même qu'à Avignon les gazeuses étaient de sortie. Ailleurs, je sais pas.
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Communiqué de presse UD CGT 84
Suites de la manifestation du samedi 6 novembre 2010 - conflit retraites -
Initiative spontanée palais des papes
Dans le cadre de la manifestation du 6 novembre 2010 sur Avignon contre la réforme des retraites, les organisations syndicales du département ont appris pendant le défilé que des délégations ministérielles françaises et étrangères étaient présentes au palais des papes, elles étaient conviées à débattre sur le thème de la culture. Au sein de cette délégation la présence de Christine Lagarde ministre du Budget était annoncée.
En fin de manifestation les organisations syndicales dans l’unité prenaient la décision d’inviter les manifestants à se rendre sur le parvis du palais des papes. Des milliers de manifestants désireux de porter leurs exaspérations et leur opposition à la promulgation de la loi sur la réforme des retraites prenaient la décision dans le calme de converger vers ce lieu, en faisant preuve d’un esprit de responsabilité.
Mais aux différentes entrées de la place du palais, les forces de l’ordre ont empêché délibérément et avec l’usage de la force les manifestants de pénétrer dans l’enceinte.
Après quelques échauffourées et malgré l’usage par la police de bombes lacrymogènes plusieurs manifestants ont réussi à se rendre sur la place pour dénoncer cette réforme injuste, inefficace et brutale.
L’Union Départementale CGT du Vaucluse avec ses syndicats condamne la manière dont ont été traités les salariés, les citoyens qui souhaitaient simplement se rassembler pacifiquement devant le palais pour interpeller les délégations interministérielles.
Cet évènement est encore une fois l’illustration de la méthode Sarkozy et de sa manière de traiter le dialogue social dans le pays. Le gouvernement par l’intermédiaire de son préfet démontre à cette occasion à nouveau sa volonté de mépriser les salariés qui luttent et qui revendiquent le droit de conserver la possibilité de partir à 60 ans à la retraite à taux plein. L’arrivée d’une compagnie de CRS n’empêchera pas les manifestants de demeurer sur la place jusqu’au départ des délégations ministérielles, ce qui mettra fin à cette journée de mobilisation.
Un 6 novembre 2010, 9 ième journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle depuis début septembre qui à l’opposé d’un essoufflement déjà annoncé, se transforme avec ces 15 000 manifestants sur Avignon comme un encouragement à continuer la lutte, et à prendre dans les prochains jours partout des décisions pour renforcer ce mouvement social.
Avignon, le 6 novembre 18 h
toutefois, aujourd'hui à Alès et à Avignon, le mouvement était toujours aussi fort: même qu'à Avignon les gazeuses étaient de sortie. Ailleurs, je sais pas.
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Communiqué de presse UD CGT 84
Suites de la manifestation du samedi 6 novembre 2010 - conflit retraites -
Initiative spontanée palais des papes
Dans le cadre de la manifestation du 6 novembre 2010 sur Avignon contre la réforme des retraites, les organisations syndicales du département ont appris pendant le défilé que des délégations ministérielles françaises et étrangères étaient présentes au palais des papes, elles étaient conviées à débattre sur le thème de la culture. Au sein de cette délégation la présence de Christine Lagarde ministre du Budget était annoncée.
En fin de manifestation les organisations syndicales dans l’unité prenaient la décision d’inviter les manifestants à se rendre sur le parvis du palais des papes. Des milliers de manifestants désireux de porter leurs exaspérations et leur opposition à la promulgation de la loi sur la réforme des retraites prenaient la décision dans le calme de converger vers ce lieu, en faisant preuve d’un esprit de responsabilité.
Mais aux différentes entrées de la place du palais, les forces de l’ordre ont empêché délibérément et avec l’usage de la force les manifestants de pénétrer dans l’enceinte.
Après quelques échauffourées et malgré l’usage par la police de bombes lacrymogènes plusieurs manifestants ont réussi à se rendre sur la place pour dénoncer cette réforme injuste, inefficace et brutale.
L’Union Départementale CGT du Vaucluse avec ses syndicats condamne la manière dont ont été traités les salariés, les citoyens qui souhaitaient simplement se rassembler pacifiquement devant le palais pour interpeller les délégations interministérielles.
Cet évènement est encore une fois l’illustration de la méthode Sarkozy et de sa manière de traiter le dialogue social dans le pays. Le gouvernement par l’intermédiaire de son préfet démontre à cette occasion à nouveau sa volonté de mépriser les salariés qui luttent et qui revendiquent le droit de conserver la possibilité de partir à 60 ans à la retraite à taux plein. L’arrivée d’une compagnie de CRS n’empêchera pas les manifestants de demeurer sur la place jusqu’au départ des délégations ministérielles, ce qui mettra fin à cette journée de mobilisation.
Un 6 novembre 2010, 9 ième journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle depuis début septembre qui à l’opposé d’un essoufflement déjà annoncé, se transforme avec ces 15 000 manifestants sur Avignon comme un encouragement à continuer la lutte, et à prendre dans les prochains jours partout des décisions pour renforcer ce mouvement social.
Avignon, le 6 novembre 18 h
Depuis l'arrestation d'un suspect, silence radio sur l'affaire.
Pourtant, la garde à vue du "ninja" présumé doit être finie depuis longtemps.
La personne en question a t-elle été blanchie et libérée ?
Sinon qu'en dit son avocat ?
Dan, ça serait super de ne pas lâcher l'affaire et d'avoir le fin mot de l'histoire.
J'ai vraiment du mal à imaginer un scénario qui soit cohérent à la fois
avec la vidéo, les témoignages des Quatrebarbe et un ninja non policier.
Pourtant, la garde à vue du "ninja" présumé doit être finie depuis longtemps.
La personne en question a t-elle été blanchie et libérée ?
Sinon qu'en dit son avocat ?
Dan, ça serait super de ne pas lâcher l'affaire et d'avoir le fin mot de l'histoire.
J'ai vraiment du mal à imaginer un scénario qui soit cohérent à la fois
avec la vidéo, les témoignages des Quatrebarbe et un ninja non policier.
Le débat sur le rôle des policiers dans les manifs récentes est fort intéressant. Cependant, une vidéo sur une manif du 19.03.2009 (nation) largement diffusée sur le net montre que des policiers en civil avec capuche sur la tête et écharpe sur le visage viennent provoquer des manifestants.
Je suis avocat et j'ai défendu l'un d'entre eux qui a d'ailleurs été relaxé. Je tiens la vidéo à la disposition de l'équipe @si. (Je ne suis pas parvenu à trouver comment envoyer un message direct).
Je suis avocat et j'ai défendu l'un d'entre eux qui a d'ailleurs été relaxé. Je tiens la vidéo à la disposition de l'équipe @si. (Je ne suis pas parvenu à trouver comment envoyer un message direct).
Selon préfet…ministres…et autres menteurs assermentés…comme N$...il n'y a aucun flics en civil faisant les perturbateurs…les manipulateurs…les casseurs…bref il n'y a pas de fouteurs de merdes parmi les honorables représentants des forces de l'ordre…français. Point à la ligne
http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=190#190
http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=190#190
Manipulation policière
Le 4 juillet 2003,
les intermittents viennent soutenir
les techniciens en grève sur le festival
des nuits de Fourvière.
Six agitateurs interviennent dans la foule
pour agresser les intermittents qui bloquent
l'entrée au public (des flics sans brassards).
Après neuf mois d'enquête, un juge membre
du syndicat de la magistrature nous a dit :
"C'est la première fois que la justice
a une aussi grosse manipulation policière filmée"
Un fonctionnaire des renseignements généraux
nous a rappelé que tout leurs supérieurs
sont membres de la franc-maçonnerie...
Jean-Luc LUMEN
http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=190#190
http://latelevisionpaysanne.fr/video.php?lirevideo=190#190
Manipulation policière
Le 4 juillet 2003,
les intermittents viennent soutenir
les techniciens en grève sur le festival
des nuits de Fourvière.
Six agitateurs interviennent dans la foule
pour agresser les intermittents qui bloquent
l'entrée au public (des flics sans brassards).
Après neuf mois d'enquête, un juge membre
du syndicat de la magistrature nous a dit :
"C'est la première fois que la justice
a une aussi grosse manipulation policière filmée"
Un fonctionnaire des renseignements généraux
nous a rappelé que tout leurs supérieurs
sont membres de la franc-maçonnerie...
Jean-Luc LUMEN
maintenant qu'il semblerait que le fameux "ninja" n'était pas un policier mais un militant d'extrême gauche, j'espère que tout ceux qui ont laissé leur haine anti flics s'exprimer sur ce forum en avançant des certitudes sur ce dossier, seront plus prudents la prochaine fois. Il est aussi à souhaiter que si et je dis bien "si" cette dernière hypothèse est vérifiée le traitement journalistique sera tout aussi important (notamment sur @si) pour reconnaitre l'emballement que cette vidéo a suscité à tort avec des condamnations sur les forums aussi virulentes des actes de ses délinquants même s'ils ne sont pas des policiers.
Il faut que ça se sache : ces pratiques sont anciennes (j'ai 68 ans et j'ai connu d'autres manifs) mais aujourd'hui tous les excès s'ajoutent et se combinent. La conscience politique (qui n'est ni de droite ni de gauche) ne suffit plus. Il faut aller jusqu'à la résistance aux manipulations et combinaisons de toutes sortes.
en même temps pourquoi on ne lui pas montré dans l'émission de BFM la vidéo en question, celle avec les autocollants CGT, on se le demande. Ca aurait été plus déontologique et on aurait pu voir le résultat de sa réaction, honnêteté ou hypocrisie.
Effectivement sa phrase est vraie, "les policiers en civil n'ont pas de badget CGT mais un brassard" il joue sur les mots et ça se voit, il veut dire "habituellement".
par contre le reste de sa seconde phrase est totalement crédible, "l'objectif est bien de se déguiser en manifestants pour ne pas être repéré et être à même de chopper les casseurs, et d'empêcher les manifestations de violence tout en protégeant les citoyens. Après que certains policiers ripous se permettent de casser pour mettre le pastis, c'est certainement vrai mais en l'absence de témoignage crédible ou de preuve tangible, ça ne tient effectivement pas la route devant un tribunal.
Mais c'est pas pour ça que ça n'existe pas pour le coup, on est tous d'accord là-dessus.
Effectivement sa phrase est vraie, "les policiers en civil n'ont pas de badget CGT mais un brassard" il joue sur les mots et ça se voit, il veut dire "habituellement".
par contre le reste de sa seconde phrase est totalement crédible, "l'objectif est bien de se déguiser en manifestants pour ne pas être repéré et être à même de chopper les casseurs, et d'empêcher les manifestations de violence tout en protégeant les citoyens. Après que certains policiers ripous se permettent de casser pour mettre le pastis, c'est certainement vrai mais en l'absence de témoignage crédible ou de preuve tangible, ça ne tient effectivement pas la route devant un tribunal.
Mais c'est pas pour ça que ça n'existe pas pour le coup, on est tous d'accord là-dessus.
Risible revirement de Mohamed Douhane du syndicat de police "synergies officiers"!
Enfin il reconnaît que des policiers portent des badges CGT et non pas des brassards de police dans les manifs.
Premier temps " les policiers quand ils sont en activitée en civil ont un brassard depolice et pas un badge de la CGT" c'est ici http://www.youtube.com/watch?v=FVQ89F-sLqs
Revirement le lendemain "cela n'a rien de choquant, l'objectif c'est d'éviter d'être repéré" journal 20 H de france 2 du 27 http://jt.france2.fr/20h/
Risible...comme il dit...
Enfin il reconnaît que des policiers portent des badges CGT et non pas des brassards de police dans les manifs.
Premier temps " les policiers quand ils sont en activitée en civil ont un brassard depolice et pas un badge de la CGT" c'est ici http://www.youtube.com/watch?v=FVQ89F-sLqs
Revirement le lendemain "cela n'a rien de choquant, l'objectif c'est d'éviter d'être repéré" journal 20 H de france 2 du 27 http://jt.france2.fr/20h/
Risible...comme il dit...
Sur cette page du Boston Globe http://www.boston.com/bigpicture/2010/10/france_on_strike.html de magnifiques photos des manifestations... et la photo 21 d'un certain Thibaut Camus (il doit en avoir d'autres et en plus il est bon, les photos sont super nettes) montre distinctement une jolie brochette identifiable de policiers actifs en civil...
Arrg!! c'est enervant !!!
Lorsque une autorité quelconque est soupçonnée de servir ses interets en s'adonnant à des actes dissimulés,malveillants et/ou deloyaux , il lui suffira de s'être assuré préalablement qu'il n'y ai aucune preuve tangible pour brandir enfin indignée la menace de la plainte pour diffamation pour se tirer d'affaire. Circulez y a rien à voir !
Difficile de trouver une preuve tangible dans ces conditions où l'objet de l'investigation lui même est tabou.
et pourtant, elle tourne pas rond cette république...
Lorsque une autorité quelconque est soupçonnée de servir ses interets en s'adonnant à des actes dissimulés,malveillants et/ou deloyaux , il lui suffira de s'être assuré préalablement qu'il n'y ai aucune preuve tangible pour brandir enfin indignée la menace de la plainte pour diffamation pour se tirer d'affaire. Circulez y a rien à voir !
Difficile de trouver une preuve tangible dans ces conditions où l'objet de l'investigation lui même est tabou.
et pourtant, elle tourne pas rond cette république...
Dan, j'ai peur de leurs rabatteurs une nouvelle fois.
Des vôtres aussi.
Des vôtres aussi.
La manifestation du 23 octobre à Vernon a été encadrée par les habituels casqués (gendarmes, policiers ?) et par des lourbards au crâne rasé et aux pantalons tombants qui semblaient bien copains avec les forces de l'ordre et ne participaient pas au défilé. Il n'y a pas eu de casse, mais les "casseurs" étaient prêts. Etant de la génération 68, nous avons bien reconnu les éternels flics déguisés. Le gouvernement d'aujourd'hui croit-il donc que mai 68 va revenir?
J'ai des ados à la maison, ils se marrent devant Sarko et les Jedi, qui date déjà un peu, mais se trouve être plutôt d'actualité.
Dan on sera copain pas vrai?
http://www.youtube.com/watch?v=x_wpRVqAyi8
http://www.youtube.com/watch?v=x_wpRVqAyi8
Lu sur Marianne2 (merci BA):
Un témoignage à vérifier posté sur le site du Monde d'un "Jérémy Robine, Docteur en géopolitique"
Jérémy Robine, docteur en géopolitique
25.10.10 | 19h17
Le 18/10, par curiosité je suivais la manifestation sauvage, en retrait trottoir de droite avec des journalistes (on me voit courir dans la vidéo). Je me suis retrouvé à moins de 10 mètres de la scène de l'attaque de la banque etc. J'ai suivi le ninja ensuite, je l'ai perdu à l'entrée de l'opéra, et je l'ai retrouvé rue de Charenton avec un brassard Police, puis lorsqu'il a quitté le dispositif, par l'autre côté de la rue, où j'étais pour mieux voir. Je crois que c'est clair, comme ça, non ?
En plus il a l'air d'exister ici
Un témoignage à vérifier posté sur le site du Monde d'un "Jérémy Robine, Docteur en géopolitique"
Jérémy Robine, docteur en géopolitique
25.10.10 | 19h17
Le 18/10, par curiosité je suivais la manifestation sauvage, en retrait trottoir de droite avec des journalistes (on me voit courir dans la vidéo). Je me suis retrouvé à moins de 10 mètres de la scène de l'attaque de la banque etc. J'ai suivi le ninja ensuite, je l'ai perdu à l'entrée de l'opéra, et je l'ai retrouvé rue de Charenton avec un brassard Police, puis lorsqu'il a quitté le dispositif, par l'autre côté de la rue, où j'étais pour mieux voir. Je crois que c'est clair, comme ça, non ?
En plus il a l'air d'exister ici
je comprends pas l'attitude de certains ici, sachant qu'en 2012 lorsque les gauchistes seront au pouvoir, ils s'empresseront de supprimer la réforme de la retraite pour en faire une nouvelle.
On voit juste là les derniers soubresaut d'un président en perte de vitesse et de popularité.
à quand ça en France :(
http://www.megavideo.com/?d=6NDS56G4
On voit juste là les derniers soubresaut d'un président en perte de vitesse et de popularité.
à quand ça en France :(
http://www.megavideo.com/?d=6NDS56G4
Vu chez Guy Birenbaum, témoignage (peut etre déjà donné ici ?)
J'aimerai répondre à l'article " Policier-casseur à Chambéry ? ".
Dan Israel tente d'identifier dans deux extraits mis en ligne, le supposé policier parmi les casseurs. Or, en regardant le 1er extrait, je vous ferai remarquer que dans le barrage compact de policiers, en premier plan à l'image, il y a à gauche un homme à capuche avec un sac à dos et un brassard orange. On peut supposer qu'il s'agit aussi du policier de la fameuse photo. Ci-joint une capture image.
[img]http://nsa20.casimages.com/img/2010/10/25/mini_1010250527001742.jpg[/img]
Si j'avais un conseil à donner aux manifestants, c'est de filmer plus en gros plan la prochaine fois ! Le " journalisme citoyen " demande encore de l'expérience, mais c'est prometteur tout ça ! ^^
Enquêtes très intéressantes en tout cas de la part de Dan Israel. Merci à lui !
EDIT : je n'ai pas lu les com' avant de poster, apparemment, je ne suis pas seul à l'avoir remarqué parmisles policiers. :)
Dan Israel tente d'identifier dans deux extraits mis en ligne, le supposé policier parmi les casseurs. Or, en regardant le 1er extrait, je vous ferai remarquer que dans le barrage compact de policiers, en premier plan à l'image, il y a à gauche un homme à capuche avec un sac à dos et un brassard orange. On peut supposer qu'il s'agit aussi du policier de la fameuse photo. Ci-joint une capture image.
[img]http://nsa20.casimages.com/img/2010/10/25/mini_1010250527001742.jpg[/img]
Si j'avais un conseil à donner aux manifestants, c'est de filmer plus en gros plan la prochaine fois ! Le " journalisme citoyen " demande encore de l'expérience, mais c'est prometteur tout ça ! ^^
Enquêtes très intéressantes en tout cas de la part de Dan Israel. Merci à lui !
EDIT : je n'ai pas lu les com' avant de poster, apparemment, je ne suis pas seul à l'avoir remarqué parmisles policiers. :)
Oui, on le voit, avec son brassard, au premier plan à gauche, derrière le cordon en uniforme.
Je suis bien persuadée que régulièrement les policiers en civil infiltrent et provoquent, mais cette vidéo n'est pas du tout une preuve de ces agissements, qui doivent être dénoncés.
Je crois que vous devriez laisser votre vite-dit, mais le corriger vite-fait.
Attention à l'emballement médiatique !
( ou alors vous devrez faire un dossier sur vous-mêmes)
Ah, je vois que c'était en " ça reste à vérifier", le doute était fondé.
Je suis bien persuadée que régulièrement les policiers en civil infiltrent et provoquent, mais cette vidéo n'est pas du tout une preuve de ces agissements, qui doivent être dénoncés.
Je crois que vous devriez laisser votre vite-dit, mais le corriger vite-fait.
Attention à l'emballement médiatique !
( ou alors vous devrez faire un dossier sur vous-mêmes)
Ah, je vois que c'était en " ça reste à vérifier", le doute était fondé.
idem : dans le vite-dit de Dan, sur la premiere video, le flic en sweat semble etre parmi puis derriere la police.
Dan, dans le vite dit, vous ecrivez:
Voici les deux extraits où on voit l'homme qui ressemble au policier.
Dans le premier, on le voit surgir de derrière la poubelle, sur la droite...
Dans la première vidéo, je crois reconnaitre l'homme au sweat de dos du coté des policiers un peu à gauche (Il y a aussi l'autre civil de la photo)... On l'y voit également à la fin du deuxième extrait... Il a dans les deux cas son brassard au bras droit.
Il n'y a qu'au début du deuxième extrait qu'il peut y avoir un doute. Mais on a du mal à comprendre la chronologie exacte des événements dans les deux vidéos.
Et je ne suis spas du genre à défendre les pratiques de la police
Voici les deux extraits où on voit l'homme qui ressemble au policier.
Dans le premier, on le voit surgir de derrière la poubelle, sur la droite...
Dans la première vidéo, je crois reconnaitre l'homme au sweat de dos du coté des policiers un peu à gauche (Il y a aussi l'autre civil de la photo)... On l'y voit également à la fin du deuxième extrait... Il a dans les deux cas son brassard au bras droit.
Il n'y a qu'au début du deuxième extrait qu'il peut y avoir un doute. Mais on a du mal à comprendre la chronologie exacte des événements dans les deux vidéos.
Et je ne suis spas du genre à défendre les pratiques de la police
Concernant le vite dit "Policier-casseur à Chambéry ?":
Dan Israël a écrit:
"Pour tenter d'y voir plus clair, nous avons réalisé quelques images fixes à partir de cette vidéo, où l'on voit apparaître l'homme de façon un peu plus nette. Rien de probant, mais on peut dire qu'il ressemble effectivement au policier pris en photo : le sweat-shirt et le pantalon semblent être les mêmes, et le sac-à-dos ressemble aussi. Seule différence, le manifestant porte un appareil autour du cou, peut-être un camescope ou un appareil photo, qui n'apparaît pas dans la photo du policier."
Il me semble que l'on voit assez distinctement que c'est un objet assez rectangulaire, et que dans la première photo cette personne a justement un objet de grosse taille rectangulaire dans la poche de son sweat.
Dan Israël a écrit:
"Pour tenter d'y voir plus clair, nous avons réalisé quelques images fixes à partir de cette vidéo, où l'on voit apparaître l'homme de façon un peu plus nette. Rien de probant, mais on peut dire qu'il ressemble effectivement au policier pris en photo : le sweat-shirt et le pantalon semblent être les mêmes, et le sac-à-dos ressemble aussi. Seule différence, le manifestant porte un appareil autour du cou, peut-être un camescope ou un appareil photo, qui n'apparaît pas dans la photo du policier."
Il me semble que l'on voit assez distinctement que c'est un objet assez rectangulaire, et que dans la première photo cette personne a justement un objet de grosse taille rectangulaire dans la poche de son sweat.
C'est complètement dingue, dans quel genre d'état vivons-nous ?
ça a deja du etre posté mais à lire absolument jusqu'à la fin
Voici un mail que j'ai envoyé à mes contacts, si vous voulez faire suivre sur tout support, avec joie =).
Bonsoir,
Si vous n'avez pas forcément suivi tout ce qui circule en ce moment sur la toile, je voulais partager quelques liens très informatifs :
- cette vidéo de l'intervention excellente du député GDR Jean-Pierre Brard à l'Assemblée, qui date un peu, vient de faire surface et circule sur Twitter
- beaucoup d'informations remontent sur les violences policières dans les manifestations, voici un site fait par un ami qui en recense beaucoup (avec des photos issues d'une publication américaine, dont une montre des policiers en civil gazant à bout portant un manifestant qui marche avec des béquilles) ; une page devenue assez célèbre témoignant sur la "prison ouverte" à Lyon ; un billet publié chez Guy Birenbaum, avec des analyses qu'on retrouve ailleurs, sur un "casseur" présenté comme tel par TF1 et des médias écrits, mais que tout semble désigner comme un policier en civil ; à Lorient des grenades explosives ont été lancées par les CRS en direction de la foule, ce qui atteint des niveaux de violence rares...
- il est intéressant de les mettre en réseau avec un nouvel "élément de langage" que tiennent les jeunes UMP et quelques plus vieux, surtout sur Internet et quand ils sont invités sur des plateaux de télévision. Sur arretsurimages.net, Rémi Martial (président du Mét) a accusé Jean-Baptiste Prévost de chercher à "faire un nouveau Malik Oussekine" : se trouver un martyr. Benjamin Lancar a réitéré cette accusation face au même Prévost chez Paul Amar, et sur son blog (je n'ai pas résisté et y ai laissé deux commentaires).
Sans vouloir sombrer dans le pessimisme, mais en faisant simplement appel aux acquis de la recherche historique, je crois bien voir là l'annonce d'un déferlement de violence encore plus grand de la part des commandos de désordre des "forces de l'ordre". Une thèse sortie assez récemment sur le massacre de Charonne a mis en évidence, sans aucun doute possible, à partir des archives policières, préfectorales, et ministérielles d'alors (l'accès aux seules les archives présidentielles - le Grand Charles reste intouchable - ayant été refusé à l'auteur), la chaîne de commandement du massacre. Les violences de plus en plus fortes ont été décidées au ministère, annoncée au préfet, transmises aux brigades, les plus violentes étant placées aux endroits de répression les plus importants. En direct, par talkie-walkie (dont les "minutes" sont accessibles aux historiens longtemps après), les chefs de la police ordonnaient de continuer à taper.
Pensons-y quand nous croiserons des gens du Mét ou de l'UMP : ils sont prêts à cela, à utiliser un mort tué par le SAC et le mettre quasiment sur notre compte. Dans le même temps, de plus en plus de députés de leur parti prônent une alliance avec le FN. Il ne faudrait pas hésiter à les interpeller en public sur cette question. Prenons l'exemple du soutien massif de l'UMP (Lancar, Xavier Bertrand, les députés UMP du Sud) à René Galinier pour les mettre à la limite de leur dissonance cognitive : sont-ils racistes, antisociaux, ou réactionnaires ignorants ?
Pour ceux que ça intéresse, j'ai passé à peu près 4 ou 5h aujourd'hui à mettre des commentaires sur le site du Figaro (à la modération très aléatoire), de Libération, et d'autres, pour porter nos arguments, et pointer les contradictions de la droite. Je sais que c'est souvent assez vain d'autant que même les convaincus (il y en a eu) doivent sans doute perdre leur conviction quand ils se mettent à nouveau à passer leurs journées entre gens de droite ; mais sait-on jamais. J'ai un fichier word avec ces commentaires, pour les ressortir en fonction des thématiques habituelles (jeunes manipulés, syndicats antidémocratiques, casseurs, réforme nécessaire, etc.). Demandez le programme !
Malgré cela, n'oublions pas la leçon que rappelle Bernard Friot chaque fois qu'il parle de la lutte actuelle : il faut conserver notre joie progressiste ou révolutionnaire, voir ce qui est bien dans le réel et l'étendre. Dans notre cas : 74% des actifs sondés soutiennent les grèves ; 79% des actifs sondés sont favorables à une rediscussion de ce projet. Il faut donc viser ceux-là pour qu'ils comprennent qu'on peut, et qu'on doit refuser l'allongement de la durée de cotisation, et le décalage de l'âge légal de départ, pour jouer plutôt sur les cotisations, annuler les exonérations fiscales et sociales, et repenser le partage des richesses, entre salaire et capital, et entre les différents salaires.
Bonne nuit et à bientôt !
Thibaud.
ps : ci-joint une proposition de tract que j'avais fait pour Sciences Po, et une photo de moi pendant la manifestation des jeunes de jeudi dernier à Paris ; j'ai été interviewé par Public Sénat, France Culture, et trois télévisions qui ne m'ont pas dit leur nom. Si vous m'avez vu ou entendu quelque part faites moi signe ;-). Et si de votre côté vous avez des informations sur les retraites je suis preneur.
La photo : http://yfrog.com/3zimg00658201010211444j
Le texte long du tract, ci-dessous :
Après une sixième journée de mobilisation très suivie, qui a vu le nombre de manifestants se maintenir au niveau record de 3,5 millions, faisons le point sur nos revendications qu’un chef d’État et un gouvernement autistes prétendent inexistantes.
Le projet gouvernemental n’est ni « naturel » ni même viable. Faut-il rappeler que 60% des salariés du privé qui font valoir leurs droits à la retraite ne sont plus en situation d’emploi ? Comment peut-on penser que repousser l’âge de départ améliorera quoi que ce soit ? Les retraites ne sont pas une île à part dans le monde du travail, leur mode de financement est immédiatement relié au niveau des salaires et au taux d’emploi. Il faut relever ceux-ci plutôt que de continuer perpétuellement à les abaisser comme le veut le MEDEF !
Contrairement aux arguments simplistes matraqués par ce gouvernement et ses affidés médiatiques, leur contre-réforme est injuste et pèse sur les plus faibles. La France est le 3e pays par le nombre de millionnaires, les cotisations patronales n’ont pas été augmentées depuis 1995, et la richesse nationale, produite par les travailleurs, est redistribuée à 60% vers les salaires et 40% vers le capital alors que ce rapport était de 70/30 il y a vingt ans !
La solution pour financer nos retraites est simple : une meilleure répartition des richesses, avec un plafonnement des hauts salaires ; une augmentation des cotisations patronales ; une taxation des profits des entreprises du CAC 40 au même niveau que celle qui pèse sur les PME, donc une annulation des niches fiscales Copé et des autres mesures concédées depuis 2002 au MEDEF.
En 1980, les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires représentaient 4,2% de la masse salariale, cette proportion est aujourd’hui de 13% ! Le MEDEF se vante régulièrement d’avoir mis de côté un milliard d’euros pour pallier aux pertes engendrées par les grèves : s’il est possible d’économiser autant d’argent pour entraver un droit constitutionnel, ne peut-on pas envisager d’augmenter les cotisations patronales ?
En luttant contre le chômage et en permettant à tous de cotiser, les recettes augmenteraient considérablement. La CGT estime qu’il y a 400 000 travailleurs forcés, clandestins et sans droit, en France : leur régularisation rapporterait 2 milliards d’euros aux caisses de retraite.
Les quelques amendements péniblement consentis par la majorité, présentés comme une marque de mansuétude, témoignent d’une profonde confusion entre pénibilité et handicap ! Pouvoir partir en retraite avec 10 ou 20% d’incapacité, c’est avoir le « droit » de profiter d’une vie sans usage des membres supérieurs ou inférieurs. La pénibilité de l’emploi ne se mesure pas seulement au handicap, qui ne prend pas en compte des dégâts irréparables infligés au corps des travailleurs ! Les maladies de longue durée, les cancers professionnels, les troubles musculo-squelettique ne sont pas pris en compte dans ces amendements. L’amendement 730 adopté le 15 septembre à l’Assemblée, qui tue la médecine du travail, confirme que cette majorité ne gouverne pas pour le bien-être des citoyens, mais pour celui des marchés financiers et des actionnaires !
C’est pourquoi nous demandons le retrait pur et simple de la réforme ! Nicolas Sarkozy a dit qu’il n’avait pas obtenu en 2007 de mandat pour réformer les retraites, il a répété qu’il ne toucherait pas à l’âge légal de départ à la retraite : on ne peut le laisser se parjurer ainsi tout en se parant d’une prétendue légitimité démocratique.
De plus le gouvernement non content d’être sourd aux revendications du mouvement social a décidé maintenant de le réprimer pour le faire taire. Plusieurs militants ont été interpellés, placés en garde à vue et fichés, accusés d’actes de vandalisme qu’ils réfutent. Les provocations de policiers en civil et la brutalité des CRS ont beau ne pas être relayées par les médias, elles ont été à l’origine de la majorité des rares cas de débordement dans ces manifestations pacifiques. Nous appelons donc les forces de l’ordre à un comportement civique, les politiques et médias au respect de la réalité des faits, et la justice à la vigilance. Le 16 octobre à Fontainebleau, six lycéens de 15 à 16 ans ont été mis en garde à vue pour 24h dans des conditions indécentes, accusés d’avoir jeté des tomates ! Ces pratiques sont intolérables ! Manifester est un droit qu’on ait 16 ou 70 ans !
Alors tous mobilisés jusqu’au retrait ! Une autre réforme est possible !
Bonsoir,
Si vous n'avez pas forcément suivi tout ce qui circule en ce moment sur la toile, je voulais partager quelques liens très informatifs :
- cette vidéo de l'intervention excellente du député GDR Jean-Pierre Brard à l'Assemblée, qui date un peu, vient de faire surface et circule sur Twitter
- beaucoup d'informations remontent sur les violences policières dans les manifestations, voici un site fait par un ami qui en recense beaucoup (avec des photos issues d'une publication américaine, dont une montre des policiers en civil gazant à bout portant un manifestant qui marche avec des béquilles) ; une page devenue assez célèbre témoignant sur la "prison ouverte" à Lyon ; un billet publié chez Guy Birenbaum, avec des analyses qu'on retrouve ailleurs, sur un "casseur" présenté comme tel par TF1 et des médias écrits, mais que tout semble désigner comme un policier en civil ; à Lorient des grenades explosives ont été lancées par les CRS en direction de la foule, ce qui atteint des niveaux de violence rares...
- il est intéressant de les mettre en réseau avec un nouvel "élément de langage" que tiennent les jeunes UMP et quelques plus vieux, surtout sur Internet et quand ils sont invités sur des plateaux de télévision. Sur arretsurimages.net, Rémi Martial (président du Mét) a accusé Jean-Baptiste Prévost de chercher à "faire un nouveau Malik Oussekine" : se trouver un martyr. Benjamin Lancar a réitéré cette accusation face au même Prévost chez Paul Amar, et sur son blog (je n'ai pas résisté et y ai laissé deux commentaires).
Sans vouloir sombrer dans le pessimisme, mais en faisant simplement appel aux acquis de la recherche historique, je crois bien voir là l'annonce d'un déferlement de violence encore plus grand de la part des commandos de désordre des "forces de l'ordre". Une thèse sortie assez récemment sur le massacre de Charonne a mis en évidence, sans aucun doute possible, à partir des archives policières, préfectorales, et ministérielles d'alors (l'accès aux seules les archives présidentielles - le Grand Charles reste intouchable - ayant été refusé à l'auteur), la chaîne de commandement du massacre. Les violences de plus en plus fortes ont été décidées au ministère, annoncée au préfet, transmises aux brigades, les plus violentes étant placées aux endroits de répression les plus importants. En direct, par talkie-walkie (dont les "minutes" sont accessibles aux historiens longtemps après), les chefs de la police ordonnaient de continuer à taper.
Pensons-y quand nous croiserons des gens du Mét ou de l'UMP : ils sont prêts à cela, à utiliser un mort tué par le SAC et le mettre quasiment sur notre compte. Dans le même temps, de plus en plus de députés de leur parti prônent une alliance avec le FN. Il ne faudrait pas hésiter à les interpeller en public sur cette question. Prenons l'exemple du soutien massif de l'UMP (Lancar, Xavier Bertrand, les députés UMP du Sud) à René Galinier pour les mettre à la limite de leur dissonance cognitive : sont-ils racistes, antisociaux, ou réactionnaires ignorants ?
Pour ceux que ça intéresse, j'ai passé à peu près 4 ou 5h aujourd'hui à mettre des commentaires sur le site du Figaro (à la modération très aléatoire), de Libération, et d'autres, pour porter nos arguments, et pointer les contradictions de la droite. Je sais que c'est souvent assez vain d'autant que même les convaincus (il y en a eu) doivent sans doute perdre leur conviction quand ils se mettent à nouveau à passer leurs journées entre gens de droite ; mais sait-on jamais. J'ai un fichier word avec ces commentaires, pour les ressortir en fonction des thématiques habituelles (jeunes manipulés, syndicats antidémocratiques, casseurs, réforme nécessaire, etc.). Demandez le programme !
Malgré cela, n'oublions pas la leçon que rappelle Bernard Friot chaque fois qu'il parle de la lutte actuelle : il faut conserver notre joie progressiste ou révolutionnaire, voir ce qui est bien dans le réel et l'étendre. Dans notre cas : 74% des actifs sondés soutiennent les grèves ; 79% des actifs sondés sont favorables à une rediscussion de ce projet. Il faut donc viser ceux-là pour qu'ils comprennent qu'on peut, et qu'on doit refuser l'allongement de la durée de cotisation, et le décalage de l'âge légal de départ, pour jouer plutôt sur les cotisations, annuler les exonérations fiscales et sociales, et repenser le partage des richesses, entre salaire et capital, et entre les différents salaires.
Bonne nuit et à bientôt !
Thibaud.
ps : ci-joint une proposition de tract que j'avais fait pour Sciences Po, et une photo de moi pendant la manifestation des jeunes de jeudi dernier à Paris ; j'ai été interviewé par Public Sénat, France Culture, et trois télévisions qui ne m'ont pas dit leur nom. Si vous m'avez vu ou entendu quelque part faites moi signe ;-). Et si de votre côté vous avez des informations sur les retraites je suis preneur.
La photo : http://yfrog.com/3zimg00658201010211444j
Le texte long du tract, ci-dessous :
Après une sixième journée de mobilisation très suivie, qui a vu le nombre de manifestants se maintenir au niveau record de 3,5 millions, faisons le point sur nos revendications qu’un chef d’État et un gouvernement autistes prétendent inexistantes.
Le projet gouvernemental n’est ni « naturel » ni même viable. Faut-il rappeler que 60% des salariés du privé qui font valoir leurs droits à la retraite ne sont plus en situation d’emploi ? Comment peut-on penser que repousser l’âge de départ améliorera quoi que ce soit ? Les retraites ne sont pas une île à part dans le monde du travail, leur mode de financement est immédiatement relié au niveau des salaires et au taux d’emploi. Il faut relever ceux-ci plutôt que de continuer perpétuellement à les abaisser comme le veut le MEDEF !
Contrairement aux arguments simplistes matraqués par ce gouvernement et ses affidés médiatiques, leur contre-réforme est injuste et pèse sur les plus faibles. La France est le 3e pays par le nombre de millionnaires, les cotisations patronales n’ont pas été augmentées depuis 1995, et la richesse nationale, produite par les travailleurs, est redistribuée à 60% vers les salaires et 40% vers le capital alors que ce rapport était de 70/30 il y a vingt ans !
La solution pour financer nos retraites est simple : une meilleure répartition des richesses, avec un plafonnement des hauts salaires ; une augmentation des cotisations patronales ; une taxation des profits des entreprises du CAC 40 au même niveau que celle qui pèse sur les PME, donc une annulation des niches fiscales Copé et des autres mesures concédées depuis 2002 au MEDEF.
En 1980, les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires représentaient 4,2% de la masse salariale, cette proportion est aujourd’hui de 13% ! Le MEDEF se vante régulièrement d’avoir mis de côté un milliard d’euros pour pallier aux pertes engendrées par les grèves : s’il est possible d’économiser autant d’argent pour entraver un droit constitutionnel, ne peut-on pas envisager d’augmenter les cotisations patronales ?
En luttant contre le chômage et en permettant à tous de cotiser, les recettes augmenteraient considérablement. La CGT estime qu’il y a 400 000 travailleurs forcés, clandestins et sans droit, en France : leur régularisation rapporterait 2 milliards d’euros aux caisses de retraite.
Les quelques amendements péniblement consentis par la majorité, présentés comme une marque de mansuétude, témoignent d’une profonde confusion entre pénibilité et handicap ! Pouvoir partir en retraite avec 10 ou 20% d’incapacité, c’est avoir le « droit » de profiter d’une vie sans usage des membres supérieurs ou inférieurs. La pénibilité de l’emploi ne se mesure pas seulement au handicap, qui ne prend pas en compte des dégâts irréparables infligés au corps des travailleurs ! Les maladies de longue durée, les cancers professionnels, les troubles musculo-squelettique ne sont pas pris en compte dans ces amendements. L’amendement 730 adopté le 15 septembre à l’Assemblée, qui tue la médecine du travail, confirme que cette majorité ne gouverne pas pour le bien-être des citoyens, mais pour celui des marchés financiers et des actionnaires !
C’est pourquoi nous demandons le retrait pur et simple de la réforme ! Nicolas Sarkozy a dit qu’il n’avait pas obtenu en 2007 de mandat pour réformer les retraites, il a répété qu’il ne toucherait pas à l’âge légal de départ à la retraite : on ne peut le laisser se parjurer ainsi tout en se parant d’une prétendue légitimité démocratique.
De plus le gouvernement non content d’être sourd aux revendications du mouvement social a décidé maintenant de le réprimer pour le faire taire. Plusieurs militants ont été interpellés, placés en garde à vue et fichés, accusés d’actes de vandalisme qu’ils réfutent. Les provocations de policiers en civil et la brutalité des CRS ont beau ne pas être relayées par les médias, elles ont été à l’origine de la majorité des rares cas de débordement dans ces manifestations pacifiques. Nous appelons donc les forces de l’ordre à un comportement civique, les politiques et médias au respect de la réalité des faits, et la justice à la vigilance. Le 16 octobre à Fontainebleau, six lycéens de 15 à 16 ans ont été mis en garde à vue pour 24h dans des conditions indécentes, accusés d’avoir jeté des tomates ! Ces pratiques sont intolérables ! Manifester est un droit qu’on ait 16 ou 70 ans !
Alors tous mobilisés jusqu’au retrait ! Une autre réforme est possible !
Je viens de lire une grande partie de ce forum et deux choses m'étonnent :
- que certains s'étonnent ou s'indignent encore de manipulations policières. Dans de tels cas il ne s'agit généralement pas de flics "de bases", mais de personnes rompus aux combats rapprochés et à l'infiltration (DCRI sans doute). Revoir toute l'histoire des révoltes en France et ailleurs... Tous les pouvoirs ont toujours tenté de décrédibiliser la contestation... Quant à la violence policière, qui n'a jamais été matraqué violemment sans raison par trois flics une fois dans sa vie, devrait s'abstenir de commentaire sur la "droiture" de la police. Depuis l'age de 22 ans (cela fait 21 ans) je ne crois plus à la police républicaine (y ai-je cru un jour???)... A lire "Bavures policières"
- que personne ne s'intéresse à l'ex-filtration du "pseudo casseur" (ou j'ai mal lu). A en croire le témoignage de Monsieur Auxcheveuxblancs, celui-ci a reçu des faux coups du groupe lui tombant dessus, comme pour en fait le "protéger"... Beaucoup pensent que ceux là sont pour le coup de vrais flics (la gestuel de l'homme à la matraque est significative du corps de police... peu importe la marque de la matraque, sourires). Je suis de ceux là, sinon pourquoi faire semblant de taper? S'il s'agissait d'activistes anarchistes ou de provocateurs d'extrême droite, le vieux monsieur aurait été sérieusement amochés... Mais alors si ce sont des flics (et je n'en doute pas) pourquoi exfiltrent-ils le "casseur" très gentiment ? Clairement l'un des protagoniste tire son camarade "casseur". Attention c'est très furtif (j'ai téléchargé pour la visionner en boucle) c'est entre l'image 2:10 et 2:15 On voit très clairement le "casseur" (vêtement, papier dans les poches arrières) être dégagé...
Bref le doute n'est pas permis... Et c'est au moins l'avantage de notre société de l'image surabondante... Les coups tordus devront être mieux maquillés à l'avenir.
- que certains s'étonnent ou s'indignent encore de manipulations policières. Dans de tels cas il ne s'agit généralement pas de flics "de bases", mais de personnes rompus aux combats rapprochés et à l'infiltration (DCRI sans doute). Revoir toute l'histoire des révoltes en France et ailleurs... Tous les pouvoirs ont toujours tenté de décrédibiliser la contestation... Quant à la violence policière, qui n'a jamais été matraqué violemment sans raison par trois flics une fois dans sa vie, devrait s'abstenir de commentaire sur la "droiture" de la police. Depuis l'age de 22 ans (cela fait 21 ans) je ne crois plus à la police républicaine (y ai-je cru un jour???)... A lire "Bavures policières"
- que personne ne s'intéresse à l'ex-filtration du "pseudo casseur" (ou j'ai mal lu). A en croire le témoignage de Monsieur Auxcheveuxblancs, celui-ci a reçu des faux coups du groupe lui tombant dessus, comme pour en fait le "protéger"... Beaucoup pensent que ceux là sont pour le coup de vrais flics (la gestuel de l'homme à la matraque est significative du corps de police... peu importe la marque de la matraque, sourires). Je suis de ceux là, sinon pourquoi faire semblant de taper? S'il s'agissait d'activistes anarchistes ou de provocateurs d'extrême droite, le vieux monsieur aurait été sérieusement amochés... Mais alors si ce sont des flics (et je n'en doute pas) pourquoi exfiltrent-ils le "casseur" très gentiment ? Clairement l'un des protagoniste tire son camarade "casseur". Attention c'est très furtif (j'ai téléchargé pour la visionner en boucle) c'est entre l'image 2:10 et 2:15 On voit très clairement le "casseur" (vêtement, papier dans les poches arrières) être dégagé...
Bref le doute n'est pas permis... Et c'est au moins l'avantage de notre société de l'image surabondante... Les coups tordus devront être mieux maquillés à l'avenir.
Je ne sais pas si ces gens sur la vidéo sont vraiment des policiers mais je suis certain
que le gars n'est pas armé d'un tonfa! C'est difficile à voir sur la vidéo d'asi mais sur
celle-ci :http://www.dailymotion.com/video/xfa1ft_manif-la-police-se-deguise-en-casse_news
on peut voir un ralenti. En fait c'est une barre de fer ou une matraque mais pas un tonfa.
La partie de l'article avec les témoignages du mec qui a tenté de stopper le casseur est
intéressante mais faudrait à l'avenir éviter de faire des conclusions hâtives sur des vidéos
pourries. Surtout qu'il suffit de 2 min de recherche sur internet pour trouver une vidéo qui
permette de faire la différence entre les objets.
que le gars n'est pas armé d'un tonfa! C'est difficile à voir sur la vidéo d'asi mais sur
celle-ci :http://www.dailymotion.com/video/xfa1ft_manif-la-police-se-deguise-en-casse_news
on peut voir un ralenti. En fait c'est une barre de fer ou une matraque mais pas un tonfa.
La partie de l'article avec les témoignages du mec qui a tenté de stopper le casseur est
intéressante mais faudrait à l'avenir éviter de faire des conclusions hâtives sur des vidéos
pourries. Surtout qu'il suffit de 2 min de recherche sur internet pour trouver une vidéo qui
permette de faire la différence entre les objets.
Un témoignage sur le sujet : http://guybirenbaum.com/20101023/nous-etions-entoures-d%E2%80%99hommes-en-noir-capuche-et-echarpe-leur-servant-a-se-couvrir-le-visage/
Du début à la fin dans une souricière, en passant par l'étape ninja.
Du début à la fin dans une souricière, en passant par l'étape ninja.
Pour avoir effectué les mission de maintien de l'ordre au cours des événements de 1968,à Paris j'ai été le témoin privilégié de violences et provocations policières. Ces "sales flics" heureusement minoritaires brisaient les vitrines, crevaient les pneumatiques de véhicules etc..etc -
J'imagine que ce qui se passait courant cette période est resté dans les us .de cette corporation de fonctionnaires..
Je soupçonne notre Ministre être au courant de ces pratiques.
Bien entendu chaque fois que nous le pouvons nous devons le dénoncer avec force. Il est inadmissible que dans ce pays, soit disant démocratique alors que la police doit défendre les biens et les personnes, se sont ces mêmes policiers qui sont les auteurs de ces infractions.
Seront-ils identifiés, seront-ils poursuivis, seront-ils punis !!!!
J'imagine que ce qui se passait courant cette période est resté dans les us .de cette corporation de fonctionnaires..
Je soupçonne notre Ministre être au courant de ces pratiques.
Bien entendu chaque fois que nous le pouvons nous devons le dénoncer avec force. Il est inadmissible que dans ce pays, soit disant démocratique alors que la police doit défendre les biens et les personnes, se sont ces mêmes policiers qui sont les auteurs de ces infractions.
Seront-ils identifiés, seront-ils poursuivis, seront-ils punis !!!!
On comprend mieux maintenant la difference entre les chiffres de manifestants coté prefecture et syndicats. La police enlève les policiers en civil intégrés dans la manif !!.Plus sérieusement, cela aurait pu faire le thème d'une émission, des radars au bord des routes peuvent différencier les vitesses de chaque voiture, mais incapable de compter des gens a pieds. De l'intox donc se serve les grands médias.
intriguant tout ça et pas très joli joli... Belle enquête en tout cas.
Sinon le Crédit Lyonnais compte t il demander un préjudice moral pour la destruction de sa vitrine par un policier "républicain" (enfin c'est juste une hypothèse, mais bon...)
Sinon le Crédit Lyonnais compte t il demander un préjudice moral pour la destruction de sa vitrine par un policier "républicain" (enfin c'est juste une hypothèse, mais bon...)
Pour avoir filmé à de nombreuses reprises dans des manifestations, il n'est pas rare que pour éviter de se voire piquer son matos on y aille à plusieurs.
J' émet une supposition mais peut être que le cadreur est accompagné d'un collègue et que pour x raisons les images sont meilleurs au début sur la caméra 1 et que pour la suite sur la caméra2.
Pour le casseur, une information vient de tomber, et ce n'est évidemment pas un casseur, mais bien Jerome Kerviel!
J' émet une supposition mais peut être que le cadreur est accompagné d'un collègue et que pour x raisons les images sont meilleurs au début sur la caméra 1 et que pour la suite sur la caméra2.
Pour le casseur, une information vient de tomber, et ce n'est évidemment pas un casseur, mais bien Jerome Kerviel!
..et l'hypothèse "extrême droite" ( pas loin des flics quelques fois),
personne en parle,ou j'ai loupé quelque chose?
sinon,les premières secondes de cette vidéo me semblent vraiment une mise en scène..
personne en parle,ou j'ai loupé quelque chose?
sinon,les premières secondes de cette vidéo me semblent vraiment une mise en scène..
Quelqu'un peut-il me dire pourquoi personne ne parle du montage de la vidéo et de la coupure et répétition à 0h30s?
Peut-être que quelqu'un d'autre l'a déjà posté ici, mais je n'ai pas trouvé: Le Boston Globe a des photos magnifiques ; la photo 16 montre un policier robocop avec une barre de fer qui n'est pas un tonfa (que l'on voit bien en photo 32), mais qui ressemble étrangement à celle de notre désormais fameux ninja.
Et sur la photo 21, on voit des policiers en civil agir très courageusement (*) contre un manifestant avec une béquille. Notez leurs vêtements, en comparaison avec les vêtements des jeunes par exemple de la photo 20.
(*) ceci est de l'ironie.
Et sur la photo 21, on voit des policiers en civil agir très courageusement (*) contre un manifestant avec une béquille. Notez leurs vêtements, en comparaison avec les vêtements des jeunes par exemple de la photo 20.
(*) ceci est de l'ironie.
Je comprends enfin la différence entre le nombre de manifestants compté par la police/préfecture et celui avancé par les syndicalistes/observateurs !
Les syndicalistes comptent toutes les personnes alors que la police décompte leur effectif infiltré, RG par exemple...
Normal que le chiffre "officiel" soit donc inférieur à l'officieux et que l'écart se creuse de plus en plus (car de plus en plus de flics dans les manifs ?)
Je précise que ce message est sarcastique, bien sur
Les syndicalistes comptent toutes les personnes alors que la police décompte leur effectif infiltré, RG par exemple...
Normal que le chiffre "officiel" soit donc inférieur à l'officieux et que l'écart se creuse de plus en plus (car de plus en plus de flics dans les manifs ?)
Je précise que ce message est sarcastique, bien sur
C'est une question réccurente depuis 1968 : il y a probablement, pour le moins, du "laisser faire" sinon de l'incitation...
Parent d'élève ( et cf communiqué FCPE de Lyon )
Je suis surprise que l'on ne parle pas plus dans les médias de ce qui s'est passé ce jeudi sur la Place Bellecour à Lyon où la police a enfermé les jeunes qui étaient venus pour la manifestation lycéenne et se sont retrouvés bloqués, subissant provocations policières manifestes ( image de BFM TV entre autres) ce que d'ailleurs dit le journaliste visiblement choqué de ce qu'il voit. Je peux vous dire que ces jeunes étaient pacifiques car j'en connais qui y étaient et ils ont été parqués avec des casseurs risquant donc à tout moment d'être assimilés, je ne sais si certains ont été appréhendés, il y a là quelque chose d'anormal et le maire de Lyon ne semble pas s'en inquiéter mais se dire rassuré!!!! Qu'est-ce qu'une ville qui parque ainsi des jeunes en les empêchant de sortir de cette place jusqu'au soir, les empêchant bien sûr de rejoindre le cortège qui se rassemblait plus loin...
Deuxièmement nous avons constaté des choses étranges à la manifestation unitaire: cortège de casseurs avec la police....impressionnant jamais vu ça, course poursuite dans les rues et gaz lacrimogènes au moment de la dispersion du défilé unitaire nous contraignant à partir dans les rues adjacentes que l'on disait dangereuses, nous avons été effectivement environnés de police de tous bords et tous costumes, de quoi dissuader car nous ne sommes plus tout jeunes....comme le monsieur de la vidéo... Nous continuerons à manifester malgré tout mais dans le stress....
Je suis surprise que l'on ne parle pas plus dans les médias de ce qui s'est passé ce jeudi sur la Place Bellecour à Lyon où la police a enfermé les jeunes qui étaient venus pour la manifestation lycéenne et se sont retrouvés bloqués, subissant provocations policières manifestes ( image de BFM TV entre autres) ce que d'ailleurs dit le journaliste visiblement choqué de ce qu'il voit. Je peux vous dire que ces jeunes étaient pacifiques car j'en connais qui y étaient et ils ont été parqués avec des casseurs risquant donc à tout moment d'être assimilés, je ne sais si certains ont été appréhendés, il y a là quelque chose d'anormal et le maire de Lyon ne semble pas s'en inquiéter mais se dire rassuré!!!! Qu'est-ce qu'une ville qui parque ainsi des jeunes en les empêchant de sortir de cette place jusqu'au soir, les empêchant bien sûr de rejoindre le cortège qui se rassemblait plus loin...
Deuxièmement nous avons constaté des choses étranges à la manifestation unitaire: cortège de casseurs avec la police....impressionnant jamais vu ça, course poursuite dans les rues et gaz lacrimogènes au moment de la dispersion du défilé unitaire nous contraignant à partir dans les rues adjacentes que l'on disait dangereuses, nous avons été effectivement environnés de police de tous bords et tous costumes, de quoi dissuader car nous ne sommes plus tout jeunes....comme le monsieur de la vidéo... Nous continuerons à manifester malgré tout mais dans le stress....
Le témoignage de Chambéry est ici aussi :
Provocations policières : la preuve par l’exemple!
J'ai reçu une autre photo du même moment de cette manif par email.
Les photos laissent peu de place au doute : Policiers déguisés en casseurs ou casseurs déguisés en policiers
Provocations policières : la preuve par l’exemple!
J'ai reçu une autre photo du même moment de cette manif par email.
Les photos laissent peu de place au doute : Policiers déguisés en casseurs ou casseurs déguisés en policiers
Oui, les policiers cassent. En 1980-1981 (? ), la casse de la sidérurgie de Lorraine avait provoqué une grande manifestation à Paris. Cela avait canardé boulevard Bonne-Nouvelle, devant les locaux de l'Humanité. Le bruit a circulé que l'Huma était attaquée. Quand je suis arrivé, le service d'ordre de la CGT (des ouvriers de la presse coordonnés par Lourdez, connu comme le loup blanc à cette époque dans les manifs parisiennes), était surexcité, ils avaient mis la main sur un lanceur de pierres, qui avait sa carte et son arme de service sur lui. Il a été emmené dans les locaux du journal. Puis avait été relâché, sans sa carte ni son arme. Vous retrouverez cela facilement, car il y a eu un procès contre Lourdez, qui je crois s'en est tout à fait bien sorti (je ne me souviens plus exactement).
La CGT a alors organisé des militants pour qu'ils prennent des photos. Ceux-ci arrivaient bien avant les manifs, se postaient et mitraillaient. Il sont arrivés ainsi à identifier des policiers infiltrés (je suppose avec l'aide de policiers syndiqués).
Je ne suis pas un spécialiste, mais un amoureux et un habitué des rues de Paris. Par la suite, les gamins des banlieues ont facilité la tâche.
En 1986, dans une des grandes manifs contre la loi Devaquet, je crois le jour de l'assassinat de Malik Ousekine, les casseurs, sortant des fourgons derrière les lignes de CRS ont été filmés. Je pense que c'est aussi facile à retrouver. Pour ma part, avec quelques amis, nous quittions la manif, un groupe de jeunes (genre sportif, pas ninja) est arrivé sur nous, étonnés et nous demandant où cela se battait. Ils avaient des bâtons glissés dans le dos, sous les chemises et T-shirt. Il y a eu beaucoup de casse ce jour-là. Beaucoup de témoins dont des commerçants on vus les CRS eux-mêmes descendre des vitrines et des abris bus.
Je viens de passer 3 jours à Lyon, c'est très étonnant, et tout le monde est très étonné. Nous devions nous retrouver jeudi soir dans un restaurant. La place était totalement bouclée par les robocops, et vide. Alors que nous discutions pour pouvoir passer le cordon, un CRS est arrivé en disant à ses collègues "le car vient de partir... il était plein"... bref on passe, on ne passe pas, faut "faire le tour", et un robocop se décide à nous accompagner. Puis nous laisse au bout de 200 mètres, apercevant quelques personnes marchant sur le trottoir, "ah ! On circule, OK, pas de problème". Devant les fenêtres du restaurant (l'Escapade), des CRS à leur fourgon se déséquipent, l'un nous regarde, on lève nos verres, il lève une bouteille de vin presque vide pour nous saluer... cela aussi on le sait, ce n'est pas nouveau.
En sortant du restau, j'ai rejoint mon hôtel place Carnot par la fameuse rue Victor Hugo, qui est loin d'être ravagée par la guerre civile. Je n'ai vu que deux vitrines descendues, dont celle d'un magasin de chaussures de sport, et quand même pas mal de vitrines avec des impacts (10-15), assez identiques et à peu près à même hauteur (je ne menais pas d'enquête). Mais cela peut parfaitement être le bout des bâtons des policiers.
Vendredi soir sur le chemin de la gare de Perrache, j'ai vu le car (un grand car blanc) en effet plein quitter la quartier. Dedans quelque robocops (deux debout au moins) et le reste des Ninjas... mais bien calmes... bon, dans le fond on peut se demander si on ne récupérait pas ses soldats.
Mais peut-être que... En tout cas, à Lyon on est très étonné, parce que c'est un phénomène nouveau. Cela peut aussi, je pense, faire du grabuge chez les policiers, si cela était avéré. Mais encore, on s'étonnerait de quoi du clan sarkozy ?
Les "groupes à risques" sont sous surveillance, et s'ils ne sont pas neutralisés, voire comme c'est le cas en ce moment en banlieue parisienne, ceux qui arrivent devant les lycées chaque jour, c'est qu'ils sont instrumentalisés, voir manipulés.
La CGT a alors organisé des militants pour qu'ils prennent des photos. Ceux-ci arrivaient bien avant les manifs, se postaient et mitraillaient. Il sont arrivés ainsi à identifier des policiers infiltrés (je suppose avec l'aide de policiers syndiqués).
Je ne suis pas un spécialiste, mais un amoureux et un habitué des rues de Paris. Par la suite, les gamins des banlieues ont facilité la tâche.
En 1986, dans une des grandes manifs contre la loi Devaquet, je crois le jour de l'assassinat de Malik Ousekine, les casseurs, sortant des fourgons derrière les lignes de CRS ont été filmés. Je pense que c'est aussi facile à retrouver. Pour ma part, avec quelques amis, nous quittions la manif, un groupe de jeunes (genre sportif, pas ninja) est arrivé sur nous, étonnés et nous demandant où cela se battait. Ils avaient des bâtons glissés dans le dos, sous les chemises et T-shirt. Il y a eu beaucoup de casse ce jour-là. Beaucoup de témoins dont des commerçants on vus les CRS eux-mêmes descendre des vitrines et des abris bus.
Je viens de passer 3 jours à Lyon, c'est très étonnant, et tout le monde est très étonné. Nous devions nous retrouver jeudi soir dans un restaurant. La place était totalement bouclée par les robocops, et vide. Alors que nous discutions pour pouvoir passer le cordon, un CRS est arrivé en disant à ses collègues "le car vient de partir... il était plein"... bref on passe, on ne passe pas, faut "faire le tour", et un robocop se décide à nous accompagner. Puis nous laisse au bout de 200 mètres, apercevant quelques personnes marchant sur le trottoir, "ah ! On circule, OK, pas de problème". Devant les fenêtres du restaurant (l'Escapade), des CRS à leur fourgon se déséquipent, l'un nous regarde, on lève nos verres, il lève une bouteille de vin presque vide pour nous saluer... cela aussi on le sait, ce n'est pas nouveau.
En sortant du restau, j'ai rejoint mon hôtel place Carnot par la fameuse rue Victor Hugo, qui est loin d'être ravagée par la guerre civile. Je n'ai vu que deux vitrines descendues, dont celle d'un magasin de chaussures de sport, et quand même pas mal de vitrines avec des impacts (10-15), assez identiques et à peu près à même hauteur (je ne menais pas d'enquête). Mais cela peut parfaitement être le bout des bâtons des policiers.
Vendredi soir sur le chemin de la gare de Perrache, j'ai vu le car (un grand car blanc) en effet plein quitter la quartier. Dedans quelque robocops (deux debout au moins) et le reste des Ninjas... mais bien calmes... bon, dans le fond on peut se demander si on ne récupérait pas ses soldats.
Mais peut-être que... En tout cas, à Lyon on est très étonné, parce que c'est un phénomène nouveau. Cela peut aussi, je pense, faire du grabuge chez les policiers, si cela était avéré. Mais encore, on s'étonnerait de quoi du clan sarkozy ?
Les "groupes à risques" sont sous surveillance, et s'ils ne sont pas neutralisés, voire comme c'est le cas en ce moment en banlieue parisienne, ceux qui arrivent devant les lycées chaque jour, c'est qu'ils sont instrumentalisés, voir manipulés.
Je viens de penser à un truc tout bête, je vous en fais part.
Supposons que c'est un casseur :
il est donc anarchiste, il a (surement) une conscience politique, il ne vas pas supporter d’être confondu avec un policier, il est flatté d’avoir été filmé lors de son acte de destruction etc. :
il va donc sortir du trou et s'exprimer d'une manière ou d'une autre très rapidement .
Dans le cas contraire...
Supposons que c'est un casseur :
il est donc anarchiste, il a (surement) une conscience politique, il ne vas pas supporter d’être confondu avec un policier, il est flatté d’avoir été filmé lors de son acte de destruction etc. :
il va donc sortir du trou et s'exprimer d'une manière ou d'une autre très rapidement .
Dans le cas contraire...
dans cette article, je ne comprends pas du tout la polémique.
un casseur peut très bien avoir une matraque de policier.
Quel est le binz ?
Il n'y a que des supputations...
un casseur peut très bien avoir une matraque de policier.
Quel est le binz ?
Il n'y a que des supputations...
Pour ceux qui penseraient que le type de matraque influerait sur l'appartenance ou pas du porteur aux forces de police, je renvoie à cette photo du Boston titrée Plainclothes police officers, right, try to detain a youth during a protest in Paris. La matraque visible à droite n'est clairement pas de la catégorie présentée comme "réglementaire".
Bonjour,
Cela fait la troisième fois que je je revois la scène (de la vitrine), c'est absolument fascinant,
une sorte de ballet, sauf que pour les coups, c'est comme au catch, rien n'est "pour de vrai",
et ça saute littéralement aux yeux :
- le casseur casse la vitrine, avec application et méthode (un bon artisan) plus qu'une réelle violence, mais il se garde bien de casser ... l'ange-gardien qui essaie de le ramener à la raison, il n'esquisse même pas un plus petit début de mouvement de contre-attaque. Ce serait pourtant facile ; casseur, peut-être, mais "gentil", sûrement. En somme un casseur aussi policé que civil(isé) ;-)
- le "ninja" donne un très spectaculaire coup de pied, sans les lui casser (ça aurait pu/dû), dans les reins de l'ange, ce qui doit demander un bel et long entraînement sportif, dans un esprit plus sportif que de guérilla urbaine.
- le même se livre ensuite à une véritable danse d'intimidation, en faisant de vigoureux moulinets avec sa matraque, mais dans l'air uniquement, on s'attendrait presque à le voir décoller, tel un hélicoptère.
- la matraque enfin, notamment quant il la tient vers le bas (vers la seconde 40), est constamment parallèle à son avant-bras, ce qui paraît difficile à réaliser sans une poignée perpendiculaire. Rappelez moi donc comment s'appelle ce type d'arme et qui a le droit d'en porter en France...
C'est donc plutôt à une critique cinématographique qu'il faut se livrer.
Le film est plaisant, on sent un réel talent, très prometteur. Dommage que le metteur en scène, avec la timidité de la jeunesse, préfère rester anonyme...
Cela fait la troisième fois que je je revois la scène (de la vitrine), c'est absolument fascinant,
une sorte de ballet, sauf que pour les coups, c'est comme au catch, rien n'est "pour de vrai",
et ça saute littéralement aux yeux :
- le casseur casse la vitrine, avec application et méthode (un bon artisan) plus qu'une réelle violence, mais il se garde bien de casser ... l'ange-gardien qui essaie de le ramener à la raison, il n'esquisse même pas un plus petit début de mouvement de contre-attaque. Ce serait pourtant facile ; casseur, peut-être, mais "gentil", sûrement. En somme un casseur aussi policé que civil(isé) ;-)
- le "ninja" donne un très spectaculaire coup de pied, sans les lui casser (ça aurait pu/dû), dans les reins de l'ange, ce qui doit demander un bel et long entraînement sportif, dans un esprit plus sportif que de guérilla urbaine.
- le même se livre ensuite à une véritable danse d'intimidation, en faisant de vigoureux moulinets avec sa matraque, mais dans l'air uniquement, on s'attendrait presque à le voir décoller, tel un hélicoptère.
- la matraque enfin, notamment quant il la tient vers le bas (vers la seconde 40), est constamment parallèle à son avant-bras, ce qui paraît difficile à réaliser sans une poignée perpendiculaire. Rappelez moi donc comment s'appelle ce type d'arme et qui a le droit d'en porter en France...
C'est donc plutôt à une critique cinématographique qu'il faut se livrer.
Le film est plaisant, on sent un réel talent, très prometteur. Dommage que le metteur en scène, avec la timidité de la jeunesse, préfère rester anonyme...
Incroyable cette vidéo. J'ai voulu aller sur Youtube pour voir la vidéo originale citée par Dan, mais elle a été effacée. Celui qui l'a mise en ligne a eu peur des conséquences peut-être.
C'est vrai qu'elle fait réfléchir : Il apparaît quasiment certains que l'amas autours du "casseur" et du monsieur qui a essayé de l'empêcher sont effectivement des flics en civil (voir le témoignage du monsieur, qui dit qu'il faisaient semblant de la frapper - pour se faire passer pour des casseurs)
Qui est l'homme à la barre de fer?
Il semble qu'il protège l'amas. Cela paraît peu plausible qu'il puisse croire protéger d'autres casseurs en train de faire sa fête au monsieur. Il se déplace effectivement comme un flic qui veut écarter la foule pour que personne ne s'approche.
Du coup, son coup de pied ne peut être interpréter que comme une aide au "casseur" qui du coup est soupçonnable d'être flic aussi.
Mais alors pourquoi l'énorme coup de pied?
Il est très spectaculaire, et fait monter la scène d'un cran.
Peut être pour justifier justement un début de bagarre, pour que l'amas puisse entourer les deux hommes, protégeant les deux : le faux casseur à la barre, pour l'exfiltrer, et le monsieur, pour le protéger.
En fait, c'est vraiment dommage qu'on ne distingue pas bien ce qui se passe à la fin. Mais on n'a pas l'impression que le casseur se fasse arrêter, ce qui augmente encore les soupçons.
J'ai eu personnellement une expérience avec un groupe de flic en civils lors d'une manif très chaude à Nantes:
Je prenais des photos très bien placé, entre les CRS et les manifestants, qui s'échangeaient canettes et lacrimos.
J'étais donc un peu face aux manifestants, à un coin d'immeuble.
Un groupe d'une dizaine de gros bras est arrivés, que j'ai trouvé très bizarre.
Ils avaient tout l'attirail du manifestant, les autocollants SUD, CGT... Ils gueulaient : "SARKOZY enculé", "Royale à l'Elysée". (Là, c'étaient les seuls à crier le derniers slogans, c'était le 6 mai 2007 à Nantes, mais les jeunes ne manifestaient pas pour Royal, et j'ai compris que ce n'étaient pas des manifestants :-) )
Ils se sont mis juste là où j'étais; J'ai un peu flippé; Et ils se sont bien serré autours de moi.
Et là, j'ai entendu les oreillettes : Ils étaient en communication. Et certains décrivaient des manifestants : "Là-bas, pantalon noir, sweet rouge..." "Et celui-là aussi"
J'ai pas entendu beaucoup plus, je ne sais pas si ils voulaient faire une interpellation - j'en ai eu l'impression - où s'ils étaient simplement en mission de repérage...
Sauf qu'à un moment, ils ont vu que je les avait repéré. J'ai voulut m'extirper de leur groupe, mais ils m'ont bloqué, et je suis resté au milieu d'eux quelques minutes, avant qu'ils ne partent ailleurs.
Le plus incroyable, c'est qu'ils étaient à quelques mètres des manifestants, occupés à caillasser les CRS, et qu'il sont vraiment passé inaperçus aux yeux des dizaines de gens présents, alors que moi qui avait le nez sur eux (c'est le cas de le dire) je trouvais leur stratagème très grossier et visible... comme quoi, quand tout bouge partout, les flics en civile réussissent à se fondre dans la foule facilement...
C'est vrai qu'elle fait réfléchir : Il apparaît quasiment certains que l'amas autours du "casseur" et du monsieur qui a essayé de l'empêcher sont effectivement des flics en civil (voir le témoignage du monsieur, qui dit qu'il faisaient semblant de la frapper - pour se faire passer pour des casseurs)
Qui est l'homme à la barre de fer?
Il semble qu'il protège l'amas. Cela paraît peu plausible qu'il puisse croire protéger d'autres casseurs en train de faire sa fête au monsieur. Il se déplace effectivement comme un flic qui veut écarter la foule pour que personne ne s'approche.
Du coup, son coup de pied ne peut être interpréter que comme une aide au "casseur" qui du coup est soupçonnable d'être flic aussi.
Mais alors pourquoi l'énorme coup de pied?
Il est très spectaculaire, et fait monter la scène d'un cran.
Peut être pour justifier justement un début de bagarre, pour que l'amas puisse entourer les deux hommes, protégeant les deux : le faux casseur à la barre, pour l'exfiltrer, et le monsieur, pour le protéger.
En fait, c'est vraiment dommage qu'on ne distingue pas bien ce qui se passe à la fin. Mais on n'a pas l'impression que le casseur se fasse arrêter, ce qui augmente encore les soupçons.
J'ai eu personnellement une expérience avec un groupe de flic en civils lors d'une manif très chaude à Nantes:
Je prenais des photos très bien placé, entre les CRS et les manifestants, qui s'échangeaient canettes et lacrimos.
J'étais donc un peu face aux manifestants, à un coin d'immeuble.
Un groupe d'une dizaine de gros bras est arrivés, que j'ai trouvé très bizarre.
Ils avaient tout l'attirail du manifestant, les autocollants SUD, CGT... Ils gueulaient : "SARKOZY enculé", "Royale à l'Elysée". (Là, c'étaient les seuls à crier le derniers slogans, c'était le 6 mai 2007 à Nantes, mais les jeunes ne manifestaient pas pour Royal, et j'ai compris que ce n'étaient pas des manifestants :-) )
Ils se sont mis juste là où j'étais; J'ai un peu flippé; Et ils se sont bien serré autours de moi.
Et là, j'ai entendu les oreillettes : Ils étaient en communication. Et certains décrivaient des manifestants : "Là-bas, pantalon noir, sweet rouge..." "Et celui-là aussi"
J'ai pas entendu beaucoup plus, je ne sais pas si ils voulaient faire une interpellation - j'en ai eu l'impression - où s'ils étaient simplement en mission de repérage...
Sauf qu'à un moment, ils ont vu que je les avait repéré. J'ai voulut m'extirper de leur groupe, mais ils m'ont bloqué, et je suis resté au milieu d'eux quelques minutes, avant qu'ils ne partent ailleurs.
Le plus incroyable, c'est qu'ils étaient à quelques mètres des manifestants, occupés à caillasser les CRS, et qu'il sont vraiment passé inaperçus aux yeux des dizaines de gens présents, alors que moi qui avait le nez sur eux (c'est le cas de le dire) je trouvais leur stratagème très grossier et visible... comme quoi, quand tout bouge partout, les flics en civile réussissent à se fondre dans la foule facilement...
Rien à foutre de la France d'en bas : le Sénat vient de voter la réforme...
Durant la manif de Mardi dernier (19 octobre), de cinq a dix personnes distribuaient ce tract vers Montparnasse :
"L'ETAT ET LES PATRONS NE COMPRENNENT QU'UN LANGAGE : GREVE BLOCAGE SABOTAGE
Depuis plusieurs jours de multiples initiatives fleurissent partout : blocages de lycées, de gares, de raffineries, d'autoroutes, occupation de bâtiments publics, de lieux de travail, de centres commerciaux ; coupures d'électricité ciblées, saccages de permanences électorales et de mairies...
Dans chaque ville, ces actions viennent intensifier le rapport de force et montrer que nombreux sont ceux qui ne se satisfont plus des formes d'action et des mots d'ordre imposés par les directions syndicales. En région parisienne, parmi les blocages de lycées et de gares, les grèves dans les écoles primaires, les piquets d'ouvriers devant les usines, des assemblées interpro et des collectifs de luttes se tiennent pour tenter de casser l'isolement et les séparations catégorielles. Leur point de départ : l'auto-organisation pour répondre à la nécessité de nous approprier nos luttes sans la médiation de ceux qui prétendent parler au nom des travailleurs. Nous sommes nombreux à ne pas nous organiser selon les formes traditionnelles de la grève sur un lieu de travail et pour autant à vouloir contribuer au mouvement général de blocage de l'économie. Car ce mouvement est aussi une occasion pour aller au delà de l'unique problématique des retraites, poser la question du travail, développer et construire ensemble une critique de l'exploitation.
A partir de ces questionnements, nous avions, ce samedi, décidé d'occuper l'Opéra Bastille. Il s'agissait de perturber une représentation retransmise en direct à la radio, jouer les troublions dans un lieu où circule la marchandise culturelle et y organiser une assemblée. Nous nous sommes donc retrouvés à plus d'un millier place de la Nation autour des banderoles "les patrons ne comprennent qu'un langage : grève, blocage, sabotage" et "contre l'exploitation, bloquons l'économie" avec aussi l'envie de déborder le cadre étroitement délimité de la manif syndicale. Nous avons remonté la fin du cortège à contre-sens afin de rejoindre le lieu de l'action, pour nous retrouver finalement en manifestation libre bien qu'entourée d'un dispositif policier imposant. Assez rapidement, plus d'une centaine de flics en civils aidés par le service d'ordre des syndicats ont scindé le cortège en deux, empêchant un certain nombre de personnes de nous rejoindre. A coups d'oeufs et de pétards, nous avons autant que possible éloigné la flicaille de notre manif et accessoirement laissé quelques traces sur notre chemin. Rappelons au passage à ceux qui ne trouvent rien de mieux à faire que de spéculer sur des policiers infiltrés à partir des images volées par les journaflics, qu'il n'est pas question de pleurer sur deux vitrines de banques dont l'attaque ne constitue qu'une faible réponse à la violence du capital. (c'est moi qui souligne)
A l'arrivée à Bastille, la pression policière et la confusion aidant, seule une cinquantaine de personnes ont finalement pénétré dans l'opéra tandis que les autres choisissaient de se disperser. Les flics qui s'étaient déployés sur la place sont parvenus à arrêter au moins une quarantaine de personnes qui ont été emmenés en garde à vue dans plusieurs commissariats. Lundi soir, la plupart ont été libérées, mais au moins 5 autres ne le sont pas et passent devant le juge ce mardi et seraient inculpées de attroupement armé et dégradations en bande organisée.
Comme toujours, le pouvoir fait le choix de taper vite et fort, espérant accentuer ou créer des séparations (entre syndicalistes raisonnables et "jusque boutistes", entre lycéens et casseurs...) et briser tout ce qui participe à faire émerger un véritable rapport de force contre l'état et les patrons. La police dégaine flashball et tonfas contre les lycéens un peu trop énergiques ; les ouvriers des raffineries subissent les assauts des flics mais aussi les menaces directes de poursuites et de réquisition par le préfet ; les manifestants énervés qui auront décidé de ne pas se disperser dans le calme risquent la prison ferme comme à St-Nazaire. Depuis le début du mouvement, plus de 1000 personnes ont déjà été interpellées...
La multiplication des initiatives échappant aux traditionnels fossoyeurs des luttes apporte un démenti clair à tous ceux qui voudraient isoler des moutons noirs et empêcher la contestation de remettre en cause ce qui est quotidiennement accepté, au-delà de l'augmentation du nombre d'années de cotisation. Ces actions nous permettent d'entrevoir la possibilité d'un mouvement où les luttes corporatistes sont dépassées, où les bureaucrates perdent pied, où la lutte ne se limite pas à de prétendus acquis.
Il y a bien plus à prendre que ce qu'on veut nous faire croire !
Arrêt des poursuites. Liberté pour tous.
RDV Assemblée interpro mercerdi 20 à 20h00 au CICP (21 TER rue Voltaire Paris 11ème)
TURBIN@RISEUP.NET"
Voilà.
Après avoir lu le tract, je suis revenu en parler avec l'un des tracteurs, puisque j'avais vu la vidéo. Il "n'avait pas l'air" d'un flic, et disait ne pas avoir vu la vidéo. Manifestement, il savait bien qu'il n'y avait pas qu'une vitrine cassée, mais aussi un spectaculaire coup de pied, mais ne voulait pas trop en parler. Vous pouvez peut-être les contacter si vous voulez creuser ? (moi j'ai pas trop le temps...)
"L'ETAT ET LES PATRONS NE COMPRENNENT QU'UN LANGAGE : GREVE BLOCAGE SABOTAGE
Depuis plusieurs jours de multiples initiatives fleurissent partout : blocages de lycées, de gares, de raffineries, d'autoroutes, occupation de bâtiments publics, de lieux de travail, de centres commerciaux ; coupures d'électricité ciblées, saccages de permanences électorales et de mairies...
Dans chaque ville, ces actions viennent intensifier le rapport de force et montrer que nombreux sont ceux qui ne se satisfont plus des formes d'action et des mots d'ordre imposés par les directions syndicales. En région parisienne, parmi les blocages de lycées et de gares, les grèves dans les écoles primaires, les piquets d'ouvriers devant les usines, des assemblées interpro et des collectifs de luttes se tiennent pour tenter de casser l'isolement et les séparations catégorielles. Leur point de départ : l'auto-organisation pour répondre à la nécessité de nous approprier nos luttes sans la médiation de ceux qui prétendent parler au nom des travailleurs. Nous sommes nombreux à ne pas nous organiser selon les formes traditionnelles de la grève sur un lieu de travail et pour autant à vouloir contribuer au mouvement général de blocage de l'économie. Car ce mouvement est aussi une occasion pour aller au delà de l'unique problématique des retraites, poser la question du travail, développer et construire ensemble une critique de l'exploitation.
A partir de ces questionnements, nous avions, ce samedi, décidé d'occuper l'Opéra Bastille. Il s'agissait de perturber une représentation retransmise en direct à la radio, jouer les troublions dans un lieu où circule la marchandise culturelle et y organiser une assemblée. Nous nous sommes donc retrouvés à plus d'un millier place de la Nation autour des banderoles "les patrons ne comprennent qu'un langage : grève, blocage, sabotage" et "contre l'exploitation, bloquons l'économie" avec aussi l'envie de déborder le cadre étroitement délimité de la manif syndicale. Nous avons remonté la fin du cortège à contre-sens afin de rejoindre le lieu de l'action, pour nous retrouver finalement en manifestation libre bien qu'entourée d'un dispositif policier imposant. Assez rapidement, plus d'une centaine de flics en civils aidés par le service d'ordre des syndicats ont scindé le cortège en deux, empêchant un certain nombre de personnes de nous rejoindre. A coups d'oeufs et de pétards, nous avons autant que possible éloigné la flicaille de notre manif et accessoirement laissé quelques traces sur notre chemin. Rappelons au passage à ceux qui ne trouvent rien de mieux à faire que de spéculer sur des policiers infiltrés à partir des images volées par les journaflics, qu'il n'est pas question de pleurer sur deux vitrines de banques dont l'attaque ne constitue qu'une faible réponse à la violence du capital. (c'est moi qui souligne)
A l'arrivée à Bastille, la pression policière et la confusion aidant, seule une cinquantaine de personnes ont finalement pénétré dans l'opéra tandis que les autres choisissaient de se disperser. Les flics qui s'étaient déployés sur la place sont parvenus à arrêter au moins une quarantaine de personnes qui ont été emmenés en garde à vue dans plusieurs commissariats. Lundi soir, la plupart ont été libérées, mais au moins 5 autres ne le sont pas et passent devant le juge ce mardi et seraient inculpées de attroupement armé et dégradations en bande organisée.
Comme toujours, le pouvoir fait le choix de taper vite et fort, espérant accentuer ou créer des séparations (entre syndicalistes raisonnables et "jusque boutistes", entre lycéens et casseurs...) et briser tout ce qui participe à faire émerger un véritable rapport de force contre l'état et les patrons. La police dégaine flashball et tonfas contre les lycéens un peu trop énergiques ; les ouvriers des raffineries subissent les assauts des flics mais aussi les menaces directes de poursuites et de réquisition par le préfet ; les manifestants énervés qui auront décidé de ne pas se disperser dans le calme risquent la prison ferme comme à St-Nazaire. Depuis le début du mouvement, plus de 1000 personnes ont déjà été interpellées...
La multiplication des initiatives échappant aux traditionnels fossoyeurs des luttes apporte un démenti clair à tous ceux qui voudraient isoler des moutons noirs et empêcher la contestation de remettre en cause ce qui est quotidiennement accepté, au-delà de l'augmentation du nombre d'années de cotisation. Ces actions nous permettent d'entrevoir la possibilité d'un mouvement où les luttes corporatistes sont dépassées, où les bureaucrates perdent pied, où la lutte ne se limite pas à de prétendus acquis.
Il y a bien plus à prendre que ce qu'on veut nous faire croire !
Arrêt des poursuites. Liberté pour tous.
RDV Assemblée interpro mercerdi 20 à 20h00 au CICP (21 TER rue Voltaire Paris 11ème)
TURBIN@RISEUP.NET"
Voilà.
Après avoir lu le tract, je suis revenu en parler avec l'un des tracteurs, puisque j'avais vu la vidéo. Il "n'avait pas l'air" d'un flic, et disait ne pas avoir vu la vidéo. Manifestement, il savait bien qu'il n'y avait pas qu'une vitrine cassée, mais aussi un spectaculaire coup de pied, mais ne voulait pas trop en parler. Vous pouvez peut-être les contacter si vous voulez creuser ? (moi j'ai pas trop le temps...)
Policiers en civil sans brassards ? -> le cas belge : http://www.youtube.com/watch?v=1qIgF9IVQiI
Vous noterez :
1/ L'admirable rhétorique syndicale
2/ Les matraques ne sont pas forcément réglementaires
Vous noterez :
1/ L'admirable rhétorique syndicale
2/ Les matraques ne sont pas forcément réglementaires
cela fait longtemps que je le pense et le dis. "c'est presque évident". De toutes façons, sur toutes les radios (toutes) et à la tv, la moitié des reportages sur les manifestations sont axées sur les "débordements" avec, à l'appui, le "désespoir" des bons français...
vivant dans un quartier, en surdose de la stigmatisation des fausses et ridicules analyses (sociologues, politiques, etc...) je connais un peu la question...
à mon humble avis, sarko (qui est d'accord pour envoyer si nécessaire, l'armée dans les banlieues) n'attend que la montée de la violence pour asseoir sa politique hyper répressive, et apporter la preuve que c nécessaire.
je suis également persuadée que dans les quartiers, la même chose se produit. (l'argent n'a pas d'odeur..).
vivant dans un quartier, en surdose de la stigmatisation des fausses et ridicules analyses (sociologues, politiques, etc...) je connais un peu la question...
à mon humble avis, sarko (qui est d'accord pour envoyer si nécessaire, l'armée dans les banlieues) n'attend que la montée de la violence pour asseoir sa politique hyper répressive, et apporter la preuve que c nécessaire.
je suis également persuadée que dans les quartiers, la même chose se produit. (l'argent n'a pas d'odeur..).
Tout ça n'est pas nouveau, rappelez-vous les manifs de mai 68 .... n'était-ce pas des flics en civile qui ont commencé à mettre la pagaille ?
je le sais j'y étais et j'ai vu !!! Dommage que les appareils numérique et autres téléphones n'existaient pas encore ....
je le sais j'y étais et j'ai vu !!! Dommage que les appareils numérique et autres téléphones n'existaient pas encore ....
La police provinciale du Québec a reconnu que certains de ses agents se sont déguisés en manifestants et se sont mêles aux cortèges, armés de pavés, lors de la rencontre des chefs d’état nord-américains, à Montebello (Québec).
Une vidéo diffusée sur YouTube montrait trois policiers en civil, le visage caché par des foulards, incitant les manifestants à commettre des actions violentes, et le président d'un syndicat prendre à partie les policiers.
http://www.youtube.com/watch?v=7S1nHvvkzvA&feature=player_embedded
Croyez-vous que cela existe en France ?
Une vidéo diffusée sur YouTube montrait trois policiers en civil, le visage caché par des foulards, incitant les manifestants à commettre des actions violentes, et le président d'un syndicat prendre à partie les policiers.
http://www.youtube.com/watch?v=7S1nHvvkzvA&feature=player_embedded
Croyez-vous que cela existe en France ?
La photo de Chambéry Avec le témoignage auquel elle est associée.
La photo ne prouve rien.
Et pour le texte qui l'accompagne Hoax ou témoignage fiable? En tout cas on ne peut que s'interroger ...
Photo des policiers à la manif de Chambery
Ci-dessous témoignage d'un vieux militant qui était présent à Chambéry
N'hésite pas à dénoncer et faire circuler !!
Dans toute enquête criminelle on commence par se demander à qui profite le crime.
Brusquement à l'approche de la 6e journée nationale d'action contre la réforme des retraites il y a des violences. Alors que lors des 5 précédentes, tout était calme.
Bernard Thibault appelle au "dialogue".
Eric Woerth répond : "le temps du dialogue est terminé, il y a de la violence, il nous faut la combattre." [France Info, 19/10/2010, 19:00]
Il faut faire un dessin ou tout le monde a compris ?
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent.
Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée.
(Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter.
Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.)
En tous cas, je vous le dis, ces "casseurs", ils tombent chaque fois rudement bien pour arranger les affaires d'un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour "maintenir l'ordre".
NB : Pour sembler "maintenir l'ordre" et rassurer les citoyens, encore faut-il qu'il y ait désordre ... non ? ...
La photo ne prouve rien.
Et pour le texte qui l'accompagne Hoax ou témoignage fiable? En tout cas on ne peut que s'interroger ...
Photo des policiers à la manif de Chambery
Ci-dessous témoignage d'un vieux militant qui était présent à Chambéry
N'hésite pas à dénoncer et faire circuler !!
Dans toute enquête criminelle on commence par se demander à qui profite le crime.
Brusquement à l'approche de la 6e journée nationale d'action contre la réforme des retraites il y a des violences. Alors que lors des 5 précédentes, tout était calme.
Bernard Thibault appelle au "dialogue".
Eric Woerth répond : "le temps du dialogue est terminé, il y a de la violence, il nous faut la combattre." [France Info, 19/10/2010, 19:00]
Il faut faire un dessin ou tout le monde a compris ?
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent.
Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée.
(Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter.
Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.)
En tous cas, je vous le dis, ces "casseurs", ils tombent chaque fois rudement bien pour arranger les affaires d'un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour "maintenir l'ordre".
NB : Pour sembler "maintenir l'ordre" et rassurer les citoyens, encore faut-il qu'il y ait désordre ... non ? ...
Je viens de voir la vidéo, je n'ai pas lu les commentaires mais je tiens juste à signaler que cela ne me surprend(rait) pas que la personne touchée par ce coup de pied n'ait pas ressenti grand chose sur le moment ou après. Pourquoi? Car je suis un amateur de sports de combat, et pratiquant auparavant (boxe thaï), et je sais que les coups de pied qui font mal ce sont les coups de pied circulaires généralement. Les coups de pied avec la voute plantaire ne font presque jamais mal et servent plutôt de repoussoir. Cela surprend et cela peut même pousser loin l'autre ou couper la respiration mais cela ne provoque que très rarement (sauf si la personne est fragile de constitution, ce qui ne me semble pas être le cas de ce monsieur) beaucoup de douleur, a fortiori lorsque la personne est en l'air: la puissance d'un coup de pied est fortement amoindri si le pied n'est pas placé sur le sol.
Le type à la matraque m'a l'air d'être un policier même si j'ai déjà vu des gens avoir des mouvements similaires sans pour autant être des policiers: peut-être était-il juste un ami du casseur qui voulait le défendre, d'autant qu'on ne voit la tête d'aucun des 2 (car cachée sous une capuche)?
Le type à la matraque m'a l'air d'être un policier même si j'ai déjà vu des gens avoir des mouvements similaires sans pour autant être des policiers: peut-être était-il juste un ami du casseur qui voulait le défendre, d'autant qu'on ne voit la tête d'aucun des 2 (car cachée sous une capuche)?
le monde.fr avait mis un lien vers la video.
coincidence, la video n'est plus visible, la personne qui l'avait mise en ligne a fermé son compte
coincidence, la video n'est plus visible, la personne qui l'avait mise en ligne a fermé son compte
Ce qui est très probable dans cette histoire, c'est que tous les policiers ne sont pas au parfum : il y en a, CRS compris, qui doivent sincèrement croire que tous les "casseurs" sont des "vilains casseurs".
D'où les réactions d'indignation des syndicats de police - sincères elles aussi - quand on met en cause le comportement des policiers.
Je ne suis pas théorie-du-complotiste mais je crois qu'il y a des gens dans la police qui en savent bien plus que le planton moyen sur certains "casseurs" en effet.
D'où les réactions d'indignation des syndicats de police - sincères elles aussi - quand on met en cause le comportement des policiers.
Je ne suis pas théorie-du-complotiste mais je crois qu'il y a des gens dans la police qui en savent bien plus que le planton moyen sur certains "casseurs" en effet.
Police partout, et justice nulle part...
Vous pensiez que la justice était indépendante, qu'elle avait les moyens de faire plonger un jour mémé Bettencourt, Woerth et Sarko avec ?
Pas du tout... !
C'est la juge Isabelle Prevost Despres qui fait l'objet d'une enquête ...
Bref, les jeunots qui brûlent une poubelle, allez hop, au gnouf...
Les gros poissons, eux, vont continuer longtemps de barboter.
Vous pensiez que la justice était indépendante, qu'elle avait les moyens de faire plonger un jour mémé Bettencourt, Woerth et Sarko avec ?
Pas du tout... !
C'est la juge Isabelle Prevost Despres qui fait l'objet d'une enquête ...
Bref, les jeunots qui brûlent une poubelle, allez hop, au gnouf...
Les gros poissons, eux, vont continuer longtemps de barboter.
Allo, oui je vous écoute…Oui qui voulez-vous que ce soit ?
Pas vrai, vous le faites exprès
Je le sais… que nous sommes sur écoute
Raison de plus, pour ne pas m’appeler !
Maintenant que vous y êtes
Accouchez mais en langage codé
Non surtout pas en verlan
Si vous dîtes encore une fois madame féprès
On va croire que vous vous adressez au préfet.
Exprimez-vous … oui mais en langage métaphorique…
Répétez voir : comment ?
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs
Désolée, j’ai jamais dit ça
En parlant des lycéens… c’est bon
J’ai compris… que vous n’avez rien compris
C’est tout le contraire !
Espèce d’imbécile : j’ai dit qu’il fallait mettre la charrue devant les bœufs !
Si vous voyez ce que je veux dire :
Je ne vois pas d’autre façon pour bloquer la situation…
Ce sont des bœufs….
Si vous leur mettez la charrue devant, ils seront cloués sur place, immobilisés, à se demander comment ils vont faire pour avancer alors qu’il n’y a plus personne derrière pour leur mettre le feu au cul.
Non ! je n’ai pas dit beur j’ai dit bœufs
Je sais mais les ordres sont formels : il faut la faire cette omelette mais sans casser des œufs… sinon ça ne passera pas. Jamais !
L’opinion est aux aguets ?
Et nous sommes aux abois ?
Je n’ai jamais dit ça, je ne suis pas fêlée…pour dire à ce point la vérité !
Il ne faut surtout pas parler de caravane si vous voulez que les chiens cessent d’aboyer !
Oui les têtes de nœuds, les bœufs, les bigleux, vont tous finir par rendre les armes, parce qu’on va leur opposer la pire des armées : l’indifférence, l’indifférence cher monsieur, vous ne la voyez pas, mais eux ils la verront… la différence.
Pour eux, c’est déjà mort, puisqu’ils ont vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Ils ont oublié au passage qu’avec les temps qui courent, le vieil animal n’intéresse plus personne.
Ni marcheurs ni démarcheurs.
L’essence ne m’en parlez pas, rien d’essentiel… il faudrait leur rappeler la maxime du vieux Jean Paul : « l’existence précède l’essence. »
Autrement dit ! Il faut qu’ils aient un réservoir avant de chercher à le remplir. Qu’ils existent d’abord avant de s’exciter.
Est-ce que vous savez au moins le processus d’accouplement de la femelle rhinocéros ?
Non !! …Eh bien c’est très simple, elle s’offre au mâle qui lui fait le plus de mal. Celui qui la passe à tabac et la laisse à moitié morte, celui-là devient l’élu de son cœur. Pourquoi ? Mais vous êtes bouché ou quoi ? C’est pour transmettre les gênes de la force à sa progéniture. Oui monsieur !
Vous ne voyez pas le rapport ? Eh bien moi non plus !
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Manipeste
Pas vrai, vous le faites exprès
Je le sais… que nous sommes sur écoute
Raison de plus, pour ne pas m’appeler !
Maintenant que vous y êtes
Accouchez mais en langage codé
Non surtout pas en verlan
Si vous dîtes encore une fois madame féprès
On va croire que vous vous adressez au préfet.
Exprimez-vous … oui mais en langage métaphorique…
Répétez voir : comment ?
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs
Désolée, j’ai jamais dit ça
En parlant des lycéens… c’est bon
J’ai compris… que vous n’avez rien compris
C’est tout le contraire !
Espèce d’imbécile : j’ai dit qu’il fallait mettre la charrue devant les bœufs !
Si vous voyez ce que je veux dire :
Je ne vois pas d’autre façon pour bloquer la situation…
Ce sont des bœufs….
Si vous leur mettez la charrue devant, ils seront cloués sur place, immobilisés, à se demander comment ils vont faire pour avancer alors qu’il n’y a plus personne derrière pour leur mettre le feu au cul.
Non ! je n’ai pas dit beur j’ai dit bœufs
Je sais mais les ordres sont formels : il faut la faire cette omelette mais sans casser des œufs… sinon ça ne passera pas. Jamais !
L’opinion est aux aguets ?
Et nous sommes aux abois ?
Je n’ai jamais dit ça, je ne suis pas fêlée…pour dire à ce point la vérité !
Il ne faut surtout pas parler de caravane si vous voulez que les chiens cessent d’aboyer !
Oui les têtes de nœuds, les bœufs, les bigleux, vont tous finir par rendre les armes, parce qu’on va leur opposer la pire des armées : l’indifférence, l’indifférence cher monsieur, vous ne la voyez pas, mais eux ils la verront… la différence.
Pour eux, c’est déjà mort, puisqu’ils ont vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Ils ont oublié au passage qu’avec les temps qui courent, le vieil animal n’intéresse plus personne.
Ni marcheurs ni démarcheurs.
L’essence ne m’en parlez pas, rien d’essentiel… il faudrait leur rappeler la maxime du vieux Jean Paul : « l’existence précède l’essence. »
Autrement dit ! Il faut qu’ils aient un réservoir avant de chercher à le remplir. Qu’ils existent d’abord avant de s’exciter.
Est-ce que vous savez au moins le processus d’accouplement de la femelle rhinocéros ?
Non !! …Eh bien c’est très simple, elle s’offre au mâle qui lui fait le plus de mal. Celui qui la passe à tabac et la laisse à moitié morte, celui-là devient l’élu de son cœur. Pourquoi ? Mais vous êtes bouché ou quoi ? C’est pour transmettre les gênes de la force à sa progéniture. Oui monsieur !
Vous ne voyez pas le rapport ? Eh bien moi non plus !
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Manipeste
Je n'ai pas du tout compris le charabia de l'ex-policier citer en fin d'article.
Et j'ai vraiment du mal à comprendre aussi comment peut-on encore douter du fait que le "Ninja" soit bien un policier, rien qu'a voir comment il se fait sortir de la cohue avec une sympathique tape sur l'épaule ?!
Et j'ai vraiment du mal à comprendre aussi comment peut-on encore douter du fait que le "Ninja" soit bien un policier, rien qu'a voir comment il se fait sortir de la cohue avec une sympathique tape sur l'épaule ?!
Je ne sais pas si ça a été posté mais:
http://www.bakchich.info/CRS-une-biere-a-la-sante-des,12172.html
Ca, c'est pas mal!
http://www.bakchich.info/CRS-une-biere-a-la-sante-des,12172.html
Ca, c'est pas mal!
Au temps de Giscard d'Estaing, le Canard Enchaîné avait rapporté l'embarras de certains policiers qui, lors d'une manif, avaient arrêté en flagrant délit des casseurs masqués qui se sont révélés être de la même maison qu'eux. Cela ne m'étonnerait pas du tout que ce genre de méthode se perpétue, la tradition, dans la la police, c'est du solide
C'est drôle,on n'a aucune peine à croire que le président des riches orchestre ces manipulations. Le dénoncer est un acte citoyen. Si ces faits sont avérés c'est la comparution immédiate pour ceux qui organisent et réalisent le spectacle. Et Woerth-Bettencourt,c'en est où? Les délinquants de haute volée vont-ils voir prolonger leur sursis. ? Merci pour le reportage merci,même s'il déclenche en nous un dégoût légitime.
La sémantique du gouvernement évolue doucement mais surement.
Au début, il y a eu les manifestants.
Puis les manifestants et les lycéens.
Puis les manifestants et les lycéens manipulés.
Puis les lycéens manipulés et les casseurs.
Puis les casseurs et les bloqueurs.
Puis les casseurs et les bloqueurs preneurs d'otages
Et maintenant, il ne reste que les casseurs qui prennent tout le monde en otage et qui n'auront jamais le dernier mot.
Bravo, belle histoire, monsieur Sarkozy, mais ça ne prends pas. Même si vous jouez avec le feu avec vos brigades infiltrées. Au final, il n'y a depuis le début que des personnes que vous avez spolié au profit de vos amis nantis. Et ce qui est pris en otage, ce n'est pas les français, c'est le profit de vos amis nantis.
Il n'y a pas de catégories de manifestants, il n'y a que le peuple qui se défend de votre mépris. Il le fait de manière différente selon le degrés de misère dans lequel votre politique le maintient.
Quand aux policiers casseurs, le 19 mars 2009, on a déjà eu des provocations dans ce genre à Nation.
http://www.dailymotion.com/video/x8rudj_storytelling-policier-sur-la-place_webcam
Au début, il y a eu les manifestants.
Puis les manifestants et les lycéens.
Puis les manifestants et les lycéens manipulés.
Puis les lycéens manipulés et les casseurs.
Puis les casseurs et les bloqueurs.
Puis les casseurs et les bloqueurs preneurs d'otages
Et maintenant, il ne reste que les casseurs qui prennent tout le monde en otage et qui n'auront jamais le dernier mot.
Bravo, belle histoire, monsieur Sarkozy, mais ça ne prends pas. Même si vous jouez avec le feu avec vos brigades infiltrées. Au final, il n'y a depuis le début que des personnes que vous avez spolié au profit de vos amis nantis. Et ce qui est pris en otage, ce n'est pas les français, c'est le profit de vos amis nantis.
Il n'y a pas de catégories de manifestants, il n'y a que le peuple qui se défend de votre mépris. Il le fait de manière différente selon le degrés de misère dans lequel votre politique le maintient.
Quand aux policiers casseurs, le 19 mars 2009, on a déjà eu des provocations dans ce genre à Nation.
http://www.dailymotion.com/video/x8rudj_storytelling-policier-sur-la-place_webcam
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Merci, j'avais envoyé un mail pour une enquête sur cela et sur les faits incroyables rapportés sur Mediapart, je ne devais pas être le seul, heureux que vous l'ayez fait. Aujourd'hui dans la manif de "jeunes" à Paris le nombre de flics en civil impressionnant. Un jeune flic en civil habillé type "banlieue" a laissé dépasser son tonfa et a été pris à parti, exfiltré ; 5 flics en civil qui rodaient vers nous, très grillés (la 40aine, ne chantent pas, ne sautent pas, ont une petite caméra discrète, une oreillette ou deux pour le groupe, 2 arborent des autocollants lycéens !), ont été virés par la sécurité FO-CGT, petite altercation. Les deux SEULS incidents vus entre 14h et 16h30 (après je sais pas, j'suis allé bosser).
Interviewé par France Cul, quelques télés, j'espère que quelque chose en est resté. Les lycéens nombreux présents étaient très divers en termes de look, de couleur de peau, de phraséologie ; mais tous motivés, tous calmes ; ils avaient une sécurité qui était donc aidée par FO et qui a très bien géré (avec des lycéens au faciès de mômes mais 1m90 90 kilos 0_o). J'ai bien discuté avec eux pour savoir à quel point ils étaient politisés sur cette réforme et savaient bien répondre... bah honnêtement, ils étaient pas moins au courant que les jeunes UMP et Mét de Sciences Po.
Ces derniers : détruits ce matin en débat. Tous. Ils n'y connaissent rien : pour eux les caisses de retraite ont "toujours" été en déficit ; ils ne connaissent pas l'amendement 730 ; ils ne connaissent pas la réforme Balladur-Weil de 1993 ; ils sont persuadés qu'on vit tous presque centenaires ; ils pensent que l'espérance de vie en bonne santé c'est bidon et inventé par la gauche... Mais le côté rassurant : pas mal de ces gars de droite, et même au sein de leur bureau national, i.e. des gens qui sont tout fiers d'avoir causé avec des ministres, ont su écouter, et parjurer Sarkozy et sa réforme. Bon, ils restent persuadés que les riches font la richesse, et qu'ils se cassent si on taxe ; que le basculement de 10 points des salaires vers le capital est "normal" car "c'est partout pareil", pas "politique", etc. Mais déjà, ils acceptent des interrogations. Ils acceptent l'idée d'un salaire maximum, d'une retraite avec un plafond vers 8000€, etc. Bon, au moins ils me disent qu'ils l'acceptent pour que je les lâche, on verra si ça porte ses fruits sur certains. J'ai eu l'impression. Certains prenaient des notes et m'ont demandé mon mail pour des questions ! On peut changer les mentalités, la mobilisation sociale contre cette réforme peut mener beaucoup, beaucoup plus loin.
A Sciences Po, ce soir, une sublime intervention de Friot. Sublime. Très compliquée par contre, très discutable sur plein de points, mais qui fait tellement réfléchir. J'ai pris des notes détaillées, je lui envoie pour qu'il corrige et après je pense faire passer massivement, ça peut intéresser @si.
Interviewé par France Cul, quelques télés, j'espère que quelque chose en est resté. Les lycéens nombreux présents étaient très divers en termes de look, de couleur de peau, de phraséologie ; mais tous motivés, tous calmes ; ils avaient une sécurité qui était donc aidée par FO et qui a très bien géré (avec des lycéens au faciès de mômes mais 1m90 90 kilos 0_o). J'ai bien discuté avec eux pour savoir à quel point ils étaient politisés sur cette réforme et savaient bien répondre... bah honnêtement, ils étaient pas moins au courant que les jeunes UMP et Mét de Sciences Po.
Ces derniers : détruits ce matin en débat. Tous. Ils n'y connaissent rien : pour eux les caisses de retraite ont "toujours" été en déficit ; ils ne connaissent pas l'amendement 730 ; ils ne connaissent pas la réforme Balladur-Weil de 1993 ; ils sont persuadés qu'on vit tous presque centenaires ; ils pensent que l'espérance de vie en bonne santé c'est bidon et inventé par la gauche... Mais le côté rassurant : pas mal de ces gars de droite, et même au sein de leur bureau national, i.e. des gens qui sont tout fiers d'avoir causé avec des ministres, ont su écouter, et parjurer Sarkozy et sa réforme. Bon, ils restent persuadés que les riches font la richesse, et qu'ils se cassent si on taxe ; que le basculement de 10 points des salaires vers le capital est "normal" car "c'est partout pareil", pas "politique", etc. Mais déjà, ils acceptent des interrogations. Ils acceptent l'idée d'un salaire maximum, d'une retraite avec un plafond vers 8000€, etc. Bon, au moins ils me disent qu'ils l'acceptent pour que je les lâche, on verra si ça porte ses fruits sur certains. J'ai eu l'impression. Certains prenaient des notes et m'ont demandé mon mail pour des questions ! On peut changer les mentalités, la mobilisation sociale contre cette réforme peut mener beaucoup, beaucoup plus loin.
A Sciences Po, ce soir, une sublime intervention de Friot. Sublime. Très compliquée par contre, très discutable sur plein de points, mais qui fait tellement réfléchir. J'ai pris des notes détaillées, je lui envoie pour qu'il corrige et après je pense faire passer massivement, ça peut intéresser @si.
En fait le type qui pète la vitrine de la banque n'est autre que Frédéric Lordon .. Il a décidé de passer à l'action et d'en finir avec le capitalisme...c'est un peu désespéré et empli d'affect, certes, mais on peut le comprendre.
On le retrouve ici lors d'un colloque récent de casseurs [s]encagoulées[/s] atterrés
On le retrouve ici lors d'un colloque récent de casseurs [s]encagoulées[/s] atterrés
Un témoignage reçu ce jour (pas vérifié) de Chambéry :
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent.
Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe*, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée.
(Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter. Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.)
Question de la poule et de l'oeuf, ou déduction politique logique (cf ci-dessus) :
Les mecs en brassard orange, ils entraînent quelques écervelés pour provoquer les violences dont le gouvernement a besoin pour casser la protestation contre une réforme injuste ?
Ou sont-ce de gentils policiers "infiltrés" pour arrêter de vilains et bêtes "casseurs" ?
* Le témoignage est accompagné d'une photo (je ne sais pas si on peut transférer une photo sur le forum d'ASI) où l'on voit discuter calmement 3 robocops et 2 civils dont 1 avec un brassard orange, portant blouson et chaussures de sport (l'autre est caché par les robocops); à proximité : un homme, bras croisés, avec blouson à capuche, passe-montagne, ... et brassard orange les regarde
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent.
Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe.
Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe*, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée.
(Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter. Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.)
Question de la poule et de l'oeuf, ou déduction politique logique (cf ci-dessus) :
Les mecs en brassard orange, ils entraînent quelques écervelés pour provoquer les violences dont le gouvernement a besoin pour casser la protestation contre une réforme injuste ?
Ou sont-ce de gentils policiers "infiltrés" pour arrêter de vilains et bêtes "casseurs" ?
* Le témoignage est accompagné d'une photo (je ne sais pas si on peut transférer une photo sur le forum d'ASI) où l'on voit discuter calmement 3 robocops et 2 civils dont 1 avec un brassard orange, portant blouson et chaussures de sport (l'autre est caché par les robocops); à proximité : un homme, bras croisés, avec blouson à capuche, passe-montagne, ... et brassard orange les regarde
J'ai eu un voisin qui se vantait de faire de la provocation comme ça... Ce n'était pas un policier, mais un ancien policier, viré pour un problème de discipline. Il disait qu'il bossait pour la RATP mais qu'on l'embauchait de temps à autres pour mettre le bordel, pour taper sur des flics pendant les manifs notamment. Il parlait beaucoup en même temps. C'était un karatéka, très grand, qu'on n'avait pas tellement envie d'énerver.
Travaillant dans la mode, détailler les looks est quasiment une déformation professionnel. Et cela m'a surpris de voir le "casseur" à la matraque porter non pas baggy, survêt et sneakers, mais un jean épais taille haute des années 90 (moins fragile et plus protecteur que les denims actuels) et des chausures s'apparentant à des bottines de randonnées (pratiquent amortir les chocs). Sans parler d'une certain surchage pondérale qui, vu la taille de la personne, laisse difficilement penser à une jeune racaille tout juste pubère.
Mais ce qui m'a le plus intrigué, c'est cet homme à la poutre. Il porte certes une capuche, mais pas un hoody, comme l'immense majorité des jeunes de banlieues. Il porte un coupe vente comme on en trouve à bon prix chez Decathlon. De plus, il porte un pantalon en toile marron (inutile de vous dire que c'est démodé depuis 95) ... dont les poches arrières sont toutes deux remplies de feuilles A4 repliées.
Je ne sais pas vous, mais quand j'ai besoin de garder à porter de main des document importants pour ma jouréen (comme des instructions ou une feuille de route, par exemple), je les mets toujours dans ma poche arrière...
Mais ce qui m'a le plus intrigué, c'est cet homme à la poutre. Il porte certes une capuche, mais pas un hoody, comme l'immense majorité des jeunes de banlieues. Il porte un coupe vente comme on en trouve à bon prix chez Decathlon. De plus, il porte un pantalon en toile marron (inutile de vous dire que c'est démodé depuis 95) ... dont les poches arrières sont toutes deux remplies de feuilles A4 repliées.
Je ne sais pas vous, mais quand j'ai besoin de garder à porter de main des document importants pour ma jouréen (comme des instructions ou une feuille de route, par exemple), je les mets toujours dans ma poche arrière...
Excellent article Dan, comme d'habitude. Merci. J'ai voté pour, c'est la meilleure analyse sur le sujet qu'on ait pu lire jusqu'à présent.
Je ne vois pas ce qu'il y aurait d'étonnant à ce genre de pratiques policières, suffit de se mettre à la place du pouvoir, hein, vous feriez quoi à leur place? zetes marrant vous, vous croyez que c'est facile de gouverner des excités à tendance rebelle?
C'est vrai que les casseurs, les vrais joignent l'utile à l'agréable et quitte à casser une vitrine, autant qu'il y ait un truc à piquer derrière, la le type est assez loin de la salle des coffres.
Bon, ça sent le sujet de l'émission de demain...
Je ne vois pas ce qu'il y aurait d'étonnant à ce genre de pratiques policières, suffit de se mettre à la place du pouvoir, hein, vous feriez quoi à leur place? zetes marrant vous, vous croyez que c'est facile de gouverner des excités à tendance rebelle?
C'est vrai que les casseurs, les vrais joignent l'utile à l'agréable et quitte à casser une vitrine, autant qu'il y ait un truc à piquer derrière, la le type est assez loin de la salle des coffres.
Bon, ça sent le sujet de l'émission de demain...
S'il existe une justice en ce bas pays et qu'il puisse être démontré que des policiers recoivent des consignes pour casser, dans le seul but de rajouter de la confusion et discréditer les manifestants, alors il semblerait nécessaire que toute la chaîne hiérarchique de ces fonctionnaire soit licenciée, c'est à dire jusqu'au ministre en personne.
Puisse les citoyens se souvenir de tels événements en 2012, en glissant leur bulletin dans l'urne ...
Puisse les citoyens se souvenir de tels événements en 2012, en glissant leur bulletin dans l'urne ...
[quote=article]Le jeune homme que nous avons interrogé donne des "indices" : le "ninja" lui a semblé se déplacer comme un policier face à la foule et être armé d'un tonfa
En regardant les images sur youtube en 1024, en ralenti, on voit que le "ninja" n'a pas un tonfa à ce moment là. C'est une barre noire qui dépasse trop de sa main en arrière pour que ce soit un tonfa, car on ne voit pas (et la barre semble plus mince et plus longue qu'un tonfa).
De plus, ceux que le ninja fait reculer après son coup de pied volant (vers 1:55 de la vidéo youtube sonore), ce sont quasiment tous (voire tous) des personnes avec gros appareils photos, donc probablement des journalistes. Ces photos sont forcément quelque part.
Le monsieur qui s'applique si consciencieusement à défoncer la vitre avec son gros tube de métal a des papiers qui dépassent de son pantalon, poches arrière. On peut donc en déduire qu'il sait lire. Ce n'est donc pas un policier (ah, ah, vous zy aviez pas pensé à ça !).
Il y a deux caméras. En effet, vers 0:30, il a un brusque changement d'angle, et en fait on revoit la même scène que quelques secondes avant, c'est -à-dire le monsieur aux cheveux blancs pousser le monsieur avec le gros tube de métal (les positions des mains concordent).
Où sont les autres images ?
Pour moi, il me semble que:
1/ le monsieur au gros tube de métal qui a un contentieux notable avec LCL n'était pas seul, ses "camarades", dont le "ninja" et un ou deux autres encapuchés de la même type de capuche, étaient autour pour définir un périmètre d'action et le protéger. D'un autre coté, ils laissaient les caméras entrer dans ce périmètre (au moins deux caméras).
2/ bien que cela va décevoir bien des gens, je pense que ces casseurs sont plutôt des militants, du genre extrème-gauche (le choix d'une banque n'est pas anodin, un "vrai" casseur aurait pris une boutique où on peut voler des petits trucs) ou anti-globalisation, des militants rodés et vaccinés. L'homme a la grosse barre anti-LCL n'a pas la dégaine d'un policier (sa "silhouette", plus précisément sa "statique" comme disent les kinés, n'est pas celle d'un sportif, mais plutôt celle d'un glandeur ou d'un "galéreur").
3/ Sans doute qu'il y a des policiers dans le lot (surtout les deux sans cagoules qui écartent les bras mains tendus pour "calmer le jeu", en 1:45-1:46), mais ils font leur boulot: calmer le plus possible, sans générer plus de troubles par leur intervention. Ils ne savent pas lire, mais ils ont de l'entrainement à la gestion d'émeutes. Et le plus évident c'est, entre l'humain et le matos, de toujours choisir la protection de l'humain, quitte à laisser certains se défouler sur du matos, car c'est autant de défoulement qui ne va pas dans la tronche d'un homme.
4/ pour le monsieur aux cheveux blancs, il s'exfiltre tout seul, on le voit émerger difficilement, pas trop en forme apparemment, à la toute fin de la séquence, contre l'angle du mur, en 0:54-0:55. C'est marrant que la vidéo coupe juste à ce moment.
Putaing, j'en reviens pas: je suis en train de disculper la police dans ce cas précis... Et pourtant c'est ce que les images et la raison m'impose.
Désolé.
En regardant les images sur youtube en 1024, en ralenti, on voit que le "ninja" n'a pas un tonfa à ce moment là. C'est une barre noire qui dépasse trop de sa main en arrière pour que ce soit un tonfa, car on ne voit pas (et la barre semble plus mince et plus longue qu'un tonfa).
De plus, ceux que le ninja fait reculer après son coup de pied volant (vers 1:55 de la vidéo youtube sonore), ce sont quasiment tous (voire tous) des personnes avec gros appareils photos, donc probablement des journalistes. Ces photos sont forcément quelque part.
Le monsieur qui s'applique si consciencieusement à défoncer la vitre avec son gros tube de métal a des papiers qui dépassent de son pantalon, poches arrière. On peut donc en déduire qu'il sait lire. Ce n'est donc pas un policier (ah, ah, vous zy aviez pas pensé à ça !).
Il y a deux caméras. En effet, vers 0:30, il a un brusque changement d'angle, et en fait on revoit la même scène que quelques secondes avant, c'est -à-dire le monsieur aux cheveux blancs pousser le monsieur avec le gros tube de métal (les positions des mains concordent).
Où sont les autres images ?
Pour moi, il me semble que:
1/ le monsieur au gros tube de métal qui a un contentieux notable avec LCL n'était pas seul, ses "camarades", dont le "ninja" et un ou deux autres encapuchés de la même type de capuche, étaient autour pour définir un périmètre d'action et le protéger. D'un autre coté, ils laissaient les caméras entrer dans ce périmètre (au moins deux caméras).
2/ bien que cela va décevoir bien des gens, je pense que ces casseurs sont plutôt des militants, du genre extrème-gauche (le choix d'une banque n'est pas anodin, un "vrai" casseur aurait pris une boutique où on peut voler des petits trucs) ou anti-globalisation, des militants rodés et vaccinés. L'homme a la grosse barre anti-LCL n'a pas la dégaine d'un policier (sa "silhouette", plus précisément sa "statique" comme disent les kinés, n'est pas celle d'un sportif, mais plutôt celle d'un glandeur ou d'un "galéreur").
3/ Sans doute qu'il y a des policiers dans le lot (surtout les deux sans cagoules qui écartent les bras mains tendus pour "calmer le jeu", en 1:45-1:46), mais ils font leur boulot: calmer le plus possible, sans générer plus de troubles par leur intervention. Ils ne savent pas lire, mais ils ont de l'entrainement à la gestion d'émeutes. Et le plus évident c'est, entre l'humain et le matos, de toujours choisir la protection de l'humain, quitte à laisser certains se défouler sur du matos, car c'est autant de défoulement qui ne va pas dans la tronche d'un homme.
4/ pour le monsieur aux cheveux blancs, il s'exfiltre tout seul, on le voit émerger difficilement, pas trop en forme apparemment, à la toute fin de la séquence, contre l'angle du mur, en 0:54-0:55. C'est marrant que la vidéo coupe juste à ce moment.
Putaing, j'en reviens pas: je suis en train de disculper la police dans ce cas précis... Et pourtant c'est ce que les images et la raison m'impose.
Désolé.
Bon, maintenant, je comprends mieux la différence entre les chiffres des syndicats et ceux de la police: le ministère de l'intérieur déduit du total tous les flics déguisés en casseurs, les RG etc ... ça fait un sacré paquet ;-))))
...
Le sujet pourrait être intéressant mais mériterait une enquête faites à l'extérieure et non dans son fauteuil... Car à faire ainsi on fini par prendre ses sources sur un site rouge brun (bellacio) voir d'extrême droite antisémite (labanlieuesexprime), mais aussi conspirationniste (newsoftomorrow)... je suis étonné que ASI prenne pour exemple sur ces sites sans préciser que les sites en questions sont moralement très douteux.
Aujourd'hui à Denfert à l'arrivée de la manif qui partait de Jussieu (étudiants lycéens et profs principalement, avec un autre cortège qui arrivait à Denfert Rochereau d'une autre rue, des territoriaux je crois) c'était juste hallucinant comment ça grouillait de flics en civil, avec ou sans brassards. Des gens ont voulu continuer jusqu'au Sénat, les CRS bloquaient cette rue mais une foule s'est quand même engagée. Après ça des CRS ont fermé la rue du côté où mes manifestants étaient entrés et ont bloqué les gens. Après ça a un peu chauffé, quelques arrestations par les flics en civil qui se faisaient littéralement couvrir d'insultes. Là en l'occurrence je n'ai pas vu de flics en civil provoquer, parce qu'ils étaient tous grillés et se faisaient tous insulter donc de toute manière cela aurait été inutile, mais ça ne m'étonne pas du tout cette vidéo, quand on a un peu manifesté on voit bien que la police a un rôle très ambigu ...
Sinon pour la vidéo cela me paraît évident que le ninja est un flic en civil : tonfa, rangers, et cette façon assez caractéristique d'empêcher les gens de passer. Même chose pour les mecs qui entourent le monsieur qui a interpellé le casseur de vitrine. Le casseur de vitrine par contre y a pas trop moyen d'être sûr ... Mais ça paraît plausible. Enfin accordons lui le bénéfice du doute.
Sinon pour la vidéo cela me paraît évident que le ninja est un flic en civil : tonfa, rangers, et cette façon assez caractéristique d'empêcher les gens de passer. Même chose pour les mecs qui entourent le monsieur qui a interpellé le casseur de vitrine. Le casseur de vitrine par contre y a pas trop moyen d'être sûr ... Mais ça paraît plausible. Enfin accordons lui le bénéfice du doute.
http://djmiki.free.fr/civils2.jpg
Photo prise à la manif du 12 octobre, place de la Bastille, civils sans brassard. Les civils suivaient un groupe de CRS qui longeait le bassin de l'arsenal. Ils ont mis leurs brassards un peu plus loin, quand les CRS ont commencé à se faire prendre à partie par les manifestants.
Quant à la manif de samedi dernier, il y avait en effet un nombre hallucinant de flics en civils à la fois à l'arrivée à Nation, et plus tard quand nous sommes revenus à Bastille (nous avions appris qu'il y avait eu des interpellations). En fait, les flics n'ont pas de pot, les quelques manifestants du cortège sauvage sont des "habitués" des manifs et se connaissent tous au moins de vue. Du coup on repère vite les civils, qui se font parfois éjecter (souvent gentiment) des cortèges.
Photo prise à la manif du 12 octobre, place de la Bastille, civils sans brassard. Les civils suivaient un groupe de CRS qui longeait le bassin de l'arsenal. Ils ont mis leurs brassards un peu plus loin, quand les CRS ont commencé à se faire prendre à partie par les manifestants.
Quant à la manif de samedi dernier, il y avait en effet un nombre hallucinant de flics en civils à la fois à l'arrivée à Nation, et plus tard quand nous sommes revenus à Bastille (nous avions appris qu'il y avait eu des interpellations). En fait, les flics n'ont pas de pot, les quelques manifestants du cortège sauvage sont des "habitués" des manifs et se connaissent tous au moins de vue. Du coup on repère vite les civils, qui se font parfois éjecter (souvent gentiment) des cortèges.
Cette vidéo, la toute première fois que je l'ai vue m'a fait l'impression étrange de montrer l'action de policiers en civils ou de membres d'un groupuscule d'extrême-droite avec lesquels, dans leur jeunesse, de nombreux politiciens actuellement au pouvoir ont eu des "affinités" ou des contacts dont rien ne prouve qu'ils ont cessé, aux premiers rangs desquels ceux qui sont passés au ministère de l'intérieur : je ne reviens pas sur toutes les étrangetés relevées par beaucoup, que je n'avais d'ailleurs pas toutes notées : votre papier qui donne aussi le témoignage décisif du père et de la fille acteurs et témoins de la scène, ajoute des précisions importantes sur le fait que ce groupe a forcément croisé des policiers sans être inquiété, ... bref me rappelle ma toute première impression (de bizarrerie pour ne pas dire autre chose), et m'apprend qu'elle est en fait partagée par plus qu'une minorité!!!
J'ajoute que les casseurs de banlieues ou de l'extrême gauche n'auraient sans doute pas des porté des jeans ajustés, bien droits, très propres aussi, des jeans pas tombants du tout, ni sur les hanches, ni sur les chaussures , des jeans pas troués non plus... Les autres eurent porté plutôt des bas de survêtements, il me semble et sans doute plutôt des baskets dans des modèles élaborés ou pas. Bref, bien trop clean &/ou pas assez looké pour être des jeunes des cités ou d'ailleurs.
Juste pour mémoire visitez http://www.bakchich.info/Les-premieres-teles-des-premiers,12120.html : "les premières télés des premiers ministrables" vous y verrez Luc Chatel tout jeunot qui explique comment les droits des grévistes de l'université ne peut primer le droit des non-grévistes à étudier... C'était dans le cadre du blocus organisé à la Sorbonne contre la loi Devaquet : d'une la levée du blocus a donc été par la force comme une force auxiliaire de la force publique , et visiblement cela a été suffisamment violent pour qu'une jeune femme parmi les étudiants délogés du blocus pleure devant la caméra... & parle des casques qu'ils étaient obligés de porter pour se protéger contre les gens du GUD...
Merci à ASI de nous tenir informés sur les manifestations et leur déroulement, parce qu'il est évident qu'on aura pas ce genre d'info ni même une véritable information, au 20H sur quelque chaine que ce soit.
J'ajoute que les casseurs de banlieues ou de l'extrême gauche n'auraient sans doute pas des porté des jeans ajustés, bien droits, très propres aussi, des jeans pas tombants du tout, ni sur les hanches, ni sur les chaussures , des jeans pas troués non plus... Les autres eurent porté plutôt des bas de survêtements, il me semble et sans doute plutôt des baskets dans des modèles élaborés ou pas. Bref, bien trop clean &/ou pas assez looké pour être des jeunes des cités ou d'ailleurs.
Juste pour mémoire visitez http://www.bakchich.info/Les-premieres-teles-des-premiers,12120.html : "les premières télés des premiers ministrables" vous y verrez Luc Chatel tout jeunot qui explique comment les droits des grévistes de l'université ne peut primer le droit des non-grévistes à étudier... C'était dans le cadre du blocus organisé à la Sorbonne contre la loi Devaquet : d'une la levée du blocus a donc été par la force comme une force auxiliaire de la force publique , et visiblement cela a été suffisamment violent pour qu'une jeune femme parmi les étudiants délogés du blocus pleure devant la caméra... & parle des casques qu'ils étaient obligés de porter pour se protéger contre les gens du GUD...
Merci à ASI de nous tenir informés sur les manifestations et leur déroulement, parce qu'il est évident qu'on aura pas ce genre d'info ni même une véritable information, au 20H sur quelque chaine que ce soit.
Quand arriverez vous à comprendre que la police n'est pas là pour protéger les manifestants mais pour donner aux télespéctateurs du 13 h et du 20 h, les images que le gouvernement considère comme politiquement et, surtout, éléctoralement profitables ??!!
Juste un détail, s'il s'agit bien d'une agence du crédit agricole, qui est défoncée à grand coup de poteau en fer. Sur la vidéo avec son, on entend pas d'alarme... c'est normal, ça ? je sais pas, j'imaginais comme dans les film que ça fasse un potin de tout les diable....
Sinon à propos du détournement d'image violente, un documentaire très instructif :
The révolution will not be televised
Sinon à propos du détournement d'image violente, un documentaire très instructif :
The révolution will not be televised
Des policiers surpris en flagrant délit de casse : du jamais vu ?
29 mars 1979 : au beau milieu d'une manifestation organisée pour défendre la sidérurgie, manifestation très 'perturbée par les casseurs d'alors, les célèbres 'autonomes', le service d’ordre de la CGT s’empare d’un curieux casseur, Gérard Le Xuan, qui porte sur lui son arme de service, son brassard et sa carte de police ! Le soir même Henri Krasucki, le secrétaire d'alors de la CGT, brandit devant les caméras de télévision ledit brassard... Pas mal on plus, ça, non ?
Pour les jeunes :-) : le président d'alors s'appelait Valéry Giscard d'Estaing, son ministre de l'intérieur, Christian Bonnet. Il a porté plainte !
Pour en savoir un peu plus : http://camarade.over-blog.org/article-23-mars-1979-grande-marche-et-basses-manoeuvres-44681624.html
29 mars 1979 : au beau milieu d'une manifestation organisée pour défendre la sidérurgie, manifestation très 'perturbée par les casseurs d'alors, les célèbres 'autonomes', le service d’ordre de la CGT s’empare d’un curieux casseur, Gérard Le Xuan, qui porte sur lui son arme de service, son brassard et sa carte de police ! Le soir même Henri Krasucki, le secrétaire d'alors de la CGT, brandit devant les caméras de télévision ledit brassard... Pas mal on plus, ça, non ?
Pour les jeunes :-) : le président d'alors s'appelait Valéry Giscard d'Estaing, son ministre de l'intérieur, Christian Bonnet. Il a porté plainte !
Pour en savoir un peu plus : http://camarade.over-blog.org/article-23-mars-1979-grande-marche-et-basses-manoeuvres-44681624.html
Sur quels éléments concrets pouvons nous nous baser pour incriminer la police ?
- Aucun, rien de solide, juste de vagues spéculations...
Pour moi, tout cela relève de la rumeur ou de la paranoïa.
Jusqu'à preuve du contraire.
- Aucun, rien de solide, juste de vagues spéculations...
Pour moi, tout cela relève de la rumeur ou de la paranoïa.
Jusqu'à preuve du contraire.
C est evident que c est des flics deguisés en casseurs..et ce n est pas la premiere fois qu ils se font prendre..Meme Coluche en parle dans un de ses sketchs il les appelle "appariteurs." Dans les anneés 70 lors d une manif, des syndicalistes en avaient pris un , il avait ses papîers sur lui .Malin le mec!!!.Je m en souviens car ce flic avait un nom asiatique du style" Chang..".. Devant ce scandale le ministre de l interieur avait decidé de porter plainte contre les syndicalistes pour sequestration de policier...fallait le faire...
Etrange simultanéité ... je découvre cet article alors que je viens de raccrocher à l'instant, j'étais au téléphone avec ma soeur, complètement déprimée pour avoir assisté en fin d'après-midi à une scène qui ne peut qu'interroger, dans laquelle des policiers bloquent délibérément tout un cortège de "jeunes", dont sortent des " cagoulés" qui sautent violemment sur un autre, le malmènent, puis l'emportent de force derrière un camion, s'énervent de la voir observer la scène et les interpeler, puis retirent les autocollants anti-réforme qu'ils portaient et mettent leur brassard de police, la menacent de l'embarquer au commissariat si elle continue à les regarder ... elle a tout noté, les heures, les plaques d'immatriculation, ça a duré plus d'une heure, ils parlaient très mal et provoquaient le jeune qui n'avait absolument rien fait, et ils l'ont embarqué... elle va écrire au Préfet.
Ce jeune est peut-être en garde-à-vue en ce moment, peut-être pour 24 heures. Il avait l'air absolument terrorisé.
Ma soeur a 34 ans, pendant deux ans elle a été pionne dans un lycée classé ZEP- zone violence, et elle m'a dit que ces flics-là ressemblaient en tout point aux élèves les plus difficiles du lycée, ceux dont on se demande ce qu'ils peuvent bien devenir...
Son dernier commentaire, avant de raccrocher, a été de se demander si les "fouteurs de merde" du lycée, toujours absents des cours et ne revenant que pour exciter les "facilement excitables" étaient eux aussi en mission et en civil....
Déjà, à la manif de jeudi, on avait trouvé qu'il se passait des choses étranges. Nous n'avons pas une culture de la méfiance ou de la défiance à l'égard de la police, mais là, c'est certain, ça ne tourne pas rond.
Ce jeune est peut-être en garde-à-vue en ce moment, peut-être pour 24 heures. Il avait l'air absolument terrorisé.
Ma soeur a 34 ans, pendant deux ans elle a été pionne dans un lycée classé ZEP- zone violence, et elle m'a dit que ces flics-là ressemblaient en tout point aux élèves les plus difficiles du lycée, ceux dont on se demande ce qu'ils peuvent bien devenir...
Son dernier commentaire, avant de raccrocher, a été de se demander si les "fouteurs de merde" du lycée, toujours absents des cours et ne revenant que pour exciter les "facilement excitables" étaient eux aussi en mission et en civil....
Déjà, à la manif de jeudi, on avait trouvé qu'il se passait des choses étranges. Nous n'avons pas une culture de la méfiance ou de la défiance à l'égard de la police, mais là, c'est certain, ça ne tourne pas rond.
Je voulais écrire " à la manif de mardi" et non " à la manif de jeudi"
Et puis je viens de lire ça sur mediapart :
"Une bande de 100 casseurs est venue devant le lycée alors qu'on bloquait l'entrée, explique Clémence, 15 ans, déléguée UNL.
Le proviseur nous a demandé de rentrer, on les entendait tout casser. Et puis, ils sont revenus. Je ne comprends pas: il y avait un car de CRS et des voitures de police, ils n'ont pas bougé... "
Et puis je viens de lire ça sur mediapart :
"Une bande de 100 casseurs est venue devant le lycée alors qu'on bloquait l'entrée, explique Clémence, 15 ans, déléguée UNL.
Le proviseur nous a demandé de rentrer, on les entendait tout casser. Et puis, ils sont revenus. Je ne comprends pas: il y avait un car de CRS et des voitures de police, ils n'ont pas bougé... "
Le 25/ 10 vers 22h j'ai posté le témoignage écrit en question, un peu plus bas sur ce forum.
Il porte le titre : "Re: Nouvel article à ce sujet sur les interpellations et provocations".
Il porte le titre : "Re: Nouvel article à ce sujet sur les interpellations et provocations".
Bonjour,
Je me décide à poster mon premier commentaire surtout pour dire que le coté pile du site (si je peux désigner le forum de cette façon) complémente bien le coté face (bref, j'avais très envie de dire une banalité :-) ). Merci pour le lien très instructif sur les Pinkerton, moi qui en était resté au cliché romancé/-tique sur le sujet, je ne m'en remets pas (réellement) ! Les témoignages et expériences partagées sont également intéressants pour mettre en perspective le contexte (je parle pour moi), et personnellement j'ai appris pas mal de choses.
Pour ce qui est du fond de l'article, j'ai envie de dire (avec une mesquinerie assumée et savourée) que la mise en scène (joli montage et prise de vue serrée, par ailleurs, quel sang froid du cadreur !) d'un mystérieux et sombre individu (bien propret pour ce que l'on peut en voir malgré sa capuche et ses fringues à la mode des années 90... si ça se trouve il repasse meme ses chaussettes !) qui pète une vitrine de banque (la symbolique est tellement forte que l'on manque défaillir... mon coeur a loupé un battement, Saint Pujadas sauvez-nous !) pour qu'on l'assimile de manière facile et naturelle (la logique de certains...) à quelque chose de terrible (les pixels de ces derniers mots en tremblent sur mon écrans tandis que je rédige ceci d'une main lourde et inquiète) qui penche à gauche et qui est un produit de la manifestation populaire relève d'un sens du storytelling à ce point... heu, "intéressant" et bas-du-front qu'il peut faire office de signature.
A part ça, la dénomination de "ninja" pour son collègue m'aura fait marrer (parce que bon, c'est drole)... Mais j'ajouterais que c'est un ninja bi-classé chevalier Jedi, car tout le monde recule bien sagement quand il fait une passe de la main ("ce ne sont pas ces casseurs-là que vous recherchez"). Et le machin rigide sous l'anorak de l'anarcho-trotskyste en capuche, que l'on distingue effectivement, comme dit plus haut, lorsque le tissu du vetement se tend, ce n'est absolument pas un gilet parre-balles, mais... des épaulettes en mousse... ce qui accrédite d'autant plus la thèse du réfugié temporel débarqué du début des années 90, qui se serait trompé de continuum à la dernière intersection des rues Espace et Temps, dans son empressement obsessionnel et, quasi-gauchiste (tendance ultra-giga-super-chouette) à chercher et défoncer les vitrines des banques (les vides, qui abritent les chouettes cartons publicitaires, faudrait pas non plus abimer les portes).
J'espère que vous me pardonnerez mon mauvais humour et mon hypertrophie de la parenthèse ultra-lourdingue, je me suis un peu emballé...
Signé : Pas un Pinkerton (mes amitiés à l'ultra-gauche sarkozyste).
Je me décide à poster mon premier commentaire surtout pour dire que le coté pile du site (si je peux désigner le forum de cette façon) complémente bien le coté face (bref, j'avais très envie de dire une banalité :-) ). Merci pour le lien très instructif sur les Pinkerton, moi qui en était resté au cliché romancé/-tique sur le sujet, je ne m'en remets pas (réellement) ! Les témoignages et expériences partagées sont également intéressants pour mettre en perspective le contexte (je parle pour moi), et personnellement j'ai appris pas mal de choses.
Pour ce qui est du fond de l'article, j'ai envie de dire (avec une mesquinerie assumée et savourée) que la mise en scène (joli montage et prise de vue serrée, par ailleurs, quel sang froid du cadreur !) d'un mystérieux et sombre individu (bien propret pour ce que l'on peut en voir malgré sa capuche et ses fringues à la mode des années 90... si ça se trouve il repasse meme ses chaussettes !) qui pète une vitrine de banque (la symbolique est tellement forte que l'on manque défaillir... mon coeur a loupé un battement, Saint Pujadas sauvez-nous !) pour qu'on l'assimile de manière facile et naturelle (la logique de certains...) à quelque chose de terrible (les pixels de ces derniers mots en tremblent sur mon écrans tandis que je rédige ceci d'une main lourde et inquiète) qui penche à gauche et qui est un produit de la manifestation populaire relève d'un sens du storytelling à ce point... heu, "intéressant" et bas-du-front qu'il peut faire office de signature.
A part ça, la dénomination de "ninja" pour son collègue m'aura fait marrer (parce que bon, c'est drole)... Mais j'ajouterais que c'est un ninja bi-classé chevalier Jedi, car tout le monde recule bien sagement quand il fait une passe de la main ("ce ne sont pas ces casseurs-là que vous recherchez"). Et le machin rigide sous l'anorak de l'anarcho-trotskyste en capuche, que l'on distingue effectivement, comme dit plus haut, lorsque le tissu du vetement se tend, ce n'est absolument pas un gilet parre-balles, mais... des épaulettes en mousse... ce qui accrédite d'autant plus la thèse du réfugié temporel débarqué du début des années 90, qui se serait trompé de continuum à la dernière intersection des rues Espace et Temps, dans son empressement obsessionnel et, quasi-gauchiste (tendance ultra-giga-super-chouette) à chercher et défoncer les vitrines des banques (les vides, qui abritent les chouettes cartons publicitaires, faudrait pas non plus abimer les portes).
J'espère que vous me pardonnerez mon mauvais humour et mon hypertrophie de la parenthèse ultra-lourdingue, je me suis un peu emballé...
Signé : Pas un Pinkerton (mes amitiés à l'ultra-gauche sarkozyste).
Selcirep,
Certains s'écoutent parler, vous vous écoutez écrire, c'est remarquable, mais que vouliez vous dire, au juste?
Certains s'écoutent parler, vous vous écoutez écrire, c'est remarquable, mais que vouliez vous dire, au juste?
Les premiers commentaires, ça a toujours ce petit coté "première fois un peu précipitée et brouillonne", soyons indulgent. Roco Sifredi aussi a eu une première fois.
Même impression. Rien compris non plus, à part un "ego" encombrant !
Que de "Moi JE" ......
Bonjour,
je voulais juste te remercier "Selcirep" pour ton analyse corrosive et franchement drôle de la vidéo. Je suis trés en colère en ce moment (je ne suis pas la seule!) et j'avais oublié que l'humour et la dérision étaient si salvateurs...
Alors merci pour ton délicieux mauvais esprit !
je voulais juste te remercier "Selcirep" pour ton analyse corrosive et franchement drôle de la vidéo. Je suis trés en colère en ce moment (je ne suis pas la seule!) et j'avais oublié que l'humour et la dérision étaient si salvateurs...
Alors merci pour ton délicieux mauvais esprit !
Non Selcirep (annagramme ?) sérieux c'est quoi "un anarcho-trotskyste" ?? Expliquez mieux au Asinautes là dont je suis ! Merci :
Non Selcirep (annagramme ?)
Périclès...Encore un super héros...:-))
c'est quoi "un anarcho-trotskyste"
cf "anarcho-autonome", "islamo-gauchiste"... toussa.
Périclès...Encore un super héros...:-))
c'est quoi "un anarcho-trotskyste"
cf "anarcho-autonome", "islamo-gauchiste"... toussa.
Ce qui est étrange aussi, c'est que les rushes utilisées pour monter la scène de la banque proviennent de 2 caméras différentes. Au moment oui le vieux pousse le mec qui casse la vitrine, on change d'axe et on revoit exactement le même geste sous un autre angle.
Comment est-il possible que l