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"Le Monde", les mots pour ne pas le dire

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Le pire, si j'ose dire, c'est que ni Xavier NIEL ni Bernard Arnault n'ont sans doute pas eu à intervenir.

Un cacique de la Rédaction a dû craindre de perdre son emploi dans les semaines ou les mois à venir et a réécrit l'article. Il a passé aussi un s(...)

Ma radicalité va jusqu'à me poser la question:


Que doit-on faire de tous ces minables serviles, carpettes, qui se vendent pour la gamelle en édulcorant, manipulant, déformant les mots (car ils en ont la capacité intellectuelle) en le faisant sciemment(...)

"Une presse se défiant de tout militantisme, une presse se voulant et se vivant en surplomb" 

Le problème est qu'un journal en surplomb cela n'existe pas.

Le Monde représente plus que jamais le bloc bourgeois.  Il représente Macron et son mon(...)

Derniers commentaires

URGENT :

Il semblerai que l'article du site du Monde consacré à Justine Triet ce samedi ait aussi été "re-écrit".
Alors que le premier article montrait comment les critiques qu'on lui faisait étaient injustifiées, l'article mis en ligne
 ce soir est A CHARGE !!!

Samedi : 

Justine Triet applaudie par la gauche à la fin de son discours à Cannes


Dimanche :

Les propos de Justine Triet sur le rôle de l’Etat dans le secteur du cinéma divisent


Tiens à propos du monde et de son allergie à la radicalité. A mes heures perdues, il m'arrive de "troller" leur forum pour poster des gros mots comme capitalisme, bourgeoisie ou lutte des classes. Cette fois-ci j'ai posté la capture d'écran suivante en réaction à un très bon article, comme souvent, de Stéphane Foucart sur les nitrites [1]. ça a été publié, il y a eu 2 réactions, et paf 1h plus tard ça a été effacé...

Le Monde suit toute la journée en direct le couronnement de Charles.
Mais sans les images, c'est un peu fastidieux. Il est préférable d'aller sur TF1, ou mieux sur France 2 où l'enthousiasmant Stéphane Bern nous fait vibrer dès à présent et non stop jusqu'à 16h20.

Je me suis installé dans mon canapé avec mes chips et mes Bass Pale Ales.

God save the King and don't disturb me.

Le peuple , les pauvres , n'ont que des devoirs , les politiques , les flics , les riches , n'ont que des droits .Cette situation est insupportable , elle transpire de tous les édifices institutionnels censés assurer l'égalité de traitement . Et maintenant on fait quoi  pour régler ce probleme ? Le seul réel probleme !

je vous propose suite à cet article de visionner le film recent CODE 8 SUR LE REFUS DE VOIR LE VRAI VISAGE D'HITLER et ainsi de faire le lit du nazisme 

On pourrait ajouter le remplacement de régime "fasciste", ou "d'extrème-droite" , ou " policier", ou " dictatorial" par une généralité tentant de regrouper dans le monde des pouvoirs de tout type sous l"appellation banalisée de " régime autoritaire "  ? 

Mélangeant cyniquement droite répressive de marché et tentative populaire d'émancipation , sous élection démocratique ou non  ... 

Dans le même sac le Nicaragua, la Chine, la Turquie, la Russie, le Brésil, la Finlande, l'Egypte ? . 

Et ce nuage "d'autoritaire" devenant de fait obsolète pour la France ...

Qui peut acheter "Le Monde",c' est une niche dans  la population,très caractéristique.

Et oui, l'hélicoptère nous l'avons bien vu sur ST anne puisque nous nous sommes fait évacués Manu-Military puis repoussé vers le bas direction canal, d'une violence inouie puisqu"une personne avait le crane "fendu"... rien lu dans la presse locale bien sur....

En France, désormais, on confisque des morceaux de carton qui font à Macron l'affront d'être rouges, et les chaines de télévision acceptent de couper les huées envers icelui. On franchit à toute vitesse des caps très inquiétants. La glissade dont parle l'article a déjà atteint une certaine vitesse...


Vous pensez que les interviews de celui-ci vont être acérées sur ces chaines de télévision qui acceptent ainsi de censurer l'opposition populaire à Macron pendant un match de foot ? Qu'on va y rapporter fidèlement les violences policières ? Que les scandales dans l'entourage de Macron y feront l'objet d'investigations poussées ?


On justifie beaucoup la dégradation de la qualité de l'information en France par la paresse de rédactions pressées par le temps, ou par le tropisme social de journalistes venant des mêmes milieux que les gens dont ils parlent. La pente savonneuse serait une inclination naturelle. Mais là, on ne peut que constater les véritables efforts qu'a fait France Télévisions, comme beaucoup d'autres médias, pour dissimuler l'opposition à Macron et à sa loi (des vidéos filmées par des spectateurs dans les tribunes montrent la réalité de cette protestation).

Si j'ai bien compris Caroline Monnot, c'est encore un coup du secrétaire de rédaction, sans doute un anti-macronien viscéral, qui a changé le titre pour rendre notre bon président responsable de tout ce bordel.

L'explication de la directrice de la rédaction du Monde, Caroline Monnot :


https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/03/a-nos-lecteurs_6171897_823448.html



Énième déconstruction des biais pro gouvernement du Monde qui titre aujourd'hui sur le problème Mélenchon. 


M. Schneiderman vous n'êtes plus rédac chef mais pourriez vous intercéder auprès d'icelui pour qu'il nous livre une réponse à ceci À propos d’une « enquête ». Réponse à Arrêt sur Images par Benoît Bréville  


C'est le silence radio pour l'instant. Le Monde Diplo me semble avoir été injustement calomnié par Loris Guémart et la rédaction d'ASI. 


L'absence de réponse à leurs arguments est de moins en moins tolérable. Il faudra combien de temps à la rédaction encore pour faire preuve d'un minimum d'éthique?

Le 8 décembre 2018, en marge d'une manifestation des Gilets Jaunes à Bordeaux, une quinquagénaire a été atteinte à la nuque par un tir de LBD.
La justice a estimé (en février 2023) qu'elle était responsable des faits à 25 %, puisqu’elle a commis une "imprudence fautive" en se trouvant sur place (sic !).
"En marge" signifie qu'elle ne participait pas à la manifestation. Elle traversait la ville pour rejoindre la rive gauche de la Garonne. Les juges ont donc considéré qu'elle était responsable d'être au mauvais moment au mauvais endroit.
Si les rafles non motivées des manifestants par la police tend à devenir la norme illégale, lorsqu'il s'agit d'incriminer des citoyens irréprochables, les tribunaux ne sont pas en reste.

Merci à vous, ASI, pour ce rôle de vigie.


C'est un peu fatiguant tous ces journaux détenus par des milliardaires, soit-distant défenseur de la liberté d'une presse "objective", et qui se révèlent à chaque fois des défenseurs du pouvoir économique et de leur serviteur le plus zélé, Macron.


Heureusement vous êtes là pour les débusquer !

Dès la publication de l'article (initial) sur Tweeter, les premiers commentaires (encore visibles) dénonçaient une "gauchisation" du journal.
Je cite : "Le monde s'enfonce dans l'extrême-gauche. Le journal de référence est devenu un torchon." ou encore : "Je suis choquée par votre titre et ce qu'il implique. Le chef de l'état est bien obligé de réagir face à ces black blocs [sic] de plus en plus nombreux et dangereux [...]". Plus bas : "Vous déshonorez le journalisme", "Vous êtes vraiment cinglés",  etc.


C'est comme ça sur des pages.
Ca fait peur...


On peut imaginer (naïvement ?) que la rédaction a changé radicalement le ton de l'article pour plaire à son lectorat suite à des plaintes. Ce qui, à bien y réfléchir, est une démarche étrange, mais bon...


Attendons le retour de la Société des rédacteurs  du Monde pour trancher. 

Dans tous les cas, c'est honteux. 

Le grand mystère du silence du Monde c'est pourquoi ne prennent ils même pas le temps de répondre, à l'ère des IAs.


- t'exprimant comme le ferait un rédacteur du journal Le Monde répondant au média Arrêts sur Images écrit moi une justification pour le remplacement dans un titre d'article de la formule "l'escalade sécuritaire d'Emmanuel Macron" par "manifestations : polices et préfets en première ligne", ainsi que d'une grande partie du corps de cet article par des formulations atténuant les critiques qu'il faisait de la politique gouvernementale


Bing AI - Le titre initial, “Face à la contestation sociale, l’escalade sécuritaire d’Emmanuel Macron”, pouvait laisser penser que le journal prenait parti contre la politique du gouvernement et qu’il dénonçait une dérive autoritaire. Or, notre rôle est d’informer nos lecteurs de façon objective et nuancée, sans porter de jugement de valeur sur les choix des dirigeants, nous cherchons à être factuels ce qui nous différencie des sites d'opinion plus engagés comme Arrêts sur Images. 

Nous avons donc opté pour un titre plus neutre, qui met en avant le rôle des forces de l’ordre et des préfets dans le maintien de l’ordre public face aux manifestations parfois violentes.

Le contenu de l’article a également été modifié pour refléter davantage la diversité des points de vue sur la question du maintien de l’ordre. Nous avons ainsi donné la parole aux représentants du gouvernement, qui ont condamné les violences des casseurs et défendu l’usage de drones comme un moyen de protéger la liberté de manifester. Nous avons également rapporté les témoignages de syndicalistes et d’élus qui ont exprimé leurs craintes face à la “dérive sécuritaire” et aux outils de reconnaissance faciale. Nous avons enfin relaté les faits survenus lors des manifestations du 1er mai, en mentionnant le nombre de blessés parmi les forces de l’ordre et les manifestants, ainsi que le nombre d’interpellations.

Notre objectif était de fournir à nos lecteurs une information complète et équilibrée, sans prendre parti ni minimiser ni amplifier les faits. Nous espérons avoir réussi à remplir cette mission. Merci de votre fidélité.


Alors qu'il n'y a même plus besoin d'humains pour glisser des piques à ASI dans les réponses, ils sont vraiment flemmards. :)

À l'équipe d'@SI : ce serait bien une sorte de météo des médias alternatifs qui ont besoin de financement ? (et que vous mutualisiez davantage !!!)


Le Média TV a une campagne pour essayer de passer sur la TNT et dans un premier temps sur les box. Un sacré tas de partenariats vertueux serait possible ! Il faut qu'on dépasse nos petites cercles.


Possibilité de relayer ce genre de trucs ? (comme les Marioles de Blast et autres projets)


Pas d’affolement, selon RSF, la France remonte à la 24eme place dans le classement mondial de la liberté de la presse. La concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires ne semblent  pas les émouvoir.

 Pas plus  que la détention de Julien Assange dans les geôles britanniques.


https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/03/la-france-24e-au-classement-mondial-2023-de-la-liberte-de-la-presse_6171875_3210.html


Des outils grammaticaux ou lexicaux au service de l'effacement de la mention du responsable : dans le titre "un rapport dénonce l’« instrumentalisation » de la garde à vue", voir la nominalisation (un nom "instrumentalisation" plutôt qu'un verbe à la voix active "X instrumentalise"). Voir cette chronique grammaticale : https://www.youtube.com/watch?v=yjt-u40vSAE

"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde" disait Camus.


Oui je sais, ça fait "expression Facebook" qu'on peut mettre sur fond noir pour que les gens like le fil d'actualité, mais au-delà de ça, je trouve quand même que la formule est sacrément pertinente.


Ce qui est grave avec le Monde, c'est qu'iels ont commencé par les nommer correctement, pour ensuite se reprendre en les édulcorants.


Et ces édulcorants là sont dangereux pour la santé démocratique...

Chronique à couper le souffle.

Merci beaucoup, Daniel Schneidermann, pour votre vigilance (mais aussi c'est votre boulot de journaliste d'être toujours en train de lire les journaux !) J'avais en effet lu l'article avant censure, et je trouvais que les mots étaient bien frappés,  qu'on appelait un chat un chat, et ça me rassurait sur la qualité de l'information que je pouvais lire dans Le Monde...

Mais je n'avais pas vu la nouvelle mouture ... 

Hélas ! c'est bien inquiétant en effet.

Je vous remets l'article complet initial (?).


Pourquoi un doute ? A cause du dernier intertitre original : « Systématique, pensé et assumé »  


Dans le corps du texte qui suit, il n'y a pas une telle citation qui justifierait les guillemets. Alors, entre son heure de publication 5h40 et la dernière révision de cette version à 7h28, Anastasie n'aurait-elle pas déjà fait usage de ses grands ciseaux ?

...  "tous ces (journalistes) minables serviles, carpettes, qui se vendent pour la gamelle en édulcorant, manipulant, déformant les mots" ... consciemment, car ils ont aussi CETTE capacité intellectuelle de se déformer par consentement stalinien ou fascistoide. Ne le font ils pas sciemment, méthodiquement, unidimensionnellement par idéologie, pour qqs sous, ..., mais en final POURQUOI ?
Cela ne ressemble t'il pas à une traîtrise prouvant leurs capacités à dénoncer, en cas de désaccords politiques ou autres, tant leurs parents, enfants ou amis aux autorités policières fascistoides et unidimensionnels ?

Quels moyens ont les multiples citoyen.nes pour se protéger de toutes ces aliénations ?
N'est ce pas à la profession des vrais journalistes que de balayer à l'intérieur de chez elle?
Tout journaliste travaillant pour les médias contrôlés par ces qqs milliardaires ou oliargues ou très gros gestionnaires de fonds financiers privés ne devrait il pas perdre le statut de JOURNALISTE ?

Car quel le but final de ces qqs ivrognes unidimensionnels de la finance privée, n'est il pas autre que d'organiser l'invisibilité de leurs multiples méfaits, dont l'origine des richesses et des nombreuses Défiscalisations Optimisations Délocalisations Carbonations ... et multiplications de subventions et/ou de dettes, dont ils bénéficient régulièrement et depuis de nombreuses années de la part d'un régime politique complice?

Quand allons-nous arrêter ces terribles propagandes propagées par ces médias mensongers contrôlés, financièrement et fermement, par ces mêmes qqs ivrognes unidimensionnels de la finance internationale privée? Rappelons-le, car ne s'enrichissant, si rapidement et excessivement, que grâce aux nombreuses possibilités de détournement massif des richesses communes, impuni par le régime politique ACTUEL, le MACRONISME (MACRON le MONARC! sous marin de McKinsey*?), avec la complicité de toutes les droites y compris les extrêmes, présentes à l'assemblée nationale !
Et ces multiples détournements de richesses communes ne visent ils pas à priver les Etats démocratiques de moyens, pour lutter efficacement contre les nombreuses injustices sociales culturelles et destructions écologiques actuelles aggravées inévitablement pour les générations actuelles et futures ?

Il est temps de défendre et renforcer les grands principes institutionnels et universels Liberté Égalité Fraternité Laïcité EtiCité partout y compris aux différentes échelles des territoires inévitablement solidaires
Vive la République Citoyenne Démocratique et Solidaire Française.

 * (McKinsey & Company : Présent à Paris et à Lyon, McKinsey conseille un réseau inégalé de clients de premier plan et opère dans l'ensemble des secteurs économiques, financiers, ... TECHNOLOGIQUES et anthropocèniques !)

La France est classée 24ème dans le dernier classement de RSF ...

Où l'on s'aperçoit que nous ne sommes pas du même " Monde "....

Oui, ça commence à faire pas mal de temps qu'on "glisse"  ... on est sur la pente d'un régime autoritaire, on glisse on glisse .. mais surtout ne pas prononcer le nom de dictature, on y est pas, pas encore, on attend quoi d'y être pour oser prononcer et écriee le mot, quand justement, on attend le moment où  ...on ne pourra plus le dire ? D'ailleurs tenez, on ose déjà plus trop le dire ! En Allemagne en 1933 on glissait, ce qu'il y a de spécial dans cette glissage vers la dictature c'est qu'elle semble ne jamais arriver à son terme, c'est juste une glissade en somme !!!

Si les grenouilles ont un point de vue, mon point de vue de grenouille est que l'eau est de plus en plus chaude.


Comme écrit plus tôt ce matin.


Pour être plus précise, ce n'est pas une autorisation pour un drone mais pour un hélicoptère qui a été accordée le 1er mai à Rennes. Hélicoptère qui a d'ailleurs survolé la ville, à partir 21h / 21h30, heure à laquelle la préfecture a donné l'ordre d'évacuer la place Sainte Anne. En même temps, ça se comprend... les dangereux manifestants avaient décidé de faire une assemblée générale, un véritable danger pour la démocratie s'il en est...

Jusque là je lisais et relisais mon Viktor Klemperer afin de ne pas oublier, afin d'être prêt dans un scénario que je savais improbable, comme on se fait peur enfant avec les histoires de loup pour être prêt à s'en défendre en se cachant sous les couvertures


Mais là, tout y est, jusqu'à la nov-langue, ce contournement des mots institutionnalisé comme le raconte Daniel Schneidermann et comme l'a montré dans son article bien détaillé Pauline Bock


Et mon Viktor Klemperer devient tout à coup un dictionnaire d'usage courant pour mieux traduire les mots utilisés aujourd'hui, une aide au vécu quotidien, et voilà que Le Monde qui restait encore une sorte de port dans la tempête même si on en avait noté les changements alarmants en vient à perdre toute dignité journalistique au point que la honte nous prend de lui avoir donné si longtemps notre confiance. La honte et la douleur.


Et puis il y a le préfet de Paris qui parle partout et va jusqu'à interdire le droit de manifester

Je repose ma question de néophite

C'est quoi un préfet ou une préfète, ça sert à quoi, pourquoi ça cause autant ? Sont des élu(e)s les Préfet(e)s, des politiques ?

Au moment de chercher 5 mails à qui offrir cette tribune, que j'ai conclu intérieurement par un "ça c'est dit et bien dit", je me trouve fort dépourvue. Non, on ne peut pas l'envoyer à la personne qui m'a dit hier de notre président : "oui mais c'est encore lui le moins pire..". Comme si prendre conscience des choses ou se forger une conviction politique, se faisait à la manière de devenir amoureux: à l'improviste, et pas autrement. Le raisonnable, l'explicite, le rationnel s'effacent. Comment faire comprendre que le philtre d'amour a été mis dans la bouteille d'un autre par erreur à la princesse éperdue? 

L'audience de masse, des quotidiens écrits avant, de la télé (avant aussi) ET la pluralité permettaient cette sorte de réceptivité, à l'improviste, sans la lourdeur militante, en croyant innocent, exercer son libre-arbitre. Et de fait, il s'exerçait au mieux. On modulait sa réceptivité, ses choix, selon son statut, son quotidien, son entourage proche, ses lectures, qui nous servaient de référence ultime pour notre presque libre-arbitre. Quand l'audience de masse est face à la non pluralité, quelle probabilité d'éveiller des consciences à l'improviste? Pourtant ce sont des gens qui subissent, vivant dans des renoncements, des frustrations. Ils balayent tout en se rangeant du côté des privilèges à l'instant du choix politique. 

Finalement j'ai voté pour la gratuité de l'article, et j'ai laissé tombé les 5 cadeaux. :-) 

"Le Monde, hier, à propos de la répression du mouvement de protestation contre la réforme des retraites, a-t-il remplacé un titre sur "L'escalade sécuritaire d'Emmanuel Macron" par un autre : "Police et préfets en première ligne"



  Celui qui a la responsabilité de la police et des préfets, c'est le ministre de l'intérieur .  


  En changeant de titre, "Le Monde" cible Darmanin    . 


 Ce qu'il faudrait savoir, c'est si c'est à la suite d'une intervention externe  ( et laquelle ?)  


 Libération disait que Tapie quand il était ministre était coutumier du fait .


Mais on sait qu'à Libération n'importe qui quasiment pouvait changer un contenu... 


ou, si c'est à la suite d'une analyse  politique interne à la rédaction par exemple .

 

 Il faudrait en savoir plus...


 

 

Les médias et la police ont toujours été au service du pouvoir . Encore plus aujourd'hui quand la plupart des médias appartiennent à leurs amis milliardaires .

Les sites alternatifs comme le vôtre ne font pas le poids contre la propagande des mainstream.

Ce sont eux qui font l’opinion, particulièrement celle de la population qui vote, représentée en majorité par les gens les plus âgés.

Avec Macron, on observe une glissade continuelle vers un régime totalitaire, même la justice est au service de ce régime comme le démontre l’article ci-dessous

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/03/tir-de-lbd-une-femme-estimee-partiellement-responsable-de-sa-blessure-par-la-justice_6171847_3224.html


Ma radicalité va jusqu'à me poser la question:


Que doit-on faire de tous ces minables serviles, carpettes, qui se vendent pour la gamelle en édulcorant, manipulant, déformant les mots (car ils en ont la capacité intellectuelle) en le faisant sciemment, méthodiquement..?


Que peut-on penser d'eux de leur traîtrise, de leur responsabilité, de leur utilisation par les détenteurs des finances?


Leur poids dans les journaux, les radios, les télés est immense, ils orientent les pensées remplissant les têtes de concepts erronés en appauvrissant le vocabulaire afin de réduire la possibilité de penser autre.


Ce sont des parasites nuisibles.

Que doit-on faire d'eux?


Nous vivons une époque formidable.

J'ai la chance d'être vieux, sauvant ma peau de ce naufrage, en crevant 

Rien de larmoyant mais une lucidité terrible justifiant ma caverne.

Sur Twitter, Le Monde se montre un peu plus offensif :
Un rapport accablant de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté met en évidence de « graves atteintes aux droits fondamentaux » et fait part de ses « vives inquiétudes » face à cette « banalisation de l’enfermement ».

"Une presse se défiant de tout militantisme, une presse se voulant et se vivant en surplomb" 

Le problème est qu'un journal en surplomb cela n'existe pas.

Le Monde représente plus que jamais le bloc bourgeois.  Il représente Macron et son monde. Ce journal sombre donc avec celui qu'il représente et ce n'est pas beau à voir. 

Le pire, si j'ose dire, c'est que ni Xavier NIEL ni Bernard Arnault n'ont sans doute pas eu à intervenir.

Un cacique de la Rédaction a dû craindre de perdre son emploi dans les semaines ou les mois à venir et a réécrit l'article. Il a passé aussi un savon au rédac'chef qui a laissé passer le papier.

Un avatar du numérique : tout y est plus rapide et donc plus spontané.

Démonstration ultime que la recherche de compromis mène directement au fascisme , et qu'il n'y a de vérité que dans la radicalité .

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