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"Le rire n'est pas l'apanage des valides"

Et si quelque chose changeait dans le regard médiatique sur les handicapés ? Plusieurs émissions s'efforcent, en ce moment, non seulement de nous montrer autrement des handicapés, mais de nous monter la réalité telle que des handicapés la perçoivent ou la ressentent à travers leur perceptions. Qu’ils soient aveugles ou paraplégiques, ce procédé passe par des médiateurs, qui sont soit des handicapés, soit des personnes se plaçant en position de handicapés.

Derniers commentaires

petite websérie bien foutue, je trouve : http://www.jencroispasmesyeux.com/ (avec le sympathique vinvin)
Merci pour cette émission, dont le thème est parfait pour @SI, et bien menée par Laure Daussy et Daniel Schneidermann (oui, oui, dans cet ordre).

Dommage qu'elle ait été si courte. Non pas qu'il n'y ait pas matière dans l'émission (au contraire), mais certains points très importants sont évoqués juste en une phrase, alors que des développements intéressants aurait été possible. Bien sûr, il me semble certain que des contraintes matérielles expliquent la "courtitude" de cette émission (les invités n'étaient plus là avec Maya Neskovic, je suppose qu'ils avaient autre chose à leur agenda).

Sur les développement possibles qui m'aurait bien intéressé il y a par exemple la phrase qui fait le titre "Le rire n'est pas l'apanage des valides" et qui aurait pu donner lieu à des questionnements sur les autres éléments de la nature humaine : la méchanceté, le caprice, la bêtise, la colère, etc.
J'aurais bien aimé avoir l'avis plus approfondi concernant le fait de montrer ces éléments négatifs (sans forcément passer par l'humour) concernant des handicapés, autant de la part de l'incroyable optimisme et boute-en-train Sophie Massieu (mais comment elle fait pour parler aussi vite?!?) que de Philippe Braunstrein, dont l'émission semble fleurter avec ces thèmes (je regrette sacrément le très court temps de parole qu'il a eu).

Ou encore de faire le lien avec cet autre article (Korkosien) de @SI, où j'avais commenté en disant peu ou prou la même chose.

Bref, une bien belle occasion que cette émission, bien menée, et qu'il faudra donc transformer en essai parfait lors d'une prochaine émission (j'espère).

P.S. : il va falloir que DS prenne quelques courts de marketing, car même si je déteste l'abus de marketing, c'est un peu mortifère de terminer par "espérons qu'il ne fera pas trop beau !", ce qui signifie que regarder une émission d'@SI serait beaucoup moins intéressant que d'aller prendre le soleil comme un lézard sans cervelle. Ben non, Daniel, @SI, c'est beaucoup plus intéressant. ;-)
j'ai une question bête, qui m'a un peu taraudée pendant l'émission : ça veut dire quoi, être handicapé ? je veux dire : il y a une liste, des graduations ? à partir de quel moment dit-on machin est (une personne) handicapé(e) ? et comment évalue-t-on les % pour les assurances invalidité ? je suppose qu'un petit doigt de la main gauche pour un droitier, ça rapporte pas grand-chose, non ? (patapé, je suis dans la veine grinçante de la mini série) ? et puis qui décide que X est handicapé ? et est-ce que X a son mot à dire là-dessus ? (cf voir le petit récit dessous)

par ailleurs, et je sais que c'était pas du tout le sujet, puisqu'il s'agissait de faire rire ou de faire découvrir des paysages "autrement", le tout accessoirement via des gens qui ont des handicaps (d'ailleurs, des handicaps gradués ou non ?), mais je trouve dommage que pas un mot, même un, sur les stratégies guerrières au moyen des mines anti-personnelles (un mort, c'est un mort, un mec qui se fait arracher une jambe, ça immobilise au moins 3 personnes non-handicapées) (si on dit les personnes handicapées, faut-il dire les personnes non-handicapées ?)

j'ai eu un copain, un immense gaillard solide et pétant de santé, qui, à 18 ans, s'est fait diagnostiquer un cancer à un os dans le bras droit. solution radicale, et simple : on lui a désossé le bras, et enlevé la clavicule (et pour compléter le tableau, il s'était auparavant crevé l'oeil gauche avec un tendeur qui avait pété). ben il était physicien très brillant, excellent skieur, et il adorait la varappe, qu'il pratiquait en second, mais à des niveaux vraiment honorables. il avait un charme fou, rigolait tout le temps, et fallait surtout pas l'emmerder avec ces histoires de handicap. mais... quand je l'ai connu, il avait 35 ans, il avait été désossé donc presque 20 ans auparavant, et, sans souffrir de douleur fantôme, il avait, depuis l'amputation, la "sensation" absolument constante, nuit et jour, d'avoir le bras droit fantôme faisant de grands tourniquets devant lui ou sur le côté. il avait "peur" de frapper quelqu'un par inadvertance ! et un soir, il est arrivé absolument radieux : après 20 ans, son bras fantôme, enfin, s'était "plié" devant son torse et il le sentait, bien tranquille, replié, le poing serré, un peu la position des américains pendant l'écoute de leur hymne. HEU-REUX !

on était allés grimper ensemble et je peux dire que la première fois que j'ai vu son torse nu sans bras et sans clavicule d'un côté, et "normal de l'autre, c'était vraiment à la fois horrible et fascinant. en plus borgne... mais comme il ne se vivait pas comme handicapé, ben on oubliait très vite qu'il l'était. et ça m'est arrivé de parler de lui à un tiers, en disant des trucs du genre "mais oui, tu sais, il habite à tel endroit, il travaille avec tel et tel, il est avec telle et telle", mais d'oublier de dire ce qui le décrivait à coup sûr : il est borgne et désossé du bras droit !

d'où ma question du début : dans le fond, qui juge du handicap ?
3 remarques

- Sophie Massieu est une aveugle bien intégrée, journaliste en ascension dans la sphère du pouvoir (médiatique). ATTENTION !! Son discours est forcément optimiste, mais il n'est pas représentatif des handicapés visuels, et encore moins des personnes handicapés en général.
Elle a seulement pour intérêt de nous faire comprendre et sentir son handicap.

- D'ailleurs Schneidermann semble découvrir le handicap visuel, avec une naïveté touchante. "Voir", "regarder", sont des mots évidemment employés par les déficients visuels !
Ca dépend un peu si c'est un handicap de naissance ou non - c'est à dire si la personne a déjà vu ce dont on lui parle - mais à part ça... nous n'avons pas +de connaissances du monde que ces personnes !

- "Les personnes handicapées" est une catégorie trop générique. Les médias ne progressent que sur l'image de ceux-celles qui ont une conscience très ordinaire du monde, qui n'ont pas de "déficience mentale" et autres "infirmité cérébrales". Par exemple : autisme, trisomie, Infirmes-Moteur-Cérébraux... c'est moins montrable positivement.
Pour les simples personnes à mobilité réduite ou handicapées sensoriels il suffit de leur donner la parole (et l'accès aux biens publics bien sûr), mais avec ces personnes il va falloir prendre les choses autrement !

J'attends une prochaine émission [large]moins prétentieuse[/large] sur la notion de "handicap".
Désolé d'être dur.
Merci.
C'était un bon week-end effectivement avec toutes ces émissions. Merci!
Merci pour l'émission.
Moi qui ne regarde plus la TV, ça me permet de voir qu'il s'y passe quand même des choses.
Vous avez quand même fini par un torchon d'M6, toutes les habitudes ne changent donc pas.

Pourtant, une petite question aurait peut-être mérité d'être posée : si Sophie Massieu n'était pas aussi belle, cela aurait-il aussi bien fonctionné. Alors certes, on ne va pas s'empêcher de travailler sous prétexte qu'on est jolie, mais j'ai connu DS un peu plus incisif : visiblement l'un des atouts de l'émission est aussi la présentatrice, forcément omniprésente à l'écran.
Mais c'est peut-être une question peu intéressante, du fait que "Vestiaire" présent également sur le plateau joue sur l'effet inverse par la mise à nue de handicaps pas forcément glamour.
L’enthousiasme de Sophie Massieu est en tout cas communicatif. Je ne sais pas si sa vision est la seule utile, le court extrait de la scène de l’Olympia m'a vraiment surpris. Je suis plus sensibilisé sur la difficulté d'être en fauteuil qu'il y a une heure (même si ça ne change rien à la situation générale au final)
Un peu de tendresse dans ce monde électoral de brutes, un espace pour parler d'autre chose et y réfléchir.

En plus, c'est vraiment quelque chose de nouveau, ces programmes, qui méritent d'être mis en exergue et expliqués.
Je trouve Sophie/Daniel vraiment drôles attendrissants à la 50'03":

Sophie Massieu: "sinon j'aurais dit dans mes yeux, on s'en fout, il n'y a pas grand chose qui passe, c'est pas le plus intéressant"
Daniel Schneidermann: "détrompez-vous"
Sophie Massieu: "dans mes mains, il y a quelque chose qui se passe"
Daniel Schneidermann: "détrompez-vous"

http://www.dailymotion.com/video/xfbs8r_jean-gabin-t-as-d-beaux-yeux-tu-sai_creation

Bon allez, je sors, c'est de l'humour de voyant ...
Excellente question de Laure Daucy sur le dispositif et la relation entre l'animatrice et l'équipe de preneurs d'images.
Émission un peu courte à mon avis et un peu trop consensuelle. J'aurais aimé qu'on discute plus sur le contenu de ces programmes, au delà de la particularité d'être concoctés par des handicapés.
Par exemple, "vestiaires" n'est-il pas un programme un peu faible , finalement pas super drôle ? Au delà de sa composante " handicap" est-elle une séquence humoristique à succès ? N'est-elle pas plus une émission qui traite du handicap avec humour, qu'une émission d'humour interprétée par des acteurs handicapés ?
Si l'on prend un comique qui a beaucoup de succès, son humour est plus basé sur ces origines marocaines, son enfance pauvre dans une cité des Yvelines plutôt que sur son handicap.
Alors qu'est-ce qui fait plus pour modifier le regard sur les handicapés : Debouzze très drôle mais qui ne rit pas de son handicap ou Vestiaire qui rit du handicap mais avec moins de succès ?

Sinon, Sophie Massieu est très agréable, sa voix aussi contribue à différencier l'émission "dans tes yeux". Je pense à d'autres émissions sur les voyages où ça crie, ça s'émerveille ça " ouahhhouhh " etc... là, sa voix invite aussi à voyager autrement et donne un rythme inhabituel ( mais je n'en connais que les extraits vus ici ).

DS n'a pas caché qu'il était sous le charme, m'étonnerait pas qu'on la revoit sur ce plateau.
Merci pour cette émission.
pour completer, voir aussi cet excellent numéro de "l'oeil et la main",
émission sur la culture sourde sur france 5, qui parle ici d'humour et de handicap
http://www.france5.fr/oeil-et-la-main/?page=emission&id_article=1163
et qui parle d'ailleurs au passage des excellents "boys on wheels" (en anglais):
http://www.dailymotion.com/video/x7px12_boys-on-wheels-making-love-in-the-h_fun
http://www.youtube.com/watch?v=xBGP2tLtLtw
Déjà merci à Daniel de ne pas faire la liaison que l'on entend de plus en plus.

Ensuite vous venez de battre le record de la plus courte émission d'@si (hors chroniques de début et de fin). C'est la campagne électorale qui vous rend si peu loquace?
Pas encore vu l'émission mais connaissant de près le sujet, je me permets un conseil amical pas seulement sémantique : et si quelque chose changeait dans le regard médiatique sur les handicapés ?
De grâce, parlez de personnes handicapées, pas "des handicapés". Tous les handicaps n'ont pas les mêmes conséquences sur la vie des personnes, c'est une population hétérogène, et il est bon de rappeler - ça peut paraître accessoire mais ça ne l'est pas - que ce sont avant tout des personnes, avant d'être des handicapés.
Commencer par cela, tout simplement, c'est déjà changer le regard d'autrui. Posez leur la question, vous verrez.
Amicalement.

De grâce, parlez de personnes handicapées, pas "des handicapés".


Une fois, j'ai vu sur Internet une retransmission d'une émission issue d'une chaîne catholique, comprenant une discussion entre un prêtre catholique et un jeune homosexuel. Le prêtre catholique a justement commencé comme ça: « tout d'abord, je parle des personnes homosexuelles, pas des homosexuels, car ce sont avant tout des personnes qui ne sont pas définies par leur homosexualité », avant d'enchaîner sur un long discours réactionnaire expliquant comment la seule voie possible, pour un homosexuel, était de se cantonner à une vie entière d'abstinence sexuelle et sentimentale pour ne pas pécher gravement contre Dieu.

J'aurais tant aimé que le jeune homosexuel, quand vint son tour de parler, commence de la même manière : « tout d'abord, je parle des personnes catholiques, pas des catholiques, car ce sont avant tout des personnes » (peine perdue, ce jeune homme était aussi un jeune catho à la limite du délire mystique, enfin bon. dommage.)

Mais quand même, j'ai été, à ce moment-là, particulièrement frappé par la charge de condescendance que pouvait porter cette volonté d'insistance sur le fait qu'un substantif désigne (malgré tout) une personne. Mais bon dieu, quand on parle des handicapés, de quoi voulez vous qu'on parle, des girafes et des hippopotames handicapés ? Mais évidemment qu'on parle des personnes, sacrebleu ! Est-ce qu'on va sentir le besoin impérieux de parler des personnes blondes plutôt que des blonds, ou des personnes pratiquant la politique plutôt que des politiques, parce que ce sont avant tout des gens, parce que ce sont une population hétérogène, ou que sais-je ? Pourquoi il n'y a que pour les handicapés, et les petits, et les obèses, et tout ce que la société hypocrite considère comme négatif, qu'on trouve des gens pour insister sur le fait qu'un substantif est insultant ?

Est-ce que ça ne serait pas plutôt le fait de se sentir toujours obligé de rappeler l'évidence qui ne serait pas ridicule, condescendant, voire franchement insultant ? Une évidence n'a pas besoin d'être rappelée à tous les coins d'une phrase. Insister pour que ça soit fait, ça donne l'impression, justement, de douter que c'est une évidence.
C'est votre avis, je le respecte mais ça n'est que votre avis et je ne commenterai pas plus en avant les outrances qu'il contient.
Allez leur demander à eux et elles ce qu'ils et elles préfèrent, ce sera assurément plus éclairant.
Les outrances ne me sautent pas aux yeux. S'en prendre au vocabulaire est souvent un aveu d'impuissance. Et là, c'est risquer de réserver le mot "handicapé" à ceux qui l'emploient pour insulter (eux l'utilisent seul, et ne disent jamais "personne handicapée" mais ce n'est pas une raison de croire que ce mot est insultant).
Des fois c'est vrai que c'est "une place de parking" et pas "une personne", mais on est au courant que c'est des gens..

Demandez aux gens concernés si les changements de nom (cotorep,... maison du handicap et autres mic-macs) ont changé quelque chose à la considération qu'on porte au handicap et à la manière d'envisager la protection des personnes dans une société qui crée ou accentue leur fragilité d'handicapé.
Ca, c'était écrit avant que le forum ne soit ouvert: si on critique D.Schneidermann sur son analyse dans cette émission et (ou) sur ses maladresses, c'est que nécessairement on est condescendant.
Voilà la pensée unique du forum d'@si qui va pleinement s'abattre sur ceux qui s'en démarqueront.

L'@sinaute n'a aucun préjugé sur les personnes handicapées, c'est uniquement les gens de droite qui sont tous plus stupides les uns que les autres qui vont avoir un malaise à serrer la paluche à quelqu'un qui a un moignon à la place de la main. Grosso modo y'a 50% de la population qui est de gauche et 50% qui est de droite, mais c'est uniquement la partie de droite qui pose un drôle de regard sur les handicaps.

Les dix premières minutes du mâle maigre sont affligeantes: il ne voit que la cécité de S.Massieu. Les premières réactions du forum le sont tout autant. Encore un débat masturbatoire où les gauchistes bas de plafond bien cadrés par leurs oeillères idéologiques vont se gargariser de leur supérieure fraternité en condamnant avec agressivité leur contradicteur de condescendance.

Il y a 20 ans, ce réflexe pavlovien taxait tous les chemins de traverse de racisme. Au moins, ça évolue.
Les dix premières minutes du mâle maigre sont affligeantes: il ne voit que la cécité de S.Massieu.

Ensuite, ça s'améliore et l'émission est même plutôt sympathique.

Vraiment dommage pour la fin par contre, de s'arrêter sur l'avis définitif de S.Massieu à propos de "Zita dans la peau d'une obèse". Il y avait peut-être des expériences moins ambiguë comme "Super Size Me" qui loin de stigmatiser les obèses, dénonçait le marketing et la surconsommation à l'étasunienne. "Dans la peau d'un noir", "Le quai de Ouistreham",...

On a bien compris que le sur-poids n'était pas la question. Alors pourquoi ne pas recadrer le débat sur l'immersion en générale? Est-ce que l'immersion d'un "exogène" sensibilise mieux les spectateurs? Est-ce que l' "exogène" peut se prévaloir d'une réelle expérience?
Et d'une manière encore plus générale: comment la parole des valides (classe politique et éditocratique en particulier) sur le handicap est-elle reçue par les personnes handicapées?
"Pourquoi il n'y a que pour les handicapés, et les petits, et les obèses, et tout ce que la société hypocrite considère comme négatif, qu'on trouve des gens pour insister sur le fait qu'un substantif est insultant ? "

Posant cette question, vous auriez pu y répondre vous même tant la réponse y est incluse.
Ce n'est pas le substantif qui est insultant, vous vous trompez.
C'est le fait de ne pas faire, l'effort, le tout petit effort, le minuscule effort, pour une fois, de valoriser un tant soi peu la personne en rappelant qu'avant d'être handicapée, c'est avant tout une personne.
C'est aussi simple que cela! Donnez pour une fois un peu de positif.
Avouez que ça ne demande pas beaucoup d'effort, alors que c'est tellement plus agréable.
Il y en aura toujours que ça écorchera la gueule d'avoir ce minimum d'attention, alors que ce n'est rien, c'est gratuit, mais tellement plus chaleureux!
Bref donnez un tout petit peu de positif à tout ce que la société hypocrite juge comme négatif!
Ce n'est pas une question d'écorcher la gueule, ou de refuser de faire un quelconque effort, mais je pense franchement que, même si ça part d'un bon sentiment, rappeler ostensiblement à une personne qu'elle en est, justement, une, c'est assez condescendant. Tout comme je me sens plutôt insulté quand certains insistent sur le terme « personnes homosexuelles ».
Vous vous sentez insulté parceque votre homosexualité n'est pour vous pas un poids, que vous la vivez bien, que vous l'avez acceptée pleinement. Il n'est donc pas besoin pour vous de vous rassurer sur votre statut de personne pleine et entière.
Pour d'autres, l'homosexualité, surtout jeune, est un poids, que les personnes ne savent pas porter, qu'elles ne savent pas vivre. A ces personnes, il est utile de leur rappeler qu'elles en sont pleinement et entièrement. Qu'il n'y a rien de honteux ou de monstrueux à être homosexuel,
Pour le handicap, celui ci est incontestablement un poids, surmontée ou non, mais un énorme poids extérieur, la vision des autres, ou intérieur, les multiples complications de la vie quotidienne, du sommeil à l'alimentation en passant par tout ce qui touche l'intimité corporelle. Surmontées, ces difficultés méritent un immense courage pour l'être d'où un respect proportionnel. Insurmontée, ces difficultés méritent au minimim l'encouragement d'un vocabulaire assez choisi dans la retenue ou dans l'effort de quelques attentions supplémentaires.
Le prétexte de la condescendance est bien trop facile pour ne rien faire, pour ne pas faite un minimum d'adaptation aux situations difficiles et spécifiques de chaque handicap.

Vous pouvez oublier que vous êtes homosexuel, vous ne piuvez pas oublié que vous êtes une personne handicapée.
"vous ne pouvez pas oublié que vous êtes une personne handicapée"
et qu'est-ce que vous en savez, de ça ?

si vous êtes vous-même handicapé, il est possible que vous ne puissiez jamais l'oublier, mais de là à inférer que c'est le cas de tous...

les handicapés que je fréquente ou que j'ai fréquentés,
- n'y pensent pas tout le temps, ne serait-ce que parce qu'ils ne pensent pas tout le temps à leur personne, et aussi parce qu'ils ont le bon goût de s'entourer de personnes qui n'y pensent pas tout le temps
- se fichent bien qu'on les appelle "handicapés" ou "personnes handicapées", ce qui les défrise c'est qu'on les ramène à leur handicap à tout propos
- en revanche, apprécieraient parfois qu'on ait un peu d'attention pour eux. Non pas en préjugeant de ce qu'ils peuvent faire ou pas, ressentir ou pas, mais en étant, somme toute, normalement courtois.

(mais je ne prétends pas non plus qu'ils sont représentatifs)
"et qu'est-ce que vous en savez, de ça ? "



C'est vrai qu'il est facile d'oublier dans une chambre d'hôpital, que vous ne fréquentez pas assez!!
Outrances selon AirOne, je vote pour gruikya ;-))

Outrances selon AirOne, je vote pour gruikya ;-))


moi aussi
Si le sujet vous fait rire, tant mieux pour vous! Je doute que ce qoit le cas des personnes concernées!
Le sujet ne me fait pas rire, je n'ai pas placé le smiley pour rire du handicap. Réfléchissez un peu avant de me pourchasser de vos invectives, pauvre chou. ;-)) Là le smiley c'est vous qui me faites rire.

Vous connaissez aussi "on peut rire de tout ....... "
De quoi riait ce smyley alors, car vous nous dites facilement de quoi il ne riait pas, mais pas, ce qui nous intéresse, de quoi il riait?
Comme c'est intéressant, toutes ces questions!
Une autre carpe fait surface.. Le gros du troupeau devrait arriver sous peu!

Une autre carpe fait surface.. Le gros du troupeau devrait arriver sous peu!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18:03 le 10/03/2012 par jerisback.


tiens, un nouveau PG ?

Une autre carpe fait surface.. Le gros du troupeau devrait arriver sous peu!

Malheureusement, je crains que vous n'ayez raison. Et l'on sait ce qu'un troupeau peut faire comme dommages aux plaines de la pensée.
Ca s'entend de loin, et ça change de direction difficilement: c'est à dire que c' est prévisible. Mais bon, ça tient chaud comme les blondes et les vieilles le disent...
Si je vous dérange ce n'est pas par la quantité, moi, suivez mon regard.
Et c'est dans vos ciboulots cette histoire de meute car je ne cause que ouvertement et ici aux gens du forum. Et ceux qui se causent ailleurs sont de plus en plus discrets ici, je trouve.
Dites ce que vous avez à dire, on vous en prie.
"suivez mon regard"

Vous devriez en causer à vos amies!
bah, vous êtes jeune jeri, mais nouzôt', vieilles peaux, on commence à en rigoler parce qu'on sait que ça nous guette : la surdité, la vue basse, le déambulateur, et je fais pas toute la liste, va bien falloir en rire hein...

(et moi je veux bien croire que le gars en fauteuil il a ses chances en boite de nuit, mais une vieille (pardon, une personne âgée) (pardon, une personne très âgée — non parce que, faut être précis hein, "âgé", tout le monde l'est) bref une vieille en déambulateur, m'est avis que pour pécho ça lui fait quand même un sacré handicap.)
Heureusement pour moi, je commence à perdre la mémoire. ;-)) Et j'en ri, non "jairi", de me voir si vieille en ce miroir. ;-))
Vous avez une vision de la sexualité ou de l'amour pleine de jeunisme... Sans doute vous devriez fréquenter davantage des anciens et pas seulement le WE pour un kf entre 16&17h, ou les maisons de retraite! Vous seriez surprise de la vivacité des liens qui se créent à tout âge!
ah le coup des "anciens", j'adore aussi :D

(bon mais rassurez-vous, je fréquente. Et pour une fois je suis d'accord avec vous, il y a des vieux qui baisent comme des dieux. Vous noterez, puisqu'on est dans la sémantique, que les liens sont plus vifs avec les vieux amants, ou avec les amants vieux, qu'avec les anciens amants. Perso, j'opte donc plutôt pour "vieux".)
(avec "jeune" et "nouveau", ça le fait pas pareil. Comme quoi la langue est pleine de pièges.)
Que de choss passionnantes. D'expérience personnelle à généralisation, toujours le même problême ici!
j'ai pas tout suivi : faut dire une vieille personne ou une personne vieille ?


signé : la personne cigale, qui vient grossir le groupe de personnes troupeau...
je sais pas, comment "faut" dire. :(


Mais vrai, hier j'étais d'humeur à en rire, mais aujourd'hui en relisant tout ça je suis juste en colère, mais vraiment en colère. Les donnages de leçon sur comment "faut" dire, ça vient toujours de gens qui s'imaginent qu'ils ont l'apanage du respect, et qu'ils ont le droit de parler pour les autres.

j'ai vécu 15 ans avec une personne mari qui se trouvait être une personne handicapée : détronché, il disait, lui. C'est probablement pas respectueux, mais lui il disait comme ça. Pas "personne semi-non-voyante aux traits asymétriques et irréguliers et à l'expression du visage limitée et sujette aux épisodes épileptiques", non, épileptique détronché.

Souvent, on n'y pensait pas. Parfois on en rigolait. Son meilleur pote était dans un fauteuil. Le style hara kiri leur convenait mieux que toutes ces circonlocutions faussement respectueuses et vraiment condescendantes.


entendons nous bien : j'impose rien à personne, mais qu'on vienne pas m'emmerder avec des obligations de langage édulcoré. C'est absolument pas à l'échelle des questions qui se posent quand il faut trouver jour après jour l'équilibre entre tenir compte du handicap et des souffrances qui vont avec (et de celles qui ne devraient pas aller avec), et ne jamais le laisser envahir la perception qu'on a de l'autre, et celle qu'il a de lui-même, et la relation. Et, les donnages de leçons, hein...

(ah oui est aussi : les gens qui parlent de respect de la personne et qui semblent trouver normal qu'enculé soit une injure... non, rien. Décidément il vaut mieux en rire que se foutre en rogne)
Les donnages de leçon sur comment "faut" dire, ça vient toujours de gens qui s'imaginent qu'ils ont l'apanage du respect, et qu'ils ont le droit de parler pour les autres.
alors que vous vous savez puisque
j'ai vécu 15 ans avec une personne mari qui se trouvait être une personne handicapée

Le style hara kiri leur convenait mieux que toutes ces circonlocutions faussement respectueuses et vraiment condescendantes.
et tout le monde sait qu'il existe d'un côté, ce qui est de bon goût (hara kiri) et ce qui ne l'est pas (la petite maison dans la prairie).
passe encore ceux qui regarde les deux, mais ceux qui ne regardent que la petite maison dans la prairie, on devrait leur crever les yeux pour leur montrer comme c'est drôle hara kiri.

entendons nous bien : j'impose rien à personne, mais qu'on vienne pas m'emmerder avec des obligations de langage édulcoré. c'est pas la peine: c'est tellement plus simple de réduire au silence un contradicteur en se foutant de sa gueule avec ses copines.

C'est absolument pas à l'échelle des questions qui se posent
et heureusement, vous avez élevé le débat en ne nous parlant pas de votre mari, et sans passer la totalité de vos messages sur la question sémantique, le tout dans le souci exemplaire d'entretenir un climat serein aux échanges d'idées, dans un esprit d'ouverture total et de bienveillance.

également, vous avez apporté des questions intelligentes qui n'étaient pas abordés lors de l'émission.

pour tout ça, merci cécile. je peux vous appelez cécile ?
j'ai moi-même un ami, dont le voisin a un fils qui a pour camarade de classe une petite cécile. d'ailleurs elle boitait l'autre jour après s'être fait mordre au mollet. peut-on dire qu'elle est handicapée?
voilà.
"élever le débat", ce serait rester à l'abri de considérations générales sans prendre la peine d'expliquer sur quoi on fonde son point de vue.
Ou alors ce serait ne jamais fonder son point de vue, sa réflexion, sur son expérience personnelle, particulière : le débat "s'élèverait" mieux en flottant hors sol.
"élever le débat", ce serait parler toujours du point de vue de sirius, en faisant de grandes et abusives généralisations dégoulinantes de moraline sur le respect de la personne.

soit.
eh bien, je préfère le débat qui se pose. Dans le concret, dans ce qu'on vit, dans ce que ça nous amène à comprendre. je préfère lire les personnes, ici, qui évoquent des expériences, des rencontres un peu consistantes, plutôt que celle qui déballent leurs a priori.
je préfère lire les personnes, ici, qui évoquent des expériences, des rencontres un peu consistantes
ça s'appelle doctissimo ou msn, mais certainement pas un débat

plutôt que celle qui déballent leurs a priori.

AirOne qui d'apparence connaît aussi bien le sujet que vous a posté un message amical, serein et argumenté. En aucun cas, il ne s'agit d'aprioris. Sauf qu'il se fait tomber dessus avec méchanceté.

Ne faites pas croire que vous vous battez contre des préjugés, des idées reçues et des aprioris.
Avec jerisback, au départ, c'était très correct, et argumenté aussi. Sauf que par contre, vous lui tombez à 4 ou 5 dessus avec hargne.

Le pire, c'est que dès les premières minutes de l'émission, et avant même d'ouvrir le forum, je savais qu'il y aurait cette discussion, sur ce point, et avec l'argument massue du parfait petit gauchiste rapporté par la vieille garde des @sinautes: la condescendance.

Tout sauf la condescendance. La condescendance c'est le mal. La condescendance est ce qui peut arriver de pire aux handicapés. En jouant avec hypocrisie et (ou) bêtise sur le double sens du terme: la condescendance du jeune qui laisse sa place à une veille dans l'autobus, la condescendance d'un prêtre intégriste parlant de l'homosexualité. Jouant sur l'amalgame pour bien rapprocher le message d'AirOne à celui d'un curé limite facho.

Y'a le point Godwin, mais faudrait inventer un point à attribuer aux gauchos qui dès qu'ils entrent dans un débat, c'est pour traiter à mots couverts l'interlocuteur de stupide et (ou) de facho. Et puis il en faudrait un autre pour les ayatollahs de l'universalisme qui dès qu'il est question de différences, de diversité, jusqu'aux minorités dont il est question ici, ils sortent l'argument de la condescendance.

Je crois que c'est quand même moins grave si dans un premier restaurant, il y a 3 serveurs qui s'affairent autour d'un handicapé, plutôt que le deuxième interdisant de fait son accès aux PMR.

Le gauchiste n'a pas besoin de se poser la question de comment sensibiliser les français au problème du handicap dans la vie courante, sur le marché du travail, dans les médias. Le gauchiste connaît un handicapé. Et même sans ça, le gauchiste sait. Par le pouvoir de l'imagination et de l'empathie qui viennent d'ailleurs tout naturellement à lui quand il se révèle à lui-même gauchiste. Il sait.

Donc il va s'occuper d'un problème autrement plus subtil et autrement plus crucial. En effet, le gauchiste est extrêmement intelligent, et à ce titre il nourrit de grandes ambitions: péter la gueule aux personnes gentilles qui font montre, à leurs yeux, de condescendance.

Mon fils, si j'apprends que tu te lèves dans l'autobus pour céder ta place à une grand-mère par condescendance, tu me recopieras 100 fois l'article 1 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, ça te fera un peu réfléchir, et te donneras de la répartie quand tu seras abonné à @si.

Entre-parenthèse, les handicapés qui se sont exprimés dans cette émission, sur le plateau ou dans les extraits, parlent de "différences". Là où le manuel du parfait petit gauchiste parle d'"égalité". Est-ce que ce ne serait pas l'occasion de s'interroger sur deux visions qui ne sont pas si antagonistes que ça: la société de l'universalisme, et la société du diversalisme pour reprendre l'expression de P.Chamoiseau ?
dans le message de AirOne :
"Allez leur demander à eux et elles ce qu'ils et elles préfèrent, ce sera assurément plus éclairant."

je ne fais que suivre son conseil en évoquant deux personnes qui, clairement, ne "préféraient" pas qu'on les nomme des "personnes handicapées".
Comme il est clair que personne ne peut le demander à tous les "eux et elles" concernés, et qu'en tout état de cause deux contre-exemples suffisent largement à invalider une généralisation, Il me semble que, justement, je réponds sérieusement à son propos.
Certains préfèrent, c'est une évidence. d'autres aiment mieux pas (c'est une litote).

je vous signale que Sophie Massieu ne reprend pas DS lorsqu'il parle "des handicapés".

Elle-même parle plutôt de personne handicapée (et pas toujours de personne "différente", contrairement à ce que vous affirmez, probablement parce qu'elle sait, elle, que cette différence est parfois un handicap), mais ne demande pas "de grâce" qu'on l'appelle ainsi, et ne semble pas se sentir niée dans sa personne durant l'émission... d'autre part elle parle d'elle comme "aveugle", et pas "non voyante" comme on nous enjoint si souvent de le faire au prétexte que les aveugles préfèrent être nommés non voyants.

Mais après tout c'est peut-être parce qu'elle est aveugle qu'elle a cette capacité d'entendre la façon dont un terme est employé, le contexte, l'attitude du locuteur, au lieu de s'attacher à la lettre et de croire que c'est, a priori et toujours, de façon péjorative.
"et ne semble pas se sentir niée dans sa personne durant l'émission"

Mais personne ne vous a parlé de négation de la personne!!
Relisez enfin, avant de vous étendre encore!

On vous a parlé de confirmer autant que faire se peut, le statut de personne, par un tout petit effort de vocabulaire!
C'est pas difficile à comprendre quand même!
Enfin si, quand on a autant d'aprioris quie vous!!
Certains préfèrent, c'est une évidence. d'autres aiment mieux pas
Je parlais de "La petite maison dans la prairie" pour le côté dégoulinant et mièvre que vous reprochez à AirOne, mais aussi parce-qu'il s'y trouve un couple d'aveugle. Et qu'en terme d'acceptation sociale de ce handicap, la célèbre série à grand succès a certainement joué un rôle important.

Je suis heureux de vous entendre dire que les goûts ne se discutent pas et que les généralisations sont rarement de bons outils d'analyse. C'est pourquoi je suis d'autant plus surpris quand vous tranchez définitivement qu'il ne faut pas vous "emmerdez avec des obligations de langage" sous le fallacieux prétexte d'avoir eu un mari handicapé.

En effet, en démocratie, le cercle familial et le cercle public ne sont pas régis par les mêmes exigences. Ne serait-ce que parce-qu'en milieu public, par définition, on s'adresse à des personnes que l'on ne connaît pas, et par voie de conséquence dont on ne connaît pas les sensibilités, les préférences et donc leurs goûts en terme de langage.

Je ne sais pas s'il y a plus de personnes handicapées qui préfèrent "personne handicapée" à "handicapé". Et je pense que je peux parier que vous non plus.
Par contre, force est de constater que des terminologies diverses et variées apparaissent suffisamment importantes aux yeux de certains de nos concitoyens que certains appellations ont été ôtées de la place publique par l'usage ou le législateur: nègre, mademoiselle, bonne (le métier), etc, etc.

Par conséquent, il n'y a aucune raison de traiter d'un revers de main méprisant une requête courtoise et somme toute anodine.

Elle-même parle plutôt de personne handicapée (et pas toujours de personne "différente" , contrairement à ce que vous affirmez
Non, vous vous trompez, vous m'avez mal lu. J'ai écrit "différences" et non pas "personne différente".

Contrairement à ce que vous pensez, je fais peu cas du problème "handicapé contre personne handicapée". Ca ne me pose aucun problème de répondre à la demande initiale d'AirOne défendue par jerisback. Il y a une requête, que je ne trouve pas déraisonnable et y accéder ne me coûte pas le moindre effort et aucun compromis sur mes convictions et mes valeurs.
Par contre, je réagis parce-que je les vois se faire insulter et mépriser.

Quand je parle de "différences", je ne suis plus du tout dans le problème sémantique de l'expression "personne handicapée" qui a donc été l'objet de tous vos messages. Je l'oppose à "égalité". En d'autres termes, c'était une proposition de réflexion sur autre chose que votre lexicale idée fixe du moment.

Ce n'est pas du vocabulaire, ni de son impact sur la sensibilisation du public que je vous interroge; mais sur 2 concepts déjà jadis évoqués: l'universalisme et le diversalisme. Le monsieur te demande ta vision de la société française: est-ce que tous les français sont des handicapés égaux entre eux, ou est-ce que tous les français sont différents?
C'est tout le problême républicain, donnez des droits différents à des gens dont on nie la différence en les jugeant égaux.
Mais l'égalité, dans l'absolue, cela veut dire identique, absolument indissociable.
Pourtant l'on sait bien qu'il existe des différences. La république ne veut pas aller plus loin que les différences territoriales, et se faisant donne raison aux partisans du communautarisme bafoué, donc du communautarisme.L'égalité dans la différence...
L'équivalence serait peut être plus appropriée.
Liberté, Equivalence, Fraternité...??
ben, moi c'est du vocabulaire, que je parle, et c'est sur la volonté de plier le vocabulaire à une édulcoration toujours croissante, que je parle. C'est là dessus que nous avons ironisé (pas "injurié, nuance), sur cette tendance ridicule à la préciosité.

C'est de langage, que je parle, et de l'erreur qui consiste à croire que c'est le mot (ici utiliser "handicapé" comme substantif), isolément de son contexte, qui porte la péjoration, et qu'il faut donc le taire, qu'il suffit de l'éradiquer pour être "respectueux".

Ce que ça dit de la société, c'est ce déplacement du sens vers des "signes extérieurs", limités, réduits, qu'il convient de "nettoyer". C'est cette obsession du "propre", du contrôle, au détriment du sens. C'est cette promptitude à vouloir rectifier la forme, la forme partielle, réduite à un élément isolé, de la parole de l'autre plutôt qu'à s'interroger sur ce qu'il dit.
Que cette obsession soit portée par un handicapé ou par un "valide", par un pédé ou par un hétéro, par un nègre ou par un blanc, par une femme ou par un homme, on n'en a pas moins le droit de l'interroger, d'en discuter, de la trouver ridicule, d'en rire.

Je ne dis pas que tous les discours se valent : la réponse de gruikya à airOne (à laquelle celui-ci n'a pas daigné répondre et qu'il jugée outrancière) était d'après moi pertinente, et montrait que le mépris peut tout autant résider dans l'utilisation condescendante du terme "personne" que dans l'utilisation de "handicapé" comme substantif. Tant qu'à être attentif au langage, il ne faut pas s'arrêter en chemin, sauf à cautionner tous ceux qui parviennent à dire les pires saloperies en termes policés.

À l'égard de la charge péjorative que peut recouvrir un terme, il y a deux façons de réagir, en gros.

La première est ce "nettoyage". Peine perdue : on hésite certes à dire de quelqu'un qu'il est "fou", mais dans le même temps "parano" est devenu une injure. Chaque politicien désormais dit "les citoyennes et les citoyens" au lieu au lieu d'entendre "citoyen" comme un neutre englobant les hommes et les femmes (et les autres), mais on ne voit guère que ça ait fait évoluer la place des femmes dans les appareils politiques... parfois c'est encore pire, comme par exemple quand "chômeur" est remplacé par "demandeur d'emploi", et aveugle par "non voyant", expression qui insiste sur le "manque" et non sur la différence, et dont on voit donc mal en quoi elle est plus respectueuse, même d'un strict point de vue formaliste.

L'autre est de tenir bon sur le fond, de refuser qu'un mot soit définitivement connoté de façon négative, que "pédé" ou "enculé" soit forcément une injure, que "vieux" soit forcément méprisant. De continuer à utiliser ces mots qui marquent une différence en leur attribuant la neutralité, ou la charge positive, dont ils peuvent être porteurs, dont peut être porteuse la particularité qu'ils désignent. En voici un exemple :

"Nègre.

Nous suivions le programme, mais nous avions chacun des sujets de prédilection propres. Rimbaud a énormément compté pour nous, parce qu'il a écrit: «Je suis un nègre.» Langston Hugues et Claude McKay, les nègres américains ont été pour nous une révélation. Il ne suffisait pas de lire Homère, Virgile, Corneille, Racine... Ce qui comptait le plus pour nous, c'était de rencontrer une autre civilisation moderne, les Noirs et leur fierté, leur conscience d'appartenir à une culture. Ils furent les premiers à affirmer leur identité, alors que la tendance française était à l'assimilation, à l'assimilationnisme. Nous nous sommes donc constitués un monde à nous.

Le surréalisme nous intéressait, parce qu'il nous permettait de rompre avec la raison, avec la civilisation artificielle, et de faire appel aux forces profondes de l'homme. «Tu vois Léopold, le monde est ce qu'il est, tu t'habilles, tu mets ton costume, tu vas au salon, etc. «Mes hommages, Madame.» Mais où est le nègre dans tout ça? Le nègre n'y est pas. Tu l'as en toi, pourtant. Creuse encore plus profond, et tu te trouveras au fond de toi, par-delà toutes les couches de la civilisation, le nègre fondamental. Tu m'entends, fondamental.» C'est exactement ce que j'ai fait, et toute cette littérature en alexandrins, nous pensions qu'elle était dépassée. «Ils» avaient fait leur littérature, mais nous, nous ferions autre chose, car nous étions des nègres. C'est le nègre qu'il fallait chercher en nous.

Nous nous sommes intéressés aux littératures indigènes, aux contes populaires. Notre doctrine, notre idée secrète, c'était: «Nègre, je suis et, nègre, je resterai.» Il y avait dans cette idée celle d'une spécificité africaine, d'une spécificité noire. Mais Senghor et moi nous sommes toujours gardés de tomber dans le racisme noir. J'ai ma personnalité et, avec le Blanc, je suis dans le respect, un respect mutuel."


Aimé Césaire
Je suis mort de rire à t'écouter te tripoter le minou. T'as bien avalé la resucée de J.Bernard et tu la recraches en en foutant partout. Sauf que t'es la première à jouer les pucelles effarouchée quand on t'as pas lubrifié tes trous qui te servent d'oreilles.

Parce-que tu peux te la jouer Jeanne d'Arc de la prose, quand c'est moi qui te causes, c'est pas le fondement de ma pensée que tu regardes. Non, tu baves sur ma grosse proéminence de vocabulaire. D'ailleurs à peine jerisback a fait gicler un mot que tu cries sans modération et au ciel que t'es toute éclaboussée.

Joue les fières, et valse au bal des indignés de l'édulcoration de la langue française. Mais t'as pas la musique, ni le tempo.

A ce compte là, N.Diallo est effectivement une domestique. Et toi tu rajoutes nègre. Pourquoi tu t'as pas fait sédition avec tes copines pour défendre JF.Kahn en chantant A.Césaire ou V.Hugo; au lieu de les caresser dans le sens du poil?
Peut-être parce-que tu crois que c'est toi qui dictes tes propres limites aux autres? Peut-être parce-qu'à force de te tripoter le minou et à te gonfler la panse d'orgueil, y'a plus que ton nombril que t'arrives à voir?
pour la première fois sur les forums, j'ai "alerté" concernant ce post de djinneo.
aucune insulte, il s'agit de métaphores et d'illustrer par l'exemple de ce qu'on peut ressentir en lisant du vocabulaire non édulcoré quand ce n'est pas nous-même qui fixons les limites: proof of concept!
et je suis largement dans les clous légaux.

la deuxième partie de l'expérience consiste à confronter à la réalité le discours de cécile clozel: à savoir si elle va demander une édulcoration s'arrêtant nette à la forme, ou comme elle le dit privilégier le débat.
... parce-que derrière ce que vous croyez lire, y'a des vrais arguments, hein. Encore faut-il arriver à les lire.

Et si vous pensez qu'il ne s'agit uniquement que d'insultes vaines, et que vous n'arrivez pas à lire l'enchaînement logique de l'argumentation, posez vous la question des caricatures de Mahomet, par exemple, ou de la simple requête amicale qui initialement a été formulée.
"Je suis mort de rire à t'écouter te tripoter le minou. T'as bien avalé la resucée de J.Bernard et tu la recraches en en foutant partout. Sauf que t'es la première à jouer les pucelles effarouchée quand on t'as pas lubrifié tes trous qui te servent d'oreilles. "
"Peut-être parce-qu'à force de te tripoter le minou et à te gonfler la panse d'orgueil, y'a plus que ton nombril que t'arrives à voir?"
non, c'est pas insultant, c'est simplement inqualifiable. et peu me chaut la réaction de cécile. peu importe la subtilité argumentative bien cachée, même pas envie de chercher à la lire. c'est indigne, c'est tout.
bah, cigale, pas de quoi fouetter un... minou.

c'est jeune, ça sait pas quoi faire de son énergie, ça s'amuse à tenter de scandaliser, ça s'imagine encore qu'on peut s'effaroucher pour un peu de bave ou une éjaculation mal contrôlée...

quant au fond, le propos est simple : réfléchir, argumenter, c'est de la masturbation intellectuelle. (et on ne sait ce qui est supposé le plus honteux des deux ???)
factuellement, ton post méritait bien mieux comme réponse. et en soi, c'est insupportable. on est peut-être plus costaud quand c'est à soi qu'est adressé ce type de discours.
quant au fond, le propos est simple : réfléchir, argumenter, c'est de la masturbation intellectuelle.

voilà, c'est ça, j'allais vous le dire: brûler des livres, et emprisonner des intellectuels c'est mon leitmotiv.

vous ne répondez pas à mes questions, et vous persistez, seule, dans votre débat de vocabulaire qui, je vous le répète ne m’intéresse pas plus que ça.

je vous propose d'ouvrir un peu le débat en lançant des sujets, mais vous vous accrochez obstinément à cet objet qui de votre propre aveu n'est pas à la hauteur des enjeux...

de plus vous n'êtes pas cohérente puisque on ne peut pas dire que vous gardez vraiment votre sérénité par rapport à la provocation: vous ne répondez pas sur le fond, mais par des attaques personnelles.
vous ne relevez que les allusions sexuelles, preuve que vous vous êtes arrêtée sur la forme du message (baver sur la proéminence de mon vocabulaire) et non pas sur le message en lui-même comme vous le recommandiez (regarder le fondement de ma pensée)

de toute façon, ce sujet précis a longuement et à plusieurs reprises été abordé par J.Bernard (avaler la resucée de J.Bernard). Et si dans le fond je partage votre opinion, il me semble par contre, que ça peut-être un tout petit peu plus subtil que l'avis définitif et tranché que vous exprimez (la recracher en en foutant partout)

j'étais pas peu fier de "te lubrifier les trous d'oreilles" en métaphore de "discuter avec vous en utilisant un langage châtié". Quant à "se tripoter le minou", il ne fait pas référence à réfléchir, penser, argumenter; cette expression fait référence au fait de participer à un forum sans s'engager à entendre et comprendre ses contradicteurs.

Bref, tout ça pour dire que dans un premier temps, édulcorer le langage par pudeur pour éviter de regarder la réalité en face; je le conçois très bien, ça n'a pas d'intérêt et ça peut même être nocif à la cause de l'objet désigné.
Mais dans un deuxième temps, je m'interroge, et par la même occasion, je vous interroge quand les mots sont devenus blessants et connotés.

Je ne connais pas le texte dont vous donnez un extrait. Mais j'imagine très bien que si A.Rimbaud avait écrit "je suis un noir", il aurait tout autant compté pour A.Césaire.
Je suis désolé, mais à mon sens, ce texte ne stipule pas une réhabilitation du mot nègre, comme vous semblez le comprendre et le laissez entendre, mais la réhabilitation de l'identité noire. Le signifié, pas le signifiant.

D'ailleurs, il ne tient pas plus au mot nègre qu'au mot noir, puisque de toute évidencet, il utilise indifféremment l'un et l'autre. Et de toute façon à l'époque, ce n'était pas le mot en lui-même qui était jugé péjoratif, mais ce qu'il disait.

Peut-être que cette histoire dit justement le contraire de ce que vous soutenez: un changement des mentalités est corrélé avec un changement de vocabulaire. Je ne sais pas si la relation est directe, automatique ou diffuse, et lequel entraîne l'autre, si jamais c'était le cas.

Donc je ne suis pas sûr que vous fassiez bon usage de votre citation. Et en plus, j'ajouterai que je ne suis pas sûr qu'on puisse s'élever contre l'usage courant de la langue et de son évolution par le peuple.
Je ne crois pas qu'une élite puisse statuer dogmatiquement sur le sens, les connotations péjoratives, les emplois et les usages. Il n'y a qu'à voir par exemple les flops ridicules de l'Académie Française que récoltent ses propositions, notamment dans le domaine informatique.

Qui parle de balado-diffusion en lieu et place de podcast? Qui ne sait pas aujourd'hui que nègre, domestique et bonne sont des mots injurieux? Qui utilise le mot naguère dans son sens éthymologique?

La langue ça bouge. Mais ça bouge de plein de manière différente, pas toujours de la même manière selon la situation géographique. A la Réunion, les anciens demandent sans aucune arrière pensée: "elle est de quelle race ta copine?". La même question dans certains arrondissements huppés de Paris serait plus que déplacée.

Et puis le propre de la communication, c'est d'échanger. Si, en vertus de principes rigides, on s'interdit de changer de vocabulaire qui est considéré comme choquant pour son interlocuteur, par définition, on rompt l'échange, on l'exclut de la conversation, du débat.
Et de mon point de vue, c'est exactement ce que gruikya a fait avec AirOne: l'exclure.

Pourquoi pas s'interroger sur l'utilité de sa requête. Mais gentiment, aussi amicalement qu'il est venu. Pourquoi lui jeter à la figure "ridicule", "impuissant" et d'autres termes du même accabit qui entre parenthèses servent aussi en général à stigmatiser les personnes handicapées... (là aussi, je vous laisse méditer...)

Alors je ne dis pas que dire personne-handicapée va automatiquement rendre leur la place qui leur est du. Mais comme je l'ai dit, les changements de mentalité s'accompagnent souvent d'un changement de vocabulaire.
Et quand bien même, ça ne servait qu'à ménager des susceptibilités, en quoi, ça poserait problème?

Parce-que là, il ne s'agit pas de cacher la réalité: le terme handicapé reste présent dans "personnes handicapées". On n'est pas dans la logique des paraphrases abracadabrantesques qui d'un coup de baguette magique ferait disparaître le handicap.
je suis à la bourre, je vous réponds sur un seul point pour le moment : "je ne suis pas sûr qu'on puisse s'élever contre l'usage courant de la langue et de son évolution par le peuple."

tout à fait d'accord avec ça.
sachant que : pour ce qui est de la langue comme pour tout le reste, "le peuple" n'est pas une entité homogène... il est traversé par des conflits, des divisions, des jeux de pouvoir. C'est particulièrement clair pour ce dont on parle : ce n'est pas "le peuple" dans son ensemble qui décide d'employer "personne handicapée", un "peuple" auquel je m'opposerais en tentant de légiférer sur son usage.
C'est même plutôt le contraire : un certain groupe de personnes, parmi lesquelles il y a des handicapés, mais aussi des professionnels de la profession du handicap, et des charitables de la charité du handicap, veulent imposer "au peuple" un changement de discours.

voyez-vous, je pense que si on enquêtait aujourd'hui pour savoir qui utilise "personne handicapée" plutôt que "handicapés", on y trouverait en force tous les employés et les décideurs des cotorep, des administrations, des institutions diverses qui entretiennent des dispositifs délirants de contrôle, de mesure maniaque de taux d'invalidité et de distribution de miettes pitoyables de subsides auxquels sont soumis les handicapés pour pouvoir survivre. Tous ceux qui vivent de ce merdier bureaucratique.
Le tout dans le plus poli des "respects de la personne", évidemment.
un certain groupe de personnes, parmi lesquelles il y a des handicapés [...] veulent imposer "au peuple" un changement de discours.
Non, pas du tout. En l'occurrence, ce sont deux personnes du peuple, qui demandent à un unique représentant de l'élite médiatique d'utiliser un seul élément de langage.

je pense que si on enquêtait[...]
argument irrecevable: pures supputations: avec des scies, on mettrait Paris dans un fauteuil roulant.
Djinneo, attention à vos propos.

Je vous rappelle que les forums sont des lieux de respect et de courtoisie.
Juste un mot... J'ai pas tout lu de cet échange ping-pong (m'intéresse pas vraiment) mais j'ai lu le post de Djinneo.

Sur ASI (cf. Dominique Godin, exclu pendant un mois), il est donc plus grave d'avoir des couilles molles que de se "tripoter le minou."

Le niveau monte.
Objectivement certes, il y a un truc que je trouve plus attristant que l'autre, ayant beaucoup d'affection pour les branleurs.
Sans doute, cet avis est partagé par la direction morale de ce site.
faudrait demander aussi l'avis des couilles. Après tout elles ont leur mot à dire aussi, et quant à moi j'ai aussi beaucoup d'affection pour elles. :)
C'est ce que je dis. Le niveau monte... :-)
"eh bien, je préfère le débat qui se pose. Dans le concret, dans ce qu'on vit, dans ce que ça nous amène à comprendre. je préfère lire les personnes, ici, qui évoquent des expériences, des rencontres un peu consistantes, plutôt que celle qui déballent leurs a priori.
"

Le brouillard de vos certirtudes vous aveugle!!
"qui semblent trouver normal qu'enculé soit une injure"
C'est pas une question de trouver cela normal, c'est un constat, une fois de plus. Si vous le contestez ce constat, parlez en aux forces de l'ordre en les appelant "hey enculé", vous verrez leur réaction. On a déjà eut drouit à c elle de Koko sur Porte, mais vous doutez encore que c'est une insulte si je comprends bien...!!!

Les donnages de leçon.... ha ha!!J'adore!!
Elle a des yeux magnifiques, à défaut de voire ils participent à l'expression, ça renforce le propos.
L'esprit critique d'asi s'émousserait-il dès lors que la télé s'occupe de handicap ? Cette télé-réalité à la sauce arte, avec ses bons sentiments et cette manière de prendre le monde pour un décor merveilleux ou atroce qui ne sert que le personnage du "journaliste", personnage finalement aussi vide et sans aspérités que les gens qui le regardent (c'est un des noeuds de la télé-réalité : faire en sorte que le spectateur ne se sente pas médiocre, ou ignorant, ou différent de la personne qu'il regarde lui parler dans le poste), cette télé-réalité, ne provoque donc pas chez vous la nausée ?
Y a encore du boulot à faire!!!
Plus on fait de circonvolutions pour parler d'un être humain dans une situation d'"exception", pour moi, plus ça prouve qu'on est mal à l'aise avec
justement cette "exception". Je ne m'étais jamais posé la question avant de lire la leçon de morale d'AirOne... Peut-être parce que j'ai rencontré une femme extraordinaire qui m'a fait oublier justement le mot de "handicapé" ou "personne handicapé"... Poliomyélite à 7 ans, elle avait 57 ans quand je l'ai rencontrée, au bord d'une piscine ... Elle m'a interpelée justement parce qu'elle était seule, et qu'elle riait comme une folle avec les divers "maîtres-nageurs" en s'adressant à eux en arabe (c'était à Jérusalem-Est).
Elle s'est installée sur le siège à côté du mien, avec sa chaise roulante, ses cannes, ses attelles etc... Dans un élan d'empathie, je lui ai proposée mon aide... elle m'a dit "surtout pas, ne vous inquiétez pas, je me débrouille toute seule, j'ai l'habitude"... et nous avons commencé à papotter. C'était une grande voyageuse... elle était même allée au Népal, et aux confins du Tibet... en voiture, depuis l'Europe, avec sa mère. Elle m'expliquait qu'elle était montée en altitude dans un panier sur le dos d'un sherpa, qu'elle avait ouvert un centre dans lequel elle s'occupait des réfugiés tibétains, qu'elle parlait tibétain...
De retour à Paris, nous nous sommes revues... c'était quelqu'un de très "vivant" qui faisait vraiment rarement allusion à son handicap, seulement aux difficultés qu'elle rencontrait dans les ascenseurs en France, dans quelques administrations parisiennes pas du tout adaptées... Elle m'a appris comment la pousser dans son fauteuil, comment descendre des trottoirs, comment monter le fauteuil sur le trottoir... avec elle, j'ai remarqué combien les handicapés n'existent pas : automobiliste qui se gare juste devant le "bateau" du trottoir empêchant ainsi le fauteuil d'accéder au passage-piéton, alors que nous allions passer... dans les cafés, les clients et les serveurs qui font la tronche quand on leur demande d'enlever les sièges pour pouvoir passer avec un fauteuil... dans une boutique, la vendeuse excédée parce que nous étions entrées toutes les deux en rigolant. Un handicapé, ça doit faire la gueule ou être triste, avais-je constaté après ce premier après-midi passé avec elle. C'était d'ailleurs ce qui nous faisait rire. Elle m'expliquait qu'aux caisses de super-marché, lorsqu'elle arrivait avec ses cannes, les gens lui passaient devant, étaient pressés, alors que, lorsqu'elle était en fauteuil (alors que je suis assise, et que je peux justement attendre car je ne me fatigue pas du tout dans le fauteuil), là les gens la laissaient passer... Elle trouvait globalement les gens assez "cons" face à son handicap.
Je l'ai hélas perdue de vue, mais je me suis souvenue d'elle quand j'ai dû subir une série de chimios pour enrayer un cancer. J'ai toujours été valide pendant les 9 mois de traitements... un jour, avec des amis, nous nous sommes retrouvés au restaurant pour aller manger avec "celui qui venait de l'étranger". J'allais déjeuner régulièrement avec ce groupe d'amis alors que l'"étranger" nous rejoignait pour la 1ère fois. Pendant tout le repas, il a passé son temps soit à ne pas me voir, soit à s'adresser à moi comme si j'étais une grabataire. Ca a choqué tout le monde, moi la première...
Donc ne jamais être condescendant... ou hypocrite. Rien de plus horrible que d'être traité comme quelqu'un d'"incapable". Il y a des "handicapés de la vie bêtes et méchants" beaucoup plus pathétiques, et chez eux, le handicap ne se voit pas.
marrant. on a posté en même temps. tu verras, les esprits, grands et petits, se rencontrent...
Je vais répondre ici vu que les autres discussions ont dégénéré en chicanes ahurissantes (donc ce n'est pas vraiment une réponse juste à vous, clomani)...
La justification de l'emploi du terme "personne" dans "personne handicapée" à la place de "handicapé(e)" tout court n'est pas de lutter contre le péjoratif, mais contre l'essentialisation induite par le substantif. En utilisant handicapé comme un adjectif, on redonne au handicap sa vraie place, celle d'un attibut du sujet (ladite personne) qui vaut bien les autres : blond, myope, grand, poilu, etc.
On peut être contre ou juger que c'est inutile, mais ce n'est pas juste de la préciosité et ça se justifie au regard de ce que les mots ont de sens dans leur nature grammaticale aussi.
Et ce n'est pas parce que des curés condescendent à reconnaître la personne dans l'homosexuel pour mieux la condamner ensuite que la démarche de désessentialiser ne peut en aucun cas être intéressante. À ce train-là, on dit aussi que l'extrême gauche et l'extrême droite, c'est la même chose parce que les deux critiquent l'Europe.
Quant aux gens qui sont en effet pourvus d'un handicap, je pense qu'ils ont tous des idées différentes sur ce problème et que "leur avis" sur la question n'existe pas (au sens où il n'y a pas d'unanimité sur la question) ; et c'est bien présomptueux de vouloir parler à "leur" place, qu'on soit effectivement handicapé ou pas. Ce qui compte, finalement, c'est bien le résultat (lutter contre le rejet et la discrimination), pas la méthode (dire "personne" ou pas). Chacun son truc.
Voilà voilà.
Bien amicalement,
Ze orange cucurbitacée.
puisque c'est moi qui ai parlé de préciosité, je peux préciser : évidemment que je saisis bien le sens de ce choix de formulation, la volonté de "lutter contre l'essentialisation". C'est tout de même bien parce que cette essentialisation est vécue comme péjorative que cette volonté s'est affirmée. On peut d'ailleurs noter que les mêmes qui disent "les personnes handicapées" n'hésitent pas, pour la plupart, à parler des "valides"...

la préciosité réside dans l'insistance, et dans l'illusion qui la sous-tend qu'il peut y avoir des mots "propres" (dans toutes les acceptions du terme), et qu'il y a des mots "sales" qu'il convient d'éliminer. Je ne crois pas ça : il me semble au contraire qu'aucun mot (ou aucune forme grammaticale) n'est essentiellement propre, qu'aucun ne peut le rester toujours. Tous sont ambigus, tous peuvent dans certains contextes connoter leur contraire. Il en va ainsi du mot "personne", d'ailleurs. Non seulement parce qu'il est, en fin de compte, terriblement impersonnel, mais parce qu'il renvoie aussi au "personnage", au rôle, au faux self, au masque (son étymologie). Et peut donc finir par exprimer plus de déni que respect.
Nulle question de mot sale ou propre dans ce que j'ai marqué ci-dessus ; l'essentialisation (dans ce cas comme dans d'autres) n'est pas tant péjorative qu'injustifiée en soi et à la source de discriminations. Essentialiser, c'est réduire la personne à une de ses caractéristiques et lui attribuer un comportement, une pensée, un être stéréotypés à partir de cette caractéristique. Il n'y a pas d'essentialisation positive.

Comme c'est la désessentialisation qui compte, finalement, vous pouvez mettre ce que vous voulez à la place de "personne", qui à mon sens, prend en compte l'identité propre de l'humain que vous avez en face de vous (et si vous lisez Goffman, par ailleurs, vous conviendrez avec lui que dans toute situation sociale l'on joue un rôle - ce qui n'a rien à voir, mais relativise la notion de déni que vous tirez du mot "personne").

By the way, si parfois je dis "personnes handicapées" plutôt qu'"handicapés", parce qu'il m'apparaît important de le formuler ainsi (et c'est quand même extrêmement rare : je préfère les formulations plus spécifiques), je ne parle jamais de "valides", en adjectif ou en substantif ; ce mot ne veut rien dire.

Amicalement derechef ;)
Il faut dire "personne en situation de féminité", le terme "femme" participant clairement de la domination masculine.

Je rigole, les batailles sémantique sont parfois importantes, mais je dois dire que je ne suis pas vraiment convaincu par ce genre là :"personne +xyz".
On dit rarement "tiens quelle personne enculée" mais plutôt "tiens quel enculé" puisque ça n'a aucun sens de placer du positif quand on veut dénigrer, peut être cela vous mettra t il sur la voie du sens du mot "personne".
mais tout de même vous devriez faire attention au genre des termes que vous choisissez, hein, parce que là on pourrait soupçonner que ça vous semble plus dénigrant enculé qu'enculée
(et le fait est que, me semble-il, dans l'opinion majoritaire des personnes en situation de virilité, ou tout au moins de celles qui expriment leur opinion, enfin bon vous voyez quoi, eh bien, ce n'est pas toujours tout à fait péjoratif l'idée d'une personne en situation de féminité qui soit aussi en situation de se faire sodomiser, enfin si tant est que la personne en situation de féminité soit une personne en situation de féminité et pas de virilité, houlàà, je suis pas sûre de bien me faire comprendre, c'est drôlement compliqué de parler comifo.)
Décidément vous faites fort Cécile ... Bravo, et pour continuer dans le private-private ... j'ai eu une amie qui était à la fois handicapée et homosexuelle, je ne l'ai plus parce qu'elle n'est plus. J'ai perdu 3 ami-ies très proches et encore jeunes, en 9 mois seulement dont deux handicapé-es. Ce fut très difficile, parce que nous avions bien ri ensemble et partager beaucoup plus que le rire, les galères, les difficultés au quotidien, etc, etc ... Le pire comme le meilleur.

Je ne suis pas certaine que Jairi, saisisse toutes les subtilités de votre commentaire.

Mon deuxième prénom est Cécile, la reine de la musique. ;-))
l'aveugle, aussi, je vous signale :D
Moi-même, je ne suis pas raciste: j'ai un ami qui s'appelle Hakim.
+ 1

Signé : El Houssine
@ El Houssine: c'était du second degré à méditer...
Hihi, merci du conseil. ;-))
Je n'ai pas à choisir le genre, "personne" est quoi qu'il arrive féminin.
Commentaire bien inutile de votre part, compris par une seule personne, qui applaudit des deux mains, alors que vous partez d'emblée sur l'hypothèse fausse d'un choix de ma part! J'en finis par me demande si tout le monde a toute sa tête ici!!
ben non. On est un peu handicapés du ciboulot, aussi.
*** Message modéré ***

Pas d'insultes dans les forums.
Tiens Jairi, tu me fais penser à quelqu'un ..... Ton commentaire mériterait d'être modéré, je dis bien modéré et non supprimé.

Il te manque quelque chose, vraiment ....

Sur ce, je m'en vais, DS ne serait pas content que nous insistions sur ta sinistre bêtise.
C'est cela, bon vent! Vu l'apport d vos interventions, n'hésitez sirtout pas à vous en passer!

Et ce serait un honneur d'être banni pour ce commentaire, une véritable reconnaissance de tout le mépris que j'y ai mis face à de tels propos inconsistants, qui ne sont pas là que por répondre à un pseudo et pas aux messages!
Et parano avec ça !Tes messages sont con-sistants, il est vrai ... même pas besoin de lire le pseudo pour savoir qui l'a écrit.
Mais oui!! Vous pourriez faire gobber tout ça à des naifs de votre niveau sans doute!
l'est vénère.
si je réponds à son "pauvre conne" que oui je suis aussi un peu handicapée mentale, il va mal le prendre, non ?
Suis pas nrv, veux juste bien vous faire comprendre le dégout que vous m'inspirez.
Bien bien, "cet utilisateur n'existe plus ". Merci Cécile et Bysonne, espérons que sa disparition sera durable.
Mince je vais m'ennuyer ... en attendant le prochain pseudo de ce cher Raoul ;-))

Je n'ai pas alerté, pis je pensais pas que Mireille était sur le pont un samedi. Merci Mireille de n'avoir fait disparaître les insultes uniquement.
"Tiens Jairi, tu me fais penser à quelqu'un ..... Ton commentaire mériterait d'être modéré, je dis bien modéré et non supprimé. " vs "Je n'ai pas alerté'

Le summum de l'hypocrisie....!!

Non, non, je vous jure, je l'ai pas dénoncé à la gestapo..Si j'ai peint une étoile de David sur sa maison, bah oui, mais ça n'a aucun rapport....
J'espère que tu casques un max à chacun de tes réabonnements, je me marre d'avance à l'idée que tes délires vont bientôt te faire dégager à nouveau et aussitôt tu vas rempiler en raquant une fois de plus. C'est super ta méthode, bientôt, ce site pourra se payer de la pub grâce à tes déviances maniaques qui finissent systématiquement en bannissement.
pas alerté non plus, je m'en tape de me faire traiter — ce qui ne signifie pas que je trouve la modération inutile, question "ambiance générale".
c'est pas pour dire, mais je trouve quand même très agréable de ne plus se farcir les éructations bilieuses du troll. de vraies vacances. jusqu'au prochain. donc merci mireille.
Vous êtes nouvelle, vous ici, c'est vrai.
Quelqu'un aurait du vous narrer les aventures de Raoul ou d'Agathe, ça vous aurait éviter d'écrire une bêtise, une fois de plus.
Vous pensiez sans doute qu'avec deux, trois insultes, deux trois compères de la souffrance grecque, vous alliez me faire fermer ma gueule comme ça?
Vous pensiez sans doute me connaître.
Ha ha , vous me faites marrer de vos hautes prétentions qui se voudraient toutes plus empathiques, les unes que les autres, et où finalement vous n'arrivez qu'à cracher votre dose de venin quotidien, contre celui qui vous conteste.
Enfin bon, vous ne pouviez pas savoir qu'avoir vu crever ma mère après 25 ans de sclérose en plaques, m'avait fait relativiser beaucoup de choses, m'avait donner une force contre la connerie courante des plus incroyables, m'avait appris à faire abestraction de la bétise humaine quotidienne.
Vous ne pouviez pas savoir!
Vous ne pouviez pas savoir que le handicap, le lourd, celui qui ne s'amuse pas à crapahuter en pleine montagne, je l'avais vécu au quotidien pendant 25 ans, d'hôpitaux en maisons de séjour, courts, moyens, longs, en instituts de réhabilitaion des accidentés de la vie, bref que du handicap, du lourd, j'en ai vu plus que nécéessaire jusq'uà la fin de mes jours, pour savoir ce que c'est,
Mais je vous laisse sur vos certitudes, sur votre petit bonheur de nous avoir raconter, la vision du handicap, puisqu'il est de toute manière vain d'essayer de vous résumer 25 ans de souffrance, 25 ans de petites ou de grandes humiliations, toute chose que vous contesteriez d'autre part. Et puis je n'aurai ni la place de vous les raconter, ni la volonté de choisir, et je ne voudrai pas salir le propret espace espace publique de Mireille en vous narrant comment on fait pour faire déféquer une personne qui n'a plus la maitrise de ses muscles. Je vous laisse à votre vision idylique, de votre grand jeune homme, en pleine montagne torse nu, qui a réussi à vaincre ses difficultés, tant mieux pour lui.
Nous n'avons d'ailleurs eut droit qu'à de charmantes histoires de personnes qui avaient vaincu leur handicap, pour vivre presque ,normalement.
Quand on dit que la handicap est invisible et inconnu, c'est peu de le dire, ceux qui crèvent des annèes durant dans leur fauteuil, (alors que je suis assise, et que je peux justement attendre car je ne me fatigue pas du tout dans le fauteuil....... (no comment!!!!!)), ou leur lit, on ne les voit pas, on les entend pas, et donc on les comprend pas. Vous êtes avec vos amies mamies, le signe le plus brillant de l'incompréhension du handicap!

Mais @si n'est pas mal non plus! A quoi bon faire une émission sur le handicap, si c'est pour laisser dire tout et n'importe quoi dans le forum?
Air One, avait eut la pudeur, et la retenue de s'abstenir d'argumenter, sans doute parce qu'il sait qu'il est très difficile de se faire comprendre, que lever l'armure de protection contre l'imbécilité quotidienne, peut s'avérer assez dramatique. Personnellement, j'ai passé, ce stade. Ma pauvre mère n'est plus, et je n'ai plus à me protéger de quoi que ce soit, et encore moins de la connerie humaine. Elle n'avait pas la force, ni la volonté (puisque le handicap est toujours à la merci du bon vouloir de son entourage, qu'il ne faut donc pas froisser), de dire à tous ces cons, qu'ils l'étaient. Moi je l'ai, et vous me trouverez toujours en face de vous si vous y persévérez .


« eh bien, je préfère le débat qui se pose. Dans le concret, dans ce qu'on vit, dans ce que ça nous amène à comprendre. je préfère lire les personnes, ici, qui évoquent des expériences, des rencontres un peu consistantes, plutôt que celle qui déballent leurs a priori. »
C'est chose faite maintenant!!
eh bien, en effet, "on ne pouvait pas savoir".

l'étape suivante, c'est de vous rendre compte que vous non plus, "vous ne pouvez pas savoir", et que donc vos certitudes sur ce que n'ont pas vécu les autres sont déplacées.

je vous invite aussi à relire cette réponse que je faisais à votre affirmation ("vous ne pouvez pas oublié que vous êtes une personne handicapée") :

"et qu'est-ce que vous en savez, de ça ?
si vous êtes vous-même handicapé, il est possible que vous ne puissiez jamais l'oublier, mais de là à inférer que c'est le cas de tous... "

il me semble que vous réagissez comme si mettre en doute la généralité de ce que vous évoquez, c'était mettre en doute son intensité et sa vérité. C'est peut-être simplement pour ça que vous vous retrouvez à éructer sans être entendu : auriez vous dit "il y des gens qui ne peuvent jamais oublier leur handicap", ou "dont le handicap est tel qu'ils ne peuvent jamais l'oublier", peut-être que ça aurait été plus convaincant. Parce que plus juste, et faisant place à ces personnes au lieu de les englober dans "les handicapés" en général.
Je vous ai répondu!:! Difficile à une personne dans une chambre d'hôpital, d'oublier son handicap. Encore faut il qu'elle ne soit pas réduite au stade" de légume", et qu'elle puisse penser.

Et si il est vrai que je ne suis pas entendu, demandez vous donc pourquoi vous ne voulez pas entendre, plutôt que de reporter la faute sur autrui encore une fois.
Vous vous retrouvez à chipoter sur des tournures de phrase, là, où l'on vous dit que vous pourriez faire des effiorts de vocabulaire!
Vous me reprochez de généraliser à où je vous demande de faire un effort de personnalisation!!

Regardez donc, qui de nous deux devrait faire un effort, qui de nous deux a la parole la plus à même de choquer, de blesser ou de manquer de chaleur!:!
Et vous pensez sérieusement que quelqu'un qui se prévaut du statut d'handicapée mentale pour faire la maligne devant ses copines sur un forum où l'on tente d'aborder sérisuement le sujet est en mesure de me donner de quelconques conseils sur la manière de m'exprimer??

Enlever le tronc que vous avez dans l'oeil!!!
Et vous pensez sérieusement qu'un site qui préfère censurer la réponse outragée à de tels propos infâmes pour céder aux appels du pied de "ses bonnes âmes", gagne en crédibilité?
je vous invite aussi à relire cette réponse que je faisais à votre affirmation ("vous ne pouvez pas oublié que vous êtes une personne handicapée")

Y'a deux types de progrès technologiques: des prothèses esthétiques, et des prothèses fonctionnelles. En général, on essaie que les deux aillent ensemble.

On trouve des lunettes aux montures fantaisie, mais rarement une prothèse de jambe décorée avec des fleurs par exemple. Ca viendra peut-être, ou pas. Toujours est-il que jusqu'à maintenant, une prothèse esthétique est une prothèse discrète.

Juste pour dire par rapport au contexte de cette phrase, que quand on rencontre des gens, il y a des handicaps qui ne se cachent pas, alors qu'on peut parfaitement tenir discrétion de son orientation sexuelle.
Je connais un jeune homme qui a, comme vous "vu sa mère crever d'une sclérose en plaque pendant 30 ans", je connais même le père de ce jeune homme qui a plaqué son travail pour ne se consacrer qu'à son épouse grabataire, qui a passé les 10 dernières années, nuits et ses jours à s'occuper d'elle, sans s'accorder un seul moment de liberté... tout le temps à ses côtés, dormant sur une "paillasse" à côté du lit médicalisé pour lui donner à boire quand elle avait soif, pour la masser lorsqu'elle souffrait. C'est seulement la dernière année de sa vie qu'on a pris en charge sa douleur, sans hospitalisation, et puis elle est décédée.
Ces deux hommes, le père et le fils, sont les gens les plus sympathiques, généreux, et ouverts que j'aie jamais connus.
La maladie de votre mère n'est, pour moi, pas une excuse pour vous comporter comme vous le faites à longueur de forums.
Je comprends maintenant mieux votre haine vis à vis des "vieilles peaux"...
Je suis très triste pour vous ;o(( Jeri.
Pas d'insultes sur les forums...
envers les membres du front de gauche....

ha ha...Mais vous avez bien jugez à la hauteur du mépris qu'elle contenait cette petite pique.
Ha et Mireille, tant que vous êtes là, pensez à suspendre le prélèvement aussi de Jerisback..
J'ai déjà six prélèvements de 3 euros mensuels pour @si...
Vous suspendez, on ne peut plus arreter les prélèvements, les mots de passe s'égarent, et vous prélevez en toute tranquilité, indéfiniement, alors que les comptes sont inactifs, ou bloqués!
Bon business!!
http://www.youtube.com/watch?v=Ma-TYEeBrgY ainsi soit il.
S'adapte aussi à la kro d'Alain.

T'chÔ.



Commentaire bien inutile de votre part, compris par une seule personne, qui applaudit des deux mains


Sauf s'il s'agit d'un manchot. Enfin, d'une personne en situation de handicap au niveau de la moitié des membres supérieurs.
Pour qu'on puisse vraiment rire franchement du handicap, vous auriez pu inviter Pernaut, Elkabbach, Mougeotte ou Aphatie.
http://solidaridaddigital.discapnet.es/SolidaridadDigital/Noticias/Nacional/DetalleNoticia.aspx?id=4277

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