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Philippe Verdier, chef du service météo : un climato-sceptique à France TV ?

Mais qui est Philippe Verdier, qui publiait jeudi 1er octobre un livre sur la "religion" du climat et contre le "discours alarmiste" sur le réchauffement climatique et les "incertitudes" qui l'entourent, à deux mois de la Conférence climat de Paris (Cop21) ? Son visage vous est sûrement familier : il s'agit du chef du service météo de France Télévision (et présentateur sur France 2) en personne. Un livre, édité chez Ring, sulfureuse maison d'édition proche de l'extrême-droite, et précédé par un discours promotionnel climato-sceptique. Des qualificatifs que l'intéressé réfute... mais dont il peine à se démarquer tant son (double) discours, sur la responsabilité humaine dans le réchauffement, est confus.

Derniers commentaires

Je crois me rappeler avoir vu, dans un documentaire de Pierre Carles, Bourdieu expliquer qu'il n'avait pas été content de l'émission d'arrêt sur images à laquelle il avait participé et mettre comme condition à sa participation à une nouvelle émission le fait qu'il soit tout seul, sans contradicteur. Si je me souviens bien DS refusait d'accepter cette condition en lui opposant le principe sacré de la contradiction.

Je crois que cette émission d'hier avec Edouard Louis (fils spirituel de Bourdieu) est la victoire posthume de Bourdieu sur DS qui a finalement renoncé à toute contradiction pour laisser les propos les plus prétentieux et suffisants et injurieux être énoncés comme des évidences...
Bha philippe verdier sera evincé de toute façon pour malpensance c'est ça la liberté d'expression, après son livre est peut être nul , truffé d'erreur peu importe tant que ce n'est pas de la diffamation il a le droit de s'exprimer enfin pour moi en tout cas, après on a pas tous la même notion de la liberté d'expression ^^
https://www.change.org/p/remy-pfimlin-pr%C3%A9sident-de-france-t%C3%A9l%C3%A9visions-pour-que-philippe-verdier-soit-confirm%C3%A9-dans-son-emploi-%C3%A0-france-t%C3%A9l%C3%A9visions

Adressée à Delphine Ernotte, président de France Télévisions.

Pour que Philippe Verdier soit confirmé dans son emploi à France Télévisions

Collectif des climato-réalistes

Philippe Verdier, journaliste responsable du service météorologique de France Télévisions, est menacé dans son emploi et sa carrière pour avoir publié un livre critique sur la question du climat. Bien que se défendant de tout climatoscepticisme, il pointe dans son ouvrage de nombreux errements dans les politiques menées et le fonctionnement d’institutions telles que le GIEC, devenu l’instrument d'une lutte idéologique parfaitement étrangère à la science.

L’origine de son livre n’est autre qu’une tentative récente et explicite de mise au pas de la presse météorologique française faite par Laurent Fabius. Ce dernier, ministre français des affaires étrangères, est aussi le futur président de la COP21, la conférence internationale sur le climat qui commencera fin novembre à Paris.

Sous le slogan « Je suis Charlie », la France et le monde se sont dressés en janvier pour défendre la liberté d’expression face à l'obscurantisme. Le temps est venu de nous mobiliser à nouveau. Le Collectif des climato-réalistes appelle à signer la présente pétition indépendamment de toute opinion sur la question du climat.
Le scientifique " a" une conscience. En tant que représentant des climato-cyniques, je m'autorise à contester la légitimité scientifique de ce verbe " avoir" appliqué à la conscience. " Science sans conscience" n'est certes que ruine de l'âme, mais la science jamais n'a prouvé l'existence de l'âme. Et je doute même qu'elle puisse jamais apporter la preuve de sa propre existence.
J'ai adoré les maths...pour le plaisir.
Puis, je m'en suis méfié pour leur utilisation "satanique".

Je ne comprends toujours pas comment, un homme ou femme, scientifiques,
puissent imaginer et inventer des processus qui bloquent INTENTIONNELLEMENT les données d'autres modèles afin de détruire des VRAIS résultats (VW)
puissent inventer des ruptures, à venir, programmées dans le temps, de leur propres inventions (obsolescence programmée)...Mon invention est magnifique mais je vais te la détruire à x...(I'am god!)

N'est-ce pas une négation de la science?
N'est-ce pas une allégeance de la science à la finance?
N'est-ce pas une perversion psychologique?

Le scientifique a-t-il une conscience?
Si Verdier pense que la Terre est plate c'est son problème. S'il ne veut pas endosser la responsabilité des déchets produit par sa génération : CO2 etc, c'est son égoisme. En tous les cas, les déchets sont là et s'entassent...dans l'humus, dans la mer et et dans l'atmosphère
Pas pour Micheld, qui semble cultiver (avec quelles motivations ?) une mauvaise foi un peu provocatrice, mais pour ceux qui cherchent des réponses de qualité à ces questions, ces liens:

http://leclimatchange.fr/questions-reponses/
http://www.climat-en-questions.fr/

Un peu de temps consacré à la lecture peut se révéler bénéfique.
Je ne connais rien de ce Philippe Verdier et de ses accointances soupçonnées avec l'extrême droite.
A vrai dire, je m'en fous.
Le scepticisme devrait être de toute façon plutôt encouragé dans un monde ou les "dogmes" ont remplacé le raisonnement.
Dogme de l'Euro, dogme du caractère "naturel" du libéralisme, dogme de la non compatibilité de l'islam avec nos "valeurs" républicaines et enfin dogme du réchauffement climatique. Dogme qu'il est impossible de remettre en cause sans être taxé de vendu aux lobbies, complotiste ou d'extrême droite....
J'invite tout à chacun, et plus particulièrement @si, à s'interroger sur cet ostracisme généralisé.
J'invite également tout à chacun, et plus particulièrement @si, a considérer le Giec pour ce qu'il est : une organisation politique (Groupe" Intergouvernemental") issue de l'ONU. Ce n'est en rien une organisation scientifique mais, ni plus ni moins, que l'équivalent pour le climat de l'OMS, par exemple - Vous vous souvenez ? L’organisme qui monté de toute pièce la panique du H1N1 sur des bases soi-disant scientifiques et qui préconisait que le monde entier se vaccine contre une grippe qui allait faire des centaines de millions de morts...!
Cela n'éveille pas quelques doutes chez vous... ?
Si l'on cherche un peu, il existe plein de publications très sérieuses qui ont mis à jour les méthodes très éloignées de la rigueur scientifique du Giec. Certaines viennent même de l'intérieur, de personnes ayant participé à ses travaux.
Il existe également des tas de travaux, dont la rigueur scientifique ne peut être mis en cause, qui mettent en doute le caractère anthropique des changements climatiques.
Sans me prononcer sur ce débat qui dépasse mes compétences, je constate juste que l'histoire du climat sur terre est fait d'une succession de réchauffements et de refroidissements plus ou moins importants, dans des cycles plus ou moins longs et dont les manifestations récentes sont le réchauffement général de l'an mil et la mini ère glacière du XVIIème siècle. Dans ce contexte, je ne vois pas bien pourquoi le climat, qui a été en constante évolution depuis que la terre est apparue, devrait se figer aujourd’hui…
Enfin, il me semble pour le coup vraiment ridicule, et pas du tout crédible, de nous faire croire qu'en diminuant simplement nos rejets de CO2, nous aurions le pouvoir de changer le cours d'un phénomène aussi complexe, et à ce jour inexpliqué, que le climat. Quand bien même en serions-nous la cause.
Cela me parait tout à fait présomptueux, en même temps très naïf et finalement assez symptomatique de l'époque de penser que l'homme aurait un tel pouvoir...
De même qu'@si a fait un travail intéressant de déconstruction du dogme de l'Euro, je renouvelle mon invitation, déjà faite dans le forum, à effectuer le même travail sur le dogme du réchauffement climatique et de son caractère anthropique délivré par le Giec et à éviter de tomber dans le mouvement mainstream du dénigrement systématique des personnes qui participent à un débat qui n'a aucune raison d'être clos.
Une enquête exhaustive de mon site préféré sur le sujet s'impose.
Ben quoi? Le réchauffement climatique va "nous" permettre de bronzer dès mars et jusqu'en octobre, de "nous" enrichir avec plus de touristes toute l'année (pas à la neige, dommage, mais zauront qu'à faire du patin à roulettes), de manger des fraises en janvier et des figues en décembre. Ça va même profiter à "nos" SDF qui auront moins froid l'hiver et à "nos" pauvres qui dépenseront moins pour se chauffer.
C'est bête, ça va attirer plus de réfugiés (climatiques), mais on aura qu'à les parquer aux confins de l'Europe ou à défaut derrière la ligne Maginot.

J'ai entendu le monsieur ce matin sur France Inter, et ça m'a tout de suite frappé qu'il avait une vision bien franco-française.. et bien anecdotique, mais surtout très lacunaire du climat.
Fébrilité à l'approche de la COP 21.

Même si on risque fort de voir la montagne accoucher d'une souris, ce qui va se discuter à la COP 21 est hautement important:
Important pour tempérer les secousses que la vie sur Terre va devoir encaisser, et avec elle le mode de vie des humains, car pour la Biosphère, une évolution aussi rapide du climat n'est pas une bonne nouvelle.
Important pour le changement de paradigme économique et de civilisation qu'implique toute prise en compte sérieuse du problème, car sauf pour une minorité désormais disqualifiée, la part humaine dans les causes du changement climatique est avérée.

Cette question a de très lourdes implications politiques et il est donc idiot de vouloir disqualifier tel ou tel intervenant en prétendant qu'il est "politisé" . Par contre il est pertinent de faire savoir dans quelles parties de l'échiquier politique on cherche à brouiller les débats et on refuse dans les faits de tirer les conséquences du problème soulevé par l'anthropocène. Leurs raisons sont variables mais leur erreur est commune.

Il est donc peut-être normal que les débats se crispent, et peut-être paradoxalement faudrait-il voir là le signe d'une prise de conscience plus forte. Les positions indignes du magazine Valeurs Actuelles, le pseudo anticonformisme de Philippe Verdier, la vigilance redoublée d'@sI, ... et aussi le fait que la discussion sur ce forum soit si lamentablement pourrie par quelques infiltrés, c'est le réveil du débat.

Le consensus actuel sur la question climatique n'est pas un politiquement correct de plus contre lequel il serait héroïque de ferrailler, c'est la reconnaissance (enfin) par un début de majorité de vérités longues à acquérir (notamment parce que comme le disait Al Gore, elles "dérangent" ). Les arguments sérieux et convaincants sont dans des livres de gens sérieux et qualifiés relayés par des éditeurs sérieux (Jean Jouzel, Sylvestre Huet, Naomi Oreskes entre autres). Que ceux qui ont vraiment envie de comprendre prennent (si ce n'est déjà fait) le temps de lire quelques ouvrages bien choisis.

Quand on aura (espérons-le malgré tout) réussi à opérer sérieusement le basculement vers une civilisation en meilleur équilibre avec la biosphère, quand les défenseurs des climato-sceptiques se rendront compte à leur tour que la vie sobre qui va avec n'est pas un malheur total et comporte pas mal de bons côtés, que les emplois perdus dans certains secteurs industriels peuvent être compensés par d'autres ailleurs, qu'il est en tous points meilleur de ne plus être dépendants des pays producteurs de pétrole, on arrivera peut-être à faire baisser la température sur ce forum.

Est-ce que ça ne vaut pas le coup d'y croire et d'essayer?
Je ne comprends pas quel est l’intérêt d'un complot mondial pour expliquer que l'homme est responsable du réchauffement climatique.

Les juifs ont ils investis dans les énergies renouvelables ?
C'est quoi ces nominations à des postes de dirigeants de l'information ( ici météo) de personne d'extrême-droite ?

On nous prépare un coup d'État médiatique ou c'est pour mieux préparer l'opinion à un futur gouvernement d'extrême-droite ?

Cela ne sent vraiment pas bon, est-ce voulu par le gouvernement fauxcialiste et l'oligarchie financière qui le dirige ?
“Je ne suis pas un journaliste de gauche : je ne dénonce jamais personne.”
Guy Debord.
Le teaser de Verdier ne laisse aucun doute sur le contenu de son bouquin.

"nous sommes otages d’un scandale planétaire sur le réchauffement climatique. Une machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur (...) des conflits d'intérêt, de la corruption, des scandales sexuels (...) des politiques qui ne servent que leur image et leur soif de pouvoir (...) face à toutes ces forces, je ne suis rien (...) mais j'ai décidé de parler"

A défaut de véritable révélation, cette bande-annonce annonce tout un programme: une vision du monde où, seul contre tous, un obscur mais pur journaliste, après des années de travail opiniâtre et secret, rompt enfin le silence et affronte la conjuration des intérêts mondiaux, clergé pourri , scientifiques corrompus, politicards véreux, affairistes vénéneux...
De Dantec à Obertone, Ring n'a jamais reculé devant le mauvais goût au premier degré, c'est même son fonds de commerce. Leur truc, c'est le thriller de série B, avec des effets spéciaux et de la musique de science-fiction
Vu le teaser qui laisse dans l'ombre le contenu du bouquin et vu le blog qui considère le réchauffement comme un FAIT associé aux gaz à effet de serre. Mais c'était il y a 6 ans alors que Hulot envisageait d'être le candidat des Verts et que DSK devait devenir président socialiste. Le règne de Sarkozy avait 2 ans! Je ne me souviens pas si c'était avant ou après Vercingétorix.
Un détail en cherchant ce que pouvait bien raconter le monsieur : son livre était annoncé par le Figaro dès juillet, en mentionnant l'éditeur, en diffusant une vidéo de teaser et sous le titre "Philippe Verdier s'attaque aux lobbies".

Sinon, dans un blog plus ou moins à l'abandon, il fut un temps où il faisait la liste de catastrophes naturelles qu'on eut pu associer à une intensification des phénomènes météo.
L'article de Vincent Coquaz fait bien ressortir le flou dans les interviews du présentateur télé. On sent le malaise de l'employé dont la cote d'amour risque de pâtir d'une prise de position personnelle. Dans le débat j'observe une confusion entre le métier de présentateur télé et celui de chercheur scientifique.La spécialité de Mr Verdier est, paraît-il, "droit du développement durable"...Qu'est-ce que c'est? Il faudrait par ailleurs faire droit aux intervenants qui demandent une réfutation des arguments de Mr Verdier.Même si c'est fastidieux c'est nécessaire pour éviter le reproche de clouer au pilori médiatique plutôt que débattre. J'aimerai savoir comment Mr Verdier explique la disparition des grands glaciers par exemple.
Une chatte n'y retrouverai pas ces petits dans tout ce verbiage.
Entre les racistes (Canal +) et les climatosceptique , étonnant qu'on ai été aussi nombreux aux différents Alternatiba ... Les Français résistent vraiment bien au bourrage de crâne , et c'est ça qui a chaque fois a déclenché une guerre, notre résistance au idées bourgeoise . Par exemple : Celle d'Algérie alors que les Français avaient voté l'indépendance ...

Les media (ici aussi) véhiculent un message (qu'ils ont eux même créé: exemple , les Roms sont un probléme) , ils le ressassent , et finissent par dire que se sont les Français qui sont comme ça ... Bientôt ce seront les pequeneau qui seront responsable du changement climatique , surtout pas les décideurs, les bourgeois, les chefs d'entreprises, la financiarisation ... p'être même les gosses, c'est vrai ça ce sont les meilleurs bouc émissaires .
Tout comme Evora.

Cet article est une caricature de ce qu'est le débat scientifique mené par un inculte de gauche.

Comprenez bien : en aucun cas je ne dis que les uns ou les autres ont raison ou tort sur ce sujet.
Mais diaboliser un camp me parait très dangereux, et me conduit une fois de plus a vraiment avoir peur du fascisme des petits journaleux de gauche qui veulent se faire remarquer.
Accuser Philippe Verdier d'être proche des réseaux d'extrême droite parce qu'il remet en cause le dogme et l'obscurantisme autour du climat, c'est lui donner quelque part raison dans son analyse. Et je pense à vrai dire qu'il a raison quand on voit que ses arguments et son investigation ne sont même pas discutés ; on le clout au pilori par principe et non en réfutant ses arguments. L'obscurantisme se cache souvent là où on ne l'attend pas et cette campagne de pulvérisation de cette personne pour son livre en est le parfait exemple.
Le problème que j'ai avec Verdier n'est pas qu'il dise: "Certes, il y a un réchauffement climatique, mais ce réchauffement n'est pas forcément lié à l'activité humaine."

Le problème que j'ai avec Verdier, c'est qu'il se fait éditer par une maison d'extrême-droite qui va pouvoir s'en servir pour jouer la carte iconoclaste de la "liberté d'expression" et du "briseur de tabou", pour jouer contre le débat et l'action publics.

Certes, le réchauffement climatique est peu débattu, et sûrement instrumentalisé par le pouvoir. Mais que dire alors du climato-scepticisme, dont les protagonistes sont presque tous liés aux lobbys industriels, automobiles ou autres?

L'instrumentalisation de la question climatique démontre sans doute que tout le monde continue à se contrefoutre de l'écologie et de ses enjeux réels. En sortant son bouquin chez Ring, Verdier montre simplement de quel côté du pouvoir il se place: plutôt côté Opus Dei et libéralisation intégrale. Qu'il soit cohérent avec lui-même et dégage du service public. Bolloré lui tend sûrement déjà les bras.
Accuser Philippe Verdier d'être proche des réseaux d'extrême droite parce qu'il remet en cause le dogme et l'obscurantisme autour du climat,
Non, ce n'est pas à cause de son obscurantisme sur la question du changement climatique qu'ASI l'accuse. ASI et nous-même ne faisons que constater qu'il a choisi de publier son livre chez un éditeur connu pour ses liens avec l'extrême droite. Editeur qu'il qualifie "d'avant gaurde", ce qui en dit long sur ses propres opinions politiques.

Et je pense à vrai dire qu'il a raison quand on voit que ses arguments et son investigation ne sont même pas discutés ;
Tous les arguments des climato-sceptiques ont été miille fois réfutés. Une vidéo plutôt bien faite explique tout ça ici, si ça vous intéresse.

L'obscurantisme, c'est de dénigrer la science comme le fait Phillippe Verdier pour des raisons qui sont probablement politiques (haine des écologistes, de la gauche, etc).

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(...) si le GIEC a tort et qu'on agit contre les gaz à effet de serre pour rien, on aura perdu du temps et de l'argent à combattre des moulins à vent. Pas si simple. (...)


Dès lors que par gaz à effet de serre on entend le CO2 et qu'on le relie à l'exploitation des énergies fossiles, alors même si le GIEC se trompait il y aurait un intérêt à réduire cette exploitation d'une ressource limitée qui nous met dans une dépendance à des dictatures, provoque des guerres, induit diverses pollutions etc.

Sinon, parti comme c'est, on devrait bientôt pouvoir planter de la vigne en Pologne ou en Suède.
Certains scientifiques pensent que le GIEC se trompe, certains parmi eux sont sincères mais malheureusement d'autres sont à la solde de l'industrie pétrolière. Alors qui croire?
En gros, si le GIEC a raison et qu'on ne fait rien, l'humanité fera face à de gros problèmes, mais si le GIEC a tort et qu'on agit contre les gaz à effet de serre pour rien, on aura perdu du temps et de l'argent à combattre des moulins à vent. Pas si simple.


1) Quels sont ces certains scientifiques qui pensent que le GIEC se trompe?
2) Même si le GIEC se trompait, l'humanité n'a rien à perdre à agir contre les gaz à effet de serre. A moins que vous nous disiez quoi? Je vous accorde que Shell ou Total puissent ne pas avoir la même opinion. Mais est-ce pour cela que ce n'est pas si simple?

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Oui, faut faire attention avec les sources même si il me semble que Wikipedia fait une surveillance correcte de ces sujets.
En tout cas, ils n'oublient pas de mentionner notamment le lobbying de l'Institut Heartland.

Extrait de cet article du Monde, en 2012 :

"Rendus publics sur le Net, ces documents ont plongé le think tank dans l'embarras : ils révèlent ses sources de financement (grandes entreprises, fondations, etc.), les noms des "experts" et des blogueurs qu'il rémunère pour propager la parole climato-sceptique, ainsi que ses projets d'action prioritaires pour 2012, en particulier pour asseoir auprès des enseignants et des élèves américains l'idée que le changement climatique est "incertain" et scientifiquement "controversé".
Et il y a les autres sciences dans lesquelles rien n'est prouvé, c'est le cas de la climatologie qui fait des prédictions basées sur des modèles mathématiques qui sont des programmes informatiques censés reproduire la réalité.

WHAT THE FUCK ?????

1) non, les modèles mathématiques ne sont pas "des programmes informatiques censés reproduire la réalité". Les modèles mathématiques sont donnés par en ensemble d'équations différentielles, et les programmes informatiques vont résoudre (de manière approchée) ces équations et permettre ainsi de faire des prédictions.

2) toutes la science physique procède ainsi: la mécanique, la thermodynamique, l'électromagnétisme, la physique quantique... Il est vrai que la climatologie ne permet pas de faire des expériences en milieu contrôlé, mais la démarche scientifique est la même que pour les autres branches des sciences "dures". Le fait qu'on a des relevés précis depuis maintenant une cinquantaine d'années permettent de valider les modèles au moins sur cette période, ce qui donne une certaine confiance sur ces modèles et donc sur leur valeur prédictive à un horizon de 50 ou 100 ans.

Je sais bien qu'Allègre a employé cet argument qui se résume en fait à dire "c'est de l'informatique, pas de la science" mais c'est un argument fallacieux et anti-scientifique qui montrent surtout que celui qui l'emploie n'a aucune idée de l'usage scientifique des ordinateurs.

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95% de certitude, ce n'est pas 100%.
Je dirai même plus : 99,999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999999% n'est pas 100%.
"Le programme n'est pas le modèle lui-même (ceci n'est pas une pipe). Je ne pensais pas qu'il faille préciser ce point."

C'est pourtant vous qui tenez à trop le préciser dans la phrase:
"Et il y a les autres sciences dans lesquelles rien n'est prouvé, c'est le cas de la climatologie qui fait des prédictions basées sur des modèles mathématiques qui sont des programmes informatiques censés reproduire la réalité."

Retirez votre précision fallacieuse, et la phrase est correcte.

Pardonne le, Magritte, il ne sait pas ce qu'il dit.

Sinon, vous ne vous inquiétiez nullement des 95%-5% (selon vous toujours) quand vous écriviez:

"Et il y a les autres sciences dans lesquelles rien n'est prouvé, c'est le cas de la climatologie"
95% n'est peut-être pas 100% (quand un scientifique présente des prévisions issues de modèles fiables à 100%, c'est un charlatan), mais le réduire à rien, c'est de l'escroquerie.
Je constate que le modèle est "censé représenter la réalité" en lisant simplement ce que le GIEC écrit dans son rapport:
Vous savez, par définition le modèle est censé représenter la réalité. Ce n'est pas le rapport du GIEC qui l'affirme, c'est sa définition scientifique. Et comme je vous l'ai dit: ce n'est pas spécifique à la climatologie, TOUTES les sciences "exactes" procèdent ainsi: en considérant des modèles. Je pense que vous ne comprenez pas vraiment comment fonctionne la science.

95% de certitude, ce n'est pas 100%.
Certes. La question est: voudriez-vous monter à bord d'un avion quand un ingénieur vous affirme qu'il a 95% de chance de s'écraser ?

Et pourtant, nous sommes tous dans cet avion. Les scientifiques vous expliquent que si on ne fait rien, il y a 95% de chance que l'avion s'écrase, et vous tout ce que vous trouvez à dire c'est "95% ce n'est pas 100%". Merci pour votre avis édifiant.

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"si le modèle représentait fidèlement la réalité alors la certitude serait de 100%"

Oui mais ce ne serait plus un modèle, ce serait la réalité. Again:
"quand un scientifique présente des prévisions issues de modèles fiables à 100%, c'est un charlatan"
Je préciserais, s'il est sûr à 100%, c'est qu'il travaille non pas sur un modèle, mais sur la réalité. Ce qui en climatologie est impossible (on ne peut pas "rejouer" un scénario).
Encore une fois je n'ai pas suivi de près les travaux du GIEC.

Une précision concernant la modélisation.
Il s'agit bien d'une tentative de représentation du réel.
Une maquette est une modélisation ; elle n'est pas la réalité mais la représente.

Une modélisation mathématique permet de décrire le réel connu dans le temps passé ... puis par projection, le modèle propose une description de l'avenir.
Le modèle est modifié petit à petit en même temps que le temps "passe" ... et le nourri de nouvelles data.

On parle de "forçage", lorsque le modèle ne parvient à représenter la réalité qu'au prix de multiples exceptions algorithmiques.
On continue de forcer un modèle ... tant qu'on en a pas de meilleur !

Anecdote : les modélisations d'outils plus ou moins prédictifs en bourse ... ne sont pas sans analogies avec ceux de la météorologie.
De fait, on peut penser que les mathématiciens qui "entre" en météo aujourd'hui ... ne sont pas motivés par l'argent ... cela ne fait pas d'eux des héros ou des foudres d'éthique, mais c'est à saluer.

Je peux prévoir que le "soleil se lèvera demain" à 100% - eps'.
Je suis un charlatant moins epsilon :)
"Anecdote : les modélisations d'outils plus ou moins prédictifs en bourse ... ne sont pas sans analogies avec ceux de la météorologie."

Avec le gros bémol: la boucle de rétroaction de la prévision est inexistante en météo ou climato, alors qu'elle est très importante en bourse. Et elle a tendance à ne pas stabiliser le système, bien au contraire.
Joli !
D'accord avec vous.

Juste pour le fun :

A très grande échelle de temps, si on modifie nos comportements et que cela un impact sur la météo et le climat ... on pourra alors parler d'une rétroaction.

A toute petite échelle d'espace, un bon micro-météorologue dirait qu’enneiger artificiellement tout un pan de montagne ... modifie (un tout petit peu) le temps qu'il fera demain.

On est loin du rasoir d'Occam ;)
(...) On parle de "forçage", lorsque le modèle ne parvient à représenter la réalité qu'au prix de multiples exceptions algorithmiques.
On continue de forcer un modèle ... tant qu'on en a pas de meilleur !
(...)


?????
Si vous parlez de concepts comme le forçage radiatif en climatologie, ça n'a rien à voir avec "forcer un modèle", "au prix de multiples exceptions algorithmiques"...

Une explication des forçages naturels pour ceux que ça intéresse.
Non je parlais de forcer un modèle.
Le forçage radiatif est autre chose.

Pour faire plus simple, si vous voulez, un prof parlait de "faire rentrer en force un objet dans une boite à chaussure ... mais cela n'est pas tout à fait la bonne taille, ni la bonne forme ... on joue sur la souplesse du carton".

Je ne sais pas si cela vous parle ... moi cela m'avait aidé à comprendre ce que veux dire "forcer un modèle".
On était sur de la método ...
Mouais, on peut aussi jouer sur la souplesse de l'objet... ou sur les deux !

--
C'est vrai.
Dans l'exemple la boite est le modèle, et l'objet le réel (des mesures du réel).
Déformer la boite, c'est commencer à faire évoluer le modèle ... même si on a pas encore les bons algos.
La souplesse de l'objet ... c'est un peu "être souple" avec les mesures (voir les marges d'erreurs sur les mesures) ... ou changer la "méthode" de mesure ... plus délicat.
Mais vous avez raison.
Toute simulation est généralement obligée d'accepter certaines approximations, ne serait-ce qu'à cause des contraintes et des incertitudes des outils de mesure ou de simulation. De plus, si on cherche le plus possible à se rapprocher de la réalité, on assume très souvent de ne pas connaître tous les paramètres.
C'est justement aussi un des buts de la simulation, valider certains paramètres et les relations entre eux, mais aussi essayer de comprendre ce qui nous échappe. Et pour y parvenir, il faut forcément mener à bien la simulation et donc utiliser des corrections / des moyens arbitraires en attendant. Reste à prouver que ces ajustements ne faussent rien.
Mais où ai-je dit qu'il ne fallait rien faire?????????????????? Je dis simplement que le GIEC lui-même admet 95% de certitude et que si le modèle représentait fidèlement la réalité alors la certitude serait de 100%.
Un modèle ne représente jamais fidèlement la réalité. C'est toujours une approximation. C'est vrai en climatologie comme dans n'importe quelle autre science.

Prenez par exemple un problème de physique classique: les oscillations d'une masse suspendue à un ressort. Quand on vous explique par exemple qu'un ressort a une force de rappel égale à -k*(l-l[sub]0[/sub]), c'est juste un modèle qui approxime la réalité. Quand on vous dit que les frottements sont négligeables, là encore c'est une approximation du modèle. Et pourtant, ce modèle permet de calculer très précisément la période d'oscillation. C'est comme ça que fonctionne la science: en modélisant les phénomènes naturelles, en faisant des approximations qui permettent de faire des calculs et des prédictions.

Donc les reproches que vous faites à la climatologie, vous pourriez faire les mêmes à toutes les disciplines scientifiques, c'est en cela que vos arguments sont anti-scientifiques. Une critique scientifique serait non pas de critiquer l'utilisation des modèles mais leur précision. En effet, c'est difficile de modéliser quelque chose d'aussi complexe que les océans, l'atmosphère, les nuages etc. Mais même avec ces approximations, on a si ce n'est une certitude absolue, de moins de très bonnes raisons de prédire un changement climatique majeur au cours du prochain siècle. Pour en revenir au massage initial:

En gros, si le GIEC a raison et qu'on ne fait rien, l'humanité fera face à de gros problèmes, mais si le GIEC a tort et qu'on agit contre les gaz à effet de serre pour rien, on aura perdu du temps et de l'argent à combattre des moulins à vent. Pas si simple.
C'est quand même assez simple de comprendre que l'une des deux possibilités (le GIEC a raison) est bien plus vraisemblable que l'autre. Et qu'il faut agir en conséquent.
D'accord avec votre choix Tristan.
(Pas un fan inconditionnel du rasoir d'Occam, mais suis à la bourre dans mes réflexions ;)

Le GIEC à produit un travail important.
Renverser la table à ce "stade de la compétition" serait la pire perte de temps.
Les évaluations des hypothèses extrêmes (vrai / faux) ne se pondèrent pas de la même façon :
"perdre du temps ou de l'argent" ne pèse pas pareil que "l'humanité fera face à de gros problèmes".

Ces travaux comportent probablement des inexactitudes et des exagérations.
C'est ce qui fait monté le scepticisme.

Effectivement, si l'est bien fait mention d'une marge d’erreur finale de 95% (ce que je n'ai pas vérifié) ... ça laisse un peu sur le cul !
En même temps, les calculs de marges d'erreur sont les plus ardus ... c'est souvent là que l'on se laisse un peu aller ...
Je m'étais promis de ne plus jamais intervenir dans un tel débat débat mais bon...
Votre parallèle avec le ressort est excellent.
En réalité, la climatologie a montré que F=-k*(l-l0) en ce qui concerne ses propres phénomènes. Le problème c'est que l'estimation de "k" n'est pas une mince affaire dans son cas.

Et si on a fait un minimum de philo des sciences, ce constat ne remet pas en cause la nature scientifique de la discipline elle-même. La mécanique céleste frime depuis un bail avec la prévision du passage de la comète de Halley mais la ramène moins, elle aussi, quand on lui demande si Pierre-Paul verra une étoile filante le 6 juillet 2026 à 23h56 depuis son transat.

Mais qui irait, pour autant, remettre en cause les lois de Kepler?

Bref, ce n'est pas facile d'estimer le "k" climatique dans le cas de l'atmosphère terrestre mais ça vaut la peine de le faire.

Quant aux sceptiques qui attaquent le "F=-k*(l-l0) climatique", je suis toujours en attente du début d'un quelconque modèle alternatif qui soit plus valide.
Pour autant que les lois mathématiques renvoient au réel, elles ne sont pas certaines, pour autant qu’elles sont certaines, elles ne renvoient pas au réel, dixit Einstein.

Toutes les sciences expérimentales oscillent entre précision/prédiction mathématique et réalité imprécise, imprévue.

Au passage, vous avez creusé pour savoir ce que pouvait signifier ce chiffrage de la certitude ? 95% de certitude, ça signifie quoi concrètement, il sort d'où ce chiffre ?
@Faab : " il sort d'où ce chiffre ?"

Une réponse ici.
Ma question se voulait "maïeutique" mais son sous-entendu ne devaient pas être clair.

Le sous-entendu est en fait : quand on fait l'effort de comprendre le travail des scientifiques, qu'on comprend comment sont construits les modèles, les données prises en compte, les alternatives testées etc., on n'a pas l'impression de "croire" ou de faire "confiance", on sait pourquoi telle ou telle conclusion est affirmée.

En s'interrogeant sur un "95%" (plutôt qu'un 90% ou 92%), on devrait regarder sa construction, chercher le sens concret que ça a dans un travail scientifique, éviter en tout cas la métaphore d'un "j'suis presque sûr", comme si le boulot des scientifiques consistait à faire de la prophétie au doigt mouillé.
@MOE : "95% de certitude, ce n'est pas 100%..."

Parce que vous auriez confiance en des prévisions - sur un tel sujet - avec... 100 % de certitude ?

95 %, c'est une norme méthodologique pour la plupart des modèles probabilistes.
Assez d'accord avec ça.

Par définition, si on pousse la puissance de calcul à toc, on ne peut calculer l'incertitude ...
Toujours pareil, on peut moyenner à tous les niveaux pour continuer d'avancer ...

S'il faut rendre un "résultat" à un moment donné ... il est tellement compliqué d'expliquer "là ou on en est" ... qu'on rend une proba à 95%.

En dessous, on prend le risque de se voir répondre ... pas assez de boulot ! Il nous faut du 95% !

Peut-être qu'au final, 95% est simplement l'incertitude acceptable pour faire avancer une opinion.
A 50,1% le modèle mathématique "avance" déjà.
Le problème c'est que si l'on si penche un peu, ces modèles ne prévoient pas les températures passées ni actuelles et qu'au fur et à mesure des évolutions le GIEC revoit ses prévisions à la baisse de 8°C d'augmentation maximale en 2100 à 1°C dans le dernier rapport (ceci dans le corps du rapport car dans la conclusion ils utilisent le chiffre de 4,8°C)

Et cela pour des résultats qui étaient donnés avec un interval de confiance à 95% c'est gênant, les scientifiques du GIEC doivent répondre à ces questions:

-Pourquoi vos prévisions ont elles changées à ce point ? ou étaient les erreurs ?
-Pourquoi la température actuelle stagne et même commence à baisser alors que votre théorie ne prévoyait en aucun cas cette évolution ?
-Pourquoi les mesures faites en haute atmosphère ont trouvé des éléments contredisant la théorie ?

Pour toute réponse on a "ta gueule c'est le consensus" désolé la science c'est pas ça, ils se sont trompés soit , ils l'admettent bien quelque part puisqu'ils ont revu leur prévision à la baisse (0.2 à 1°C d'ici 2100 dans le corps du texte car la conclusion est faussée trop politique) mais ils ne veulent pas revoir leur théorie en tout cas pour le moment. Après comme il y a eu un gros effet boule de neige autour du climat c'est devenu impossible politiquement et médiatiquement d'admettre son erreur, comme on a pu voir comment les médias et les politiques ont brillament admis leur erreur concernant le bug de l'an 2000 (dès le le lendemain c'était comme si la chose n'avait jamais existé, ce fût un "grand moment" )

Après pour ce qui est de l'article, c'est pas brillant pour le coup , je ne connais pas ce monsieur mais juste parceque son bouquin est édité par Ring il serait d'extrême droite ? un peu faible comme argument, ne vous est il pas venu à l'idée que les maisons d'édition plus "propres" refusaient d'éditer son livre ?
Si la pensée unique de plus en plus praignante et crispée devant la réalité des choses dans tous les domaines empêche de plus en plus les "contestataires" de publier il n'est pas étonnant de voir ce bouquin édité par une maison aussi sulfureuse.

Et pour les climato-sceptique qui sont tous des vendus aux think tank et aux pétroliers, premièrement ce n'est pas une preuve que la théorie scientifique est vraie , deuxièmement les industries pétrolières et d'autres encore financent elles même la recherche sur le climat et elles même ont des intérêts dans les énérgies vertes donc on pourrait retourner l'argument et oui c'est ça financer la thèse et l'anti-thèse ...
D'accord avec vous sur les arguments "connexes".

L'utilisation de la science par le politique est une réalité.

Cependant, le glissement sémantique poussé par certains : "sceptique" = "extrême droite" ... est une connerie contre-productive.
Boin je vois qu'il y a du boulot de réinformation à faire , beaucoup pensent que la théorie du RCA n'est pas contestée du point de vue scientifique c'est sûr à force d'entendre ça dans les médias on finit par y croire.

Ceci est faux comme je l'ai déjà expliqué ailleurs dans le forum il y a eu le climat gate grand scandale qui a montré que les données fournies par le CRU en angleterre étaient truquées, or c'est le principale centre fournissant des données dans l'étude du climat et également pour le rapport du GIEC.

Deuxièmement beaucoup de questions et de critiques toujours en suspens, certaines dont on attend la réponse
troisèmement, les prévisions du GIEC n'ont pas arrêtés d'être revues à la baisse de manière drastique c'est bien l'aveu qu'il y avait des erreurs et c'est bien d'avoir corrigé même si ils ne veulent pas revoir la théorie pour le moment. Désormais dans le corps du texte (dans la conclusion ils donnent 0.3 à 4.8°C pour essayer d'être alarmiste) du rapport du GIEC les prévision des modèles c'est 0,2°C à 1°C d'augmentation d'ici 2100, pour rappel on était à +6°C il y a quelque années voir +8°C

voici quelque liens à potasser les questions qui se posent quant à cette théorie que je remets à nouveau :

Un climatologue très réputé qui est contre la théorie et qui a démissionné du GIEC :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Lindzen

un blog qui recensait les pb posés par la théorie:

http://www.pensee-unique.fr/theses.html

Le climat gate:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_des_e-mails_du_Climatic_Research_Unit

deux conférences :

https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY

https://www.youtube.com/watch?v=6XDdfCLY3TI

Le dernier a directement posé les questions à Mr Jouzel en public sans obtenir de réponse:

http://objectifterre.over-blog.org/article-le-climat-le-monde-s-en-fout-c-dans-l-air-d-yves-calvi-avec-fran-ois-gervais-120369906.html

Voilà un consensus qui paraît bien faible
Envisage un consensus un peu mou autour de "réduire la pollution et les émission de co2".

D'un point de vu de la science, c'est peu, mais déjà constructif.
Si la science avait dû succomber à "l'apeuprisme" ...
Boin je vois qu'il y a du boulot de réinformation à faire , beaucoup pensent que la théorie du RCA n'est pas contestée du point de vue scientifique c'est sûr à force d'entendre ça dans les médias on finit par y croire.

Personne n'a formulé une telle assertion je crois.

Mais à force d'entendre ça dans les médias que vous fréquentez vous avez finit par y croire. ? ;)

En ce qui nous concerne nous ne sommes pas scientifiques et ce qui nous intéresse c'est l'aspect politique.

Aussi pouvez-vous nous dire très clairement votre position politique ? Est-ce que vous défendez l'idée qu'il faut abandonner les énergies fossiles et transformer nos industries et changez nos modes de consommation pour éviter le plus possible de rejeter du CO2 ou autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère ?
J'ai déjà abordé les questions polititiques sur le forum sur les autres articles tournant autour du RCA et il me semble que vous avez déjà participé vous n'vez qu'à vous y reporter sur l'autre article concernant les présentateurs météo sceptiques. Egalement sur le site eco-sceptique un blog que j'ai mis en lien vous trouverez 3 articles sur ces questions:
-Le RCA : une convergence d'intérêts
-La fin du pétrole n'aura pas lieu: il est renouvelable
-Le véritable coût du pétrole (guerre etc)

Il existe un principe de réalité on ne peut pas à l'heure actuelle se passer des carburants fossiles, mais il existe des solutions viables permettant de remplacer tout ou partie de la consommation fossile (poluante et générant des guerres et l'on voit actuellement que cela commence à empirer encore avec l'entrée de la chine dans le conflit)

entre autre chose faire des véhicules électriques est parfaitement possible (mais toujours balayé d'un revers de la main) vous trouverez nombre d'article sur eco-sceptique le démontrant

L'énergie solaire est viable non pas par les panneaux solaires photocoltaïques mais par les panneaux solaires thermiques pour les maisons et pour la production l'éléctricité ce sont les centrales solaire à concentration qui sont interressantes. L'éolien fonctionne assez bien.
Le problème des énéergies intermittente peut être résolue par la fabrication de bassins de pompage turbinage ces solutions techniques ont déjà été lancée aux USA certe cela augmente le coût global du Kwh solaire et éolien mais ça reste un coût compétitif par rapport à d'autres sources d'énergie électrique.

Les bénéfices économiques, politique et géostratégique d'une défossilisation suffisent amplement pour justifier la chose, pas besoin du RCA pour cela.
Si il n'y avait que le problème du pétrole...
Mais ce n'est pas lui, par exemple, qui remplacera les réserves d'eau douce que constituent les glaciers.
La disparition d'un glacier alpin : l'ex glacier des Prés les Fonts, le Monêtier-les-Bains (Hautes Alpes).
Il n'est pas le seul à disparaître.
Les randonneurs alpins et pyrénéens (mais je connais moins) ont pu constater, au fil des années, l'impressionnant recul des glaciers et l'asséchement spectaculaire des lacs d'altitude.
Dans quelques décennies, le Mont-Blanc sera devenu une montagne à vaches au sommet de laquelle on pourra aller pique-niquer en famille.
le temps d'érosion de la pierraille est plus long que celui de la cuisson...
Et d'ailleurs, histoire de taper un peu sur certains écolos : avant de sauter sur tous les projets de retenue d'eau comme à Sivens, vaudrait mieux être clair sur les propositions de gestion à long terme des ressources.
Sur le bassin Adour-Garonne, il y a une étude nommée Garonne 2050 soumise au débat public avec pour prévision une réduction par deux des débits naturels d'étiage, et si la prédiction reste un art difficile, c'est le genre de sujets d'aménagement du territoire qui devraient être mieux connus du grand public parce qu'ils déterminent des choix locaux sur la base d'un intérêt général.

Pour plus de précision sur leur méthodologie : synthèse de l'étude avec 5 scénarios politiques (volontairement) caricaturaux et "Avec ces scénarios, l’agence de l’eau Adour-Garonne a engagé une phase de consultation et de débats dont on ne peut plus faire l’économie sur un bassin en grande partie déficitaire : aucun scénario n’est acceptable en l’état mais ils doivent servir de guide pour définir collectivement une image consensuelle du futur."

"Définir collectivement une image consensuelle du futur", c'est pas gagné en France, même sur un sujet "technique"...
Je ne dis pas qu'il y a besoin du réchauffement climatique, je cherche simplement à comprendre votre position politique.

Qu'en est il de la question des intérêts qui sont en jeu ? Croyez-vous réellement comme j'ai pu le lire que les puissants seraient derrière un complot pour faire peur avec le réchauffement climatique ?
Comme Faab l'a expliqué, n'est-il pas évident que l'intérêt des puissants est au contraire de faire croire que l'activité humaine n'a pas d'incidence sur notre écosystème et qu'ils peuvent donc exploiter sans limite ?
Après pour ce qui est de l'article, c'est pas brillant pour le coup , je ne connais pas ce monsieur mais juste parceque son bouquin est édité par Ring il serait d'extrême droite ? un peu faible comme argument, ne vous est il pas venu à l'idée que les maisons d'édition plus "propres" refusaient d'éditer son livre ?

Dsl, mais même si tous les éditeurs non marqués idéologiquement avaient refusé de publier mon livre, jamais je n'irais me faire publier par une maison d'édition qui fait la propagande des idées d'extrême droite.
Sur le sujet, lire plutôt le livre de Sylvestre Huet, qui explique aussi ce qu'est le GIEC, à l'époque en réponse à Allègre ...
Parler d'obscurantisme à propos de l'activité du GIEC est tout simplement délirant.
Vous avez raison mais vous avancez sur un terrain miné. Quand on lit/regarde les médias aujourd'hui ou même les propos de certains @sinautes, il est clair que la vérité (ou au moins la validité) des propos de quelqu'un n'importe désormais que peu, ce qui compte, c'est votre étiquette.
Le journaliste cause allégeances, réseaux, sympathies, et critique le discours qui est mis en avant. Il apporte des billes à l'appui de sa critique pour qu'on puisse se faire une idée claire et fondée. Mais non, rien à faire: les mecs déboulent et immanquablement reprochent de ne s'intéresser qu'à l'étiquette.
Marine Le Pen a réussi son coup avec sa "dédiabolisation". Mais en fait de dédiabolisation, il faudrait plutôt parler de dépolitisation, pour plein, plein de filles et de gars qui se sont fait une culture politique sur le net et ne sont jamais allés chercher plus loin. (ça, ce serait un gros dossier: comment le RBM a su investir le net et y déployer discours, agents, structures, assos...)
Ils ont biberonné du "la vérité est ailleurs" sans jamais trouver ça mauvais.
Ils ont appris à couvrir d'un soi-disant doute, d'une soi-disant absence de préjugés, les explications sur le monde les plus farfelues.
Au passage, ils ont oublié que les idées étaient aussi des armes au service de la politique, et que si tu ne sais pas qui utilise et manipule telle ou telle idée, alors tu es juste mûr pour te faire couillonner.
1. Je ne vois pas ce que Marine le Pen vient faire là-dedans. Je n'en ai parlé et l'article ne la mentionne pas (ni le Front National). Vous parliez de "comment le RBM a réussi à investir le net" comme dossier potentiel, je pense que vous en êtes une parfaite synthèse : le mouvement se fait mentionner dans tous les sens même quand il n'est pas le sujet.

2. Vous êtes trop binaire. je n'ai pas soutenu la position que vous critiquez. Il est évident qu'il fait partie de la critique (journalistique notamment) du discours de savoir d'où parle quelqu'un. Mais cela ne suffit pas. Et la plupart du temps désormais, la critique journalistique ou de pseudo-observatoires du net s'arrêtent là. Tout comme la question de la vérité n'est pas suffisante en politique (elle ne l'est sans doute qu'en logique et en philosophie) car trop neutre idéologiquement, et donc de facto manipulable.
Avez-vous seulement regardé le teaser de Ring pour le bouquin de leur nouveau poulain? Ce teaser n'est-il pas à se taper le cul par terre tant la volonté de manipulation y est étalée sans complexe (il ne manque que les extra-terrestres...)?
Les liens de Ring avec Valeurs Actuelles et ceux de VA avec l'Opus Dei ne sont-ils pas assez évidents? Le projet des uns et des autres pas assez établi? Le mensonge de Verdier sur Ring, "éditeur d'avant-garde", pas assez flagrant?

Que vous faut-il de plus pour accepter l'idée que ce bouquin relève de la manœuvre politique la plus grossière?
Et que m'importent les considérations paranoïaques que Ph.Verdier dégoise pieds nus devant la falaise d'Etretat en plein soleil couchant?
Ça sent le délit d'opinion !
Si je comprend bien, il ne remet pas en cause le réchauffement climatique et son origine humaine mais la récupération politique qui en est faite. Mais s'en est déjà trop pour les ayatollahs de l'écologie et les papes de la décroissance qui cherchent une nouvelle religion pour soumettre l'Homme (La Limite est un beau concept comme le dit Eugénie Bastié) . Du coup, on se dit qu'il n'a peut-être pas tout à fait tord.

Le titre de l'article est aussi assez dégueulasse. Parce-qu'on est le chef du service météo de France-TV, on n'a pas le droit devoir une opinion différente de la pensée officielle (unique) du gouvernement? On rêve!

Bon, Perso, je ne suis pas d'accord avec Philippe Verdier. Je pense que la situation est assez grave et que si les politiciens (et scientifique) ne dramatisent pas à fond, tout le monde s'en branle. Mais bon, son point de vue vaut bien le mien.
(...) Parce-qu'on est le chef du service météo de France-TV, on n'a pas le droit devoir une opinion différente de la pensée officielle (unique) du gouvernement? (...)


Ou alors, quand on est le chef du service météo de France-TV on a le devoir d'informer sur la réalité des choses établie par les spécialistes d'un sujet et de ne pas entraîner les gens sur n'importe quelle idée au prétexte que soi-même on se croit plus malin que la terre entière.

Mais bon, ça ne sera pas le premier à se trouver un business à côté de son emploi du service public, histoire d'arrondir ses fins de mois. Nul doute qu'il devrait se faire des pépettes avec le buzz et la clientèle qui pense que l'évolution du climat est "une opinion", celle de "la pensée officielle (unique) du gouvernement".
Si, dans VA, il remet en cause le réchauffement climatqiue et son origine humaine. Ce que montre l'article, c'est qu'il tient un double discours selon son interlocuteur.
le verbe clouer est du 1er groupe. Merci.
Bonjour
Dès que je vois écrit valeurs actuelles sur un papier, il va direct dans la cuvette des toilettes. Abattre des arbres pour ce genre de torchon, c'est une honte.
Ring, un "éditeur d'avant-garde"? Verdier est journaliste à France 2 et il ignore les allégeances de la maison qui édite son bouquin? Il se fout du monde!
Ring, c'est Obertone, le promoteur français de la justice et de la police privées.
Ring, c'est Valeurs actuelles, l'organe de l'Opus Dei, lobby dont le rêve est de dézinguer l'Etat.
http://multimedia.opusdei.org/pr/doc/110811-valeurs_actuelles-l_opus_dei.pdf

Que Verdier dégage du service public, il pourra toujours prendre à une assurance à Fidelis, l'"assureur éthique"
http://lesalonbeige.blogs.com/files/fidelis-sant%C3%A9.pdf
Il va connaitre en changement d’affectation, voir d’employeur, à mon sens...

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