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Médicament inutile : retour sur la médiatisation du Spasfon

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Concernant la photo animalière, c'est encore pire avec les documentaires animaliers.


Si vous filmez pendant des semaines des animaux en liberté... vous n'aurez le plus souvent que des tranches de vie quotidienne : animaux chassant/broutant, repos, rep(...)

Merci pour votre commentaire : ce passage sur les lemmings est d'ailleurs montré par Paul Aveline dans sa matinale portant (entre autres) sur cette enquête de Reporterre. Bonne journée !

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Il y a une question que je me pose depuis longtemps et du coup je la pose ici : pourquoi est-ce qu'on parle nettement plus (m

mais vraiment nettement plus) de l'effet placebo que l'effet nocebo, en général, et en particulier dans les média mainstream (et même ici, le mot n'est jamais cité).


Parce que l'argument : "ok, il n'y a pas d'efficacité prouvée, mais au pire, il y aura l'effet placebo, donc au final ce sera bien" tombe si on met dans l'équation l'effet nocebo aussi.

Je ne comprends pas où est l'effet nocebo dans l'histoire?

Si on fait plein d'articles et de reportages qui disent que le spasfon n'est pas efficace, ça va renforcer son inefficacité?


Sinon je suis d'accord que la médecine n'a aucune considération pour l'effet nocebo, sinon comment expliquer qu'on continue a écrire ça donne le cancer et autres menaces de mort, même irrationnelles sur les paquets de cigarettes. Est-on sûr de ne pas augmenter les risques?

Pourquoi ne pas broder "la vie conjugale tue les femmes" sur les robes de mariée, ou graver "les chutes d'échelle sont la cause principale d'accident" sur les échelles?

C'est la satisfaction de "prendre des mesures", le coup des inscriptions sur les paquets de clopes. 

C'est du même ordre que le médecin qui prescrit du spasfon, pour ne pas ne rien faire... On n'est pas tenu d'envisager les choses ainsi, j'espère encore.

Hihi, j'aime beaucoup "la vie conjugale tue les femmes" brodé sur les robes de mariée....

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Même si le Spasfon a des effets indésirables rares, ils existent, et cette connaissance peut inciter des personnes à développer un effet nocébo.


Donc l'argument avancé par certains médecins "même s'il n'a pas d'effet positifs avérés, avec l'effet placebo, il y a de bonnes chances que ce soit quand même positif pour la/le patient·e" occulte totalement la possibilité d'un effet nocébo et donc un effet négatif. C'est donc particulièrement choquant de se retrancher derrière ce type d'argument pour continuer à prescrire un médicament dont les effets positifs ne sont pas avérés.


merci pour ces très bons  interviews ! (et les autres rubriques bien-sûr)

Une piste pour l'administrateur- journaliste d'investigation  : Le daflon. Prix Albert Londres assuré.

Concernant la photo animalière, c'est encore pire avec les documentaires animaliers.


Si vous filmez pendant des semaines des animaux en liberté... vous n'aurez le plus souvent que des tranches de vie quotidienne : animaux chassant/broutant, repos, reproduction, etc. Vu et revu. Pour obtenir du croustillant, il faut bricoler, et parfois salement ! La célèbre scène du documentaire "Le désert de l'Arctique", de Disney, filmé en 1958, a ainsi créé de toutes pièces l'idée, encore répandue aujourd'hui, que les lemmings se suicideraient en masse. Cette idée bien évidemment absurde vient d'une scène du film, où on voit des lemmings tomber d'une falaise. Ce qu'on ne voit pas, ce sont les gens de Disney en train de les faire tomber...


Ce genre de procédé immonde n'est malheureusement pas rare dans le milieu du documentaire animalier, aujourd'hui encore bien plus qu'il y a 60 

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