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Commentaires

Macron à Kiev : une journée de poissons rouges

Commentaires préférés des abonnés

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- Sachant que la canicule est sou(...)

 « Et soudain le réel disparut des écrans des chaînes d'info »

Si le réel existait sur les écrans des chaines d’info (et dans les autres médias mainstream), Macron n’aurait jamais été réélu Président.


« L’opinion ça se travaille »


L' Opinion,Ca Se Travaille

(...)

C'est très encourageant cette immersion dans la réalité que vous avez effectué. Car depuis quelque temps, on avait, j'avais le sentiment que sur ASI, vous parliez des mêmes choses, des mêmes sujets, des mêmes anecdotes que les autres médias. Que vous(...)

Derniers commentaires

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Les chaines d'info ont pourtant une forte influence sur l'opinion. C'est même leur raison d'être, parce que je suis pas trop sûr qu'elles soient très rentables.

et pendant ce temps là ...  "The famine will start now 



Avec la Syrie comme centre de distribution des céréales Ukrainiennes que la Russie pille, Syrie qui a "vendu" ses gisements de phosphates ( fabrication engrais )  à la Russie  


Un sujet pour @si : une cuillère de goudron dans un tonneau de miel - ou l'organisation des débats télévisuels sous l'angle de la guerre en Ukraine.

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Bonjour,  je suis peut-être hors sujet,  mais serait-il possible un jour d'avoir un article sur les audiences? Comment sont-elles calculées? Par qui? Est-ce une télé allumée? Un panel? Les biais? Les pourcentages/en nombres absolus? Les enquêtes indépendantes réalisées? etc. Merci

 "Dans aucun appartement, je n'entendis que l'écho d'une chaîne d'info" : je ne comprends pas cette phrase . Tu l'as entendu ou pas l'écho ? Dans les appartements du Val de Marne, on écoute BFMTV , CNEWS ou pas ? 

"dans les rues de Kiev, on en veut un peu à Macron qui a dit qu'il ne fallait pas humilier les Russes."


Alors déjà, c'est Kyiv (à moins d'accepter de continuer à parler de Cochinchine et de Congo belge, tant qu'à continuer avec des nominations de colons).


Ensuite, je sais pas quel journaliste a dit "on en veut un peu", mais il n'est pas bien informé : on en veut plutôt beaucoup.


Et je remet ici cet article d'analyse sur ces paroles de Macron à propos "d'humiliation de la Russie"



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Alors déjà, c'est Kyiv (à moins d'accepter de continuer à parler de Cochinchine et de Congo belge, tant qu'à continuer avec des nominations de colons). 

J'avais l'impression qu'on avait dépassé cette phase après notre discutions, pas qu'elle me donnait raison, mais qu'au moins on avait dépassé ce genre d'argument très mal branlé, mais non.
Vous dites Beijing ou Pekin? Du Japon ou du Nihon? De Canton ou Guangzhou? Et quitte à parler de désignation de colon, vous avez conscience que le Congo s'appelle toujours le Congo, que ce soit celui de Kinshasa ou de Brazzaville, et que ces deux villes ont toujours ces deux noms et que tout cela c'est toujours des nominations de colons bien que les mots "belge" et "français" aient disparu. Vous les appelez comment vous?

Tous ça pour dire que les ukrainiens russophones ne sont pas des colons, et que ça serait bien de ne pas tout mélanger.

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Premièrement : ce n'est pas parce qu'on ne fait correctement dans d'autres cas qu'il ne faudrait pas faire correctement dans ce cas-ci. Ceci en est particulièrement un, d'argument mal branlé.


Ensuite et surtout, les ukrainiens sont russophones seulement parce qu'ils ont été colonisés par la Russie. D'ailleurs, je vous rappelle : ils sont tous russophones.


La culture russe a été imposée par la force, la langue aussi, en parallèle avec la négation de l'ukrainien. La moindre des choses, le moindre des respects pour ce pays libéré et indépendant, c'est d'en respecter la libération, précisément, et sa langue. Croyez-bien, si leur sort vous inquiète, que les ukrainiens qui ne parlaient pas ukrainiens avant la guerre sont maintenant totalement acquis à la cause du pays et se sont mis à apprendre l'ukrainien et à rejeter la Russie.

Donc, c'est Kyiv, si on respecte cette culture et l'émancipation d'un pays ex-colonisé. C'est Kiev si on n'en à rien à battre et qu'on reste bien franco-nombriliste.



J'ajoute ce fil de Marianna Perebenesiuk qui pourra vous éclairer un peu plus sur cette lourdeur de la culture russe sur l'Ukraine, qui souhaite désormais s'en émanciper.


Ce fil est en réponse à la question :


La perte ou baisse progressive du russe en Ukr n'est elle pas une perte culturelle et d'ouverture au monde (littérature, lingua franca de toute l'URSS et au-delà, un peu comme l'espagnol en Amer du S)? Meme si on comprend le rejet de la langue de l'agresseur



Les étrangers n'imaginent même pas où comment ils appuient avec cette question. L'un de plus puissants mécanismes de russification fut de moquer l'Ukrainien comme paysan et de présenter le Russe comme porteur de la Grande Culture et de la Civilisation. Explications.
Ceci en empêchant tout développement de la culture 🇺🇦, en détruisant tout ce qui avait existé avant, et en matraquant les élèves 🇺🇦 de cette "la Grande Culture" tant que vous n'imaginez même pas (même aujourd'hui les programmes prévoient une quinzaine de classiques 🇷🇺/an) 
La vérité c'est que contrairement aux Européens qui se veulent bien éduqués et adoptent l'idée de la "grande culture russe", les Ukrainiens en avaient été littéralement gavés. Donc une réponse rapide : non, la plupart soit s'en fichent + ou -, soit en gardent un mauvais souvenir. 
Mais revenons au cœur du sujet. Aux mécanismes. Pendant plusieurs siècles les écrivains 🇺🇦 été persécutés (l'ex le plus emblématique le poète national Chevtchenko). Ensuite la Russie tsariste avait tout simplement interdit tout enseignement ou publication en 🇺🇦 
Malgré cela, les hommes de lettres ukrainiens continuaient et publiaient leurs ouvrages en 🇺🇦 à l'étranger en les transportant en 🇺🇦 par contrebande. Je ne plaisante pas. 
L'URSS a autorisé la langue/l'enseignement,car a) bien qu'ils ont perdu, les 🇺🇦avaient résisté à la 🇷🇺 bolchevique b) il devenait impossible de nier l'existence de la culture 🇺🇦. Tout ça pour mieux fusiller la nouvelle génération d'écrivains et de scientifiques dans les années 30 
Parallèlement à cette destruction des élites 🇺🇦 (connue par tous en 🇺🇦 sous le nom de la Renaissance fusillée), l'URSS 🇷🇺continuait la destruction et le pillage du patrimoine 🇺🇦. Ex: le monastère du XII s. détruit, ses chefs-d’œuvre et un trésor transférés à Moscou et SPb
(Quand on vous dit que les communistes étaient juste contre la religion, questionnez les faits. Contrairement à Kyiv, les importants monuments de Moscou et de SPb ont été choyés. En Ukraine détruits, comme cette importante église baroque ou plusieurs monuments de Moyen Âge)
Revenons à la russification et "la grande culture" C'est ainsi, qu'à coups de démolitions, d'assassinats et de répression la culture 🇺🇦 était sans cesse détruite pour présenter l'🇺🇦 comme un pays paysan sans culture vs la Grande Russie Lumineux Pays de Culture et de Civilisation 
L'initiale ukraïnisation de l'enseignement s'est renversée: les écoles ukrainiennes devenant les écoles russes, la langue 🇺🇦 en option, les heures inégales, même les profs de Russe avaient un salaire bcp plus élevé que ceux d'Ukrainien (!) pour créer une armée de profs de Russe 
Et puis il fallait voir ces programmes et ces manuels scolaires! Même dans les années 90-2000 c'était pas si différent. Le soin allait jusqu'aux portrait: les auteurs 🇷🇺 systématiquement en costume, les auteurs 🇺🇦 systématiquement en tenue paysanne tradi. 
Les auteurs 🇷🇺 systématiquement présentés comme faisant partie des classes supérieures (avec un accent sur leur vie mondaine et intello), les auteurs 🇺🇦, même appartenant aux grandes familles aristocratiques, présentés comme "les petits amis du peuple aimant les chants tradi" 
Même dans la culture pop les chanteurs 🇷🇺 se produisaient en costume-cravate, les "aborigènes" 🇺🇦 en costumes folklo, comme ici. Vous remarquerez que l'auteur compositeur 🇺🇦 reste en costume. Plus tard il s'est suicidé dans des circonstances non élucidées 
Le traumatisme collectif de tout ça est tel que même aujourd'hui certains Ukrainiens sont hystériques quand ils soupçonnent tel ou tel artiste/spectacle/musée de nous ramener vers notre condition des "paysans incultes" vs "La Graaaaaande Cultuuuure Ruuuusse" 
C'est d'ailleurs aussi pour ça qu'on a autant d'artistes hyper contemporains qui s'appuient sur l'art populaire: on a inculqué aux plusieurs générations des Ukrainiens d'être triggered par leur propre héritage et le seul moyen d'y échapper c'est de le prouver digne de l'avenir 
Bref, pour résumer : contrairement aux Occidentaux, les Ukrainiens connaissent vraiment la culture russe pour en avoir été gavés de force; ils en connaissent la juste valeur; c'est pour ça que la plupart s'en foutent + ou -; la question même est hyper sensible 
la priorité des 🇺🇦 c'est de récupérer, préserver, affirmer et développer leur propre culture maintes fois détruite par les 🇷🇺 (et la culture russe elle-même); pour ce faire, l'écrasante majorité des 🇺🇦 soutiennent la réukraïnisation (+ ou - radicale) de la société (sociologie)
de la part des étrangers les interpellations sur la "grande culture russe" sont souvent vécues comme une agression ou une injustice de la part des gens qui souvent en savent peu et qui ignorent la culture 🇺🇦 et le rapport entre les deux questions qui est tout sauf anodin. 
Fin de fil. J'espère qu'il avait été utile :)

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Oui, signalé sur twitter, mais sans réponse de leur part...

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Haaaaa, vous m'apprenez ça :)

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Premièrement : ce n'est pas parce qu'on ne fait correctement dans d'autres cas qu'il ne faudrait pas faire correctement dans ce cas-ci. 

Pour la langue, un usage correcte c'est le "bon usage", et dans un monde normal débarrassé de la saloperie que sont les groupes de pressions type académie française, le bon usage ça n'existe pas.

Ceci en est particulièrement un, d'argument mal branlé. 
Conclusion qui supposerait qu'on accepte le concept de "bon usage", ce qui n'est certainement pas mon cas, au contraire je combat ça frontalement.

Ensuite et surtout, les ukrainiens sont russophones seulement parce qu'ils ont été colonisés par la Russie. 
La raison change quoi que ce soit à l'analyse? Pour moi, non.

La culture russe a été imposée par la force, la langue aussi 
Donc la bonne méthode pour combattre un impérialisme linguistique c'est de reproduire les même méthodes de destructions linguistiques. On ne se contente pas de mettre en avant sa langue par une politique éducative et culturelle ambitieuse, non, un tape sur les dois de ceux qui sortent des dénominations dans la langue devenue diabolique? Non.

La moindre des choses, le moindre des respects pour ce pays libéré et indépendant, c'est d'en respecter la libération, précisément, et sa langue. 
La situation étant globalement la même chez nous, il va vous falloir apprendre les noms de toutes les villes françaises en langues régionales, et les utiliser comme ça, si vous voulez être cohérent. N'oubliez pas de reprocher à ceux qui utilisent la forme française d'utiliser la langue des colons.

La moindre des choses, le moindre des respects pour ce pays libéré et indépendant, c'est d'en respecter la libération, précisément, et sa langue. 
Je n'ai aucuns problème avec l'ukrainien et le fait que des gens utilisent la forme ukrainienne des noms de villes, ce respect je l'ai, je demande juste à ces gens de ne pas chercher à imposer leurs usages.

Donc, c'est Kyiv, si on respecte cette culture et l'émancipation d'un pays ex-colonisé. 

Non, c'est cette forme à l’exclusion de toutes les autres si on cède à une fièvre nationaliste basse du front de période de guerre. Je n'y cède pas donc je n’exclue pas les autres formes.

C'est Kiev si on n'en à rien à battre 
Et voilà un bon exemple de "à l'exclusion de toutes les autres".

Les sources que vous avez mis ensuite sortent de mon cadre et ne répondent nis à ma négation de tout "bon usage", ni à mon rejet de tout impérialisme linguistique destructeurs quel qu’en soit la raison.

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Les sources que vous avez mis ensuite sortent de mon cadre


C'est donc parfaitement révélateur : vous n'êtes pas du tout dans le bon cadre...

Car c'est précisément dans le cadre de cette source que se joue l'émancipation de l'Ukraine de la colonisation russe. Si on sort de ce cadre, alors tout simplement on parle de quelque chose de parfaitement abstrait et non réel, qui n'a pas de sens.


Témoin le fait que vous faites une comparaison sur les régions françaises. Pardon de rappeler l'évidence, mais en 2022 la Bretagne ou l'Occitanie ne sont pas bombardées par le pouvoir central parisien... Ou n'ont pas subi, dans leur histoire récente (je dis bien récente), la terreur soviétique et la négation de leur culture, jusque dans les exécutions.


Ensuite, cela se voit également par le fait que vous parlez de "taper sur les doigts", d'"imposer", d'"éradiquer", d'"impérialisme linguistique"...

Allons, allons, Alexis, voyons...

Demander d'employer Kyiv n'est pas exiger, encore moins imposer. Aucun ukrainien "n'impose" d'utiliser Kyiv. Cela n'existe pas. Ils (et moi avec) demandent. Vous restez toujours absolument libre de grommeler que "gnagnagna nan moi je dirais pas Kiev, na". Personne ne vous l'impose.

Ensuite, changer Kiev en Kyiv n'éradique rien du tout. On change la graphie de la capitale et pendant ce temps-là, 44 millions d'ukrainiens continuent à connaître le russe et à le parler. Les ukrainiens ne vont pas s'arracher le bout de cerveau connaissant le russe pour "éradiquer" le russe. Cela n'a aucun sens, et ce n'est pas le but. 

Donc là-dessus vous dramatisez à outrance, précisément parce que vous n'êtes pas dans le bon cadre.

Si vous cherchez une cause à l'abandon du russe actuellement chez les ukrainiens, cherchez plutôt du côté d'une certain décision d'attaquer l'Ukraine. Et si vous cherchez des éradicateurs de langue, allez chercher du côté des russes, qui imposent le russe désormais dans les écoles des territoires occupés avec interdiction d'utiliser l'urkainien, ou du côté des déportations d'enfant pour lesquelles les officiels russes ont déclaré eux-même qu'il fallait qu'ils oublient l'ukrainien pour enfin se mettre au seul russe.



Enfin, vous semblez croire qu'il n'y a qu'un seule forme possible de nationalisme et d'expression extérieure d'une nationalité, type repli sur soi rance à la sauce RN.

Ceci n'est simplement pas vrai. Le nationalisme des ex-pays colonisés, y compris en période de guerre de libération, repose surtout (même s'il y a évidemment aussi des bas-du-front, car, scoop : il y a des bas-du-front absolument partout) sur la délivrance, l'émancipation, la révolte (type Homme révolté de Camus). C'est tout le contraire d'un repli sur soi. La soif des ukrainiens d'ouverture sur l'Europe est à ce titre parlante. Ce qu'ils veulent, c'est enfin devenir indépendant et se libérer de la tutelle russe qui les écrase depuis des décennies, nient leur existence, les dominent culturellement depuis l'Empire des tsars et désormais les bombardent, les déportent et les violent. On devrait les comprendre un peu. Cette compréhension, ce qu'est se libérer de cette tutelle écrasante, devrait, dans ce cadre-là (et pas dans un cadre inventé "d'éradication d'une minorité linguistique", ce qui n'existe simplement pas), être tout simplement accompagné de la reconnaissance de la graphie Kyiv.


Vous vous trompez de nationalisme, d'éradicateur, et de cadre.

*"gnagnagna nan moi je dirais pas Kyiv, na". (sinon ça n'a pas de sens)

Si on sort de ce cadre, alors tout simplement on parle de quelque chose de parfaitement abstrait et non réel, qui n'a pas de sens. 

Non, si on  sort de ce cadre on parle de manière plus globale de toutes les volonté et tentatives d’établir une approche normative au niveau linguistique.

mais en 2022 la Bretagne ou l'Occitanie ne sont pas bombardées par le pouvoir central parisien... 

Justement, on est pas dans le feu d'une guerre donc plus à même d'esquiver les démarches à potentiel xénophobes.

Demander d'employer Kyiv n'est pas exiger 

Je vous arrête tout de suite, vous n'avez "incité", à partir de votre position (de votre pouvoir), vous avez fait le maximum pour "exiger", sinon je n'aurais pas réagit.

Ils (et moi avec) demandent. 
Franchement relisez vous : "déjà, c'est Kyiv" ou "fait correctement".

pas dans le bon cadre 
Ce n'est pas le cadre dont vous voulez parler mais ça n'en fait pas un mauvais cadre, les approches, en général d'imposer un "bon usage" contre un "mauvais usage", c'est un cadre totalement légitime aussi.

allez chercher du côté des russes 
Oui, mais on peu aussi chercher chez les russes et chez tous les autres.

vous semblez croire qu'il n'y a qu'un seule forme possible de nationalisme et d'expression extérieure d'une nationalité 
Non, ce n'est pas du tout ma croyance.

sur la délivrance, l'émancipation, la révolte 
Oui, la définition de gauche de la nation, celle de la nation politique mise en a

Ils (et moi avec) demandent. 
Franchement relisez vous : "déjà, c'est Kyiv" ou "fait correctement".


Ha mais je me relis sans problème, et il s'agit de défendre un point de vue dans un forum, ce qui n'a jamais, mais jamais, constitué une "exigence", encore moins une "imposition".


Quand vous avez un fusil braqué sur vous, là oui, c'est "imposer", et c'est ce qui se passe dans les territoires occupés par les russes. Nous sommes ici seulement dans l'exercice de la rhétorique. Vous sur-réagissez totalement.

Quand vous avez un fusil braqué sur vous, là oui,
Heuuu, donc tant qu'on est pas en situation d'invasion on ne peu pas utiliser le mot "imposer"?? Ma référence de l'imposition linguistique en France c'est simplement les publication de l’académie française, et pour imposer vu leurs faibles troupes elle se contentent de dire tout haut qu'il y a qu'un seul bon usage, à peu près ce que vous avez fait ici.

Vous sur-réagissez totalement.
Je répond à un message de forum sur un sujet avec un autre message sur le même sujet, sans insultes, en quoi je sur-réagis?

En prenant pour de l'imposition xénophobe à volonté d'éradiquer une minorité ce qui n'est qu'un appel à respecter une émancipation. Oui, c'est carrément sur-réagir.


(L'académie française impose bien peu de choses.... tant ils parlent dans le vide et ne servent à rien).

J'ai dit
"les démarches à potentiel xénophobes."
Autrement dit je n'ait pas dit que ça l'était, mais que ça avait le potentiel de dériver vers ça.

impose bien peu de choses.... tant ils parlent dans le vide 
Si seulement, ils ont une sacrée influence.

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Et, sinon, pardon d'avoir simplement une opinion : je trouve, oui, que le bon usage c'est de respecter l'émancipation des ukrainiens et de la marquer par l'usage de Kyiv, plutôt que de ne pas le faire.

Et pardon de penser que tout idée de "bon usage" est problématique.

Vous voudriez donc m'"imposer" de ne pas avoir mon avis ? :)))

Non, vous avez le droit d'avoir l'avis que vous voulez à partir du moment que vous ne cherchez pas à l'imposer mais que vous cherchez simplement à convaincre. Dire publiquement qu'il y a un "bon usage" c'est déjà chercher à imposer, contrairement à "un usage préférable parce que..." par exemple.

Ok, ok, ok, donc la prochaine fois j'emploierai la formule : "excusez-moi je vous demande pardon mais je voudrais humblement suggérer qu'il est éventuellement (mais sans vouloir vous forcer) possible qu'il soit à la rigueur envisageable que peut-être (sans intention de vous forcer la main, loin de moi cette idée) il serait (notez le conditionnel) une plutôt éventuelle bonne idée d'employer à l'occasion possiblement (si et seulement vous le sentez, c'est vraiment votre choix) la graphie Kyiv." :))

Ne jouez pas au plus fin, entre ça et ce que vous aviez écrit il y a un monde de nuances.

Je vous taquine un peu parce que vous ne semblez pas remarquer que quand vous écrivez votre commentaire juste au-dessus ("Non, vous avez le droit d'avoir l'avis que vous voulez"), vous êtes vous-même en train de définir, publiquement... un bon usage.

En fait non, j'ai bien vu, sauf que justement c'est différent, "le bon usage" en tant que concepte de rapport à la langue c'est assez précis et ça ne comporte pas ce que j'ai mis ;)

D'accord, donc selon vous il n'est pas permis de dire comment il faudrait pouvoir dire quelque chose sur la langue, en revanche il est permis de faire la leçon sur comment il faut exprimer son avis... et qui est finalement un acte de langage.

Curieux. :)

Si, il est permis de dire comment il faudrait pouvoir dire quelque chose sur la langue, mais pas d'établir "un bon usage", c'est deux choses différentes.

Vous définissez décidément beaucoup de bons usages !


Ceci dit, si nous sommes capables de comprendre ce que nous nous écrivons ici même, c'est bien que nous avons appris à l'école un certain "bon usage" du français - et encore heureux, nous n'écrivons pas chacun complètement comme cela nous chante. Cela n'en fait rien de parfaitement figé (et tant mieux, à bas l'Académie, je suis bien d'accord), mais nous utilisons bien une grammaire, une orthographe commune qu'un "bon usage" nous a enseigné.


En vertu du quoi, je n'écouterai pas vos "leçons" de comment je dois exprimer mes opinions, et continuerait de les exprimer de manière tranchées quand celles-ci sont tranchées :) (na)

Il est donc vaguement possible que vous receviez des réponses tranché :)

(Sinon ma définition de ce qu'est le "bon usage" est toujours la même, et la grammaire que l'on nous a enseigné ce n'est pas "le bon usage", et ce n'était pas non plus tout le temps le cas de l'orthographe, d'ailleurs on devrais ce débarasser su "bon usage" en orthographe. Quelque chose de fonctionel, de comprhéenssible, de claire, n'est pas forcément "bon")

Il est donc vaguement possible que vous receviez des réponses tranché :)


À bientôt :)

Non je ne crois pas que ce soit si crucial.

Ça éloigne les gens comme moi, réfractaire aux langues étrangères, pas toujours capable de situer une ville ou une rue de Paris où je n'ai jamais mis les pieds, alors que je connais de nom. Kyiv, j'ai l'impression qu'on parle d'une autre ville que Kiev. Le renouvellement permanent est dur pour nos petits cerveaux. Sauf à supposer que le journaliste explique à chaque fois je mets Kyiv pour dire Kiev à l'Ukrainienne..., ils n'aiment pas faire ça. Les journalistes aiment supposer une connivence avec des lecteurs qui les comprendraient à demi-mot, une messe en latin qui les rend tout dominant.


Petite recherche dans mes dicos de famille: 

- 1916 petit larousse 128ème édition: 

Kiev, ville de Russie, ch.-l. de gouv. sur la rive droite du Dniéper; 447 000 h. Le gouv. a 4.556 000 h. (dans celui- là Pékin existe)


- 1940 Larousse 

Kiev, cap. de l'Ukraine, sur le haut Dniéper; 747 000 h. Sucrerie, foire importante. (dans celui-là Pékin= voir Peï-ping)


-1970 Larousse

Kiev, v. de l'U.R.S.S., cap. de l'Ukraine, sur le Dniepr; 1 417 000 h. Université. Cathédrale Sainte-Sophie. Grand centre industriel (constructions mécaniques). Christianisée au Xe s., siège d'un métropolite au XIe s., Kiev fut, jusqu'à la prise de la ville par les mongols (1240), la véritable capitales des Russes. En 1774, elle devint la capitale de la petite Russie. Théâtre de violents combats (1941-1943).

(comme dans le précédent Pékin renvoie à Peï-ping).


Dans aucun des dicos un autre nom n'est mentionné, on passe de un seul mot commençant par ky à 3 ou 4, puis 7 en 1970...

Le renouvellement permanent est dur pour nos petits cerveaux


Hoo, quand même, quoi... :)

Le monde évolue, il est normal que les noms évoluent aussi.

On parle bien maintenant de logiciel, d'internet, d'ordinateur, que des mots neufs arrivés parce que le monde a évolué. 

Pourquoi ne pas faire ce si petit effort de respecter un pays neuf ?

Écrivez-le dix fois, Kyiv, et vous verrez que ce sera adopté ! :)

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sur la délivrance, l'émancipation, la révolte 
Oui, la définition de gauche de la nation, celle de la nation politique mise en avant entre autre par la Révolution française. Malheureusement même cette version peu conduire à des dérives en particulier au niveau de la langue. On devrais apprendre plus des indiens à ce niveau, une nation n'est pas forcément égal à une langue unique.

On devrait les comprendre un peu. 
Je les comprend et je trouve ça complètement légitime.

être tout simplement accompagné de la reconnaissance de la graphie Kyiv. 
Et je ne suis absolument pas opposé à cela, tant que l'on évite les comparaisons outrancière avec des noms de nations coloniales avec le nom du colonisateur dedans, les affirmations sur "le parlé correcte" et les évidence unique comme "c'est".

"d'éradication d'une minorité linguistique" 
Depuis l'histoires des "aliens" à qui les pays baltes refusent le statut de citoyen, je vais rester extrêmement méfiant avec des affirmation absolut de ce genre.

On devrait les comprendre un peu. 
Je les comprend et je trouve ça complètement légitime.


Hé bien, ceci serait une heureuse conclusion à notre discussion.

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J'en profite pour ajouter ce conseil de livre pour mieux se figurer ce qu'est l'Ukraine - la situation de l'Ukraine me semble trop incomprise en général en France, tant c'est le narratif russe qui domine le plus souvent ("pays frères blablabla").

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Libération et Médiapart l'ont fait.

Je n'attends rien de la presse réac et conservatrice, bien entendu.

Mais de la part d'@si, ça me chagrine.

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L'exemple Pekin/Beijing est bienvenu, il n'y a guère que dans le monde francophone 

Normal, contrairement, par exemple, au monde anglophone, on prononce ce qu'on écrit et nous n’avons clairement pas tous les phonèmes du mandarin.

je pense que la moindre des choses quand un pays demande que le nom de sa capitale soit dans sa langue officielle 

Et moi je pense qu'on ne doit pas céder à un gouvernement demandant à faire disparaitre la dénomination d'une de sa capitale dans la langue d'une de ses minorités linguistiques quelque soit le statut de cette langue par ailleurs.

Pourquoi s'obstiner à écrire Kiev? 

Parce que je ne cède à aucuns nationalismes linguistiques bas du front.

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Pendant ce temps, les canons Caesar français bombardent au 155mm la ville de Donetsk, ville où il n'y a aucun troupes russes où républicaines, et les journaux français accusent les russes.

Vive la France!

bravo simplement

Qu'est-ce qui aura le plus d'impact sur le choix du bulletin de vote dimanche ? le voyage en train et chemise blanche ou la fournaise d'entre deux tours forcément plus dure aux moins bien logés moins bien équipés moins bien lotis professionnellement ?

"La scène dans laquelle on voit Macaron effacer le tag de BHL avec chifon et dissolvant était grandiose"...ah ! on me dit dans l'oreillette que c'était au frontispice d'une de nos mairies ... désolé pour cette erreur grotesque ...

Et pendant ce temps-là , le petit cheffaillon joue le Kéké ! Il fallait la faire 😉 . J'assume 😁

le Sarkozyste Martin HIrsch quitte l'APHP


Il sera probablement remplacé par un Macronniste


kif kif bourricot

"Londres approuve l’extradition de Julian Assange aux Etats-Unis"

Source "le Monde"


Voir par qui on est gouverné provoque le dégout.

La guerre, on le sait, personne ne gagne à la fin. Enfin on le sait, on l'oublie, on le sait, on l'oublie et ainsi de suite. Mais il n'y a pas vraiment de gagnant.

Alors que les élections...

Simple, tout simple. Mais il arrive que le simple en dise plus long que des bavardises ...

tiens je l'avais raté cette girouette là :


Dans la 5e circonscription de l'Essonne, Cédric Villani, le député sortant ex-LREM qui se présente cette fois sous l’étiquette Nupes, a recueilli 38,2 % des voix face au candidat de la majorité présidentielle, Paul Midy (30,53 %).


Cédric Villani devrait conserver son siège

 

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Zut, j'aurais parié que ton édito du jour porterait sur la photo du serrage de main regard en biais de Zelenski Macron.

Et Daniel sembla découvrir les manipulations médiatiques! Etonnant, non?

Si Draghi , Sholzt , et Ursula nous disent que Manu c'est le mieux qui nous faut , faut qu'on se rende a l'évidence .C'est le plus mieux du monde d'abord ! 

On peut faire un sondage pour savoir si des gens ont changés d'avis avec cette com' au cordeau?.....Il doit surement rester des neuneus .....Suis je bête , les élections ....

Bonjour Daniel, puisque vous parlez de l'Ukraine et des "poissons rouges" , peut-être devriez-vous en profiter pour revenir sur ce que vous avez dit il y a quelques mois au sujet de cette guerre.


Par exemple, au sujet des massacres de Boutcha. Avez-vous quelque chose à ajouter à ce que vous disiez à l'époque ? Genre, désigner clairement qui a commis ces massacres ?




NB: ça serait bien d'arrêter de parler de "poissons rouges" pour des gens n'ayant pas de mémoire, car cela repose uniquement sur un mythe, invalidé depuis de très nombreuses années.

C'est très encourageant cette immersion dans la réalité que vous avez effectué. Car depuis quelque temps, on avait, j'avais le sentiment que sur ASI, vous parliez des mêmes choses, des mêmes sujets, des mêmes anecdotes que les autres médias. Que vous commentiez le flux, le flot qui nous submerge au quotidien.

Et puis là, retour aux sources, changement de temporalité. On revient à ce qui fait la force du journalisme, et pas du commentaire de plateau. On va voir sur place.

Car c'est bien la question aujourd'hui, celle de voir.

Après la grande dépression de 1929, Roosvelt fut rapidement convaincu qu'une crise économique est toujours liée à une crise de la visibilité. On ne voyait pas le pays. Alors il envoya des photographes (Dorothea Lange, Walker Evans), des journalistes, des écrivains (John Steinbeck, les raisins de la colère, Jim Thompson, Saul Bellow) pour montrer et raconter le pays. Raconter en images, en mots le pays. Produire des signes qui racontent la vie.

C'est un peu ce que l'on a vécu durant ces quelques semaines.

Ouvrir la porte, parler, écouter, comprendre un pays qui ne se résume bien évidement pas aux bandeaux défilants des chaînes d'info en continue.

Le cyprin doré désespéré voulut se suicider.

Du haut d'un pont aérien il se jeta à l'eau.


Des bulles aussi palpables que papales et hop!

Le hareng saur se balance,

Tic-roc, tic-toc

Boum!!


Nous vivons une époque définitivement formidable

Macron était à Kyiv ? Quand ???? Hier, vous plaisantez!!! Je n'en ai pas entendu parler, je dois être plus attentif ou alors voir mon médecin pour des tests Aloïs

Comment se fait-il???

Ah mais bien entendu, j'oubliais, j'écoutais une radio étrangère, je travaillais sans bandeau interrompant ma vision comme ces publicités dans les tunnels de métro parisien qui scandait ma lecture de A La Recherche lorsque j'apprenais le Français Combourg Dubonnet entremêlés à jamais dans ma tête, ... "Longtemps, je me suis couché de bonne heure" "C'est bon c'est Du c'est Dubonnet"


Ah mais si j'y suis ce matin, j'ai écouté France Info Inter et j'ai dû entendre au moins quarante fois le nom d'Emmanuel

Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron, Macron,....................


et une interview d'une journaliste Ukrainienne restée à Kyiv qui répondait aux questions sans ntérêt de la journaliste de France Info qui a réussi le tour de force de citer le nom de Macron comme un chapelet et de faire dire à cette Ukrainienne ce qu'elle aurait aimé lui faire dire.


Autre chose, commence à poindre dans les articles l'idée de renoncer au Donbass et le donner aux nazzis et criminels de guerre.
Bravo Macron tu es un fin géopolitique

 « Et soudain le réel disparut des écrans des chaînes d'info »

Si le réel existait sur les écrans des chaines d’info (et dans les autres médias mainstream), Macron n’aurait jamais été réélu Président.


« L’opinion ça se travaille »


L' Opinion,Ca Se Travaille

Conseil primaire, gratuit, laique ( et obligatoire ) :


- Sachant que les plus de 65 ans votent davantage pour les godillots de Not' Président ( que Dieu l'aide à atteindre la  "   ""majorité mentale  " )


- Sachant que la canicule est souvent fatale aux plus de 65 ans,


je crois pouvoir conseiller aux plus de 65 ans de rester, chez eux, au frais, dimanche, de 9 Heures à 2O Heures.


J'ai moi-même plus de 65 ans, mais grâce à l'intervention ( onéreuse )  du Cabinet McKinsey ), je suis vacciné contre la macronite encéphale  et les arguments de Not' Président  ( que Dieu lui accorde une retraite immédiate bien méritée) me laissent définitivement froid., hors d'atteinte de la canicule.

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