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Mai 68, ou mai 40 ?

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Lors de son discours du 28 avril, devant l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre  a exprimé son agacement devant les commentateurs-donneurs de leçons qui savaient, à chaque instant, ce qu’il aurait fallu faire. Comme on le comprend !


Pour auta(...)

P… !

On avait une super équipe de costs killers… On pouvait tout leur demander, supprimer l’ISF, pérenniser le CICE, casser le droit du travail, réduire les services publics à l’état de zombies 2.0, casser le système de retraite par répartition…


Ils ét(...)

"mais est-ce qu'il est possible de faire beaucoup mieux... ?"


Votre question est (trop?) sympa. Nous raconter que les masques sont inutiles et que d'ailleurs on est trop cons pour s'en servir, pour masquer que des masques, ben yen a pas... et tout le (...)

Derniers commentaires

Bonjour,

J’ai l’impression que ce qui nous nous menace aujourd’hui (peut-être plus à la manière de  1940 que de celle de 1968), ce n’est plus la certitude d’une récession économique mais potentiellement un effondrement de l’autorité de l’Etat. Entendons par là non pas seulement la perte de crédit de ce gouvernement de brutes, de menteur-ses et d’incapables, ni même des structures monarchisantes de la Ve République, mais de l’ensemble des entités censées incarner une sorte de volonté commune (Etat et gouvernement donc, assemblées, régions, communes, etc.)… Et même pour un gauchistes comme moi, je ne suis pas certain que ce soit une bonne nouvelle. 

Comme on doit s’attendre à un deuxième confinement (fin juin, début juillet ?), après l’échec programmé de l’opération annoncée la semaine prochaine et la nouvelle panique sanitaire qui va s’en suivre, je m’interroge sérieusement sur la capacité du corps social dans son ensemble à respecter le retour aux consignes si contraignantes (bien que justifiées du strict point de vue de la santé publique) émises par des institutions à ce point discréditées. Qu’espérer : un putsch des professionnel-les de santé ?

«La prière n'a pas forcément besoin de lieu de rassemblement» : Castaner choque de nombreux croyants

Les gens ne comprennent décidément rien à la start-up nation !

Faites vos messes au Carrefour Market.

il y a une chose qui me réconforte devant la piteuse façon dont sont traités par exemple les approvisionnements en masques et autres étranges décisions du gouvernement Français

et mon réconfort vient des USA, du Brésil ou du Mexique, le Royaume Uni ayant été mis KO au point de ne pouvoir plus prendre de décision qui serait malencontreuse


Par chacune de leur déclaration, le fakeur qui siège à la Maison Orange et son Pompeo de secrétaire d'état nous rendent presque normaux et sympathiques nos dirigeants nationaux

écoutez Mike Pompeo, on croit rêvé

Interview très intéressante permettant d'éclaire le débat. 

Un intervenant potentiel pour Arrêt sur Images ?

https://www.youtube.com/watch?v=4MqArCjrkmI&feature=youtu.be 


Un détail, mais bon ... l’enseignante  de l’émission géniale de jeudi est professeur des écoles, pas institutrice. 

J’avais  prévenu : c’est un détail. 

Est ce que quelqu'un peut m'éclairer sur ces histoires de non quarantaines pour les personnes de l'EU? Les francais vont etre restreint dans leur déplacement à une centaines de kilomètre mais pour ceux qui viennent des autre pays européen c'est open bar? pas de restriction aux frontières? Les marchandises et les chauffeurs passent la frontiére sans contrôle?

Autres "arnaques" avec soutien politique :

- Les compagnies aériennes comme Easyjet qui ont annulé des vols en mars, ont proposé des changements de dates gratuits suivis d'annulations, et qui tablent sur une décision de l'UE de classer le Covid en catastrophe exceptionnelle pour ne pas payer les indemnisations dues (250€ par annulation) ni les frais de séjour à l'étranger (hébergement etc.). Même pas de remboursement, simplement au mieux un changement gratuit pour des vols qui ne seront pas assurés, ou un "voucher" dont la valeur est inconnue.

- Airfrance qui reçoit des crédits de 7 milliards mais qui offre des vols aux français coincés à l'étranger entre 150 et 300 euros.

- les assurances voyage comme Visa qui n'assurent rien

- les assurances pour les entrepreneurs qui n'assurent rien

- etc.


Cher Daniel,


Merci pour votre chronique si pertinente. A titre personnel, je préférerais mai 68 à mai 40, ne serait-ce que pour rompre avec la phraséologie militaire dont notre président, qui aime tant se regarder en train de faire face à l'histoire, a jugé bon d'affubler sa première allocution télévisuelle. Mais le problème, avec mai 68, c'est juin 68.


Bien cordialement, 

SC

Bonjour Daniel,


Juste un petit détail (c'est un peu ma marotte, ce détail) pas sur le fond mais sur la forme.


Comme nombre de personne, vous semblez confondre l'anarchie et le chaos. Cela ne semble peut être pas grand chose, mais ce glissement sémantique (un peu semblable a celui fait pour Mani et le Manichéisme) ne sert qu'a marginaliser une idée en la faisant passer pour le contraire de ce qu'elle est. En effet, l'anarchie s'apparente plus à une forme d'ordre absolue, ce qui, vous en conviendrez, est à l'opposé du sens que vous lui donnez dans votre chronique.


Ce glissement sémantique est actée maintenant par les dictionnaires, ce qui (suis-je paranoïaque ?) ne peut être un hasard, mais je me fais un devoir, fétu de paille dans la tempête, à essayer de corriger quand je le peux cette erreur manifeste, en espérant que ma modeste contribution change un tout petit peu cette pratique.


Et comme le dit une petite carte postale achetée au musée de l'huile d'olive et de l'anarchie (sis a Castagneto Carducci, Toscane, Italie, ils sont forts ces italiens !) : L'Anarchie, c'est la démocratie prise au sérieux !


Cordialement

Je n’ai lu que fort peu de chose sur sur l’anarchie, mais mon unique expérience avec des anarchistes m’a bien fait saisir que c’est tout sauf le chaos. 

2006, je suis maîtresse d’ecole dans ke quartier de La Sorbonne à Paris. Avec mes élèves de CP je sors de l’école pour une activité dans le jardin du Luxembourg, tout proche. Il n’y a qu’à traverser le Bd Saint-Michel. 

Au retour, mauvaise surprise : une manif anti CPE est à l’arrêt sur le boulevard. Je ne peux pas faire traverser ma classe. 

Je m’adresse à des CRS, pour leur demander de me faire un passage. Le chef me répond «  on n’est pas là pour ça ! »

Ça m’énerve,je hausse la voix pour expliquer le problème à qui veut bien m’écouter : je ne fais pas entrer un rang de trente petits de 6 ans dans la foule énervée, je dois passer de l’aitre côté.

Près de là il y a les anar. 

Qui interpellent avec porte-voix les manifestants, assez chauds, créent un cordon et nous ouvrent la voie. 

Tout le contraire du chaos et démocratie prise au sérieux, je suis d’accord avec vous. 


 

Alors ça, pour le coup, c'est de la vraie propagande par le fait !  ;-)

Le problème c'est que c'est justement les premiers anarchiste qui ont décidé de prendre un terme déjà usité pour le retourner. Le sens utilisé par Daniel n'a jamais céssé d'être utilisé. Personnellement j'utilise plutôt "communisme libertaire".

Communisme libértaire ça n'aide, à mon sens, pas vraiment. Déjà, dans une discussion, le terme communisme vous est toujours opposé à Staline et Mao (ce qui devient fatiguant). Le terme libertaire lui me fait trop penser aux libertarians américains (qui ont, comme souvent, réussis aussi a dévoyer un terme, transformant, je schématise, le "fait ce que tu veux tant que tu ne dérange pas autrui" en "fait ce que tu veux point barre").

Bref, moi je préfère essayer de redonner du sens au terme anarchie (au passage, je ne sais pas si ça se trouve toujours en replay en cette période de confinement, LCP avait diffusé un excellent documentaire "ni dieu ni maître, une histoire de l'anarchie").

"le terme communisme vous est toujours opposé à Staline"

A partir de quel moment les communistes français se sont-ils démarqués de Staline ?

Tout dépend desquels vous voulez parler. Y en a un paquet qui n'ont jamais eu besoin de s'en "démarquer" car ils l'ont toujours honni...

En fait le problème viens aussi du faite que "communisme" et "socialisme" n'ont pas raiment un sens différent à la base et qu'on a utilisé "communiste" pour parler des "Marxistes-Léninistes". Le truc c'est qu'aujourd'hui les références à la vision de Lénine nt disparue de tout les corpus idéologiques hors de celui de Lutte Ouvrière et de quelques formations groupusculaires.

Donc, d'une certaine maière biscotte, dès le congrès de Tour de 1920 pour certain, dès 1947 pour d'autres avec l'étiolement du groupe des "compagnions de routes" du PCF, pas mal en 68 où beaucoup ont brandit un Mao ou un Trotsky aux crimes encore complètement inconnus pour les opposer à l'URSS, Kroutchev dès le début de la "déstalinistation", et presques tous les autres, PCF compris, dans les années qui ont suivit la diffusion de l'Archipelle du Goulag.
J'admet que tout celà a été très progressif et très lent.

Je sais bien. Pour ma part, j'utilise les deux termes de manière indifférenciée, bien que je préfère celui originel de socialisme, celui qu’utilisait Marx avant son fameux Manifeste.

Je pense que ceux qui veulent parler de l'URSS devraient user du terme "soviétique" plutôt que "communiste". Bien que là encore, l'Histoire est très ironique puisque les vrais soviets étaient anarchistes/libertaires avant d'être noyautés puis dévoyés par les bolchéviques...

Plutôt "Léninisme" ou "Bolchévisme", je n'aime pas trop l'idée d'aliementer l'ironie que vous soulignez. Par contre, les soviets se revendiquaient peu d'une branche précise du socialime. On peu autant parler de socialisme démocratique, "les" socialismes démocratiques, dont l'anarchisme.

Je parle plutôt des dirigeants car ce sont eux qui donnaient l'image du Parti. J'ai l'impression qu'ils se sont démarqués surtout après Georges Marchais, sans vouloir offenser personne, ni les uns ni les autres. 

So what ? Comme diraient les travaillistes ?

Les dirigeant du PCF ont, bien sur, été longtemps les portes voix de Moscou, c'est indéniable. C'est juste qu'on refuse à ces morts d'hypotéquer un mot. :)

"Tout dépend desquels vous voulez parler. Y en a un paquet qui n'ont jamais eu besoin de s'en "démarquer" car ils l'ont toujours honni... "


Cette phrase n'est pas très claire pour moi et je ne sais pas ce que représente "desquels"," un paquet" "ils".


Quand je parle des communistes, je parle de ceux qui étaient et qui sont encore encartés. Le parti communiste ça représente quelque chose de précis avec des structures, un bureau, un secrétaire général. 


Quant aux autres s'ils n'étaient pas d'accord avec le parti communiste surtout s'ils le honnissaient, ils n'étaient pas communistes.

C'est bien ce que je pensait, on ne parlait pas de la même chose, nous parlions de ceux qui ne reconnaissent pas la légitimité de la propriété lucrative et voudraient qu'elle soit interdite au bénéfice de la propriété d'usage. Autrement des les communistes au niveau idéologique. Il existes également d'autres formations qui ont "communiste" dans leur nom et qui sont anti-staliniens depuis très longtemps.

Après on parle d'un problème qui n'a plus de sens depuis, au moins, le milieu des années 80s, et la plus pare des gens influants avant cette époque sont morts.

Comme le dit Alexis Robert ci-dessus, dire que les communistes ne sont que ceux qui sont "encartés" aux PC n'a absolument aucun sens.


Les démocrates ne sont que ceux "encartés" au Parti démocrate de Jefferson ?

Je ne dirais pas que ça n'a aucun sens, nous n'avons pas tendance à nous présenter "Socialiste" après tout sans préciser absoluement qu'on parle de l'idéologie et non du parti. Refuser ce genre d'hypothèque est bel et bien une lutte, un peu comme défendre le mot "anarchisme" comme "el Charlot".

Moi ça me fatigue tellement que je me présente comme simplement "socialiste" très souvent maintenant. Même comme "de gauche", c'est dire...  ^^

Ce que j'utilise le plus c'es "écosocialiste", ce qui reviens presque à ce dire de gauche par les temps qui courts (et ne se limite pas à la FI). ;)

Je veux bien. Mais à part la FI, qui utilise sérieusement ce vocable ?


En plus, écosocialiste sonne quand même comme un oxymoron en vérité...  :-p

"écologiste" et "socialiste", de fait toute la gauche l'est maintenant :)

Dans ce cas, PS, EELV et PRG ne sont probablement pas à gauche...


Oui, je suis taquin ce matin !  ^^

Pour moi idéologie et parti sont confondus. Quand le parti évolue, l'idéologie évolue en même temps, si on est pas d'accord, on va voir ailleurs et ainsi on garde sa liberté de penser, de dire et de voter.


Parti communiste 47 000 adhérents, lent déclin. 


Les idéologies ont existé bien avant les partis et existent très bien sans eux d'ailleurs. Et il y a un tas de partis absolument sans idéologie.

En fait, ces deux termes n'ont presque rien à voir...


Bon allez, j'arrête là sinon vous allez finir par croire que j'ai une dent contre vous personnellement.  ;-)

A vrais dire, on comprend difficilement l'histoire politique si on ne visualise pas qu'ils sont disjoints. 


Par exemple, depuis 1983 l'idéologie dominante au PS n'est pas le socialisme, devenu minoritaire (en influance, pas forcément en effectif), mais le néolibéralisme dans sa branche "social-libéral", autement dit une idéologie de centre-droit. De la même manière on comprend facilement le soutient de Robert Hue à Macron en 2017 si on visualise qu'il est aussi de cette idéologie

On comprend ainsi facilement pourquoi beaucoup de gens ne voient plus de différence entre la droite et la gauche, on avait, théoriquement, un partie de gauche mais qui professe une idéologie de droite.

Si pour vous un sympathisant qui se proclame communiste en est un, alors d'accord. Sauf que dans ce cas il y presque autant de définitions de "communiste" qu'il y a d'individus et là ça peut devenir soit n'importe quoi soit un mouvement.


https://lafranceinsoumise.fr/lespace-politique/ment



"Ce mouvement n’est donc pas un parti, ni un cartel de partis. Un parti est composé d’adhérents-cotisants, organisés en structures territoriales et décisionnelles formalisées. Les partis ont leur utilité. La France insoumise n’entend pas s’y substituer. Elle recherche une forme d’organisation dégagée des rapports de subordination. En son sein, des groupes politiques et des personnes sans engagement dans un parti sont appelés à mettre leurs savoir-faire, leurs ressources intellectuelles et militantes en commun".

C'est Lui que le dit.



Sauf que dans ce cas il y presque autant de définitions de "communiste" qu'il y a d'individus et là ça peut devenir soit n'importe quoi


Non, il faut juste se mettre à peu près d'accord sur une définition raisonnable, comme celle tentée par Alexis Robert ici.

Sinon, j'ai un scoop pour vous. Je m'autoproclame humain ! Mais bon, je ne le suis toujours pas vraiment à vos yeux car je n'ai pas encore ma "carte"...  :-p


Et que diable vient faire la FI dans cette discussion ? C'est le nouveau point Godwin à la mode ou quoi ?

Non, c'est juste que Biscotte est depuis le début sur l'approche communiste = membre du parti communste. Pour montrer ce qui n'est pas dedans elle nous montre une définition qui montre ce que n'est pas un parti.
C'est pour ça que j'essaie de souligner que nous parlons de l'idéologie et non de l'appartenace partisanne.

Le communisme a une définition en tant qu'idéologie qui a ses différents courant. (Anarchisme, marxisme-léninisme, etc.) Donc d'une certaine manière notre approche est bornée et claire, mais c'est sur qu'elle ne se base pas sur les organisations partisane qui se revendiquent du communisme. ;)

je ne cois pas qu'ils aient déposé la marque.

Moi non plus je ne cois pas que ça soit possible.

et donc, ni le terme, ni l'idée n'appartiennent au parti. de même que l'idée de démocratie n'appartient pas au parti démocrate, etc.

Lesquels communistes ? Ceux qui se faisaient exclure de leur cellule ? 

Ceux qui se faisaient exclure de leur cellule n'étaient pas dans la ligne droite du parti. Je ne dis pas pour autant qu'ils avaient tort. 

C'est encore ainsi aujourd'hui, un député peut être exclu de son parti, il fait toujours partie de l'AN mais ne peut pas se prévaloir de son appartenance au parti qui l'a exclu. 

Vous confondez un Système dictatorial étatique né d'une conjoncture et une idéologie.

L'Histoire nous montre pourtant que l'idéologie disponible ne sert qu'à alimenter le courant de l'organisation politique de la société en question. Elle n'en est pas la cause.

Pour faire simple: peut importe l'idéologie à la mode, les sociétés s'organisent dans la forme "nécessaire"* à l'instant. Après, c'est tout aussi classique: dérive autoritariste suivi du délitement...

TOUT les régimes suivent cette courbe - Même la Monarchie...

Essayez de considérer les ères politiques, càd les Régimes, comme des Dynasties, vous verrez, ça marche... :-)

Observez la succession de "Monarques" de la Ve Dynastie de la République Française. :-)

* Le nécessaire ne signifie pas le meilleurs dans l'absolu - vaste question - mais le résultat naturel suivant le mode de fonctionnement du Groupe social en question. 

Souvenez vous: 

Dans un monde contraint le mode de fonctionnement d'un Pouvoir est nécessairement despotique. 

A nous de bien choisir le notre...

Merci pour cet éclairage très intéressant. J'avoue que ça me semble un peu complexe et que ça mérite que je m'y attarde.

Donc notre Ve Dynastie n'est pas très loin du délitement, j'imagine.

Il est très facile à trouver, temps noir le diffuse librement. Il faut quand même faire attention, il diffuse un point de vue anarchiste qui peu se discuter sur qui a fait quoi et qui a été influancé par quel courant du socialisme, ils ont tendance à s'accaparer des choses qui sont transversales et à se donner le beau rôle. Ce qui n'en fait pas un mauvais docmentaire menssonger pour autant.

Pour les termes, je pense que céder sur "communisme" et sur l'idée de liberté c'est céder idéologiquement face au camp d'en face. Il n'y a pas besoin que ces mots soient prononcé pour qu'on cherche à nous discalifier. Une critique de la répartition du patrimoine "Bolchévique", associer les termes "communiste" et "libertaire" a au contraire tendance à désamorcer les critiques d'un terme grâce à l'autre.

Cette approche permet d'introduire l'idée que la critique du régime actuel de la propriété n'est pas du tout liée automatiquement liée à un régime autoritaire, et que d'ailleur les Bolchéviques étaient minoritaires dans la constituante de 1917 alors que les communistes démocratiques étaient majoritaire. On peu enchaîner sur la discalification du concepte "d'avant garde du prolétariat" ajouté par Lénine dans un corpus de pensé qui n'en avait pas besoin.

 d'ailleurs les Bolchéviques étaient minoritaires dans la constituante de 1917 


Une petite anecdote de quand j'étais Conseil en commerce international dans une CCi locale : le chef d'entreprise locale qui m'interpelle sur le fait "qu'll n'est pas habitué à travailler avec des Bolcheviques"  (années 1990) : j'en ris encore !


Pour ce que j'ai vu récemment des communistes de ma région, c'est plutôt le "canal historique" qui s'est réfugié frileusement sous l'aile du PS - ça me fait moins rigoler...


Sans remonter jusqu'aux mânes des anarchistes catalans des années 1930... on peut laisser à Biscotte la circonstance atténuante de jeunesse qui ne lui a pas encore permis de s'informer à d'autres sources que la propagande occidentale sur ce sujet : mais rien n'est perdu !!!

peut-être qu'il serait bon d'éviter les mots en "isme", qui sont toujours source de sclérose et de réduction du sens.

J'ai peur qu'aller aussi loin nous amène à refuser les idéologie, alors qu'elle sont toujours là quoi qu'on fasse. Pour moi il faut juste être assez souple et à l'écoute de plusieurs. Le refus des idéologie fait partie de l'air du temps en particulier à cause de l'une d'elle, le "néolibéralisme" qui érige tout autre modèle de pensé que le siens en dogme aveugle et irrationel à ne surtous pas suivre.

On est plus ou moins contraint à avoir une vision du monde simplifié qui articule toute les questions, une idéologie, si on veut embrasser tout les sujets de manière cohérante et proposer quelque chose, il faut simplement éviter que ça dérive en un dogme figé, il faut avoir conscience des limites qu'entraînent les simplifications et admettre notre aptitude à nous tromper.

faut-il (peut-on) vraiment "embrasser tous les sujets de manière cohérente" ?

À quoi bon rechercher l'incohérence ?  ^^

vous percevez certainement la différence entre "ne pas chercher à tout prix la cohérence" et "rechercher l'incohérence" :)



Je remet mon message au bon endroit :

On ne peu pas complètement, d'où la simplification, mais oui, on doit essayer. Découper la réalité en sous-questions techniques c'est une vision très technocratique et très peu politique et citoyenne du monde.

C'est aussi une vision très compatible avec l'idéologie dominante de l'époque, le néolibéralisme. On doit visualiser les idéologie ne serais-ce que pour percevoir les influances qu'elles ont sur nous qu'on le veuille ou non. Comme on dit "on vie dans une société". :)

On ne peu pas complètement cécile, d'où la simplification, mais oui, on doit essayer. Découper la réalité en sous-questions techniques c'est une vision très technocratique et très peu politique et citoyenne du monde.

est-ce que j'ai parlé de "découper", et de "questions techniques" ? 

je pense simplement qu'il faut être modeste dans la capacité à embrasser toute la complexité du monde, et à imaginer un système social dans son ensemble et partout cohérent (c'est d'ailleurs la limite de tout système logique, que de contenir des énoncés paradoxaux). 

"penser global", ce n'est pas forcément tout concevoir, mais seulement : ne pas oublier que le monde est vaste, et, dans sa vastitude, très varié et très complexe. 

donc, non, je ne "découpe" pas, je ne "technicise" pas, mais j'accepte l'idée qu'une pensée politique n'a pas à être totalisante pour être pertinente, qu'on peut avancer avec quelques principes et un peu de pragmatisme, en acceptant pas mal d'incertitudes sur l'ailleurs, sur l'après, et pas mal de contradictions et d'ambivalences quant au "là et maintenant".

C'est toute la différence entre idéologie et dogme, tout à fait. Par contre, je suis désolé, mais avec votre approche, qui est d'aiileur proche de la mienne, on reste dans les mots en "-isme" ;)

Ou " l'Anarchie, c'est l'ordre sans le pouvoir" (Proudhon, de mémoire).

Je préfère aussi me définir comme communiste libertaire, ce qui n'est pas strictement équivalent mais ne rentrons pas dans les détails.

"L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre", comme l'écrivait naguère dans Le Libertaire Elisée Reclus, qui s'y connaissait en confinement.

Et pourtant on ne peu pas dire qu'il a vécu en ermite! :))

Quand on voit la maniere dont Macron a voulu transformer la "journee internationale des travailleurs" en "fete du travail", on se sent plus en mai 1941 qu'en mai 1940.

Je penche pour 1939, une époque où les "spécialistes "de la chose militaire auraient envahi les plateaux de télévision . Mais mai 1940 a donné toute leur valeur à ces interventions. Espérons qu'il n'en sera pas de même en mai 2020.

Le Français a été  humilié, méprisé,enfantilisé (chamailleries ),bousculé,verbalisé,violenté(contrôles musclés de la milice).

Le Régime en place mérite une vraie réponse et sans sommation. Le Français  sera-t-il à la hauteur ?

« les quelques soixante feuillets de préconisations sanitaires imposées pour la réouverture des écoles sont tout simplement inapplicables ». Mais avec la proposition d’Aurore Bergé : « Nous proposerons une adaptation de la législation pour effectivement protéger les maires pénalement mais aussi toutes les personnes dépositaires d’une mission de service public dans le cadre des opérations de déconfinement. Des propositions que je porterai avec LAREM » à défaut de protection sanitaire, la protection juridique serait bien assurée. 

Ca chauffe pour eux... Même Thomas Legrand, ce matin, s'est permis ce que j'imaginais impossible pour ce valet macroniste... il a osé critiquer la gestion des masques -entre autres- et le centralisme de l'Etat ! Fichtre ! Etonnant non ?

1er mai 1940

Nous recevons des nouvelles fragmentées et contradictoires. Il en résulte à l'évidence qu'on nous prépare un vilain réveil pour dans quelques jours.

Maurice Garçon - Journal 1939-1945

P… !

On avait une super équipe de costs killers… On pouvait tout leur demander, supprimer l’ISF, pérenniser le CICE, casser le droit du travail, réduire les services publics à l’état de zombies 2.0, casser le système de retraite par répartition…


Ils étaient géniaux pour mentir et détruire le langage : ils fermaient des classes « pour sauver l’école », fermaient des gares « pour sauver la SNCF », ils supprimaient des lits « pour sauver l’hôpital », ils interdisaient les manifestations au nom de « la sécurité des manifestants »…


Les médias applaudissaient et les dividendes ont explosé mais… patatras, un virus s’est invité !


Alors nos super tueurs de coûts et du sens des mots on fait ce qu’ils savent faire le mieux : supprimer des libertés, casser, mentir…


Ils ont confiné tout le monde « pour les protéger de l’épidémie »… Du jour au lendemain, ils ont  cloué les avions au sol, fermé les écoles, les commerces, les bistrots, remisé les trains et les métros …


…Et plongé l’économie et la société dans un coma artificiel !


Mais demander à un costs killer de faire repartir l’économie et la société… autant demander à un démolisseur de reconstruire un immeuble effondré.


P… ! ... dur, dur…

Quelqu’un un jour dira qu’il y a un problème avec l’Île-de-France ou on continue comme d’habitude, à faire semblant que l’aménagement du territoire français est OK ?

De mon point de vue, il a été clair que lorsqu’il fut inévitable que la Région Parisienne serait confinée le 16 mars, décision a été prise de confiner toute la France. D’où le résultat étrange pour beaucoup de faire leurs sorties dans le pâté de maisons de leur village.

Bon, on ne peut que constater que lutter contre une pandémie en IdF est un casse-tête insoluble.

Il est urgent de procéder à la répartition plus harmonieuse de la population.

La concentration en IdF n’arrange que le patronat et les gouvernements. Nous on en a marre de faire 2h40 de transports en commun tous les jours, de vivre dans un petit logement moisi. Pendant que les villes moyennes ont été dévitalisées.

Avant l’épidémie, le télétravail était trop compliqué, qu’ils disaient, les patrons. Et maintenant, Valérie Pécresse ordonne de télétravailler. Hu hu !

D'une  comparaison franco-italienne....

Pourquoi à situation égale les choses se passent-elles mieux en Italie au niveau de la gestion par l'Etat de cette crise?

Les deux pays se ressemblent face au corona: même fermetures de lits dans les hôpitaux depuis une quinzaine d'année, même incurie vis-à-vis de la santé, même déclassement lié à l'euro d'après une étude allemande de 2019 que cite Todd dans son dernier bouquin.

Mais en Italie, un taux de confiance élevé par rapport au gouvernement, une acceptation de la situation, malgré les grincements des commerçants et la surenchère folle de la ligue et du berlusconisme moribond. Un chef du gouvernement écouté, apprécié majoritairement, qui fait des discours limpides pour annoncer le déconfinement, et qui ne prend pas 1 heures en circonvolutions pour le dire. Et une écoute des experts scientifiques: exemple: les écoles reprennent en SEPTEMBRE, par demi groupes, sans tortiller du cul. Point (je deviens vulgaire, mais c'est à la hauteur de mon exaspération).


Pourquoi cette différence? grâce au décrié populisme décrié par les belles-âmes comme un stigmate infamant. En effet, Macron et le Mouvement 5 étoiles, même combat: une profonde vague de dégagisme leur a permis d'arriver au pouvoir, en profitant de l'effondrement des partis de droite et de gauche de gouvernement et du vide ainsi créé.

Mais avec une différence de taille: le Macronisme est une création de l'élite stato-financière pour reparler comme Todd. Qui l'a soutenu? Les grosses fortunes liées aux commandes d'Etat ou aux concessions d'Etat (type Drahi, Bouygue et cie) et les hauts cadres de l'appareil d'Etat, dont Blanquer est la figure type. La sociologie du gouvernement et des députés REM est à ce titre éclairante: malgré la diversité de genre et d'origines, une grande homogénéité sociale, la plus grande depuis les débuts de la Vème république. Du coup ça ne pense pas, ça croit pouvoir jouer au chefaillon à tous les niveaux de l'administration à l'instar du type qui est tout en haut, et ça croit pouvoir mener un  pays selon des logiques managériales qui lui sont étrangères, et ça se casse la gueule.


Alors qu'en Italie, le mouvement 5 étoiles a beau être bourré de défaut, avoir un fonctionnement baroque, avoir été allié un coup avec la ligue un coup avec le centre-gauche en faisant donc tourner la tête aux analystes, les choses se passent mieux (ou moins mal) car le régime est parlementaire et donc les réflexes sont davantage à la discussion et non au caporalisme et surtout les dirigeants ont beaucoup plus de capteurs dans la société civiles, car ils en sont issus. La sociologie du mouvement 5 étoiles est une sociologie de jeunes gens diplômés mais tenus à l'écart de l'appareil d'Etat par les anciens partis qui se l'étaient accaparé. Du coup ces jeunes gens formés ont exprimé leur colère par le vote pour le mouvement 5 étoiles qu'ils ont construits. A la différence du macronisme, c'est un mouvement qui part de la base. Ils arrivent au pouvoir en étant dirigé par des personnes éloignées des intérêts des grands groupes financiers et de l'appareil d'Etat : Giuseppe Conte était prof dans une faculté périphérique, Luigi di Maio fils de petits commerçants napolitains. Et la morgue de l'élite à l'égard du mouvement 5 étoiles se donnait à lire de manière magnifique l'année dernière lorsque Matteo Renzi se foutait de la gueule de di Maio car il ne maîtrisait pas parfaitement l'imparfait du subjonctif. 

Et tout ceci fait que Conte, même si sa gestion est loin d'être parfaite, a pris  conscience bien plus tôt de la situation, a pris les bonnes mesures très tôt, ne lance pas d'indications contradictoires et a su créer un consensus autours de sa gestion de la crise.

Tout ceci n'est pas lié aux qualités intrinsèques des personnes mais au système politique qui a permis l'ouverture à une certaine diversité sociale, là ou nos institutions se sont rigidifiées autour de l'infrastructure de l'appareil d'Etat qui se crispe et qui est complètement déconnecté du monde réel des gens comme vous et moi. 

Du coup, la France aura intérêt dans le monde d'après à repenser ses institutions et vive un certain populisme décrié par les bonnes âmes dirigeantes et médiatiques qui n'ont fait que reproduire et accentuer le système qu'ils tiennent à protéger car ils en vivent

Bon bah puisqu'ils veulent qu'on aille bosser dans des conditions pourries, restons un mois de plus à la maison?

La chronique pose la question de la responsabilité évoquée dans le billet politique de France culture ce matin :

https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-lundi-04-mai-2020


Pour moi la question est : est-ce que cela pourrait se passer différemment avec le déconfinement ? Le gouvernement s'y prend très mal, mais est-ce qu'il est possible de faire beaucoup mieux... ?

Pendant ce temps, au 20 h de la chaîne d'état n°2, on nous apprend que les méchants du jour sont les Toulousains qui pratiquent un auto-déconfinement anticipé. 

Ensuite, c'est avec une mine réjouie que le présentateur nous annonce la dernière innovation en matière de contrôle de la population : le chien renifleur, spécialement dressé pour détecter les personnes contaminées par le Covid 19. Et pour nous démontrer qu'il ne faut surtout pas s'inquiéter, on nous montre des pompiers et des médecins ravis (la police, cet autre meilleur ami de l'homme va également être dotée de ces quadrupèdes, mais comme cette profession est désormais honnie, on nous épargne la présence de l'un de ses représentants).

Drones, tonfa, LBD, grenades, chiens, traçage, banalisation du flicage à tous les étages. 

Mais puisqu'on vous dit que c'est pour votre bien.

Tous dans la rue comme en mai 68, mais pensez à respecter la distanciation physique.

Et les gestes barricades face aux CRS.

Bon article...Ça commence vraiment à sentir le roussi...

Réponse du GVT:  <<hé bien, on va vous distribuer des pince-nez...Gratuits...>>

Lors de son discours du 28 avril, devant l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre  a exprimé son agacement devant les commentateurs-donneurs de leçons qui savaient, à chaque instant, ce qu’il aurait fallu faire. Comme on le comprend !


Pour autant, le pouvoir a-t-il les mains si blanches ?

Au début de la crise, on a bien senti que la première grille de lecture, ce n’était pas « Que ferait un véritable homme d’Etat ? », mais plutôt « Quelle incidence pour ma réélection ? ».


Assez vite, à défaut de vaccin, il est apparu que la panoplie de défense était limitée : masques, tests, confinement. Certains pays disposaient de l’ensemble et ont pu moduler les actions.


En France, ni masques, ni tests, et on aurait pu traiter les citoyens en adultes et le dire clairement. Au lieu de cela, des stratégies ambigües et contournées


1. La communication.


On se croirait dans la Belle Hélène d’Offenbach : l’augure de Jupiter, l’augure de Vénus.

La parole tombe d’en haut. Le seul pays dit démocratique où il n’y a pas eu de vraies conférences de presse, avec questions des journalistes.


2. Les masques


On a eu droit aux clowneries de la porte-parole du gouvernement : « Le masque, je ne sais pas le mettre » Ce qui sous entend : « Si, moi, je n’y arrive pas, vous, les bouseux, n’y pensez même pas. » Et d’ailleurs, ajoute-t-elle : « Le masque, ça ne sert à rien ».


Alors, la Nation, sans rien dire, a fait savoir qu’il n’y avait rien à attendre de ce pouvoir. Qu’avec une machine à coudre, on pouvait donner des leçons de sens de l’Etat. Et les citoyennes et citoyens ont commencé à fabriquer des masques.


Grandeur et noblesse de celles et ceux, si peu considérés, qui, pourtant, vont tenir le pays debout, appliquant, à leur façon, la devise des comtes de Chalon, puis des rois des Pays-Bas : « Je maintiendrai ».


3. Les tests


Devant la pénurie, dès le 15 mars, les laboratoires vétérinaires départementaux, ainsi que les laboratoires de recherche se portent volontaires pour proposer leurs services, au prix d’une simple adaptation de la réglementation. Il faudra plus d’un mois d’insistance avant les premières mises en œuvre. Elles prendront, parfois, la forme d’une réquisition préfectorale.


Réquisitionner des volontaires, un oxymore à la française. Ou un spasme  d’autoritarisme.



4. Le confinement


Les mesures prises paraissent fondées, dans l’esprit des dirigeants, sur l’idée que les citoyens ne seront pas à la hauteur.

Aucune confiance dans le civisme, le sens des responsabilités, l’initiative des citoyens.

Ce gisement est totalement délaissé, au profit de  mesures répressives.

Un contrôle tatillon des attestations de  déplacement. Et une frénésie policière pour provoquer, avec des motifs absurdes de contravention. Une volonté manifeste d’humilier et de sidérer.


Et quand ils sont pris la main dans le sac…

Par exemple le recours devant le Conseil d’Etat de la Fédération des Usagers de la Bicyclette Notamment contre un tweet, orné de pictogrammes, du Ministère de l’Intérieur proclamant l’interdiction du vélo loisir.

Aucune base légale et injonction du Conseil d’Etat au ministre d’abjurer son erreur.


Le ministère  s’exécute, mais ne peut s’empêcher d’être relaps, en rappelant, au passage, son argumentaire spécieux : « Les restrictions de temps et de distance imposées par le décret privent ,en principe, d’intérêt l’usage de la bicyclette pour un déplacement exclusivement motivé par l’activité physique individuelle et ,dans un tel cas, le risque plus important de commission d’une infraction liée au dépassement de la distance autorisée doit conduire, tout en rappelant la possibilité juridique d’utiliser la bicyclette pour tout motif de déplacement, à  en dissuader l’usage au titre de l’activité physique ».


C’est d’un tel mépris pour les citoyens qui seraient, selon le ministre, incapables d’intégrer les contraintes du décret et d’en gérer le cahier des charges. Ou qui n’auraient pas l’idée de déterminer, sur un plan, la zone autorisée autour de leur domicile. Et oublieraient de freiner en arrivant au bout de la rue.


C’est vraiment ce qu’il pense ou c’est juste de la provoc ? On ne sait pas ce qui est le pire.



La volonté de réprimer, on la retrouve, par contagion, dans les exécutifs locaux.

Le maire de Nice, Estrosi, nous fait comprendre qu’il n’y a pas que la moto, dans la vie.

Il y a aussi Foucault. Pas Jean-Pierre, mais Michel : surveiller et punir.

Il faut l’entendre détailler, avec gourmandise, l’arsenal dont il dispose : police nationale, police municipale, drones, contraventions, récidives, délits, amendes, prison.


En ces temps de confinement, tout le monde n’a pas un grand logement et un jardin.

Est-ce trop demander un peu de bienveillance, d’empathie, voire d’indulgence ?


Un proverbe attribué à la Chine dit : « Celui qui ne sait pas sourire ne devrait pas ouvrir boutique ».

Mais que dire des politiques. Est-ce bien raisonnable de faire de la politique quand on n’aime pas les gens ?


Faut-il leur répondre, comme Pialat : « Vous ne nous aimez pas. Cela tombe bien, nous non plus. ».



Est-ce qu’ils vont finir par se fourrer dans le crane qu’ils ne sont pas nos chefs, mais seulement nos représentants.


En ces temps difficiles, ils croient que nous ne sommes pas à la hauteur. En réalité, c’est tout l’inverse : ILS NE NOUS MERITENT PAS.

" Puisque ces évènements nous  dépassent, feignons d'en être les organisateurs "  ( E. Macron d'après J. Cocteau )

Les deux mon Capitaine.

Encore que la comparaison avec 40 est abusive : je ne vois pas que des millions de français soient jetés sur les routes en abandonnant tout derrière eux.

Encore que le parallèle avec 68 est audacieuse : le CAC 40 va tout faire (il a la mainmise sur la police) pour le statu quo sociale et il est donc peu probable que la Rue ait la possibilité de faire bouger quoi que ce soit.

Aucun mon Capitaine !

"5000 forces de sécurité"... Qu'est-ce donc que ce vocabulaire castanérien ?

 La langue française ne dispose-t-elle pas de suffisamment de termes pour désigner ces gens : policiers, gendarmes, flics, poulets, bleus, roussins, cognes... et plus récemment robocops ?

Permettez-moi simplement de vous signaler que, surtout à l' écrit, on dit rouvrir et non réouvrir, bien qu'on dise réouverture. Cela dit, j'ai bien aimé votre article !

Isabelle

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