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Commentaires

L'éleveur californien, son cheval et France 2

Commentaires préférés des abonnés

c'est effrayant...

quand je lis ce genre d'articles, je sens un frisson me saisir.. mais il faut bien continuer de vivre "pendant ce temps-là" et c'est peut-être tout notre problème qui est concentré dans cette expression..


un détail qui me hérisse à c(...)

ce qui me sidère, et m'inquiète un brin, c'est que dans ce genre de sujet, on se contente de se lamenter sur la situation.

Certes, il va être très difficile de faire quoi que ce soit, mais bordel! on va se réveiller quand?

(...)

La crise climatique et environnementale, c'est donc toujours "la faute à pas de chance" d'après les médias mainstream.

C'est comme ça, il n'y a pas de cause identifiée ni même identifiable et certainement pas de cause humaine. Il n'y a que des faits q(...)

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Un brin d'optimisme (ou pas) sur ce sujet. Je vis en Californie du Sud depuis presque un an, et je suis choqué par le gâchis d'eau des américains. Que ce soit mes colocs qui ouvrent les robinets à fond pour se laver les mains ou les terrains de golf des plus riches, personne ici ne se rend compte que l'eau est limitée. De nombreuses maisons arborent des pelouses anglaises qui survivent à grand renfort d'eau potable. Alors qu'il fait tellement sec que la pelouse de ma maison ne pousse naturellement en hiver, avant de cramer en Avril. Je ne parle même pas des terrains de golf, verts toutes l'année alors que les ruisseaux qui les bordent sont secs.


On peut aussi parler de l'état des canalisations. Quelle n'a pas été ma surprise quand j'ai appris que les canalisations de mon quartier était en terre cuite, et qu'elles étaient courrament endommagées par les racines des arbres. Tout dans l'État le plus riche du pays le plus riche du monde... 


En bref, la sécheresse est un défi pour la Californie, mais les Américains en ont vraiment beaucoup sous le pied.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur



Pour tout savoir sur la production agricole de la Californie, c'est ici :



https://www.cdfa.ca.gov/Statistics/PDFs/2020_Ag_Stats_Review.pdf



Les besoins en eau de la Californie augmentent de façon constante à cause de la production agricole d'une part et de la population d'autre part qui était de :


- 92 000 habitants en 1850


- 1,5 million en 1900


- 10,5 millions en 1950


- à peu près 40 millions  à l'heure actuelle . 



En regardant les statistiques de la production agricole, on remarque que les agriculteurs s'adaptent : la production de coton ne cesse de diminuer depuis les années 1990 .et d'autres productions se développent .


La famille de John Guthrie est installée à Porterville depuis 1870 


Les archives de Californie ont mis en ligne quelques documents les concernant dont cette photo datant de 1918 :


https://oac.cdlib.org/ark:/13030/c8125qv9/?brand=oac4




Si ce reportage de 4 minutes  donne envie d'en savoir plus sur le sujet il remplit son rôle .




Matinaute glaçant, à vous figer comme une statue de sel, le sel qui bouffe l'eau qui est aussi le sel de la vie et de la disparition de la vie. Désolée d'avoir été un peu polémique ces derniers temps, Daniel. 

À tous les culpabilisateurs, lisez-ça — https://www.partage-le.com/2015/03/26/oubliez-les-douches-courtes-derrick-jensen/ — ça permettrait d’élever le problème à son juste niveau !

il y avait aussi ça. dans l'actu.


C'est raccord avec le sujet parce que c'était une (petite) manif de paysans écoresponsables de la Confédération Paysanne, soutenue par une courageuse députée, où nos braves pandores ont pu s'en donner à coeur joie.


Si ça avait été une manif des agroindustriels de la FNSEA ils aurairnt pu, à leur habitude, tout casser et les poulagas les auraient laissé faire, comme d'hab..

Bon ok la planète se réchauffe, mais en france on a des problèmes politiques glaçants, donc ça devrait aller non? :D

Je trouve la critique du reportage de france 2 un peu dommage. Le reportage met clairement en accusation l'agriculture intensive et conclut sur le réchauffement climatique. Ok, ça aurait été bien d'aller plus loin, mais pour un JT je trouve ça déjà très bien.

oui tous victimes... et bourreaux ! 

posez vous des questions sur votre mode de vie, vos achats, votre con-sommation. Car oui vous etes sommés de depenser ce que vous avez acquis par vos renoncements a la vie, la liberté, pour votre petit confort, pure folie! Vous vendez votre temps, vos mains, vos cerveaux, jusqu'a votre ame pour pouvoir se torcher avec du pq dans de l'eau potable dans "votre" 30m2, genereusement crédité par votre banquier (qui est dans la meme merde lui aussi).

Faut dire que vous n'avez guère eu le choix : la misère misérable, ou l'esclavage et l'alienation. Travaille, consomme, et ferme ta gueule !

Tout ça pour quoi ? Pour se retrouver dans un monde pollué, saccagé, détruit et méthodiquement recouvert de béton. Bientot englouti sous l'action de ses propres dechets, bientot inhabitable. 

Alors que les solutions existent. Il faut juste s'y mettre. Radicalement, comme l'exige la situation. 

Bien sur les pieges sont nombreux, les fausses pistes et les bonimenteurs sont à tous les coins de rue. Dans quelle voie ? A quel rythme, pour quelle temporalité ?

vite, c'est certain. Vers la paix, c'est une nécessité.


Soyons clairs, c'est un combat, une lutte. Victime et bourreau, tu dois lutter pour sortir de ce cercle infernal que tu subis depuis petit. Mais au final, vaincu par l'alienation de masse, tu choisis d'y rester. Croyant se sacrifier pour la paix, tu auras la guerre.


Ou alors, on arrete d'alimenter le systeme. On arrete de travailler, de consommer, et de se taire. On re-crée d'autres systemes, qui font la part belle à la vie, la nature, les communs, qui limitent la predation des humains sur toutes les ressources en limitant la propriété privée (fin du capitalisme), qui redonnent le pouvoir aux citoyens. Qui libèrent aux lieu d'aliéner.

On laisse s'effondrer dans nos tetes les vieux mythes miteux, la croissance, la comptabilité, la dette, le pouvoir d'achat, la soi-disant democratie, etc. On réinvente. Place à la création, place aux besoins et desirs communs. C'est le seul moyen de passer à autre chose.


Ça se passe en bas de chez toi. Au jardin partagé le plus proche, à l'ecole, dans la foret. Partout. Il ne tient qu'à toi de changer de regard. Il ne tient qu'à toi de prendre tes responsabilités.

Merci pour la chronique


A défaut de porter un chapeau, qui doit porter le chapeau:  l'éleveur ? L'arboriculteur ? le foreur ? 

Et nous, non ?  Pourquoi ? Parce qu'on tapote notre indignation face aux méchants sur le forum d'@si ? ca suffit à se dédouaner ? Les boeufs et les fruits, il partent dans l'espace, où ils sont mangés par quelqu'un?

Je sais qu'il y a des niveaux de responsabilité différents. Mais de là à en rester à des gentils et des méchants, à laisser de côté toute la problématique de la circularité des responsabilités...

Y'a un type nommé Marx qui a analysé le capitalisme et qui a conclu qu'il s'autodévorerait .Ben le capitalisme en a rêvé le libéralisme est en train de le réaliser .Les États Unis vont disparaitre ? Et alors ? le probleme c'est qu'est ce qu'ont va faire de ces immigrants américains ? Bon ils vont d'abord aller coloniser le Vénézuela , par contre ils vont mettre 15 jours a le détruire .Après ils ont trouvé de la place en Sibérie , mais les russes ils veulent pas , c'est pas gentil de pas partager , je sais plus quelle ONG dit ça .Y'a bien une solution qui serait de limiter la concentration de biens , ouais mais bon le PIB et tout ça , et puis Arnault veut pas , ni Bill donc ....Ca serait bien que ça finisse dans un grand incendie , c'est très spectaculaire un grand incendie , on pourrait vendre les droits , ça serait bon pour le PIB.

"Tous victimes, à égalité."


Tant que la finance en retire son tribut immédiat, alors ce ne sera que dans l'ordre normal des choses.


La poule aux oeufs d'or est en train de crever, mais les financiers élèvent plein de petits poussins numériques pour la remplacer. Le pire c'est que ça marche. Du moins jusqu'à ce qu'on se rende compte que les oeufs d'or numériques ne valent rien.

Dans l'article de Reporterre il y a un lien vers un article de 2015

https://reporterre.net/La-secheresse-en-Californie-menace (clic droit)

Terrible autant de connerie, et qui insiste, j'en peux plus, j'ai la haine

On la dit et répété la priorité est le "retour à la normale", sans que l'on sache si c'est l'anormale d'avant COVID ou d'avant le réchauffement climatique.


Il parait qu'avant de mourir dans leur téléphérique sur le Lac Majeur des touristes se sont écriés "PIB Ackbar".


Prenons exemple sur ces gens qui essayent de sauver les aristocraties européennes, si les dieux de l’économie ont assez de sang ils daigneront peut être nous offrir de l'air.

Phénomènes déjà konstatés, les sonnettes d'alarmes résonnent toujours trop tard.


A moins que ...


Lémédia comme Rance 2 nainforment plus sur les fonds du fond des problèmes.


A moins que ...


dans un sursaut inespéré, les Humanoïdes Terriens décident que cette longue marche vers le mur doit cesser ipso facto.


Je suis prêts à pédaler pour fournir de l'énergie à ma Stéréo Hi-Fi*. 

J'habite au 5ème étage : fini l’ascenseur. (et je rampe sur les marches ;-)) )


Et vous colocataire du Forum @SI, à quoi êtes vous prêt ?


*sans musique, je meurs  

Perso, nous sommes passés à la démarche Zéro Déchet, et nous avons abandonné volontairement la consommation de plein de choses, dont on se passe très bien. Et involontairement aussi, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout, d'ailleurs. Pas de voiture, déplacement à vélo et en TC, on privilégie les circuits courts... 

LE truc en ville qui me fait le plus ch... encore, c'est de le faire dans l'eau potable, justement. Mais, ça, je vois pas bien comment faire autrement, en tout cas en ville...

L'eau de ville de Paris est recyclée en eau potable delà son odeur "légèrement" chlorée ... 


Je bois de l'eau dans mes cafés.

Tous les parisiens ne sont pas égaux devant l'eau potable. Certains dont alimentés par des sources et n'ont jamais d'eau légèrement chlorée, pour le moment.

Il y a sept ans, mon quartier recevait de l'eau source (provenance Porte des Lilas) 


D'un coup, changement et fini la bonne eau.


Jamais pigé surtout que la source était loin d'être tarie et ne l'est pas à ce jour !!!


Donc maintenant chlore et fluor à toutes les gorgées.

On ne peut pas privatiser de l'eau de source mais on peut privatiser des traitements.

Mais si, mais si, on peu privatiser de l'eau de source, il y a, malheuresement, plein d'exemples.

Elle est recyclée oui certes, mais on n'est pas dans le circuit ultracourt non plus, hein! (comme sur l'ISS par exemple où l'eau des urines est recyclée). Non, moi je parle de la chasse-d'eau emplie de litres et de litres d'eau potable et dans laquelle on va déverser urines et étrons!! Moi, ça me dépasse complètement! En résumer, on pollue l'eau avec nos déjections, on la filtre vaguement pour la reverser dans les rivières, puis on la pompe dans ces même rivières, on la traite à grand coup de chlore pour ... chier dedans!! Les shadocks ne sont pas bien loin, franchement...

Tenez une piste de solution :

Toilettes sans tabou

Ha ha! On reconnaît le Strasbourgeois qui connaît le catalogue d'Arte par cœur :D ! Seriez-vous de la-dite maison :)? Les toilettes sèches, par exemple, mais en ville..?

Vous savez Arte, c'est un peu notre deuxième chez soi ici :))

Mais trop d'ascenseurs, et les toilettes sont désormais inaccessibles depuis bien avant la pandémie

Ce reportage donne d'autres solutions pour les villes


Rappel : Ce commentaire n'est pas un communiqué publicitaire

Avec un reservoir qui garde l'eau usee de la douche mais je déconseille l'inverse.

Bonjour,

Beaucoup de gens font plein de chose à leur niveau pour limiter les dégâts mais aussi pour simplement se sentir mieux (sisi), parce que ça fait du bien de tendre la main, de soutenir son gamin pour ne pas qu’il tombe, mais également d’empêcher de tomber un inconnu. C’est comme ça, le bonheur est vraiment là je crois.

À titre personnel je suis plutôt un ours qui doit lutter sans cesse pour ne pas m’enfermer, m’isoler du monde, de l’humain. J’ai mis énormément de temps à me rendre compte qu’en fait, je ne détestais pas l’humain mais qu’au contraire je l’adorais ! Y’a toujours quelqu’un quelque part qui fait un truc gratuitement juste parce que ça fait du bien comme il ferait pour son propre enfant et qui soulage l’autre, la faune, la flore, le grand bazar universel… On peut choisir de le voir ou pas. On arrive également pas à le voir, submergé par les fâcheux (eux-même pas bien en fait dans leur corps et leur tête).

Le temps passant, l’age s’accumulant, je vois de plus en plus de lumière (pas encore au bout d’un tunnel). On a un putain de virage à passer, mais je suis convaincu qu’il va faire exploser l’humain caché dans le smartphone, il va éclater au grand jour comme lors de tout évènement tragique. Oh, il ne sera pas forcément plus majoritaire, mais il faut juste un point de bascule pour qu’une autre société apparaisse ! Il y aura de la souffrance, beaucoup, mais la marche ne s’arrêtera pas en chemin, car l’écosystème ne négociera pas, et c’est un avantage considérable comparativement aux autres crises tellement petite à l’échelle planétaire (malgré les horreurs), que l’on a chaque fois pu se faire couper l’électricité par les mêmes !

Pour en revenir à ce qui a déclenché ce commentaire mélancocliclownesque (mais pas que), j’arrête pas de me demander jusqu’où je serais prêt à céder sur mon, disons confort, pour cette société que j’aimerai révolutionnaire ! Alors, je retranche des choses de façon imaginaire, et puis je fini par en réaliser d’autre (sans jamais cesser de penser que pour pouvoir retrancher et même créer une rupture dans sa vie, il faut un peu de moyen, tant financier que mental).

Le truc que l’on est en train de préparer avec des amis qui devrait passer à l’état pratique d’ici environ deux ans maintenant, c’est de se regrouper sur un terrain avec chacun son logement, et mise en commun de bien matériel autant que nos limites mentales fluctuantes le permette. Le premier truc que l’on va tenter, c’est le partage d’une voiture pour trois foyer et pas d’utilisation de celle-ci pour la vie quotidienne. Je n’aurai jamais pensé comme cela dix ans plus tôt, mais maintenant que l’on a trouvé la maison pour notre projet, j’ai hâte d’enlever cette chaîne métallosauride à mon pied. D’autre chose sont en route forcément car chacun ayant un sensibilité différente, il n’y a pas de raison de ne pas expérimenter quelque chose qui fait du bien à un autre.

Et puis, la pandémie survenant avec son lot de loi (déjà sur le feu en fait) répressivo-sevrante, je me dis que l’étape d’après, c’est de démonter les clôtures et travailler le jardin en commun avec les voisins et du coup, manger ensemble vaut aussi bien que le resto passanitairement pénible ! Et puis, y’a toujours une belle personne qui trifouille un instrument et nous permettra de micro-concert en dessous de la jauge dictocratienne pour vivre toujours… enfin… selon d’où l’on part.

Je crois qu’il faut faire sa vie en contournant systématiquement ces conneries gouverne-mentale, sinon, c’est le clash assuré ! Et pour le coup, cette pandémie (au-delà des morts), est une chance qui peut nous permettre de mieux appréhender ce à quoi on est drogué, et ainsi, retrouver le monde…

Nota : Moi aussi, sans musique je meurs. Je suis content car mon gros ampli égotesque à la faveur d’une panne m’a fait découvrir le fda et du coup, j’aurai bien moins à pédaler pour profiter comme ce matin de «Bruit noir», ce groupe magnifique découvert à la suite de «Mendelson», comme quoi, le numérique n’est pas à complètement rejeter…

Poutoux à tous (sauf au déjà froid membre du gouvernement…).


1) La musique sur le net en libre service (Ton Tube à Toi, Quotidien Mouvement, 10heures) est compressées.


Il ne reste que les aigües très aigus et les basses, plus de medium !

(beaucoup essayent de contrer cette perte en augmentant le volume en vain et perdent de l'audition)


2) Vivre dans une communauté égalitaire bien organisée ?


J'ai déjà donné ; au bout de trois ans, je me suis enfui.


Ne soyez pas dupe, même dans une communauté / colocation, arrivera une lutte de pouvoir. 


Bien que très sociable, intervenant au quotidien quand je suis témoin de faits insupportables, je déteste la société.


Un homme, ça va ; deux hommes, ça va encore ; trois hommes, les emmerdes  commencent.


Désolé.


La preuve avec mon pote Jean-Seb, le Barock 'n' Rolleur de choc (Où sont les medium frau Irma ?

1/ Je ne comprends pas bien la réponse en fait. Je n’écoute pas la musique sur la toile. J’ai une collection de cd que j’ai dématérialisé en flac et de fait j’écoute la qualité du cd (qui malheureusement peut-être fortement compressé également, mais cela dépend énormément des choses), et puis un peu de vinyles que je n’ai pas retrouvé en cd que je numérise (d’ailleurs à ce sujet, en numérisant mon premier (et pour l’instant seul) 33 tours, le flac compressant sans perte, je ne peux pas discerner de différence avec la galette noir à l’écoute).

Peut-être y a t-il confusion quand j’ai cité Mendelson, car je parlait du groupe de Pascal Bouaziz qui fait plutôt du rock. J’ai du classique également que je peux adorer mais n’étant pas arrivé à la musique par là, je manque de référence (mais j’avance). J’adore «for alina» d’Arvo Part mais on sort peut-être un peu du classique proprement dit (quoique les genres, c’est également affaire de sensibilité, je m’en suis aperçu en faisant les tagues de ma collection.

En fait le classique m’arrive par des cours de guitare (classique) mais je suis stoppé net par une dystonie (j’étais déjà pas très bon).


2/ C’est marrant quand on parle de notre projet, la première chose qui vient au gens, c’est : la communauté.

Mais en fait, on va habiter chacun chez soi, sur un même terrain (2 foyers dans la même maison avec chacun un étage, et une petite maison à côté). L’indépendance de vie préservera les susceptibilités de chacun ! En fait, on fera la même chose que maintenant sauf que nous habitons entre 3 et 25 km l’un de l’autre. On s’entraide mais chacun garde sa vie (c’était la condition pour moi (ma compagne ayant connu la communauté y serait bien revenu mais je faisais parti de ceux qui voulait la possibilité de ne pas voir les autres).

Pour nous, il est relativement aisé de partager la bagnole car personne n’aime ça !

En fait, je pense qu’il s’agit juste de mettre le curseur où l’on souhaite. Il y a une infinité de réglage entre la communauté et la vie sans voir les autres avec chacun tout casto et autres entrepôts d’objets chez soi. Prêter son marteau c’est déjà casser ce système débile qui nous fait acheter des trucs pour trois utilisations par an. Beaucoup de gens font cela, on choisit juste d’aller un poil plus loin et de rendre ça plus pratique pour nous. Chacun doit trouver l’équilibre qui lui sied, et aucun n’est critiquable. C’est juste de choisir son organisation de vie plutôt que de simplement faire comme il faut faire.

Bien sûr qu’il y aura des conflits. Mais cela fait plusieurs années que l’on voyage à vélo ensemble, ce qui permet de mieux connaître ses limites et celle des autres.

Complètement ! Vive la propriété d'usage (donc la privatisation uniquement temporaire) et les bricolothèques, véhiculothèques, etc., à l'instar des bibliothèques publiques, qui répondent à la fois à des problématiques écologiques et sociales, tout en favorisant la coopération et la solidarité !  ;-)

"Un homme, ça va ; deux hommes, ça va encore ; trois hommes, les emmerdes  commencent.


Sexiste !!!


Pour l'ascenseur, c'est facile, j'ai pas besoin de faire le choix : y a pas d'ascenseur !

Et nous habitons au 3e

Par contre lorsqu'il y a le choix je prends toujours les escaliers sauf quand il y a trop d'étages ou que je dois arriver sans haleter et obliger la personne que je viens visiter à appuyer sur la sonnette du service de soin de l'étage :))


Pour le reste ce papier de Daniel Schneidermann vient de m'envoyer recto au dernier sous-sol côté moral et déprime


Il faut dire qu'en découvrant dans un reportage d'Arte sur l'Espagne la mer de plastique qui abrite les cultures de salades et concombres en Andalousie, le tout vue d'un drone, mon moral était déjà bien bas surtout en pensant à l'avenir de nos enfants et petits enfants

et ce reportage (pas fantastique sauf qu'il avait l'intérêt de montrer des vues aériennes cartographiques et de préciser certaines infos glanées ici et là, haute technicité espagnole, etc), ce reportage montrait aussi l'assèchement des fleuves, l'amenée d'eau depuis les régions Nord jusqu'au Sud par des canaux, des aquaducs..), finalement une vision presqu'aussi terrible que celle que donne Daniel Schneidermann auj.

J'ajoute que la mer de plastique couvre un autre problème : celui du sort des personnes employées par ces "cultivateurs", et sur ce sort, le reportage ne dit rien or c'est effroyable (esclavage déguisé, bidon-ville...)

L'energie supplementaire que vous devrez fournir viendra d'une augmentation de votre alimentation sans parler de la chaleur et le carbone que vous allez generer a pedaler comme un con dans votre appartement. 

Je ne suis pas certains que le bilan final soit positif pour l'environnement.

Cher Con frère ou Con sœur,


Sachez que je pédale depuis mon 5ème anniversaire.


Beinh oui, les Belges font du vailô (pas bicyclette ou vélo) dès leur plus jeune âge.


Dans ma super ville polluée de Paris, je me déplace en vailô, en transports en commun et le cas échéant en ambulance. Je n'ai pas de bagnole.


Mon bilan carbone / chaleur ne doit pas être terrible :


- Je fume comme un pompier

- J'émets de nombreuses flatulences

- Même en hiver les fenêtres double vitrage de la chambre sont ouvertes


Sur ce, voguez, voguez et continuez à ramer dans la choucroute,


Hallucined con toujours prêt.


Je conseille à tous le documentaire "des abeilles et des hommes" de 2015 et en particulier cet extrait sur la pollinisation des amendiers en fleurs en Californie dans l´agriculture intensive. Ce qui se passe en Californie est malheureusement se passe dans le Val de Loire ou dans la Drôme.

https://www.youtube.com/watch?v=ZrnNdQ515gM


La crise climatique et environnementale, c'est donc toujours "la faute à pas de chance" d'après les médias mainstream.

C'est comme ça, il n'y a pas de cause identifiée ni même identifiable et certainement pas de cause humaine. Il n'y a que des faits qu'on observe et dont on peut se désoler mais sans jamais chercher à les relier les uns aux autres et surtout sans jamais ne serait-ce que tenter de les expliquer en remontant des conséquences aux causes.

De la même manière que certain-e-s "journalistes" peuvent se désoler de la misère du journalisme sans tenter d'en identifier les causes d'ailleurs... même si d'autres les pointent depuis un bon moment déjà.

c'est effrayant...

quand je lis ce genre d'articles, je sens un frisson me saisir.. mais il faut bien continuer de vivre "pendant ce temps-là" et c'est peut-être tout notre problème qui est concentré dans cette expression..


un détail qui me hérisse à chaque fois, ce sont les présentatrices météo qui annoncent avec une mine réjouie et en se frottant les mains "des températures au-dessus des normales de saison et un beau soleil", et avec une mine tristounette et limite tragique "des précipitations pour les prochains jours"...

et alors..?

c'est chouette les précipitations, ça humidifie les sols...!

tant qu'on n'aura pas changé ce logiciel, ce sera peine perdue..



ce qui me sidère, et m'inquiète un brin, c'est que dans ce genre de sujet, on se contente de se lamenter sur la situation.

Certes, il va être très difficile de faire quoi que ce soit, mais bordel! on va se réveiller quand?

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