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"L'utilisation du mot "noir" ne fait courir aucun risque"

De l'utilisation du mot "Noir" – auquel est parfois préféré la pudique expression "personne de couleur" –, au choix de faire figurer très majoritairement des mannequins blancs en couverture de magazines de mode, la question de la représentation des Noirs dans l'espace public est vaste.

Derniers commentaires

Bon, je n´ai pas lu tous les commentaires mais je suis en train de regarder l´emission et je trouve que tout le monde parle prudemment, meme l´animateur... J´ai ressenti la meme chose quand je regardais l´emission 2touts les france" sur RFO.
Sujet delicat?
Trop bien l'émission ! Enfin abordé, même brièvement mais c'est déjà un progrès, le thème du défrisage et du blanchiment. Merci. Juste un regret : qu'il n'y ait pas eu de sociologue.
La mémoire me fait peut-être un peu défaut, le visionnage de l’émission commence à dater, mais il ne me semble pas avoir entendu de commentaire sur les rois mages en peinture. On se souvient du fameux sujet de brevet sur les photos de l’équipe de France de football montrant la diversité culturelle et l’intégration en France, les joueurs étant de toutes les couleurs. Ça vaut ce que ça vaut.

Les rois mages précède un peu dans le domaine. D’ailleurs, un tableau représentant les rois mages ( l’adoration des mages je crois ) et un petit coup de pouce du noble du coin, proche de la société des amis des noirs, ont conduit un petit village à écrire un article dans les cahiers le doléances demandant pour la première fois en France l’abolition de l’esclavage (article 29). Petit village où l’on trouve aujourd’hui la MAISON de la NÉGRITUDE et des DROITS de L’HOMME. Allez savoir comment elle s’appellerait si on l’ouvrait aujourd’hui.
bonne emission mais je trouve qu'elle pêche par le manque de point de vue antillais. non pas que je pêche pour ma paroisse ou je veuille crée des conflit mais je pense que la vision que le noir antillais à de lui même diffère de cette du noir afrcain.

il ya dans la vision que le noir antillais a de lui même et de la couleur une dimension social. ce sujet est abordé mais juste evoquer quand on parle des expression la peau sauver, et qu'on evoque les catégorie de couleur de peau, mulatre, quarteron, etc... ce qu'on ne vois pas c'est que dans la sociétée ta couleur caractérisais ta position sociale. et les gens pensais qu'un enfants claire de peau avais plus de chance de réussir dans la vie. dans l'espris populaire le blancs avais l'argent, le metisse, l'intéligence, et et le noir le travail. je pense que cette mentalité qui commmence a disparaitre nous vient de la société des habitions. je pense qu'il n'y apas une identité noire mais des identiter.

sur monsieur kelman je trouve que pour qu'elqu'un qui ce veux spécialiste de ces questions, il manque de culture sur le sujet, cela se vois au moment ou on parle de zamor. il vois l'histoire des noire comme sans problème jusqu'au 19 siècle comme si ce n'est qu'a partir de la que nait le racisme. de mémoire le code noir qui definit le noir comme bien meuble est mis en place sous louis 14 vers la fin du 17 ème siècle. et que la polémique de savoir si les noir avais une ame et n'étais pas maudit parsque fils de cham a secoué l'église bien avant cela.
C' est vrai que le XIXème siècle a été le siècle des théories stupides ( sur les races, la phrénologie ou étude du caractère par la forme du crâne, ultra-nationalisme).
Faire une émission sur les Noirs, cet ensemble si bien déterminé,...même pas peur
A propos de DS. Je trouve qu'il a brillé par son absence lors de cette emission. Est-ce par mauvaise connaissance du sujet ( il est en vacances après tout) ou par manque d'interet . Je l'ai meme senti s'ennuyer fermement vers la fin de l'emission. A moins qu'il ne fasse la tête parce que Alain Korkos ne l'a pas présenté en début d'émission.

La remarque de Rokhaya Diallo en fin d'emission sur l'absence de sociologue ou d'ethnologue est totalement pertinente. Pourquoi avoir voulu faire un plateau de noirs??
A propos de DS. Je trouve qu'il a brillé par son absence lors de cette emission. Est-ce par mauvaise connaissance du sujet ( il est en vacances après tout) ou par manque d'interet . Je l'ai meme senti s'ennuyer fermement vers la fin de l'emission. A moins qu'il ne fasse la tête parce que Alain Korkos ne l'a pas présenté en début d'émission.

La remarque de Rokhaya Diallo en fin d'emission sur l'absence de sociologue ou d'ethnologue est totalement pertinente. Pourquoi avoir voulu faire un plateau de noir??
Personne n'a relevé le fait que Gaston Kelman fait parti des nominés aux "yabon awards" des indivisibles ...
Bonjour,

Excellente émission, avec des invités intéressants, mais pourquoi n'avez vous pas fait de parallèle entre le blanchiment de la peau pratiqué par beaucoup aujourd'hui, et toutes les techniques et nombreux produits qui existent pour noircir la peau des blancs, le bronzage est devenu si banal...
votre invitée l'a dit, les femmes noires se sont blanchies la peau car les hommes préfèrent les femmes "moins" noires, de même les blanches bronzent pour plaire aux mecs, les mécanismes se rapprochent sans qu'on ne comprenne pourquoi (ici du moins) l'esthétique évolue ainsi,
qui imite qui ?

ANNE
Parce que je ne l'avais pas encore écrit, je voulais juste dire que bon, c'était une super émission (oui je sais le commentaire n'est pas très constructif), mon seul regret étant sa durée, trop courte, parce qu'il y a beaucoup à dire.

La représentation médiatique de tous les "noirs" n'est pas la même (antillais, africains, français noirs, artistes noirs, noirs américains - je note par exemple que si les Etats-Unis disaient "black" ils disent aujourd'hui "african american", pour pointer l'origine et le mythe des racines, alors que l'expression désigne des gens coupés de ces racines depuis si longtemps qu'elle n'a aucun sens. je la trouve en fait très raciste, mais bon. on ne dit pas "european american". on dit "white" ou "american" tout court. comme quoi l'universalisme blanc n'est pas l'apanage de la france).

Merci en tous cas d'avoir exploré ces questions, avec des invités pertinents qu'on voit peu - ça change du président du CRAN ou des Indigènes de la République - . Un point me torture : je me pose des questions sur Gaston Kelman, son discours, sa posture. Une chose est sûre, il défrise...
Bon sang, qu'est que c'est compliqué ! On pourrait parler de ce sujet pendant 107 ans ...
J'admire les foromeurs bourrés de certitudes et repus de brillantes analyses ! Dodo.
Rappel : Naomi Campbell est métisse ( Jamaique-Chine).
Autant A.Korkos est à l'aise quand il parle dans son domaine, autant il est hésitant dans un travail -celui d'animateur d'émissions- qu'il fait, sauf erreur, pour la première fois.Etre animateur s'apprend,laissons-le faire son apprentissage!
J'ai apprécié l'humour des indivisibles et de R.Diallo, d'où ma surprise lorsque (acte 4,13mn27) elle remarque que Omar Ba a fabulé peut-être mis il ne faut pas dire que tous etc :évidemment que ces tragédies existent personne ne le nie.
Et m'est revenu à l'esprit cet autre fait divers:une jeune femme monte toute une histoire d'agression dans le métro;elle aussi est crue, puis on démonte sa fable.Je ne me souviens pas d'avoir entendu de mise en garde du même genre"elle a fabulé mais il ne faut pas dire que toutes etc".Pourquoi? parce que dans un cas c'est un noir et dans l'autre une blanche?
J'aurais aimé qu'Alain rebondisse sur les propos de Rokhaya Diallo concernant les origines. Personnellement, je ne vois pas enquoi le fait d'être né en France et d'être français à part entière suppose que nous n'avons pas à aborder l'histoire de nos origines. Ayant un grand-papa quasi inconnu et étranger, j'ai mené l'enquête assidûment pour retrouver mes origines étrangères : ces racines me paraissaient importantes et j'aime beaucoup en parler. D'où je viens, ce n'est pas seulement le pays où je suis né, mais la vaste et mystérieuse histoire de ma famille.
Poul’quoi dans les films, l’omans ou bédés les noil’s pal’lent comme ça ?
Pel’sonnellement je n’ai jamais entendu de tel langage dans la vie coul’ante de tous les joul’s.
Appl’enez moi la l’éponse, je suis cul’ieux ?

Pourquoi dans les films, romans ou bédés les noirs parlent comme ça ?
Personnellement je n’ai jamais entendu de tel langage dans la vie courante de tous les jours.
Apprenez moi la réponse, je suis curieux ?


Moi y’en a être professeur… moi y’en a vouloir apprendre à toi à parler comme moi..
Le petit nègre était enseigné aux habitants indigènes dans l’armée coloniale française.
« Petit nègre » (ou pitinègue ou français tirailleur) désigne une langue véhiculaire utilisée au début
du XXe siècle dans certaines colonies françaises, notamment en Afrique sub-saharienne, et consistant en
une version simplifiée du français.
Par extension cette expression a été utilisée pour désigner plus largement les autres langues simplifiées.


Stan 1000g
Je suis un peu dubitatif concernant cette émission... En effet, il me semble qu'aucun sujet n'a été véritablement appronfondi.

On a du mal à comprendre la problématique concernant la BD... S'agit-il de nous faire découvrir une BD où l'on parle des vraies habitudes africaines ? De sortir des clichés ?

Le sujet sur l'éclaircissement de la peau a été également survolé : on aurait pu le rapprocher d'un phénomène plus vaste et qui touche en majorité les femmes depuis une vingtaine d'années : la chirurgie esthétique. S'agit-il alors d'un problème propre aux noirs ou ce sujet s'inscrit-il dans la problématique plus vaste de la modification "artificielle" de notre apparence ? Vers quel modèle allons-nous ? En effet, les blancs aussi semblent participent à cette gigantesque métamorphose. Je pense qu'il aurait intéressant de se poser la question.
Merci beaucoup Alain Korkos.

C'est une des meilleurs (et intéressante) émission que j'ai vu sur Arrêt sur Image.

Et contrairement à certaine personne , j'ai trouvé qu'il faisais très bien son rôle de présentateur, laissant la parole aux invités... et au contenu et pas à vouloir à tout prix recadrer le débat pour ne surtout, surtout, pas approfondir le sujet

Bref , Chapeau
Il est peut être bon de rappeler que la notion de race humaine comme tentative d'application au humain noir du concept de race, pour former des sous groupes dans l’espèce humaine est une aberration :
« la notion de race est dépourvue de fondements et de réalité scientifique ».

Stan 1000g ^_^
j'en suis à 39 minutes d'émission

je suis très étonnée du montage de Zemmour : pourquoi arrêter au moment où il explique ce qu'il pense des "races", notamment sur le fait que ça n'a rien à voir avec le fait d'être française (comme quoi, le problème vient encore de la façon dont les "noirs/blacks/hommes de couleur foncée/ ... prennent la chose - ce qui pose aussi le problème de l'utilisation d'un qualificatif pour décrire une personne de couleur se rapprochant du noir).
petit rappel ou découverte : la catégorisation sociale est fondamentale pour comprendre le monde (si vous devez aller chercher quelqu'un à la gare, mieux vaut qu'on vous prévienne quant à sa couleur de peau, ça peut drôlement vous aider, de même que son sexe, sa taille, sa corpulence, la couleur de ses cheveux - les yeux c'est pas la peine, je ne pense pas que ce soit judicieux quand on cherche un inconnu).
autre question : peut-on alors parler de racisme si les races n'existent pas ? il faudrait que SOS racisme devienne SOS ethnocentrisme ou quelque chose d'approchant car ce terme même signifie que les races existent.

concernant les images de mode, il est bien évident qu'un magazine de mode féminin à destination de la France va faire en sorte que la plupart des femmes s'identifient à la femme mis en une du journal (ça augmente les ventes), or a priori, en France, les femmes sont plutôt de couleur claire/blanches/... et en Afrique, on devrait trouver le contraire (sauf si les femmes africaines préfèrent s'identifier aux "femmes blanches/de couleur claire/... pour améliorer leur condition (= déplacement du groupe de référence).

PS : quant au problème de la polygamie cité au début, il est contraire à la loi française d'où le problème que nous avons aujourd'hui avec Mayotte.
remarquable émission.
Vous êtes trop fortiche Alain,

Spécialiste de l’Asie vous plongez dans l’Afrique, aussi à l’aise qu’un croco dans un marigot…

Le torchon de cet abruti de Gobineau rendu soigneusement illisible par les tordus de la BNF

Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Bleus (de froid ou Schtroumpfs), Verts (de trouille ou Martiens)… Une seule et même race, enfin pour les Bleus ou les Verts je ne garantis rien.

Puisque la définition de la race c’est la capacité à se reproduire ensemble, ça marche très bien entre humains ! Certains félins, Lions et tigres par exemple, peuvent faire des rejetons (tigrons)… Mais stériles : ils sont de race assez proche, mais pas suffisamment. Les chiens et les chats ne se reproduisent pas, et d’ailleurs ne copulent pas, ce sont des races vraiment différentes. Les escargots (carrément hermaphrodites d’ailleurs) ne font pas de petits avec les éléphants : races différentes encore, et très léger problème d’échelle !

Quelle belle émission !

Les deux invitées sont aussi charmantes, agréables à regarder et intelligentes l’une que l’autre, mention spéciale pour Rokhaya qui est vraiment ravissante, Gaston est moins joli, mais très intéressant… Pardon Gaston !

Le racisme, apanage des crétins et des médiocres de toutes origines, est un sujet sérieux, grave. Il a fait et fait encore souffrir tant de gens qui ne le méritent pas, il en tue tant et il en tuera encore avec son aveugle infamie…

La race humaine est unique, les différences d’apparence tiennent aux conditions climatiques, et c’est tout. Marié avec une Vietnamienne je ne l’ai bien entendu jamais considérée comme une “Jaune” – casseuse de grève ? - couleur qu’elle n’a d’ailleurs pas, mais comme une femme, tout simplement, la femme que j’aime et qui m’aime (c’est une Sainte) de plus !

Je trouve la peau noire magnifique, la peau de ma femme est blanche et contrairement à ce que pense ce bon Alain, passionné par le Vietnam (sans y être allé - on y va ensemble en janvier ?), les femmes ne se blanchissent pas la peau là-bas, elles se protègent incroyablement du soleil, ce qui est différent en beaucoup plus malin !

Quelques illustrations :

Bao vient de ranger sa moto et arrive au restaurant de l’Institut d’Échanges Culturels Avec la France – IDECAF – de Saïgon, très bien protégée contre le soleil

Une mariée devant Notre-Dame de Saïgon (Duc Ba)

Les femmes ont des gants, des chapeaux et des masques

Juste pour montrer que je sais aussi faire de vraies photos en couleurs noires et blanches… Bao et son ombrelle

En réalité les femmes en Asie pensent qu’être bronzées c’est bon pour les “nhà quê” qui travaillent dans les rizières, de plus le soleil des tropiques est redoutable et c’est une très mauvaise idée de s’y exposer (Saïgon est à mi-chemin entre le tropique et l’équateur)

Cette histoire de blanchir la peau ou défriser les cheveux, c’est quoi, sinon une reddition devant la prétendue supériorité blanche ?

Une femme vraiment noire, avec ses cheveux naturels ne serait-elle pas assez belle ? Les dégâts des séries amerlocaines pleines de dindes peroxydées et siliconées sont effroyables, pires que l’agent orange aimablement fabriqué par Monsanto (qui rime avec salauds) et largement répandu par ces pourris de GI's (Galvanized iron) pour éclaircir les forêts et faire naître des générations de lourds handicapés : souvent ni bras ni jambes, l’infâme Milou m’a assez reproché d’avoir publié des photos actuelles de cette horreur, un peu sensible dans le 12ème Arrondissement de Paris peut-être, “enjoy” et on ne se fait pas chier avec ce qui pourrait fâcher !

Alec Wek, un peu maigrelette mais très belle quand même

N’oublions pas, malgré tout, que les Hutus et les Tutsis, par exemple, ont montré qu’il peut se produire des trucs vraiment dégueulasses sans intervention (enfin un petit coup de main bien minable quand même) des Blancs…

Les Y’a Bon Awards : totalement excellent, bien fait pour Raoult qui est une infernale crapule !

Et pour finir un message pour Daniel, beaucoup plus léger pour ne pas dire futile : trois émissions de suite avec d’excellentes chemises, c’est magique ! En général celles de l’hiver, aux couleurs effroyables, mal repassées (pardon pour la repasseuse), aux cols pas boutonnables et tout vrillés, c’est une vraie punition pour l’esthète (de cheval, voire de nœud) que je suis. Allez, je parie que votre marchand est capable de faire aussi bien avec des manches longues, chiche ?

Amicalement à tous, vos émissions sont vraiment passionnantes, ou peut-être plus que ça !

Oui, “plus” c’est bien ça…

***
Je viens de regarder avec intérêt l’émission carte blanche sur les noirs. Encore un sujet passionnant et des intervenants de qualité. Bravo notamment à Alain Korkos (dont je savoure les chroniques hebdomadaires) pour le sérieux de la préparation de l’émission.
Je voulais revenir sur l’extrait de l’émission avec Eric Zeymour et les réactions qu’il a suscité sur le plateau d’@si.

Au visionnage de l’extrait, naît en moi un sentiment de culpabilité : je croyais qu’il n’était pas proscrit d’utiliser le mot « race » au sens où l’emploie Zeymour. Sentiment renforcé immédiatement par Daniel Schneidermann qui s’émeut de la réaction de la présentatrice Isabelle Giordano. J’entends également Rokhaya Diallo affirmer que « le terme de race est invalidé scientifiquement » ce qui me paraît pour le moins expéditif.

Dans un pur réflexe scolaire, j’en appelle au Petit Robert pour découvrir les définitions suivantes pour le mot race :
I – Famille, considérée dans la suite des générations et la continuité des caractères. Lignée
II – Subdivision de l’espèce zoologique, elle-même divisée en sous-races ou variétés, constituée par des individus réunissant des caractères communs héréditaires
III – Groupe ethnique qui se différencie des autres par un ensemble de caractères physiques héréditaires représentant des variations au sein de l’espèce. Par extension : groupe naturel d’hommes qui ont des caractères semblables (physiques, psychiques, culturels) provenant d’un passé commun.

Il me semble qu’il s’agit donc d’un pur débat sémantique. Eric Zemour emploie le mot race dans sa troisième acception quand Rokhaya Diallo l’utilise dans son sens zoologique ce qui rend effectivement la formulation de « race noire » dégradante et insupportable.
Il est vrai qu’Eric Zeymour manque de finesse (est-ce une volonté ?) lorsqu’il déclame : « vous appartenez à la race noire, j’appartiens à la race blanche ». Oui, et alors ? Il aurait pu tout aussi bien dire « nous appartenons à la race des élites intellectuelles » (l’exemple est peut-être mal choisi !)

J’ai l’impression que l’on confond ici allègrement le mot « race » avec celui de « racisme » (définition : théorie de la hiérarchie des races). Si j’en appelle à Alain Rey (sa présence sur le plateau aurait probablement été éclairante sur ce point) et à son dictionnaire culturel en langue française, il ajoute à la définition du Robert un petit encart :
« Une bonne part des aberrations du racisme provient de la confusion entre la notion génétique de race (déf. III), elle même rapprochée sans précaution du sens zoologique (déf. II), et la notion extrêmement indécise de sous-race ou celle, littéraire ou socioculturelle, traitée ici (déf. par extension III). »

Au même titre que l’on rechigne à employer le mot « noir », doit-on s’interdire d’utiliser le mot « race » au risque de passer pour raciste ? Ne faut-il pas également démythifier ce mot plutôt que de l’enfermer dans sa connotation négative ?
J'ai beaucoup aimé les invités.Ils auraient mérité encore plus de temps et peut être un sujet plus pointu. C'est déjà cliché de démontrer la non représentation des noirs sur la place publique et dans l'élite, sinon par de grossiers et méprisants préjugés. Quant aux courses à Chateau rouge d'Alain Korkos, elles transpirent le parisianisme de notre ami. Je suis assez d'accord avec Gaston Kelman quand ll est optimiste sur la société française qui est en avance sur l'élite et les journaleux de Paris intra muros.
Daniel ? ah mais Daniel sera toujours Daniel ! Représentant de la tribu lettrée qui s'agite du 15e au 3e arrdt avec quelques incursions dans le 13e ! S'il est intelligent et cultivé, son espace naturel fera qu'il tournera vite en rond et manquera de créativité. J'aime l'idée de cette tribu, surtout si elle est bienveillante. Mais ne pas connaitre Amina quand même c'est gros , non?

Merci pour vos émissions d'été, elles sont bien agréables à regarder !
Sur le mot Black, vous oubliez de mentionner qu'il arrive des US alors même que là-bas le terme "noble" est désormais African-American, c'est-à-dire un terme qui élimine toute référence explicite à la couleur.
Quant au terme "coloured", il me semble qu'il désignait dans la hiérarchie de l'apartheid sud-africain, une catégorie bien particulière, autre que les noirs (p-ê les gens d'origine indienne, je ne suis pas sûre).

Pour l'indivisibilité, on sait bien que pour se refaire une carte d'identité, il vaut mieux ne pas avoir perdu l'acte de naturalisation de ses parents, même si on est soi-même né en France, que l'on soit d'une origine "visiblement" étrangère ou non.

(Bon, j'arrive un peu après la bataille.)
Ressembler à la société française contemporaine n'a pas été retenu par @SI comme une nécessité. Ce faisant, @SI s'est inscrit dans la longue tradition des écrans pâles alors même que les grandes chaines du PAF commençaient timidement leur aggiornamento en matière de diversité. C'est donc avec impatience que l'on attendait @SI sur ce sujet qui, faute d'être traité au quotidien, le serait donc dans le cadre d'une émission spéciale. L'émission a eu lieu le week end du 15 août, dans le cadre d'une "carte blanche à". Autant dire que le sujet a été traité à la marge. On n'a cité ni Frantz Fanon ni Claude Lévi Strauss qui auraient pu éclairer utilement certains aspects du débat. Et si l'on trouvait ces textes et leurs auteurs un peu surannés, pourquoi alors ne pas avoir fait appel à des travaux et à des penseurs d'aujourd'hui? Comme Gérard Noiriel et ses récents travaux sur Le clown Chocolat et l'historien. Au leu de quoi, on a eu un plaisant bavardage! Tant que la diversité n'irriguera pas plus @SI pourra-t-on échapper à ce scénario tellement répandu sur nombre de chaines?
Connaisez vous ce film de 1931, auquel a participé Fernandel, Raimu, Sacha Guitry et Marc Allegret ?
La fiche du film
L'affiche du film

Un cinéphile
Différence entre le "Tintin au Congo", version "noir et blanc" et version "couleur".
voir cette analyse
.

Ne pas regarder hier avec les idées d'aujourd'hui

Un Tintinophile

P.S. : Black and White in Color
Oscar du meilleur film étranger en 1976

Un cinéphile
Non, ce n'rest pas "Tintin au pays de l'or noir", mais "Coke en stock".

Coke en stock avait pour but de dénoncer l'esclavage, Hergé fut accusé de racisme. Il décida donc de revoir certains dialogues lors de la réédition en 1967. Ainsi, dans la première version, les Noirs enfermés dans la cale s'exprimaient en petit nègre. Dans la deuxième version, ils s'expriment comme dans les traductions des romans américains, c'est à dire que certaines lettres sont éludées.
Haddock est maintenant le seul à parler en petit nègre (voir images ci-dessous).

voir la suite

Dans le même ordre d'idée, Hergé dans "L'étoile mystérieuse", redessine le drapeau américain en drapeau du "Sao Rico" (les méchants)
La preuve dans le texte et le dessin
La première [les bons] regroupe, autour de Tintin et du capitaine Haddock, des savants issus des puissances de l'Axe ou de pays neutres (Portugal, Espagne, Allemagne Suisse, Suède).
La seconde [les méchants] est américaine, et financée par un banquier explicitement juif et manifestement sans scrupules nommé Blumenstein.


Un Tintinophile
Sur l'analyse des deux couvertures de magazines féminins : elle a eut entre autres le mérite de faire ressortir les contradictions incroyables de G.Kelman.

Mais surtout, un point me semble particulièrement intéressant :

une part de l'analyse était très biaisée : en effet Elek Wek a la peau très foncée, et les cheveux crépus, contrairement à Naomi Campbell. Mais sur tout le reste, votre esprit à reconstitué ce que vous vouliez voir. La mise en scène d'Alek Wek n'est pas du tout plus stéréotypée, type "sauvage" que celle de N.Campbell. Au contraire !
C'est N.Campbell qui porte une robe de panthère et pose lascivement à quatre pattes ! Alek Wek est certes assez dénudée, mais porte un vêtement blanc tout à fait neutre, et elle est présentée de face.


Imaginez une seconde que ce fut le contraire, et que A.W ait posé à quatre pattes en panthère : on aurait beaucoup plus de raisons de parler d'une sauvageonne versus une noire occidentalisée.
Le ton de l'émission m'a bien plu et Alain s'en est pas mal tiré du tout !

Quant à "Tintin au Congo ou Tintin en Amérique", à 6O ans j'adore toujours autant et mes petites-filles ont l'air de bien rire à pas mal de passages, alors ?

Ne serait-ce pas le politiquement correct qui serait malgré tout passé par là depuis alors qu'à l'époque Hergé parlait d'esclaves dans le contexte d'une vision de type colonial malgré tout assez évoluée ( nous étions dans les années 50-60) et non de "mouvements migratoires" par exemple au large des iles éoliennes ou face à des murs électrifiés qu'on ne nomme surtout pas "murs de la honte."...

Avons-nous vraiment progressé dans l'approche des minorités ?

Dupont(d)

PS C'est peut-etre à cause de Tintin au Congo que deux de mes meilleurs amis de fac étaient noirs...
Un conseil au chef opérateur qui a fait la lumière sur ce plateau : qu'il tire des enseignements de cette expérience afin de ne pas risquer d'être considéré comme raciste avec cet éclairage et ce décor typiquement "pour les blancs"...
Peut-on (et doit-on ?) faire confiance au "Petit Robert" qui définit trois domaines pour le mot "race".
Dans le troisième, qui parle des groupes humains, je cite :
1. (1684) Groupe ethnique qui se différencie des autres par un ensemble de caractères physiques héréditaires (couleur de la peau, forme de la tête, proportion des groupes sanguins, etc.) représentant des variations au sein de l'espèce. (...)
2. Par extension (XIXè). Groupe naturel d'hommes qui ont des caractères semblables (physiques, psychiques, culturels, etc) provenant d'un passé commun (...).

Si je me rappelle des lectures datant des années 70, les scientifiques démontraient que l'on ne pouvait pas juger ces différences de caractères en termes de supériorité ou d'infériorité, éventuellement en termes d'avantages (ou non) pour les populations concernées...
J'ai l'impression que l'étude du cheminement des idées, en particulier sur ce sujet, dépasse de beaucoup les moyens d'@si et ce n'est pas pour moi un reproche...

Cela dit, à mon avis, le but poursuivi par l'émission, à savoir, la représentation du NOIR par les BLANCS ou par les NOIRS eux-mêmes, est presque trop ambitieux pour une seule séance d'échanges forcément limitée par le choix des interlocuteurs en fonction des propres éléments de références d'Alain Korkos : limites des périodes temporelles (la BD se situe dans les années 70 par ex.) ou du livre choisi qui me semble plutôt autobiographique...
Malgré ces limites, et justement en raison de ces choix, je remercie Mr Korkos de m'avoir fait découvrir des éléments actuels qui oeuvrent intelligemment pour aider le(la) citoyen(ne) moyen(ne) que je suis à actualiser, même partiellement, mes connaissances du(des) monde(s) culturel(s) noir(s) et des représentations afférentes.
Je pense seulement que le choix de ces éléments de connaissance devrait être explicité afin que ces références soient "contextualisées".
Mr Korkos, votre profession n'est pas d'être animateur et tous les reproches énoncés dans certains posts ci-dessus me semblent plutôt mal venus... Par contre dans la charte (si elle existe !!) des "cartes blanches", le "big boss" aurait dû vous aider pour mieux cadrer, pour le public asinaute, vos buts et donc vos choix et vos propos.

Pour finir, j'avoue ma gêne et ma difficulté à saisir clairement des propos dits trop rapidement avec le, par ailleurs, savoureux (ce n'est pas ironique) accent noir. Sans insister sur le fait que quand tout le monde parle en même temps, paroles de noirs ou de blancs, cela m'échappe totalement !!!
Je suis white (blanc), et je ne fais pas partie du pourcentage majoritaire du sondage d'Alain.
Je préfère Naomi Campbell à Alek Wek.
Je sais, vous vous en cognez, mais moi ça me rend perplexe.
Moi je ne trouve pas que le mot black est loin d'être scandaleux. Les jeunes l'emploient souvent étant moi-même jeune (24ans), je dirais plutôt que c'est un effet de mode(anglicisme). De plus, ce mot a peut-être même une connotation positive enfin moi je trouve. Anglicisme, possible; Reconnaissance ou manque de reconnaissance des noirs, douteux; racisme, je ne crois pas... A noter encore que le terme black est surtout employé par les jeunes, jeunes qui comme moi la plupart du temps accepte très bien la différence de couleur de peau.
Sur les 3 intervenants et les deux journalistes présents tous sauf un semblent renier l'existence de la race avec une détermination fort louable. Le terme de race me semble haïssable. Pourtant il est utilisé par le dernier sans que cela choque qui que ce soit. C'est sûr ça n'est pas Zemmour, il est infiniment plus sympathique. N'empêche que cette question rapidement évacuée sur le plateau aurait mérité un traitement plus en profondeur. Les races existent t-elles et si oui ou non pourquoi? Essayer de déterminer cela en son for intérieur une bonne fois pour toute aurait été grandement utile. Et pour celà il faut de la matière et des références. Exemple: On pourrait s'arrêter sur l'argument de Zemmour qui dit que sans race alors il n'y pas de métissage. Allons voir du côté d'Alain Rey et de son dictionnaire historique...

Métisse:" adj et n. d'abord mestis (XIII°) métis au XVII° est issu du bas latin mixticus "né d'une race mélangée" dérivé de mixtus(mixte et aussi méteil).
Métisse a d'abord qualifié ce qui est fait moitié d'une chose, moitié d'une autre, valeur maintenue dans quelques emplois techniques (toile métisse, toujours usuel, fer métis). Il a servi de qualificatif aux êtres animés dans une description à valeur sociale, pour "de basse extraction"(1288). La valeur moderne a d'abord été réalisée en parlant d'un animal(NDLA:comme suité) "engendré de deux races"(1338) avant de l'être à propos d'un humain (1559). C'est à partir du portugais mestico que métisse a pris le sens aujourd'hui courant (1615) de "dont le pére et la mèresont de race différente", d'abord donné comme mot indigène désignant au Brésil une personne née d'une Indienne et d'un Blanc ou le contraire. Dès la même époque, il a été substantivé (1615), emploi aujourd'hui usuel.
Il a donné plus tard métissage (1837) employé également en zoologie et en botanique, et au figuré (métissage culturel)"croisement des races".
Métisser (1874) s'emploie en parlant d'animaux, puis d'humains. Les deux mots se prêtent de nos jours à des emplois abstraits dans le domaine des idées de la culture et ont été valorisés, notamment par L.S. Senghor."

Reste à savoir comment Senghor s'y est pris et les forces et limites de cette démarche. Mais cette définition montre que maintenant il peut y avoir métissage sans race. Enfin j'aurai pu faire la même chose du côté de race mais ça commence mieux "subdivision de l'espèce humaine à caractère héréditaire, représentée par un certain type d'humains", par encore le côté scientifique et hiérarchique et ça finit moins bien...
[mode déconne On]

Moi, ce qui me choque, c'est pas la différence de traitement entre les Blancs et les Noirs, c'est la différence de traitement entre Alain Korkos et Anne-Sophie Jacques.

Je parle des sujets des devoirs de vacances, bien sûr.
C'est vrai, ça ! Limite racisme !

Alain Rey, tu l'assois, tu le branches et il te fait l'émission tout seul (programme : 75 mn, thermostat 8). Anne-Sophie peut se faire les ongles. Si François soigne ses cadrages, on n'y voit que du feu.

Alain Korkos, lui, il se frappe quatre [s]blacks[/s] Noirs survoltés et qui parlent tous en même temps sans se préoccuper ni du sujet de l'émission ni de l'animateur.
Ingérable, évidemment.

Donc, l'année prochaine, si Daniel veut être équitable, il confiera les Noirs (ou les Juifs, si on fait les Juifs. Les Juifs, c'est pire, comme sujet casse-gueule) à Anne-Sophie et laissera Alain Korkos recevoir Alain Rey.

Sinon, je me désabonne !

[mode déconne Off]
Je me suis affreusement ennuyée !!!! Et c'est peu de le dire. Poncifs sur poncifs, soporifique, bordélique, en même temps, le bruit des palabres interdit de s'endormir; résultat : je suis en colère. Dommage pour un samedi matin tout ensoleillé. Depuis le début de l'expérience qui consiste à confier la conduite des émissions aux chroniqueurs, le niveau baisse. Désolée... Désolation. J'écoute, je lis ASI pour apprendre quelque chose, pas pour voir ou entendre glousser et remuer la brise. J'admets que le niveau de rigueur de Schneiderman est assez exceptionnel, mais tout de même! (Le pauvre paraît d'ailleurs, ici ou là, tantôt agacé, tantôt passif, toujours dépassé..). Y a des limites à tout. Personnellement j'ai l'impression sinistre que les intervenants ne réalisent pas qu'ils s'adressent à un auditoire, qu'ils ne sont pas simplement là pour se faire plaisir, que les émmissions ne sont pas des conversations de canapés... Le choix des sujets légers, ok c'est l'été, la détente, c'est l'été... Ok c'est l'été, mais que l'été ne soit pas l'arbre qui cache la forêt. La legerté n'implique pas l'inexistence et le vide. La détente ne signifie pas le n'importe quoi. A vrai dire, même de tous petits sujets, légers, traités avec grâce, rigueur, intelligence, deviennnent des bijoux. Par ailleurs, les sujets graves, dits "sérieux" ne manquent pas qui impliquent directement l'image. Ne serait-ce que sur la Géorgie, nous avons une déclaration de Saakachvili (et d'un responsable russe) par exemple, qui sans se démonter explicite l'aspect communication de son conflit avec la Russie. Sur l'Afghanistan, sur le pourquoi de l'utilisation des images de femme voilée plutôt que celles des tracés de pipeline à construire... Sur l'Iran où abondent les images et les clichés présentant les Iraniens comme ci ou comme ça. Mais Dieu du Ciel parlez nous donc de ce qui nous engage sans même que nous le sachions.
Merci de me rendre ASI !
Sur la compétence de DS en tant qu'animateur :

DS a passé une émission à se faire violence. Ceux qui ont l'habitude d'animer des débats et à se demander quelle posture "idéale" adopter me comprendront. Manifestement DS se cherche et...n'arrive toujours pas à se trouver.
Il est passé d'un extrême à l'autre : soit incapable de déléguer l'animation ( comme ce fut le cas dans les 2 dernières émissions féminines), au point de ne pas tenir compte de la planification prévue par les animatrices (manque de respect flagrant vis à vis de ses petits camarades). Soit, comme avec Alain Korkos aux commandes, se faire muet, inexistant , se trémoussant sur la chaise en vivant douloureusement cette mise en retrait qu'il s'est volontairement infligée.

Pourquoi ?
De mon point de vue (très perfectible) DS a un mode de fonctionnement qui consiste exclusivement à amener les invités à s'inscrire dans son propre mode de pensée, de réflexion, d'interrogation, tout en ayant à l'esprit les contraintes de temps, les exigences de rythme, de clarification pour soi mais pour les auditeurs, nécessité de faire des synthèses fréquentes... Bref c'est à la fois un égocentrique et un procédurier. Le problème c'est qu'il amène à lui, mais ne va pas vers les autres. Il ne se laisse pas prendre par la dynamique des invités, discussion qui peut momentanément se perdre, prendre des voies non prévues, s'égarer, sortir des rails du sujet. (aujourd'hui il a perlé à grosses goûtes avec K !! ) C'est domage de se comporter ainsi. Car l'aventure est parfois (pas toujours) être bénéfique. On l'a vu aujourd'hui avec Korkos qui,vers la fin, en toute non directivité, se laissait aller à la discussion avec les autres, avec des moments qui semblaient un peu longuet, mais aussi avec des rebondissments, des anecdotes, des controverses... Bref, la vie quoi. En fait DS veut tout contrôler, tout planifier, être le maitre d'oeuvre à 100%... sans doute par manque de confiance en lui, par peur de mal faire. Il serait intéressant qu'il fasse aussi son chemin en marchant, qu'il se nourrisse des aléas issues de l'émission. Qu'il conçoive celle-ci comme une aventure, qu'il n'ait pas peur de ce qu'il peut arriver....Tout en contrôlant dans une certaine mesure l'émission, en gardant de cap...

En résumé, Ds quand il est animateur principal, devra trouver le juste milieu entre : tenir ses invités à la bride et des temps où il doit la leur lâcher ! Les émissions actuelles où il n'est pas aux commandes constitue un excellent entrainement lui permettant de travailler sur ce retrait momentané, une occasion d'aller dans la pensée des autres, bref de travailler sur ce "lâcher prise" qui lui fait tant défaut. Aujourd'hui ,la discrétion extrême dont il a fait preuve au cours de cette émission a montré ses limites dans ce domaine... Gageons que la semaine prochaine il pourra gérer la contradiction : parler/se taire ou mieux : parler/écouter.
Belle émission (pas encore vu le dernier acte).
D’ailleurs, j’en profite pour dire que je trouve que les émissions « carte blanche » sont toutes d’un très grand cru.
Pendant le visionnage de celle-ci cette vieille chanson m’a trotté dans la tête, juste pour le clin d’oeil.

ps : totalement d’accord avec philippe decoret ci-dessus
[quote=Et puis je préférerais toujours les hésitations et la timidité de Alain Korkos au professionalisme et la suffisance d'un F.O Gisberg ou d'un Guillaume Durand (pour ne citer qu'eux).]
Je trouve ce Alain Korkos d'une suffisance consommée.

Cette émission m'a ennuyé. Merci àDS d'être intervenu à 2 ou 3 reprises pour donner un peu vie et de sens à la discussion.

Je sens chez AK une vraie acrimonie envers les blancs. Ses references continuelles au fait qu'il fait ses courses à Chateau Rouge a pour but de bien montrer que ''lui, les noirs il les aime''.

Je ressort de ce visionage avec un sentiment de malaise. Honte d'être blanc.

Quand G Kelman a évoqué le fait que la traite négrière a été (aussi) le fait des noirs eux mêmes, qui ont vendu leurs ''frères'' et que les plus, grands pourvoyeurs d'esclaves à travers les océans étaient des Arabes, on a bien vite glissé en disant que ce n'était pas le problème.

Domage, quand on veut dire, il faut tout dire M Korkos.

Quand aux races, elles sont citées dans la ''Déclaration des droits de l'homme et du citoyen''.

Il ne faut pas avoir peur des mots : non un ballon n'est pas un ''referentiel bondissant'', c'est un ballon.Un noir n'est pas un black, c'est un noir. Une race n'est pas ''un type'', c'est une race. Point.

A trop vouloir afficher son anti-racisme, cela devient troublant. N'oubliez pas que c'est la poule qui chante qui a pondu...

Je rêve de revoir D Abicker dans @si, je le trouvais bien plus pertinant, objectif, critique et honnête intellectuellement que M. Korkos.
Hello
black, noir, renoi, africain, blackos, nègre, peu importe, tout dépend qui le dit, comment et dans quel contexte.

Merci à Rokayha Diallo pour sa justesse.

Certains ont été gênés par les hésitations de Alain. Pour moi ce n'est pas dommageable pour l'émission, au contraire. Cela fait part du jeu.
Et puis je préférerais toujours les hésitations et la timidité de Alain Korkos au professionalisme et la suffisance d'un F.O Gisberg ou d'un Guillaume Durand (pour ne citer qu'eux).
Emission qui démarre un peu comme un diesel, mais passé le cap des 10 minutes, vraiment intéressante. Merci pour ce sujet hors marronier.
bonnes vacances
Bonjour,

Je suis au milieu de l'émission et je voulais juste dire que comme Daniel, dans l'extrait avec Zemour, c'est la réaction de la présentatrice qui m'a le plus choqué. A noter que je n'ai lu aucun post, peut-être suis-je le 40ème à répéter cela.
Que tout cela est bien pensant, autant l emission que les commentaires: dommage.
comme dirait frederic lordon "on n'a pas quelque chose d'interessant a dire tous les jours".
Donc un été sans daniel quel plaisir! dommage, il reste quand meme sur le plateau... mais quand part il en vacances?peut etre il se croit indispensable...
t'inquiete daniel , l'audience va pas baisser si tu lache l'emission une fois sur deux.
au contraire ca nous permettra de respirer un peu ...
car c'est indeniable t'as de la route; mais c'est l'art du maitre que de savoir déléguer et meme si korkos et les filles ont un manque d'experience certain, ca fait du bien; car l'emisssion s'ouvre dans des sens variés; d'ailleurs c'est un bon concept d'avoir des animateurs tournants.
En plus je trouve que korkos par rapport aux filles s'en sort un peu mieux;
je râle toujours que les emissions sont trop courtes mais la franchement la derniere demi heure, ca part dans tous les sens...
tres bon sujet; bons invités mais bon ca reste cliché; heureusement kelman est la pour dire qu' il y a plus trop de probleme... et il a raison: ca va dans le bon sens; quels progres depuis un siecle; evidemment c'est pas necore parfait mais faut pas exagérer; je suis sorti avec des noires; mon père a jamais fait ni mon grand père! Je dirai actuellement c'est plus les roms, les pays de l'est que les noirs meme s'il y a encore des choses a dire. Mais ici c'est mieux qu'aux USA!!!
et un sujet a été évité c'est le racisme noir anti blanc! ca c'est taboo aussi.
le racisme est toujours dans les deux sens; c'est comme dans un couple; les deux sont acteurs et fautifs! mais c'est ensemble et dans une vraie relation qu'on apprend l'autre
J'avoue que je vais continuer de dire Black au lieu de Noir, parce que pour moi, le mot noir a une connotation très négative.
Non pas par référence aux Africains et Mélanésiens, mais parce que blanc a toute une symbolique de pureté, et que par opposition à ce mot, le mot noir a une connotation de saleté ("Regarde, gamin, tu as les mains toutes noires !") ou du moins négative ("avoir l'âme noire !").
"Voir tout en noir", est voir les choses en négatif. Un film ou un roman noir signifie que le scénario sera pesant et pessimiste, ou sordide.
En occident le noir est associé au deuil, à la tristesse et au désespoir, à la peur et à la mort. Et je suis très sensible à ces significations.

Et ces notions sont très anciennes, et n'ont rien à voir avec les blacks.

Et de toutes façons, les blacks ne sont pas noirs, ils sont marrons, de clair à foncé, ou bruns.

Et c'est une de mes amies black qui emploie le mot black pour désigner les noirs. Donc j'ai continué moi aussi parce que je trouvais ça plus valorisant. Et maintenant qu'il y a un président black aux USA, je suis d'autant plus contente de dire Black.

Quand un préfet s'énerve dans un aéroport, et dit, parce qu'il est énervé et alors que ça n'a rien à voir avec le schmilblik, que "On se croirait en Afrique", ça n'a pas du tout la même signification que le fait d'employer exactement la même expression quand vous rentrez avec plaisir dans un restaurant africain, même si tout le monde y est black, ou chez des amis africains ou antillais..

La signification profonde et raciste d'un mot ou d'une phrase est dans l'esprit de celui qui l'emploie et fonction des circonstances. Et aussi dans le ton.
Un de mes amis antillais (que j'ai perdu de vue parce qu'il est reparti à Fort de France) me disait qu'il avait l'impression d'être victime de racisme à la Martinique parce que très foncé de peau, mais il était très fier de se définir comme "Nègre". Mais moi je n'ai jamais pu l'appeler ainsi.

Aller chercher des poux dans des mots qui ne sont pas des insultes avérées et décider que ces mots posent un problème, ça me laisse assez rêveuse. Et je ne vois pas pourquoi je dois me justifier de préférer dire black au lieu de noir. C'est vraiment absurde.
Et faire des spots pour en parler, ça confine au délire.

C'est vraiment de l'enculage de mouches. Il y a certainement autre chose à discuter à propos du racisme, qui est bien réel, je n'en disconviens pas.

Quant à l'émission, je partage assez l'avis d'autres @sinautes : une aimable discussion au coin du feu, à laquelle on aurait eu plaisir à participer, pas très construite et manquant de rigueur. Mais très agréable, avec des intervenants intéressants.
L'émission d'un artiste...... en vacances.

Vivement la rentrée.

.
Gaffe quand même avant de black-lister "black".

Je crois que c'est Gainsbourg qui en a popularisé l'utilisation. C'est un thème récurent dans tout ce qu'il a fait. Ca avait un sens particulier puisque c'est une référence à la Blaxpoitation, qui est une revendication politique, la version américaine et commerciale de la négritude, qui a pris la forme d'un courant cinématographique dans lequel la musique jouait un rôle de tout premier plan.

A mon avis, l'un des beaux bébés de ce mouvement, c'est d'ailleurs MTV avec les vidéo-clips et l'autre est sorti le mois dernier. C'est à ma connaissance le premier film Français de Blaxploitation, qui comme de juste s'intitule Black.
Débat passsionnant !

Tout me convient !
Que j'aimerais que ceux et celles qui organisent aux antilles françaises une élection de Miss Beauté Noire puissent entendre ou/et lire ces propos...
"Pardonnez leur ! Ils ne savent pas ce qu'ils, elles, font !"
Tenez, Alain, pour vous rattraper de votre bévue sur les Danettes au chocolat...

... cette photo placardée en 4*3 dans tous les couloirs du métro, concoctée par la société de comm Hémisphère droit de Franck Tapiro à la demande de la Fédération Française de Foot pour améliorer l'image de l'Equipe de France et resserrer les liens distendus avec le suportaire...

Où sont les Noirs ? Où sont les Blancs (et les clairs) ? Samir Nasri est-il là où il est par hasard ?
Cet éclairage a-t-il pour unique vertu de métaphoriser les gloires à venir (mais qu'on regarde vers la gauche, voilà qui explique les déconvenues récentes) ? Quelle conséquence a--t-il sur notre perception de la couleur des peaux des êtres humains là représentés ? Le choix de la couleur de fond est-il, à ce titre, totalement anodin ?

C'est qu'on verrait le mal partout.
Relire Chester Himes, et se rappeler que dès 1958, Ed Cercueil et Fossoyeur appréciaient particulièremnt les femmes " à la peau banane ".
désolé...

je commençais juste à regarder l'émission. Certainement que sur le fond il y avait des choses interessantes à entendre, mais M. Korkos est vraiment très déçevant dans son rôle d'animateur de plateau . se trompant, bafouillant, cherchant ses mots, l'air gêné sans raisons valables, bref... je viens d'arrêter, car il y a visiblement un problème de présentation.

Je ne comprends pas trop pourquoi DS (qui n'est pas en vacances puisque présent sur le plateau) passe la main, au lieu de mener les débats lui-même...?
Bon, ben je poursuit ma campagne en faveur d'un @si consacré aux séries télé puisque l'an prochain sera diffusé la dernière saison d'Urgence.

L'un des plus gros succès d'audience de RFO est une télénovella Méxicaine. Marimar. C'en est au point que la station a été contrainte de programmer des rediffusions le dimanche suite à la mobilisation des téléspectatrices Réunionnaises.

Ca serait pas mal de croiser cette carte blanche avec l'émission consacrée au conflit en Guadeloupe (avec Audrey Pulvar) pour assurer un suivi sur la représentation des outre-mers par eux même à travers ce programme, Marimar* qui a eu également un succès considérable aussi bien en Afrique que dans la caraïbe.

* Je vous met la WP anglophone, parce que comme d'hab, dès que c'est pas blanc, c'est assez maltraité en France.
Dieudonné et Kémi Séba n'étaient pas disponibles pour débattre ?

(Désolé, j'ai pas pu m'empêcher ! ;-P)

Je regarderai ça à tête reposée...
Merci Alain pour l'émission. C'était intéressant comme d'habitude. Mais j'ai l'impression que le chroniqueur Daniel était un peu endormi par moments... le besoin de vacances peut-être.
Ah ça fait plaisir de voir enfin des gens de couleurs dans @si !
Parce que la communauté black n'est pas si homogène que les racistes veulent bien le croire. Par exemple Rokhaya Diallo exprime des idées limpides et dans un français parfait, sans accent.
Et puis l'émission dégage, malgré la gravité du propos, ce charme si particulier de la nonchalance africaine.
Tout le monde rit et s'amuse. C'est léger, c'est l'Afrique à Paris.
Merci @si de nous faire voyager gratis.

C'est bon là ? Je pourrais l'avoir mon "Y'a bon Awards" ?

Plus sérieusement, après cette sympathique émission, j'ai quelques questions non résolues dans ma besace :

1) A travers le décryptage des photos des magazines de mode, les invités questionnent la tendance qui voudrait que la représentation de la femme noire dans la presse féminine tende bien trop souvent vers un modèle standardisé proche de l'idéal de beauté blanc.
Ainsi le raidissement des cheveux, la peau blanche et une physionomie proche de celle des européennes seraient les marques d'un racisme larvé.
Je m'interroge sur la pertinence de cette grille de lecture ethno-raciale. Car enfin, les magazines féminins ne mettent pas non plus en valeurs les femmes non épilées, ni les femmes un peu plus grosses que le standard admis, ni même des femmes simplement naturelles (j'entends par là peu maquillées, peu apprêtées).
Au delà de la question raciale, j'ai l'impression que ce qui est condamnable ici, c'est la défense d'un modèle de beauté uniformisé. Mais l'uniformisation des standards de beauté est-il pour autant et en premier lieu une question raciale ? Pas si sûr.
De façon parfaitement symétrique, certaines femmes noires se blanchissent la peau quand d'autres blanches passent chaque jours dans la cabine à UV. Au bout de ces deux pratiques ridicules, le même risque sanitaire relatif aux cancers cutanés.

2) sur la question des races et de la hiérarchisation culturelle :

L'échange entre Eric Zemmour et Rokhaya Diallo et le débat @sien qui s'en suit sont des moments très intéressants mais qui méritent d'être creusés.
Rokhaya Diallo reproche à Zemmour d'affirmer l'existence de races et de parler également de hiérarchisation culturelle. Mais je suis assez d'accord avec Gaston Kelman quand il défend l'idée que le terme peut être lavé des différentes théories racistes dont il est devenu le mot-valise. Le fait de constater des similitudes ou des différences d'aspect physique, car c'est bien de cela dont nous parlons en utilisant le mot race dans son acception vulgaire, n'est pas ipso facto porter un jugement de valeur. Et même si le terme de "race jaune" n'a pas de sens sur le plan de la génétique (c'est à cela que Rokhaya Diallo fait implicitement référence pour affirmer que le concept de race n'a pas de pertinence scientifique), il n'en demeure pas moins que les habitants de l'Asie ont plus fréquemment les yeux bridés. Si le terme de race jaune ne recouvre que ce constat simple et évident, je ne vois pas pourquoi le mot devrait être tabou car il n'est que l'expression d'une observation factuelle, accessible à tous.

En fait le fond de la question est très proche d'un débat déjà long sur un autre forum et relatif à la question de l'égalité des sexes.
Je maintiens ce que j'écrivais alors : il n'est pas nécessaire d'affirmer l'identité pour défendre l'égalité. Autrement dit : pour justifier l'égalité des droits, vous n'êtes pas pour autant condamné à nier l'altérité.

Le fait que les suédois soient plus grand que les pygmées ne justifient pas la domination des premiers sur les seconds.
La supériorité effective de la techno-science occidentale sur l'artisanat traditionnel des indiens Guarani ne légitime pas non plus leurs massacre.

Ainsi je crois qu'on peut assumer des constats d'altérité et même une forme de hiérarchisation dans certains domaines culturels sans pour autant appuyer des politiques racistes ou génocidaires.

Bref, merci pour cette bonne émission.
J'ai tenu 20 minutes ...
Ce doit être intéressant, mais ça parle beaucoup trop vite pour moi.
On dirait une tentative de record de vitesse genre maxi de mots en une heure.
C'est saoulant comme un papotage de sortie de messe.
Je vais essayer de faire un ralenti sur l'enregistrement pour trier le contenu.
Prix «Pour l’ensemble de son œuvre» Eric Raoult, député maire du Raincy. On ne peut pas tout citer mais les «Y a bon awards» ont retenu notamment cette sortie du 8 septembre 2007, lorsqu’ Eric Raoult trouve «logique et bienvenue» la visite de Rama Yade auprès des squatteurs d’origine africaine. «Que préfère-t-on : la matraque ou le dialogue? En respectant la coutume des palabres, elle favorise l’apaisement. Autre séquence remarquée dans le documentaire de Michaëlle Gagnet («Qu’est-ce qu’elle a ma gueule?») le 14 février 2006 : Raoult répond à la question de Dogad Dogoui sur l’absence de Noirs au Parlement en demandant : «C’est pour un mariage blanc
Daniel a l'air de s'ennuyer, je crois l'avoir observé moi aussi... Les très savantes (et très tirées par les cheveux...) chroniques de Korkos sont effectivement soporifiques, mais elles plaisent aux insomniaques... Il y a donc un public!
"on" dit bien d'une personne bourré,
quelle est noire !
racisme ordinaire,
elle vient d'où, cette expression ?
gamma
Bonjour,

Il est plus qu'évident que réside une confusion entre couleur de peau et race chez Zemmour et Giordano, (anciens de l'IEP Paris) et bien d'autres encore...

Bien à vous
Pas encore visionné l'émission, mais rien que pour le choix du sujet : merci Alain.
Bravo pour l'émission Alain, très bon choix d'invités.
C'est une impression ou DS a eu l'air de s'emmerder ?
Michel Pastoureau a écrit un livre sur le noir
Le noir : histoire d'une couleur
Dans l'émission on pose la question de savoir pourquoi les femmes se blanchissent la peau, la réponse est assez simple la clarté de la peau est un caractère sexuel secondaire, les femmes ont la peau plus claire que les hommes.
Une fois de plus, Alain Korkos m'enchante et malgré sa timidité, je trouve qu'il mène agréablement les discussions !
J'aime beaucoup la BD "Aya". Bien que n'ayant pas grandi à Yopougon, j'y retrouve toute la vie et l'humour des abidjanais.
Par contre Kelman me semble un noir mal dans sa peau, du genre de ceux, qui arrivés en France, ont un tel besoin de reconnaissance qu'ils sont prêts à écrire et dire n'importe quoi.
Seule Marguerite Abouet semble une personne authentique. Elle a su intégré les concepts de son pays d'acceuil tant en restant profondémment ivoirienne.
Je ne sais pas si vous aimerez mais je ne peux m'empêcher de vous faire partager les années Aya.
Abidjan sera toujours Babi!


Un petit coup de gueule en passant sur le terme "personne de couleur". Les blancs ont aussi une couleur donc cette expression est inappropriée et elle est particulièrement insultante pour les noirs.
Ivoire : "Les blancs ont aussi une couleur donc cette expression est inappropriée et elle est particulièrement insultante pour les noirs."

Effectivement, et voici l'occasion de relire ce poeme que j'avais mis en anglais il y a quelque temps, et dont je ne connaissais pas l'auteur :

Mais heureusement que Pamela etait par la ! Voici sa reponse, et la version originale :


C'est un poème de Léopold Sedar Senghor

Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.

Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux,
Qui est l'homme de couleur ?
tres bonne emission comme d'ab

par contre jetais encore tout énervé après avoir revu l'extrait entre Rokhaya Diallo et seymour

c'est bête qu'a l'occasion de cette émission avec personne n'explique a seymour que si on suit sa conception des races moi par exemple qui suis blanc mais dont la peau est beaucoup plus claire que la sienne je suis donc suivant sa pensée d'une autre "race" que lui , et je peux même extrapoler en notant toutes les différence que mon corps a avec les autres humains et créer une nouvelle race pour chacune d'entre elles mdr
ce qui au final fait de moi le premier membre de la race des antoines martin (vivement le clonage je me sent seul mdr)

ou ils aurais pu tout simplement dire a seymour d'ouvrir un dico ........

ca me rappelle ma prof d'histoire en cinquième avec qui j'avais eu ce débat en plein cour mdr, c quand même pitoyable et désolant de vivre dans une société ou c'est un élève de 13 ans(un truc dans le genre) qui doit apprendre de telles évidences a sa prof de 40 balais et bien sur etre la risée de toute la classe parceque cette conne de prof ne veut pas me croire pffffffffffffffffff............ quel monde de merde !!!! lol
faudrait tuer les cons a la naissance !!!! mdr
En fait, la race est un concept de peu d'utilité, mais parfois il touche juste ; par exemple avec les chiens, les chats...
En tant que collectionneur, je suis particulièrement friand de certaines races, et en voici ma définition, qui est celle de "variante", ou "forme".

Formes ou variantes s'appuient sur une espèce, qui est, au sein d'un genre (par ex. Homo Linnaeus, 1758) l'ensemble des individus ayant, pour faire vite, une compatibilité sexuelle autorisant à presque 100% de chances l'obtention d'enfants fertiles. En dessous de 1% de chances d'obtention d'une descendance fertile, on doit se trouver en face d'un croisement par hybridation. C'est un peu flou mais la nature est floue. Cependant, l'espèce est relativement bien circonscrite avec cette définition, donc on va poser que ça suffit pour la suite.

Au sein d'une espèce, il y a des variantes, ou races, qui sont des noms donnés à des formes particulièrement reconnaissables, faciles à distinguer les unes des autres : forme atra, qui est noire, forme alba, qui est blanche, forme fasciata, qui a des rayures, etc. etc. etc., sachant que toutes ces formes sont compatibles entre elles et se croisent allègrement, donnant des suites continues allant d'atra à alba, de rufa à grisea etc. Exemples ici, avec une espèce de Pétoncle... Contentez-vous de regarder les images, c'est bien suffisant (6 pages, et pas mal de photos à ouvrir sur les liens en jaune... design antique!!!).

La forme, la race, la variante, n'a de valeur que pour le collectionneur maladif genre moi ; scientifiquement, c'est invalide.
Il n'empêche donc que la "race", prise dans ce sens, existe au moins dans l'esprit des gens, puisqu'on vend des "chiens de race", qu'on parle de "fins de races", que telle bagnole ou tel organisme est "racé" ou "racée"... En général, nous remarquerons que l'utilisation du concept de race est lié à un contexte de trafic : de coquillages, de chiens, de chevaux, de tout ce qui est vivant et qui se collectionne, s'achète et se vend ; dont les humains.

Maintenant, sur quoi peut s'appuyer la morale pour discréditer ou stigmatiser tel ou tel mot ?
Je crois qu'on peut sans souci s'appuyer sur la logique.
La race "noire" des humains n'a aucune valeur pas même descriptive, puisque les Mélanésiens ne sont pas noirs comme les Bengalis, qui ne sont pas noirs comme les Congolais ; on est noir à Madagascar d'une autre manière qu'en Mozambique. Il en va de même des races jaune, rouge, blanche etc. Elles ne sont pas propres à décrire des cas identifiant des stades précis de l'éventail de variations de l'espèce.
Il faudrait, pour bien faire en parlant de races, commencer par causer d'élevage ; et c'est ce que la morale réprouve à l'égard des humains.

Donc, le concept de race ne s'adapte ni ne s'ajuste à l'humanité.
En plus, il y a toujours des écrivaillons pour parler de la race humaine ! Quel bouillon !
En somme, tout n’est qu’une question de vocabulaire !
Petite leçon pour Eric Zeymour : les oiseaux ont des couleurs et des formes diverses mais ils sont classés dans un même groupe ; pour les humains, c’est la même chose, l’aspect extérieur est varié mais les autres caractères sont identiques.

Abstenons-nous (enquête de police mise à part) de définir un individu d’après sa couleur, son sexe, sa religion ou son ethnie. En ce qui concerne le Pt Obama, contentons-nous de parler de son action politique.

D’autre part, que chacun se souvienne de ces paroles du philosophe allemand Emmanuel Kant :
« Ne soyez point esclave. Celui qui se fait ver peut-il ensuite se plaindre d’être écrasé ? »
Autrement dit : un citoyen doit se comporter en fonction des règles définies par sa nationalité et ne pas faire profil bas.
N'oublions pas, cher Olivier, qu'au delà de la pétoncle (slurp) il y a aussi la moule et les huîtres au Q.I. inexistant Celle-ci sort du cap Négre, elle est séduisante, non ?

***
Aaah mais je la reconnais, cette huître au QI de bigorneau, c'est la fameuse race Carla !
Par ici, on avale des moules de la baie du Mont Saint-Michel, des AOC sans crabe commensal ; je me demande qui est le commensal de la Carla ?
Wikipedia me dit que c'est Pinnotheres pisum (Linnaeus, 1767) et ce petit gars me fait penser à quelqu'un...
Eh bein moi dabor, je reviens de Bretagne où j'ai ramassé et dégusté des tellines (Donax trunculus). même que c'est 'achement bon et tant pis si ça n'a aucun rapport avec le sujet de l'émission.
Et comment les prépare-t-on ? Sont-elles chaudes, ou froides ?
Il faut des plages bien pures, attention au jus de cochon !
Quoi ?
Des tellines en Bretagne ?
Mais je croyais que c'était trademark Méditerranée moi ! M'enfin !
Donax vittatus, par beau temps, sur du grand sable très Beurton.

Je crois que ça se mange bouilli, avec des nouilles à la crème et au beurre ; quelques-unes suffisent, genre 20 par personne.

Alors voilà, ces vittatus-là ont la peau jaune ; du détroit de Gibraltar, j'en ai qui ont la peau olivâtre ; au Maroc, du côté de Casa, ils sont jaunes de nouveau. Y aurait-il une race atlantique, et une race d'alboran ? On appelle ça des variantes locales, comme les coquillages tout noirs de la baie de Prony, en Nlle Calédonie (métaux lourds sortant des sources comme ce Pinnacle, ou Aiguille, de 35m de haut)...
Ouh, les souvenirs de ramassage à Noirmout'...
Puis les bons petits plats de pâtes après.
Merci pour cette petite madeleine (au beurre demi-sel).
j'aime la moule de bouchot....
Mais uniquement celle de Charron,
( et pour pour les mojhettes, ( ma maman, m'a affirmé qu'il y avait un h quelque part) ceux du Marais Poitevin,
mais la Charente Maritime,
fait d'excellentes huîtres ( trés rare ) et de la mogette très bonne,
( mon pépé, partait au travail avec des tartines de mogette avec du beurre)
et le litron !, un(e) asinaute à déjà écrit un message
c'est le pays de ma maman .-)), et elle vient de me faire un cour,
sur les spécialités de la région....
voilà... voilà...
je sors
gamma
Si mon gosier se souvient bien, le pinard de base, en Charente, est assez spécial.
Des camarades d'armée, ostréiculteurs, avaient leurs vignes ; il en sortait un kérosène violacé, "qui tache" le mur chaulé, un truc que je n'ai bu ailleurs qu'en ex-Yougo, aux alentours de Mostar. C'était fait à partir de raisin à Cognac. Violent, de taille à se mesurer à n'importe quoi de teigneux genre chorizo fou, mais sans danger. Le bonheur tout bleu.

Pourquoi est-ce que les forums placés sous l'égide d'Alain Korkos déraillent-ils presque systématiquement vers l'hédonisme ?
Gamma !

Là, il y a quelque chose à gratter.
Les meilleures bouchot de Charente sont incontestablement celles de Charron, à l'entrée de l'Aiguillon.
Les meilleures de Bretagne sont celles de Cherrueix, au coeur de la Baie du Mont St.Michel.

Charron et Cherrueix, avouez qu'il y a racine commune.
Les deux coins sont chauds, plats, lénifiants, avec un ciel immense et parfois des mirages... sauf quand c'est pas l'été, j'en tombe d'accord. mais alors, dès juillet, quel calme cosmique ! Même debout, on dort encore.
Les deux coins sont vaseux, l'arrière-pays est plat... qu'est-ce que ça veut dire ? Quelqu'un a une étymologie ?
OLIVIER C. : Pour Cherrueix, allez voir par là.
Jeum' permets de vous conseiller aussi les moules de l'étang de Diana en Corse, assez étonnantes...
SLEEPLESS : En Corse ? Assez détonantes, vous voulez dire !
Hé, hé, non, non, vraiment goûtues, charnues, bonnes, quoi.
Et d'une taille fort respectable, sans que la quantité l'emporte sur la finesse.
Fouilleur de talent, monsieur K !
Me reste à dénicher une étymologie de Charron, et y trouver des points communs.
Pas joué, tout ça...
Hum, une bonne tranche de jambon de Vendée grillée avec son assiette de mogettes, boudiou...
Non, non, non, les tellines, c'est tout petit, ça se pêche à l'Espiguette ou au Grau du Roi, et ça se prépare en salade avec de la vinaigrette à l'huile d'olive et avec de l'ail.
Non mais. Qu'est-ce que c'est que ces histoires de beurre.
DJAC BAWEUR : En vinaigrette avec de l'huile d'olive ! Ah le mécréant ! Marinières avec des pâtes, on vous a dit !
Sinon, pour en revenir au sujet d'origine, vous pouvez essayer les mintoumba des Bassa (du Cameroun, donc) en apéro, et des alokos (bananes plantains frites) en plat principal avec du riz. Et si ce repas végétarien ne vous convient pas, je vous livre ma recette de poulet Yassa (du Sénégal, donc).
Wouah, tout ça c'est trop bon !
Faites le mafé, aussi ?
SLEEPLESS : Le mafé ? Certes non ! Je ne sais faire que les trucs hyper-faciles. Et puis toute cette pâte d'arachide, êtes-vous sûr que c'est bon pour vous, hein ?
Bô, c'est pas gentil, ça...
Tout ça , c'est parce que j'ai arrêté de fumer, alors, bon, hein, bon, alors, quoi, faut pas, non plus, hein ?
SLEEPLESS : Ah si c'est pour des raisons médicales, toutes mes zessecuzes !

Et dire que je veux arrêter de cloper moi aussi… 
Dans mon cas, ça a fait plus 30...
Juste histoire de vous donner envie :)
Salut Sleepless, quelle fichue bande de goinfres vous faites, tous...

Et ces petites Bouchot arrangées par mes soins, elles ne sont pas tentantes dans leur assiette chinoise (il y a beaucoup de rab, rassurez vous !)

***
Et ça c'est du poulet ?

Ben non, vous me direz, c'est des tellines
L'aloko ça se mange plutôt en "apéro" ou si c'est en plat principal c'est généralement avec du poisson. Je n'ai jamais vu d'africains manger de l'aloko avec du riz.
Sinon je vous conseille un bon poulet (ou poisson) braisé avec de l'attiéké et si vous êtes suffisamment courageux un foutou sauce arachide ou sauce au gombo.
IVOIRE : Essayez donc cette recette simplissime : vous faites frire des rondelles de plantain d'un centimètre d'épaisseur maximum dans de l'huile d'olive, juste assez pour qu'elles soient dorées des deux côtés. Vous servez avec du riz blanc, pimenté ou non. Ou avec du riz au curry.
C'est délicieux.
Et si vous y tenez, vous pouvez y ajouter du poulet braisé ou du poisson.


PS : si ça continue on va faire un Marmiton-Afrique de l'Ouest ;-)
Va falloir que je convoque du renfort parmi mes proches…
Vous pouvez aussi faire bouillir vos plantains si vous digérez mal la friture.
le plantain, le manioc ou l'igname bouillis sont toujours accompagnés d'une sauce sinon c'est plutôt fade. Ceux-ci sont bouillis puis pilés pour en faire des "pains" qui accompagnent le plat en sauce où sont mélangés viande et poisson (une abbération pour les français!).
Prévoir quand même de vous lever tôt si vous avez décidé d'en faire votre repas du midi. De même la sieste d'après repas sera la bienvenue.
Vous faîtes frire de l'aloko avec de l'huile d'olive??!! Pas sûre de vouloir tenter! Pour moi l'aloko c'est frit avec de l'huile de palme et dégusté avec du piment bien fort; le tout accompagné d'un délicieux jus de gingembre.
Si vous êtes au régime, mieux vaut s'abstenir! Idem si vous avez êtes sujet au mauvais cholestérol.
IVOIRE : Ah ! le jus de gingembre fait maison ! Je connais quelqu'un qui le réussit que c'en est une merveille absolue !
Mais essayez les alokos à l'huile d'olive. Au moins une fois, juste trois ou quatre rondelles, pour changer de l'huile de palme.
Ce qui est très bon aussi c'est le cheeseburger cuit à l'huile de palme.
OBLIVION : Et le fiche-beurre-guère à l'huile de vidange, zavez essayé ?
Oui.
Petite recette entre amis : je vous conseille de le préparer directement dans le moteur de votre voiture.
C'est plus économique.
Quelques bougies (prélevées aussi dans le moteur) et hop ! un beau dîner romantique en perspective.
J'ai pris mon courage à 2 mains et ai essayé vos alokos à l'huile d'olive. Pas mauvais mais je reste quand même sur mon huile de palme!
IVOIRE : Le principal était d'essayer, histoire de constater que c'est tout à fait mangeable (voire délicieux !).

;-)
Et on songeait à faire un petit...

Curry de poulet Indien au lait de coco Sur la photo les amandes effilées grillent doucement dans le four !

Ici dans mon Wok... Sérieux (et avec un peu de prétention due à mon agrégation du currytologie) je ne vois pas de restaurant Indien (à Paris) qui le fassent aussi délicatement goûtu - A Londres c'est autre chose), servi avec un riz Basmati, des amandes effilées grillées, des cacahuètes, des raisins blonds secs et de la coriandre fraîche...

***
arrêtez ces discussions gastronomiques les gars, c'est une vraie torture !
Ze souffre.
Pouf pouf.
Des Tellines grillées à l'huile d'olive ??? et pourquoi pas avec des poivrons ?


A la crème, bon sang ! Avec une sole normande !
Référence ici.
c'est bien ce que je pensais :
vous êtes tous des crevards ;-)
gamma
Humour en noir et blanc

Négritude blanche ou blanche négritude
Servitude d'un faire-valoir ou autonomie
Extérieur obligé
Intérieur choisi
La vraie couleur est à l'intérieur
Pour tous la même
Rouge sang
Pleure décolored people
Tu vas l'été sur les plages
Retrouver ta couleur originelle
Brûle-toi la peau tant et plus
Peine perdue car ce n'est qu'éphémère
Le plus sûr moyen de retrouver ta couleur
Le voici selon ton sexe
Epouse Aminatta ou bien Mamadou
Tu te coloreras dans ta descendance!
Ça, c'est de l'image et du son !!
Super Timor, trop fort !
Et les lolos rappellent le famous Ma chérie a des lolos de Meiway....
Merci Ivoire !

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