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Mélenchon, Hamon, et EELV : le "vrai" 1er mai de Lille

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Quoi ? Qu'entends-je ? Les médias "mainstream" chercheraient à faire passer Mélenchon pour le méchant sans qui l'union de la gauche serait déjà faite ?!

Je n'ose y croire....

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Foutons-lui la paix au meluche, s'il n'est pas passé c'est avant tout à cause de nous tous. Il use sa vie à nous défendre, comme il dit, et je ne lui crache pas dessus parce qu'à sa place, la misanthropie m'aurait gagné depuis longtemps et je me sera(...)

Benoît Hamon devrait se mettre la tête dans le sable, c'est en grande partie à cause de lui si Mélenchon n'a pas pu accéder au second tour, je n'oublie pas bien-sûr Poutou, Besancenot et Artaud. Et il est évident qu'aux prochaines présidentielles, le(...)

Derniers commentaires

Pourquoi ne pas nommer Rousseau, plutôt que EELV, dans le titre de l´article? Dommage de mettre cette candidate en retrait par rapport aux deux autres.

GAUCHE PS MINABLE, comme d'hab. :

Hamon : "On pourrait imaginer un accord à gauche disant qu'on fait la même chose que Biden sur la fiscalité, même malgré les règles de l'Europe".  

C'est le max qu'ils peuvent imaginer! Faire comme Biden. Aucune chance que la Gauche Conséquente vote pour ces gens là!

Franchement ça me saoule. J'avais l'impression que Libération était devenue réglo vis à vis de Mélenchon et là bim justement j'étais tombé sur l'article qui le défonce. Et j'y croyais vraiment. Et en fait, c'était un truc à coup de citations tronquées. Putain franchement je suis dégoûté :( Entre les trucs alternatifs bidons, les mainstream bidon et les trucs soi-disant indépendants et équilibrés mais qui finalement manipulent aussi, comment voulez-vous que les gens se fassent une idée claire...

ça fait un moment que je ne perds plus mon temps à lire les messages de LeGall et m'en trouve fort bien. 

Vous avez bien raison, mais je rechute régulièrement, malgré moi !


C'est le propre des trolls malheureusement : polluer les débats et détourner l'attention...

Pauvre chou. 


Essayez de débattre correctement, sans insulter vos interlocuteurs, et vous verrez que ça se passera mieux.


Quand à polluer les débat, ce n'est pas de ma faute s'il faut expliquer à tant de gens pourquoi JLM n'avait aucune chance face à Macron en 2017, et que 2022 risque d'être là encore une catastrophe pour la gauche.

On ne "débat" pas avec du vent...

Ben quelque part c'est quand même un peu de votre faute. Je m'explique. 

Il y a effectivement des personnes ici qui pensent que si Hamon avait rallié il y aurait eu accès au second tour pour la gauche rassemblée. C'est peut-être vrai car peut-être qu'une partie des LR serait bien passé chez Macron plutôt que Fillon mais une partie de ceux qui ont voté Macron plutôt qu'Hamon parce qu'il n'avait plus aucune chance seraient restés dans un rassemblement globale de gauche comprenant Hamon et Mélenchon. 

Or, sans ces voix là, Macron aurait fait moins. Le second tour Mélenchon/Macron n'était donc pas inatteignable dans cette configuration, voir le Le Pen/Mélenchon. En fait je n'en sais rien mais je conçois que certains le pense. Et pour le second tour ça aurait été du sport et en tous les cas, le débat Mélenchon/Macron n'aurait rien eu à voir avec le Le Pen/Macron.


Là où par contre il y a malentendu c'est que vous répondez de la même manière, c'est à dire en parlant de rêve ou de fantasme, à des gens qui reprochent à Hamon son geste, non pas parce qu'il aurait fait perdre la gauche mais parce que sa position était absurde et qu'en envisageant l'avenir, même cette élection perdue, il était judicieux de créer un bloc de gauche histoire de marquer le coup pour la suite. 

Je n'ai jamais compris ce qu'Hamon reprochait au programme LFI, d'ailleurs Hamon n'a jamais été très clair sur ce point. Alors que par contre, le programme d'Hamon que je trouvais assez vaporeux (revenu universel, quoi, comment, pour qui ?) était impossible à accepter par les militants LFI qui auraient laissé derrière eux le PC et un programme plus construit et beaucoup plus idéologiquement structuré pour aller rejoindre un PS déjà à la dérive.

Cela ne veut pas dire que LFI ne doit pas faire maintenant sous des prétextes revanchards ce qui aurait pu être fait en 2017, c'est à dire envisager de s'allier à Hamon. Ce serait absurde. 

Par contre il est plutôt malvenu, et ça vous le faites, d'accuser LFI de sectarisme sous prétexte que l'alliance n'a pas eu lieu. Les deux avaient des raisons de ne pas fusionner mais celles d'Hamon me restent encore incompréhensibles aujourd'hui. Il n'a l'air d'être resté en lice que parce qu'il avait dit qu'il y irait alors qu'il n'a pas fait ce qu'il demandait auparavant aux autres, rallier le plus susceptible d'arriver en tête à gauche. Et il  l'a fait pour rien au final. cela n'avait aucun sens politique.

Et les plans sur la comète du second tour n'ont rien à voir là-dedans pour ceux qui s'attachent juste à trouver une vrai raison politique au maintient d'Hamon.

Laissez tomber, Tristan ne cherche absolument aucune réflexion politique de fond, il n'est là que pour faire du Mélenchon-bashing et en filigrane du LFI-bashing. C'est ça le vrai visage du sectarisme.

Quand on creuse un peu, il n'a aucun argument sérieux. Aucune pensée construite. Aucune colonne vertébrale idéologique. Bref, le prototype de l'électeur de Macron au premier tour de 2017, se croyant de gauche en le faisant, bien entendu...


Si Hamon n'a pas rallié LFI avant le premier tour, c'est tout simplement pour exister, vu que lui, contrairement au reste du PS, est bien trop ancré à gauche pour espérer un poste dans la macronnie.

Et c'est exactement ce qui risque de se passer en 2022 au PC : pour exister, une partie des militants est prête à y aller seule et prendre une grosse dérouillée (à la Hue), quand une autre partie veut revenir aux bons vieux accords avec les sociaux-libéraux Jadot/Hidalgo.


En vérité, je pense que c'est déjà mort pour 2022, sauf gros mouvement social de dernière minute. Mais qui y croit encore, le pays est politiquement exsangue ?

Peut-être que le dernier espoir pour la gauche est paradoxalement l'accession de Le Pen au pouvoir. Un tel électrochoc pourrait "réveiller" le cadavre pour les législatives...

Dites donc, ça vire au harcèlement, votre manie de m'insulter et de systématiquement me prêter des intentions que je n'ai pas ou de mal présenter mes positions politiques (que ce soit volontairement ou simplement parce que vous ne les avez pas comprises).


Il va falloir vous calmer un peu.



Peut-être que le dernier espoir pour la gauche est paradoxalement l'accession de Le Pen au pouvoir.  Un tel électrochoc pourrait "réveiller" le cadavre pour les législatives... 


Euh je ferais franchement pas le pari, à part peut être pour obtenir quelques dizaines de députés de plus.


De un il y a le réflexe légitimiste qui s'est toujours confirmé à chaque présidentielle.

De deux les politiques de LR voulant se caser (et après avoir sauté un tour avec Macron ils en meurent d'envie) se bousculeraient pour la rejoindre, réduisant encore sa diabolisation.

De trois la mobilisation serait absolument totale pour lui donner une majorité du coté de tous les réacs qui attendent la droite dure depuis toujours.

De quatre ce qu'il y aurait très probablement suivant l'annonce de son élection c'est des émeutes (ou manifs présentées ainsi pour peu qu'il y ait 3 antifas, un punk à chien ou pire quelques banlieusards qui résistent outrageusement aux coups de matraques), lesquelles seraient immédiatement exploitées contre une gauche "ne respectant pas le processus démocratique" et renforceraient le réflexe légitimiste.


Au mieux du mieux elle n'aurait pas de majorité absolue et devrait s'allier avec LR ou quelque courant d'ex-marchistes droitiers (qui pour sauver la France d'une ingouvernabilité qui favoriserait le triomphe des forces obscures de l'islamo-gauchisme et de l'anarchisme jaune, se dévoueraient héroïquement, prêts à offrir leurs âmes à la France, "rejoignant sa majorité pour mieux la tempérer en Schindlers des temps modernes" - extrait du futur éditorial de BHL à leur sujet). 

Mais les chances que ce ne soit pas un gouvernement comptant le RN qui gouverne après sa victoire présidentielle me semblent très minces (à moins peut être qu'elle prononce Le mot tabou, auquel cas il se peut que tout ce monde préfère la forcer à une cohabitation avec une majorité comptant la gauche, mais je pense qu'ayant retenu la leçon de 2017 elle évitera absolument de même faire allusion à "Frexit").


Enfin, après, sur le plus long terme, ça pousserait peut être la gauche à se sortir les doigts et s'unir pour la battre en 2027, mais le contexte, l'impératif de se donner toutes les chances d'y arriver, ferait qu'il y aurait une énorme pression pour que ce soit derrière un candidat capable de séduire le centre droit (voir Joe Biden après Trump, Hollande après Sarkozy...).


Et pour compléter ce cauchemar, justement, Manuel Valls se tient en réserve. :o  

Je ne nie pas tous les risques que vous décrivez, mais si on fait un parallèle avec les USA (ok, assez périlleux vu nos différences de culture politique et de système électoral), Le Pen s'userait au pouvoir, comme Trump.

Surtout si elle n'obtient pas une majorité à l'AN. Car je doute vraiment qu'elle le puisse sans une alliance avec LR et LREM, alliance qui la diluerait politiquement et rendrait à terme furieux les électeurs RN (car pas de Frexit justement avec une telle alliance).


De toute façon, voyez-vous un autre scénario tangible que son élection en 2022 ? Alors puisque la "catastrophe" va se produire, autant essayer d'imaginer ce qu'on en retirera de bon et se préparer à forcer la gauche à un gros examen de conscience.

Ma seule crainte à vrai dire est la tentation d'une union molle à gauche en 2027, comme vous l'écrivez à la fin de votre commentaire. Mais si cette union pouvait ressembler au Programme commun de 1981 (ce qui semble se passer aux USA en ce moment avec les gages que donne encore Biden à son aile gauche), ce serait déjà une petite victoire, non ?

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Je ne sais pas si ça a beaucoup joué...

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Le capitole c'est après l'élection nationale, vous pensez aux élections sénatoriales de Géorgie?

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Même si ça n'a joué qu'un peu, vu comment l'élection était sérée...

Là où par contre il y a malentendu c'est que vous répondez de la même manière, c'est à dire en parlant de rêve ou de fantasme, à des gens qui reprochent à Hamon son geste, non pas parce qu'il aurait fait perdre la gauche mais parce que sa position était absurde et qu'en envisageant l'avenir, même cette élection perdue, il était judicieux de créer un bloc de gauche histoire de marquer le coup pour la suite. 


Déjà, je ne crois pas que quelqu'un a avancé cette raison avant vous. Mais puisqu'on en parle, voici ce que j'en pense. En 2017, personne n'a cherché à faire l'union de la gauche. Si Mélenchon avait voulu ça, il aurait pu le tenter en se présentant à la primaire. Mais il ne l'a pas voulu. Il a seulement commencé à parler d'union de la gauche (comprendre: demander à ce que Hamon se retire) seulement une fois que les sondages (qu'il fustigeait auparavant quand ils ne lui étaient pas favorable) montraient un "vote utile" à sa faveur. A mes yeux, c'était complètement hypocrite de sa part d'agir ainsi. Mais passons sur l'hypocrisie, et analysons votre argument, à savoir que ça aurait fait du sens pour l'avenir d'avoir une candidature commune.


Pourquoi Hamon a refusé ? Je vois 3 bonnes raisons à cela:

- une raison purement financière: la campagne ayant déjà coûté cher au PS, se retirer aurait été une perte d'argent importante pour le PS 

- une raison symbolique: Hamon était le candidat du PS et des verts; il avait l'investiture de 2 partis et l'avantage symbolique d'avoir gagné la primaire. De son côté, Mélenchon n'avait aucune légitimité pour prétendre être le chef de la gauche à part quelques sondages favorables

- une raison lié à la guerre des partis: Mélenchon avait juré la mort du PS, les tensions était forte entre lui et son ancien parti. Dans ces conditions, il était difficile pour Hamon ou Mélenchon de se retirer avant le premier tour au profit de l'autre.


Il y a peut-être d'autres raisons, mais ces trois la suffisent à justifier le refus de Hamon.







Ils ont négocié à l'époque. D'après les témoignages les deux raisons étaient :
- Mélenchon refusait d'abandonner la possibilité du plan B en cas d'échec de son plan A au niveau Européen.
- Hamon refusait de désinvestir les 60 pourcents de députées Valsistes qui avaient été investie par le PS pour les législatives.

Mouais. A mon sens vous donnez trois mauvaises raisons pour Hamon car aucune n'est lié à la politique au sens noble du terme, c'est à dire les idées à défendre. Et vous vous accrochez à votre idée de primaire mélenchonnienne alors que précisément, au sens des idées à défendre, ça n'en avait aucune pour lui d'aller se colleter avec les primo-candidats hétéroclites (non mais Valls quoi) d'un parti dont l'explosion était déjà en cours. Et c'est là justement cette différence de situation qui n'est pas symétrique entre ces deux instants de la campagne. Vous ne prenez pas en compte cet aspect. L'état de la machine militante.


Au départ les deux candidats, Hamon et Mélenchon, avait chacun une structure. Mélenchon a estimé quand Hamon lui a demandé le ralliement qu'il avait une marge de progression et la suite lui a donné raison. Quelques semaines plus tard les choses étaient différentes car l'un était clairement en tête avec une structure toujours active et l'autre se tenait avec quelques pourcents dans un champ de ruine déserté par les caciques du PS transfuges à LREM. 

Compte tenu de cette différence, l'un a été hypocrite de demander à l'autre un ralliement précoce puis de ne pas faire ce choix une fois les circonstances modifiées sans retour possible, et l'autre a maintenu sa position d'espérer obtenir la tête à gauche sur son seul programme, l'a fait, puis a demandé au premier d'en tirer les conséquences en vertu de sa logique antérieure.


Vous voyez, nos interprétations peuvent différer. Ce qui fait qu'il est difficile de vous suivre sur les vôtres c'est que le résultat à parlé. La candidature Hamon et le PS se sont délités au fur et à mesure des semaines et le score de Mélenchon s'est révélé tout à fait honorable au final. Ce n'est pas comme si les deux avait fini à 6%.

Vous êtes en train de reprocher à Mélenchon de ne pas avoir voulu prendre le risque de couler avec le PS sans tenir compte des autres facteurs objectifs qui l'empêchaient d'y aller, l'alliance avec le PC, et la prévisible trahison de Valls et consorts qui ont planté Hamon dans le dos. 

Je me rappelle bien d'ailleurs que Mélenchon au moment des primaires avait bien précisé pourquoi il ne souhaitait pas y aller. Il était hors de question de soutenir un Valls qui par miracle serait arrivé en tête et il ne souhaitait pas donner une parole sur un engagement qu'il n'aurait jamais respecté.

Pour le coup, là, vous auriez eu de vrais raisons de le traiter d'hypocrite.


Il est assez évident que vous n'appréciez pas l'homme Mélenchon, je ne vous le reprocherai évidemment pas parce que c'est une question personnelle. Et comme je ne supporte pas de la même manières certaines personnes politiques (on parle bien de tripes là, pas seulement des idées) je n'ai vraiment pas de leçon à donner. Par contre je me méfie quand même de mes humeurs et tente de maintenir un maximum d'objectivité quand je parle de leurs actes et idées sans y mêler mes préférences humaines.

Je ne crois pas que vous faite cela en ce qui concerne Mélenchon. Le ressenti personnel sourd sous vos mots car les arguments que vous avancez ne suffisent pas à caractériser le mot d'hypocrisie qui est de faire le contraire de ce que l'on prônait. Sur cette définition stricte je ne vois qu'un seul hypocrite, et des deux ce n'est pas lui. Mélenchon a refusé une proposition de primaire puis de ralliement avec des arguments, bons ou mauvais peu importe, puis a demandé à l'autre d'être cohérent avec lui-même dans le temps. Les trois raisons que vous donnez ne me paraissent pas justifier la gabegie de voix que le maintient de la candidature Hamon a entrainé. Ce serait différent s'il avait reconstruit le PS derrière ou si son programme était radicalement incompatible avec celui de LFI. Mais là, quand on sait ce qui s'est passé ensuite c'est encore plus inexplicable.


J'ai tous vos arguments, vous avez les miens. Je les juge encore, après vous avoir lu, plus solides, factuelles et cohérents dans leur ensemble que les vôtres. nous divergeons, tant pis. Puissent certains de nos arguments faire réfléchir l'autre avec le temps s'ils sont lus honnêtement. C'est tout ce que nous pouvons souhaiter.

J'ai donné trois justifications qui expliquent pourquoi Hamon a refusé. Effectivement, ce n'est pas de la politique au sens noble, mais ce sont des choses qui entrent en jeu. On peut regretter que ce se soit passé ainsi, mais vous ne pouvez pas dire que Hamon n'avait aucune raison, que sa position est incompréhensible. 


Pour le reste, oui, Hamon a aussi été hypocrite, ce qui n'enlève rien à l'hypocrisie de Mélenchon. Mais comme je l'ai déjà dit, je ne reproche ni à Hamon, ni à Mélenchon d'avoir agit comme ils l'ont fait en 2017. Ils ont suivi leur stratégie propre, ils ont perdu, tant pis.


Par contre, ce que je reproche aux mélenchonnistes d'aujourd'hui, c'est de continuer à croire à ce mythe de la "quasi victoire de 2017" au point de compromettre l'avenir. Il faut savoir analyser avec lucidité ce qui s'est passé en 2017, ce qui fait aujourd'hui obstacle à la reconstruction de la gauche, et avancer ensemble. Et un des obstacle, à mes yeux, c'est précisément ce mythe.


Voila. C'est ce que je dis depuis le départ, et tout ce que les gens me répondent, c'est "mais si, quand même, Mélenchon avait ses chances". J'écoute les arguments, je les ai démontés un a un, et toute cette argumentation ne fait que prouver, à mes yeux, que ce mythe est bien un obstacle à la reconstruction de la gauche.


Si vous voulez me convaincre, essayez plutôt de montrer que ce mythe n'est pas un obstacle, bref montrez moi que LFI a su dépassé 2017. Pour le moment, je ne vois guère de signes allant ans ce sens.



LFI parle encore avec Hamon. Je pense que c'est bien le signe que 2017 est dépassé. Et Hamon a bien fait de la daube, pas de doute là-dessus. J'ai bien précisé que c'était politiquement inexplicable, pas qu'ils n'avaient pas d'autres raisons. Mais il était censé faire le politique, pas le boutiquier.


Et la vrai différence d'un ralliement Hamon à la fin n'aurait pas été une victoire, c'est très improbable. Par contre ce ralliement aurait unit  la gauche du PS et LFI histoire de bien séparer la partie du PS qui a suivi Macron. Avec peut-être un plus gros groupe commun d'opposition à l'assemblée PC/LFI/PS-gauche et MACRON/PS-Droite. Le PS aurait explosé et ça aurait été très bien. Là, la volonté d'Hamon de maintenir le truc à toute force en fait aujourd'hui un attelage branlant et incompréhensible avec des députés PS qui se comportent à l'assemblée comme des nazes, incapables qu'ils sont de trancher quoi que ce soit de peur d'entériner la scission avec son aile droite macroniste.

Quand le nom de Mélenchon n'est pas dedans, c'est souvent interessant, laissez lui une chance :)

Ca alors, la presse nous mentirait ? 

Ce qui est bien avec A@I c'est que même s'il nous convaint de jeter la télé, il reste encore matière à vomir la profession des journalistes.

Y a pas de syndicat dans ce boulot ?

Je pense qu'on peut envisager, avec sérénité, l'alliance de toute la gauche,  derrière Mélenchon ( légèrement  adouci, et plus consensuel ) en 2032 .  Il n'aura que 81 ans.


Il peut même être élu ( si Macron ne se représente pas ).

et les black bloc

ils en font quoi de Mélenchon

ils représentent quoi sur l'échelle de Richter


Personnellement, j'éprouve un certain inconfort à les côtoyer lors des manifestations

J'ai l'impression d'avoir franchi le Point Godwin dès que je les vois

et mon entourage doit me forcer à baisser le bras droit levé que me rappelle tout ce qu'ils scandent

"Évite ça, sont pas du genre à comprendre le sarcasme"


Alors, alors, je suis un peu effaré par ces black bloc et par ces sondages concernant les jeunes vs front national

Je sais bien que les sondages c'est  comme les placébos ou l'homéopathie, mais enfin, quand j'entends certains jeunes autour de moi, je commence à me dire qu'il y a du vrai dnas ces sondages et que je risque de ne pas réussir le contrôle technique


Alors je propose de pousser le débat :

et les black bloc?

Quand Méluche et Lepen seront au deuxième tour , là on va rigoler !  

Oui Mélenchon sans qui la gauche serait encore là!

Oui Ruffin sans qui l'Assemblée travaillerait à plein régime

...

Oui, oui, tout est si bien façonné qu'à peine leurs noms prononcés, on voit un ogre, un champ de bataille, des ruines

et surtout on entend les ricanements de toute la gente journaliste y compris les humoristes radio qui souvent ont besoin des idées préjugées pour déclencher le rire ou le sourire


Du coup, c'est à peine si on entend parler des problèmes de LREM (j'ai entendu un entrefilet ce matin sur France Info impossible de le retrouver tellement la brosse à effacer est rapide), un peu le paquet sur Muselier mais juste pour faire gonfler le baudruche Macron et agiter l'épouvantail de la fille de Lepen dont on ne parle que pour aller demander leur avis aux membres de son parti dès qu'on ne sert plus de la viande aux cantines


Arrêt sur Image le fait déjà si bien mais il faudrait compléter les articles comme celui de Daniel Schneidermann par une liste exhaustive d'exemples montrant comment à la radio, à la télé, dans les journaux, tel ou tel use du "lieu commun" qu'il enfle à l'infini à l'égard de Mélenchon

Daniel, pendant que vous découvriez touich chez Nat_Ali hier soir, usul lui recevait Sandrine Rousseau. L'entretien était super intéressant (disponible en accès libre dans quelques jours, sinon vous pouvez toujours le sub ça fait pas de mal).

Tous ceux qui font encore confiance, même très modérément, au caractère représentatif des mécanismes électoraux ont une ligne de conduite toute tracée: repérer quelle liste, à "gauche", a le plus de chances de passer, et paf, voter pour elle, dès le premier tour bien sûr.


L'unité ne se fera pas par le haut, c'est devenu une évidence., elle se fera par nous ou ne se fera pas. Quelques rassemblements, incomplets bien sûr, se feront aux régionales. Le mécanisme électoral de la présidentielle a été fait, et bien fait, pour émietter les éventuelles émergences. Comme c'est parti, cinq candidatures "de gauche", c'est le minimum. 


Pffff...

https://www.youtube.com/watch?v=2qN9wt66HS4

Le vrai  1er mai de Lille ? Mais le vrai 1er mai à Paris ? Tout ce beau monde de gauche, soumis et insoumis multicolores , était donc si loin des camarades CGTistes lorsqu'ils ont été agressés par les jaunes et noirs ? Solidaires .?....

Une alliance avec un "courant" progressiste Hamon/Rousseau en laissant le "courant" droitier " Faure/Jadot aurait du sens. Solution à court terme. Il faut bien essayer de contenir la vague qui risque de nous submerger sans y perdre son âme. Peut-être est-ce déjà perdu.

Le règne d'un capitalisme financier globalisé a enlevé tout réel pouvoir aux politiques. Le cap est fixé par la finance. Permettre à la main invisible du marché de faire son oeuvre.  Les médias aux mains des milliardaires font le taf pour promouvoir le produit politique le plus adapté à faire le job. Ce fut un temps macron, un excellent produit très propre sur lui.  Il s'est un peu défraîchi au lavage. Il leur reste un produit de substitution MLP  qu"ils s'evertuent à rendre présentable.

Pour ceux qui ont des convictions restent la RESISTANCE . Pot de fer contre pot de terre.


Sur le fond (oui je sais, parler du fond, c'est tellement ringard), Mélenchon a raison : l'"union de la gauche", c'est toujours demander à LFI de soutenir des candidate.e.s d'autres partis, alors même qu'aujourd'hui, LFI est le parti ayant les meilleurs résultats à gauche. A quel endroit, à quel moment est-ce que EELV, le PCF, Génération.s ou le PS soutiennent ou ont soutenu un candidat LFI à quelque élection que ce soit ??? L'"union de la gauche", c'est demander à LFI de s'effacer, toujours et encore !

Vouloir écrire le "vrai 1er mai de Lille" sans avoir été sur place, c'est pas évident, mais en plus en contredisant ceux qui y étaient, alors là chapeau !

Mélenchon prend un verre après une manif' dans un cadre privé avec Hamon et Rousseau, et alors ? Quel est le poids politique de Rousseau et Hamon réunis ? Pas grand chose. L'union, c'est facile de la faire avec ceux qui ne représentent qu'eux-mêmes. Et encore... ASI a un scoop, Melenchon, Hamon et Rousseau sont d'accord pour une candidature commune. Quelle est l'info ? Scoop: Jadot et Hidalgo sont aussi d'accord. Dans toute la gauche, tout le monde est d'accord. C'est après que ça se corse, quand il s'agit de désigner la personne. D'ailleurs jusqu'à preuve du contraire, Mélenchon est candidat, et Rousseau est candidate. Où est l'union ? Bref, ce pot de fin de manif' est un non-évènement.


Sur le défilé : Mélenchon et Rousseau ont effectivement marché ensemble brièvement dans la manif' (ce que rapporte la dépêche AFP, contrairement à ce qui est sous-entendu dans l'article). Ce qui était attendu, c'était la rencontre entre Mélenchon et Delli. De fait, elle est venue vers lui, il l'a envoyée promener, chacun avait ses raisons d'agir ainsi. Il ne s'agit pas de faire passer l'un ou l'autre "pour le méchant", contrairement à ce que résume de manière un peu rapide le "commentaires préféré des abonnées". Il s'agit juste de dire que l'ambiance n'était pas si amicale que cela. C'est naïf ou mal intentionné de vouloir faire croire l'inverse. 

Si c'était si beau, pourquoi chaque formation a défilé dans son coin ? Il y avait assez de place derrière la banderole pour marcher ensemble. 


Sur la citation attribuée à Mélenchon : 

Daniel Schneidermann cite un passage dans l'article et ajoute "le ton est amical", en renvoyant vers le son posté sur Twitter par une journaliste qui a couvert la manif' et qui elle-même écrit dans son tweet que la rencontre était "houleuse". Refaire le match deux jours après et dire l'inverse de ce que disent ses propres sources, ça me semble pas très honnête.


La citation de l'AFP, elle, serait tronquée. Pour se faire une idée, il aurait été juste de reprendre l'intégralité de la citation présente dans la dépêche AFP, elle même tronquée dans l'article de Daniel Schneidermann. 

Ce dernier s'en remet à la citation publiée dans le Monde. On pourrait aussi considérer que la citation du Monde est tronquée. De fait Mélenchon dit à Benbassa "toi je t'aime bien. Mais la politique et l'affection ça n'a rien à voir". On l'entend d'ailleurs sur le son posté sur Twitter. 

Bref, les journalistes font des choix, rapportent ce qu'ils estiment pertinent. L'ambiance n'était pas amicale et Mélenchon a envoyé promener les élus EELV venus à sa rencontre dans la manif, chacun avait ses raisons de vouloir faire une photo ou de ne pas en faire une. Mais ca s'est passé comme ça. Ceux qui n'y étaient pas refont le match, et laissent entendre que c'était amical. Ils pouvaient aussi faire le choix de venir.







Merci.

J'espère que vous allez suivre le sujet.

Elle me plaît bien, cette photo. Et elle est beaucoup plus signifiante que toutes les bêtises tronquées et choisies qui circulent sans cesse. Hamon envoie des signaux clairs depuis un moment. Rousseau arrive à m'enthousiasmer. La campagne sera sombre, mais qui sait ce que ces petits scintillements pourront faire s'ils coopèrent intelligemment.

Déjà, beaucoup plus sympa à lire.

Donc il y a de l’intelligence partagée à gauche, va falloir que nos chers journaux s’en aperçoivent et se décollent des aventures d’extrême-droite, LERM compris.

Première étape pour que ça se concrétise, Sandrine Rousseau doit gagner la primaire EELV.

On s'inscrit en masse pour faire pencher le vote ?

Quand j'entends la haine que porte pas mal d'élu PS envers Mélenchon, J'me dis que c'est pas gagné.

Bon à la fois comme tout bon politicard, ils sauront retourner leur veste si il y a un poste pour eux à la clef.

D'ailleurs est ce que une tel union est souhaitable?

Benoît Hamon devrait se mettre la tête dans le sable, c'est en grande partie à cause de lui si Mélenchon n'a pas pu accéder au second tour, je n'oublie pas bien-sûr Poutou, Besancenot et Artaud. Et il est évident qu'aux prochaines présidentielles, le même scénario se reproduira. Quant aux clowns de EELV, faut-il seulement en parler ? Le moment venu, tout ce joli monde saura comme d'habitude se liguer contre Mélenchon et lui trouver tous les défauts. Avec de tels alliés pas besoin d'ennemis,tous des tocards,tous des faux culs.

Mélenchon gâche son talent


Les médias nous gagent Mélenchon


Le 1 er mai gadget?

 

Insoumis? Ecologistes? Socialistes, Autres? Qui? pour qui? pourquoi? Comment? Où est la  gachette??

 


Jacques Rigaut :  " la fatigue engendre les plus séduisantes grimaces..."

                         
                

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J'ai l'impression qu'ils s'entraînent,  tous, à exprimer les regrets des futurs vaincus,  qui auraient dû s'unir ....

Quoi ? Qu'entends-je ? Les médias "mainstream" chercheraient à faire passer Mélenchon pour le méchant sans qui l'union de la gauche serait déjà faite ?!

Je n'ose y croire....

Pour suivre d'assez près les histoires électorales dans la métropole de Lille, l'arrêt des négociations départementales par EELV, le PS, et le PC a été assez mal vécu dans les troupes insoumises. D'autant que ça a eu lieu en pleine euphorie régionale unitaire (Karima Delli venait juste d'être désignée candidate unique), ce qui a refroidi la température de la douche. De ce fait, la fâcherie de Mélenchon était probablement adressée indirectement à ses troupes. Un espèce d'exutoire.

En tout cas, beau scoop, Daniel !

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